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Emilie Simon, une montpelliéraine dans la Big Apple

Après une formation musicale classique, Emilie Simon, débute son aventure artistique en France en 2003. Trois Victoires de la musique plus tard, l’auteur-compositrice-interprète originaire de Montpellier tente désormais de se faire une place sur la scène musicale new-yorkaise.

C’est dans la Big Apple, où elle réside actuellement, qu’a germé The Big Machine, son quatrième album studio en anglais paru en septembre 2009 qu’elle interprètera, entre autres, vendredi soir. Du séducteur The Cycle aux sonorités 70’s et 80’s à Rocket To The Moon, inspiré du cabaret, ce dernier opus, plus pop et plus accessible que les précédents, s’aventure dans des territoires étonnants. Le résultat, à couper le souffle, nous plonge dans un univers onirique et confirme le talent de cette artiste inventive et charmante.

Où ? 425 Lafayette Street, New York, NY 10003
Quand ? Vendredi 7 Janvier à 23h30
Combien ? $20, billets en vente ici ou au 212-967-7555.

Alexis de Bretteville, chasseur de têtes américaines

Alexis de Bretteville, c’est un peu le personnage joué par Georges Clooney, dans Up In the Air. D’ailleurs c’est lui qui le dit. Comme lui, il passe beaucoup de temps dans les aéroports et les avions pour se rendre en Amérique du Sud ou dans les bureaux de Michael Page en Amérique du Nord. C’est un pro : une ceinture Hermès dont le « H » se détache pour ne pas sonner aux portiques, des chaussures sans lacets, des bagages consolidés. Il se réjouit de pouvoir désormais travailler à bord grâce à une connection wifi sur Delta et American Airlines. La comparaison avec Clooney s’arrête là. Contrairement à l’éternel célibataire, Alexis est marié et père de cinq enfants.

Quand il a pris les rênes de la division il y a cinq ans, l’Amérique représentait 4% du chiffre d’affaires du groupe, aujourd’hui c’est 12% (soit environ 300 millions de dollars) et il souhaite atteindre 25-30% d’ici trois ans. «Nous avons un immense potentiel de développement en Amérique”, souligne Alexis. “Aux Etats-Unis, on estime que seulement 30% des entreprises font appel à un cabinet de recrutement (en France, c’est à peu près pareil, en Angleterre, c’est 80%)”. Le boss compte passer de 500 employés à 1000 employés en Amérique du Nord en trois ans. Les grands groupes font appel à MPI pour recruter localement et la question du permis de travail est déterminante.
A croire que c’est le cordonnier (aux chaussures sans lacets) le plus mal chaussé : «Le challenge pour nous est de recruter des talents», explique-t-il.  «Nous avons du mal à motiver les Américains avec des perspectives d’évolution de carrière. Les Américains sont moins affectifs que les Européens. Ils ont une vision plus court terme. J’étais sidéré en arrivant de voir les CV des Américains; ils changent de jobs tous les six mois.»
Un autre défi a été de faire face au violent coup d’arrêt du recrutement pendant par la crise. La division a vu une baisse de ses activités de 50% entre 2008 et 2009. Le taux de chômage reste de 9.6% aux Etats-Unis. “On a vu une reprise du recrutement depuis septembre 2009, et qui s’est propagée depuis janvier dans le secteur Corporate.” Cette année, il anticipe une croissance de 40% en Amérique du Nord et 60% en Amérique du sud. «Les candidat sont à l’écoute aujourd’hui. Tout le monde a le nez à la fenêtre».
De Lagos à New York
Alexis de Bretteville a toujours eu les yeux rivés vers l’horizon. Enfance à Lagos au Nigéria où son père travaillait dans le transport maritime, pension en Angleterre (il a gardé l’accent British et une certaine allure de gentleman anglais), bac à Paris. Après une école de commerce européenne, il travaille dans la banque deux ans et rejoint le groupe Michael Page International. « Cela fait 15 ans que j’ai quitté la France et qu’on se balade avec ma famille dans pas mal de pays exotiques et moins exotiques ». Allemagne, Espagne, Hong Kong avant de poser ses valises et celles de sa famille à New York.
Il a désormais une nouvelle casquette, celle de conseiller du commerce extérieur. L’interculturel, il en connait un rayon. “Les Américains sont extraordinaires en entretien. A l’école, ils apprennent à parler en public. Mais quand on leur demande : “qu’est-ce que ce vous avez raté?” Ils ne savent pas citer un échec. Nous, Français, sommes très bons dans la remise en cause…”
Pas de photo ni de date de naissance sur un CV américain. Faire passer un entretien aux Etats-Unis relève parfois du numéro d’équilibriste. “Il y a beaucoup de questions que vous ne pouvez pas poser aux candidats. Certains entretiens de recrutement restent à la surface pour ne pas se faire attaquer en justice. C’est un peu la maladie de l’Amérique, toute la partie juridique ». Comment procède-t-il?  Pas de techniques comme la graphologie (dans certains Etats américains, elle interdite par la loi!) mais  à la place, “une vérification de références (background check), du crédit (credit check)…On rentre dans le détail du travail au quotidien”.
Des différences culturelles au niveau du management aussi :“Pour manager des Américains, il faut être dans le discours, la clarté, donner des objectifs précis. Ils vont aller à fond pour atteindre leurs objectifs.” Quant aux Français : “Je pense qu’ils réussissent très bien aux Etats-Unis. Il y a une façon de faire des Francais qui plait aux Américains, un angle d’approche unique, l’accent les amuse…A New York, c’est la personne qui compte.”
Contrairement au personnage de Georges Clooney, Alexis n’est pas un pro des “miles” ni des cartes de fidélité. D’ailleurs, il assure se méfier de “corporate America”. “Dans les aéroports, on voit ces managers, tous pareils, comme des robots. Le plus dur est de trouver les talents.”

La Traviata au Met

Un vent nouveau souffle sur le Metropolitan Opera depuis le 31 Décembre, soir où La Traviata revue et corrigée par l’Allemand Willy Decker a été présentée.

Décor épuré et costumes modernes pour une tragédie intemporelle menée par la soprano russe Marina Poplavskaya (Violetta), accompagnée entre autres de Matthew Polenzani et Andrzej Dobber

Jusqu’au 29 Janvier, cette version minimaliste et dynamique ravira aussi bien les néophytes que les fervents admirateurs de l’opéra de Verdi.

Où ? Metropolitan Opera, Lincoln Center, New York City
Quand ? Mardi 4, vendredi 7, mercredi 12, samedi 15, mercredi 19, samedi 22, mercredi 26 et samedi 29 Janvier
Combien ? A partir de $54, en vente au 212-362-6000 ou ici
Durée : environ 2h35

Musique et gastronomie avec le New York Philharmonic

Le New York Philharmonic, le plus ancien orchestre symphonique américain, relance en 2011 les « musical suppers », ces diners haut de gamme réservés aux spectateurs.

Au programme, quatre rendez-vous gastronomiques en compagnie de quatre chefs cuisiniers, dont deux français : André Soltner, Alain Ducasse, Marcus Samuelsson et Michael White.

Animés par la critique culinaire Mimi Sheraton, qui présentera les chefs et leurs menus, les diners se feront en présence des musiciens du New York Philharmonic, du Président Zarin Mehta, du directeur musical Alan Gilbert et des chefs eux-mêmes.
La série commencera vendredi 7 Janvier à 22h avec André Soltner, de feu le prestigieux restaurant new-yorkais Lutèce.
Où ? Arpeggio Food and Wine, Avery Fisher Hall, Lincoln Center, NYC.
Quand ? Vendredi 7 Janvier, vendredi 28 Janvier, vendredi 6 Mai, vendredi 10 Juin.
Combien ? $225 par personne. Réservé aux spectateurs du concert du soir même et limité à 70 convives.
Billets en vente ici

Où acheter la galette des rois?

La galette de rois (Three Kings Cake) n’est pas vraiment une tradition pour les Américains. Mais grâce à une joyeuse colonie de pâtissiers, il est possible de tirer les rois en bonne et due forme à New York : savoureuse frangipane, fèves en porcelaine et couronnes importées de France. On s’y croirait. Et n’oubliez pas de la faire réchauffer au four dans son sac, conseille Jean-Jacques Bernat de Provence en boîte. Quelques bonnes adresses.
François Payard 116W Houston St. Tel: 212 995 0888; 714 Madison Avenue (4è étage), et www.payard.com.
Il est le roi de la galette. Au point que quand il a fermé sa célèbre pâtisserie dans l’Upper East en 2009,  à l’approche de l’épiphanie, l’inquiétude se lisait sur les visages : sera-t-on privé de galette de rois cette année? Mais le phoenix de la pâtisserie a refait surface sur Internet; ainsi dans le bas de la ville (Francois Payard Bakery) et sur Madison Avenue (au 4ème étage de la boutique Mauboussin). Autant d’endroits où l’on peut acheter la fameuse galette.  La royauté a un prix : 32$ pour 6 personnes, 42$ pour 8 et 55$ pour 10. Il faut compter 15$ supplémentaires pour la livraison à domicile. Disponible jusqu’au 25 janvier.
– Provence en Boîte, 263 Smith Street, Brooklyn. Tel: 718 797 0707.
Le restaurant français des Bernat propose la galette traditionnelle à la frangipane (19$ pour 4 à 6 personnes: 30$ pour 8 à 10 personnes). Les fèves en porcelaine sur le thème du cirque, les couronnes et le sac pour réchauffer ont été importées de France. Il faudra se passer de la galette provençale, une brioche aux fruits confits et au sucre en grains. Les autorités américaines n’autorisent plus l’importation de fruits confits à cause de leurs colorants. Pff….
– Ceci Cela, 55 Spring Street. Tel: 212 274 9179.
Galette des rois à la frangipane de Laurent Dupal à 30$ pour 8 à 10  (8 inches). Pour les amateurs d’animation, le restaurant le Cercle Rouge servira la galette du Ceci Cela samedi et dimanche avec un magicien présent au brunch de midi à 14h. Le Cercle Rouge – 241 West Broadway, Tribeca (212 226 6252). Tarif : Animation pour enfants et menu à prix fixe avec cocktail : $ 19,95
-Financier, 10 pâtisseries à New York. Pour les adresses http://www.financierpastries.com/
Financier propose la galette traditionnelle à 20,50$ (8 inches) et 25$ (10inches) et la galette à la pistache 22,50$ (8 inches) et 27$ (10 inches). Jusqu’au dimanche 23 janvier.
-Bergamote, 169 9th Ave, Tel : 212-627-9010, labergamotenyc.com/
Cette délicieuse pâtisserie de Chelsea propose la galette à  33$ pour 6 personnes et 39$ pour 8 personnes.
La Maison du macaron, 132 W 23rd St. Tel : 212-243-2757
40$ pour 8 personnes (10 inches). Mieux vaut commander à l’avance.
– Almondine bakery, 85 Water Street (Brooklyn). Tel: 718 797 5026
$20 pour 6 personnes. En espèces seulement. Mieux vaut la commander à l’avance.
-Benoit New York 60 West 55th Street, New York -tel :646-943-7373 $25 la pièce pour 6 à 8 personnes; pour chaque vente; $5 reversés au Lycée Français de New York.

Le passé qui ne passe pas

Pétain finalement rayé de la carte… Le New York Times est allé à Tremblois-les-Carignan, pour voir la dernière rue Pétain du pays, sur le point d’être renommée. Après la Première guerre mondiale, chaque ville et village français avait sa rue Pétain, (mais aussi, souligne le quotidien, plusieurs villages américains). Le correspondant a découvert une population locale pas plus choquée que ça d’être la der des der à honorer le maréchal mais qui a fini par s’incliner devant le scandale. Et visiblement pas réellement convaincu que la France a bel et bien mis son passé derrière elle, le journaliste a déniché une association pétainiste qui célèbre elle le Pétain de 1940, pas celui de Verdun…
De passé qui ne passe pas il est encore question dans le NYT à propos de cinéma et de l’Algérie avec un article qui choisit d’opposer « Hors la loi » de Rachid Bouchareb et « Des Hommes et des Dieux », sur les moines de Tibhérine. “Le premier met en scène des martyrs algériens, le second des martyrs français” souligne le Times pour qui l’affrontement des deux films dans la course aux Oscars (le premier pour l’Algérie, le second pour la France) semble être une continuation du drame colonial franco-algérien par d’autres moyens. “Les deux films sont remarquablement déséquilibrés” remarque le quotidien, et pourtant ils ont été choisis par leurs pays respectifs pour les représenter.
Dans le présent cette fois, la France ne s’en tire pas mieux. La Russie a choisi la France pour ses navires de guerre, et le gouvernement français s’en félicite, « à la manière d’une victoire de match de football », relate le New York Times. Le Washington Post choisit lui la métaphore commerciale en peignant Sarkozy en “représentant de commerce qui aurait réussi son plus beau coup”. Les commentateurs américains soulignent surtout les critiques des pays européens ex-soviétiques, Géorgiens, Estoniens, ou Lituaniens, qui sonnent l’alarme et signalent qu’avec ce contrat, la France aurait ouvert la voie aux autres pays occidentaux qui pourraient vendre ce que bon leur semble à la Russie.
« En France, la pauvreté voyage », lit-on dans le New York Times, qui se fait l’écho de l’écrivain français Tristan Garcia, auteur de « Hate : A Romance ». « Dans les stations du métro parisien, on peut facilement sentir l’irritation des passagers lorsqu’ils croisent une roumaine avec un bébé dans les bras ou tenant une petite fille dans la main, tout en faisant la manche d’une voix plaintive », raconte Tristan Garcia. Ambiance. Le gouvernement français, attaqué de toutes parts cet été par les scandales financiers et politiques, a « décidé de prendre un avantage cynique sur ce sentiment de honte » en déportant 1000 des 20 000 Roumains présents en France. Ces derniers, apprend-on dans le NYT, souvent pris pour des gypsies, sont devenus des citoyens européens de seconde classe.
Enfin, côté people, on apprend, toujours dans le New York Times que l’actrice new-yorkaise Stella Schnabel terminait 2010 en présentant la première de « You won’t miss me », dans lequel elle interprète une actrice instable, récemment libérée de l’hôpital psychiatrique. Celle à qui l’on prête une relation avec Olivier Sarkozy, le demi-frère franco-américain de Nicolas, assure qu’il s’agit d’une “fabrication médiatique”.

Eurochannel Tour, vingt courts-métrages européens

Cette année encore, la chaîne de télévision Eurochannel a sélectionné vingt court-métrages européens pour son Eurochannel Short Films Tour (Tour d’Europe Eurochannel en courts-métrages).

Cette fois-ci, elle a choisit d’élargir les frontières de l’Europe au-delà des pays membres de l’Union Européenne avec notamment l’Europe de l’Est, la Russie, les Balkans et la Turquie. Autant d’aperçus de la diversité culturelle de ces nombreux pays, pour une véritable plongée dans l’ambiance et l’âme du Vieux Continent

Gone Fishing de Chris Jones (Royaume-Uni)

L’occasion unique de faire connaître à une plus large audience une création artistique lointaine géographiquement mais proche à la fois.

Tous les films seront diffusés en version originale sous-titrés en anglais.
PROGRAMME
Mardi 11 Janvier à 18h
“Emotional Short Stories from childhood
Frankie (Irlande, 2007) de Darren Thornton / 12 minutes
The Afternoon Snack (Le Goûter, France, 2008) de Bruno Vaussenat / 15 minutes
Ryba (Russie, 2008) de Alexander Kott / 14 minutes
Missen (Pays-Bas, 2009) de Jochem de Vries / 12 minutes
Gone Fishing (Royaume-Uni, 2008) de Chris Jones / 13 minutes
Pilala (Grèce, 2004) de Theo Papadoulakis / 15 minutes
“European Comedies”
Phone Story (Belgique, 2005) de Berivan Binevsa / 15 minutes
Dentissimo (Allemagne, 2008) de Maurice Huesni / 10 minutes
The Substitute (Italie, 2007) de Andrea Jublin / 16 minutes
Sesils (Lettonie, 2009) de Robert Kulenko / 10 minutes
George (Suède, 2008) de Alain Darborg / 26 minutes
Au Café Romand (Suisse, 2008) de Richard Szotyori / 9 minutes
Mardi 25 Janvier à 18h
Spécial Europe de l’Est
Caviar (Roumanie, 2009) de Razvan Savescu / 20 minutes  
The Tunel (Albanie, 2008) de Gjergj Kalaja / 9 minutes
The Go Between (Bulgarie, 2008) de Dragomir Sholev / 25 minutes
The History of Aviation (Hongrie, 2009) de Balint Kenyeres / 15 minutes
Wayfarers (Ukraine, 2005) d’Igor Strembitsky / 10 minutes
The Boy and The Sea (Lituanie, 2006) de Tomas Donela /15 minutes
Baba (République Tchèque, 2008) de Zuzana Kirchnerová / 21 minutes
Premier Prix de la Cinéfondation du Festival de Cannes
It Wasn’t God’s Will (Deus Não Quis, Portugal, 2007) d’Antonio Ferreira/ 15 minutes
Prix : Algarve International Film Festival (2009), Bajadoz Short Film Festival (2008)

The Fly (Arménie, 2005) d’Areg Azatyan / 11 minutes
When the lights go out (Moldavie, 2005) d’Igor Cobileanski / 8 minutes
X=X+1 (Slovaquie, 2009) de Juraj Krasnohorsky / 15 minutes
Untouched by the Sun (Montenegro, 2002) d’Andro Martinovic / 10 minutes
C’est la vie (Georgie, 2007) de Rusudan Chkonia / 10 minutes
Mardi 1er Février à 18h
Alice and I (Belgique, 2004) de Micha Wald / 19 minutes
Baby! (Nene!, Catalogne, 2007) de Lluís Segura / 16 minutes
Roots (Turquie, 2008) d’Eileen Hofer / 18 minutes
My Mother learns cinema (Annem Sinema Ogreniyor, Turquie, 2007) de Nesimi Yetik / 3 minutes
At Daybreak (Macédoine, 2009) de Gjorce Stavreski / 15 minutes
Running Pains (Pays de Galles, 2008) de Anthony James / 12 minutes
With the Back to Qiblah (Azerbaïdjan, 2009) de Asif Rustamov / 12 minutes
Frank and Wendy: The Parade of Polar Bears (Estonie, 2009) de K. Jancis, U. Pikkov & P. Tender  / 10 minutes
Routine (Luxembourg, 2008) de Dragomir Sholev   / 25 minutes
Varde (Norvège, 2008) d’Hanne Larsen / 15 minutes
Hotel Earth (Islande, 2009) / Director: Baldvin  / Runtime: 8 minutes
Freud & Co (Espagne, 2009) de Xabier Marqués Solla / 7 minutes
Mardi 15 Février à 18h
PunschNoël (Autriche, 2008) de Marie Kreutzer / 10 minutes
Late Fragments (Finlande, 2009) d’Aku Louhimies / 15 minutes
Señor X (Espagne, 2009) de Julio Soto / 13 minutes
Who Guards the Guardians (Serbie, 2007) de Goran Stankovic / 15 minutes
Fanya (Biélorussie, 2009) de Vladimir Piskunovich / 15 minutes
Prix : Goethe Institut International Short Film Competition
Poste Restante (Pologne, 2008) de Marcel Łozioski / 14 minutes
Prix : EFA 2009

The Flyer (Ecosse, 2007) d’Andrea Harkin / 16 minutes
Auditorium de l’Alliance Française de Miami, 618 SW 8th Street – Miami, FL 33130
Donation de $5

Internationalement vôtre

Je suis installé à New York et travaille en français. Par définition, ma clientèle est donc mobile. De plus en plus, on me contacte de partout aux Etats-Unis et même en dehors. Skype et ses semblables ont aboli les frontières pour les life coach aussi… J’ai l’occasion maintenant de parler à des Français qui vivent partout dans le monde, qui ont des vies et des ambitions différentes, des souhaits et des soucis différents, mais qui en fin de compte, sans le savoir, se ressemblent beaucoup.
Cyril vit à Hong Kong. Il a accepté d’être muté par sa compagnie, un laboratoire pharmaceutique de renom, en échange d’une belle promotion. Le voilà seul pour six mois, éloigné de sa femme et de ses deux filles, restées à Toulouse. «Il fallait que je saisisse cette chance, mais j’ai dû partir en plein milieu de l’année scolaire de mes enfants. Je n’arrive plus à savoir si j’ai fait le bon choix. La culpabilité me ronge».
Frédérique travaille à Johannesburg pour une bijouterie spécialisée dans les diamants. Elle adore son métier qui est de faire d’une pierre à l’état brut un unique joyau. «J’ai toujours refusé de regarder en face l’exploitation cruelle des noirs dans les mines situées à quelques kilomètres seulement de mon bureau. Je suis autant dégoûtée par ce qu’il s’y passe, que par ma lâcheté de laisser faire et de ne pas prendre de décisions».
Dorothée a rencontré son mari, Américain, en fac de droit. Après avoir vécu dix ans à Paris, ils viennent de s’installer à Washington DC pour franchir un palier professionnellement, et ensuite démarrer une famille. «La France est atteinte de réunionite aiguë, ce qui nous est devenu insupportable. John et moi avons besoin d’action afin de satisfaire nos ambitions. Pourtant, je doute de mes capacités à vivre sans mes amis et à élever mes enfants dans cet univers souvent dur».
Chacun a son dilemme particulier. Pourtant la première question qui me vient à l’esprit est la même pour tous, pourquoi ne pas rentrer ? Je ne suis pas surpris du contenu de leurs réponses. Que cela soit « non », « pas question ! » ou « et puis quoi encore ? », tous font preuve de leurs désirs de persévérer dans leurs vies d’expats ou d’immigrés. Mon silence qui suit les étonne, pour mieux les faire réfléchir. Avant de parler d’un dilemme qui les torture jour après jour et dont ils ne se sortent pas, il faut que leurs cerveaux épuisés puissent se calmer, respirer, et prendre le temps de vivre et de penser. Qu’est ce qui fait que vous avez eu envie de partir ? «Je me suis toujours sentie différente des autres. Je ne veux plus vivre avec cette perpétuelle impression de m’excuser de qui je suis», me dit Frédérique, un peu remontée. Cyril rit de bon cœur, joyeux et insouciant, «je n’ai jamais été malheureux dans mon pays, mais j’aime l’aventure, l’inédit et l’exotique. Cela titille ma créativité que je n’ai pas le loisir d’exprimer dans mon job». Dorothée quant a elle, reste calme et posée, « je n’ai jamais ressenti l’envie de partir pour ne plus jamais revenir. Par contre, j’ai toujours eu en tête, un jour, de voir si j’avais les épaules assez larges pour me frotter au monde du travail américain».
Ils se retrouvent tous derrière un mot, un concept, partir. Au lieu d’appréhender leurs dilemmes sous l’angle de ce qu’ils ne sont plus, des Français vivants en France, j’ai envie qu’ils utilisent à la place ce nouveau regard qu’ils ont choisi, celui de quelqu’un qui s’installe dans une nouvelle existence, en mode découverte. Cyril fait trembler mon ordinateur tant il est enthousiaste, «mais oui ! Au lieu d’attendre passivement six mois que quelque chose tombe du ciel, c’est à moi de saisir l’opportunité de créer le cadre de vie qui conviendra à ma famille et que l’on espérait tous». Frédérique est songeuse, «je me rends compte que j’ai eu peur d’être moi-même alors que c’est pour cela que je suis partie. Je ne devrais même pas me poser de questions sur mon futur dans cette boîte qui pratique l’esclavage moderne», et Dorothée est déjà dans l’action «prête à bousculer tout ce que je croyais rigide, déterminée à profiter à fond des années que je vais passer ici, en nouant de nouvelles relations et en enrichissant mes enfants de deux cultures que je crois complémentaires».
Cette étape passée leur a permis non pas d’identifier immédiatement quelles étaient les solutions à leurs problèmes, ça serait trop simple, mais de se préparer à marcher vers leurs objectifs, plus sereinement, sans trimballer et secouer dans tous les sens le co-pilote que je suis. Cyril a goûté aux joies du célibat forcé sans pour autant tomber dans ses travers. Lorsque sa famille l’a rejoint, il s’est ému de les voir si heureux s’installer dans un appartement qu’il avait choisi et meublé avec son cœur. Dorothée a vite arrêté de travailler dans le droit international. Elle s’est lancée dans une boutique de meubles pour enfants avec la femme d’un collègue de son mari. Frédérique, après avoir essayé de faire changer la politique de sa compagnie, sans succès, travaille maintenant dans une société plus petite, moins réputée, mais en parfait accord avec son caractère et ses valeurs morales.
Trois histoires différentes dans trois endroits différents de la planète, mais un point commun. Celui de vouloir se sentir en phase avec soi-même et de faire les efforts nécessaires pour y parvenir. Se regarder dans la glace pour ce que l’on est aujourd’hui, pas pour ce que l’on a été, ou ce que l’on sera plus tard, est déjà faire un pas vers l’épanouissement. Partir, n’est-ce pas avant tout partir à l’aventure de soi ?
Pour en savoir plus sur ce qu’est le coaching avec Nicolas Serres-Cousiné, visitez www.monlifecoach.com

Un week-end Art Déco

Le quartier Art Déco de Miami Beach se replonge dans l’ambiance des années 20 et 30 le temps d’un week-end, du vendredi 14 au dimanche 16 janvier 2011. Jazz, voitures d’époque, affiches publicitaires… On s’y croirait ! Pendant trois jours donc, l’évènement rend hommage au style architectural dominant le quartier. Plus de 85 évènements sont prévus, comme une parade dans les rues, des spectacles de théâtre, de danse, des conférences, des projections de films et de séries, ou des visites guidées historiques.
Quand : Du vendredi 14 au dimanche 16 janvier 2011
Où : Ocean Drive, South Beach, Miami, Etats-Unis
Horaires : Vendredi 14 janvier, de midi à 23h / Samedi 15 janvier, de 10h à 23h / Dimanche 16 janvier, de 10h à 20h.
Pour plus d’informations concernant le week-end Art Deco de Miami ou pour avoir le programme complet, rendez-vous sur www.artdecoweekend.com ou appelez le 305-672-2014.

Débats sur les réseaux sociaux en entreprise

Les acteurs majeurs et les experts les plus pointus en réseaux sociaux d’entreprises et en intelligence économique seront réunis lors d’une conférence sur les réseaux sociaux d’entreprise, au centre de convention de Miami, du mercredi 19 au vendredi 21 janvier prochains.
Social Networking Conference
Quand : Les jeudi 20 et vendredi 21 janvier, avec une journée de pré-événement le mercredi 19 janvier.
Où : Miami Beach Convention Center – 1901 Convention Center Drive, Miami Beach
Retrouvez tous les tarifs ici.
A savoir : en réservant votre place avant le 7 janvier 2011, vous économiserez $600.
Retrouvez tout le programme de la conférence ici.
Si vous souhaitez intervenir lors de la convention, inscrivez-vous ici.

Bientôt le Art Show de L.A

Plus de 15 000 œuvres, 125 exposants mondialement connus feront du Art Show, cette année encore, un endroit prisé pour les acheteurs. Le Art Show de Los Angeles ouvrira ses portes le mercredi 19 janvier, jusqu’au dimanche 23. Un gala d’ouverture aura lieu le mercredi 19 janvier, de 19h à 22h.
LA Art Show
Où : Los Angeles Convention Center, 1201 S Figueroa Street 90015 LA
Quand : Du mercredi 19 au dimanche 23 janvier
Tarif : Tickets pour le gala d’ouverture $200 / ticket visiteur $20
Le salon sera ouvert 11h à 20h les jeudis 20, vendredi 21 et samedi 22 janvier. Il fermera à 17h le dimanche 23 janvier.
Pour contacter le Los Angeles Convention Center : [email protected] / +1 213 741 1151

Les nominés des Emmy font leur show

C’est LE spectacle de fin d’année à ne pas manquer. Pour la 51ème année consécutive, les nominés dans les catégories musique et danse des Emmy Awards se produisent au centre de musique de Los Angeles, le samedi 25 décembre. Il n’est pas nécessaire de réserver, mais les premiers arrivés seront les premiers assis ! Un spectacle gratuit, à voir en famille.
Où : Music Center, 135 N. Grand Avenue, Los Angeles, 90012
Quand : Samedi 25 décembre, de 15h à 16h
Plus d’informations sur le spectacle ici.