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Le génie de Jean-Georges dans les lampes d'ABC Carpet

On connaissait le Jean-Georges gastronomique (son restaurant Jean Georges a trois étoiles au Guide Michelin), le Jean-Georges asiatique (Spice Market dans le Meatpacking District), place au Jean-Georges « biologique ». Avec son restaurant ABC Kitchen ouvert en avril, le plus célèbre des chefs alsaciens se fait le fer de lance de la cuisine bio et locale.
Notre chef français, icône de la gastronomie, aurait-il succombé un peu facilement à une tendance? La question me taraude. Mais ABC Kitchen figurait notamment dans les classements des meilleurs nouveaux restaurants de 2010 du New York Times et du New York magazine. Et il ne désemplit pas. “Il existe des restaurants bio à New York, mais nous avons poussé le concept dans les moindres détails”, avance Jean-Georges Vongerichten. Conscience journalistique oblige, une visite s’impose.
On peut facilement passer devant l’entrée du restaurant (sur la 18ème rue entre Broadway et Park Avenue) sans la remarquer. Après avoir parcouru le bloc dans les deux sens, je finis par trouver. Sésame ouvre toi. L’entrée discrète ne laisse pas deviner le très grand espace entre la partie bar, la salle, le lounge, le bar à jus…L’intérieur blanc, avec ses tables en bois (faites par des ébénistes de la région) fait penser à un grand chalet chic de magazine de déco. Premier coup du génie de Jean-Georges :  il n’a pas eu à se soucier de la déco car tout provient du magasin : la vaisselle en céramique chinée, les chaises en métal recyclé, les éclairages écologiques, les bougies à base de soja sans pesticide jusqu’aux paniers à pain faits main par des amérindiens de Patagonie (vendus dans la boutique)….
Ici on ne plaisante pas avec le le concept de « local ». Si la déco vient des étages du dessus, le chef achète ses ingrédients dans un rayon de trois blocs. “90 à 95% des ingrédients que nous utilisons proviennent du marché de Union Square”, nous explique Dan Kluger, le chef de cuisine.  C’est d’ailleurs en achetant ses produits sur ce même marché où convergent les petits producteurs des environs de New York que Dan Kluger, un ancien de Union Square Café, Tabla a fait la connaissance de Jean-Georges.
La clientèle est celle des “power lunches” de downtown et des femmes attirées par le menu sain : le Toast de courges kabocha rôties, ricotta, le Sashimi de thon mariné au gingembre et à la menthe, le Bar noir aux herbes, pommes de terre, épinards, la panna cotta aux figues et compote de fruits confits.
Préparez vous à avoir de la lecture en ouvrant le menu car tout y est : la charte éthique, la provenance des ingrédients (le nom de la ferme et quasiment le pédigré de la volaille).  Si les prix semblent inversement proportionnels à l’empreinte carbonique (22 dollars  sans les pourboires et taxes), le menu à 25 dollars est un très bon plan : une soupe de choux-fleur au croûtons à base de seigle, un artic char sauce carotte et basilic, tarte à l’amande et raisin concord. Les femmes, encore légères, peuvent continuer leurs emplettes.
Deuxième visite un lundi soir, arrivée la bouche en cœur sans réservation. L’hôtesse annonce sans sourciller qu’il faudra patienter 30 minutes  pour une table au bar. Je n’ose pas demander le temps d’attente pour une table de la salle. La carte des boissons est aussi à rallonge : s’y côtoient sodas infusés maison (le délicieux gingembre-citron vert), vins biodynamiques, bières pression de Brooklyn et belge (Rare Vos),whisky de l’état de New York, café et thés labellisés équitables, jus, smoothies et cocktails comme le Coco loco (eau de coco, sirop d’agave et extraits de vanille).
Si la tendance “fusion asiatique” est bien morte, Spice Market prospère toujours sept ans après l’ouverture au point que Jean-Georges ouvre ce mois-ci une annexe à Londres. ABC Kitchen connaîtra-il la même destinée?  Malgré le succès, le chef n’envisage pas de dupliquer le concept pour l’instant. Difficile de refaire le même alors que tout le concept repose sur son ancrage local, à moins de décliner le concept à trois rues d’un autre marché bio. “Nous n’allons pas faire une chaîne, assure le chef. Cet établissement est unique.” C’est le génie de Jean-Georges qui parle.

« Savannah Bay », de Marguerite Duras

« Savannah Bay » retrace les efforts de transmission de la parole dramatique à travers deux personnages. Une comédienne de théâtre (Marie-Christine Barrault) tente de se souvenir de sa vie et de transmettre sa mémoire à la jeune génération (Guila Clara Kessous).
Marie-Christine Barrault alterne le théâtre, le cinéma (Woody Allen, André Delvaux, Andrzej Wadja) et la télévision. Elle travaille avec les réalisateurs Michel Boisrond ou Roger Vadim, dont elle était la dernière épouse jusqu’à sa mort en 2000, et incarne des personnalités comme Marie Curie ou Jenny Marx. En 2009, elle tourne sous la direction de Christophe Honoré le film « Non ma fille tu n’iras pas danser » aux côtés de Chiara Mastroianni. Elle a créé un spectacle de chansons, « L’Homme Rêvé » au théâtre des Bouffes du Nord à Paris, et fait paraître un livre aux éditions XO, « Ce long chemin pour arriver jusqu’à toi ».
Guila Klara Kessous a joué dans plus d’une vingtaine de spectacles en France et à l’étranger. Artiste, chercheur, enseignante, elle bénéficie d’une approche théâtrale interculturelle en collaborant avec des metteurs en scène tels que Jim Spruill, Michael Marmarinos ou John Malkovich. Elle travaille également avec de nombreux écrivains (Marie NDiaye, Elie Wiesel) et artistes, sur des créations notamment liées à des causes humanitaires.
Elle est actuellement enseignante à l’Institut Universitaire E. Wiesel, chercheur à l’Université de Harvard (Centre des études juives) et est chargée de mission CNRS au sein du laboratoire ARIAS (Atelier de Recherches sur l’Intermédialité des Arts du Spectacle – CNRS/ENS/Paris III). Elle a été nommée Chevalier Arts et Lettres par le Ministère de la Culture pour sa participation au rayonnement de la culture française à l’étranger.
« Savannah Bay », de Marguerite Duras, avec Marie-Christine Barrault et Guila Clara Kessous
La pièce sera présentée en avant-première, avant son unique représentation à l’American Repertory Theatre à Cambridge. Elle a été encensé par Laura Beaumont, journaliste au Monde dans la rubrique Littéraire.
Où ? United Nations International School, Sylvia Howard Fuhrman Center – 24-50 F.D.R Drive (at East 23rd Street), New York, NY 10010-4046.
Quand ? Jeudi 17 février, à 18h30
Combien ? $20
Réservez vos places par mail : [email protected]
Plus d’informations sur la pièce ici : http://hommageajlbarrault.com

Marin Karmitz à Williamsburg

Il a produit plus de 100 films et distribué près de 350 films ces dix dernières années. Le producteur-exploitant Marin Karmitz a ouvert, en 1996, le complexe MK2 Bibliothèque, premier groupe de cinéma indépendant en France, pourvu de 14 salles, avec restaurants, galeries, librairie, etc.
On connaît moins son passé de metteur en scène. D’abord auteur radical, puis carrément gauchiste, sa carrière de cinéaste ne durera que huit ans, de 1964 à 1972, le temps de signer deux courts métrages (Nuit noire Calcutta, Comédie), et trois longs (Sept Jours ailleurs, Camarades, Coup pour Coup) dont le second fut, en 1970, sélectionné à Cannes.
Coup sur Coup sera diffusé dimanche à l’Union Docs à Williamsburg. L’occasion pour le cinéaste de revenir sur son passé de cinéaste engagé. Le film se déploie autour de l’enchainement grève-occupation-séquestration. Pour protester contre les brimades et cadences de travail, les ouvrières d’une usine de confection déclenchent une grève sauvage qui déborde bientôt les syndicats.
“Coup pour Coup” (1971, 90 mn) avec Marin Karmitz
Quand : Dimanche 30 janvier à 19h30
Où : Union Docs – 322 Union Avenue, Brooklyn, NY 11211
Tarif : $9
Projection en Français avec sous-titres en anglais.

5/7 Boulevard, live from NYC

Une fois n’est pas coutume, pendant cinq jours 5/7 Boulevard quitte la Maison de la Radio et s’envole pour la Big Apple.
Diffusée tous les soirs de 17h à 19h depuis septembre dernier, l’émission est menée par Philippe Collin, figure indétrônable d’Inter et sa bande de chroniqueurs et de reporters. Dans l’esprit de Panique au Mangin Palace, que Collin animait, l’équipe du magazine traite avec un second-degré toujours pertinent les enjeux culturels et sociaux de notre époque.

Si le programme et les invités n’ont pas encore été confirmés pour les sessions new-yorkaises, on parie que la culture francophone aux Etats-Unis et les Français de New York y tiendront une place de choix.

Pour assister à l’une des cinq sessions qui auront lieu du lundi 31 Janvier au vendredi 4 Février de midi à 13h, confirmez votre présence (en indiquant la session à laquelle vous voulez participer) à [email protected]

L’émission étant en direct, les participants doivent arriver avant 11h40 et les retardataires ne seront pas acceptés.

The Cultural Services of the French Embassy
Fifth Avenue (et 79th Street)
New York, NY 10075

Le cinéma au féminin au FIAF

Dans le cadre de ses CinémaTuesdays, l’Alliance française de New York organise un cycle de deux mois entièrement dédié aux réalisatrices françaises.

L’évènement, intitulé « Cinéma des femmes: Perspectives on Women Filmmakers », présente onze longs métrages et huit courts métrages, soit autant de points de vue féminins, différents mais toujours pertinents. A ne pas manquer notamment, les quatre courts métrages muets d’Alice Guy Blaché (photo), qui devient la première réalisatrice du monde en 1896.

Point de départ d’une réflexion sur l’histoire de la réalisation féminine dans le cinéma français, la série tente aussi de répondre à la question posée dans le titre du documentaire de Coline Serreau « Mais qu’est-ce qu’elles veulent? »…

Programme complet :
Le 1er Février à 12h30, 16h et 19h (en présence de D.A. Pennebaker) :
Sage-femme de première classe d’Alice Guy Blaché (1902) – 5min
La vie commence demain de Nicole Vedrès (1949) – 86min
Le 8 Février à 12h30, 16h et 19h30 :
Toutes les montagnes se ressemblent de Christelle Lheureux et Sébastien Betbeder (2009) – 12min
La dérive de Paula Delsol (1964) – 81min
Le 15 Février à 12h30 et 16h :
Mais qu’est-ce qu’elles veulent? de Coline Serreau (1979) – 90min
à 19h30 :
Nouakchott Rocks de Moira Tierney (2010) – 20min
Et toi t’es sur qui? de Lola Doillon (2007) – 82min
Le 22 Février à 12h30, 16h et 19h30 :
Le matelas épileptique d’Alice Guy Blaché et Romeo Bosetti (1906)- 9min
Window Shopping de Chantal Akerman (1986) – 92min
Le 1er Mars à 12h30, 16h et 19h30 :
La fée aux choux d’Alice Guy Blaché (1896) – 1min
Les bureaux de Dieu de Claire Simon (2008) – 122min
Le 8 Mars à 12h30, 16h et 19h30 :
Madame a des envies d’Alice Guy Blaché (1906) – 4min
Quadrille de Valérie Lemercier (1997) – 96 min
Le 15 Mars à 12h30, 16h et 19h (en présence de Mia Hansen-Løve) :
Tout est pardonné de Mia Hansen-Løve (2007) – 105min
Le 22 Mars à 12h30 et 16h :
Les Italiens, un début de Cécile Paris (2009) – 6min
Décalage horaire de Danièle Thompson (2002) – 91min
Le 22 Mars à 19h30 :
Les Italiens, un début de Cécile Paris (2009) – 6min
U.S. Go Home de Claire Denis (1994) – 68min
Le 29 Mars à 12h30, 16h et 19h (en présence de Jackie Raynal) :
Merce Cunningham de Jackie Raynal (1962) – 27min
Le goût des autres d’Agnès Jaoui (2000) – 113min
? Florence Gould Hall, 55 East 59th Street, New York, NY 10022
Quand ? Du 1er Février au 29 Mars 2011
Combien ? La place est gratuite pour les membres FIAF, à $10 pour les non-membres, et à $7 pour les étudiants
En ligne sur Ticketmaster.com ou par téléphone au 212 307 4100

HOME comme à la maison

Synopsis : En 200 000 ans d’existence, l’Homme a rompu l’équilibre sur lequel la Terre vivait depuis 4 milliards d’années. Réchauffement climatique, épuisement des ressources, extinction des espèces : l’homme a mis en péril sa propre demeure…
Yann Arthus-Bertrand, présente la pression que l’Homme fait subir à son environnement et les conséquences que cela entraîne sur le changement climatique. Loin des clichés des films catastrophes, le message du réalisateur est un message d’espoir, rappelant à chacun qu’il reste 10 ans pour agir.
A savoir, Yann Arthus-Bertrand sera présent pour les projections du 4, 5 et 6 février !
Où ?
City Cinemas Village East
181-189 Second Ave. (& 12th St.)
New York, NY 10003
(212) 529-6998

Quand ?
Du 4 au 6 février : 11h, 13h50,16h40, 19h30, 22h20
Du 7 au 10 février : 11h15, 13h50, 16h25, 19h, 21h35
Réservations : Entrée gratuite. Réservez ici !

Du ski, et plus encore !

Nous vous avions déjà proposé une sélection de stations à deux ou trois heures de New York que vous retrouverez en cliquant ici. Cette année, French Morning affine sa sélection en dénichant quelques stations de ski selon vos besoins et vos envies. Du spa, du surf, du ski écolo, à vous de choisir.
Skier tranquille avec ses enfants.
Campgaw Mountain, dans le New Jersey est un bon choix pour emmener vos enfants à la neige ou si vous êtes un grand débutant. Cette station a l’immense avantage d’être à une trentaine de kilomètres du George Washington Bridge, donc à une heure de New York. Pas de risque de virages trop intenses en montant à la station, qui ne dépasse pas les 224 mètres d’altitude … Les avantages pour les plus petits y sont nombreux : des tapis pour remonter les pistes, des pentes très douces et des cours avec une bonne réputation. Et pour les grands enfants, on y trouve le fameux « tubing », activité très appréciée des Américains à la neige, qui consiste à descendre une piste sur une bouée. Pour connaître la route, cliquez ici. Pour plus d’informations, appeler le 201 327 7800.
Si vous cherchez une bonne école de ski, le césar des meilleurs cours revient à la station Windham Mountain, dans les Catskill, à deux heures de New York. Cette station perchée à 950 mètres d’altitude est dédiée aux familles et donc aux enfants. Au Children’s Learning Center, on trouve une garderie pour les 2 à 7 ans puis des cours dès 4 ans. Une journée entière de prise en charge de votre enfant coûtera autour de 110 dollars. Vue la demande, vous avez intérêt à réserver avant votre arrivée. Pour connaître la route, cliquez ici. Pour plus d’informations, appeler le 800 754 94 63 ou envoyer un e mail à [email protected]
Quant au meilleur rapport qualité prix, il revient à la station Belleayre, dans les Catskill, qui propose un programme « Kids Ski Free- Stay Free ». Il permet à une famille de laisser ses enfants jusqu’à 17 ans dormir gratuitement avec eux et de bénéficier de forfaits gratuits. Il faut seulement se loger dans les hôtels ou B&B  participants de la station. Pour plus d’informations sur les établissements participants : (845) 254-5600 ou (845)254-5601, par email  : [email protected].
Du snow board avant tout !
La station Stratton Mountain, dans le Vermont, est un must pour les fans de snow. Normal, c’est là qu’il est né dans les années 80. On y trouve donc des pistes de ski et un parc dédié au snow, de quoi contenter tout le monde. Avec 250 hectares de domaine skiable à 1200 mètres d’altitude et 90 pistes, Stratton Mountain offre la possibilité d’un vrai moment de ski ou de snow à quatre heures au nord de New York. Les tarifs sont dans la moyenne haute, le forfait week-end vous coûtera 146 dollars et 79 $ la journée. Pour connaître la route à suivre depuis New York : cliquez ici. En bus, vous trouverez ici dans allers-retours à des prix corrects : ici ou ici. Pour plus de renseignements sur la station, appelez au 800-787-2886 ou 802-297-4000 ou par email : [email protected].
La meilleure station à l’Est du pays, car autant s’offrir le meilleur.
White Face a été élue la plus économique et la meilleure station par le FTF’s Top Ski Getaway, il y a deux ans. En décembre 2010, le site About.com a élu White Face l’une des meilleures stations familiales du pays. Quant à Ski Magazine, cela fait 18 ans qu’il classe la station numéro 1 pour ses activités hors des pistes.
La station offrant 86 pistes jusqu’à 1400 mètres d’altitude sur un domaine de 115 hectares est belle, tout simplement. Le ski y est bon, mais aussi les balades, le patinage, le bobsleigh et toutes les activités olympiques qu’on y trouve. White Face est remplie des logements confortables à petit prix. Une nuit pour 4 au Carroll Motel & Cottages revient par exemple à 77 dollars. Dans les domaines skiables des alentours, Tenney Mountain ou Cannon Mountain, les forfaits journées coûtent dans les 50 dollars. Il faut compter 5 heures de route depuis New York,White Face est donc idéal pour un séjour d’au moins trois jours. Pour des indications sur les transports, cliquez ici. Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site de la station, de l’office de tourisme du New Hampshire ou le site dédié au ski dans l’Etat.
Skier écolo !
Le césar de la station écologique revient à la célèbre Aspen Snowmass dans le Colorado qui est par ailleurs l’une des plus belles stations américaines, comptant 91 pistes à 2 500 mètres d’altitude. Si vous avez le temps et l’argent de prendre l’avion jusqu’à Aspen Pitkin Airport (un geste très écolo..), partez découvrir Aspen. Des constructions vertes, un effort sur le recyclage, les économies d’électricité via le développement de panneaux solaires et les éoliennes… Dès 2001, Aspen a signé une charte, Sustainable Slopes, promue par un ensemble de stations de ski américaines et canadiennes. Aspen Snowmass s’est ensuite engagée à atteindre la neutralité carbone d’ici à 2020, une première pour une station de ski.
Vous souhaitez skier vert ? Un forfait de 5 jours vous coûtera 450 dollars et moitié moins pour les ados. De nombreuses possibilités de logements existent à Aspen, mais rien de très économique. Des aller-retours en avion depuis New York se trouvent autour de 450 dollars, avec une escale. Le trajet dure six heures. Voici le site de la station où vous trouverez des conseils logements et location : ici. Pour des informations sur le transport : cliquez ici.
Ski et yoga, pour suivre la tendance.
Un cocktail proposé par la New-Yorkaise Leigh Evans qui vous emmène à Frost Valley, dans les Catskill, le week-end du 18 février. Yoga matinal avant une session de ski puis yoga au retour, pour détendre les muscles. Le package yoga, logement, repas coûte 325 dollars, n’incluant pas le forfait ni la location de ski. Ce séjour a surtout le mérite de vous installer dans le très confortable centre Sweet Sky, lieu cosy et reposant dédié au yoga situé à quelques kilomètres da station. Avec ses 25 km de pistes, Frost Valley est une petite station idéale pour le week-end, à 2h30 de New York. Pour en savoir plus sur ce week-end, visitez le site du centre Sweet Sky en cliquant ici ou écrire à Anna, la responsable : [email protected].
On notera aussi le package ski et yoga mis au point par Kristen Ulmer : le programme Ski to Live, à découvrir ici. Elle propose des séjours dans l’Utah, le Wyoming et en Alaska qui ont acquis une très bonne réputation. Ces week-ends à 525 dollars (sans les remontées) incluent des cours de yoga le matin et le soir, et des notions transmises pendant la session de ski ou de snowboard accompagnée d’un guide. Les prochains week-end ont lieu du 11 au 13 février puis du 1 au 3 avril. Pour tout renseignement, écrire à Kristen à [email protected] ou par téléphone au 801 733 5003.
Skier ou faire autre chose !
Mention spéciale au spa du Emerson Resort and Spa juste à côté de la station de ski Belleayre, dans les Catskill. L’endroit est parfait pour se détendre. Les chambres restent très chères, que vous choisissiez le Inn réservé aux adultes ou le Lodge, pour les familles. Comptez entre 366 et 526 dollars pour les suites du Inn et 183 dollars pour les chambres du Lodge. Mais le lieu vaut le détour, surtout pour l’accès aux massages, manucure, sauna et hammam, cours de yoga… Notez qu’il n’y a pas d’activités spécifiques pour les enfants, mais des baby-sitters sont disponibles à 15 dollars de l’heure.
Le spa du Mirror Lake Inn à Lake Placid n’est pas mal non plus. Situé à cinq heures de New York, dans l’Etat de New York, on y trouve d’excellents soins, une piscine en intérieur, des jaccuzis, une salle de relaxation et même un « kids spa » où les enfants de 6 ans et plus son pendant 45 minutes. Le prix des chambres démarre à 320 dollars. Pour skier, la station Whiteface Mountain présentée plus haut est située à quelques kilomètres. Pour plus d’information, visitez le site.
Enfin, citons le programme « Chocolat et vin » au Savannah House Inn, au bord du Seneca Lake, à cinq heures de New York. Ce lieu chaleureux, un poil kitsh, est spécialiste des week-ends à thème autour du vin. Du 11 au 13 février, c’est donc vin et chocolat. Pour plus de renseignements, appelez le 607 243 7787 et visitez le site de l’hôtel. Et si le ski vous manque, la station de Bristol Mountain est à moins d’une heure !

La troupe de Cavalia à Burbank

Crée en 2001 par le Québécois Normand Latourelle, Cavalia a déjà conquis plus d’un million et demi de spectateurs à travers le monde. Il est cette fois de passage en Californie, avant de repartir pour le Canada.
Le spectacle, qui met en scène cavaliers, voltigeurs, acrobates, danseurs et musiciens, explore la relation entre l’être humain et le cheval. Le tout dans une ambiance assurée par la musique live de l’orchestre et par des effets spéciaux impressionnants.
Où ? 777 North Front Street, Burbank, California 91501
Quand ? Jusqu’au mardi 15 Février
Combien ? A partir de $135. En vente ici
http://www.ticketnetwork.com/tickets/cavalia-tickets.aspx

Bob Sinclar nominé aux Grammy Awards

La star des platines Bob Sinclar, également musicien et producteur de musique Français, est nominé pour son dernier album Made In Jamaica aux Grammy Awards dans la catégorie « Meilleur album Reggae ». La 53ème édition de la cérémonie américaine se tiendra au mythique Staples Center de Los Angeles, où Bob Sinclar réside actuellement. Les Grammy Awards, équivalents des Victoires de la musique, récompensent les meilleurs artistes dans les catégories « meilleure chanson de l’année », « meilleur album », « meilleur auteur-compositeur de l’année », « meilleure interprétation vocale féminine pop » et « meilleure interprétation vocale masculine pop ».
Bob Sinclar, de son vrai nom Christophe Le Friant, entame sa carrière à 18 ans. Il débute sa carrière au Palace et devient très vite DJ de plusieurs clubs de Paris. Il se fait d’abord connaître sous le pseudo « Chris the French Kiss ». En 1998, il prend le nom de Bob Sinclar (inspiré du nom du personnage de Jean-Paul Belmondo dans le film Le Magnifique, Bob Saint-Clare) avec son tube « Gym Tonic », réalisé avec Thomas Banglaster des Daft Punk. Peu après, celui qui envisageait une carrière de tennisman professionnel connaît un succès mondial avec son premier album Paradise. Le Breton d’origine, marié et père de deux enfants, conquiert alors les dance floor de Paris, New York, Tokyo, Londres.
En 2000, paraît l’album Champs Elysées. Le titre « Feel For You » est un succès international. En 2006, le DJ compose le générique de la Star Academy, « Love Generation », numéro 1 en Europe, qui frôle le million d’exemplaires vendus. En août 2006, il sort le single « Rock this Party » (reprise de « Everybody dance now ») qui est un succès planétaire.
Bob Sinclar et les autres artistes nominés (Eminem, Rihanna, Jay-Z, Lady Gaga, Beyonce, Norah Jones, Kate Perry ou les Arcade Fire) aux Grammy Awards se produiront en direct au cours de la cérémonie, qui sera retransmise sur la chaine de télé américaine CBS et dans le reste du monde.
Bob Sinclar en concert au club Vanguard
Quand : Le samedi 12 février, à22h
Où : Club Vanguard – 6021 Hollywoood Blvd, Hollywood, CA 90028
Réservez vos tickets ici, jusque 17h le samedi 12 février.
Dernier album : Made In Jamaica (Barclay)

Club Vangard

Andrew Turner et son duo solitaire

Le danseur québécois Andrew Turner propose un solo de danse contemporaine, influencé par  différents styles et une nouvelle façon d’exécuter des chorégraphies. Il s’agit donc d’un duo interprété par une seule personne : Turner. Fait curieux : il manque la moitié des artistes pour le spectacle. Qu’à cela ne tienne, l’imaginaire des spectateurs est sollicité en retour. Andrew Turner leur demande un service très particulier : imaginer son partenaire fictif.
En regardant l’interprète être projeté dans les airs par des mains invisibles, on en vient à se demander si l’on assiste à un dérapage ou si cela s’inscrit dans le spectacle. Le chorégraphe ne fait pas que bousculer le concept de duo. Il repousse les limites imposées par son corps et explore les possibilités qu’offre la danse. Une démarche artistique authentique, un travail étonnant et rafraîchissant, déjà applaudi en France, en Belgique, à Toronto et à Montréal.
Andrew Turner, «  Duet For One Plus Disgressions »
Quand : Jeudi 27 janvier, à 19h30
Où : Théâtre Raymond Kabbaz – Lycée français de Los Angeles, 10361 W. Pico Blvd, Los Angeles CA 90064
Réservez vos places ici.

Rabia, Rage à tous les étages

L’action se passe dans un magnifique manoir partiellement délabré en pleine ville où une poignée de personnages défilent aux différents étages sans  nécessairement se rencontrer, mais en s’observant parfois les uns les autres. A aucun moment on ne sait quand et comment ils vont se croiser ni comment la rencontre va se passer. La longue descente aux enfers de l’un des protagonistes trappé comme un rat qui va se sacrifier pour que l’autre survive est magnifiquement interprétée par des comédiens exceptionnels.
Histoire d’amour, de petitesse familiale  mais aussi de générosité avec en plus un grain de folie qui fait réfléchir sur les conditions des sans papiers et sur les abus dont ils peuvent être les victimes sous une apparence de normalité. La voix cassée de José Jaramillo venant à deux reprises appuyer des images qui se passent de dialogue est bouleversante.
A noter comme d’habitude l’ambiance Cinéma d’Art de cette magnifique salle pour les amoureux du  cinéma indépendant. Tant pis pour ceux qui ne fréquentent que les grandes salles et tant mieux pour ceux qui viendront voir ce film programmé du 11  Fevrier au 17 Fevrier tous les jours. Espagnol avec sous-titres en Anglais.
Adresse. 260 Aragon Avenue Coral Gables, Fl 33134  Parking public meme adresse   tel. 786 358 9689
www.coralgablescinematheque.org

Florian Larousse à Coral Gables

Florian Larousse est un passionné. Il commence à étudier la guitare classique à l’âge de 8 ans sous les conseils de Philippe Van Derstichele. Après avoir abtenu son certificat, il côtoie les noms les plus reconnus du le milieu de la guitare classique tels que Roland Dyens et Judicaël Perroy.
A 22 ans, ce jeune virtuose a déjà séduit le public sur plusieurs continents. Il a remporté des prix dans un certain nombre de compétitions internationales en France, l’Allemagne, la Hongrie, le Portugal, l’Espagne et les États-Unis. Sa performance à la concurrence José Tomás en Espagne lui a valu le premier prix et le Prix du public.
En 2009, il se fait remarquer remportant le 1er prix du “guitar festival Ubbert Käppel” à Koblenz (Allemagne), et surtout, il est le gagnant de la Guitar Foundation of America Competition.
Amoureux de la guitare classique, n’hésitez pas !
Où ? Episcopal Church Center of Coral Gables 1150 Stanford Drive (entrée: the Lowe Art Museum of UM, off US1).
Quand ? Samedi 29 janvier à 20h
Prix : $20.00: entrée générale.  $15.00 pour les étudiants et les séniors.
Reservations : (305) 412-2494.