Selon le Washington Post, le remaniement du gouvernement français est un « gouvernement de pré-campagne à l’élection présidentielle de 2010 », qui permettrait au président de faire remonter sa cote de popularité et de serrer les boulons dans la perspective des dix-huit mois de mandat présidentiel restant. Le plus lésé dans cette affaire, continue le quotidien américain, serait Nicolas Sarkozy lui-même, « qui, lorsqu’il a pris ses fonctions en mai 2007, a réunit gauchistes, centristes, et des personnalités représentatives de la diversité dans une coalition gouvernementale inhabituelle. »
Le ministre du Travail Xavier Bertrand annonçait lundi sur RTL2 qu’il allait prendre contact avec les dirigeants des syndicats ces prochains jours, car, répétait-il, « le dialogue est essentiel au succès ». Un sens de la communication qui n’aura pas échappé au Washington Post. Le journal remarquait en effet, dans son édition du lundi 15 novembre, combien le dialogue avait prévalu, notamment lors des manifestations concernant le report de l’âge légal de départ en retraite. « Les grévistes ont renversé des dépôts de carburant et ont bloqué l’accès aux ports, et plus d’un million de personnes ont manifesté à plusieurs reprises contre le report de l’âge légal de départ en retraite. La loi sur la réforme des retraites est entrée en vigueur la semaine dernière », souligne insidieusement le quotidien américain.
Le New York Times s’intéresse lui à la Corse. Le quotidien s’est rendu aux Journées internationales de Corte et en tire un intéressant parallèle entre les préoccupations indépendantistes et la vision sarkozyste de l’identité nationale. Pour l’un comme pour l’autre, la citoyenneté corse ou française implique d’embrasser la culture et la langue du territoire. Des idéaux qui vont à l’encontre de la réalité multiculturelle de la France moderne, estime le New York Times, en citant l’exemple de l’équipe française de football divisée en clan ethniques. Côté méditerranée, Pascal Ottavi, pur produit corse dont il enseigne la langue à l’université, s’interroge sur ce qu’être Corse signifie aujourd’hui. « Les Corses veulent rester Corses, lâche-t-il, mais ils ne sont pas capables de dire ce que cela représente. »
Remaniement marathon et crise identitaire
A New York aussi le Beaujolais Nouveau arrive jeudi !
Si vous voulez fêter comme il se doit le Beaujolais Nouveau, c’est à l’Alliance Française que ça se passe ! Dès 18h30, vous pourrez goûter au cru 2010, qui sera accompagné de pâtés, fromages, charcuteries, pains et autres spécialités bien françaises. $40 pour les membres FIAF, $55 pour les non-membres, sur Internet, au 800 982 2787 et au box-office du FIAF (le nombre de place étant limité, il est recommandé de réserver à l’avance).
FIAF Gallery & Tinker Auditorium, 22 East 60th Street, New York, NY 10022
Comme l’année dernière, les Compagnons du Beaujolais célèbreront l’arrivée du Beaujolais Nouveau. Ils seront à partir de 18h30 à la FIAF, afin d’introniser à leur ordre Charlélie Couture et Marc de Gontaut Biron. Ils passeront ensuite à 19h30 au restaurant Pigalle puis au restaurant Felix, entre 20h et 22h au Tout Va Bien puis à 22h30 au restaurant l’Express.
Le caviste français Georges Duboeuf célèbre aussi l’arrivée du Beaujolais Nouveau 2010 à New York. Ne ratez pas les dégustations gratuites organisées pendant trois jours au magasin Sherry Lehmann dans l’Upper East Side (cliquez ici pour les horaires et l’adresse). Jeudi entre 16h et 18h, vous pourrez même y faire dédicacer votre bouteille par Franck Duboeuf himself.
Le millésime 2010 sera aussi servi dans les restaurants suivants :
Le Bateau Ivre
C’est le restaurant immanquable si vous gouter la cuvée tant attendue dès mercredi. Comme le prescrit la loi française, les bouteilles seront débouchées à partir de minuit. Verre entre $7 et $8.
230 E 51st St # 1, NY – 212 583 0579
La Provence en boite
C’est toute la journée de jeudi que le restaurant français phare de Brooklyn célèbrera le cru 2010. Menu déjeuner à $22 et menu diner à $45, comprenant même des plats cuisinés au Beaujolais (civet de lapin, soufflé au chocolat…) Un verre de Labouré-roi est inclus, mais rien ne vous empêche d’en commander un (ou plusieurs) autre(s) !
263 Smith Street, Brooklyn – 718 797 0707
Bistro Benoit
De 17h à minuit, vous pourrez y siroter votre verre de Beaujolais Nouveau avec un plat de charcuterie, le tout pour seulement $19.
60 West 55th Street NY – Réservation au 646 943 7373.
Jules Bistro
Des plats spécialement concoctés pour accompagner le Beaujolais Nouveau (Antonin Rodet, comme dans les autres restaurants suivants) seront à la carte de jeudi. Soupe de poireau, boudin noir aux pommes caramélisées, ou tout simplement saucisson pour ceux qui préfèrent rester au bar (happy hour de 17h à 19h30). Concert de Jessy Carolina & The Hot Mess de 20h30 à minuit.
65 St Marks Pl, NY – 212 477 5560
Cercle Rouge
Menu à $39,95 avec entrée, plat et dessert. Entre charcutailles, andouillette et fromage de Bourgogne, vous ne serez pas dépaysé !
241 West Broadway, NY – 212 226 6252.
Le Singe Vert
Jusqu’à dimanche, le Beaujolais sera accompagné de plats spécialement créés pour l’occasion, avec notamment salade lyonnaise et coq au vin.
160 7th Avenue New York, NY – 212 366 4100.
Bar Tabac
Menu spécial (entrée plat dessert) à $22,95
128 Smith Street – 212 923-0918
… Sans oublier la French Culture Night de jeudi dans le Westchester (voir notre article)
Devenir Riche !
Ah ! Décidemment, mon métier est passionnant, je crois toujours avoir tout vu et tout entendu. À chaque fois que je rencontre un nouveau client, je me rends compte qu’il n’y a pas un seul dilemme qui ressemble à un autre, et qu’il n’existe pas une recette miracle qui marche pour tous. S’il y a une méthode, c’est celle de littéralement plonger dans l’univers de la personne en face de moi, ou à l’autre bout du fil, en m’oubliant totalement, pour ainsi tirer les premiers fils qui le feront enfin avancer vers son objectif. « Aidez-moi à devenir riche ? », de prime abord, l’idée de travailler sur un tel sujet ne me dit vraiment rien, mais à voir Christian se tenir devant moi raide comme un piquet, l’air un peu gêné, je me dis qu’il y a au-delà de ce cri du cœur trop désespéré à mon goût, quelque chose de plus profond que l’on peut creuser ensemble.
« J’ai 33 ans, je travaille pour la même compagnie depuis 5 ans, et nous sommes en pleine réorganisation. Mon patron immédiat a été licencié et je pense que je mérite sa place. J’en ai les qualités, je crois savoir que le CEO le pense aussi et même si je gagne correctement ma vie pour quelqu’un de mon âge, il est grand temps que je passe au niveau supérieur. Je veux devenir riche et si on ne me donne pas ce poste, c’est simple, je claque la porte ». Et cela ressemble à quoi devenir riche ? J’ai touché un point sensible car soudainement, le ton monte de plusieurs crans. «Ne me dites pas que vous êtes comme les autres qui me disent à tout va qu’avoir comme but de gagner de l’argent n’est pas un but en soi. Certains mêmes ont osé me sortir le classique « l’argent ne fait pas le bonheur ». Pff, c’est comme si je devais en avoir honte». De temps en temps, le coaching est comme un combat de boxe, et tant que cela reste dans les règles de l’art, tout en privilégiant le bien du client, je suis partant. Je lui réponds, en guise d’uppercut, que son but ne me surprend pas du tout, au contraire, je ne connais personne qui décide de venir vivre à New York pour devenir moine bouddhiste. J’enchaîne, avec un crochet du droit, en lui demandant si son agressivité, somme toute immature, n’est pas le signe que c’est avant tout lui qui a honte de son objectif. «Plus je m’écoutais m’énerver, plus je me posais justement la même question». Jet de l’éponge, c’est bien, passons aux choses sérieuses.
Si Christian veut avoir une chance d’atteindre son objectif, il doit être sûr que c’est bien cela qu’il veut, librement, sans fausse modestie, sans faux-fuyants et, bien entendu, sans avoir cette fâcheuse impression de jouer à contre-emploi. «Cette honte que je ressens est en réalité un sentiment très lié à ma famille et à mon éducation. Quand je me dissocie d’eux, comme lorsque je vous parle maintenant, en adulte, je n’éprouve au contact de ce projet que de l’excitation, du challenge et même de l’amusement». Son horizon commence à s’éclaircir. «L’idée n’est pas de devenir riche « pour leur montrer », ce qu’ils voient en moi aujourd’hui leur est bien suffisant, ils me l’ont déjà dit. Cela doit être avant tout pour mon propre plaisir». J’y vois même des morceaux de ciel bleu. «Cette vérité me fait sentir tout d’un coup en paix avec moi-même, et avec la terre entière aussi !».
Alors, être riche pour vous, c’est quoi ? « C’est gagner une tonne de liberté. C’est aussi être fier de moi, fier d’avoir accompli quelque chose de difficile ». Et bien maintenant que vos motivations sont bien claires, qu’est ce qui vous en empêche ? Christian prend le temps de répondre. Je crois qu’il a compris la portée de ma question, pourtant toute simple. Je laisse le silence envahir la pièce. «Je me suis embourgeoisé. Lorsque j’étais un étudiant, j’avais une vraie mentalité d’entrepreneur, toujours à aller de l’avant, toujours à innover, et ceci sans jamais chercher à marcher sur les autres. Je me rêvais en capitaine d’entreprise en route vers des territoires inconnus, remplis d’exotisme et de trésors». Christian est maintenant complètement en phase avec lui-même. Je n’ai qu’à l’écouter, la solution à son problème est juste à portée de main. «Et puis, j’ai eu cette superbe opportunité de travailler ici à New York tout en gagnant très bien ma vie. Je me suis perdu dans des luttes de pouvoirs et des petites mesquineries qui ne me ressemblent pas du tout. La dragée au poivre que j’étais est devenu un gros loukoum».
Alors qu’il vient de faire un grand pas vers son objectif sans vraiment le savoir, je lui demande comment il peut réconcilier son envie de devenir riche avec qui il est vraiment. «Je dois commencer par penser en entrepreneur, pas en petit enfant gâté, qui va casser son jouet si on ne lui en donne pas un autre. J’ai une vision claire et nette sur la façon dont mon département pourrait fonctionner pour être encore plus profitable. À moi de proposer mon plan à mon CEO, salaire inclus, la balle sera alors dans son camp. Stratège, visionnaire et humain, voilà qui je suis». Quelles sont les chances de succès ? «Infimes. Non pas parce que je n’en ai pas les capacités, mais parce que sauter d’un échelon à l’autre si vite ne se fait pas dans le genre de compagnie dans laquelle je travaille. À bien y réfléchir, c’était la solution de facilité que de reporter la faute sur mes patrons. La vérité est que ce n’est sûrement pas là que je vais devenir riche. Un jour, il faudra que j’ai le courage de me regarder en face pour mieux regarder ailleurs».
Christian voulait devenir riche de la ma même façon que la grenouille se transforme en prince charmant, comme par enchantement. Comme pour tout objectif ambitieux, c’est beaucoup plus compliqué que cela. Il faut de la chance, être capable de la saisir à temps, et surtout rester fidèle à soi-même et à ses valeurs, quelles qu’elles soient. Et le travail dans tout cela me direz-vous ? Tout le monde, ou presque, peut beaucoup travailler. Ceux qui réussissent sont ceux qui ont eu d’abord la force et la témérité de ne pas se trahir. Les dollars arrivent ensuite.
Pour en savoir plus sur ce qu’est le coaching avec Nicolas Serres-Cousiné, visitez www.monlifecoach.com
Un mini Versailles sur Bond Street
L’inspiration de la nouvelle boutique est la Galerie des Glaces, explique-t-on à la boutique. C’est peut-être un peu exagéré pour une boutique de 80m2. Mais les miroirs et moulages font indéniablement penser à…oui Versailles. On retrouve toute la collection de la maison : bougies madeleine, accessoires, candélabres, etc et les bustes en cire : Marie-Antoinette ($100), Napoléon ($150) et les enfants Brongnard Alexandre et Louise ($150). A ce prix-là, la combustion est parcimonieuse? se risque-t-on à demander. “Ils ne sont pas tellement faits pour la combustion”, reconnait le vendeur.
Depuis le 28 octobre dernier, la blogosphère bourdonne : hipsters et gratin de la mode étaient à la soirée d’ouverture au Smile, le restaurant branché à côté de la boutique. S’il s’agit de la première boutique de la marque outre-Atlantique, les fashionistas allaient s’approvisionner à Paris dans la boutique de la rue de Seine ou à Aedes de Venustas, dans le West Village.
L’histoire de Cire Trudon remonde à 1643. Le marchand Claude Trudon vend des bougies fabriquées avec la meilleur cire. La monarchie ne tarde pas à s’enticher des chandelles blanches et Cire Trudon dévient la manufacture royale. Elle fabrique la noblesse et les riches bourgeois. Cire Trudon est toujours le fournisseur de nombreuses églises dont l’église St Roch à Paris. Depuis quelques années, elle fabrique aussi pour de tout autres sanctuaires : les grandes maisons de luxe (Hermes, Cartier…)
En 2007, la holding qui dirige la marque nomme le designer Ramdame Touhami à la tête de la création. Véritable “homme de la Renaissance”, il compte à son actif une marque de skateboard, une ligne de cosmétiques… Pour Cire Trudon, il a crée de nouvelles senteurs comme l’encens Spiritus Sancti, la bougie Carmélites ou encore Ernesto, une bougie qui mêle des senteurs de bois ciré avec celles du cuir et du tabac. La dernière bougie en date Nazareth qui mélange la cannelle et l’orange pour les fêtes.
Le blog “Habitually Chic” dédié aux endroits glamour de la planète regrette : “Bientôt nous n’aurons plus de raison d’aller à Paris.” Il restera toujours la galerie des glaces.
54 Bond Street (et Bowery), New York 10012
212-677-1200
www.ciretrudon.com
Du mardi au dimanche, 12-8pm
Electro made in Belgique
Après avoir mixé dans les clubs du monde entier, Villa a sorti son premier single officiel, Beats of Love, sur le label parisien Abracada Records. Le trio originaire de Gand y revisite à la sauce électro un tube 80’s culte d’un autre groupe belge (Nacht und Nebel) en y superposant la voix de The New Sins, Lou Hayters du groupe New Young Pony Club.
Un bijou électro-pop qui gagne à être connu et que vous pourrez écouter en live samedi soir au Poisson Rouge.
Où ? Le Poisson Rouge, 158 Bleecker Street, New York, NY 10012
Quand ? Samedi 20 Novembre à 23h
Combien ? $12 en avance sur Internet, $15 à l’entrée
Stéphane Wrembel et son expérience Django Reinhardt
Après avoir assuré la B.O. de Vicky Christina Barcelona de Woody Allen qui l’a révélé au grand public, Stéphane Wrembel s’est lancé dans The Django Experiment, une série de concerts dans lesquels il revisite le maitre absolu du jazz manouche.
Si vous avez raté les concerts de cet été, il n’est pas trop tard ! La tournée continue au moins jusqu’à la fin de l’année.
Le guitariste passera par Brooklyn, où il habite (Bar Tabac, Fada et Barbes), mais aussi par Manhattan (Empire Rooftop et Bubble Lounge).
L'éthnologie française en question à Columbia
Dans son dernier ouvrage, L’Adieu au Voyage, paru ce mois-ci chez Gallimard, Vincent Debaene explore la fascination réciproque des écrivains français pour l’anthropologie et des anthropologues français pour la littérature.
La conférence qu’il tiendra cette semaine, intitulée “French Anthropology: Between Science and Literature”, reprend le sous-titre de son essai, “l’ethnologie française, entre science et littérature”. Une plongée au coeur des figures culturelles et scientifiques françaises du vingtième siècle, d’André Breton, en passant par Marcel Mauss et Claude Lévi-Strauss.
Où ? Maison Française de Columbia, Buell Hall, 2e étage, Broadway Boulevard et West 116th Street
Quand ? Mercredi 17 Novembre de 18h à 20h
Combien ? Gratuit
Edouard Valdman à CUNY
Ancien étudiant de Sciences Po Paris et de la Sorbonne, l’écrivain et journaliste Edouard Valdman est aujourd’hui membre du PEN Club de Paris et New York. Auteur prolifique, aussi bien de poésie, philosophie, art et droit, il assure régulièrement des conférences dans le monde entier.
Après entre autres le Centre Georges Pompidou, l’Alliance Israélite Universelle de Paris, l’Université hébraïque de Jérusalem, l’Ambassade de France à Washington, le Consulat français de New York, NYU, Columbia et Princeton, il passera cette semaine par la City University of New York (CUNY).
Dans le cadre du cycle de conférences de l’European Union Studies Center (EUSC), il tiendra une conférence intitulée “French Idealism-American Pragmatism, a Necessary Union” (Idéalisme français, pragmatisme américain, une nécessaire union), d’après son essai éponyme publié l’année dernière.
Où ? Graduate Center, CUNY, Rooms C204/C205, 365 Fifth Avenue, New York
Quand ? Jeudi 18 Novembre à 17h30
Combien ? Gratuit mais nombre de places limitées. Réservations nécessaires avant le 17/11 au 212-817-2053/51 ou à [email protected]
Azur & Asmar sur la toile ce samedi
Il y a bien longtemps, deux enfants étaient bercés par la même femme. Azur, blond aux yeux bleus, fils du châtelain, et Asmar, brun aux yeux noirs, fils de la nourrice. Elevés comme deux frères, les enfants sont séparés brutalement. Mais Azur, marqué par la légende de la Fée des Djins que lui racontait sa nourrice, n’aura de cesse de se retrouver, au-delà des mers. Les deux frères de lait devenus grands partent chacun à la recherche de la Fée. Rivalisant d’audace, ils iront à la découverte des terres magiques, recelant autant de dangers que de merveilles….
Quand : Samedi 13 novembre, à 15h30
Où : Tinker Auditorium – 55 East 59th Street, New York, NY 10022
Tarifs : 7$ pour les membres de la French Institute Alliance Française (FIAF) / 10 $ pour les non-membres.
Avant la projection, une demi-heure d’ateliers de travaux manuels, inspirés par le film, seront proposés aux enfants. Guitty Roustaï et Emmanuelle Bonin, du centre de langues de la FIAF, dirigeront ces ateliers.
La Perla, Melissa et Sang A
Vous avez jusqu’à demain pour profiter des grandes soldes du Showroom Staff USA situé à Chelsea. Au programme, un shopping mixte où femmes et hommes trouveront sans doute leur bonheur parmi les vêtements et accessoires de la collection actuelle des marques Viktor & Rolf, Maison Martin Margiela et DSQUARED2. Alors que ces messieurs pourront opter pour un T-shirt en cuir Maison Martin Margiela (à $280 au lieu de $700), les femmes craqueront sur un manteau en cachemire DSQUARED2 (à $1,655 au lieu de $3,975). Pour les plus raisonnables, il y a aussi des pantalons et des chemises à seulement $100 ainsi que des vestes à $200.
Jusqu’au samedi 13 Novembre
220 W 19th St entre Seventh et Eighth Aves, 10e étage, Tél : 646-613-8457
Avis aux amatrices de dessous sophistiqués, La Perla, la marque de lingerie de luxe préférée des stars sera accessible au commun des mortelles pour quelques jours.Vous trouverez des soutiens-gorges à $51 (au lieu de $258) avec bas assorti à $40 (au lieu de $204), une nuisette en soie et dentelle à seulement $87 (au lieu de $437) ainsi que de nombreuses autres pièces délicates dont certaines à moins 80%.
Du dimanche 14 au jeudi 18 Novembre
225 Fifth Ave between 26th and 27th Sts, Tél : 212-725-5400, plus d’infos sur le site
La semaine prochaine sera aussi l’occasion de vous offrir une pièce Twinkle by Wenlan, la marque lancée en 2000 par la créatrice Welan Chian, puisque certaines seront même à moitié prix. Pour vous donner une idée, les robes en soie passent de $300 à $180, les robes imprimées de $317 à $190 et les manteaux d’inspiration militaire de $315 à $189.
Mercredi 17 et jeudi 18 Novembre
545 Eighth Ave entre 37th et 38th Sts, 17e étage, Tél : 212-625-8710, plus d’infos sur le site
Chez Colette Malouf (photo), les bijoux et accessoires vont jusqu’à 80%. Mais le must de la marque, ce sont les headbands, ces ornements de cheveux incontournables cette saison. Courrez-y, vous en trouverez en tissu orné de cristal (à $24 au lieu $120) ou encore de strass (à $18 au lieu de $88). Tout cela ne vous empêchera pas de craquer pour un petit bracelet en corde à $28 (au lieu $120).
Mercredi 17 et jeudi 18 Novembre
594 Broadway, près de Prince St., ste 1216, Tél : 212-941-9588, plus d’infos sur le site
Ne manquez pas non plus de faire un petit tour au magasin Sang A de Soho, où les sacs à main seront jusqu’à moins 85%. L’occasion de craquer pour un des modèles originaux et colorés de la marque, pourquoi pas en python ou en serpent… voire en autruche ou en alligator ! Jaune canari, violet flashy, rouge flamboyant ou turquoise, une chose est sûre, vous ne passerez pas inaperçue.
Du mercredi 17 au vendredi 19 Novembre
524 Broadway, près de Spring St., 2e étage, Tél : 212-564-4433, plus d’infos sur le site
Vous ne connaissez pas encore Melissa, la marque de chaussures « eco-friendly » et socialement responsable qui officie depuis maintenant plus de 25 ans ? Passez donc par le magasin de Chelsea, où les chaussures en PVC recyclé, la plupart pensées en collaboration avec des créateurs renommés seront jusqu’à moins 70%.
Du mercredi 17 au samedi 20 Novembre
520 W. 27th St., près de la. Tenth Ave., ste 403, Tél : 646-478-8967
Enfin, si vous voulez shopper sans sortir de chez vous, on vous recommande d’aller faire un tour sur People Are Strange, un site tout juste ouvert qui propose notamment des vêtements de luxe de seconde main. Collaboration avec les marques The Closet Boutique et Where is the Cool, shooting avec des blogueuses françaises en préparation et webzine mettant à l’honneur les jeunes artistes et créateurs contemporains, ce projet risque de faire parler de lui !
Quand des Vétérans entrent au lycée
Mécanicien à bord d’un navire américain, il heurte deux mines avant de sombrer au large des côtes normandes. Rescapé, il débarque sur la plage d’Utah Beach le 7 juin 1944 et assure la relève à Sainte-Mère l’Eglise avant de participer aux violents combats dans la péninsule du Cotentin, puis à Cherbourg, et au mois de juillet en direction de Paris puis des Ardennes.
Paul Arigiriou, comme les dix-sept autres vétérans présents sur la scène de l’auditorium du Lycée français de New York, a échappé de peu à une fin tragique sur les côtes normandes. Des actes de bravoure et de détermination pour lesquels Philippe Lalliot, Consul général de France, leur a remis hier les insignes de Chevalier dans l’Ordre de la Légion d’Honneur.
Avant la remise des médailles, dix-huit élèves de troisième ont retracé le parcours de ces vétérans. Andrez R. Chmiel était ainsi pharmacien, venu sur les plages d’Omaha Beach le 6 juin 1944 pour secourir les blessés. Il est finalement touché à la jambe le même jour par un obus. Ou ce parachutiste, Nicholas de Gaeta, engagé dès 1942 en Afrique du Nord, qui a combattu en Europe jusqu’au 2 juin 1945. Au cœur des combats lors du débarquement en Provence, il a participé à la libération de Cannes et de Nice et poursuivit la campagne à l’Est puis dans les Ardennes. Blessé deux fois, on le soigne. A chaque fois, il retourne sur les champs de bataille. « Des parcours remarquables », déclarent les collégiens, unanimes.
« On avait déjà travaillé sur la première Guerre mondiale, raconte Marisol Magdelenat, 15 ans. On a écrit une lettre aux vétérans en leur demandant de nous résumer leurs parcours », explique la jeune fille, new yorkaise depuis trois ans. Sam Restnick, 88 ans, est venu du New Jersey pour assister à la cérémonie, avec sa femme et son petit-fils. La Légion d’Honneur est sa cinquième médaille. « Une grande fierté », déclare-t-il.