Accueil Blog Page 169

Vie d’Expat : L’amertume du bachelor pendant l’été 

Deux fois par mois, les lecteurs de French Morning nous soumettent leurs problèmes liés à l’expatriation et nous essayons de les aider en leur proposant des réponses apportées par les plus grands auteurs de développement personnel.

Aujourd’hui, le récit d’Alexis qui avait tout pour se réjouir de deux semaines sans enfants…

« Hey les gars ! Bachelor à partir de la semaine prochaine ! » C’est le texto que j’ai envoyé à mes potes tout début juillet. Célibataire pendant quinze jours. Ça ne m’était pas arrivé depuis des années. Je n’arrive même à me rappeler quand. Quand je dis « célibataire », c’est plutôt « sans enfants » qui est important. Trois garçons en bas âge, adorables, mais vraiment turbulents.

Plus de pression à la sortie du bureau pour délivrer la nanny à 6pm. Plus besoin de jongler avec l’agenda de mon épouse pour savoir qui peut accompagner les garçons à l’école. Plus de samedis réveillé à 6am ni de dimanches à les coller devant un écran pour dormir une heure de plus.

Libéré, délivré.

Pour être honnête, j’avais menti à ma femme en exagérant ma charge de travail qui m’obligeait à passer seul les quinze premiers jours de juillet à New York. Je pensais mériter un break. Mais je savais qu’elle aussi, en aurait eu bien besoin. Elle avait passé une année de folie et malgré mes efforts, la charge des enfants lui revenait plus souvent qu’à moi. Je me suis rassuré en lui promettant intérieurement « L’année prochaine, ce sera ton tour ».

Mes premiers jours de bachelor ont été topissimes. Le seul fait de rentrer à pied me remplissait d’une joie toute simple. Bien sûr, il y a eu les verres et les restos entre copains. Mais, ce que j’appréciai le plus : la tranquillité de n’avoir à penser à rien.

Mon épouse et moi nous parlions tous les jours. Je n’ai pas eu besoin de mentir pour lui dire qu’elle me manquait. Je sentais bien qu’elle était épuisée. Ses parents sont charmants, mais il ne faut pas leur demander de s’occuper des enfants. Et c’était encore à elle de se lever la nuit, de préparer les repas, faire les courses… J’aurais dû être là, avec elle.

Au bout de quatre jours de solitude, j’ai commencé à éprouver une gêne qui ne m’a plus quitté. Au point que j’ai décliné des invitations à sortir. À la maison, je tournais en rond. Je n’arrivais pas à m’occuper ni à prendre plaisir à ce que je faisais.

Finalement, en quittant New York, j’ai eu le sentiment de n’avoir profité de rien. Quel gâchis ! »

La réponse de French Morning

Merci, Alexis, pour votre histoire.
« Bachelor ». La première fois que j’ai entendu cette expression dans une conversation, j’ai cru qu’il s’agissait d’une remise de diplôme… : « Mais je ne savais même pas que tu passais des exams » ai-je dit, dans ma grande naïveté. Fou rire général, rougeur au front et très léger sentiment de honte… Au moins, je savais désormais ce que bachelor veut dire…

De votre côté, Alexis, ce n’est pas de la honte que vous ressentez, mais plutôt de la culpabilité.

Voyons ce qu’en dit Michelle Larivey dans La puissance des émotions.

Qu’est-ce que la culpabilité ?

On éprouve de la culpabilité lorsque nous agissons délibérément contre nos valeurs et que nous avions le choix de le faire ou non.

À quoi sert la culpabilité ?

La culpabilité est un terme générique recouvrant un ensemble d’émotion. On est en colère contre soi-même d’avoir outrepassé ses propres principes. On en désaccord avec soi-même. La culpabilité indique que l’on n’a pas été fidèle à nos principes… ce qui me permet de mieux les définir !

Que faire avec la culpabilité ?

Il nous appartient d’assumer la responsabilité de nos actes et de réparer réellement le mal que l’on a fait.

Je vous propose de compléter ces définitions avec la remarque très intéressante d’Achille Weinberg dans Le cerveau et la pensée : « Tout comme la peur ou l’amour peuvent rendre aveugle, le sentiment de culpabilité produit ce que les psychologues sociaux appellent un « biais d’attribution » : une personne qui éprouve de la culpabilité a tendance à s’attribuer la faute de tout ce qui lui arrive en négatif – un accident, une dispute, même parfois des événements dont elle est victime comme un vol (« c’est ma faute, je n’aurais pas dû laisser mon sac en vue ») ».

Alors, comment faire avec cette culpabilité ?

Dans Les renoncements nécessaires, Judith Viorst nous propose de considérer la culpabilité autrement :

« L’une des manifestations de la culpabilité excessive consiste à prendre des mesures punitives disproportionnées.

Pour un acte répréhensible qui ne devrait entraîner qu’un « je vous demande pardon », une petite tape mentale sur les doigts, on assiste à de surprenants actes d’autoflagellation: « J’ai fait cela, comment ai-je pu faire ça, seul un monstre de bassesse et d’immoralité peut faire une chose pareille, en conséquence de quoi je condamne ce criminel – moi-même – à mort. »

Cette culpabilité excessivement punitive revient parfois à verser tout un bol de sel sur un sandwich oeuf salade. Personne ne nie que le sandwich manque de sel, mais pas à ce point-là.

Autre forme d’excès : ce qu’on pourrait appeler culpabilité omnipotente, qui repose sur l’illusion de contrôle – l’illusion par exemple d’exercer un pouvoir absolu sur le bien-être de ceux que nous aimons.

Ainsi, s’ils souffrent, échouent, tombent malades dans leur corps ou leur tête, nous ne pouvons douter que la faute nous en incombe, que si nous nous y étions pris autrement, ou mieux, rien ne serait arrivé. »

Ne vous en voulez donc pas trop, cher Alexis : l’année prochaine, ce sera au tour de votre femme d’être bachelorette. Si elle le souhaite, bien sûr.

? Retrouvons-nous fin août avec l’histoire de Vincent, qui attend septembre avec beaucoup d’angoisse.

✉️ En attendant, envoyez-nous vos histoires et vos questions à l’adresse : [email protected].

Révolution Bilingue, ép.40 : Elatiana Razafimandimbimanana, les microagressions linguistiques et le plurilinguisme

L’école «data business» Albert School ouvre un nouveau campus à Marseille

0

[Article partenaire] Après l’ouverture de son campus parisien en 2022 avec le soutien de Xavier Niel et Bernard Arnault, Albert School, école de commerce spécialisée dans l’enseignement de la data sous un angle business, se développe et ouvre un campus situé en plein cœur de Marseille.

L’école est ouverte aux élèves ayant effectué leur scolarité à l’étranger.

Abattre les frontières entre école de commerce et école d’ingénieur

« Former les leaders de l’économie de demain par les leaders de l’économie d’aujourd’hui ». Tel est le pari de Grégoire Genest, 30 ans, fondateur et directeur d’Albert School, l’école qui casse les codes de l’enseignement supérieur en abattant les frontières classiques entre école de commerce et école d’ingénieur afin de répondre aux besoins des entreprises.

L’école revendique un modèle inédit, qui s’appuie sur ce qui marche le mieux dans l’enseignement supérieur, à savoir les écoles de commerce et les mathématiques, et y ajoute une dimension essentielle : permettre aux étudiant·e·s et aux entreprises qui ont besoin de leurs compétences rares (business et data) de se rencontrer le plus tôt possible, dès la première année de leur cursus.

Répondre aux besoins des entreprises

Le pari, ambitieux, parait à la hauteur des enjeux auxquels font face les entreprises à travers la France, confrontées à une pénurie de profils « hybrides », comme le décrit Grégoire Genest.

Il pointe en effet du doigt un système inadapté auquel il a souhaité répondre par la création de formations « hyper-professionnalisantes », sous un angle business, à la collecte, l’analyse et au traitement de l’information.

Un projet soutenu par les acteurs du marché actuel

Pour forger ce modèle et ouvrir son premier campus parisien en 2022, Albert School a fait appel à des acteurs de l’économie française engagés dans la transformation économique et sociale du pays. L’école compte ainsi parmi ses investisseurs Xavier Niel, Bernard Arnault, ou encore Pierre-Edouard Stérin.

Pour son campus de Marseille, Albert School décline ce format et s’appuie sur des investisseurs emblématiques d’Aix Marseille, parmi lesquels Rodolphe Saadé, Marc Simoncini, Denis Philipon, et Pierre Lacaze.

En rejoignant cette aventure, ces nouveaux partenaires s’engagent aux côtés d’Albert School, de manière inédite, à trois niveaux : en tant qu’investisseurs, en tant que formateurs – par la présence de cadres dirigeants de leurs entreprises dans le programme pédagogique – et en tant que recruteurs – par des contrats en alternance.

La phase de sélection est ouverte

L’école, qui accueillera ses premières promotions à la rentrée 2023, vient d’ouvrir sa phase de sélection pour son cycle de formation Bachelor en trois ans, son Programme Grande École en cinq ans et ses quatre Masters of Science en deux ans.

Le processus de sélection actuellement en cours, ouvert à tous·tes les passionné·e·s de mathématiques, de traitement des données et de business, repose sur un test cognitif en ligne puis un entretien individuel.

Albert School délivre un diplôme de niveau Bachelor (Titre RNCP de niveau 6) et MSC (titre RNCP de niveau 7), régulé par France Compétences et reconnu dans l’Union Européenne.

Afin d’assurer l’égalité des chances et de la diversité parmi ses étudiant·e·s, notamment des jeunes filles, Albert School attribue des bourses pouvant couvrir 50% ou 100% des frais de scolarité, financées par son écosystème de partenaires.

Les masters, effectués en alternance, sont directement pris en charge par les entreprises partenaires.

Pour en savoir plus et pour postuler, rendez-vous sur le site internet d’Albert School.

—————-
Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning London. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Luca Fontaine, le premier acteur français de l’histoire de la Juilliard School

Robin Williams, Jessica Chastain, Adam Driver, Viola Davis : la liste de stars d’Hollywood et de Broadway issues de la très prestigieuse Juilliard School of Drama est longue. Depuis sa création il y a plus de cinquante ans, le conservatoire de la Juilliard, qui jouxte le Lincoln Center au cœur de Manhattan, est une véritable fabrique d’acteurs de haut calibre. L’an dernier, pour la première fois dans l’histoire de l’école, un Français en a reçu le diplôme. Il s’appelle Luca Fontaine. 

Un long périple jusqu’à la Juilliard 

Né d’une mère italienne et d’un père français et nourri de littérature et de musique, Luca Fontaine est multiculturel depuis toujours. C’est au vidéo club, référence rétro s’il en est, qu’il place la source de sa vocation. « On regardait des films français, Italiens et beaucoup de cinéma américain. Tous les vendredis soir, on allait en famille choisir et louer un DVD. J’allais chercher sur internet le nom des acteurs qui me plaisaient pour comprendre comment ils avaient fait pour réussir. »

Luca Fontaine. © Donatella Basso

Il remarque un fil rouge sur le CV de ses idoles : une école sélective New Yorkaise qui a la particularité d’offrir, outre un conservatoire de Théâtre, un cursus de danse et de musique tout aussi prestigieux. Il commence à s’intéresser à la Juilliard et se présente aux auditions pour l’École une première fois. C’est cependant à son troisième essai, 4 années plus tard, après avoir suivi des cours en Angleterre et à Paris au Cours Simon, que Luca franchi enfin les porte de la Juilliard. Il fera partie de la 51e promotion d’acteurs de l’école. Le premier Français de son histoire.

La vocation de comédien mieux perçue aux États-Unis

Pour Luca Fontaine, il y a quelque chose de libérateur et de prometteur associé au fait de développer son métier aux États-Unis. Il note que les Américains portent un regard différent sur la vocation de comédien : « En France Il y a moins de considération pour le métier. On a vite le sentiment que les gens voient ça comme un hobby ou une carrière un peu marginale. En dépit de l’immense production artistique française, il y a moins de respect pour ceux qui se lancent dans le métier » explique-t-il, «Aux États-Unis il y a beaucoup plus d’encouragement pour cette prise de risque. On rencontre aussi beaucoup de gens qui vivent de leur art et ça, ça donne beaucoup d’espoir et de force. »

Luca Fontaine dans « Indecent », de Paula Vogel. Juilliard Drama Division © Charles Erickson Photography

S’il tire plein parti de l’énergie créative new-yorkaise, Luca Fontaine a en revanche un regret : l’absence de réseau français officiel pour les artistes professionnels expatriés. « Les institutions françaises de New York sont de puissants connecteurs. Il y a des opportunités inexploitées pour favoriser la création artistique française aux États-Unis, et pour des projets qui peuvent ensuite être réexportés en France, remarque-t-il. J’ai des amis musiciens, acteurs, auteurs, compositeurs, tous Français. Ce sont des métiers solitaires la plupart du temps. Il serait utile et d’avoir un centre commun pour se rencontrer, échanger et créer ensemble ». Il sourit, enthousiaste. « Je serais le premier à m’investir dans un tel projet. »

La méthode américaine

Lorsqu’on l’interroge sur les différences entre l’enseignement théâtral « à la française » et celui reçu aux États-Unis, le comédien ne déclare pas de vainqueur. Ce sont deux méthodes différentes et complémentaires, selon lui. L’approche américaine met davantage l’accent sur le corps, et l’analyse de texte : « L’enseignement américain est très ‘’naturaliste’’ : il y a un attachement à tout imaginer du personnage, de son passé, de sa vie. Tout doit être le plus vrai possible et ça demande une analyse en amont du personnage extrêmement développée. Il doit y a voir un sens à tout. ».

Autre aspect notoire de l’enseignement américain : la grande place faite au corps. Les mots suivent le corps, et non l’inverse. « En France on se concentre davantage sur le texte, sur le langage. Il y a un aspect plus intellectuel. Il y a moins d’acteurs physiques ». Il parle de Moni Yakim, illustre professeur de Mouvement de la Juilliard qui soumets ses élèves à de nouvelles formes d’expression et d’improvisation physiques. « C’est comme ça que j’ai appris à être pleinement présent dans mon corps. Si, dans une scène, tu bouges un pied, il doit y avoir une raison. Dans ta vie tu as toujours un objectif physique. Dans un rôle, c’est pareil. »

Des perspectives de carrière transatlantique 

Quand on lui parle de ses inspirations et du rôle de ses rêves, il assure en riant : « J’ai dit à mon père : ‘’un jour je travaillerai avec Martin Scorcese’’ ». Avec sa double casquette franco-américaine et son diplôme en poche, Luca Fontaine ne se pose pas de limites. Il a d’ailleurs été, fraîchement sorti de la Juilliard, engagé dans « God’s Fool », une pièce de théâtre Off Broadway au théâtre La MaMa dont une nouvelle tournée est prévue en Italie.

Luca Fontaine. Juilliard Drama Division © Charles Erickson Photography

En août il sera en tournage en Espagne pour une série du réalisateur Oriol Paulo qui sera diffusée sur Netflix. Luca Fontaine ne s’arrêtera pas non plus au jeu. « J’ai toujours besoin de me renouveler » explique-t-il. Il a créé avec des amis Movart Studios, une compagnie de production, dans le but de produire ses propres films. Il vient d’écrire un court-métrage « Blue or Green » dont il sera à l’affiche, à produire prochainement.

Dans ses inspirations du moment, il cite, entre autres le film français, « L’Évènement » d’Audrey Diwan pour sa poétique et cinglante sobriété, et l’acteur Irlandais Barry Keoghan (nominé pour un oscar du second rôle dans « Banshees of Inisherin » ). « J’ai compris dans son jeu que tout est dans l’attitude plus que dans le texte. Il y a des acteurs dont l’attitude est une œuvre d’art en soi. » Comme disent les Américains, watch this space.

Les pailles françaises en bagasse plongent dans les cocktails américains

On a beau se dire que c’est bien mieux pour la planète, c’est quand même un peu frustrant. La paille en carton qui ramollit dans le mojito, se plie, et laisse un goût de papier mâché dans la bouche. Dans les villes américaines où les pailles en plastique sont interdites, les propriétaires de bars et de restaurants tentent de trouver le produit miracle, entre les pailles réutilisables en bambou, inox, verre ou silicone et celles, à la pomme, qui se croquent. Bientôt, ils pourront opter pour les pailles made in France en canne à sucre. Plus exactement en bagasse, la fibre résiduelle de la canne à sucre une fois pressée et extraite de son jus. Une paille qui « ne fond ni dans la bouche ni dans le verre, ne laisse aucun goût et se dégrade en trois mois », assure Pierre Thomas, le co-fondateur de l’entreprise Les Nouvelles Pailles qui a remporté le prix du jury et celui du public des Germinators, concours de start-up fondé par Ariane Daguin et organisé par la Chambre de commerce franco-américaine (FACC) de New York, le 26 juin dernier.

Ariane Daguin entourée de Jean-Philippe Teilhol (à gauche) et de Pierre Thomas (à droite), les co-fondateurs des Nouvelles Pailles et gagnants du concours 2023 des Germinators. © FACC

Des pailles réutilisables et compostables

Une promesse bien séduisante. L’entreprise parisienne, lancée avec un million d’euros en fonds propres, a vu son activité exploser l’an dernier après l’interdiction des pailles jetables en plastique en France. « Au départ, quand on a commencé en 2020, nous étions importateurs et distributeurs de produits issus de la canne à sucre, explique Pierre Thomas, qui s’est lancé dans l’entrepreneuriat avec deux amis, Brice Gallon et Jean-Philippe Teilhol, après huit années passées chez Danone. Le secteur de la canne à sucre produit des déchets en énorme quantité, et c’est ce qui nous intéressait. » Deux ans plus tard, les trois associés décident de passer côté industrie et de créer leurs produits dans leur usine de production à Aurec-sur-Loire, en Haute-Loire.

Aujourd’hui, la start-up produit un million de pailles par jour et fournit de grands groupes du secteur CHR (Café, Hôtel et Restaurant) comme Accor, Paris Society, La société des bains de mer à Monaco, et des distributeurs tels que Chomette, Cercle Vert, Pomona… « Notre marché est celui du haut de gamme, précise l’entrepreneur de 31 ans, nous sommes en France, dans une douzaine de pays en Europe et, depuis peu, aux Émirats Arabes Unis. »

La matière première vient essentiellement du Vietnam, gros fournisseur de bagasse. Ce résidu de canne à sucre entre pour moitié dans la composition des pailles, auquel sont ajoutés des matières minérales et du lubrifiant naturel entièrement biodégradables et biosourcés, selon l’entreprise, qui a obtenu, pour ses pailles, le label « OK compost home » certifié par l’organisme international TÜV Austria. Pour le décrocher, un produit doit pouvoir se désagréger en 6 mois maximum. « Nos pailles, c’est en 3 mois, dans un compost domestique à 28ºC », souligne Pierre Thomas, fier de la solidité de son produit. La paille résiste au lave-vaisselle, « ne bouge pas après 30 lavages, renchérissait Jean-Philippe Teilhol, le co-associé chargé de la production, lors de la soirée des Germinators. J’ai même testé jusqu’à 50 lavages… après j’ai fini par arrêter ! »

Le processus de fabrication des pailles en bagasse. © Les Nouvelles Pailles

Prochaine étape donc, les États-Unis et son énorme marché. Les Américains consommeraient 500 millions de pailles par jour, selon l’organisation américaine de recyclage Eco-Cycle (comparativement, les Français en consomment 6 à 8 millions par jour), soit 10% du marché mondial de la paille estimé à 20 milliards de dollars par an. « Même si on n’en récupère que 1%, ça fait 5 millions de pailles par jour ! » constate Pierre Thomas. Une dizaine d’États américains ont déjà interdit les pailles en plastiques dont la Californie (depuis 2018), New York, le New Jersey ou des villes comme Washington et Miami, cette dernière particulièrement ciblée pour sa « très grosse concentration de consommation. »

Assurer la production pour le marché américain

« On souhaite aller doucement sur le marché américain. On cherche un distributeur sur place. Si on voit qu’il y a un vrai intérêt pour notre produit, il faudra qu’on produise sur place, qu’on monte une usine via des investisseurs. » Une prudence pour éviter la rupture d’approvisionnement, le cauchemar de l’entrepreneur « Rien n’est pire pour une entreprise que de ne pas pouvoir livrer un client. C’est très nuisible en terme de réputation », explique encore Pierre Thomas qui en a fait la douloureuse expérience l’an dernier. « On est aujourd’hui très réactifs, capables de répondre en quelques heures seulement à une rupture de stocks signalée chez n’importe quel client. »

Pierre Thomas, co-fondateur des Nouvelles Pailles, lors de son pitch au concours des Germinators, le 26 juin 2023 au Hall des Lumières à New York. © FACC

La fabrication de la paille en bagasse coûte deux fois plus cher qu’une en papier (respectivement 3 centimes d’euro contre 2 centimes, alors que la paille en plastique revient à 1 centime), « mais elle est bien plus résistante donc au final, on en utilise moins », rétorque Pierre Thomas, qui ne compte pas s’arrêter aux pailles. Son entreprise s’apprête à lancer sur le marché européen des couverts en bagasse, ce qui devrait permettre, selon les projections des trois associés, d’atteindre 3 millions d’euros de chiffres d’affaires cette année, 4 millions voire 5 millions fin 2024. Ils veulent surtout garder la tête froide face au succès rapide des Nouvelles Pailles. « On veut conquérir le marché américain, mais on veut être bien conseillés et préparés ». Avec un nouveau nom… que les Américains pourront prononcer !

[Vidéo] Immobilier : emprunter et acheter à Los Angeles en 2023

Lors d’un webinaire dédié au marché immobilier californien, Marc de Longeville, agent immobilier francophone à Los Angeles, vous a divulgué ses conseils sur la meilleure méthode pour acquérir un bien immobilier à Los Angeles et alentour.

Il a également fait le point sur la santé du marché immobilier en Californie du Sud et sur les opportunités à saisir, ainsi qu’un rappel général sur la fonction de l’agent immobilier aux États-Unis, assez différente de celle que l’on peut connaître en France.

Il était accompagné de Betty Benzakein, spécialiste des prêts hypothécaires conventionnels et jumbo pour les emprunteurs internationaux et nationaux chez HSBC.

De la négociation du contrat d’achat au “closing”, en passant par les options de prêts hypothécaires résidentiels ou encore les changements à prendre en compte suite à la crise sanitaire, vous aurez après avoir visionné ce webinaire toutes les cartes en main pour réaliser votre investissement dans la Cité des Anges.

Visionnez la vidéo ci-dessous ou sur notre chaine YouTube

Contactez Marc de Longeville : https://www.vistasir.com/Contact/marcdelongeville

Contactez Betty Benzakein : 516-341-6020 ou [email protected]

Le bilinguisme chez les enfants et les adultes: vos questions à Aodrenn Guyodo

0

Pour ce troisième épisode « expert », je suis allée tendre mon micro à Aodrenn Guyodo, orthophoniste française expatriée à Ottawa et créatrice du blog spécialisé dans le bilinguisme, 1Bulle2Langues.

Comment préparer les enfants au départ à l’étranger et à l’apprentissage d’une nouvelle langue ? Faut-il suivre des cours intensifs avant de quitter la France ou plutôt en arrivant ? Vous préparez un retour en métropole et vos enfants ne parlent presque plus français : comment s’assurer qu’ils parviendront à s’exprimer sans être mis à l’écart ? Ces questions, ce sont les vôtres. Plusieurs fois par an, French Expat vous invite à faire part de vos interrogations sur le profil instagram du podcast, en échange de quoi nous créons des épisodes proposant des réponses concrètes d’experts reconnus.

Les références des livres recommandées par Aodrenn Guyodo pour approfondir ce sujet sont les suivantes :

Retrouvez les autres épisodes « expert » sur les livres traitant de l’expatriation et sur l’accompagnement des enfants dans la vie à l’étranger.

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

Tournée: la morsure américaine de DJ Snake

DJ Snake a toujours été particulièrement aimé du public américain. Il pourra encore le vérifier dans les prochaines semaines. Il va en effet venir à plusieurs reprises cet été de ce côté-ci de l’Atlantique.

Le DJ français passera en effet une partie des beaux jours sous le soleil américain : le samedi 24 juin à Las Vegas (Zouk Nightclub ), le jeudi 10 août dans ce même lieu très branché du Nevada, puis le lendemain le vendredi 11 août à New York (au Brooklyn Mirage at Avant Gardner), à Washington DC le vendredi 18 août (Echostage), avant de revenir à Las Vegas (19 et 31 août) en passant par Houston (Clé) le dimanche 30 août. Le lendemain, le lundi 1er septembre, il sera à Miami (E11EVEN MIAMI), puis le samedi 2 septembre à Chicago où il rendra se produira au North Coast Festival, avant un dernier adieu au continent le vendredi 15 septembre, toujours au Zouk Nightclub de Las Vegas.

De quoi se rappeler au bon souvenir d’un public qui n’a certainement pas oublié sa prestation en préambule du dernier Super Bowl, la grand-messe du football américain. DJ Snake avait fait se lever des tribunes les spectateurs du State Farm Stadium de Glendale (Arizona) sur ses tubes les plus connus : « Lean On », avec Major Lazer et MO, qui a atteint lors de sa sortie en 2015 la première place des classements dans de nombreux pays ; « Turn Down for What » (avec Lil Jon),  devenu un véritable hymne de fête et certifié plusieurs fois platine ; « Let Me Love You » (avec Justin Bieber), qui l’a fait entrer dans une autre dimension, ou encore « Taki Taki » (avec Selena Gomez, Ozuna et Cardi B), un morceau en espagnol, sorti en 2018.

Celui qui mixe de nombreuses influences dans sa musique devrait également jouer un de ses derniers morceaux, Disco Maghreb, dont le clip visuellement impressionnant a connu un succès aussi grand que le son.

Voyage: Découvrir Kingman (Arizona), le cœur de la route 66

Publié le 21 juin 2022. Mis à jour le 18 juillet 2023.

Figurant au panthéon de la culture américaine, la route 66 est toujours très prisée des Américains et des étrangers séjournant aux États-Unis. Et si elle n’a plus d’existence officielle, elle conserve une formidable notoriété. Elle est même surnommée « The Mother Road » ou « Main Street USA ». De nombreuses associations américaines ont ainsi été créées pour en assurer la préservation et l’on trouve aussi des panneaux portant la mention « Historic Route 66 ».

Partant de Chicago (Illinois) pour rejoindre Santa Monica (Californie), elle est longue de 2 280 miles (3 670 kilomètres) et traverse huit états d’est en ouest. Avec une telle longueur, c’est en toute logique qu’elle est sillonnée par de nombreux sites touristiques qui valent le détour comme Collinsville (Illinois) où se trouve la plus grande bouteille de ketchup du monde, le Ed Galloway’s Totem Pole Park de Chelsea (Oklahoma) ou encore la ville fantôme de Callico (Californie).

Plongée dans l’Amérique oubliée

Sur les nombreuses villes traversées par la route 66, Kingman (Arizona) figure parmi les lieux de pèlerinage où il faut s’arrêter. Située à 1h30 de Las Vegas et 2h du Parc national de Grand Canyon, cette ville de 30 000 habitants revendique le titre de cœur de la route 66 (« The Heart of historic route 66 »). Le musée qui y est consacré est l’une des attractions touristiques à ne pas manquer. Installé dans l’ancienne centrale électrique de la ville, il présente de nombreuses pièces racontant l’histoire de cette route emblématique, de son utilisation comme voie commerciale indigène jusqu’à son apogée dans les années 1950. C’est une véritable plongée dans une Amérique parfois oubliée.

Tout au long de l’année, Kingman accueille aussi différentes animations autour de la culture américaine. L’an dernier, la ville a organisé ainsi le tout premier « National Road Trip Tour Day » (la journée national du road trip) avec entre autres une exposition de voitures, des concerts et une visite guidée du centre-ville historique. À vos agendas aussi pour les 13 et 14 octobre où, durant deux jours, Kingman sera le théâtre du Kingman 66 Fest. Au programme : ventes de goodies, dégustation de bières locales, exposition de vieilles voitures… Bref, de quoi ravir tous les amoureux de l’Amérique des années 50 et 60.

Un pied à Londres à Lake Havasu City

À moins d’une heure de voiture au sud de Kingman se trouve la ville de Lake Havasu City, connue pour son lac et sa réserve naturelle. Avec une population de plus de 50 000 habitants, cette agglomération attire de nombreux touristes puisqu’il s’agit d’un haut lieu de la pratique des sports nautiques mais aussi de randonnées pédestres avec de nombreux sentiers comme le Pilot Rock Trail ou le Cupcake Mountain Trail.

Mais si cette ville est reconnue, c’est aussi et surtout parce que l’on peut y retrouver l’authentique London Bridge. Datant de 1831, ce pont enjambait autrefois la Tamise à Londres, avant d’être démantelé en 1967, et remplacé par celui que les Anglais foulent tous les jours aujourd’hui. Après son démantèlement, le pont a été racheté pour 1,2 million de dollars par Robert P. McCulloch, un entrepreneur américain et fondateur de Lake Havasu City. En 1971, la reconstruction du pont est achevée et il permet alors de traverser le lac en plein cœur de la ville. Cet ouvrage architectural historique est devenu la seconde attraction touristique la plus visitée d’Arizona, après le Grand Canyon.

6 musées méconnus de Washington

Publié le 10 février 2023. Mis à jour le 18 juillet 2023.

Aucun des six musées listés n’est sur le National Mall ! Pour visiter Washington DC autrement, French Morning est allé découvrir six musées qui valent aussi le détour lors des dimanches pluvieux de la capitale.

Le musée de la Poste (Union Station)

Smithsonian National Postal Museum © Johannes Nacpil (Flickr)

C’est peut-être l’un des musées plus sous-estimés de DC. Timbres, boîtes aux lettres, uniformes bleus de USPS… le Smithsonian National Postal Museum n’est pas seulement pour les philatélistes. Il plonge ses visiteurs dans l’histoire de la Poste aux États-Unis avec, notamment, une exposition colorée sur les boîtes aux lettres du monde entier, une collection de camions et d’avions, une exposition historique sur le service postal à cheval (le Pony Express) et des salles remplies de timbres nationaux et internationaux. Le musée consacre une partie de sa collection au Titanic en présentant les télégrammes et les communications envoyés par les passagers. Ouvert tous les jours de 10am à 5:30pm au 2 Massachusetts Ave NE. Site.

Le musée de National Geographic (Downtown)

© National Geographic

Le célèbre magazine a son propre musée. National Geographic est connu pour publier des histoires touchantes de personnes, de lieux et de cultures du monde entier à travers des articles, mais surtout des photographies extraordinaires. Une des célèbres expositions du musée, « L’exploration commence ici », emmène au sommet de l’Everest. Ouvert tous les jours, de 10am à 6pm. L’entrée est payante, il faut compter 20$ par personne, 12$ pour les enfants entre 5 et 18 ans, gratuit pour les moins de 5 ans. Rendez-vous au 1145 17th Street NW. Site.

Le musée du textile (Foggy Bottom)

© GW University

Pour aller au musée du textile, il faut passer par le campus de Foggy Bottom, une bonne occasion de jeter un œil à la célèbre Université George Washington. Ce musée, dédié aux tapis, drapeaux et autres œuvres d’art textile, expose des tapis datant de 3000 ans avant J-C, spécialisé dans les pièces venues d’Asie. Ouvert du mardi au samedi, de 10am à 5pm au 701 21st Street. Site.

Le musée du Bonsaï et du Penjing (Southwest)

© Bonzaï Museum (Facebook)

Un grand musée rempli de quelque 300 espèces de bonsaïs et de penjings sous une pagode, une architecture traditionnellement chinoise. Le musée, qui fêtera ses 47 ans cette année, est très populaire lors du printemps (en fleur) et de l’automne (changement de couleur). Le National Bonsai and Penjing Museum est situé au sein de l’Arboretum national. Il est ouvert de 10am à 4pm tous les jours. Deux entrées avec parking sont à disposition : l’un au 3501 New York Avenue NE et l’autre au 24th & R Streets NE. Site.

Le musée Laogaï (Dupont Circle)

© Laogaï Museum (Facebook)

Dans une structure ornée ressemblant à un château fort, près du quartier de Dupont Circle, le musée Laogaï met en lumière des… camps de travaux forcés. Se présentant comme « une voix alternative sur la Chine », le lieu offre un regard multimédia fascinant sur ce pays, et sur ses camps de prisonniers. Ouvert de 10am à 5pm, le Laogaï Museum est situé au 1901 18th Street NW. Site.

Le musée de la police des drogues (Arlington)

© DEA Museum (Facebook)

C’est l’un des musées les plus insolites de la liste – il n’est pas techniquement à DC mais à Arlington. Pour l’ouverture du DEA Museum en 1999, la première exposition portait sur le cannabis, la coca et le pavot. Bien sûr, il ne faudra pas s’attendre à voir des arguments en faveur des drogues. La DEA (Drug Enforcement Administration) est également là pour donner son avis sur la question. On reprend l’histoire des drogues illégales et la manière dont les États-Unis combattent le trafic. Ouvert tous les jours sauf le lundi, de 10am à 4pm au 700 Army Navy Dr, Arlington. Site.

À découvrir les musées loufoques, insolites, voire coquins dans d’autres villes :

Comment bien négocier son financement immobilier en tant qu’expatrié ?

0

[Article partenaire] La négociation d’un financement immobilier est un thème central pour les non-résidents ainsi que les expatriés et peut être la source de nombreuses complications.

Quels sont les bonnes pratiques et astuces pour négocier au mieux son financement ? Crédit International vous conseille.

Le timing

La première chose à prendre en compte et à anticiper, c’est le timing.

En effet, nombreuses sont les personnes qui pensent pouvoir négocier leur financement en trois semaines. Or, il est très rare que l’instruction d‘un dossier de financement pour un non-résident ou un expatrié se fasse en si peu de temps.

Entre le démarchage des banques, le montage du dossier, l’instruction du dossier, l’ouverture de compte, l’assurance prêt, la validation du comité de crédit, l’édition des offres de prêt, le délai de onze jours et le retour des offres de prêt, les délais peuvent rapidement s’allonger.

Par conséquent, la première chose à faire est de prévoir une clause suspensive de minimum deux mois et éviter, dans la mesure du possible, de signer un compromis de vente sans clause suspensive, à moins que vous ayez le cash disponible pour payer le bien sans crédit. 

Il sera toujours possible que les délais, même de deux mois, de la clause suspensive puissent être dépassés. Si c’est votre cas, pas de panique ! Ça arrive souvent et il suffit de fournir une lettre au notaire avant la fin de ce délai pour demander un délai supplémentaire. Généralement ça se passe toujours très bien.

Trouver la bonne banque

La deuxième chose à faire est de cibler les banques les plus à même de pouvoir vous financer.

Commencez déjà par solliciter votre propre banque car rien ne vaut un banquier qui vous connaît, chez qui vous avez déjà de l’épargne et qui aura plus de difficultés à vous dire non.

À noter : certaines enseignes bancaires n’ont tout simplement pas la possibilité de financer les non-résidents et les expatriés. D’autres auront plus de libertés et pourront vous faire des propositions.

Sur ce point, n’hésitez pas à vous faire accompagner de personnes dont c’est le métier, comme Crédit International. Cette société peut vous faire une étude de faisabilité et même un calcul d’enveloppe si vous n’avez pas encore de bien en vue. Pour en savoir plus, contactez l’équipe de Crédit International.

Trouver le bon banquier

On attache souvent beaucoup d’importance à la banque, mais il ne faut pas non plus négliger le banquier. Vous pouvez avoir deux banquiers dans une banque qui n’auront pas du tout la même efficacité et la même appétence sur votre dossier. Le feeling compte ! La négociation et l’instruction des dossiers de financement est une interaction humaine. 

La négociation du financement

Généralement, la durée maximum de financement négociable pour un non-résident ou un expatrié sur une résidence secondaire ou un investissement locatif est de vingt ans maximum.

La plupart des projets sont finançables : résidence principale, résidence secondaire, investissement locatif, construction + travaux et même les SCPI. Concernant les taux d’intérêt, ils peuvent être légèrement au-dessus des taux négociés pour les résidents.

Cependant ce n’est pas du tout systématique. Beaucoup de financements pour les non-résidents se négocient sur la même base de taux que les résidents. Mais attention à ne pas trop tirer sur la corde dans la négociation, car pour les banquiers, financer un non-résident ou un expatrié n’est pas toujours la meilleure opération : dossier plus long à instruire, pas de domiciliation de salaire, complications réglementaires, etc… 

La qualité du montage du dossier

La manière dont va être monté le dossier dans le cadre de la négociation d’un financement d’un non-résident ou d‘un expatrié est capitale.

Si vous montez un dossier mal classé et surtout incomplet, vous augmentez grandement vos chances de refus. Ce qu’il faut bien garder à l’esprit, c’est que les banques sont en permanence contrôlées et surveillées par les autorités de contrôle type AMF et ACPR. Ces autorités sont très vigilantes à la lutte contre le blanchiment et la traçabilité des fonds et n’hésitent pas à sanctionner les banques si celles-ci n’appliquent pas les vérifications et les recommandations nécessaires.

Par conséquent, si vous transmettez un dossier qui ne permet pas à la  banque de faire les vérifications nécessaires, vous augmentez vos chances que la banque ne soit pas intéressée par le dossier. Donc le meilleur conseil que l’on puisse vous donner est de soigner le montage de votre dossier :

  1. Bien trier et présenter les documents
  2. Que les documents soient biens lisibles
  3. Qu’il ne manque aucun document : avis d’imposition, relevé de compte, fiche de paye, titre de propriété, pièce d’identité, contrat de travail, etc …

Les critères d’accessibilité des banques

La première chose que vont regarder les banques est votre taux d’endettement.

Actuellement, le taux maximum autorisé est de 35%. Donc n’hésitez pas à bien prendre en compte tous vos revenus pour calculer votre taux d’endettement.

Sachez également qu’il existe deux méthodes de calcul pour les taux d’endettement :  la première est la méthode classique qui consiste à diviser les charges avec les revenus. La deuxième est la méthode en déférentiel, qui favorise largement ceux qui ont déjà beaucoup d’endettement. Retrouvez plus d’informations sur le calcul d’endettement pour les non-résidents et les expatriés dans cet article

Le deuxième point est la société pour laquelle vous travaillez. Plus vous allez travailler pour une société connue et grande, plus votre dossier sera facile à faire financer, et inversement. Il est par exemple très compliqué de faire financer des personnes à leur compte. 

Le troisième point est l’apport au projet. Dans la plupart des cas, un apport au projet vous sera demandé. Plus il y a d’apport, moins il y a de risques pour la banque.

Enfin, un autre point important : les contreparties demandées par la banque. À ne pas confondre avec l’apport, les contreparties sont le placement que la banque va demander que vous fassiez chez elle en échange du financement. C’est généralement ce qui motive le plus la banque pour vous financer.

ll existe encore bien d’autres critères, consultables ici. 

Faites-vous accompagner pour la négociation de vos financements

Crédit International est un cabinet en gestion de patrimoine basé à Paris (dans le 7ème arrondissement), spécialisé et dédié exclusivement aux non-résidents et expatriés, et dont l’un des cœurs de métier est la négociation de crédit immobilier.

Ses près de quatorze ans d’activité de courtage en crédit immobilier pour les non-résidents et les expatriés lui ont permis de développer un savoir-faire entièrement dédié à la négociation :

? Montage du dossier
? Négociation des financements auprès de plus d’une vingtaine de banques
?
Réseau bancaire dédié aux non-résidents et expatriés
? Suivi du dossier jusqu’au déblocage des fonds et signature chez le notaire

N’hésitez pas à contacter l’équipe de Crédit International pour toute question, calcul d’enveloppe ou pré-validation du financement.

Crédit International, ce n’est pas uniquement la négociation de financement immobilier, c’est aussi : 

  • Un service de courtage en assurance : assurance de prêt, assurance habitation et assurance santé dédiée aux non-résidents et expatriés. Consultez la page dédiée.
  • L’investissement immobilier dédié aux non-résidents et expatriés : immobilier ancien, SCPI, Nue Propriété. Consultez la page dédiée
  • L’assurance vie accessible aux non-résidents et expatriés. Consulter la page dédiée.

—————-
Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

12 piscines publiques extérieures pour un été au frais à New York

C’est l’été, c’est le moment de profiter de la cinquantaine de piscines publiques de New York, pour se rafraîchir jusqu’à la fin de la saison, fixée cette année au dimanche 10 septembre. Elles sont gratuites et ouvertes de 11am à 7pm avec une pause nettoyage de 3pm à 4pm. Un conseil : il faut venir à l’ouverture pour s’assurer une place autour des bassins et apporter un cadenas pour mettre ses affaires dans l’un des casiers mis à disposition. Les appareils électroniques, la nourriture, les bouteilles en verre et les journaux sont interdits dans toutes les piscines de la ville. Petite sélection parmi les piscines des cinq boroughs.

Manhattan

Hamilton Fish Pool

Située dans Lower East Side, Hamilton Fish Pool (50 mètres de long) anime les étés des New-Yorkais depuis plus de huit décennies. Il s’agit en effet de l’une des 11 piscines construites en 1936 par la Works Progress Administration afin de créer des emplois pendant la Grande Dépression. Bâtie à l’emplacement d’un ancien complexe sportif, elle en a gardé le style Beaux-arts, ce qui lui confère un charme quelque peu désuet. Pas de chaises longues mais suffisamment de place autour de la piscine pour dérouler sa serviette. Ses deux bassins conviennent à tous les âges : les adultes profitent de la piscine olympique – pour l’anecdote, l’équipe américaine de natation s’y entraînait en prévision des jeux olympiques de 1952 à Helsinki – et les enfants de la pataugeoire. Le playground comprend des terrains de basketball et de handball. Hamilton Fish Pool128 Pitt St.

Dry Dock Pool

Le nom de cette piscine publique dans le quartier de East Village vient du quartier, connu autrefois sous le nom de Dry Dock District (quartier des cales sèches) pour ses usines sidérurgiques et ses chantiers navals. Aujourd’hui, il s’agit d’un quartier résidentiel avec de nombreuses familles, et les installations, comme la piscine de 22 mètres, est idéale pour les enfants. On y trouve une pataugeoire et un playground avec jets d’eau pour les petits, ainsi qu’un terrain de basket pour les plus grands. Cours de natation gratuits également. Dry Dock Pool, 408 E. 10th St (entre Ave. C & D).

Vesuvio Pool

Au cœur de Soho, cette piscine de petite taille (12 mètres de long) et peu profonde, est particulièrement bien adaptée aux enfants en bas âge. Le playground attenant, avec aires de jeux, terrains de basket, de handball, et tables de ping-pong garantissent une bonne journée bien remplie aux petits. Vesuvio PoolThompson Street entre Spring et Prince Streets.

John Jay Pool

© NYC Parks

Les habitants d’Upper East Side, notamment les Français du quartier (le Lycée français est à deux blocks), connaissent bien cette piscine de Yorkville située juste au bord de l’East River. On l’aperçoit notamment depuis la passerelle piétonne reliant John Jay Park à l’esplanade, de l’autre côté du FDR. Le bassin, de plus de 45 mètres de long, est bordé d’arbres, offrant un oasis ombragé bien agréable en cette période de forte chaleur. John Jay PoolEast of York Avenue on 77th St.

À noter que l’ex-Lasker Pool dans le nord de Central Park, rebaptisée Harlem Meer Center, est toujours en travaux et ne rouvrira qu’à l’été 2024. Même chose pour la Tony Dapolito Pool dans West Village.

Bronx

Crotona Park Pool

La piscine olympique (100 mètres de long sur 36 mètres de large) offre l’immense avantage d’être équipée d’une aire de jeux d’eau pour les tout-petits, bienvenue en cette période de fortes chaleurs. Autre plus : les chaises longues autour du bassin et le parc avec terrains de pickleball cette année. Mais mieux vaut venir dès l’ouverture pour pouvoir en profiter. En sortant, en allant vers le nord, se trouvent les restaurants italiens parmi les meilleurs de New York. Crotona Park Pool, 173rd Street et Fulton Avenue.

The Floating Pool

C’est l’une des plus petites piscines de notre sélection (25 mètres de long) mais la plus originale. Installée sur une barge mobile amarrée au Barretto Point Park. la Floating Pool est la dernière survivante d’une longue liste de piscines flottantes construites au XXe siècle afin d’aider les New-Yorkais à apprendre à nager. Aujourd’hui, c’est l’endroit idéal pour profiter d’une baignade avec vue imprenable sur la skyline de Manhattan. À savoir : l’arrêt de métro le plus proche est à plus d’un kilomètre à pied du parc. Floating PoolTiffany Street et Viele Avenue.

Queens

Grosse déception cette année, la plus grande piscine de Queens, Astoria Pool, est fermée pour rénovation. 

Fort Totten Pool

Parmi les sept piscines publiques d’extérieur de Queens, Fort Totten Pool a l’avantage de proposer trois bassins dont un de plongée – ce qui n’est pas si fréquent à NYC : le plus grand pour les nageurs (taille moyenne de 23 mètres de long sur 12 mètres de large), un deuxième donc pour les plongeurs et une pataugeoire pour les tout-petits. Terrains de football (soccer) juste à côté. Fort Totten Pool, 338 Story Avenue.

Liberty Pool

Cette piscine publique extérieure offre une vue magnifique sur l’Upper East Side. Deux bassins de taille différentes : À noter que pour les longueurs dans le bassin de 50m, il faut avoir 18 ans. Juste à côté, vous pouvez profiter des terrains de tennis et d’une piste de course à pied. Liberty Pool173rd Street et 106th Avenue.

Brooklyn

McCarren Park Pool

Située entre Williamsburg et Greenpoint, la Mc Carren Park Pool constitue l’oasis de fraîcheur des hipsters, célibataires ou familles, du nord de Brooklyn. Le plus de cette grande piscine (100 mètres de long sur 46 mètres de large) : des chaises longues sont installées autour du bassin, il n’y a plus qu’à y poser sa serviette. McCarren Park Pool776 Lorimer Street. 

Red Hook Pool

© NYC Parks

Un peu plus au sud dans Brooklyn, cette piscine olympique (100 mètres de long sur 40 mètres de large) datant elle aussi de 1936, a longtemps accueilli les familles d’immigrés irlandais, scandinaves et allemands qui travaillaient dans les usines du quartier. Le grand parc attenant comprend des terrains de baseball, de basketball et de handball, ainsi qu’un espace barbecue. Red Hook Pool, 155 Bay Street.

Staten Island

Lyons Pool

C’est la plus grande piscine publique de Staten Island (50 mètres de long, 30 mètres de large) et l’une des plus anciennes de New York (elle fait partie des 11 piscines construites en 1936 pendant la Grande Dépression). Le bassin principal peut accueillir jusqu’à 2 800 nageurs en même temps. Lyons Pool possède également un bassin de plongée, ainsi que des douches à jets dont raffolent  les enfants pendant les heures très chaudes. Dépaysement garanti en une courte traversée de ferry depuis Manhattan. Lyons Pool, Pier 6 et Victory Boulevard.

Faber Pool

La piscine n’est pas grande (40 mètres de long) mais sa localisation très agréable. Intégrée au Faber Park, elle offre une pause rafraîchissante à tous ceux qui profitent du skate park, des terrains de basket et du playground à proximité. L’endroit idéal pour passer toute une après-midi d’été new-yorkais. Faber Pool, Faber Street et Richmond Terrace.