Floanne Ankah, c’est avant tout l’histoire de Florence Annequin, qui quitte le cocon familial à l’âge de 17 ans, pour s’envoler vers les Etats-Unis. “Une fille de la ferme, dit-elle, entre Lyon et Grenoble» qui arrive à New York pour y apprendre le spectacle: l’école de danse Merce Cunningham, puis le studio de théâtre Herbert Berghof, l’institut School for Film and Television, l’école de danse moderne Alvin Ailey et à l’Upright Citizens Brigade pour l’improvisation.
Mais son ambition est de rester à New York. «C’est une ville qui offre beaucoup de possiblités (…) Ici il y a des collaborations qui sortent de nulle part». Elle cumule des prix grâce à ses films expérimentaux tels que One Way pour lequel elle reçoit le prix du Big Apple Festival Film. Waterfront access?, très bien accueilli à Tiburon International Film Festival de Californie. Ou encore Boudoir Chit-Chat, son dernier film expérimental sur le monde artistique.
Son leitmotiv : la création. «C’est le seul moyen de ne pas me sentir vide». Après le chant et la chorégraphie, elle réalise des films documentaires dans lesquels elle recueille la parole de ceux qu’elle aime. Notamment Le Maréchal et l’Astragal, un court métrage diffusé au festival de Cannes l’an passé, qui consiste en une série de portraits et une réflexion sur le devenir du monde agricole en France. Un bel hommage à son père.
Mais Floanne est aussi chanteuse. Si J’avoue a fait un carton l’année dernière, elle change de registre avec son nouveau spectacle No strings attached : «Je voulais un spectacle qui ne me rende pas seulement belle et romantique.» En parlant d’aventures sans lendemain et plus métaphoriquement de l’investissement personnel, Floanne fait passer un message de bonheur et d’espoir avec rythme et légèreté. En somme, c’est un peu son histoire.
Et après? «J’ai envie de prendre le temps de rêver pour rester ouverte à ma créativité.» Optimiste, passionnée, elle veut sortir des sentiers battus. Qu’importe son parcours, qu’importe la finalité, le plus important est de « faire de belles choses en ayant la passion et le sens du challenge (…) Il faut être cruel avec soi même pour réussir ».
Pas de doute, la cruauté lui va bien.
No Strings Attached
Où ? Don’t Tell Mama, 343 West 46th Street – NYC 10036
Quand ? Jeudi 21 et vendredi 22 avril à 19h
Combien ? $20.00 (cash +2 verres minimum)
Réservations: (212) 757-0788
Site: http://music.floanne.com/
No Strings Attached by Floanne
Une rénovation au pays du clinquant
Marianne Pilotaz était directrice du pôle “Art de vivre” chez Hachette Filipachi lorsqu’elle a décidé de changer de vie. Adieu “Elle déco” et autres “Elle à table” et bonjour Miami, où elle ouvre avec son mari un studio de décoration “Z style déco”. Le choc culturel est sévère, mais elle fait son trou. Et puis voilà trois ans, elle décide de quitter la folie de Miami Beach pour achèter une petite maison typique sur l’île de Key Biscayne. La maison qu’ils choisissent se trouve être un des témoins de l’après-guerre, une « Mackle » ; du nom de deux frères promoteurs dans les années 50 et urbanistes de l’île. Ces maisons, en béton simple et de plain pieds, sont de petite taille (80m2 max) et peu chères ; leur architecture, reconnaissable au porche d’entrée agrémenté d’une fenêtre ronde.
Les problèmes commencent quand la ville de Key Biscayne demande à Marianne de détruire sa « Mackle » pour en construire une toute neuve. La “réhabilitation” n’est guère un concept à la mode en Floride: ici on casse et on recommence! Mais Marianne est déterminée : pas question de laisser disparaître cette « Mackle » ! Son amour des vielles pierres la pousse à se battre pour défendre son projet. «Pas simple» confie-t-elle «mais à force de me voir débarquer dans leur bureau pour leur expliquer mon point de vue, mes plans d’archi sous le bras, ils ont fini par céder!» Et quelques mois plus tard, c’est une vraie « Mackle », à peine plus contemporaine, qui (re)voit le jour. Le volume a été agrandi et re-travaillé, mais l’esprit est bien là, mission accomplie.
Quant à la déco, c’est avec une gourmandise bien de chez nous que Marianne se met à l’oeuvre. Car ce qu’elle affectionne le plus dans son métier, c’est «toucher à l’espace, à l’architecture d’intérieur, trouver la bonne circulation». Sa maison fait écho à cette envie : tout y a l’air limpide, évident. Et on se jetterait volontiers sur le canapé avec un bon bouquin ! Des heures et des jours de réflexion avant de définir la parfaite dimension de telle pièce, la teinte exacte de ce mur, le volume idéal de ce meuble …
Son style reste sa carte de visite : elle le veut très parisien et toujours au fait de la tendance, ses clients adorent. Elle s’est entourée de «Z Trend Trotteurs” qui sont, dit-elle, “mes yeux à Paris et m’informent constamment des dernières nouveautés ». Comme par exemple, la rédactrice en chef de Elle Déco, Catherine Scotto. Ses fournisseurs sont aussi triés sur le volet pour ne travailler qu’avec les plus « tendance » telle Dominique Picquier, créatrice de tissus. Le secret c’est «de mixer les choses de valeur avec d’autres qui n’en n’ont pas».
On lui doit la décoration de la boutique Taj By Sabrina à Miami Beach ainsi que de nombreux appartements à South Beach. «Mais ma maison reste mon meilleur exemple». Elle est aujourd’hui publiée dans « Elle Déco », le Miami Herald et … French Morning !
http://zstyledeco.com/
Invasions Barbares en Californie
Dans Les Invasions Barbares, on retrouve la plupart des personnages du Déclin de l’empire américain dix-sept ans plus tard, toujours au Montréal. Rémy, désormais dans la cinquantaine et divorcé de Louise, est à l’hôpital. Son fils, Sébastien, avec qui il entretient une relation conflictuelle, rentre pour de Londres pour lui tenir compagnie, tandis que sa famille, ses amis et ses ex-amantes qu’il n’a pas vu depuis des années vont se succéder à son chevet…
Un Oscar, trois César, deux prix au Festival de Cannes, le moins qu’on puisse dire c’est que Les Invasions Barbares, sorties en 2003, ont fait l’unanimité.
Hors d’oeuvres et boissons à disposition après la projection.
Où ? Alliance Française de la Riviera Californienne, 4500 Campus Drive, Suite 120, Newport Beach, CA 92660
Quand ? Vendredi 11 Février à 19h
Combien ? Gratuit pour les membres et les étudiants, $5 pour les non-membres.
RSVP au 949-251-1610 ou à [email protected] jusqu’à 2-3 jours avant la projection
Histoires médiévales et leurs enluminures
Dans le cadre de l’exposition sur le Moyen-âge français « Imagining The Past in France : 1250-1500 » (cf article French Morning du 10-11-2010), qui se termine dimanche 6 février, le musée Getty organise ce vendredi, une conférence intitulée « The Future of the Past : History in the Medieval Francophone West ».
Les spécialistes de la période médiévale d’Amérique du Nord et d’Europe se retrouveront à Los Angeles pour présenter, en latin et dans la langue médiévale de l’époque, des histoires datant des XIIe et XVe siècles, et les enluminures qui illustrent ces histoires.
« The Future of the Past : History in the Medieval Francophone West »
Quand : Vendredi 4 février, de 9h à 19h
Où : Getty Center, Museum Lecture Hall, Sepulveda Boulevard, Los Angeles
Tarif : $15 (parking inclu)
Réservations obligatoires (par tel : (310) 440-7300)
Jessica Fichot, back in L.A.
Après une tournée sur la Côte Est, Jessica Fichot est de retour à L.A. pour quelques mois. Elle sera en concert ce samedi au Mint, en compagnie d’un ensemble de jazz et d’un orchestre folk. Elle jouera notamment son premier album « Le Chemin », ainsi que son dernier EP (mini album de 5 titres), « Le Secret ».
Directement inspirés de ses origines cosmopolites, ses morceaux mêlent les styles et les langues, entre chanson française, jazz manouche, et musiques traditionnelles chinoise et latino-américaine. Elle a notamment écrit une centaine de chansons pour enfants, dans une douzaine de pays différents.
Samedi 5 Février à 20h
Haberdashery (20h), Jessica Fichot (21h) et Dustbowl Revival (22h30)
The Mint, 6010 W Pico Blvd., Los Angeles CA 90035
$8 en prévente sur Internet, $10 sur place
Samedi 12 Mars à 19h30
Jessica Fichot, Fishtank Ensemble
The Broad Stage, 1310 11th St., Santa Monica CA 90401
$20, en vente ici
Plus d’infos sur http://www.jessicasongs.com/
L'amour à la française au Cinefamily
Qui dit Février, dit Saint Valentin et bien sûr romantisme. Cette année, Cinefamily célébre la fête des amoureux avec la “French touch” qui fait craquer tous les américains !
A voir ou à revoir, huit long métrages classiques de réalisateurs tous aussi cultes les uns que les autres, comme Cocteau, Truffaut ou Rohmer.
Programme
Jeudi 3 Février à 20h
Les Parapluies de Cherbourg de Jacques Demy (1964)
+ opening night party
Samedi 5 Février à 20h
La Belle et la Bête de Jean Cocteau (1946)
Jeudi 10 Février
à 20h: Jules et Jim de François Truffaut (1962)
à 22h : Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain de Jean-Pierre Jeunet (2001)
Samedi 12 Février à 20h
L’Amour l’Après-Midi d’Eric Rohmer (1972)
Jeudi 17 Février à 20h
Boy Meets Girl de Leos Carax (1984)
Mardi 22 Février à 20h : Soirée spéciale Brigitte Bardot
Clips vidéos de ses collaboration avec Gainsbourg, extraits de films et diffusion de Et Dieu créa la Femme de Roger Vadim (1956)
Jeudi 24 Février à 20h
La Maman et la Putain de Jean Eustache (1973)
The Cinefamily http://www.cinefamily.org/index.html
611 N Fairfax Avenue
Los Angeles, 90036
323-655-2510
$10 chaque journée
« Breathing Monster », en mouvement et en son
Réputé pour ses collaborations avec des musiciens inclassables comme Zbigniew Karkowski, Dror Feiler, Phill Niblock, Ulrich Krieger ou encore les français Eliane Radigue et Art Zoyd, Toeplitz utilise l’ordinateur comme instrument, mais aussi comme un outil. Il mèle musique “académique” et électronique et réinvente les règles et les conventions de la musique telle qu’on la connait.
Il fait cette fois équipe avec la danseuse et chorégraphe Myriam Gourfink avec qui il se produira sur scène durant une soirée de mouvement et de son unique en son genre. En live, Toeplitz et sa basse électronique explorent les frontières du son, entre bruit, oscillations et silences, tandis que Gourfink utilise des “visualisations internes” pour manifester des séries de micro-mouvements interconnectés.
Un spectacle conceptuel à la fois abstrait et hypnotique à découvrir au REDCAT le mardi 15 Février.
Où ? REDCAT, the Roy and Edna Disney/CalArts Theater, 631 W. Second St., Los Angeles, CA 90012 ; (213) 237-2800
Quand ? Mardi 15 Février à 20h30
Combien ? $20, $16 pour les étudiants. Billets en vente au 213-237-2800 ou sur Internet.
Miami International Boat Show
Le Boat Show de Miami, organisé du jeudi 17 au lundi 21 février, ravira les adeptes de sports nautiques. Des démonstrations époustouflantes seront organisées à la Sea Isle Marina ainsi qu’à la Miamarina de Bayside Marketplace. Bateaux, accessoires et vêtements seront en vente au Convention Centre de Miami Beach. Une manifestation incontournable pour ceux qui aiment faire des vagues !
Miami International Boat Show
Quand : Du jeudi 17 au lundi 21 février
Où : Miami Beach Convention Center – 1901 Convention Center Drive 33139, Miami, Etats-Unis.
Plus d’infos sur le site internet du Boat Show.
La balade new-yorkaise du Comte de Bouderbala
Sami Ameziane est la star montante des comiques français et l’un des rares à être capable de se produire dans les clubs de “stand up” new-yorkais. Nous vous racontions récemment son aventure américaine. La voici en images.
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=9uIN0j_VNok]
Débat sur la cartographie et la littérature
Quatre auteurs franco-américains participeront ce jeudi 3 février, à un débat intitulé « Starting from here : Every Place Tells a Story », organisé par le magazine Bookforum et la Villa Gillet (Lyon). Seront présents : Reif Larsen, auteur du best-seller du New York Times « The Selected Works of T.S Spivet » (NiL éditions, 2010) ; Michel Lussault, géographe et président de l’Université de Lyon ; Peter Turchi, écrivain et cartographe, auteur de « Maps of the Imagination : The Writer as Cartographer » (Paperback édition, 2007) ; Philippe Vasset, journaliste et écrivain français, diplômé en géographie, en philosophie et en relations internationales. Il est lauréat du prix Jeune écrivain en 1993.
Philippe Vasset a créé avec deux artistes “l’Atelier de géographie parallèle”, un collectif qui cherche à ouvrir de nouvelles perspectives à la géographie. Il est l’auteur d’ « Un livre blanc. Récit avec cartes » (Editions Fayard, 2007). Pendant un an, il est parti voir ce qui se cache dans les zones laissées en blanc, qui émaillent la carte IGN de l’Ile-de-France. Quel est ce réel que les cartographes n’ont pas su ou voulu représenter ? Quelles histoires recèle-t-il ? C’est tout l’objet de ce débat « Starting from here : Every Place Tells a Story », qui sera animé par Albert Mobilio, rédacteur en chef de Bookforum .
“Starting from Here : Every Place Tells a Story”
Quand : Jeudi 3 février, à 19h30
Où : Le Skyroom @ FIAF – 22 E 60th Street (entre Park et Madison Avenues)
Tarif : $10 pour les membres de la FIAF, $15 pour les non-membres,$10 pour les étudiants
Achetez vos tickets ici ou par téléphone au 800 982 2787.
Guy Wildenstein renonce aux législatives
Malgré sa discrétion publique sur le sujet, les militants new-yorkais de l’UMP n’avaient aucun doute: Guy Wildenstein serait le candidat du parti de la majorité présidentielle pour 2012 dans la circonscription couvrant le Canada et l’Amérique du Nord (pour la première fois en 2012, les Français de l’étranger éliront des députés). Le marchand d’art n’avait d’ailleurs pas caché son ambition auprès des instances de l’UMP à Paris qui, en raison de son amitié avec Nicolas Sarkozy et de sa générosité envers le parti, considéraient son investiture comme une formalité. Seulement voilà: les déboires judiciaires et fiscaux du célèbre marchand d’art sont passés par là et, selon des sources de l’UMP citées par l’hebdomadaire Le Point, Guy Wildenstein a renoncé “pour ne pas nuire à Nicolas et au parti”.
Guy Wildenstein n’a pas souhaité répondre au Point qui revient longuement sur ses déboires fiscaux et judiciaires, consécutifs à la longue procédure qui a opposé Guy et son frère Alec à la seconde épouse de leur père défunt, Sylvia Roth. Elle-même décédée le 13 novembre dernier, elle accusait les deux fils de son mari, Daniel Wildenstein, d’avoir cherché à la flouer au moment de l’heritage en dissimulant des trusts localisés à l’étranger. Elle avait porté plainte pour “abus de confiance” et “blanchiment”. Son décés n’a pas interrompu l’enquête judiciaire.
C’est sur cette enquête que revient Le Point dans son édition datée du 3 février. L’hebdomadaire détaille les montages fiscaux inventifs qui ont permis aux Wildenstein de se soustraire au fisc français. Mais il révèle surtout une affaire plus encombrante encore: au cours de cette enquête, les policiers de l’Office central pour la lutte contre le trafic de biens cultuels (OCBC) ont découvert dans les locaux de l’Institut Wildenstein à Paris une trentaine d’oeuvres qui étaient enregistrées comme volées ou disparues. Une information judiciaire pour recel a été ouverte. L’affaire ne fait que commencer, mais elle a d’ores et déjà eu raison des ambitions politiques de Guy Wildenstein. En lieu et place du “candidat légitime” désormais écarté, l’UMP s’apprête à désigner Christine Lagarde, la ministre de l’Economie, ex expatriée à Chicago.
Matisse, illustrateur de poésies
Facette moins connue de l’oeuvre du chef de file du fauvisme, ses illustrations de livres. En particulier de poésie. Henri Matisse a mis en images les vers de Ronsard et de Stéphane Mallarmé. Et ce, loin de sa folie des couleurs, dans une sobriété extrême au trait de crayon minimaliste. C’est ce que fait découvrir l’exposition du musée de Forest Lawn, intitulée « Henri Matisse, a celebration of French poets and poetry ».
«Dessiner consiste à rendre la précision d’une pensée», disait le natif du Cateau-Cambrésis, dans le nord de la France. Surtout, opéré en 1941 suite à un cancer, il est quasi alité, ou se déplace en fauteuil roulant. La logistique que requiert la peinture à l’huile devient donc pesante. L’éditeur d’art Albert Skira lui passe alors cette commande et, en 1948, est publié le Florilège des amours, de Ronsard, illustré par 126 lithographies à la sanguine.
Matisse fait lui-même une sélection de poèmes de cette œuvre lyrique du XVIème siècle, qui lui permettent de représenter ses objets de prédilection : des portraits, des nus, des fleurs et des scènes de mythologie. On y croise ainsi Dionysos, Cupidon ou encore des nymphes innocentes. Ronsard y est même dépeint en Cupidon (ou Eros en Grec, dieu de l’amour), barbu et couronné de lauriers sur la tête, car c’est bien en amoureux romantique qu’il apparaît dans ce recueil de sonnets. Ainsi va l’Epitaphe de Marie (sa maîtresse qui vient de mourir) : « Maintenant tu es vive, et je suis mort d’ennuy. / Ha, siècle malheureux ! malheureux est celuy / qui s’abuse d’Amour, et qui se fie au Monde. »
Mais Matisse s’est mis bien plus tôt au dessin et à l’illustration. C’est en 1930 que ce même M. Skira lui demande de dessiner sur les Poésies de Stéphane Mallarmé (symboliste du 19ème siècle). Il s’agit cette fois de gravures au trait fin noir. Matisse rentre alors d’un long séjour à Tahiti, influence qui transparaît dans certains de ses dessins, notamment dans la vue d’une chambre d’hôtel à Papeete.
Evidemment, ce ne sont pas les peintures impressionnantes qui ont provoqué la célébrité de Matisse, mais pour les inconsolables de l’huile, ne pas manquer, dans la pièce arrière du musée, un petit chef d’oeuvre français bien caché : « La Vierge aux anges », de William Bouguereau.
Du 28 janvier au 8 mai, gratuit. 1712 South Glendale Ave, Glendale.