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DJ Jean Michel : de Monaco au Nikki Beach, un cocktail d'énergie

Jean Michel ne le cache pas : son style est commercial et ça marche ! Il mélange savamment les hits américains et la Dance européenne, et a clairement le talent d’enflammer les boîtes et de savoir jouer les bons morceaux au bon moment. Il attribue son succès à sa connaissance du milieu de la nuit et de sa dynamique, ayant géré des clubs pendant des années, mais aussi à sa bonne humeur, son côté bon vivant et très énergique.
Jean Michel a beau exercer le métier de DJ depuis seulement quatre ans, sa passion pour la musique ne date pas d’hier. Il se revoit à 7 ans jouer sans pouvoir se passer de musique, et déjà, mixer des cassettes à partir de 45 tours. Il se souvient aussi précisément de son premier disque: « Pump up the Jam » de Technotronic, et se réjouit d’avoir vécu l’époque bouillonnante du début de la Dance. À 12 ans il écoutait une radio italienne qui passait la musique de clubs en direct. Il enregistrait des émissions et créait ses propres mixes en sélectionnant les meilleurs morceaux et en les mettant bout à bout à l’aide d’un double cassette enregistreur.
DJ Jean Michel est originaire de Monaco. Il fait des études de gestion hôtelière et restauration et travaille en parallèle à l’Hôtel de Paris. Il quitte ensuite le cocon familial pour partir vivre à Londres pour améliorer son anglais. Il devient ainsi directeur du bar du Ritz le jour de ses 24 ans. Il obtient ensuite un poste dans le restaurant d’Alain Ducasse à Gstaad. De retour à Monaco il décide de tenter l’aventure américaine, et décroche dès son arrivée à New York un poste comme directeur du club Pegu sur Houston Street.  Les expériences s’enchaînent ensuite dans d’autres clubs où il s’amuse aux platines à la fermeture, après son service. Le changement de carrière intervient quand un jour, il manque un DJ : Jean Michel saute sur l’occasion et découvre son talent face au public. Il apprend alors à utiliser le logiciel Virtual DJ et commence à faire des mixes qu’il passe à ses amis. Petit à petit, ses mixes attérissent sur le bureau des promoteurs et directeur de clubs. Devant le succès, Jean Michel décide, en 2007, de se lancer sérieusement ; il se donne un an pour acquérir une technique solide et son premier job en tant que DJ est pour le quatrième anniversaire des French Tuesdays. Il se fait ensuite embaucher à Nikki Beach où il est depuis DJ résident le vendredi et le samedi. Aujourd’hui, Jean Michel se lance dans la production, et prend le temps d’étudier la musique pour faire des morceaux de qualité.
Son moment le plus mémorable? Lorsqu’il a fait la première partie de David Guetta au Club Roxy à Boston sur une immense scène avec 4 platines, Grande accolade de David à son arrivée…Mais le rêve de Jean Michel depuis qu’il mixe est de rencontrer son idole Bob Sinclar ! Il se souvient qu’il écoutait en boucle le premier album de Sinclar « Paradise » sorti en 1998, et se disait que ce type allait devenir très connu. Son rêve s’est réalisé en septembre 2010 grâce à un ami commun qui lui fait une surprise en l’invitant à passer sur le tournage du clip «Tik Tok ». Il revoit encore l’arrivée de Bob, habillé tout en noir ; ils passent l’après-midi à parler musique.
 
DJ Jean Michel NYC Facebook Page
DJ Jean Michel NYC Myspace Profile
 


Ses bons plans & endroits favoris

–                Club Pacha (dans la cabine de DJ !). Bob Sinclar y sera le 25 février.
–                Jean Michel a un côté traditionnel et adore les petits endroits avec de la musique live comme Pâtes & Tradition dans son quartier à Williamsburg.
–                Bar Americain : une ambiance Piano Bar avec un chanteur de Jazz.
–                Le Bilboquet pour le Tartare de thon et le poulet Cajun.
–                Le Tout va bien pour l’accueil, la bonne bouffe et le coté bien franchouillard avec musique des années 80 et chansons françaises.
 
Playlist très « Jean Michel »
 
StarDust – Music Sounds Better With You
Andrea Britton & Sunfreakz – Counting Down The Days (Axwell remix)
Bob Sinclar – World Hold On
Daft Punk – Discovery Album
Joe Smooth – Promised Land
Alan Braxe – Intro
Gusto – Disco Revenge
Chemical Brothers – Star Guitar
Gloria Gaynor – I Will Survive
The O’Jays – For The Love of the Money

Des Hommes et des Dieux, le César du meilleur film à New York

Sorti dans les salles françaises le 8 Septembre dernier, Des Hommes et des Dieux a fait l’unanimité, à la fois auprès de la critique, mais aussi auprès des spectateurs, en enregistrant plus de trois millions d’entrées.
Le film, qui va cette fois tenter de conquérir le public américain, était pourtant loin d’être prédestiné à un tel succès. D’autant plus vu la teneur de son sujet, à savoir les dernières années de la vie de sept moines cisterciens dans les montagnes de l’Atlas, avant leur enlèvement en 1996 par un groupe d’islamistes. En pleine guerre civile algérienne, les prieurs de Tibhirine vont se retrouver malgré eux face à un dilemme, celui de rester ou de partir, de se sacrifier ou non pour leur foi.
Pour retranscrire aussi fidèlement que possible l’esprit de la vie cistercienne, le film a nécessité, en amont, un travail de documentation approfondi. L’étude des écrits des moines a notamment permis une reconstitution de leur vie quotidienne, le tout dans une «esthétique simple et épurée », à l’image de celui de Xavier Beauvois considère comme son maître absolu, Clint Eastwood.
Lambert Wilson, déjà passionné de religion, nous confie avoir lu énormément sur son personnage, le père Christian de Chergé, guide de la communauté. Mais pour lui, la « clé » du film, c’est indéniablement le chant. Pour se mettre dans la peau de ces moines, qui chantent pas moins de quatre heures par jour tous les jours, les acteurs ont du suivre un entrainement intensif. Lambert Wilson raconte : « J’étais l’un des plus doués, j’ai déjà joué dans des comédies musicales… mais là c’était différent, il fallait chanter avec une voix intérieure, seulement destinée aux autres moines ». La seule musique profane de la bande originale, Le Lac des Cygnes de Tchaïkovski, accompagne l’une des scènes finales, une réinterprétation de la cène dans laquelle « les moines deviennent des dieux tout en restant encore des hommes », analyse Xavier Beauvois.
Lambert Wilson n’hésite pas à l’affirmer: Des Hommes et Des Dieux reste l’une de ses meilleures expériences au cinéma, bien au-delà de tout ce qu’il a pu jouer auparavant. Lui qui se définie comme un « croyant hors des dogmes » partage avec son personnage le goût d’un mode de vie au ralenti, comme hors du temps : « Je suis un peu un moine dans le fond! » avoue t-il. Une véritable « bouffée d’oxygène dans un monde où tout va trop vite », à laquelle le public n’a pas été insensible : pour la première fois, les spectateurs ne l’ont pas félicité pas, mais l’ont remercié, les larmes aux yeux.
Des Hommes et des Dieux, malgré son issue tragique, s’affirme surtout comme une ode à la paix, une raison d’espérer. Il y est moins question de foi que de liberté, de tolérance ou encore d’altruisme. Des valeurs universelles qui pour Xavier Beauvois font particulièrement écho dans une France en besoin de réconciliation. Certes il ne s’agit pas de son but premier, mais lui et Lambert Wilson espèrent que le film pourrait faciliter le dialogue entre les religions. On finirait presque par croire ces deux grands optimistes.
 
Of Gods and Men : diffusé au Landmark Sunshine Cinema (143 East Houston St.) et au Lincoln Plaza Cinemas (1886 Broadway)

Où regarder les Oscars?

Classique
Le Lincoln Center organise une projection gratuite de la cérémonie dans ses locaux. Un conseil : arrivez en avance, vous ne serez pas tout seul !
The David Rubenstein Atrium, Broadway entre West 62nd et 63rd streets; 212-875-5350.

Panoramique
Le lounge qui se targue de posséder la vue la plus spectaculaire de Times Square (et même de Manhattan) accueillera lui aussi les cinéphiles de la ville. Admirez la skyline tout en sirotant l'”Academy”, le cocktail spécialement concocté pour l’occasion, à base de liqueur, de prosecco et de gin.
Skyroom, 330 West 40th Street (entre 8th et 9th avenues); 212-380-1195.

Comique
Pour la dixième année consécutive, le Joe’s Pub organise une soirée consacrée aux Oscars, animée par le comédien Murray Hill. Au programme, commentaires incisifs, imitations hilarantes et bien sûr, concours et prix à gogo pour le public.
425 Lafayette Street entre East 4th Street et Astor Place. $20 en prévente ici, $25 à l’entrée

Branché
Le site internet Refinery29 tient son Oscar Party à l’hôtel W et fait les choses en grand : buffet, toast au champagne, massages, open-bar… et cocktails dédiés 7e art, comme le “Inception” (avec de l’absinthe) ou le “True Grit” (au piment).
W Hotel, 201 Park Avenue South. $40.

Calorique
Qui a dit que la junk food était incompatible avec une soirée tapis rouge ? Personne, la preuve, le burger joint le plus prisé du Meatpacking District projette lui aussi les Academy Awards!
Bill’s Bar and Burger, 22 Ninth Avenue (at West 13th street); 212-414-3003.

Déguisé
Mettez-vous dans la peau du héros de votre film préféré ou de votre icône pop culte et enflammez le dance floor de l’« Alternative Oscar Celebration »! Ambiance festive assurée.
Crash Mansion, 199 Bowery (et Spring St), $10 en prévente ici, $20 à l’entrée

Hispanique
Le rendez-vous favori des écrivains et éditeurs en vogue célèbre aussi les Oscars, à suivre en dégustant la spécialité de la maison, les savoureux pintxos (tapas basques).
Bar Basque, 839 6th Avenue (entre 29th et 30th streets); 646-600-7150

Allemande
Si vous êtes plus sensible au charme teuton, direction Loreley, où saucisse ($5) et bière bavaroise mousseuse ($6–$8) accompagneront la projection de la cérémonie, sur grand écran évidemment.
7 Rivington St entre Bowery et Chrystie St; 212-253-7077

De Mexico à la Croisette

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Montée de tension entre la France et le Mexique dans l’affaire Florence Cassez qui tourne à la fièvre. “La querelle qui mijotait à petit feu a explosé cette semaine en une rafale de claques des deux côtés de l’Atlantique“, résume le Time.
L’année du Mexique en France inaugurée le 10 février dernier et qui devrait célébrer la culture mexicaine dans l’Hexagone « semble être davantage l’année du clash » entre les deux pays selon Le Christian Science Monitor. La française Florence Cassez a été arrêtée en 2005 avec son compagnon mexicain de l’époque, Israel Vallarta. Accusée d’enlèvements et condamnée à 60 ans de prison, elle clame son innocence depuis sa prison mexicaine. L’appel de son jugement a été rejeté le 11 février dernier. Le Christian Science Monitor précise bien que « du point de vue français, elle est la victime ». L’article évoque le glissement de cette affaire « de l’ère diplomatique à la scène culturelle ». Le président Sarkozy souhaite utiliser cet événement culturel pour relancer les négociations de sa libération. « Bonne chance avec ça », raille le Time. Les tensions entre la France et le Mexique “sont à leur paroxysme cette semaine”, peut on lire dans les lignes du New York Tmes, compliquant les relations  entre les deux pays au moment où débute “une année symbolique de célébration de leur amitié“.
Côté politique nationale, un homme et une femme font parler d’eux cette semaine. Newsweek s’intéresse cette semaine à Marine Le Pen. Un mois après son élection à la tête du Front National, le magazine revient sur son parcours politique dans l’ombre de son père. Maintenant chef du parti, Marine Le Pen met en place un « Front National new-look » déjà doté de 20% d’intentions de vote pour le premier tour des élections présidentielles de 2012, selon un dernier sondage.
Le New York Times, de son côté raille Dominique Strauss-Kahn et son mutisme quant à sa future candidature ou non aux prochaines présidentielles. “”En attendant D.S.K.” le directeur du Fonds monétaire international, est absent, comme Godot dans la fameuse pièce de Godot, “En Attendant godot””, écrit le journaliste. Cette potentielle candidature fait aussi couler de l’encre Outre-Atlantique car D.S.K. ne s’est toujours pas prononcé sur son départ anticipé du FMI.
Michel Gondry, chouchou de la presse américaine pour Eternal Sunshine of the Spotless Mind primé par un oscar du meilleur scénario en 2005, revient sur la croisette cannoise. Selon The Hollywood reporter, le « prolifique réalisateur » français présidera le jury du festival de Cannes pour la section court métrage. Il marchera ainsi sur les pas de Martin Scorsese ou de John Boorman.
Clap de fin dans l’affaire Eric Zemmour qui a  été « au-delà des limites autorisées de la liberté d’expression » selon la cour de justice de Paris écrit le New York Times. Le journaliste polémiste est finalement condamné pour «provocation à discrimination raciale ». Eric Zemmour va donc devoir payer $14 000 en dommages et intérêts aux cinq plaintifs, des groupes de défenseurs de droits.

Harutaka Kishi, portrait d'un chef franco-japonais

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Il était l’homme de la situation. Son nom de code : « Haru ». Né à Paris de parents japonais immigrés dans le 15e arrondissement, ce jeune homme modeste devait en toute logique décrocher la toque de chef de cuisine à la brasserie Chaya, à Beverly Hills. Tôt ou tard. Car la brasserie, dont le nom signifie « maison de thé », ouverte par des Japonais il y a plus de vingt ans (et depuis installée aussi à Venice, Downtown LA et San Francisco), se veut franco-japonaise. Mais elle n’avait encore jamais trouvé un chef qui possède les deux cultures.
« Je travaillais dès 15 ans dans le restau de sushis de ma mère à Paris. Joël Robuchon habitait en face, il venait souvent, et à 19 ans, j’ai fini par partir travailler comme commis dans son restau à Tokyo, le Château ». Harutaka a quitté l’école voici plusieurs années déjà, et se met goulument à la gastronomie française. Côté fourneaux. Dans une cuisine aussi exigeante que ce « tri-étoilés » Michelin, il prend conscience que ce domaine, c’est un peu l’armée. Les fouets remplacent les fusils. Mais les ordres et la discipline sont seuls maitres à bord.
« Je suis resté là cinq ans, puis j’ai travaillé dans un autre restau japonais, du restaurateur Gordon Ramsay ». Au bout de 8 ans, il lâche le tablier nippon. « La vie à Tokyo, c’était stressant. Ca grouille partout, on vit les uns sur les autres ». Il remballe ses cartons direction l’Espagne. Avec son frère, tâche d’y créer un restaurant de cuisine fusion, où il mêle cuisines japonaise et française. Mais c’est un flop, crise économique oblige (on est en 2007, début des hostilités économiques). Après le soleil espagnol, il vient goûter à celui qui brille sur la Californie. Le London, hôtel chic de West Hollywood, lui offre le poste de numéro deux des cuisines. Mais encore une fois, il est victime de cette crise qui s’accroche. Au bout de deux ans et demi, en juin 2010, il subit un licenciement économique. Tout cela le mène tout droit à la brasserie Chaya. Il y cuisine des classiques comme le tartare de thon et le bar mariné dans du miso (pâte de soja fermenté). Y crée ses propres spécialités comme le doux et onctueux tiramisu au thé vert ou le « Chicken Dijon ».
« J’ai appris l’art de faire des choses simples mais classiques avec Joël Robuchon, comme la pomme-purée ou la gelée de caviar à la crème de choux-fleurs. Maintenant, ce que je trouve passionnant est d’innover avec les produits de saison. Je vais au farmers market de Santa Monica tous les mercredis. Et puis, il faut s’adapter aux clients. A Beverly Hills, ils sont insupportables ! », plaisante-t-il. Forcément, tout ce beau monde se prend pour des stars.  Bienvenue dans le monde du caprice, peuplé d’êtres qui font excessivement attention à leur corps. « Les locaux sont très picky. Ils veulent créer leur propre plat, font des régimes, ont des allergies… ». Tout cela a donné de sacrés vertiges à Haru. Résultat : sur la carte est précisé le droit de « refuser poliment » les modifications de menus. Spot chic, la cuisine y est bonne (vérification faite sur le saumon grillé et le tiramisu), et les prix… Well, it’s Beverly Hills !

Julien Balkany

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Age et lieu de naissance: 32 ans, né à Neuilly-sur-Seine

Lieu d’habitation : New York depuis 2004

Etudes : IEP Strasbourg et University of Berkeley

Profession :

  • Cofondateur de Nanes Balkany Partners, fonds d’investissement spécialisé dans l’activisme actionnarial.
  • De 2009 à 2011, vice-président non-exécutif du conseil d’administration de la société pétrolière Toréador Resources, cotée à la bourse de New York.
  • Président du conseil de surveillance de la banque d’affaires anglo-saxonne Stellar Energy.

Parcours Politique :

Proche de l’UMP, sa candidature à la députation s’inscrit « dans la droite ligne de l’action du Président », même s’il va concourir contre le candidat officiel de l’UMP, Frédéric Lefebvre

Internet et réseaux sociaux:

Site officiel: www.julienbalkany2012.com

Facebook

Twitter: @julienbalkany

Le groupe Revolver de passage à New York

Ambroise (chant), Christophe (guitare) et Jérémie (violoncelle) trois musiciens français, plus connus sous leur nom de Revolver, débutent leur première tournée américaine par New York.
Le groupe pop formé depuis 2006 a été propulsé sur les radios en France avec leur titre “Get around town” et son refrain entêtant. Ils viennent maintenant goûter le succès Outre-Atlantique.
Eux-mêmes qualifient leur musique de pop de chambre en référence aux compositions de la Renaissance et la musique pop d’Elliott Smith
Photo : Nicolas Hidiroglou
Quand : Samedi 26 février à 19h30
Où : Mercury Lounge
217 East Houston Street
10002 New York
Renseignements et achat de billets ICI.

New York Wine Expo

Pinot noir, Chardonnay, Bordeaux, Carbernet Sauvignon, … Si vous avez le mal du pays, rendez-vous ce week-end à la quatrième foire annuelle du vin de New York.
C’est l’occasion ou jamais de découvrir plus de 600 vins du monde entier dont quelques français. Près de 200 producteurs de vin seront aussi au rendez-vous pour présenter leurs produits.
Il est possible de participer à une grande dégustation mais il faudra débourser pas moins de $90…avis aux amoureux du vin.
Quand : du Vendredi 25 février au Dimanche 27 février
Où : Javits Center
655 West 34th Street
New York, NY 10001
Tel: 212 216-2000
Tous les renseignements ICI.

Francis Huster seul avec Camus

Dans La Peste publié en 1947, Albert Camus évoque la ville d’Oran en Algérie décimée par une épidémie de peste. Ce livre est considéré comme une métaphore de la résistance française sous l’occupation nazie (la peste) pendant la Seconde guerre mondiale. Francis Huster avait reçu de nombreuses récompenses en 1990 pour avoir interprété l’adaptation du roman en pièce. Il donnera sa 700e représentation le 3 mars au FIAF (French Institute Alliance Française) en avant-première à New York, avant Boston et Washington.
French Morning : Comment en êtes-vous venu à jouer ce texte ?
Francis Huster : Albert Camus avait fait une adaptation théâtrale de son texte avec une mise en scène de Jean-Louis Barrault après guerre, mais cela avait été un échec. A la fin de la répétition générale, Camus et Barrault se sont jurés de le refaire mais interprété par un acteur seul et ce devait être Camus. Il avait d’ailleurs déjà enregistré sur un disque le début mais il mort trop tôt. Des années après, Barrault m’a demandé de faire La Peste seul.
Pourquoi ce texte est-il si important pour vous ?
Je n’ai pas rencontré de texte de cette puissance qu’avec Hamlet avant. C’est une pièce qui parle des hommes, de la mort, de l’attitude des hommes vis-à-vis de Dieu, est-ce qu’il existe ou pas. Quand je l’ai joué pour la première fois en France il y a 20 ans, ce texte avait une force extraordinaire car comme dans la pièce on était envahit par une nouvelle peste, le sida. Aujourd’hui, le texte a à nouveau une forte résonnance. Cette peste c’est la révolution  physique d’abord avec la terre qui en train de craquer et pas seulement avec les tremblements de terre  en Haïti et en Nouvelle Zélande. Et c’est aussi une peste morale avec les révolutions dans tout l’Orient.
Est-ce un exercice plus difficile de jouer seul sur scène autant de personnages différents ?
Jean-Louis Barrault considérait que quand on faisait une pièce à plusieurs, c’était comme le Tour de France. Jouer seul c’est comme le marathon. On est face à soi-même, on ne peut pas tricher. Il faut vraiment aussi être en accord avec le texte.
Qu’est-ce que New York représente pour vous ?
Je suis déjà venu à New York et j’avais adoré ça car j’avais cru être à l’intérieur d’un film. J’étais venu tourner le film  « Another man, another chance » (1977) de Claude Lelouch. Les studios Paramount m’avaient d’ailleurs proposé un contrat mais je suis retourné en France pour faire ma carrière à la Comédie Française. New York  est le miroir exact du monde : quand on est ici on sent la vibration de ce que le monde est. C’est un arc-en-ciel de ce qu’est le siècle lui-même. L’Europe détient l’Histoire, le passé, l’Amérique détient l’avenir. Je suis fier de faire entendre la voix d’Albert Camus, des grandes œuvres à New York et ailleurs.
 
Quand : Jeudi 3 mars à 20h – durée : 1h30
Où : FIAF · Florence Gould Hall; 55 East 59th Street, NYC
Renseignements et tickets sur le site internet du FIAF.

Une semaine avec Jean Genet

Nul doute, Jean Genet est un ponte de la littérature française. Ecrivain, poète et auteur dramatique il exalte la perversion, le mal et l’érotisme à travers la célébration de personnages ambivalents au sein de mondes douteux. La pièce de théâtre Les Bonnes qui reprend le crime des sœurs Papin, adapté plus tard par Claude Chabrol au cinéma dans La Cérémonie témoigne de cet univers étrange dont Genet s’inspire.
Pour votre plus grand plaisir, trois rendez-vous ont été programmé :
 
-AIMER : UNE FICTION DOUCE ?
ENTRETIEN DE RALPH HEYNDELS AVEC RENE DE CECCATTY SUR SON OEUVRE DE ROMANCIER
Mardi 1er Mars 2011, 18h – 19h30
ALLIANCE FRANCAISE – 618 SW 8TH STREET, MIAMI
 
-THE LAST GENET (1968-1986)
A PANEL DISCUSSION WITH HADRIEN LAROCHE
Mercredi 2 Mars 2011 à 18h-19h30
BOOKS AND BOOKS – 265 ARAGON AVENUE, CORAL GABLES
 
-JEAN GENET, LE CONTRE-EXEMPLAIRE

 par GILLES BLANCHARD et discussion autour Les Passions de Jean Genet
(SCHENA / ALAIN BAUDRY & CIE, 2010)

AND THE FILM Jean Genet, le contre-exemplaire
Jeudi 3 Mars 2011 18h-19h30 ALLIANCE FRANCAISE – 618 SW 8TH STREET, MIAMI

JEAN GENET,
 
– SYMPOSIUM – CHAIR: LILLIAN MANZOR
Vendredi 4 Mars 2011  14h-18h UNIVERSITY OF MIAMI SCHOOL OF COMMUNICATION BUILDING
SHOMA HALL 3053, 5100 BRUNSON DRIVE, CORAL GABLES CAMPUS
 
 

La Nuit de la Pub à L.A.

Pour la “Maison de la Pub” et pour sa fondatrice et directrice, Anne Saint Dreux, la publicité fait partie de notre héritage culturel et possède, au-delà de son message commercial, un intérêt économique et sociologique.

Venez le constater vous-même jeudi soir, lors La Nuit de la Pub (The Night of the Ad), un évènement organisé en cooperation avec Le Lycée Francais et l’Alliance Française de Los Angeles.

La discussion (en anglais), animée par Anne St Dreux et intitulée “Is there a strategy of Emotion in Advertising?”, sera suivie de deux projections, ayant pour thèmes “French women in advertising” et “Around the world with 80 ads”. L’occasion de découvrir ou de redécouvrir l’évolution de la publicité depuis ses débuts, et de mieux comprendre comment son message façonne nos sociétés contemporaines.
Où ? Théâtre Raymond Kabbaz, 10361 W. Pico Blvd., Los Angeles CA 90064
Quand ? Jeudi 3 Mars à 19h30
Combien ? $17 pour les adultes et $12 pour les étudiants. En vente au (310) 286-0553

Guitare classique à l'Alliance française

Actuellement en master de guitare classique à la Florida International University, Karen Schoenhals joue de la musique classique depuis l’âge de 8 ans. Elle a étudié la guitare sous la houlette de grands professeurs Bruce Holzman, Carlos Molina, Lily Afshar, and Rafael Padron.
Cette musicienne talentueuse a été primée à de nombreuses reprises du Florida Atlantic University Performance Honors Award et du First Prize in the Springfield Classical Guitar Competition.
Depuis la publication de son premier Body of My Guitar en 2002, Karen Schoenhals donne des concerts dans tous les Etats-Unis. Elle interprètera des morceaux de J. S. Bach, Mertz et Sainz de la Maza lors de son concert à l’Alliance française vendredi.
 
Quand : Vendredi 4 mars à 19h
Où : Café de l’Alliance Française
618 SW 8th Street
Miami, FL 33130
Entrée à $5.
Renseignements sur le site de l’Alliance française.