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"Ma motivation première, c'est le plaisir"

French Morning vous en parlait la semaine dernière. Jusqu’au 29 Janvier, MyFrenchFilmFestival.com met en compétition dix long-métrages et dix courts-métrages de la jeune création française. Aux internautes de les découvrir en streaming et de voter pour leurs préférés, et ce pour seulement $20.

Christopher Thompson, dont Bus Palladium, le premier film en tant que réalisateur fait partie de la sélection, tient à saluer cette initiative d’Unifrance. «Il faut regarder les choses en face, aujourd’hui on doit prendre conscience des nouveaux enjeux liés au téléchargement». Il en va pour lui de sa responsabilité d’artiste de soutenir de telles offres, légales et relativement bon marché, qui peuvent «canaliser les téléspectateurs sans pour autant nuire aux créateurs». Quant au festival, il y participe moins pour la perspective de remporter un prix que pour celle de toucher un public plus large et de procurer toujours plus de plaisir aux spectateurs.

Sorti en mars dernier dans les salles françaises, Bus Palladium retrace le parcours d’un groupe de rock formé par une bande d’amis d’enfance. Cette intrigue plutôt classique, qui aurait pu être contemporaine, se déroule dans le Paris des années 80. Ce n’est pas par hasard, puisque le film, très personnel, est surtout directement inspiré de la jeunesse de Thompson. Esthétiquement, l’époque apporte aussi une « patine » chère au réalisateur. Ce dernier cite d’ailleurs comme références Le Péril Jeune et Presque Célèbre, deux films cultes respectivement sortis en 1995 et 2000 mais se déroulant dans les années 70.

Pas aussi rock n’ roll que sa bande originale (Blondie, David Bowie…), Bus Palladium a avant tout pour trame de fond l’amitié adolescente, ses promesses éphémères et ses déceptions. Avec une nostalgie assumée, Christopher Thompson y explore la désillusion et la mélancolie du passage à l’âge adulte.

Malgré l’accueil mitigé réservé à ce premier film, Christopher Thompson compte persévérer dans cette voie, sans pour autant abandonner son métier d’acteur. En attendant la sortie du prochain Thierry Klifa, « Les yeux de sa mère », dont il a participé à l’écriture, il signera bientôt deux scénarios, un pour sa mère, Danièle Thompson… et un pour lui.

Alexandre Douzet, Monsieur $100.000 +

Dans les bureaux de TheLadders.com, pas de costume ni de cravate. L’immense open space downtown Manhattan grouille de jeunes gens en jeans et tee-shirts, rien à voir avec un cabinet de recrutement classique. Pourtant les employés lisent, trient et classent CV et offres d’emploi. Ils ont été formés pour aider, via internet et téléphone, les candidats qualifiés à trouver un poste rémunéré au moins… $100.000 par an. TheLadders.com est un site web pour cadres supérieurs. On ne fait pas plus américain comme outil de recherche d’emploi. Mais c’est un Français de 36 ans qui a créé l’entreprise et qui la préside aujourd’hui: Alexandre Douzet.
Né à Limoges et élevé en Alsace, Alexandre Douzet est arrivé à New York il y a 15 ans. Il était venu faire un stage de fin d’études universitaires chez Air France, histoire d’améliorer son anglais. Séduit par la vie américaine, il décide de rester et de suivre un master à NYU tout en travaillant. Il passe 2 années chez BMG music club, avant d’entrer, en 2001, chez HotJobs.com, au moment du rachat du site américain de recherche d’emploi par Yahoo. « Cette expérience chez HotJobs.com m’a permis de comprendre le marché du recrutement, ici, aux États-Unis », explique Alexandre Douzet. « Et j’y ai rencontré Marc Cenedella», son boss à l’époque avec qui il fonde TheLadders.com en 2003, après avoir obtenu en France son MBA à l’INSEAD.
Les débuts ont été difficiles: la bulle internet venait d’éclater et plus personne ne voulait investir dans l’internet. « Après 2 échecs de création d’entreprise, quand l’idée de créer TheLadders.com est née, Marc et moi voulions nous assurer rapidement que notre concept tenait la route », raconte Alexandre Douzet. « On a fait appel à des professionnels pour créer notre site web. Ils nous demandaient 3 mois et 30.000 $. Nous n’avions ni le temps ni l’argent. » C’est donc de chez eux, en lisant des manuels informatiques, que les deux associés se sont lancés. « Au départ, il n’y avait qu’une page et tout était gratuit. Durant la semaine, nous allions à la pêche aux offres d’emploi et, le lundi matin à 9h, nous envoyions une newsletter à nos membres. Ça a très vite marché! » Lancé en août 2003, TheLadders.com comptait 20.000 inscrits 4 mois plus tard. Le 1er janvier 2004, l’abonnement est devenu payant ($25/mois) pour les candidats qui voulaient avoir accès aux offres les plus récentes. Les co-fondateurs ont alors embauché 2 employés, payés en actions à défaut de cash. Il faudra attendre mars 2004 pour le premier salaire annuel, « $60.000! Nous étions heureux après des mois sans rémunération ».
L’entreprise décolle vraiment à partir d’octobre avec l’arrivée d’un gros investisseur, Matrix Partners, une venture capital basée à Boston. «  Je me souviens parfaitement du jour où l’investissement est devenu réel: c’était le 22 octobre 2004, le jour de la naissance de mes filles jumelles. J’ai reçu un coup de fil de mon avocat me conseillant de regarder le compte bancaire de l’entreprise: il venait d’être crédité de plus de 7 millions de dollars!  Depuis, nous n’avons plus levé de fonds ».
TheLadders.com s’est développé en faisant payer les candidats et non les employeurs. Principe inverse de ce que faisaient les autres moteurs de recherche d’emploi à l’époque comme CareerBuilder.com (créé en 1994), Hotjobs.com (1996) ou encore Monster.com (1999). « Cela permettait dès le départ une certaine sélection», avoue Alexandre Douzet. Seules les personnes réellement intéressées acceptaient de payer pour accéder aux offres. Un principe qui fonctionne toujours. « Mais nous nous sommes peu à peu aperçus que les entreprises ne nous prenaient pas vraiment au sérieux quand on leur proposait de mettre en ligne gratuitement leurs offres d’emplois et de leur sélectionner les CV adéquats. Du coup, c’est devenu un service payant pour les employeurs également ». $16.000 l’année pour chaque recruteur. Chez Microsoft par exemple, une quinzaine de personnes utilisent TheLadders.com pour le recrutement interne.
Aujourd’hui, Alexandre Douzet dirige 410 employés entre New York et Londres, avance un chiffre d’affaires de plus de 70 millions de dollars et estime à 4 millions et demi le nombre d’abonnés aux services gratuit et payant (abonnement payant passé de $25 à $35 par mois). « TheLadders.com tient une place à part dans la recherche d’un job: notre service se situe entre les social network services, genre LinkedIn ou Facebook et les job boards qui listent des millions d’offres d’emploi comme Monster.com », estime le boss.  On le sent évidemment heureux de sa réussite après quelques années de galère. « J’ai toujours eu envie de créer ma société. D’ailleurs, ça m’amuse aujourd’hui de penser à la première entreprise que j’ai fondée: j’étais étudiant, j’avais un micro bureau sur le campus et je trouvais des petits boulots pour ceux qui en cherchaient! »

2ème édition du Festival interceltique à NY

Trente musiciens locaux et étrangers se rassembleront pour la seconde édition du Festival interceltique à New York. La précédente et première édition avait réuni dans la Big Apple le meilleur de la scène celtique, tout en représentant des traditions musicales moins connues de minorités ethniques celtiques.
La soirée est organisée par BZH New York, une association à but non lucratif, composée de Bretons et d’amis de la Bretagne, et dont l’objectif est de promouvoir la culture, l’économie, le langage, le tourisme et le caractère unique des six nations celtiques (l’Ecosse, l’Irlande, l’Ile de Man, le Pays de Galles, les Cornouailles, la Bretagne).
Au programme : Tony Demarco, Fergus Begley, Thomas Moisson, Charlie LeBrun, Nosa Terra, l’école de danse irlandaise Niall O’Leary et bien d’autres encore.
2eme édition du Festival interceltique de New York
Quand : Samedi 29 janvier, de 19h à 3h
Où : Tribeca Loft @Bowlmor Times Square – 222 West 44th Street (entre la 7e et la 8e Avenue)
Tarif : $15
Plus d’informations sur BZH New York, l’association des Bretons à New York, ici.

Le divin houmous de Balaboosta

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Nous sommes à Mulberry Street, au cœur de Nolita, le Nord de la Petite Italie à Manhattan. Le restaurant Balaboosta connaît un succès indéniable depuis son ouverture en mars 2010. En juin dernier, le New York Times faisait l’éloge de son poulet, considéré comme le meilleur de Manhattan.
L’houmous arrive, servi dans le traditionnel mortier pilon en bois, pour écraser les pois chiches à sa convenance. De quoi éveiller les papilles avant de poursuivre avec des entrées, puis un plat, comme le poulet rôti sous la brique, qui vaut le détour avec ses abricots séchés et son couscous israélien.
Le Français Stéphane et l’Israélienne Einat sont aux commandes du Balaboosta. Ils se sont rencontrés à New York, s’y sont installés et ont misé sur leur passion de la cuisine. « C’est son restaurant », lance Stéphane, qui officie en tant que manager, puisant dans son expérience au restaurant Bouley. Il choisit les vins : méditerranéens, italiens, espagnols, grecs, libanais ou français. Des vins qui permettent d’apprécier pleinement les plats aux saveurs orientales, concoctés par Einat. Exigeante et passionnée, la jeune femme aux origines yéménites et iraniennes, s’inspire de ses expériences culinaires en Israël ou en Europe, et de sa tante, « la meilleure des cuisinières », dont le portrait trône sur le mur en briques du restaurant.
Chaque saison, Einat élabore de nouveaux menus avec son sous-chef, israélien comme elle. « Si la technique française est essentielle lorsqu’on veut faire de la bonne cuisine, moi j’ai besoin d’épices, de saveurs orientales », explique la jeune femme. A l’image du chou-fleur croustillant accompagné d’une vinaigrette de citron, miel, groseille et pignon. « Je vis une histoire d’amour avec la nourriture », conclut-elle.
Einat et Stéphane n’en sont pas à leur coup d’essai. Ils avaient déjà fondé Taïm, un restaurant de falafel dont la réputation n’est plus à faire depuis que le New York Magazine a élu l’endroit « meilleur falafel de New York » en 2006. Ils ne comptent pas s’arrêter là. Prochain projet : un restaurant dédié aux mezze.
Où : Balaboosta – 214 Mulberry Street, New York, NY 10012
Ouvert tous les soirs et du mardi au dimanche pour le lunch. Service de 17h30 à 23 h.
Entrées entre $3 et $9, plats entre $20 et $30. Comptez en moyenne $50 pour une bouteille de vin.
Réservations au 212-966-7366 ou sur le site internet du restaurant, ici.
Taïm – 222 Waverly Place (entre 11st Street et Perry Street), New York, NY 10014.
Ouvert de 11h30 à 22 h.
Faites vos réservations au 212 691-6101.

« Le Roi Lear » revisité

Jouer l’une des plus grandes tragédies de Shakespeare en 90 minutes n’est pas une mince affaire. Autre challenge de taille : transformer cette œuvre, qui est l’une des plus violentes, en un spectacle adapté aux plus jeunes.
L’actrice britannique Susanna Hamnett et le metteur en scène Edith Tankus ont relevé le pari avec brio et humour avec « Nearly Lear », un charmant spectacle solo présenté au New Victory Theater, jusque dimanche 16 janvier.
Susanna Hamnett et Edith Tankus incluent seulement quelques bribes du dialogue de Shakespeare, mélangées à de l’argot contemporain. La moitié des personnages principaux de la pièce ont été mis de côté dans cette version. Au revoir Edmond et Edgar, les fils du Comte de Gloucester. Au revoir le Comte de Kent, fidèle au Roi Lear.
« Nearly Lear », une adaptation du « Roi Lear » de Shakespeare, par Susanna Hamnett et Edith Tankus.
Quand : Vendredi 14 janvier, à 19h / Samedi 15 janvier à 14h et 19h / Dimanche 16 janvier à 15h
Où : The Duke on 42nd Street – 229 West , 42nd Street, Manhattan.

Déco & co

L’éditeur de livres d’art Phaidon organise ses soldes annuelles dans sa boutique new-yorkaise. Des centaines de livres d’architecture, de mode, de cinéma ou encore de design (dont certains en français) jusqu’à moins 75%. Craquerez-vous pour un ouvrage sur François Truffaut ($34.98 au lieu de $69,95), sur les portraits d’Andy Warhol ($46.85 au lieu de $69,95) ou sur l’histoire de la mode ($24.75 au lieu de $45) ?
Jusqu’au lundi 17 Janvier
83 Wooster Street (entre Spring et Broome streets), Tél : 212-925-1900.
Après le rush des fêtes, le MoMA Design Store liquide son stock et offre même 10% supplémentaire sur les prix déjà soldés dans sa boutique en ligne. Les horloges aimantées Duncan Taylor & Kevin Champion à $25 au lieu de $35 ajouteront une touche fun à votre frigo, tandis que les photophores coquilles d’oeufs ($27 le lot de 6 au lieu de $42) créeront une ambiance tamisée dans votre chambre. Et pour affronter les températures négatives, investissez dans le bonnet à rayures Pop-Art Toshio Matsui ($25 au lieu de $35) et dans l’écharpe assortie ($35 au lieu de $48).
Jusqu’au vendredi 21 Janvier
44 W 53 St entre Fifth et Sixth Aves (212-767-1050) ; 81 Spring St at Crosby St (646-613-1367); momastore.org
Une fois par an, le paradis de la décoration d’intérieur Wolf Home propose coussins, linge de maison, rideaux et tissus en tout genre jusqu’à moins 70%. Offrez un lifting à votre intérieur avec des coussins en taffetas de soie ($24–$32 au lieu de $54–$65), des rideaux en soie et organdi ($183 au lieu de $405) ou des étoffes colorées en soie et organdi à seulement $23 (au lieu de $34).
Jusqu’au dimanche 23 Janvier
936 Broadway entre 21st et 22nd Sts, Tél : 212-358-8800, wolfhome-ny.com
Ralph Lauren, French Heritage et Tom Dixon : voici un aperçu des marques que vous pourrez trouver à des prix défiants toute concurrence chez ABC Carpet & Home. La suspension lumineuse passe de $305 à $199, la table en verre à rallonge de $3,995 à $2,699 et les bougies à la citronnelle de $35 à $20.
Jusqu’au dimanche 30 Janvier
888 Broadway (& 19th St), Tél : 212-473-3000, abchome.com
Dernière étape de cette virée shopping spéciale déco avec un détour par The Conran Shop, la Mecque du design, de la rue du Bac à la grosse pomme. Apportez une touche de lumière à votre home sweat home avec la lampe de chevet Yee-Ling Wan à $238 (au lieu de $475), accueillez jusqu’à huit convives grâce à la table en teck et métal peinte à $748 (au lieu de $1,495) et faites sensation pour seulement quelques dollars avec les services à thé d’inspiration asiatique à seulement $5–$8 (au lieu de $10–$15
Jusqu’au dimanche 30 Janvier
888 Broadway (et 19th St), Tél : 212-755-9079, conranusa.com
Mais si pour vous shopping rime indubitablement avec boutiques de fringues, suivez ces deux bons plans :
Jane Boutique officie depuis les années 80, proposant vêtements, bijoux, accessoires et antiquités dans le pur style Upper East Side. En ce moment, la plupart des pièces sont à moitié prix. Pour vous donner une idée, la robe en soie imprimée René Lezard passe de $995 à $498, le manteau écossais à capuche Orla Kiely de $645 à $387, le sac en flanelle à anses en cuir Hoss de $275 à $165 et la veste en lapin Ambre Babzoe de $310 à $217.
Jusqu’au lundi 17 Janvier
1025 Lexington Ave entre 73rd et 74th Sts, Tél : 212-772-7710, janeboutique.com
Direction enfin le Meatpacking District, où la collection automne/hiver du designer anglais Matthew Williamson est jusqu’à jusqu’à 40%, plus pour très longtemps. Petit florilège des meilleures affaires : pull en laine à épaules fantaisies à $270 (au lieu de $450), robe bustier en sequins à 2,100 (au lieu de$ $3,500), jupe en dentelle à $417 (au lieu de $695) et collier orné de pierres à $597 (au lieu de $995)
Jusqu’au dimanche 23 Janvier
415 W 14th St entre Ninth Ave et Tenth Aves, Tél : 212-255-9881, matthewwilliamson.com

DJ Moma : du Soudan à Manhattan en passant par Paris

DJ Moma (de son vrai nom Mohamed Hamad) naît et grandit au Soudan, son pays d’origine, puis à Paris de 5 à 15 ans, et enfin à New York à partir de 15 ans (papa travaillant aux Nations Unies). Il passe son bac à Jamaica High School puis étudie la physique et l’ingénierie électrique à St John’s University & Manhattan College. Il travaille dans une société d’ingénieurs à Manhattan depuis 8 ans.
Un des oncles de DJ Moma étant un des plus grands chanteurs de musique traditionnelle au Soudan, il baigne dans la musique depuis toujours. Il entend un jour sa sœur passer « Anastasia » de Prince ; il flashe sur la chanson et se faufilera dans sa chambre pour l’écouter en rembobinant la cassette exactement à l’endroit où elle l’avait arrêtée. Sa passion pour le funk, le disco, le hip-hop décolle alors ; il écoute beaucoup Prince, Womack & Womack et les premiers morceaux de Public Enemy. Il se met à rapper puis sera déçu et désillusionné par le mouvement hip-hop et ses messages qui ne lui parlent plus du tout, mais découvrera cependant toutes les musiques samplées par les rappeurs : il revient alors sur les années 70 avec la dance, la “disco old school” et le “rare Groove”. Il achète beaucoup de vinyls de Broken Beat et morceaux éclectiques, et acquiert ainsi une belle collection musicale.
Un ami lui conseille un jour de venir jouer dans un petit club à Park Slope. Il prépare consciencieusement son set et décroche ainsi une résidence, n’ayant pourtant jamais contemplé le métier de DJ. Petit à petit il fait son chemin et commence enfin à travailler régulièrement. Il jouera à Cielo, Lotus, APT, Tenjune et 105 Riv.
DJ Moma joue desormais partout: San Francisco et Los Angeles mais aussi Londres, Berlin ou la Finlande.
DJ Moma joue tous les jeudis à Kastel dans l’hôtel Trump Soho, 1 fois par mois à THOM Bar, et 1 ou 2 fois par mois à Deity à Brooklyn. Il apprend également le piano et se lance plus sérieusement dans la production.
www.facebook.com/djmoma
http://djmoma.com
http://soundcloud.com/djmoma (pour ses fameuses compiles/mixes SATISFY My Soul)
Ses bons plans soirées
–          Soirées Welcome to Universe 6 à White Noise le mardi. DJ Moma y mixera le 18 Janvier.
–          Le mercredi il aime aller écouter DJ Kiss & DJ MOS à RDV.
–          Le jeudi il recommende VON pour la soirée FAM avec DJ Eleven (un DJ très talentueux, en quelque sorte son « mentor », qu’il appelle tous les ans pour mixer pour son anniversaire).
–           DJ Moma jouera également avec Uncle Ralph McDaniels et Rich Medina à Libations dimanche prochain.
Endroits favoris
Crosby Street Hotel, pour le brunch ou pour boire un verre, un endroit simple et beau avec une ambiance très chaleureuse.
Peaches à Bed. Stuy. : un petit resto familial qui sert de la cuisine « Soul food », et un des meilleurs « fried chicken » sur New York.

New Year playlist par DJ Moma
Fancy Dancer – Twennynine with Lenny Greene
My Life – Jimmy Ross
Peven Everett – Washing
Gummiband – Siriusmo
These Things Will Pass – Kaidi Tatham
Game Dunn – Soul II Soul
Get Together – J*Davey
Love Me Tonight – Pal Joey
That Man (He’s All Mine) (Reese’s Techno-Logical Mix) – Inner City
Rebel Without A Pause – Public Enemy
Here Today Gone Tomorrow – Gangstarr
She Said (Jay Dee Remix) – Pharcyde

Une soirée pour PS 84

L’association de parents et professeurs de Public School 84 – The Lillian Weber School for The Arts (située au 32 West 92nd Street) organise une soirée « Reading Writing & Cabaret » au Joan Weill Center for Dance dans Midtown Manhattan.

La soirée commencera à 19h avec un cocktail (vins et hors d’oeuvres) et une vente aux enchères silencieuse. Elle se poursuivra à 20h avec les performances d’artistes et une autre vente aux enchères, visant à rassembler des fonds pour l’école.

Sur les planches, on retrouvera Jane Krakowski, lauréate du Tony et du Olivier award et nominée à l’Emmy award pour la série de NBC “30 Rock”. Kerry Butler, Kate Baldwin and Graham Rowat, trois talentueux comédiens de Broadway, participeront aussi au show. Tous seront accompagnés d’un groupe mené par Michael Kosarin, directeur musical (“Beauty and the Beast”, “Tangled”) et parent d’élève de l’école.

Une soirée divertissante, mais surtout une occasion unique d’apporter son soutien à cette école publique, qui propose notamment des programmes bilingues dont un en français.
Où ? Ailey Citigroup Theatre, The Joan Weill Center for Dance, 405 West 55th Street (et 9th Avenue)

Quand ? Dimanche 23 Janvier à 19h

Combien ? $100, $250 pour le 1er rang, en vente ici.

« F**k you, I’m French! »

Les passagers du vol 83 de Delta Airlines ont été exposés, samedi, à des turbulences très françaises. Franck Lebrun, un “frenchie” de 34 ans est visé par une plainte du FBI après avoir malmené le personnel naviguant du vol, qui reliait Nice à New York, et donné un coup de pied à un policier de l’air quelque part au-dessus de l’Atlantique.
Selon la plainte, déposée lundi auprès d’un tribunal de New York, Mr Lebrun aurait fait plusieurs aller-retours entre son siège et les toilettes de l’appareil d’où se dégageait une odeur de tabac. Le personnel naviguant aurait ensuite rappelé à Mr Lebrun qu’il était interdit de fumer dans ces espaces. Lorsque le Français, manifestement ivre – il a acheté de l’alcool à bord et une bouteille d’un litre de Bailey’s presque vide a été découverte dans son bagage à main – a pris une fois de plus la direction des toilettes, le personnel s’est interposé. Mr Lebrun s’est énervé et a poussé “des deux mains” une hôtesse qu’il aurait ensuite suivie à travers l’appareil, en la couvrant d’insultes en Français et en Anglais.
Bien que menotté et amené à l’arrière de l’avion par la police de l’air fédérale, Mr Lebrun a persévéré dans les quolibets, « criant en substance : « F… you, I’m French » poursuit la plainte. En bouquet final, il a décoché un coup de pied contre l’un des trois « feds » qui tentait de le maitriser. Oups.
Nul doute que l’atterrissage fut douloureux pour le Français, qui devait gagner le Honduras : il a été entendu mardi par la cour fédérale de Brooklyn dans le cadre de l’affaire, nommée « United States vs Franck Lebrun ». La date du jugement n’a pas été fixée, précise un porte-parole de la cour contacté mercredi.

La première French Culture Night de 2011

Vous les avez aimées en 2010, elles reviennent en 2011 ! Mercredi 19 Janvier, c’est le très design World Bar qui accueillera la première French Culture Night de cette nouvelle année.

Toute la soirée, l’artiste français Grégoire Ganter présentera une sélection de ses collages photographiques, directement inspirés de l’architecture et de l’énergie new-yorkaise. Fidèle au poste, DJ Manu Léger assurera l’ambiance musicale tandis que Kristi Angel Gabriel fera une démonstration de danse du ventre.

De 18h30 à 19h30, ne manquez pas l’apéro happy hour, sponsorisé par Ricard et Kronenbourg.

? World Bar, Trump World Tower, 845 United Nations Plaza (48th Street & 1st Avenue)

Quand ? Mercredi 19 Janvier de 18h30 à 1h

Combien ? $10 à l’entrée, gratuit pour ceux qui s’enregistrent sur le site avant le 19 Janvier 16h avec le code FRENCHMORNING !
Pour plus d’informations, visitez le site Internet www.FrenchCultureNights.com

Le super-vilain masqué célèbre ses 100 ans

Le personnage de fiction français, créé début 1911 par Pierre Souvestre et Marcel Allain, est centenaire cette année. D’abord littéraire, l’œuvre est adaptée en 1913 au cinéma par Louis Feuillade, le maître du serial français, et devient mondialement célèbre. Pas moins de trente-deux romans et cinq films et été écrits et réalisés sur le personnage.
La société des amis des Fantômas incluait Cocteau, Max Jacob, Picasso, Apollinaire et Colette. Magritte et Juan Gris l’ont peint et Kurt Weill lui a composé une musique.
Pour célébrer les 100 ans du méchant masqué Fantômas, le musée Hammer à Los Angeles, organise ce jeudi 13 janvier à 19h, une projection du film muet Le Mort Qui Tue, de Louis Feuillade (sorti en 1913). C’est le troisième film (sur cinq) de la série « Fantômas ». Fantômas assassine Jacques Doillon, il arrache à son cadavre la peau des mains et s’en fait des gants qui laissent après ses crimes l’empreinte du disparu.
La projection sera suivie d’un débat, puis d’une fête d’anniversaire dans la cour du musée.
Fantômas Centenaire
Quand : Jeudi 13 janvier 2011, à 19h
Où : Hammer Museum – 10899 Wilshire Blvd, Westwood Blvd @ Wilshire, Los Angeles
Gratuit, mais tickets exigés. Vous pouvez vous les procurer au Billy Wilder Theater Box Office, une heure avant le début des festivités. Les tickets sont limités à un par personne.
Possibilité de se garer dans le parking situé sous le musée. $3 après 18h.

Photo L.A. fête ses 20 ans

“International Los Angeles Photographic Art Exposition” : derrière ce nom se cache Photo L.A., la foire artistiques californienne à laquelle 300 galeries et professionnels de l’art ont participé en l’espace de deux décennies.

Cette année, pour fêter ses vingt ans, pas moins de 70 galeries locales, nationales et internationales se joignent à l’évènement. Pour l’occasion, leurs propriétaires ont fait le déplacement jusqu’à Santa Monica pour présenter et vendre des photos signées par des artistes réputés ou prometteurs.

Vous pourrez acquérir une des ces oeuvres d’art, mais aussi ne rien acheter et simplement admirer les photos exposées, tout en assistant aux conférences tenues par les collectionneurs, artistes et éditeurs présents.

Où ? Santa Monica Civic Auditorium, 1855 Main Street, Santa Monica, CA 90401-3209 ; 310.458.8551

Quand ? Du jeudi 13 au lundi 17 Janvier. Vernissage jeudi 13 de 18h à 21h.

Combien ? $20 le pass 1 jour, $30 le pass 3 jours, $10-$80 pour les conférences et séminaires. En vente ici
Programme complet ici