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Une journée en famille au Adrienne Arsht Center

Cette année encore, The Adrienne Arsht Center for the Performing Arts présente son festival familial. Musique, danse, ateliers… Les activités offrent l’occasion de passer une journée en famille mais aussi de familiariser petits et grands aux spectacles vivants.

Programme :

Parker and Vann Thomson Plaza for the Arts

11h30 – Samba Academy

12h10 – Brazilian Voices

12h45 – Capoeira Luanda

Knight Concert Hall

2h00 – “Balé Folclórico da Bahia”
Une troupe brésilienne de danseurs, musiciens et chanteurs représentera un spectacle musical et dansant avec entre autres capoeira, samba et danse africaine.
Réservation nécessaire, billets en vente au 305.949.6722 ou sur le site internet.

The Adrienne Arsht Center for the Performing Arts, 1300 Biscayne Boulevard, Miami, Florida 33132

Samedi 15 Janvier 2011

Whoopi Goldberg fait son show

Whoopi Goldberg est l’une des rares artistes à avoir été récompensée par un Oscar, un Tony, un Grammy, un Golden Globe  et un Emmy Awards. On se souvient d’elle dans le rôle de la Mère Supérieure dans l’hilarant Sister Act (sorti en 1992), ou en voyante déjantée dans Ghost (sorti en 1990), film pour lequel elle obtiendra un Oscar, devenant la seconde afro-américaine à recevoir la fameuse statuette dorée.
A la même période, elle rejoint l’équipage du capitaine Jean-Luc Picard dans Star Trek : La nouvelle génération. Cette fois c’est seule, au centre Adrienne Arsht à Miami, que les spectateurs pourront venir applaudir la reine du divertissement, lors d’une représentation unique le samedi 15 janvier.
Whoopi Goldberg, de son vrai nom Caryn Elaine Johnson (son nom de scène, Goldberg, lui vient de la branche juive de sa famille), est connue aussi bien pour ses films que pour ses prestations scéniques (ses passages à Broadway sont mémorables). L’actrice de 55 ans possède une étoile sur la Walk of Fame, à Los Angeles, sans pour autant rentrer dans le moule hollywoodien, avec ses dreadlocks imposantes et ses lunettes de soleil noires constamment posées sur son nez.
Whoopi Goldberg
Quand : Samedi 15 janvier 2011, à 20h.
Où : Centre Adrienne Arsht, Sanford et Dolores Zifft Ballet Opera House – 1300 N. Biscayne Blvd, Miami, FL 33132
Tarifs : De $50 à $95
Réservez vos tickets ici ou en appelant le 305 – 949 – 6722.

Carlos M.Luis présente « Ici Ubu »

L’artiste cubain Carlos M. Luis expose « Ici Ubu » à l’Alliance française de Miami du 14 janvier au 7 février 2011. L’exposition rend hommage au précurseur du surréalisme et du théâtre de l’absurde, et auteur d’« Ubu Roi », Alfred Jarry.
Carlos M. Luis quitte son pays en 1962 pour s’installer ensuite à New York, puis à Miami, où il ouvre sa galerie Meeting Point Art.  Pendant près de dix ans, il est professeur de lettres. Il publie différents articles sur le surréalisme et participe à des colloques sur la poésie visuelle et le surréalisme.
« Ici Ubu », de Carlos M. Luis
Quand : Du vendredi 14 janvier au lundi 7 février.
Où : Alliance française de Miami – 618 SW 8th Street – Miami , FL 33130
Inauguration le jeudi 14  janvier à 19h

Emilie Simon et l'énergie de Williamsburg

Une voix cristalline, quasi enfantine, une coiffure improbable et un look rétro, parfois gothique : Emilie Simon possède un univers bien à elle. La montpelliéraine était en concert au Joe’s Pub à New York, vendredi dernier, pour interpréter son dernier album The Big Machine. «Ce soir, on va avoir beaucoup d’électronique», annonce-t-elle. Synthétiseur, pédales, clavier et ordinateur sont prêts à être installés sur scène pour sa prestation solo. Seuls deux musiciens l’accompagnent : Darren Beckett à la batterie et Adam Chilenski à la basse.
Emilie Simon a «immédiatement adoré» le Joe’s Pub, et c’est un lieu qu’elle connaît bien, pour l’avoir pratiqué à ses débuts dans la Big Apple. Le 15 novembre 2006, la chanteuse électro-pop sortait en effet son premier album aux Etats-Unis, intitulé The Flower Book. Une compilation spécialement dédiée au marché américain, avec  les meilleurs morceaux de ses trois albums français.
L’Anglophone The Big Machine, quatrième album studio d’Emilie Simon, a été créé et enregistré à New York, où elle réside depuis trois ans. Une installation non planifiée. En vacances à Montréal, elle fait un tour à New York, tombe amoureuse de la ville et dans la foulée décide de s’y installer. Son premier appartement new yorkais est situé en plein Chinatown.  «Très old school, tout en bois, avec le parquet abîmé», décrit la musicienne. Cela donnera matière à la chanson « Chinatown », quatrième titre de l’album.
Arrivée à New York avec seulement son ordinateur et un enregistreur vocal, l’artiste aux triples Victoires de la musique, s’interdit d’utiliser l’ordinateur pour se concentrer sur les mélodies piano-voix, puis laisse évoluer les mélodies et les arrangements jusqu’à trouver leur structure définitive. Une façon de composer radicalement différente, pour celle qui est issue d’une formation musicale classique, et qui s’imposait. « J’aime changer de contexte pour absorber de nouvelles choses », explique Emilie Simon. A l’image de la pieuvre qui l’entoure, sur la jaquette de The Big Machine. « La pieuvre est multi fonctions, elle change de texture, elle a plusieurs cerveaux. La  symbolique est intéressante », affirme l’artiste, qui est elle-même auteur, compositeur et interprète. Pour réaliser cet album, elle s’est entourée de musiciens et de collaborateurs américains, comme Jeremy Galla ou Kelly Pratt (membres d’Arcade Fire), Mark Plati (producteur pour Bashung, Bowie, The Cure, Louise Attaque), Teitur ou l’écrivain anglais Graham Joyce, qui a co-écrit 4 des 12 chansons de l’album.
A New York, la jeune femme a donc trouvé l’énergie et la créativité nécessaires à la réalisation de The Big Machine (sorti en France en 2009) qui apparaît comme un véritable virage dans sa carrière. «Les gens sont très curieux, ils ont une énergie positive, déclare Emilie Simon. Surtout à Williamsburg (où elle habite), qui est un quartier très actif d’un point de vue artistique.» Celle qui aime explorer les salles de New York et découvrir notamment des artistes underground comme Team B, a donné en 2008 l’un de ses premiers concerts new yorkais au Cutting Room (24e rue, entre Broadway et la 6e Avenue).
New York nourrit aussi une culture de la mode vintage. Une aubaine pour la musicienne aux tenues de scène toujours très travaillées. Ce soir là, elle porte une robe à jupons Mandy Coon. Un tube blanc est glissé  comme un diadème dans ses cheveux relevés. « C’est ma mère, en visite pour quelques jours, qui m’a coiffée. Elle est très créative. » Elle aussi.
Album : The Big Machine (Barclay/Universal)
Retrouvez les dates des prochains concerts d’Emilie Simon sur son site internet : http://www.emiliesimonmusic.com/
Plus d’infos sur son label Le Plan Music, à New York, ici : http://leplanmusic.com/

Cutting Room

Divisés à New York comme à Abidjan

La scène se passe le mercredi 5 janvier dans le bâtiment de la 2nd Avenue qui abrite la Mission permanente de la Côte d’Ivoire à l’ONU. Youssouf Bamba vient d’être désigné ambassadeur auprès de l’organisation internationale par Alassane Ouattara, le vainqueur de l’élection reconnu par la communauté internationale. Mais il a un problème: l’ascenseur « ne peut pas desservir le cinquième étage » où se trouve la Mission. Simple panne ? En réalité, l’ambassadeur ivoirien à Washington, un fidèle du président sortant Laurent Gbagbo, a demandé de bloquer la machine.
L’épisode peut prêter à sourire, mais il illustre la difficulté des deux camps à s’entendre alors que leurs favoris respectifs se disputent la présidence de la Côte d’Ivoire depuis plus d’un mois. Une série d’entretiens avec des ressortissants ivoiriens à New York révèle une communauté partagée entre pro-Gbagbo et pro-Ouattara, guettant via internet, la télévision et dans les conversations avec des proches restés au pays le moindre signe de sortie de crise. «On suit de près ce qui se passe en Côte d’Ivoire, indique Kadi Dosso, secrétaire générale de l’antenne du RDR, le parti d’Alassane Ouattara, dans le Bronx. On ne dort pas car nos amis et nos familles sont sur place. On se réveille à 5h du matin pour voir s’il y a du nouveau.»
Ouattara officiellement vainqueur aux Etats-Unis
Il est difficile de dire combien de supporters comptent Laurent Gbagbo et d’Alassane Ouattara dans la communauté de près de 10.000 Ivoiriens établis aux Etats-Unis. Cependant, les résultats proclamés par la commission électorale indépendante (CEI) donnent Mr. Ouattara vainqueur aux Etats-Unis avec 1630 voix (contre 726 à son rival). Mais les partisans de Laurent Gbagbo à New York interrogés par French Morning remettent en cause ces chiffres, arguant d’irrégularités et de difficultés d’inscription sur les listes électorales pour cause de changements de procédure – ce qui pourrait en outre contribuer à expliquer le faible nombre d’inscrits sur les listes, à peine 3200 personnes, disent-ils. « Si tout le monde s’était aligné pour voter, Alassane n’aurait pas été élu » assène l’un d’eux.
Certains rencontrés à l’Eglise évangélique Rehoboth dans le Bronx ont expliqué les raisons de leur soutien à Laurent Gbagbo. Le Pasteur Pierre Isaac Zaté, qui organisait avant les élections des prières pour la Paix, indique que celles-ci ne sont plus à l’ordre du jour : «On a prié pour la paix malheureusement il y en a qui se sont levés contre la paix, accuse-t-il. Aujourd’hui, nous prions pour que Dieu fortifie celui à qui le droit, à savoir la Cour constitutionnelle, a donné la victoire : Laurent Gbagbo». Et même à 8000 kms d’Abidjan, on reprend les arguments anti-Ouattara, accusé de ne pas être suffisamment ivoirien. Paulin Owen, Ivoirien du Bronx pointe vers le  «Directory of Fellows» de l’African Graduate Fellowship Program, un livre officiel qui dresse la liste des étudiants boursiers africains qui ont étudié aux Etats-Unis : Mr. Ouattara y est listé comme ressortissant du Burkina Faso, un pays voisin de la Côte d’Ivoire. «Même si on demande à Gbagbo de quitter le pouvoir, aucun ivoirien ne peut accepter Ouattara comme président», juge-t-il.
La France critiquée
Dans ce contexte, le soutien massif  de la communauté internationale à Mr. Ouattara – la France, les Etats-Unis, l’UE et l’ONU en tête – est mal vécu par ces Ivoiriens. Elle est accusée pèle-mêle de méconnaitre la situation, de vouloir placer à la tête de la Côte d’Ivoire un Président « docile » qui laisserait “les occidentaux” disposer des richesses de leur pays. « La communauté veut imposer un président à la Côte d’Ivoire. Elle doit écouter les deux parties en conflit avant de prendre position. Ce qu’elle n’a pas fait », prétend Ferdinand Toutoukpeu, un ressortissant ivoirien qui a manifesté devant l’ONU et CNN en décembre.
Les arguments contre Laurent Gbagbo sont tout aussi tranchés : « Il a perdu ces élections, affirme Etienne Kouakou, professeur de langues. A partir du moment où Mr Ouattara est autorisé à se présenter à une élection dont les résultats ont été certifiés par la communauté internationale, on ne peut pas lui reprocher de la remporter ».
Alors que la paralysie continue là-bas, les discussions passionnées se poursuivent ici. Dimanche dernier, les pro Gbagbo se réunissaient à l’Eglise Rehoboth tandis que le RDR américain organisait une marche de femmes à Washington en soutien à Mr Ouattara. Les Ivoiriens interrogés s’accordent au moins sur une chose : ces dissensions ne sont que passagères. Esther Amiri, Présidente d’Eliv-USA New York, un réseau d’intellectuels ivoiriens établis aux Etats-Unis, l’affirme: « Nous avons la foi et la confiance que la Côte d’Ivoire sortira de la crise plus forte et plus riche de cet épisode. »

Sarkozy à la Maison Blanche

L’évènement franco-américain de cette semaine, c’est évidemment la visite de Nicolas Sarkozy à Washington. Le président américain a accueilli lundi son homologue français à la Maison Blanche, rapporte un article de Voice of America. Au programme de cette rapide entrevue, « économie mondiale et sécurité », mais aussi des sujets politiques sensibles, comme l’Afghanistan. Mais les américains ne sont pas dupes, il s’agit surtout d’une rencontre stratégique pour la France, en ce moment à la tête du G8 et du G20 : Sarkozy a pu « présenter à Obama ses priorités pour le G20 », notamment ses projets de réformes du système financier international, dans l’espoir évidemment d’obtenir le « soutien » du président américain. Un atout majeur qui comme le précise The Associated Press pourrait lui servir bientôt, notamment lors de la rencontre du G-20 prévue pour la fin du mois.

Sans surprise, c’est surtout le déjeuner des premières dames qui a fait jaser les médias américains même les plus sérieux, le Wall Street Journal et le Washington Post en tête. D’autant plus qu’il s’agissait du premier tête-à-tête entre Michelle Obama et Carla Bruni-Sarkozy depuis le scandale de la biographie non-autorisée de l’ex-top modèle, prétendant que Mme Obama lui aurait confié détester sa vie à la Maison Blanche…

Quant au bilan de la rencontre de leurs maris, si le Wall Street Journal a évoqué une « divergence de leurs priorités économiques», pour USA Today les deux leaders se sont au moins trouvé un terrain d’entente : la lutte contre le terrorisme. Obama a tenu a rendre hommage aux deux otages français abattus ce week-end au Niger par des terroristes appartenant très probablement à la branche nord africaine d’Al-Qaïda. Si Nicolas Sarkozy a lui aussi immédiatement condamné cet « acte barbare », les quotidiens américains restent cependant prudents. Les circonstances du décès des deux jeunes ressortissants restent encore floues, d’autant plus que les armées française et nigérienne, dont l’opération de sauvetage a échoué, sont impliquées dans l’affaire, rappelle le New York Times. La France a d’ailleurs envoyé des enquêteurs anti-terroristes sur place pour éclaircir la situation, précise le Los Angeles Times.

Avec « 1,700 citoyens au Niger, 5,000 au Mali et 2,000 en Mauritanie » la France se révèle être la cible privilégiée des réseaux criminels locaux et surtout des terroristes de l’Aqmi, qui utilisent les otages pour négocier la libération de prisonniers ou le retrait des troupes françaises d’Afghanistan, souligne le Washington Post. Un vent de « terreur » souffle sur les expatriés, d’autant plus après l’explosion perpétrée la semaine dernière par un Tunisien devant l’ambassade française du Mali…

Enfin, cette semaine, une vidéo postée sur Internet a fait grand bruit outre-atlantique. Diffusée sur le site web du journal basque Gara, trois membres cagoulés du groupe séparatiste ETA y annoncent un cessez-le-feu « permanent, général et vérifiable », relate le Wall Street Journal. Un premier pas vers « l’engagement dans un processus de paix » qui pourrait mettre fin à 42 années de violence dans le but de créer un Etat indépendant basque, mais qui suscite la déception de l’Espagne qui souhaite la « fin de la confrontation armée ». En effet, comme le rapporte  le Washington Post, les autorités espagnoles ne se sont pas emballées pour autant, d’autant plus qu’ETA, responsable de plus de 800 décès depuis sa création, avait déjà déclaré un cessez-le-feu permanent en 2006. Le gouvernement a rejeté l’annonce et a demandé purement et simplement « la dissolution du groupe » qui s’est dernièrement retrouvé affaibli par la coopération entre les forces policières espagnole et française, souligne le New York Times. Mais pour le le numéro deux du gouvernement espagnol et ministre de l’Intérieur Alfredo Perez Rubalcaba, « la fin de la violence a un prix », et ETA n’abandonnera pas pour autant ses objectifs, qu’il essayera toujours de faire entendre notamment via sa vitrine politique, le parti Batasuna, interdit en Espagne depuis 2003.
Photo : Jewel Samad, AFP/Getty Images

Ronny Turiaf, de Saint-Ouen à Manhattan

Deux mètres huit, 113 kilos. Le géant français Ronny Turiaf est l’une des nouvelles recrues des Knicks, l’équipe mythique de la Big Apple, où il évolue au poste d’intérieur. « Je rends la vie facile à mes coéquipiers », résume-t-il. Un rôle de vigie défensive qu’il pratique notamment aux côtés d’Amar’e Stoudemire, recruté en même temps que lui, show man attitré des Knicks et 14ème salaire de la NBA  avec un contrat de 16,8 millions de dollars par saison.

A presque 28 ans (ce jeudi 13 janvier), Ronny Turiaf affiche un beau palmarès. Cela fait dix ans que le Français pratique les parquets américains. L’équipe des New York Knicks constitue la troisième équipe de la carrière de Turiaf, après les Los Angeles Lakers et les Golden State Warriors.
Au départ pourtant, il ne veut pas entendre parler de basket. C’est le football qui l’intéresse. « J’y jouais quand j’avais 14 ans, je me débrouillais bien », raconte-t-il. Mais il est plus grand que les garçons de son âge, les parents des autres joueurs le pensent plus âgé et s’en plaignent. Son père l’incite à jouer au basket. Il quitte sa Martinique natale à 15 ans, pour intégrer l’INSEP (Institut National du Sport). Il débute sa carrière au milieu des meilleurs joueurs déjà établis comme Tony Parker, ou Boris Diaw, qui comptent aujourd’hui parmi ses meilleurs amis (Turiaf était, avec le Bordelais Boris Diaw, l’un des trois témoins de mariage de Tony Parker). « C’était une période de frustration, j’étais pataud, pas athlétique, je m’énervais souvent », se souvient-il. Son bac en poche à 17 ans, il effectue une première année de BTS en action commerciale, un domaine qui l’a « toujours attiré », et fait un stage à la Fédération Française de Basket-Ball (FFBB).
Il rejoint les Etats-Unis à seulement 18 ans, où il s’inscrit à l’université de Gonzaga, à Spokane, Washington. Il joue dans l’équipe universitaire de basketball pendant quatre ans et obtient un diplôme en Management du Sport et de la communication. Ronny Turiaf attire la convoitise des franchises NBA et intègre les Los Angeles Lakers à la fin de sa carrière universitaire. Problème : au cours des tests physiques de début d’année, les médecins du club californien détectent une malformation de son aorte, qui met potentiellement sa vie en danger. Il subit une intervention à cœur ouvert de six heures, et reprend la compétition cinq mois seulement après son opération. Fort de cette expérience, il inaugure la fondation « Cœur à Cœur » en 2009.

A son arrivée aux États-Unis, il lui faut surmonter la barrière de la langue. Une formalité, pour celui qui parle également l’espagnol, l’italien et son créole natal. « J’ai appris les expressions du basket sur le terrain, en copiant collant ce que disaient les autres joueurs », explique-t-il. C’est en regardant « Crocodile Hunter », l’émission de Steve Irwin, intrépide chasseur de crocodiles, qu’il apprend à parler anglais correctement.
De sa vie en Amérique, le jeune homme énergique et volontaire apprécie les opportunités multiples et « les projets qui aboutissent plus facilement qu’en France. Ici, c’est la vie en grand », lance-t-il. Habitant à quelques pas du centre d’entraînement des Knicks à Tarrytown, il profite de la vie new yorkaise pendant son temps libre (le dimanche est son seul jour « off »). Il aime se balader dans Meatpacking District, ou dans Soho, avec sa chienne Nina, un pitbull récupéré à la SPA de Los Angeles. « Je vais voir beaucoup de pièces à Broadway, comme les « Jersey Boys », ou le « Blue Man Group », raconte-t-il.
Côté gastronomie, il se dit séduit par le restaurant Bagatelle, avec son homard à la marmite et ses gnocchis à la parisienne. Le bistro français, situé dans le sud de Manhattan, recréé un décor parisien qui rappelle au joueur ses trois années à la capitale. A Paris, il habitait Vincennes, à côté de l’INSEP, et sortait tous les dimanches aux Puces de Saint-Ouen, à Clignancourt dans le 18e. « Cela me manque de lire les journaux le matin avec un café et un pain au chocolat », admet Turiaf. Fan de football américain et de baseball, il regarde aussi beaucoup de matches à la télévision et des séries comme Dexter ou Lost.
Le pivot international des Knicks n’exclut pas de repartir d’ici cinq ans en Martinique, où il se rend chaque été, et se consacrer aux JSA (Jeunes de Saint Augustin) Bordeaux, dont il est devenu actionnaire en novembre dernier, avec Boris Diaw. Autre option : devenir entraîneur, « pour le contact avec les joueurs ».
Il rêve d’entreprendre un voyage au Népal et de partir à la rencontre des moines bouddhistes, « seul, avec un sac à dos ». Mais pour l’heure, un seul objectif : ramener les Knicks en playoffs, qui regroupe les meilleures équipes NBA de la saison.
Pratique
Réservez vos tickets pour les prochains matches des NY Knicks ici.
Retrouvez les Knicks (saison 2009-2010) en images sur le site du photographe Christophe Élise.

Les jeux de lumière de Jim Campbell

L’artiste Jim Campbell propose une nouvelle installation, un champ de lumière tridimensionnel. L’oeuvre est exposée au public, au Madison Square Garden, depuis le 21 octobre 2010 et jusqu’au 28 février 2011.
Ses installations projettent des images en mouvement basse résolution. Campbell joue avec la basse résolution depuis quelques années maintenant. Il expérimente la quantité d’informations nécessaires au cerveau humain pour reconnaître une image.
Pour les besoins de son exposition, l’artiste a collecté 1800 ampoules, et remplacé les bobines avec des diodes, dans un processus qui a pris des semaines.
« Scattered Light », de Jim Campbell
Où : Madison Square Park – 10 Madison Avenue, New York, NY 10010
Quand : Jusqu’au lundi 28 février 2011
Pour avoir un aperçu du travail de Jim Campbell, allez sur son site internet.

Suivez des paquebots mythiques

Un rendez-vous royal, rien de moins. Ce jeudi 13 janvier, et pour la seconde fois de son histoire, la compagnie Cunard, qui exploite les plus célèbres paquebots du monde depuis 1840, propose une soirée inoubliable. Embarquez à bord du World Yacht, qui suivra trois paquebots mythiques : le Queen Elizabeth, le Queen Mary 2 et le Queen Victoria. Un menu spécial sera servi, avec feu d’artifice près de la Statue de la liberté.
Les passagers désireux de vivre cette expérience unique pourront embarquer à bord du World Yacht à partir de 17h. Le paquebot naviguera de 18h à 21h, le feu d’artifice sera tiré à 18h45. Le World Yacht suivra le Queen Elizabeth, le Queen Mary 2 et le Queen Victoria jusque vers le pont Verrazano, à l’entrée du port de New York. Le retour au port, à la jetée 81, est prévu à 21h.
Si vous ne prévoyez pas de dîner dans le World Yacht, venez au moins admirer les “Queens” et regarder le feu d’artifice !
« Rendez-vous Royal » : à bord du World Yacht, suivez des paquebots mythiques
Quand : Jeudi 13 janvier 2011
Où : Port de New York – Jetée 81, 41 Street and Westside Highway
Tarif : $106.55
Découvrez le menu ici.
Il n’est plus possible de faire des réservations online, mais vous pouvez obtenir des tickets en appelant le service réservation du World Yacht au 212 – 630 – 8100. N’oubliez pas de mentionner le mot “Queens” pour avoir 15 % de réduction.
Embarquement à 17h / Départ à 18h / Retour à 21h.

Le trio « De Temps Antan » au Joe’s Pub

Depuis 2003, Eric Beaudry, André Brunet et Pierre-Luc Dupuis explorent et actualisent avec brio le répertoire traditionnel du terroir québécois. Violon, accordéon, guitare ou bouzouki, le dernier album du trio, « Les habits de papiers » est résolument folklorique. De « La fée des dents », « La turlutte du rotoculteur », « Les jumelles au camp » ou « Pétipétan », le trio De Temps Antan interprétera tous les titres de son dernier album au Joe’s Pub, ce mardi 11 janvier à 21h30.
« De Temps Antan » au Joe’s Pub, mardi 11 janvier à 21h30
Joe’s Pub – 425 Lafayette Street, New York, NY 1003
Tarif : $18
Achetez vos tickets ici.

Premier festival du cinéma français online

Pour la première fois, un festival entièrement dématérialisé va permettre à chacun, quel que soit son pays, d’avoir accès aux films sélectionnés et de voter pour ses films préférés.
Du 14 au 28 janvier 2011, les cinéphiles du monde entier auront accès à tous les films proposés par My French Film Festival, première édition du festival du cinéma français online. A l’occasion du lancement du festival online, l’Alliance française de New York organise, le jeudi 13 janvier à 19h30, une projection du film Bus Palladium, de Christopher Thompson.
Dix longs métrages et dix courts métrages de la jeune création française sont en compétition. La sélection compte également un film de patrimoine hors-compétition, French Cancan, de Jean Renoir.
Le festival est disponible en dix langues. Le site internet et les films  (disponibles en vidéo à la demande payante) sont accessibles en anglais, arabe, espagnol, français, italien, japonais, portugais et russe.
MyFrenchFilmFestival.com
Quand : Du vendredi 14 janvier au samedi 29 janvier 2011
Tarifs : Le festival complet est accessible en streaming pour $ 20.
A partir du 3 janvier, accédez gratuitement aux bandes annonces et interviews exclusives des réalisateurs et des acteurs des films sélectionnés ici.
Visionnez la bande annonce du festival ici.
Projection de Bus Palladium (The Last Summer Tour), de Christopher Thompson
Quand : Jeudi 13 janvier, à 19h30
Où : French Institute Alliance Française (FIAF), Hall Florence Gould – 55 E 59th Street, New York
Tarifs : Gratuit pour les membres de la FIAF / $10 pour les non membres / $7 pour les étudiants

Vanessa Paradis en concert à New York

Les apparitions américaines de Vanessa Paradis sont rares. Bonne nouvelle pour les New-yorkais, le Town Hall Theatre accueillera la chanteuse et actrice française le mercredi 16 février, avant qu’elle s’envole vers Los Angeles, où elle se produira le 18 février. Vanessa poursuit sa tournée acoustique qui avait débuté cet été. Elle interprétera  son Best of Vanessa Paradis, avec les inédits « Il y a » et « Divine Idylle ».
L’artiste touche-à-tout, à l’affiche avec Romain Duris de la comédie romantique L’Anarcoeur, de Pascal Chaumeil, est nominée dans les catégories musique et cinéma pour les Globes de Cristal 2011, dont la sixième édition est programmée le 7 février au Lido à Paris.
Pour l’occasion, French Morning vous offre deux places ! Pour tenter votre chance, il vous suffit d’envoyez un mail à l’adresse [email protected] avec vos nom, prénom et adresse.
Le concours est maintenant clôt. Les vainqueurs sont:
-Nelly Magnard
-Damien Forster

Quand : Le mercredi 16 février, à 20h
Où : Town Hall Theatre – 123 West 43rd Street, New York, NY 10036
Réservez vos tickets ici.