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Marcus Samuelsson décoiffe Harlem

Marcus Samuelsson entend rendre hommage au quartier. Le chef star qui vit à Harlem a baptisé son dernier restaurant d’après une institution harlémite, Red Rooster. Au mur, des photos des figures  locales « Brooklyn ne regarde pas vers Manhattan », explique Marcus Samuelsson. De la même manière, Harlem doit garder son identité, selon lui.
Plus qu’une cuisine “soul food”, ce sera une “food for the soul” (cuisine pour l’âme), explique le directeur des opérations : poulet frit, tacos, burger, “mac and greens”, une version végétarienne du Mac n’Cheese. Tous les éléments du menu seront entre 4 et 25 dollars.
100 places assises dans la salle de restaurant. Dans l’espace lounge en bas qui ouvrira en février, il fera venir des groupes et des artistes du quartier et d’ailleurs pour des expositions temporaires. «L’art et la cuisine ont toujours été intimement liés. Les artistes demandaient aux cuisiniers de les nourrir en échange d’oeuvres d’art. L’essor des  “chefs célébrités”, et des “artistes stars” aurait dû les rapprocher encore plus. Au contraire, ça les a séparé. Je veux profiter de ma  position pour combler ce fossé.»
Il entend aussi secouer les mentalités. “Etre un peu provocateur”, dit Marcus. “Harlem est homophobe. Je veux changer tout ça :  organiser par exemple une soirée gay, et montrer qu’ Harlem est un quartier pour tout le monde.”

Red Rooster, 310 Lenox Avenue.

L'hôtel Aloft ouvre à Harlem

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Starwood entend séduire la “génération Y”, les jeunes voyageurs branchés friands d’expériences. Harlem certes mais pas donné: le prix de la nuit variera entre $199 et $389. “On essaie de rester entre 10% et 15% en dessous des tarifs des hôtels de midtown et Times Square,” explique Daniel Fèvre, directeur général de l’hôtel, originaire de Toulouse.
Plutôt que de faire passer des entretiens traditionnels, Daniel Fèvre a fait monter les candidats potentiels sur la scène de l’Appolo Theater : “Nous voulions trouver le staff qui corresponde à l’esprit de la marque Aloft”, explique-t-il. “Je peux former quelqu’un à faire un lit, mais je ne peux pas lui apprendre à sourire et être cool”.
L’hôtel compte 124 chambres sur 5 étages. Comme dans tous les hôtels de la marque Aloft, le design est signé David Rockwell: un décor contemporain, avec billard et wifi dans le lounge, et un coin “Grab and go”, une sorte de Starbucks proposant des salades et sandwiches.

Pour plaire à la clientèle, des unités “Plug and play” dans les chambres pour recharger leurs iPhone, iPad et autres appareils. Pour les soucieux de l’environnement, pas de flacons échantillons mais des distributeurs de shampooing et savon Bliss dans les douches.
“Nous voulons faire partie de la communauté”, souligne-t-il. Aloft compte proposer des “packages”qui comprennent la nuit et l’entrée à l’Appolo Theater.
Hotel Aloft, 2296 Frederick Douglass Boulevard, New York
Tel: 212-749-4000

Le "nouveau nouveau Harlem"

Retardés par la récession, un grand nombre de projets voient enfin le jour à Harlem. Le groupe hôtelier Starwood (W, St Regis) ouvrira le 11 novembre un hôtel sous la marque Aloft, pour les jeunes branchés (LIRE ICI).
C’est une petite révolution. Il s’agit du premier hôtel d’Harlem, depuis la fermeture du mythique hôtel Theresa en 1967. Ella Fitzgerald – tous descendaient au Theresa quand ce n’était pas possible pour eux d’aller en bas de la ville. A la grande époque, l’hôtel a compté parmi ses visiteurs Malcolm X, Kroutchev et Fidel Castro (en ville pour parler aux Nations Unies en 1960, il a été accueilli à l’hôtel).  A la fin de la ségrégation, les célébrités noires ont pu séjourner où elles le désiraient et Harlem, comme beaucoup de quartiers de New York a commencé à être miné par une criminalité galopante.
Aujourd’hui, les cars de touristes affluent sur la 125ème : les soirées amateurs du mercredi à l’Apollo Theater, les messes de gospel font salles combles. Au delà des institutions comme Sylvia’s, la reine de la “soul food”, le Lenox Lounge, le quartier a une flopée de nouveaux endroits. Le chef star Marcus Samuelsson ouvre Red Rooster, un nouveau restaurant et lounge baptisé d’après une institution harlémite. (LIRE ICI).  Le fleuriste franco-américian Louis Gagliano, qui a travaillé avec Olivier Giugni, ouvre une nouvelle boutique de design “Harlem Flo Boutique” à côté son magasin Harlem Flo. Dans un rayon de quelques blocs, on trouve aussi un bar à vins design Nectar, une petite librairie Hue-Man, et même un bier garden Bier.
L’hôtel Aloft n’aura pas la splendeur du Theresa. Starwood est juste la dernière marque à s’établir à  Harlem après Starbucks, Old Navy, etc. “Dans 20 ans, la 125ème rue ressemblera à la  34ème rue”, déplore William Gibbons, qui enseigne l’histoire d’Harlem à City College. Le groupe entend néanmoins faire de l’hôtel “le point d’ancrage” de la renaissance. Le Français Daniel Fèvre, directeur de l’hôtel Aloft, explique :“Beaucoup d’autres groupes ont les yeux rivés sur nous. Ils attendent de voir comment ça marche”.


Harlem Flo: 2292 Frederick Douglass Blvd. @ 123rd St. New York, NY 10027
Bier: 2099 Frederick Douglass Blvd (at 113th St.)
Nectar Wine Bar: 2235 8th Avenue, New York, NY 10027-6175, (212) 961-9622

Un cycliste au pays des Cowboys et des Indiens

Daniel Pérou a le voyage inscrit dans le nom, comme s’il était voué à celui-ci. Il a pourtant fallu plusieurs années avant que le déclic n’arrive, alors qu’il dirigeait sa propre entreprise dans sa Touraine natale. « Un jour, alors que je regardais la carte du monde accrochée au mur de mon bureau, je me suis dit que la planète était finalement petite, et qu’il ne tenait qu’à moi d’aller la découvrir en partie. Je ne voulais pas attendre l’âge de la retraite.” Le quarantenaire décide alors de partir à l’aventure autour du monde, en vélo, sans itinéraire ni durée déterminée. Un équipement de camping, quelques connaissances parmi les autochtones, et le site internet WarmShower.org lui garantissent un comfort minimum sur la route.
Presque trois ans, 27 pays, et 115 900 km plus tard (dont 29 500 km parcourus à vélo), il a posé le pneu pour la première fois sur l’asphalte californien à la fin de l’été dernier. Il vient maintenant de terminer un périple de plus de deux mois sur son « cheval à deux roues » à travers le Grand Ouest américain: Californie, Arizona, Utah, et Nevada. Daniel en retire des expériences mémorables au milieu d’un décor à couper le souffle. Les photos de son voyage sont consignées dans un blog, Mondancyclo, qu’il tient depuis son départ, pour communiquer avec ses amis et sa famille. Daniel accompagne presque toujours ses diaporamas d’entrées parfois chronologiques, parfois thématiques (comme ses « coups de cœurs » ou ses « moments forts »).
« Je suis d’abord resté quelques jours à Los Angeles où j’ai atterri, puis visité les fameux quartiers touristiques que sont Hollywood et Beverly Hills” écrit Daniel, “puis je suis parti dans la fournaise du désert de Mojave et roulé plusieurs centaines de kilomètres sur la mythique route 66 pour rejoindre les sites grandioses du Grand Canyon, de Monument Valley, de Bryce Canyon, de Zion National Park, traversant quelques réserves indiennes.” Daniel a ensuite visité Las Vegas et est actuellement à San Francisco. Il constate avec surprise que les Américains sont “d’une gentillesse remarquable” et “très respectueux sur la route”.
Ce que le voyage lui a également appris, c’est d’« accepter les différences » dit Daniel, « lorsque l’on comprend certaines choses, lorsque l’on se dit que si l’on était né dans tel ou tel pays, on serait comme eux, alors on prend un réel plaisir à être là. Tout le monde est différent, c’est pour cela que l’on prend plaisir à voyager ». Il ajoute : « J’ai également pris conscience du fait que j’avais beaucoup de chance d’être né dans un pays riche qui me permet de choisir ma vie. Je me le dis tous les jours sans exception depuis le premier jour de mon périple, surtout quand je traverse des pays défavorisés et que j’y rencontre des gens d’une générosité impressionnante. »
Daniel est maintenant sur la route du retour, prévu en Août 2011. Avant cela, reste l’Amérique Latine, avec le Brésil, l’Argentine… en finissant, pourquoi pas, par le Pérou !
Voir le blog Mondancyclo
Photo: Daniel Pérou 2010.

Paris/New York, regards croisés

Dans le cadre des 30 ans du Mois de la Photo, qui a lieu en Novembre à Paris ainsi que dans six autres villes européennes, la Maison Européenne de la Photographie (MEP) présente pour la première fois à New York une sélection des oeuvres de sa collection.

Depuis hier, les murs de la galerie du FIAF accueillent des photographies en noir et blanc, différentes perspectives artistiques des deux villes emblématiques. D’un côté, New York capturée par Raymond Depardon, Jeanloup Sieff, Bernard Pierre Wolff , trois photographes français. De l’autre Paris, vu par trois photographes américains, Duane Michals, Bruce Davidson et Ralph Gibson.

Les clichés saisissent à la fois la vie quotidienne des citadins des deux côtés de l’Atlantique, mais aussi les curiosités propres aux deux villes. Alors que les Américains s’attachent à traduire le charme, l’élégance et la magie de la Ville Lumière, les Français s’intéressent plus aux scènes de rues de la Grosse Pomme et aux new-yorkais.

Où ? Galerie FIAF, 22 East 60th Street; New York, NY 10022
Mardi-vendredi : 11h-18h ; Samedi : 11h- 17h
Quand ? Du mardi 4 Novembre 2010 au samedi 29 Janvier 2011
Combien ? Gratuit

The Lost Fingers au lycée français de L.A.

En 1928, Django Reinhardt, qui a alors seulement 18 ans, perd l’usage de deux de ses doigts dans un accident. Cela ne l’empêchera pas de devenir l’un des guitaristes de jazz les plus influents du monde.

En 2004, Byron Mikaloff (guitare) et Christian Roberge (chants et guitare) fondent The Lost Fingers, en hommage aux doigts de leur maitre Django Reinhardt. Les deux membres, qui se sont rencontrés au Conservatoire de Québec en 1994, sont rejoint en 2006 par Alex Morissette (basse).

Avec humour et talent, The Lost Fingers, réinterprétent les tubes des années 80 dans le style du jazz manouche, sans oublier pour autant les standards du répertoire du jazz manouche.

Le trio a joué dans trois festivals musicaux internationaux, notamment au Festival International de Jazz de Montréal.

Où ? Theâtre Raymond Kabbaz, 10361 W. Pico Blvd., Los Angeles CA 90064
Quand ? Samedi 6 Novembre à 19h30
Combien ? $35 pour les adultes, $20 pour les étudiants au (310) 286-0553 ou sur le site Internet

Une soirée pour les sans-abris

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Au programme, un cocktail et surtout des ventes aux enchères d’oeuvres de plus de cent artistes du monde entier, qui permettront de réunir des fonds pour l’association Coalition for the Homeless. Cette année, Artwalk NY mettra à l’honneur l’artiste James Rosenquist et les philanthropes Gail et Al Engelberg.

La soirée, présidée par Alec Baldwin, Richard Gere et Carey Lowell, est sponsorisée par la marque Sud de France.

Où ? Skylight Studio, 275 Hudson Street, New York

Quand ? Jeudi 4 Novembre à partir de 18h30

Combien ? Entrée à partir de $200 sur le site internet de l’association

Opéra français à la Morgan Library

Dans le cadre des George London Foundation Recital Series, la chanteuse d’opéra Elizabeth Futral se produira dans le cadre intime de la Morgan Library.
Accompagnée du pianiste-compositeur, Philip Lasser, ainsi que du baryton-basse Kyle Ketelsen et du pianiste Ken Noda, elle interprétera les morceaux suivants :
Fauré -“N’est-ce pas?”, “Automne”, “Le plus doux chemin”, “Après un rêve”
Ravel – Don Quichotte à Dulcinée
Poulenc – Fiançailles pour rire
Tchaikovsky – Aria du Roi René (Yolande)
Lasser – “Mon Rêve Familier”, “Romance”, “J’aime une femme”, “Souvenir et Plaisir” (Les Visages de l’Amour)
Gounod – “Vous qui faites l’endormie” (Faust)
Donizetti – Duo Raimondo/Lucia (Lucia di Lammermoor)
Où ? Morgan Library, 225 Madison Avenue (entre 36th et 37th St.), New York, NY 10016

Quand ? Dimanche 14 novembre de 15h à 18h

Combien ? $45 pour les non-membres, $35 pour les membres ; 212-685-0008 ext. 560 ou sur le site Internet

Photo : Elizabeth Futral par Christian Steiner

Le remboursement des frais de scolarité maintenu

La prise en charge des frais de scolarité des français à l’Étranger (dans les établissements reconnus, types “Lycées Français” et pour les classes de seconde à terminale) promesse électorale de Nicolas Sarkozy impopulaire auprès des élus français à cause de son coût, a encore de beaux jours devant elle.

On vous en parlait il y a quelques mois, Nicolas Sarkozy avait confié en avril dernier une mission à deux élues UMP, afin de dresser un bilan de cette mesure, mise en place il y a trois ans. Geneviève Collot, députée de l’Essonne et Sophie Joissains, sénatrice des Bouches du Rhône viennent de rendre leur rapport d’évaluation.

Après un examen financier, ainsi qu’une étude de l’impact de la mesure sur le système d’enseignement à l’Étranger, les parlementaires dressent un bilan très positif. Le rapport conclut en effet que l’objectif d’équité entre les Français vivant en France et ceux vivant à l’Étranger a été atteint. Malgré quelques dysfonctionnements, le dispositif de prise en charge, dont le coût réel s’est finalement avéré inférieur aux prévisions, n’aurait pas eu de conséquences néfastes.

Crise oblige, le rapport recommande cependant de reporter à plus tard l’extension de la mesure au-delà des classes de la seconde à la terminale. De plus, à partir de l’année prochaine, le montant de la prise en charge sera plafonné probablement au niveau qui était le sien en 2007-2008. La mesure fera l’objet d’un débat au Parlement lors de l’examen de la loi budgétaire pour 2011.

DJ Stan Courtois: de Ponthierry à New York

Stan Courtois grandit à Ponthierry, ville monotone où l’on cherche une passion pour s’échapper. Stan a la chance de l’avoir trouvée très jeune et sous son propre toit. À 10 ans il écrit dans son cahier rayé d’école que plus grand il veut mettre des disques pour faire danser les gens…
Son père est grand amateur de musique et possède une collection exceptionnelle de vinyles, beaucoup de jazz, soul, un peu de rock. Stan commence très jeune à lui piquer des disques, et à seulement 6 ou 7 ans, passe des heures au rayon disques à Carrefour à scruter les pochettes. Il est fasciné par l’objet, dès tout petit, et a d’ailleurs beaucoup de mal, plus tard, à l’abandonner au profit des CDs. On lui dit que passer des disques n’est pas un métier, mais certains le prennent au mot, lui donnent une chance et ont influence majeure sur son avenir. Sa prof de Français de 6ème par exemple, qui, après lui avoir demandé ce qui l’intéressait, l’autorise à passer des disques doucement pendant les cours. Il persiste alors et s’assure qu’à chaque occasion, c’est lui qui s’occupera de la musique, ce rôle lui revient d’office ! Il fait toutes les fêtes d’école et anniversaires, et passe tous ses samedis de 6ème à animer des booms.
Un jour il demande à un ami de le présenter au directeur de Mix FM (une des premières radios à embaucher des DJs qui enchaînaient la bas 24h sur 24). Le Directeur le trouve beaucoup trop jeune, mais cède lorsque l’un de ses DJs part en vacances. Stan débute alors officiellement, à 11 ans ½, sa carrière de DJ, et mixe une fois par semaine de 21h à 22h. Il bosse là-bas 4 ans et voit naître, sous une oreille ébahie, des musiques qu’il trouve révolutionnaires, avant-gardistes, la House, l’Acid Jazz, et l’arrivée en parallèle du Hip Hop. Stan continue à faire des soirées privées, dans sa région, puis rapidement quasi toutes les soirées étudiantes à Paris, écoles de commerce, fac de droit, Sorbonne, même HEC et l’ENA (il vole d’ailleurs la vedette à Laurent Garnier et Manu Malin lors d’une soirée HEC où il devait s’occuper de la salle de « transition »). Il est encore trop jeune pour les clubs, mais anime déjà des soirées à 5000 personnes.
Son premier club arrive enfin en 1992. Il part vivre 1 an à Genève mixer au Petit Palace. Les clubs s’enchaînent alors, et en parallèle, ses débuts comme producteur/remixeur : un soir il trouve un carton plein de 45 tours dont celui d’un générique de série pour enfants très connu. Il le passe suivi d’un morceau électro : la foule devient folle et lui demande chaque soir en boîte de jouer son remix. Il contacte le producteur de la chanson pour sortir ce remix ; celui-ci ne le rappelle jamais, mais quelques mois plus tard, Stan trouve ce morceau dans un magasin de disques et apprend qu’il a vendu 1 million d’exemplaires : son premier coup dur dans ce milieu. N’ayant aucun recours légal contre le producteur qui n’a aucun remords, il prend ça positivement (c’est après-tout son idée qui a fait vendre 1 million de disques !) et comme un signe qu’il doit se lancer sérieusement dans la production. Il apprend tous les détails des contrats et des royalties et suit alors la série de hits que beaucoup connaissent, les tubes de Tragédie et nombreux remixes qui amènent Stan à devenir, au milieu des années 1990, le plus gros vendeur de disques en France.
En 1995 il a très envie de venir jouer à New York. Il n’a qu’un contact (le DJ New Yorkais Larry Pena avec qui il avait joué à Paris) et ne parle aucun mot d’anglais. Larry le fait jouer à China Club et le présente aux gens de System (le club le plus à la mode à l’époque). Il joue le lendemain, et c’est Todd Terry qui suit ! Il revient ensuite à New York mixer une fois par mois, et fait aussi pas mal de soirée privées dans la mode ou dans l’art.
Stan est également connu pour ses années « St. Tropez » où il booke tous les protagonistes de la French Touch (Martin Solveig, Claude Monnet, DJ Gregory ect..) et sort un nombre impressionnant de tubes.
Il a signé cette année avec Kontor, le plus gros label de Dance/Electro en Europe. Cette signature s’est faite sur le morceau « Malosax » parti de St. Tropez, en collaboration avec son associé depuis des années, le musicien et compositeur Felly, rencontré alors qu’il jouait du sax dans la rue, et le remix de « Don’t Stop Believin’ » qui fait un tabac partout dans le monde.
Stan vit aujourd’hui à New York à peu près 6 mois l’année et rentre le reste du temps se ressourcer en République Dominicaine, le pays de sa femme dont il est tombé aussi amoureux et qu’il appelle maintenant « Home ». Il y vit avec son fils Kevin, qui a 17 ans est bien sur lui aussi déjà DJ et remixeur !
Stan joue régulièrement à Bagatelle à New York et dans les grands clubs du monde entier. Il est aussi sur Sirius radio tous les dimanches de minuit à 2h (Soulfurious.com).
Myspace.com/stancourtois
Facebook.com/stancourtois


Ses bons plans à New York
–       Brunch à BAGATELLE (2 ambiances différentes le samedi et le dimanche, mais Stan préfère le Samedi)
–       TZIGAN (55 Gansevoort) – Une lounge hip à ambiance intime avec une très bonne énergie et souvent des soirées privées.
–       MPD : groupe Funk le Lundi soir composé de nombreux musiciens issus de groupes connus.
–       Le club LAVO, juste pour l’endroit !
–       Le restaurant italien VILLA PACRI

Et ailleurs…
–       JOKE PERESTROIKA à Istanbul
–       MOMA à Santiago
–       BISTRO DE LYCES à St. Tropez
–       BUS CAFE à Perpignan



Playlist « Best of » de Stan Courtois

Nothing but love for u – Axwell
Don’t stop believin’ (x-centrik remix) – Stan Courtois & Felly
Pulsa forth – Kaycee
I still believe – Terri B & Damian William
Do it do it – Addy Van Der Zwan & Koen Groeneveld
You lift me up – A-jam & Natalie Broomes
Beta – Dirty Secretz
Funky Nassau 2010 – Dave Kurtis
My life – DJ DLG
Toca bunda – Gregor Salto & Mastiksoul
Danse for me – Stan Courtois & Felly feat. Anise
Tonight – Stan Courtois & Felly

DB enfin à Miami

Après des mois d’attente, la star des chefs français outre-Atlantique ouvre son nouveau DB Bistro Moderne à downtown Miami. Des happy few pourront goûter au fameux “db burger”, l’une des spécialités du chef lyonnais dès ce soir : un bun au parmesan avec côtes de porc braisées et foie gras servi avec des frites. Pour les autres, il faudra patienter encore un peu : le restaurant sera ouvert aux réservations à partir du 16 novembre.
Situé dans le tout nouveau JW Marriott, un hôtel de 313 chambres sur 41 étages, le restaurant a un design contemporain très “downtown” signé Yabu Pushelberg : plafonds de 5m de haut, salle de restaurant de 140 places assises, bar, lounge (avec une “tour de vins” stylée en guise de cave) et terrasse donnant sur la rivière.
Comme dans le DB Bistro Moderne new-yorkais, un mélange de cuisine bistro française et de saveurs contemporaine, expliquait Daniel Boulud à French Morning lors du SOBE festival. En cuisine, c’est le chef Jarrod Verbiak, un protégé de Daniel : fraîchement diplômé du Culinary Institute of America, il a rejoint l’empire d’abord comme cuisinier au 3 étoiles new-yorkais Daniel, à Palm Beach, et a récemment fait l’ouverture de Maison Boulud en Chine.
Au menu, des grands classiques comme le coq au vin ($28), la blanquette de veau au velouté de citron, petits légumes et riz ($32), coquilles Saint-Jacques au safran, tomates, courgettes, ($24).  Bon plan, le menu “Bouchon” à $22 (avec plat principal et entrée ou dessert), la sélection de 260 vins (français, argentins, chiliens) à partir de  $25.  Et bien sûr le fameux “db burger”…
345 Avenue of the Americas, Miami, Fl 33131
between SE 3rd Street and SE 4th Street
at the JW Marriott Marquis Hotel in Downtown Miami
TEL 305-421-8800
www.danielnyc.com/dbbistroMiami

Cinémas en plein air : les derniers des Mohicans

Direction City of Industry. Une bourgade qui porte bien son nom à 20 miles à l’est du centre de L.A. C’est là qu’est le dernier “drive-in” du comté de Los Angeles. On se gare sur l’immense parking à la surface ondulée afin d’incliner les voitures, devant l’un des quatre écrans qui diffusent chaque soir deux films (pour le même prix !). « Qu’il vente ou qu’il pleuve, il y a toujours des fanatiques ici. Le samedi soir, c’est quasi plein à craquer », raconte Juan Gonzales, responsable de ce lieu historique (à l’échelle locale) ouvert en 1955. Au total, 1500 voitures peuvent s’y glisser. Et ce n’est pas loin d’être le cas le week-end, car en période de récession, le cinéma est un loisir peu onéreux pour les familles. Dans ce drive-in, les enfants entre 5 et 8 ans paient un dollar seulement, c’est gratuit pour les plus jeunes et 8 dollars pour les autres. « Les comédies, surtout pour enfants telle la série des Shrek, ont beaucoup de succès », poursuit Gonzales.
Surfant sur la vague d’un pouvoir d’achat en berne, le drive-in renaît de ses cendres. Ainsi, dans la banlieue de Santa Barbara, le drive-in de Goleta a rebranché le projecteur de son unique écran cet été. Cela faisait 19 ans qu’il était inactif. « On a été surpris par le succès d’une projection exceptionnelle lors d’une opération caritative, ensuite les habitants se sont mobilisés, cela nous a convaincus de le ré-ouvrir », explique Tony Maniscalco, vice-président chargé du marketing de la chaîne West Wind. Basée au nord de San Francisco, celle-ci opère neuf drive-in dans trois Etats de l’Ouest (Californie, Arizona, Nevada). « Quand l’économie est mauvaise, ça nous est favorable ; la fréquentation de nos cinémas a grimpé de 70% en trois ans. » La société, qui gère aussi des marchés sur l’espace des drive-in, s’est donc lancée le défi de laisser le cinéma ouvert cet hiver, malgré un climat moins propice.
Alors qu’il en existait des centaines par le passé, on dénombre aujourd’hui une petite vingtaine de drive-in en activité en Californie. Essentiellement dans des zones modestes, et ce pour deux raisons. « C’est une activité de classe moyenne », souligne Maniscalco au vu de la prospérité du drive-in de Concord, en banlieue de San Francisco. Et parce que les prix de l’immobilier n’y sont pas encore assez élevés pour condamner les drive-in. « On est assis sur une mine d’or », note Juan Gonzales, « avec cette surface, pas étonnant que la plupart des drive-in aient été revendus ou soient loués à des entreprises qui construisent par-dessus des magasins ». Le Home Depot de Whittier, par exemple, a été planté sur un ancien drive-in, dont le groupe Pacific Theater, propriétaire du terrain, continue de tirer les fruits via le loyer. En ces temps de crise immobilière, Gonzales se fait donc moins de souci, mais « on ne sait pas de quoi demain est fait », dit-il inquiet. Car face à la mode de la 3D, les drive-in ne sont pas – ou pas encore – équipés.