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Indémodable Casse-Noisette

Costumes somptueux, effets spéciaux magiques… Le ballet Casse-Noisette est devenu un grand classique en temps de fête. L’opéra de Miami lui consacre sept dates, du vendredi 17 décembre au mercredi 23 décembre. Un groupe d’enfants, jeunes acteurs talentueux, présenteront le spectacle avec la troupe de ballet de Miami. Un spectacle à découvrir ou redécouvrir en famille, à tout âge.
Casse-Noissette, chorégraphié par Georges Balanchine
Où : Sandfort and Dolores Ziff Ballet Opera House – 1300 Biscayne Blvd, Miami, FL, 33132

Quand :
Vendredi 17 décembre à 14h et à 19h30
Samedi 18 décembre à 19h30
Dimanche 10 décembre à 14h
Mardi 21 décembre à 19h30
Mercredi 22 décembre à 19h30
Jeudi 23 décembre à 19h30
Achetez vos tickets ici.
Ou réservez vos billets en composant le 305 949 6722.

« Le Grinch » en plein air

Le centre communautaire de Key Biscayne diffusera le film « How the Grinch stole Christmas », ou « Le Grinch » avec Jim Carrey, le vendredi 17 décembre.
Le Grinch, dont le seul nom faisait trembler les Choux, vit reclus à Chouville, dans une caverne au sommet du Mont Crumpit, avec pour seul compagnon son chien Max. Mais à Chouville, une petite fille au cœur pur, Cindy Lou, aimerait en savoir un peu plus sur celui qu’on présente partout comme un monstre. Le Grinch est-il si mauvais qu’on le dit ? Pourquoi hait-il Noël ? Les Choux n’auraient-ils pas dénaturé l’esprit de cette belle fête en la rendant trop mercantile ? Cindy Lou gravit donc courageusement le Mont Crumpit et s’en va frapper à la porte du Grinch. Après avoir tout fait pour la terrifier, le reclus, ému malgré lui par cette marque de sollicitude, prend le risque de redescendre à Chouville et de ce mêler aux habitants.
Quand : Vendredi 17 décembre, à 19h
Où : Village Green, Key Biscayne, FL 33149
Entrée gratuite
Apportez de quoi grignoter, des chaises et des couvertures.

Noël en avance chez le Consul général de France

Repassez votre nœud papillon, sortez vos plus hauts talons, pour assister au gala de fin d’année, organisée par la Chambre franco-américaine de Miami. La soirée aura lieu ce jeudi 16 décembre , de 19h à 21h, au Consul général de France à Miami.
Soirée de Noël
Où : Résidence du Consul général de France – 4896 Davis Road, Miami, FL  33143
RSVP ici.
Nombre de places limité.
Tarif : Membres $15, Amis $30

« Pop-Up Store », la boutique anti-crise

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En 2007, après 12 ans à l’international chez Cartier, Fabienne Brochard décide de voler de ses propres ailes. Elle choisit Miami qu’elle connaît bien pour y avoir vécu et développé un réseau de clients. Mais y dénicher une boutique ne s’avère pas aussi simple : les locaux sont dénués de charme – de vastes surfaces blanches aux murs trop lisses – et les loyers, exorbitants. Elle finit par trouver son bonheur sur la petite île résidentielle de Key Biscayne (reliée au downtown de Miami par deux ponts) dans un mall tout neuf dont la taille et l’architecture (8 boutiques seulement, organisées autour d’un patio-terrasse) créent une ambiance intime et chaleureuse. La boutique « surmesur » est créée. Elle propose une sélection d’objets design et « art de vivre »  flirtant précisément avec le concept du sur mesure.
«Chaque client doit avoir l’impression d’acheter quelque chose de personnel et d’unique» explique Fabienne. La boutique est l’endroit où l’on est sûr de toujours trouver un bel objet pour sa maison, son amoureux (se) et plus généralement, un beau cadeau à offrir. Une idée simple qui, instantanément, fait « tilt ». Surmesur devient le lieu branché, la croisée des chemins entre les styles floridiens, européens et tropicaux, avec une touche bohème très tendance, reflet de sa jolie créatrice et de sa pétillante collaboratrice Virginie April (qui rejoint très vite l’aventure).
Mais cet été, suite à la crise économique, le mall est racheté par un investisseur étranger. Fabienne voit son loyer augmenter considérablement. Elle doit faire face à une situation économique qui se dégrade subitement et ne peut supporter une telle augmentation. Le nouveau propriétaire refuse toute négociation, préférant laisser ses boutiques vides alors que la tendance aux Etats-Unis est à la renégociation des loyers à la baisse. Depuis 4 mois, 3 des 8 boutiques sont toujours inoccupées. La fréquentation du mall s’en ressent, la vie « de quartier » s’étiole …
« Il a fallu trouver une solution rapidement qui soit à la fois simple à mettre en œuvre, légère d’un point de vue de l’investissement et flexible dans le temps ». Le concept « pop-up » s’impose : « il faut surprendre: être à la bonne place, au bon moment et pour une durée courte, créant ainsi le besoin ». La boutique éphémère est doublée d’une boutique « on-line » qui « prolongera la visibilité des marques et les ventes » et d’un showroom pour y recevoir les clients et organiser des événements.
Seulement encore une fois, Fabienne se heurte aux propriétaires de boutiques: « Miami est plein de locaux vides mais les propriétaires préfèrent les garder tels quels et sans revenus que de louer pour un seul mois ! » Finalement, une consoeur ayant subit le même sort qu’elle, lui offre gentiment de l’héberger dans sa propre boutique. « La solidarité française est très forte depuis le début.» Fabienne investit les lieux, créant, avec talent, meubles et déco éphémères avec trois fois rien. Le bouche à oreilles se fait vite, le « pop-up » store est ouvert depuis début décembre et ce jusqu’à la fin du mois. Alors, pour vos cadeaux de Noël, courrez-y !
Pop-up store “surmesur”:
c/o Casting : 260 crandon bld, suite 40, Key Biscayne, FL 33149
www.surmesur.com

Nouvelle soirée « French Affair »

La nuit dont tous les Francophones rêvent, même s’ils n’osent pas l’avouer à leurs amis… Une nuit pleine de bonne humeur et de souvenirs pour redécouvrir les plus grands hits français des années 60 à 90, mais aussi pour danser sur les musiques d’aujourd’hui.
La nouvelle soirée « French Affair » aura lieu tous les jeudis à partir du 16 décembre. Cette semaine, pour la première, DJ Super Jaimie a rassemblé les plus belles mélodies de la chanson française. De Cloclo, Johnny, Sylvie, Sheila et toutes les stars de Salut les copains à David Guetta et Bob Sinclar en passant par Cheb Mami, Cheb Khaled, Desireless, France Gall, Alabina, Images, Mc Solaar, Serge Gainsbourg, Vanessa Paradis, Dalida, Omar et Fred, Christophe Mae, Inna, Klaas, Jeanne Mas, Niagara, Caroline Loeb, Stephanie, Chagrin d’amour, Lio, Philippe Lafontaine, Jean Schultheis, Plastic Bertrand, Début de soirée, Les Forbans, Muriel Dacq, Christophe Laurent, Kassav, Partenaire Particulier, Axel Bauer, Philippe Cataldo, Ryan Paris, les Gipsy Kings et beaucoup d’autres !
Soirée « French Affair »
Quand : Jeudi 16 décembre, de 22h à 4h
Où : CV Lounge – 105 Rivington (entre Ludlow et Essex)
Entrée limitée à 150 participants.
Tous les renseignements sur le lieu et la soirée sont disponibles sur la page Facebook de l’événement.

Une étude sur la communauté française

Le Consulat général de France à New York réalise une étude sur la communauté française des Etats de New York, du New Jersey, du Connecticut et des Bermudes.
En apportant votre contribution, vous permettrez au Consulat d’adapter ses services aux préoccupations et aux attentes des expatriés français. La participation se fait sur Internet et ne vous prendra qu’une dizaine de minutes.
Les réponses données resteront anonymes, et ne seront en aucun cas utilisées à des fins commerciales. Les résultats seront disponibles dès le début de l’année 2011 sur le site Internet du Consulat général.
consulfrance-newyork.org
Participation en ligne
Et si vous ne l’êtes pas encore, n’oubliez pas de vous inscrire sur les listes électorales consulaires notamment pour participer aux élections présidentielles et législatives françaises de 2012. Plus d’informations ici.

Neige, nucléaire et occupation

Le “retour” de troupes allemandes sur le territoire français n’a pas échappé à la presse américaine. “Pour la première fois depuis la Seconde Guerre Mondiale, des troupes de combat allemandes” seront stationnés sur le territoire français, relate The Associated Press. Vendredi dernier, un “bataillon allemand, qui fait partie de la Brigade franco-allemande (BFA)” a en effet participé à une cérémonie à Strasbourg en compagnie des ministres de la Défense des deux puissances européennes.
Si les deux anciennes ennemies sont désormais indéniablement les plus fidèles alliées, “l’occupation allemande” s’avère être encore un sujet à controverse, du moins en France. C’est ce que s’attache à montrer un article du Wall Street Journal, sous l’angle particulier de l’art. Pour le journaliste, le désaccord qui scinde encore la société française, tient à la fois du “générationnel” et du “politique” ainsi que de la difficulté “à définir la collaboration et la résistance”. Des ouvrages de l’historien anglais Julian Jackson au recueil posthume “Suite Française” d’Irène Némirovsky, en passant par le marquant Nuit et brouillard” d’Alain Resnais, l’article retrace quelques unes des nombreuses oeuvres consacrés à ce débat, qui dépasse d’ailleurs les simples frontières françaises et allemandes. Dans un autre article du même quotidien, un journaliste conclut lui aussi qu’écrivains et réalisateurs en tout genre continuent de se passionner pour la dernière Guerre Mondiale. Quentin Tarantino et son “Inglourious Basterds” bien sur… mais aussi Alan Riding, ancien correspondant du New York Times à Paris, et son dernier ouvrage, “And the Show Went On : Cultural Life in Nazi-Occupied Paris”, où il raconte la vie culturelle de la “période la plus sensible de l’histoire”. Pour le journaliste, Alan Riding a bien saisi toute “la complexité et l’ambiguité” de cette époque, dans laquelle “l’industrie du divertissement ne s’est pas arrêtée” pour autant. Jamais il ne cherche à ranger les artistes dans un camp ou dans l’autre, car qu’ils soient peintres ou penseurs, il s’agissait surtout d'”humains” cherchant à survivre.
La région parisienne “paralysée”, titrent les médias américains. Une fois n’est pas coutume, ce ne sont pas les manifestations qui sont en cause, mais… la météo. Mercredi dernier, pour la première fois “depuis 1987”, Paris s’est recouverte de “plus de dix centimètres de neige” en une seule journée, rapporte le Washington Post. Fermeture de la Tour Eiffel et de l’aéroport de Roissy, embouteillages records, interruption de la circulation des bus… Le moins qu’on puisse dire, c’est que la capitale parisienne a été prise au dépourvu. Pour le plus grand bonheur des internautes, qui ont pu s’extasier devant les quelques clichés de la Ville Lumière enneigée des diaporamas de CNN et du Huffington Post. Même sous une épaisse couche blanche, Notre-Dame, les quais de Seine, la Pyramide du Louvre (photo), le Pont Alexandre III ou encore les colonnes de Buren fascinent toujours.
Enfin, Areva, le “premier fournisseur de réacteurs nucléaires” a annoncé une “augmentation de capital de 900 millions d’euros” par la vente d’actions à l’Etat français et au fonds souverain du Koweït, indique Bloomberg. Le gouvernement français, qui détient 93% de la société, achètera 300 millions tandis que le fonds koweitien participera à hauteur de 600 millions, sans pour autant siéger au conseil d’administration. Le Koweit va tout de même acquérir 4.8% du groupe qui, “à l’horizon 2012, table sur un chiffre d’affaires de 12 milliards d’euros”, ajoute le Wall Street Journal. Et si actuellement, seulement 3% du capital d’Areva est coté en bourse, dès mi-2011 un pacte d’actionnaire pourrait permettre la cotation des actions. L’annonce de cette “opération financière”, qui selon Christine Lagarde devrait avoir lieu “avant la fin de l’année”, a immédiatement attiré les foudres de la CGT, précise le quotidien. “Le syndicat français s’oppose à tout projet de privatisation d’Areva” et rejette l’entrée de fonds souverains “bien loin de la construction d’un projet industriel cohérent”.

La mauvaise réputation sur scène ce vendredi

En juin dernier, le chanteur et compositeur franco-américain Pierre de Gaillande livrait son album Bad Reputation, sous le label Barbès Records aux Etats-Unis. Le Français, qui a grandi en Californie, a fait le pari de traduire les chansons de l’icône française Georges Brassens en anglais. Le style, l’esprit et la musicalité de l’incontournable poète-chanteur anarchiste sont là, sans que l’œuvre perde en originalité. A noter, deux participations de Keren Ann dans l’album, sur les chansons « To die for your ideas » et « Ninety-Five Percent ».
Les traductions de Georges Brassens par Pierre de Gaillande ont été publiées et seront disponibles prochainement sous la forme d’un coffret vendu en édition limitée, avec le CD Bad Reputation qui contient deux chansons inédites. La jaquette a été dessinée par l’artiste new yorkaise Hannah Cole.
Pour l’occasion, les labels Barbès Records, Ugly Duckling Presse et le bureau culturel de l’Ambassade française organisent un concert en hommage à Georges Brassens au 92YTribeca. Le Français Joël Favreau, légendaire guitariste de Brassens, qui l’accompagna durant ses enregistrements et ses concerts dans les années 1970, s’envolera de Paris avec l’accordéoniste virtuose Jean-Jacques Franchin, pour rejoindre Pierre de Gaillande et son groupe. D’autres invités de marque interpréteront les chansons de Brassens : la chanteuse Dawn Landes et Sally Ellison, du groupe HEM.
Bad Reputation en concert à New York

Quand : Vendredi 17 décembre, à 21h. Ouverture des portes à 20h.
Où : 92YTribeca – 200 Hudson Street, New York, NY 10013
Tarif : $15
Le coffret “Pierre de Gaillande chante Georges Brassens” sera disponible prochainement, en édition limitée.
Pour plus d’informations sur Pierre de Gaillande et son projet Bad Reputation, consultez son site internet.

Paris Baguette, la plus française des boulangeries coréennes

En plein Koreatown, Paris Baguette n’est pas une boulangerie française qui aurait décidé d’attirer la clientèle coréenne du quartier. Avec une Tour Eiffel en logo et des croissants au menu, on pourrait presque s’y tromper, mais Paris Baguette est une énorme chaîne sud-coréenne, avec plus de 2000 boutiques dans le monde. Ouverte en septembre sur la 32eme rue de Manhattan, ce café/boulangerie est le quatorzième de la chaîne aux Etats-Unis.
Certes, les références françaises sont un peu kitsch, mais c’est tellement charmant ! Les serveurs portent bérets noirs et t-shirts marins, et les menus indiquent des « pains au chocolate » à deux dollars. Même les sacs plastiques sont uniques, tous ornés du slogan  « Mon Amie, Mon Amour, Mon Paris Baguette. » La Tour Eiffel, le romantisme, les pâtisseries au beurre…le label France est au complet, avec une petite touche coréenne. Aux côtés des chaussons aux pommes, vous trouverez des feuilletés aux haricots rouges et des gâteaux à la patate douce.
En Corée, ce chic hexagonal fait un malheur depuis 1986. A Séoul, les Paris Baguette sont à tous les coins de rue, et pour les New-Yorkais d’origine coréenne qui reviennent régulièrement au pays, ce sont des lieux très familiers. «Ils ont grandi avec Paris Baguette. Pour eux, c’est comme être à la maison» explique Jessie Sou, la directrice marketing. A voir l’enthousiasme des commentaires sur le site Yelp, on est prêt à la croire.
Pour s’implanter aux Etats-Unis, la compagnie a commencé par les Koreatown et Chinatown du pays, notamment en Californie. A New York, c’est donc dans le quartier asiatique de Flushing que la chaîne a fait ses premiers pas en 2009. Mais Paris Baguette vise désormais le marché américain dans son ensemble, et les managers sont déjà à la recherche de sites propices à Manhattan. Pour apprivoiser les palais locaux, les boutiques s’adaptent avec cupcakes, lobster rolls et cheese steak sandwich.
Malgré tout, les touches françaises demeurent essentielles. « Notre inspiration est le style français » rappelle Jessie Sou. La compagnie fait appel à des consultants français pour ses recettes, et travaille en partenariat avec Lenôtre pour former les boulangers. Depuis 1992, la chaîne a même ouvert son propre Institut franco-coréen de Boulangerie.
Le résultat ? Les croissants tiennent la route (les baguettes n’ont pas encore été introduites à la boutique de Manhattan), mais pour les lecteurs de French Morning, qui auront certainement goûté mieux, nous recommandons les choix plus inhabituels, comme le sandwich au bœuf mariné (« bulgogi ») ou les feuilletés aux petits pois sucrés.
(Crédit Photo: Paris Baguette)

Etienne DeYans : deux décennies de soirées New Yorkaises

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Né à Liège en Belgique, Etienne est le 4ème d’une famille de 6 enfants. D’origine Congolaise et fils de diplomate, il grandit aux 4 coins du monde dont Paris, Rabat, Nairobi et Kinshasa. Il passe son bac à Kinshasa puis étudie à l’US International University à Nairobi. Ses études se poursuivent en Belgique à l’European University puis à l’Université de Maryland de l’OTAN où il obtient une licence en Business Administration.
Entre son émission « Soul Sundays » tous les dimanches sur Radio Activité à Bruxelles, et ses soirées mythiques à L’écume des nuits, Etienne s’impose comme DJ et animateur des plus belles nuits Bruxelleoises.
Etienne débarque à New York en juin 1988. Il y fait une chaleur torride, la ville est chaotique et bruyante, mais il en tombe instantanément fou amoureux et décide que c’est là qu’il veut habiter. Il travaille pendant un an comme serveur à Tavern on the green avant de devenir manageur du restaurant Okapi, premier grand restaurant Africain à Tribeca.
Etienne quitte la restauration pour la mode en rentrant comme vendeur chez Chevignon. Il devient ensuite manageur et organise un jour une soirée avec DJ pour lancer la marque. Débute alors une carrière légendaire : Steven Lewis (le « godfather » de la nuit New Yorkaise) le repère et le contacte immédiatement après. Il lance alors les soirées « Paris-New York » au Limelight tous les lundis, puis les soirées « Cadence tropicale » à Indigo Blues tous les vendredis où tous les Africains sur NY déboulent chaque semaine. Puis débute « La nuit des Bains » à Club USA sur 47eme rue en clin d’oeil aux Bains Douches parisiens. Toutes ces soirées font un tabac. Sa fameuse « Beautiful people » guest list lui permet de faire venir plus de 200 personnes à chacune de ses soirées.
Etienne mixe depuis toujours un musique cosmopolite, comme lui, européenne, africaine ou orientale, et mélange les styles Hip Hop, Disco, Pop et House avec un talent particulier pour enflammer les foules. Il fait les débuts de tous les plus gros clubs New Yorkais dont  Life, Nell’s, Spa, Marquee, Pink Elephant ou Home. Les gigs s’accumulent et son emploi du temps devient alors un vrai marathon, rapidement ingérable (promoteur et DJ dans 2 endroits différents tous les soirs !).
En 2001 Etienne ouvre enfin son propre club, Tapis Rouge avec son frère Jean-Claude, aussi promoteur et arrivé à New York en 1990. Il revendra plus tard ses parts et reprendra ses soirées comme promoteur. En 2004 lorsque les soirées French Tuesdays décollent, Etienne rejoint la troupe et s’occupe des bookings dans les endroits les plus branchés de New York, puis comme DJ et Directeur artistique. Il ouvre ensuite quelques lounges et restaurants, mais l’arrivée de la dépression en 2008 n’aide pas ; il décide donc d’attendre le bon moment pour lancer un nouveau club et nouveau concept, où les gens pourront vraiment écouter de la musique de qualité, discuter, grignoter, danser, et où les DJs retrouveront le plaisir de s’exprimer sans être poussés à recréer une ambiance commerciale et uniforme.
Ses bons plans soirées
Tous les jeudis

Le jeudi 16 décembre ont commencé les soirées « French Affair » au CV Lounge (105 Rivington St. entre Ludlow et Essex St.). La nuit dont tous les Francophones de New York rêvent ! Une nuit pleine de bonne humeur et de souvenirs pour redécouvrir les plus grands hits français des années 60 à 90, mais aussi pour danser sur les musiques actuelles.
Soirées/endroits favoris :
Kiss & Fly le vendredi et samedi où DJ Marco Peruzzi mixe la meilleure House Européenne.
The Standard Hotel bien sûr ! Un des endroits les plus branchés du moment.
MPD Restaurant (contrairement à ce qu’on pourrait penser, MPD ne signifie pas MeatPacking District mais Mon Petit Déjeuner !)
Playlist pour les fêtes de DJ Etienne DeYans !
Alexandrie Alexandra – Claude François
Coeur de Loup – Philippe Lafontaine
Vive le Swing – In-grid
Zouglou Dance – Magic System
We are the People – Empire of the Sun
Seven Nation Army – Ben L’oncle Soul
Ya Rayah – Rachid Taha
Voyage Voyage – Desireless
Les Démons de Minuit – Images
Haïti – Sweet Micky
Droit Chemin – Fally Ipupa
Red Room – Dennis Ferrer

Anna Wintour s'habille en Chanel pour Marc Jacobs

Peu de personnes peuvent se targuer d’avoir ému Anna Wintour. Marc Jacobs (en photo ci-contre avec Marie-Monique Steckel présidente du Fiaf) pape américain de la mode, le peut. Jeudi soir, au Gala annuel du French Institute Alliance Française (Fiaf), la sulfureuse rédactrice- en-chef de Vogue US a terminé son éloge du designer new-yorkais et directeur artistique de la Maison Louis Vuitton avec les tremolos dans la voix, avant de lui remettre le Trophée des Arts. La récompense est décernée chaque année par le Fiaf à une personnalité du monde de l’art qui œuvre au rapprochement franco-américain.

Anna Wintour

« Marc est l’un de mes plus chers amis dans l’industrie de la mode. Il n’a pas peur. Il voit la mode avec une perspective culturelle, infusant dans son travail l’art et la pop culture et mélangeant le tout avec une imagination incroyable », a-t-elle indiqué à French Morning avant de s’engouffrer sous le crépit des caméras dans l’une des luxueuses salles du Plaza Hotel, où se tenait l’événement.
« C’est un honneur de recevoir ce trophée des mains d’Anna, a pour sa part souligné le designer, qui partage sa vie entre New York et un appartement près de la Tour Eiffel. Elle a toujours montré un grand soutien pour mon travail ».
Le Gala du Fiaf rassemble depuis 1992 la crème du monde français et francophile new-yorkais pour lever des fonds destinés à soutenir les programmes culturels et éducatifs du premier centre français d’Amérique du Nord. En plus du Trophée des Arts, une autre récompense, nommée Pilier d’Or, est attribuée lors de l’évènement à une personnalité du monde des affaires – cette année, le patron de Total Christophe de Margerie.
Certains invités avaient décidé de se mettre en « Marc Jacobs » pour l’occasion. Les junior co-chairs du gala, co-organisateurs de l’événement, avaient revêtu les habits du maître. Idem pour Lili Chopra, directrice de la programmation culturelle au Fiaf : « C’est toujours bien coupé, élégant et en même temps confortable ».
Avec les images du film « Le Diable s’habille en Prada » en tête, on se demandait secrètement si Anna Wintour, qui a servi d’inspiration au personnage joué par Meryl Streep, allait venir habillée en Marc Jacobs. Réponse de l’intéressée : « Je suis en Chanel car j’essaye de poursuivre le dialogue culturel franco-américain. » Plus tard, et après la parution de cet article, le service de presse de Vogue précisera que le manteau était Chanel. La robe, elle, était bien signée Marc Jacobs. Rectification faite…

Pierre Hardy met un pied en Amérique

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Pierre Hardy débarque en Amérique et il a crée pour l’occasion une paire baptisée Paris/New York. L’inspiration : la skyline, les immeubles en verre en trompe-l’oeil (sur la  photo).
Située dans un ancien garage  sur Jane St, la boutique est signée Hardy and David Mann of MR. Architecture + Decor. Le design est minimaliste, moderne, très différent des deux boutiques parisiennes (au Palais Bourbon et Palais Royal) On trouve toute la collection de chaussures femmes, hommes et sacs du créateur.
Né à Paris, diplômé de l’Ecole Normale Supérieure, Pierre Hardy a été tour à tour danseur, scènographe, illustrateur pour Vanity Fair… Après avoir  dessiné des chaussures Christian Dior,  il crée sa propre marque en 1996. Il est aujourd’hui également directeur de la création haute joaillerie pour Hermès.
“Je me suis toujours demandé pourquoi les femmes françaises avaient la réputation d’être plus élégantes”, explique le designer à Style.com. “Les Américaines s’habillent peut-être un peu moins au quotidien mais quand elles sortent, elles s’habillent superbement bien! Ca, j’adore. “ Elles n’ont pas froid aux yeux mais vont-elles oser le modèle “skyline”?
Pierre Hardy 30 Jane St., NYC, (646) 449-0070, www.pierrehardy.com.