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Bretagne en couleurs

Jean Duquoc trouve son inspiration dans les paysages de Bretagne. La terre, la mer et le ciel sont omniprésents dans ses peintures. Les couleurs vives et chaudes de ses toiles font penser à des Van Gogh ou des Gauguin. Né en France en 1937, il a appris à peindre seul tout d’abord en mémoire de son frère, un écologiste convaincu. L’artiste a déjà été publié dans de nombreux livres et magazines. Ses oeuvres ont également été exposées dans toute l’Europe et aux Etats-Unis.

Quand : jusqu’au 3 avril 2011
Où : Canfin Gallery – 39 Main Street – Tarrytown, NY 10591
Renseignements au 914-332-4554 ou ICI.

Les Pintades passent à la… French Culture Night

Mercredi soir, Layla Demay sera à l’Opia Lounge pour une séance de dédicace de son dernier ouvrage (co-écrit avec Laure Watrin) Les Pintades passent à la casserole. Paru en France aux éditions Calmann-Lévy l’année dernière, cet ethno-guide culinaire recense des bonnes adresses parisiennes et new-yorkaises, des chroniques mais aussi des recettes, toujours sur le ton léger qui a fait le succès des Pintades.
Toute la soirée, l’artiste d’origine marocaine Pierre-Henry Guérard présentera aussi ses sculptures en papier, toujours sur le thème du volatile. Fidèle au poste, le percussioniste Manu Leger assurera l’ambiance musicale, cette fois-ci en compagnie de DJ Madi. De 18h30 à 19h30, ne manquez pas l’apéro happy hour, sponsorisé par Ricard et Kronenbourg. Et pour l’after-party, direction le Chelsea Lounge – plus d’infos sur  www.europeannightlife.com
Où ? Opia Lounge & Restaurant du Renaissance Hotel – 130 E 57th St (et Lexington Avenue).
Quand ? Mercredi 23 Mars de 18h30 à 1h
Combien ? $10 à l’entrée, gratuit pour ceux qui s’enregistrent préalablement sur le site avec le code FRENCHMORNING ! Le livre sera en vente pour 29 (moins 5% si vous le réservez sur le site internet).
Mercredi 30 Mars de 18h à minuit, le Plates restaurant (121 Myrtle Boulevard, Larchmont, NY) accueillera aussi l’auteur que vous pourrez rencontrer autour d’un dîner sur le thème de la pintade, spécialement concocté par le chef Matthew Karp.
Pour plus d’informations, visitez le site www.FrenchCultureNights.com

Marie Zamora, Broadway à la française

« J’ai vraiment un parcours atypique, à la base je ne suis pas chanteuse, mais actrice » confie Marie Zamora. Pour concilier ses deux passions, le théâtre et la chanson, elle se dirige cependant vers la comédie musicale et devient alors rapidement une habituée des adaptations françaises des « musicals » américains.

Après avoir joué le rôle de Cosette au Théâtre Mogador dans Les Misérables, adaptés entre autre par son mari, le parolier et librettiste Alain Boublil, elle participe au côté de Hugh Jackman, Judi Dench et Julie Andrews à “Hey Mr. Producer” (1998), le concert en l’honneur de la carrière du producteur Cameron Mackintosh.

Après avoir passé quinze ans à Londres, elle s’installe à New York, il y a maintenant quatre ans. Elle fait ses débuts new-yorkais sur la scène du Joe’s Pub, avec un concert-cabaret rapidement sold out. Elle revient mercredi soir au Lycée Français, accompagnée au piano par Gerry Steichen. Elle y interprètera des extraits de « Comédies Musicales: Musiques De Films », son album paru en 2000, ainsi que des inédits, des medleys et quelques morceaux du compositeur oscarisé Michel Legrand.

Des Misérables à My Fair Lady, de Chicago aux Parapluies de Cherbourg, cette soirée qui se veut « chaleureuse » vise à « proposer un éventail le plus large possible au public, quel qu’il soit ». Un véritable best-of d’1h15, qui sera rythmé par des interventions, notamment des « deux stars de Broadway » Stephen Buntrock (Le Fantôme de l’Opéra) et Peter Lockyer (Les Misérables). Entre ses projets d’écriture, elle envisage d’ailleurs peut-être de lancer une série de concerts sur le même modèle… Affaire à suivre !

 

Pour toutes les infos pratiques sur l’évènement, voir notre agenda ici

Cartes de visite et photographies à YellowKorner

Maison d’édition française fondée en 2006 spécialisée dans la photographie, YellowKorner a ouvert en juillet dernier sa première galerie américaine.

Mercredi soir, elle accueille une soirée de la FACC. Vous pourrez échanger votre “business card” avec les autres invités tout en profitant d’un apéro à la française (Vins de Provence, hors d’oeuvres Les Trois Petits Cochons…).

Et peut-être investirez-vous dans l’une des photographies contemporaines exposées, proposées à des prix accessibles.

Où ? YellowKorner Gallery, 100 Wooster Street (près de Spring Street), New York, NY 10012
Quand ? Mercredi 23 Mars de 18h30 à 20h30
Combien ? Membres FACC $45 / non-members $70
Plus d’informations sur www.faccnyc.org et au (212) 867-0123

Sarkozy en chef de guerre

La décision de Nicolas Sarkozy de mener des actions militaires françaises en Libye fait couler beaucoup d’encre outre-Atlantique. Excepté le Wall Street Journal qui déclare clairement dans ses colonnes “soutenir l’action militaire même si elle est très tardive”, les autres médias portent un regard plutôt critique sur les motivations du président français à bombarder la Libye. Sans demi-mesure, Michael Elliott titre dans un éditorial du TimeComment la Libye est devenue une guerre française et anglaise”. Il expose les trois principales raisons qui pourraient justifier la position de la France : les réserves en gaz et pétrole libyennes, une vague d’immigration vers l’Europe consécutive au conflit orchestré par Kadhafi et enfin la nécessité pour Sarkozy de se racheter une légitimité politique nationale et internationale.


Les journaux soulignent avec sarcasme tout le paradoxe du chef d’Etat français très en retrait lors des récentes révolutions mais qui cette fois prend la direction des opérations. “Monsieur Sarkozy motivé par les échecs français à répondre rapidement aux révolutions en Tunisie et en Egypte […]  a amené avec l’Angleterre,  l’Europe et les Etats-Unis vers un engagement militaire dans le monde arabe que même des alliés clés comme Washington et Berlin n’ont jamais voulu”, lit-on dans le New York Times. Nombreux sont les médias à voir dans cette décision de Nicolas Sarkozy une volonté de revenir sur le devant de la scène politique avant les prochaines élections présidentielles alors qu’il est encore au plus bas dans les sondages et que les dernières élections cantonales n’ont pas été brillantes pour l’UMP. Le président français avait désespérément  besoin de renforcer sa stature politique. Et samedi, il l’a fait“, lit-on dans le Los Angeles Times. La France se sent aussi davantage concernée par ces événements du fait de ses relations proches avec les anciennes colonies mais aussi, selon l’Associated Press parce que la France “espère avec les bombardements de samedi effacer des mémoires son passé de complaisance avec les dictateurs.” Le Los Angeles Times n’est pas tendre non plus avec un président français tout en paradoxe, qui ordonne de bombarder la Libye alors qu’il y a 3 ans, il “avait déroulé le tapis rouge à Kadhafi à Paris, l’accueillant les bras ouverts et autorisant même le chef d’Etat libyen à planter sa tente bédouine près de l’Elysée.” La Libye est au coeur des préoccupations françaises du fait de ses pays frontaliers alliés stratégiques de la France (Tunisie, Algérie, Tchad et Niger) et parce que Total contrôle une partie importante du parc pétrolier libyen.
Vague de nostalgie chez Renault. Après la Mini de BMW ou la Fiat 500, le constructeur automobile français pourrait lui aussi relancer la production de l’un de ses vieux modèles : la célèbre et très populaire R5 commercialisée en France en 1972. Cette “iconique mini” selon le site internet de Fox news,  voiture la plus vendue en Europe au moment de sa sortie, avait été exportée aux Etats-Unis au milieu des années 70 sous le nom Le Car, où elle n’était pas exactement devenue synonyme d’excellence automobile… Que les amoureux de la R5 ne s’emballent pas trop. Selon Fow News et Insideline.com qui révèlent l’information,  ce modèle de supermini trois portes revisité ne devrait pas sortir avant 2014 et  “contrairement à Fiat, Renault n’a aucun plan pour réintroduire le marché américain dans un futur proche.”
La méthode de régime alimentaire Dukan fait l’objet de plusieurs articles cette semaine notamment dans le New York Times ou dans le Los Angeles Times. Si cette méthode de perte de poids a fait la fortune du docteur Pierre Dukan en France avec 3,5 millions de livres vendus, elle n’a pas encore traversé l’Atlantique. Ce sera chose faite le mois prochain avec la publication de plus d’un million d’exemplaires de The Dukan diet. Cette méthode, qui fait débat parmi les diététiciens consiste en un régime en quatre phases avec une première période pendant laquelle il ne faut manger que des protéines mais l’avant-dernière étape autorise du vin et un dessert car “le régime est français après tout” souligne avec humour la journaliste du New York Times.

Les Français en chute libre en Floride

Le vol relatif, c’est un sport de l’extrême. Imaginez quatre garçons, ou quatre filles, à 3500 mètres d’altitude, qui sautent d’un avion, en grappe, c’est-à-dire accrochés les uns aux autres, et qui vont tomber vers le sol à la vitesse de 200 km/h. En compétition, comme c’était le cas à Deland (au Nord d’Orlando, Floride), ce week-end ils ont à effectuer un maximum de figures imposées pendant les 35 secondes qui les amèneront à l’altitude de 1000 mètres, où ils pourront ouvrir leurs parachutes. Chaque équipe est accompagnée d’un « vidéo-man », qui saute quelques secondes plus tard, et qui va survoler ses quatre co-équipiers pendant toute leur descente. Ce sont les images qu’il rapportera qui permettront aux juges d’établir un classement.
Au total, les Français ont passé quinze jours en Floride, pour un stage puis la compétition du “Shamrock Showdown 2011”, sur l’aéroport de Deland, à quelques kilomètres au nord d’Orlando. Pour cause de météo hivernale en France, ils viennent régulièrement s’entraîner aux USA: en janvier dernier, ils étaient en Arizona.
Mais qui sont-ils, ces fous du ciel? Des passionnés, bien sûr, mais surtout des amateurs, par définition non rémunérés, qui ont souvent du mal à vivre leur passion. Ce sport leur demande en moyenne deux semaines d’entraînement par mois. Comment concilier cela avec une quelconque occupation professionnelle? La plupart d’entre eux travaillent dans la fonction publique, assez conciliante, d’autres sont militaires, d’autres travailleurs indépendants. Ceux qui viennent du privé peuvent espérer obtenir des pouvoirs publics une compensation financière destinée a leurs employeurs. Mais tous s’accordent a reconnaître que la France est plutôt bonne fille quand il s’agit d’aider ses sportifs de haut niveau.
En Floride, mais pas chez Disney!

L'entraînement au sol

A Deland, en Floride centrale, ils étaient exactement 13 à vivre cette nouvelle aventure: les deux équipes de quatre, les deux vidéo-men, les deux entraîneurs, et… le plieur! Lui, c’est l’homme de l’ombre, dont le rôle est essentiel. Imaginez que durant un stage chaque membre de l’équipe va effectuer en moyenne une dizaine de sauts par jour. Cela veut dire une centaine de pliages à réaliser quotidiennement, sans aucun droit à l’erreur, même si chacun dispose d’une voile de secours.
Chaque jour, durant ce stage, les deux équipes ont sauté de 8 h du matin à 4 h de l’après-midi, avec, après chaque saut, visionnage des séquences et debriefing. Pas trop le temps d’aller s’amuser à Disneyworld, pourtant tout proche! Une vie donc assez spartiate, confinée aux abords de l’aéroport et rythmée par le bruit incessant des avions qui, inlassablement, emmènent par groupe de 10 la centaine d’athlètes venus de 10 nations différentes pour participer à ce challenge.
Que du bonheur!
Perrine Sanchez a aujourd’hui 26 ans. C’est une passionnée à qui la grande sœur, également parachutiste, a transmis le virus. Depuis 2007, elle pratique la chute libre, d’abord en PAC (progression accompagnée en chute), puis toute seule. Elle s’est entrainée du côté d’Avignon, puis au Maroc, avant de rejoindre, en 2010, le pôle Espoir de la Fédération, et d’intégrer, cette année, l’équipe de France. Elle est l’une des deux nouvelles recrues du team français, dans lequel elle dit s’être parfaitement intégrée. N’empêche: il y a un titre mondial à défendre… Mais Perrine refuse de «se mettre une mauvaise pression», et ne confie de sa toute nouvelle expérience que trois mots: «Que du bonheur!».
Au terme de la compétition de Deland, les garçons se sont classés en deuxième position (derrière l’équipe américaine d’Arizona et devant la Belgique). Les filles (qui concouraient dans la même compétition), un peu plus loin, à la 7ème place. Mais, souligne l’un des entraîneurs Jérémie Rolett: «Les prochains championnats du monde ont lieu en 2012. Cela nous laisse le temps de progresser dans la cohésion des équipes».
Les équipes:
Vol relatif féminin: : Sophie Deremaux (capitaine), Laurence Hervé, Perrine Sanchez, Amélie Tirman; Remy Grandcler (vidéo).
Vol relatif masculin: Mathieu Bernier; Guillaume Bernier; Julien Degen; Emmanuel Sarrazin; Olivier Henaff (Video).

La Journée de la Langue Française

L’Organisation Internationale de la Francophonie, l’Université des Nations Unies et le Département de l’Information des Nations Unies organisent dans le cadre de la célébration de la Journée de la Langue française aux Nations Unies, un Séminaire sur le thème : «Chorus pour les langues: le multilinguisme, des principes aux actes». Le Séminaire a pour but de susciter un débat interactif sur la problématique de la diversité culturelle et linguistique au sein des organisations internationales.

Quand ? Lundi 21 mars, de 13h00 à 14h45

Où ? Salle Secrétariat 8,
Siège de l’Organisation Nations Unies,
New York

Belgian restaurant week

Si votre connaissance de la cuisine belge se réduit aux moules, frites et gauffres, la “Belgian restaurant week” de New York du 23 au 30 mars est l’occasion de découvrir d’autres mets. Sept restaurants ou chaînes de restaurants comme Le Pain Quotidien et Wafels&Dinges, participent à l’événement en proposant des prix plus avantageux sur leurs cartes.
Ainsi, B.Café met son menu à $20, chez BXL Café le brunch est à $13 et le lunch à $15, chez Markt le plat de moules et le verre de bière sont à $20, enfin Rouge tomage offre une bière et des toasts à ses clients.
Les restaurants Petite Abeille proposent des animations pour les enfants avec par exemple un questionnaire sur Tintin (Programme ICI).
Quand : Du mercredi 23 au mercredi 30
Liste des restaurants et adresses ICI.

"Dine in Brooklyn"

Après la New York restaurant week le mois dernier, c’est au tour de Brooklyn d’organiser son événement culinaire pendant 10 jours avec “Dine in Brooklyn”. Du 21 au 31 mars, plus de 200 restaurants proposent un brunch ou un déjeuner à $20,11 et un dîner à $25.
C’est donc l’occasion de tester des restaurants et pourquoi pas quelques français comme le Saint-Germain à Bay Ridge, Bacchus à Boerum Hill, Autour du monde restaurant à Clinton Hill, Ici et Chez Oskar à Fort Green, Moutarde à Park Slope…
Autre avantage de cette fête des papilles, il est également possible dans certains restaurants d’avoir deux brunchs, déjeuners ou dîners pour le prix d’un.
Quand : Du lundi 21 au jeudi 31 mars
Consulter la liste de restaurants ICI.
 

Folies printanières

Les fringues

  • Le 20 mars, les collections femmes des marques DVF, Catherine Malandrino, Rebecca Taylor et plus encore, sont soldées de 50 à 65 %. C’est au magasin Diane T à l’occasion de sa braderie d’hiver. Les prix varient de 30 $ à 250 $.  Où ? 174,rue Court, nr. Bergen St.
  • Le 22 mars, l’association caritative Housing Works propose de découvrir sa collection printemps-été : vêtements, meubles et objets d’art se mettront aux couleurs de la saison. En ce qui concerne les bonnes affaires, l’association brade ses plus belles pièces…Les sandales Marni sont à seulement 200 $, le trench Burberry est à 150 $, les sacs Marc Jacobs à 225$ , les robes 
Vivienne Tam passent à 125
 $ ! L’entrée est à 10 $. Divers horaires et des lieux.

Les babioles

  • Samedi 19 et dimanche 20 mars :  caméras, lentilles, sacs, tee-shirts et accessoires sont réduits de 15 à 50 % à la boutique Lomography Gallery. Où ? 106 E. St. 23, à Park Ave.
  • Du 23 au 27 mars : Sacs, petite maroquinerie, accessoires, foulards et cravates sont à 40 % de réduction à la vente d’échantillons Hermès. Oui oui, vous avez bien lu, Hermès ! Où ? Haskin Soiffer, 317 W. 33rd St. 8ème Av
  • Du 24 au 26 mars, femmes et hommes à lunettes se donnent RDV à Felice Dee Eyewear pour ses soldes annuelles.  Ils vont pouvoir profiter de 80% de réduction sur les montures Alain Mikli, Lafont, Thierry Lasry et plus encore. Les prix varient de 25 $ à 800 $. Lentilles de prescription sont aussi réduites de 20 %. Où ? 69 E. 71st St., nr. Madison Ave.

Le nid

  • Du 19 mars au 4 avril, c’est le moment de refaire le déco de l’appart’.  Toutes les nouvelles commandes sur les meubles et accessoires pour la maison sont à 20 % de réduction et des pièces sont soldées à 60 % à l’occasion de la vente bi-annuelle de chez Property’s. Où ? 14 St. Wooster, nr. Grand St.
  • Le 31 mars : bougies, vaisselle, accessoires de décoration, la literie et le mobilier d’époque sont de 30 à 70% de réduction pour la fermeture de la boutique  Apt 48’s. Où ? Apt. St. 12 W. 17th, nr. Fifth Ave.

 

Les comédies musicales de Marie Zamora

Mercredi 23 Mars, la soprano française Marie Zamora se produira au Lycée Français de New York pour un concert unique, intitulé “An Evening of Songs from Musicals and Movie Musicals”. Elle y interprètera des morceaux extraits de comédies musicales et de films à succès, comme Le Fantôme de l’Opéra, Chicago ou Les Parapluies de Cherbourg.
Les bénéfices du concert seront reversés à la fondation du Lycée Français New York.
Où ? Lycée Français de New York, 505 East 75th Street, New York, NY 10021

Quand ? Mercredi 23 Mars à 19h30

Combien ? $35 ($15 pour les étudiants) en vente au 212-439-3820

Plus d’informations sur le site du LFNY.

Sonia Delaunay, haute en couleurs

Jusqu’au 5 juin, le Smithsonian’s Cooper-Hewitt National Design Museum accueille la plus importante rétrospective américaine sur Sonia Delaunay en trente ans : “Color Moves: Art and Fashion by Sonia Delaunay”.
Parmi les 300 travaux exposés issus de collections privées et de musées français (Musée des Arts Décoratifs, Musée de la Mode de la Ville de Paris…), on retrouve gouaches, poèmes illustrés, estampes, ainsi que la remarquable peinture à l’huile “Rythme Coloré” (1946). Mais l’exposition se concentre surtout sur les créations textiles de l’entre-deux-guerres de l’artiste. Si Sonia Delaunay a mis son talent et son habileté technique au service des beaux-arts, elle s’est en effet aussi consacrée aux arts décoratifs et aux arts appliqués. Cette peintre abstraite et designer de talent considérait le textile comme un support privilégié pour rendre son art plus accessible, comme un moyen d’insuffler l’art dans la vie quotidienne. Pour Bill Moggridge, directeur du Cooper-Hewitt, le musée offre au visiteur “l’opportunité de découvrir le travail de Delaunay dans un environnement qui prend en considération la diversité de son talent artistique et l’interdépendance entre forme, couleur et mouvement”.
Originaire de Russie, Sonia Terk épouse le peintre Robert Delaunay en 1910. Le couple commence alors à travailler ensemble, et développe leur concept de “simultanéité”, la sensation de mouvement et de rythme créée par les contrastes entre les couleurs. Conçus dans les années 1920 dans son atelier parisien, dit « Atelier Simultané », les travaux présentés dans la première section de l’exposition explorent cette théorie, comme par exemple ces robes-poèmes expérimentales où mots, corps et mouvement ne font qu’un.
Au moment de l’Exposition internationale des Arts Décoratifs de Paris de 1925, Sonia Delaunay ouvre sa «Boutique Simultanée»: elle y présente ses vêtements aux motifs à formes géométriques colorées, véritables extensions de ses peintures. Maillots de bain, manteaux ou chapeaux estampillés Maison Delaunay, le nom de sa marque, font alors le bonheur des bourgeoises de l’époque. Au milieu des étoffes, des vêtements et des illustrations de mode, on découvre les photographies en noir et blanc mettant en scène modèles et actrices portant les créations.
La deuxième partie, très complète, expose quant à elle les créations de l’artiste pour le grand magasin Metz & Co, son principal client durant les années 30. On y suit son processus créatif, des croquis aux produits finis. Un succès commercial immédiat à la hauteur de ce personnage haut en couleur.
“Color Moves: Art and Fashion by Sonia Delaunay”
Du 18 Mars au 5 Juin 2011
Cooper-Hewitt, National Design Museum
2 East 91st Street at Fifth Avenue
New York City
Photo : © L & M SERVICES B.V. The Hague 20100623