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Eric Vincent à Miami

Chanteur, mais aussi guitariste et compositeur, Eric Vincent, commence sa carrière à Paris, au “Port du Salut”, avec Coluche. Souvent considéré comme un des meilleurs représentants de la chanson française au delà des frontières de la Métropole, il a assuré des concerts dans plus de 140 pays. Il part notamment tous les ans en tournée aux Etats-Unis, où il a joué dans tous les Etats (sauf Hawaï et l’Alaska). Cette fois il sera en Floride mercredi soir prochain.

Sa musique, qui mêle folk, jazz, rock et rythmes ethniques, aborde des thèmes universels et s’inspire de ses voyages. Eric Vincent s’est aussi investi dans le projet “Opération Boule de neige”, qui lutte contre la violence dans les programmes télévisuels pour les enfants.

Où ? Alliance Française de Miami, 618 SW 8th St Miami, FL 33130 (305) 859-8760
Quand ? Mercredi 10 Novembre à 19h
Combien ? $10 pour les adultes, $6 pour les moins de 18 ans (prix spécial famille : $20 pour deux adultes avec enfants/ $15 pour un adulte avec enfants)
Photo : Christian Verrouil

L'orchestre de la Frost School of Music en concert

Le Gusam Concert Hall accueille samedi soir l’orchestre symphonique de la Frost School of Music, qui fait partie de l’Université de Miami. Zoe Zeniodi, la chef d’orchestre, sera accompagnée par Willie Waters.

L’ensemble musical interprètera les oeuvres suivantes :

Pictures at an exhibition (Tableaux d’une exposition) – Moussorgski (1874)

Appalachian Spring – Copland (1943)

Ruslan and Ludmilla (Rouslan et Ludmila) – Glinka (1842)

Où ? Gusman Hall, University of Miami, 1314 Miller Dr, Miami, FL  33124
Quand ? Samedi 6 Novembre à 20h
Combien ? Gratuit

Pascalito au Kitano

Basé à New York, l’artiste français Pascalito assurera deux sets au Kitano, un club de jazz situe dans l’hôtel Japonais éponyme.
Accompagné de son groupe, il interprétera des classiques du répertoire américain, français et brésilien ainsi que des morceaux tirés de son dernier album Neostalgia, aux influences pop, jazz, bossa nova, flamenco, swing, blues et tango.
Le sextuor est composé de Pascalito (chant), Luiz Simas (piano), Keiji Yoshino (guitare), Leco Reis (basse), Stan Killian (flûte/saxophone ténor), Mario Monaco (batterie)
Où ? The Kitano, 66 Park Avenue (à l’angle de 38th Street), New York, 10016.
Quand ? Jeudi 11 Novembre à 20h et 22h
Combien ? Entrée gratuite, consommation de $15 minimum par set, Réservation fortement conseillée au 212-885-7119
Pour plus d’infos sur l’artiste, consultez son site Internet et l’article du Jazz Times qui lui a été consacré le mois dernier

La « French Week » pour les familles

Du 5 au 7 Novembre, pour le premier week end de la « French Week », French Morning vous propose un programme « ciné – pique nique ».
Rien de tel que de commencer son week end par un bon film ! Le choix est large avec le France Miami Festival (voir article précédent) entre la soirée d’ouverture – « La tête en friche » de Jean Becker avec Gérard Depardieu et Gisèle Casadesus, vendredi 5 Novembre, à 18h55 (de $8 à $12) ou « Le Vilain » d’Albert Dupontel avec Catherine Frot et Albert Dupontel, samedi 6 à 13h30 ou à 19h50 (de $7 à $10).
Et pour les ados à partir de 15 ans, « Tout ce qui brille » de Géraldine Nakache et Hervé Mimran samedi 6 à 15h15 ou dimanche 7 à 14h10 (de $7 à $10).
Programme complet sur le site
Puis, pour se relaxer et prendre l’air dimanche, un grand pique nique gastronomique, organisé par le Valet Club de Floride pour les 25 ans du Consulat Français de Miami. C’est au Morikami County Park de Delray Beach dès 11h. Musique et jeux de pétanques sont au rendez-vous ainsi qu’un déjeuner au menu très alléchant ) le prix l‘est un peu moins (membres du Vatel Club : $25, non-membres : $32 et enfants de moins de 12 ans : $15). On regrettera donc l’organisation trop américaine de celui-ci, point de nappe à carreaux à même le sol, point de pâtés, saucissons, fromages, quiches et vins à partager.
Le deuxième week end, du 12 au 14 Novembre, sera sportif et contemplatif.
Tout d’abord, la magie de la lumière enchantera petits et grands durant tout le week-end à la tombée de la nuit quand, la Miami Tower se couvrira de bleu, de blanc et … de rouge !
Ce sera aussi l’occasion de sortir vos vélos et de redécouvrir en famille, grâce à l’association Bike Miami, le « Downtown ».
Cette association œuvre énergiquement pour faire une plus grande place aux vélos à Miami (et autres moyens de locomotions sans moteur), projet très ambitieux quant on sait quelle place la voiture occupe dans la vie quotidienne des gens d’ici. Le centre financier de Miami sera fermé à tous véhicules motorisés dimanche 14 de 9h à 14h et vous pourrez vous balader librement au fil des rues et d’y découvrir de nombreuses animations.
Pour finir, le vendredi 19 Novembre sera « vert ». A 10h30, sur le campus de Miami Dade College, Carina Louar, auteure française traduite en anglais pour la bonne cause, vous présentera son nouveau livre pour enfants « Earth today and tomorrow » (illustrations de Rif et Laurent Audouin). Son livre s’intéresse aux problèmes écologiques que rencontre notre planète : réchauffement climatique, déforestation… Et veut sensibiliser et éduquer le jeune public en lui proposant des actions de tous les jours pour que leur futur soit meilleur.
Plus d’informations ici

Nouille contre nouille

Fini les macarons et le foie gras, à New York les Français se mettent au fast food. Cet été, deux chaînes de pâtes à emporter, Nooï et Hello Pasta, se sont installées au coeur de Manhattan. Pour moins de dix dollars, vous y mangerez vos carbonaras et vos bolognaises dans un cornet en carton, avec de la dance en musique d’ambiance.
Malgré tout, les deux enseignes tiennent à se détacher de l’étiquette « fast food ». Chez Hello Pasta, on se positionne dans le « fast casual », plusieurs crans au-dessus de McDonald’s, et chez Nooï North America, le président préfère parler de « Quick Service Restaurant ».
Une chose est sûre, ces chaînes ne misent pas sur le prestige gastronomique français pour séduire. Entrez à l’intérieur et rien ne trahira que Nooï est né à Strasbourg, ou qu’Hello Pasta est le projet de trois Français expatriés à New York.
« Ce n’est pas un concept français » confirme Gregory Baratte, le directeur marketing d’Hello Pasta. L’idée est de faire un endroit « universel » et « neutre », une sorte de Starbucks des pâtes qui pourrait conquérir la planète.
Alors qu’Hello Pasta vient de faire ses premiers pas, Nooï existe depuis quatre ans en France, où la chaîne prospère grâce à une fidèle clientèle d’étudiants fauchés. Le modèle est-il transposable sur Lexington avenue, où les employés ont plus de pouvoir d’achat qu’un jeune de 18 ans? Le président de Nooï North America, Christopher Sanchez, est confiant : « L’idée est de perfectionner le concept à New York avant de l’introduire partout aux Etats-Unis ». Il y a déjà des Nooï en Espagne et en Belgique, alors pourquoi pas l’Amérique?
Chez Hello Pasta, les « cups » sont un peu plus chères, mais le décor et l’image de marque sont nettement plus glamour. Le design des restaurants est plutôt agréable, avec mobilier en métal, lattes de bois clair et tons vert pomme. Sur le site Internet, vous trouverez des citations de Fellini et de Sofia Loren, ainsi que des informations nutritionnelles détaillées.
Entre les deux enseignes, la différence est d’ailleurs plus frappante au niveau de l’atmosphère que de la nourriture. Dans les deux cas, les pâtes sont précuites à l’avance, afin d’assurer une cuisson ultra rapide devant le client. Elles ne sont pas tout à fait al dente, mais c’est un repas satisfaisant pour varier les plaisirs durant la pause déjeuner.
En ce qui concerne les rêves d’expansion, les deux compagnies ont des stratégies différentes. Nooï est plutôt prudent (un seul magasin ouvert pour l’instant), alors qu’Hello Pasta démarre en force, avec deux restaurants dans Midtown et deux autres prévus avant la fin de l’année.
Dans un article publié en avril dernier, le Wall Street Journal annonçait déjà une sanglante « guerre des pâtes » à New York. Mais cet automne, on ne détecte aucune animosité entre les deux prétendants à l’empire des nouilles. « C’est une bonne nouvelle qu’il y ait Nooï » explique Gregory Baratte. «Cela veut dire que le concept résonne positivement sur le marché américain »

Shakespeare dans la langue de Molière

Après le Québec le mois dernier, « En Attendant le Songe » fait escale à New York cette semaine. Tout a débuté par un festival en plein air en Essonne, pour lequel Irina Brook a mis en scène une pièce, initialement basée sur l’improvisation, qui devait rester éphémère. Une compagnie en est finalement née, ainsi qu’une version en intérieur d’abord testée au Théâtre des Bouffes du Nord à Paris.

Mais la vocation première de la troupe reste de faire revivre l’esprit des spectacles itinérants, et surtout d’amener le théâtre à ceux qui n’y ont pas accès d’habitude. Banlieues, villages reculés, forêts… Investissant des lieux tous plus insolites les uns que les autres, la pièce a été jouée plus de 300 fois en France mais aussi à l’étranger (Grèce, Espagne, Italie, Pologne, Maghreb…) Les anglophones connaissant « Le Songe d’une Nuit d’Eté » mieux que les autres, la compagnie s’apprête à s’attaquer à un nouveau défi…

Gérald Papasian, un des membres fondateurs de la Compagnie Irina Brook, avec laquelle il a notamment monté « Somewhere…La Mancha », participe depuis 2005 à cette aventure théâtrale, mais aussi humaine. Dans « En Attendant le Songe », il incarne Démétrius et Popotin (le Bottom de Shakespeare), une créature magique qui se transforme en âne, avec à ses côtés une distribution entièrement masculine, dans la tradition du théâtre élisabéthain.

La recette de ce spectacle ludique et créatif entre poésie et farce : un décor dépouillé, des accessoires et des costumes en récup’ et surtout, 95% du texte original. Pour Gérald Papasian, Irina Brook revient « à l’essence même du théâtre » et reste fidèle à l’esprit d’auto-dérision cher à Shakespeare, tournant par la même occasion le dos aux grosses productions. Sur scène, un plaisir contagieux qui fait de cette tragédie classique une pièce « jouissive » et intemporelle, accessible à tous, adultes comme enfants.

Où ? La MaMa Experimental Theater, First Floor Theatre, 74 East 4th Street, New York, 10003, Tél : 212 475-7710

Quand ? Du mercredi 3 au dimanche 7 Novembre

Combien ? $24 Adultes, $19 étudiants et seniors sur le site Internet et au 866 811-4111

James Thiérrée dans la peau de "Raoul"

James Thiérrée, qui avait déjà participé aux festivals Next Wave avec La Veillée des Abysses en 2005 et Au Revoir Parapluie en 2007, revient au BAM avec sa dernière création, intitulée Raoul. Un spectacle solo, puisque c’est sans la Compagnie du Hanneton, la troupe qu’il a créée en 1998, qu’il se produit cette fois.
Comédien et danseur, mais aussi trapéziste, acrobate, clown, magicien, et violoniste, James Thiérrée, seul sur scène, réalise une performance physique remarquable. Dans un décor mouvant, véritable bric-à-brac fait de matériaux de récupération, Raoul, son héros, va devoir affronter tour à tour des créatures surréalistes, le public et surtout un intrus… qui s’avère en fait être son double.
Méduse en soie, écrevisse en métal, oiseau en corde ou éléphant en tissu… Le spectateur se retrouve plongé dans une ambiance onirique, grâce aux talents de Victoria Chaplin, qui a spécialement conçu ce bestiaire pour le spectacle de son fils.
Encensé par la critique, cette performance en musique mais en silence incite à une réflexion profonde sur l’identité et la propriété, et prouve que les mouvements parlent parfois plus que les mots.

Pour l’occasion French Morning vous offre quatre places gratuites : il vous suffit d’envoyer un mail à l’adresse [email protected] avant jeudi 4 novembre à 18h.

LE CONCOURS EST MAINTENANT CLOT. Les heureux vainqueurs sont: Bernard Schmitt (2 places) et Sophie Amieva (2 places).

Où ? Brooklyn Academy of Music (BAM), Harvey Theater, 651 Fulton St, Brooklyn, New York
Quand ? Du vendredi 5 au dimanche 14 Novembre

Combien ? $25, 35, 50, 60 sur Internet

80 min sans entracte

La France, entre l'Irak, l'Afghanistan et la Grèce

C’est surtout le message de Ben Laden à l’attention de la France qui a fait les choux gras des médias américains. Dans un enregistrement diffusé la semaine dernière sur la chaîne Al-Jazira, le chef d’Al-Qaïda s’est adressé pour la première fois directement à la France et a notamment visé la loi sur l’interdiction du voile intégral votée définitivement en septembre dernier et qui prendra effet au printemps prochain, souligne CNN. La chaine d’information précise qu’il n’est pour l’instant pas prévu de relever au seuil maximum le niveau d’alerte Vigipirate, déjà rouge, même si la menace a été “authentifiée” par les spécialistes et a accru la « vigilance » des autorités, ajoute Business Week. S’il prétend que cela «n’a absolument aucun lien» avec la déclaration de Ben Laden, qui dénonce aussi la présence des troupes françaises en Afghanistan, le Ministre de la Défense Herve Morin a dans la foulée annoncé un retrait dès 2011 d’une partie des quelques 3,750 soldats sur place. Mais il ne fait que suivre le calendrier de l’OTAN et des alliés, rapporte CNN dans un autre article. Même après l’enlèvement il y a un mois et demi de cinq Français au Niger revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), les autorités françaises ont affirmé leur volonté de ne pas céder face à la pression: Sarkozy, qui a déclaré refuser de se faire “dicter” la politique à suivre par qui que ce soit, d’autant plus par des terroristes, ne semble pas prêt à renoncer à sa loi sur la Burqa, relate le Washington Post.
Décidément, le président français est menacé de toutes parts… Cette fois-ci, il est la cible de la Grèce. Dans un article en ligne, Bloomberg rapporte l’arrestation lundi de deux hommes par la police grecque après l’explosion d’un colis piégé à Athènes. « Deux colis suspects » ont été interceptés, dont un qui aurait été destiné à Nicolas Sarkozy, mais qui selon la police, n’aurait eu aucune chance d’arriver à destination. Selon Reuters, cet évènement n’a cependant aucun rapport avec Al-Qaïda, et serait le fait de groupuscules d’extrême-gauche grecs.
La réouverture de la ligne aérienne Paris-Bagdad a aussi attiré l’attention des journalistes américains. Dimanche, un avion d’une compagnie française a atterri à l’aéroport international de Bagdad, relate le Wall Street Journal. Il s’agit d’un des premiers avions à relier la « capitale irakienne directement depuis l’Europe Occidentale » depuis la première Guerre du Golf. Pour le quotidien, ce vol, qui, comme le rappelle Voice of America comprenait en majorité des journalistes et des diplomates français, apparaît hautement symbolique puisqu’il initie une potentielle route aérienne et annonce peut-être une coopération économique renforcée. Aigle Azur, la compagnie qui a affrété l’avion, s’est lancée le défi d’assurer dès 2011 deux vols directs Paris-Bagdad par semaine, précise Business Week. Pour la première fois depuis presque 20 ans, souligne USA Today, les voyageurs pourront donc rejoindre directement Bagdad depuis Paris, et ce en seulement cinq heures… Une initiative qui permettrait de désenclaver un pays encore entre guerre civile et essor économique.

The “IN BRUGES” syndrome à Miami

Si vous ne connaissez pas Martin McDonagh et n’avez pas vu son film « In Bruges » alors, il est temps de faire connaissance avec ce réalisateur-auteur inclassable qui nous propose à Gable Stage une pièce de théâtre  à l’humour  noir décapant. « A Behanding in Spoken » est un fantastique conte sanguinolent à souhait.
Les personnages crées par Martin McDonagh sont toujours très intéressants en ce sens qu’ils sont totalement décalés, mais totalement en phase avec leur propre logique. C’est donc non pas  la confrontation entre  ces divers personnages à laquelle nous assistons, mais à  la confrontation de leur propre logique à travers cette pièce.
Explication : Le rideau s’ouvre sur un personnage, à qui il manque une main, assis sur un lit dans une chambre d’hôtel à Manhattan. Il recherche depuis des années sa main perdue dans des circonstances qu’il va expliquer. Il sera totalement imprévisible dans toutes ses réactions.
Sa recherche lui fait rencontrer deux paumés un jeune noir et sa copine qui vont essayer de l’arnaquer. Mais la présence régulière et inopportune du réceptionniste de l’hôtel, qui vit lui dans un monde imaginaire, va constamment modifier le canevas de la pièce. Ces modifications entrainent les 4 protagonistes dans une ronde infernale. Tout cela dans un cadre hyper réaliste jusque dans le décor et les accessoires, destiné sans doute à nous ramener  en terrain connu, mais l’auteur ne vous laissera pas faire. Vous serez vous-même pris dans leur logique sans vous en rendre compte.
Brillante expérience théâtrale pour le spectateur, et magnifique performance des 4 acteurs. Ne manquez pas ce spectacle et n’oubliez pas non plus de voir la vidéo de « In Bruges » avant, pour vous faire une idée de l’ambiance de la pièce, ou après pour rester dedans si vous avez aimé. Joyeux Halloween !!
90 minutes sans entracte jusqu’au  21 Novembre à Gable Stage au Biltmore Hôtel de Coral Gables.
Plus d’infos sur le site

Ginette, 77 ans, moins 4 heures…

Chaque matin, à l’aube, Ginette est sur la plage d’Howard Beach, dans le Queens, pour trois heures de course à pied. Un phénomène, Ginette et pas seulement parce qu’elle va courir à 77 ans le marathon de New York en visant moins de 4 heures. Cette “droguée de la course à pied” comme elle dit, n’a découvert le marathon qu’à 68 ans, après avoir pris sa retraite de la compagnie aérienne pour laquelle elle travaillait à JFK.
Détentrice de l’officieux record du monde des plus de 70 ans (en 3:46:03, réalisé à 72 ans), Ginette est fière de porter “les mêmes bikinis qu’à 16 ans”. Chaque jour, elle court avec sa soeur jumelle Colette. Elle ne tient pas la distance du marathon, mais elle sera à Central Park pour accueillir sa soeur.
Les jumelles sont inséparables. Ensemble, elles ont épousé deux soldats américains rencontrés dans leur Lorraine natale dans les années 1950. Elles sont arrivées à New York en 1962, après quelques années au Canada. Depuis, elles habitent à Howard Beach, dans le Queens. C’est là que la caméra de French Morning est allée les rencontrer.
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=8LsI5bztMTo]

Trick-or-treating… or shopping ?

Jusqu’à demain, les accessoires et vêtements pour femmes et hommes sont en soldes chez Yves Saint Laurent. Retrouvez les basiques de la célèbre maison de couture française à des prix défiants toute concurrence : les robes sahariennes passent de $1,295 à $300 et les vestes de smoking de $2,195 à $400. Les petites bourses pourront se rabattre sur les accessoires : ceintures à $50, foulards et lunettes aux alentours de $100.
Jusqu’au samedi 30 Octobre
123 W 18th St entre Sixth et Seventh Aves, Tél : 212-463-0071, plus d’infos sur le site
Ce week-end chez Modani, le mobilier et la décoration d’intérieur vont jusqu’à moins 70% ! Donnez un coup de neuf à votre chez vous avec une banquette en velours à $289 (au lieu de $950), un chandelier à $390 (au lieu de de $1,670) ou un canapé moderne (à partir de $490).
Jusqu’au dimanche 31 Octobre
40 E 19th St entre Park Ave et Broadway, Tél : 212-769-6926, plus d’infos sur le site
Patricia Field, la styliste de la série Sex and the City, fête Halloween ! Si vous manquez encore d’inspiration pour votre déguisement, rendez-vous dans sa boutique de Greenwhich Village : costumes de Minnie Mouse à pois ($82), shorts à paillettes à la Katy Perry ($84), lunettes fantaisie ($20)… Si vous y passez dimanche, vous pourrez même vous faire coiffer ($75–$200), et maquiller ($150).
Jusqu’au dimanche 31 Octobre
02 Bowery entre Bleecker et E Houston Sts, Tél : 212-966-4066, plus d’infos sur le site
Sucreries, masques colorés en papier-mâché ($14), figurines en argile ($12–$75), ponchos ($35–$75) et T-shirts ornés de squelettes ($25), La Sirena est le passage obligé si vous voulez célébrer le Jour des morts, cette fête mexicaine dédiée aux défunts. Cette année, Dina Leor a même invité l’artiste Kai Margarida-Ramirez dans son magasin du Lower East Side pour une démonstration de fabrication des traditionnelles piñatas (lundi entre 16h et 18h)
Jusqu’au mardi 2 Novembre
27 E 3rd St entre Bowery et Second Ave, Tél : 212-780-9113, plus d’infos sur le site
Le temps commence à se rafraichir et vous cherchez encore le manteau qui vous tiendra chaud tout l’hiver ? Ca tombe bien, en ce moment, Goodman Couture propose des fourrures à prix cassés. Vous pourrez notamment y trouver un manchon en renard à $395 au lieu de $1,795, un gilet en peau retournée à $485 au lieu de $1,500 et un manteau aux détails de fourrure à $150 au lieu de $595… et de nombreux autres articles dont certains à moins 70%. Pour celles qui craignent les représailles de la PETA, le magasin propose aussi un large choix de fausses fourrures.
Jusqu’au jeudi 4 Novembre
224 W 30th St entre Seventh et Eighth Aves, suite 902, Tél : 212-244-7422
Chez Bloomingdale’s, les pièces de la collection Vena Cava for Aqua sont à moins 30%. Robe en velours à $119, vestes militaires à $134 et tops en soie imprimée à moins de $100… impossible de résister à cette collaboration unique entre les stylistes Lisa Mayock et Sophie Buhai et le grand magasin préféré des new-yorkaises.
Jusqu’au samedi 13 Novembre
504 Broadway entre Broome et Spring Sts, Tél : 212-729-5900 ; 1000 Third Ave et 59th St, Tél : 212-705-2000
John Houshmand, le musicien reconverti dans le mobilier de luxe, adoucit les prix de ses tables à l’occasion de Thanksgiving. Vous avez jusqu’à la fin de l’année pour économiser afin de vous offrir la Rolls des tables… Reste encore à se décider entre celle en bois avec pieds de métal ($26,042 au lieu de $35,938) ou celle en verre ($7,900 au lieu de $10, 235) !
Jusqu’au 31 décembre
31 Howard St entre Broadway et Crosby St, second floor, Tél : 212-965-1238, plus d’infos sur le site

L'inoubliable bar de Benjamin Demarchelier

L’Oubli porte bien son nom.  Avec des cocktails comme le « Passionate French 75», un classique à base de cognac, vous oublierez tous vos soucis. L’élixir est parfaitement executé et pour cause : Benjamin est l’ancien manager du bar de Brasserie Cognac midtown. Avant cela, il travaillait à Monkey Bar, le restaurant branché tenu par Graydon Carter, le flamboyant rédacteur en chef de Vanity Fair.
Son père Eric originaire du Havre et sa mère de Versailles sont les  propriétaires du restaurant français Demarchelier, une institution de 20 ans sur East 86è rue. La passion de Benjamin remonte à l’époque où, à peine plus haut que le four, son père lui préparait des bananes flambées (elles sont au menu de L’Oubli). Il part faire des études de cinéma à l’université en Californie et devient assistant de son oncle Patrick photographe mais ne tarde pas à quitter les studios pour la cuisine. “J’ai la restauration dans le sang”, explique Benjamin qui est né à New York.
Benjamin pensait au début ouvrir un bar sur le thème de la prohibition. Et puis fatigué des bars inspirés des années 20, il a une autre idée : “J’ai lu un livre sur la ruée vers l’or. Les bartenders quittaient les grandes villes pour servir des cocktails à cette classe de nouveaux riches. Ils faisaient des cocktails fantastiques.” Il investit 140 000 dollars et retape entièrement un espace du Lower East Side qui était un appartement. Il le transforme en bar avec une cuisine et fait un décor sur le thème du Wild Wild West.

Pour satisfaire sa clientèle de « locaux », les jeunes branchés du Lower East Side, il sert des plats jusqu’à 4 heures du matin. Il a emprunté pour l’occasion quelques recettes de papa, une cuisine aux accents français (on retrouve la ratatouille de Demarchelier).
A la carte des boissons, des bières de petits producteurs américains, une liste de vins français  (le verre entre 6$ et 9$) et des cocktails comme le “Blind Buro”, une variante de la margharita avec une mousse d’ananas. Finalement, on se souvient bien.
Photos Joanna Oshea
188 Suffolk st (entre Houston et Stanton)
Metro : Lower East Side, second Avenue