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Elections à l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE)

On vous en parlait cet été, suite à la décision du Conseil d’Etat d’annuler l’élection de 2009 à l’Assemblée des Français de l’étranger pour la circonscription de Washington, une nouvelle élection est organisée. Le 24 Octobre prochain, les expatriés français installés à Atlanta, Boston, Miami, New-York et Washington éliront donc leurs représentants à l’AFE, une assemblée au rôle principalement consultatif (mais qui élit aussi les sénateurs des Français de l’étranger). Le scrutin de cette élection partielle se déroulera selon les mêmes conditions que le précédent. La gestion du vote par correspondance et par Internet, cause de l’annulation de l’élection précédente, sera évidemment l’objet d’une attention accrue. Ces différentes modalités de vote sont mises en place pour tenter de mobiliser les expatriés, habituellement peu enclins à élire leurs représentants à l’AFE (environ 10% de participation en 2009)
Quatre listes, soit 2 de moins que l’année dernière, se disputeront les cinq sièges disponibles pour la circonscription de l’Est américain, qui est la plus peuplée.
Sans surprise, les cinq élus de l’année dernière se présentent à nouveau. On retrouve Nicole Hirsh et Guy Wildenstein sur la liste de droite (Union des Français de l’Étranger) ; Christiane Ciccone et Corinne Narassiguin sur celle de gauche (Français du Monde – ADFE) et Richard Ortoli sur celle de l’Union au Centre (investie par le Nouveau Centre). La 4e liste est menée par Jean Lachaud, qui avait fait appel l’année dernière après l’échec de sa liste.
Pour voter, il faut bien sûr être inscrit sur les listes électorales consulaires, la clôture ayant eu lieu le 31 Décembre dernier. A New York, le scrutin aura lieu dans les bureaux de vote du Consulat général de France (934 Fifth avenue, New York, NY 10021). Le vote sur Internet (plus d’info ici) se fera du 6 au 21 Octobre et celui par correspondance avant le 22 Octobre.
LES LISTES
(présentées par ordre alphabétique avec les cinq premiers candidats de la liste). Pour chacune d’entre elles, nous donnons la parole à la tête de liste.

Association des Français d’Amérique, menée par Jean Lachaud : « Trop souvent, les Français établis aux États-Unis sont ignorés ou caricaturés. Nos objectifs: faire entendre leur voix par la France, les représenter et les défendre auprès du gouvernement (ministères, administrations et autres institutions à Paris, ainsi qu’auprès de l’ambassade et des consulats). Nous continuerons d’agir dans les domaines cruciaux comme l’accès aux services de l’état, l’enseignement français, l’aide sociale et la culture ainsi qu’à donner des informations. La liste présentée par l’Association des Français d’Amérique rassemble des hommes et des femmes ayant fait leurs preuves, souvent dans des associations, de leur engagement envers les Français des États-Unis. Elle est soutenue cette année par le Parti radical de gauche, le parti de la laïcité et de l’humanisme. »
Liste : Jean Lachaud, traducteur, Michèle Oliveres, voyagiste, Charles Kergaravat, cadre en finance, Thierry Goyer, entrepreneur, Gilles Rebour, cadre supérieur.
Français du Monde – ADFE – Proximité, actions, résultats pour les Français des Etats Unis avec à sa tête Christiane Ciconne : « Nous regrettons que les élections aient été annulées, c’est un travail d’organisation très lourd pour les Consulats, en période de restrictions budgétaires. Ces derniers ont fait le maximum pour rassembler les signatures des électeurs qui manquaient l’an dernier, et il est important d’aller voter. Pendant l’année écoulée, nous avons agi pour que les quotités des bourses scolaires soient maintenues, nous avons participé aux Comités Consulaires de Sécurité et d’Aide Sociale, nous avons défendus les intérêts de nos compatriotes à l’Assemblée des Français de l’Étranger, nous sommes allées, Corinne Narassiguin et moi-même, à la rencontre des Français en nous déplaçant dans toute la circonscription pour les informer et les écouter, notamment sur les questions de retraite, nationalité, couverture sociale, fiscalité. »
Liste: Christiane Ciconne, professeur, Corinne Narassiguin, ingénieur informatique, Marie- Hélène Benzine, traductrice, Frederic Féru, chimiste, Claire Francoulon, présidente FdM-ADFE.

Union au Centre pour la Majorité Présidentielle (liste investie par le Nouveau Centre) de Richard Ortoli (président de l’association corse et du comité des associations française de New York): « Mon expérience d’élu à l’AFE m’a fait comprendre que les Français de la côte Est des États-Unis ont avant tout trois principaux soucis: l’éducation de leurs enfants en français, la défense de leurs intérêts devant les instances administratives françaises et le maintien de leurs liens avec la France. Pour ce qui est de l’éducation, les défis pour notre liste seront de rendre accessible à tous un enseignement en français et de résoudre les incohérences dans le système de bourses, qui pénalise lourdement les familles à revenus modestes. Pour ce qui est la défense de intérêts de nos compatriotes devant les instances administratives françaises, nous nous engageons à être disponibles et réactifs pour les aider à résoudre tout type de problème (passeports, retraites, mariage, assurance-maladie, fiscalité, etc). Enfin, en ce qui concerne le maintien de leurs liens avec la France, nous souhaitons servir de plaque tournante dans leurs rapports avec leur pays d’origine, et de leur donne la possibilité, par notre intermédiaire, auprès de l’AFE, de contribuer à redynamiser la France en apportant leur regard et leurs idées. »
Liste : Richard Ortoli, avocat, Philippe Manteau avocat, Catherine Chaulet, commerciale, Martine Rubinstein, cadre financier, Yahne Miorini, avocate.
Réunion le 16 Octobre à Brooklyn, plus d’infos ici
Union pour un Mouvement Populaire (liste investie par l’UMP et l’UFE) avec à sa tête Nicole Hirsh : « L’Assemblée des Français de l’Etranger créée a l’initiative de l’UFE présente le 24 octobre prochain une liste qui soutient les reformes dont notre pays a besoin. Aux candidats très expérimentés se joignent de jeunes enthousiastes prêts a servir la France et nos compatriotes. Dans le domaine de l’enseignement nous avons obtenu la prise en charge des classes de Terminale, Première et Seconde. Dans le domaine de la protection sociale, Caisse des Français de l’Etranger (CFE), plusieurs baisses de cotisations, aide aux personnes disposant de ressources modestes, élargissement des mesures pour les jeunes avec suppression de toute rétroactivité pour les jeunes de moins de 35 ans. Nous voulons obtenir davantage et avons besoin que vous nous renouveliez votre confiance. »
Liste : Nicole Hirsh, sans profession; Guy Wildenstein, marchand et historien d’art, Jean-Paul Picot, restaurateur, Alexandre Cournol, directeur marketing, Christine Bolzan, sans profession.
Réunion le 14 Octobre à Brooklyn, plus d’infos ici
Pour plus d’information, consultez le site de l’AFE et la page dédiée aux élections d’Octobre.

Les types d’entreprises utilisés aux États-Unis

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Que vous vous lanciez dans une nouvelle entreprise commerciale ou que vous planifiez d’investir dans une entreprise existante, vous devrez inévitablement, en structurant votre investissement, prendre une décision en termes de structure légale la plus appropriée à vos intérêts commerciaux, à vos objectifs et à vos besoins.
Cette décision est importante puisqu’elle influence, entre autres, le montant des impôts que vous devrez payer sur le revenu généré par l’activité, le niveau de contrôle que vous pourrez exercer sur les opérations de l’entreprise et, dernier élément mais le plus important, la part de protection de vos biens personnels face aux créditeurs en cas de faillite ou de poursuite de l’entreprise suite à une négligence et/ou à des actes illégaux de certains responsables et cadres de l’entreprise.
Le présent article a pour objectif de vous fournir un sommaire des formes d’entreprises les plus communes aux États-Unis et de vous informer sur les caractéristiques importantes et/ou distinctives de chacune de ces structures légales.
Faire des affaires aux États-Unis :
Dans l’ensemble, les formes d’entreprises les plus communes aux États-Unis incluent :
1.     Les « entreprises individuelles  ou unipersonnelles» ou les entreprises non constituées – lesdites entreprises sont généralement possédées et exploités par un fondateur et parfois nommées « entreprises familiales » [mom and pop shops] ; et
2.     Les entreprises constituées qui incluent (a.) les sociétés anonymes ou « C Corp. ou general Corporations», (b.) les sociétés « S ou S Corporations» qui sont aussi des sociétés anonymes mais qui bénéficiant d’un régime fiscal spécifique grâce à leur statut de société « S »; et (c.)les sociétés à responsabilité limitée « LLC ou Limited Liability Company» qui sont des hybrides des entités intermédiaires qui proposent des protections en termes de responsabilité limitée pour une société, associées aux caractéristiques fiscales d’un partenariat.
Au cours de ces dernières années, les sociétés « LLC » et « S » sont devenues très populaires aux États-Unis bien que les sociétés « C » sont elles-mêmes encore très nombreuses. Ci-après se trouve un résumé des caractéristiques, avantages et inconvénients les plus importants de chacun de ces types d’entités :

L’Entreprise individuelle ou Unipersonnelle

L’entreprise individuelle (sole proprietorship) est la forme la plus simple de monter une entreprise aux États-Unis – il est très facile d’établir ce genre d’entreprise qui nécessite très peu de démarches administratives. Un atout positif de ce type d’entreprise : il existe un seul niveau d’imposition sur les revenus générés. Ceci étant, tous les revenus et toutes les dépenses de l’entreprise sont indiqués sur la déclaration d’impôt sur le revenu du propriétaire et taxe au taux d’imposition applicable sur les revenus personnels de ce dit propriétaire.
Un des inconvénients majeurs de ce type d’entreprise : le propriétaire a une responsabilité illimitée en termes vis-à-vis les dettes et obligations de l’entreprise. Ainsi, les biens personnels (c.-à-d. domicile personnel, économies, etc.) du propriétaire peuvent être hypothéqués pour étancher les dettes de l’entreprise en cas de banqueroute ou de litige.
Une entreprise individuelle possède également un caractère rigide puisqu’elle ne permet pas l’admission de partenaires ou la vente partielle de capitaux de l’entreprise à un investisseur extérieur.
 

La Société anonyme – Société « Inc. » ou « C Corp.» ou « General Corporation »

 
Très similaire à une « SA » en France, cette forme d’entreprise offre de nombreux avantages importants. Plus particulièrement, une société « C » apporte une responsabilité limitée à ses actionnaires. En d’autres termes, la perte maximale qu’un actionnaire peut potentiellement connaître en investissant dans une société de ce type, est limité au montant de son investissement dans le capital d’une telle société.
Les sociétés « C » proposent également une structure de propriété et de capital flexible où des individus et/ou des sociétés, entre autres entités, peuvent détenir des actions de l’entreprise. Vous pouvez également avoir différentes classes d’actions dans la même société (c.-à-d. stock préféré par rapport à stock commun), ce qui permet aux actionnaires de chaque classe d’avoir des droits différents (c.-à-d. droit de vote). Enfin, les sociétés « C » vous permettent généralement de transférer librement vos titres en vendant simplement vos actions lorsque vous le souhaitez.
Le côté négatif pour un actionnaire, c’est que les revenus générés par l’activité de la société « C » sont assujettis à deux niveaux d’imposition qui provoquent généralement des charges fiscales plus lourdes. La société « C » doit payer des impôts sur ses bénéfices nets (impôt niveau société). En outre, un actionnaire doit également payer des impôts sur ces mêmes revenus lorsqu’ils sont distribues par la société sous forme de dividende ou autre (impôt niveau actionnaire). C’est pour cette raison que l’utilisation des sociétés « S » et/ou à responsabilité limitée (LLC) a gagné du terrain en termes de popularité au cours de ces dernières années – elles éliminent les taxes (Impôts sur le bénéfice) au niveau de l’entreprise.

La Société « S »

Une société « S » (“S” Corp), maintenant utilisée depuis plusieurs années aux États-Unis, est une entité hybride qui regroupe les caractéristiques d’une société anonyme type « C Corp.», tout en combinant les caractéristiques d’un partenariat du point de vu fiscal.
Une société « S » est en effet une société anonyme « C Corp. » qui, selon certaines exigences d’admissibilité, choisit d’être imposée selon le régime fiscal d’un partenariat en conformité avec les dispositions du paragraphe « S » du Code fiscal fédéral des États-Unis (Internal Revenue Code). Ainsi, la société « S » préserve les mêmes protections en termes de responsabilité limitée à ses actionnaires mais élimine l’impôt sur le bénéfice applicable à toutes les sociétés anonymes de type général ou « C Corp.».
Comme avec un partenariat, une société « S » est transparente fiscalement. Tous les éléments de revenus et de dépenses sont transférés aux actionnaires de la société, proportionnellement à leurs titres investis dans la société. Sous ce régime, les actionnaires de la société payent des impôts sur le revenu en fonction de leur part de revenu ou de perte générée par l’entité.
Pour qu’une entreprise puisse être de type « S », elle doit répondre à certaines exigences. La société doit notamment, conformément à la loi en vigueur, avoir un maximum de 100 actionnaires. De même, la société ne peut avoir qu’une classe d’actionnaires et que des résidents et ou citoyens américains en tant qu’actionnaires. Les actionnaires de la société doivent être soit des particuliers, certains types de fiduciaires (trusts & estates) et/ou des organismes caritatifs.
Bien qu’offrant des avantages considérables à ses actionnaires en éliminant l’impôt sur les bénéfices imposables aux sociétés type « C », une société « S » n’est pas aussi flexible qu’un partenariat et/ou une société à responsabilité limitée [Limited Liability Company (LLC)]. Plus particulièrement, les exigences obligatoires en termes d’admissibilité d’une société « S » sont quelque peu limitatives puisqu’il n’existe qu’un certain type et qu’un certain nombre d’actionnaires pouvant investir dans ce genre d’entreprise.

La Société à responsabilité limitée [Limited Liability Company (LLC)]

Comme son nom l’indique, une LLC propose les mêmes protections en termes de responsabilité limitée qu’une société « S »  ou d’une société anonyme « C Corp. » à ses membres (propriétaires/actionnaires). Compare a une « S », une LLC élimine toutes les contraintes imposes aux sociétés « S » en termes de type et de nombre d’actionnaires admissibles. Du point de vu fiscal, une LLC, comme une « S », propose une transparence fiscal a ses membres et suit le régime fiscal d’un partenariat.
Cependant, outre ces caractéristiques importantes, elle propose également des options et avantages considérables qui ne sont pas disponibles dans les formes d’entreprises susmentionnées (sociétés « S » et/ou « C »). Contrairement aux sociétés « S » ou « C », une LLC, imposée comme un partenariat, apporte à ses membres une flexibilité totale en termes de la répartition des intérêts des actionnaires de la société. Par exemple, une LLC peut offrir a un investisseur potentiel un intérêt seulement and le capital de la société et/ou seulement dans les pertes et profits ou les deux (c.-à-d. 50% des pertes et profits à l’actionnaire A/50% des pertes et profits à l’actionnaire B/100% des intérêts sur le capital à l’actionnaire B/0% a A). Une telle répartition des actions d’une société peut uniquement être effectué dans un partenariat ou dans une LLC qui est imposée comme un partenariat.
Afin de limiter vos risques et de contrôler ce que vous aurez à payer comme impôts aux États-Unis, il est important et prudent de bien connaitre les aspects légaux et fiscaux pour chaque type de société et de bien choisir la forme d’entreprise le plus adapté à vos besoins prenant compte, entre autres, des éléments suivants : votre activité commerciale, ou se trouvent vos clients, vos plans d’expansion, les actionnaires et ou investisseurs actuels et potentiels de la société etc..
William J BLANCHET, CPA MS TAX
757 Third Avenue, Suite 2026
New York, NY 10017
t. 2120376-4737
f. 212-376-4981
www.blanchetcpa.com

Lagarde, les Bleus et Larry Clark

Sport d’abord, avec la “renaissance” tant attendue des Bleus. L’équipe française de football serait “sur le chemin de la rédemption” après la déception de la Coupe du Monde, selon USA Today. Les qualifications pour l’Euro 2012 qui ont lieu en ce moment tournent en effet en leur faveur, notamment grâce aux efforts de l’entraineur Laurent Blanc et d’une équipe renouvelée. L’équipe se place désormais en tête de sa poule après deux victoires contre la Bosnie-Herzégovine et la Roumanie et ce malgré, comme le précise CNN International, une première défaite contre la Biélorussie.
Relayée outre-atlantique par The New York Observer cette fois, la polémique autour de la rétrospective de l’artiste américain Larry Clark au Musée d’Art Moderne de la ville de Paris. La décision du maire de Paris Bertrand Delanoë d’interdire l’exposition de photographies aux mineurs a en effet provoqué l’indignation des “militants de la liberté d’expression”, qui ont décidé de se rallier du côté de l’artiste, relate l’hebdomadaire. De nombreux soutiens lui ont été apportés, notamment de la part du quotidien Libération, qui lui a consacré sa Une en signe de protestation. La Ligue des Droits de l’Homme a quant à elle qualifié cette décision de “régressive et rétrograde”, cite l’agence de presse américaine The Associated Press. Cette dernière rappelle d’ailleurs que ce n’est pas la première fois que Larry Clark se retrouve confronté de tels controverses puisque son film Kids, paru en 1995, avait déjà fait scandale. Comme le soulignent les deux articles, l’artiste a cependant affirmé qu’il trouvait “ridicule” de se faire censurer, d’autant que l’exposition est dédiée et destinée (entre autres) aux adolescents.
Ce weekend, la ministre de l’économie Christine Lagarde était l’invité de l’émission “This Week” sur la chaine américaine ABC. Parmi ses propos sur l’économie mondiale et les enjeux français comme les retraites, une déclaration en particulier a attiré l’attention. Pour elle, les femmes seraient de plus douée en politique car elles auraient tendance à moins projeter de “libido” et de “testostérone” et à moins y impliquer leur “ego”, relayent le Huffington Post et le site Internet d’ABC. Une analyse qui, même si elle peut laisser perplexe, tombe à point nommé après la parution dimanche du classement Forbes des 100 femmes les plus puissantes du monde… Christine Lagarde figurant à la 43e position.

Le MET entre la Hollande et l'Espagne

Après un voyage aux Pays-Bas durant le printemps 1928, le peintre Catalan Joan Miró (1893–1983) se lance dans une série de toiles intitulée « Intérieurs Hollandais » (Dutch Interiors). S’inspirant des cartes postales achetées dans les musées visités, et notamment de deux tableaux flamands du XVIIe siècle, il peint durant l’été 1928 trois toiles sous le nom d’« Intérieurs Hollandais » I, II et III.

Après avoir ouvert au Rijksmuseum d’Amsterdam, “Miró: The Dutch Interiors” est présenté en ce moment au MET de New York. Il s’agit de la première exposition a réunir à la fois les toiles de Miró et celles des maitres néerlandais qui l’ont inspiré. L’Intérieur Hollandais I réinterprète le Joueur de Luth (1661) de Martensz Sorgh tandis que l’Intérieur Hollandais II s’inspire des Enfants apprenant la danse à un chat (c. 1660–79) de Jan Steen. La troisième toile de la série, Intérieur Hollandais III, n’est pas clairement affiliée à une peinture flamande bien qu’on y retrouve de nombreux éléments de la Jeune femme à sa toilette de Jan Steen.

Même si ce n’est pas la première fois qu’un peintre puise son inspiration dans le travail d’un autre, l’association entre des maitres du Siècle d’or néerlandais et l’un des artistes les plus avant-gardistes du XXe siècle s’avère inattendue et vaut le coup d’oeil. Réinterprétées dans le style surréaliste, les peintures hollandaises très classiques se retrouvent complètement métamorphosées et finissent par devenir méconnaissables. Miró s’est notamment concentré sur les figures animales qu’il a choisit d’agrandir, alors qu’au contraire il a miniaturisé les objets inanimés.

Ces toiles sont accompagnés des dessins préparatoires de Miró et d’autres oeuvres du peintre issues de la collection du MET, comme par exemple Cheval de Cirque (1927) et Ceci est la couleur de mes rêves (1925).
Miró: The Dutch Interiors

Du 5 Octobre 2010 au 17 Janvier 2011

Metropolitan Museum (MET), 1000 5th Ave, New York, 10028, United States, tél : (212) 570-3700

Bonnes affaires chez BoConcept… et ailleurs

Le magasin de mobilier contemporain BoConcept de la ville de Bayonne dans le New Jersey déménage… Tout doit disparaître ! Tous les articles sans exception, même ceux de la nouvelle collection sont donc soldés, avec des réductions allant de 30 à 70%. Un bon plan qui vaut le détour !
Samedi 9 octobre de 10h à 15h
180 Pulaski Street, Bayonne, NJ 07002; Tél : 201 433 4461, plus d’infos sur le site officiel et sur la page Facebook dédiée à l’évènement
A l’occasion de son premier anniversaire, la boutique Sobral de Soho solde les bijoux en résine colorée qui ont fait son succès. Les réductions vont jusqu’à 70% et la plupart des articles ne dépassent pas une centaine de dollars. Pour vous donner une idée, les gros bracelets passent de $52 à $31 et les boucles d’oreilles multicolores de $65 à $39.
Jusqu’au dimanche 10 Octobre
412 West Broadway (entre Prince et Spring Sts), Tél : 212-226-2710, plus d’infos sur le site

Ce week-end, InSound, le site Internet favori des amateurs de musique ouvre un magasin éphémère dans Soho, le Insound Design Store. Disques vinyles, affiches de concerts, tee-shirts à l’éffigie de vos groupes préférés… vous aurez l’embarras du choix. Vous pourrez notamment acquérir un casque coloré de la marque WeSC pour $85, le tout dans une ambiance festive, puisqu’à partir de 19h des groupes et des DJs se produiront en live.
Jusqu’au dimanche 10 Octobre
201 Mulberry St (entre Kenmare et Spring Sts), plus d’infos sur le site
The Society of Memorial Sloan-Kettering’s Thrift Shop, la friperie la plus altruiste de New York organise des soldes ce week-end. Vous pourrez dépenser sans culpabiliser, puisque la vente de vêtements et d’accessoires vintage et de luxe (Yves Saint-Laurent, Prada, Burberry…) permet d’aider à financer la recherche contre le cancer. Les chapeaux de fourrure sont entre $45 et $75, les manteaux et les vestes en laine entre $45 et $200, et les gants en cuir entre $20 et $35.
Jusqu’au dimanche 10 Octobre
1440 Third Ave. (près de 82nd St), Tél : 212-535-1250
Si vous passez chez Judith Ripka, vous pourrez difficilement résister aux soldes proposées… l’occasion parfaite pour se faire offrir (ou s’offrir) un beau bijou ! Encore faudra-t-il réussir à choisir entre le bracelet 18 carats avec des diamants et des pierres précieuses à $900 au lieu de $1,800, une des bagues ornées de pierres en cristal jaune à $625 au lieu de $1,250, ou une de celles avec des quartz bleus à $350 au lieu de $700.
Jusqu’au lundi 11 (de 10h à 17h)
The Carlton Hotel, 88 Madison Ave., (près de 28th St.); Tél : 212-244-1230, plus d’infos sur le site
En ce moment, la célèbre chaîne américaine d’accessoires et de chaussures Allen Edmonds allège les prix de ses articles. Cette véritable institution, qui existe depuis 1922, propose notamment des bottes en cuir à $239 au lieu de $295 ou des ceintures à boucles à $69 au lieu de $98.
Jusqu’au mardi 12 Octobre
551 Madison Ave (près de 55th St) ; 1250 Sixth Ave (près de 50th St) ; 24 E 44th St , plus d’infos sur le site
Voila une nouvelle qui va faire plaisir à toutes celles qui regrettaient les vêtements Jane Mayle depuis la fermeture l’an dernier du magasin de Nolita. Pour son grand retour, la créatrice s’allie avec la marque de chaussures Sigerson Morrison. Elle présentera sa collection automnale, Kamikaze Full of Love, au sein de la Sigerson Morrison Laboratory Boutique. Craquerez-vous pour un manteau en laine ($765), une blouse fleurie en soie ($465) ou pour une des paires de chaussures de l’édition limitée Mayle for Sigerson Morrison ($550) ?
Jusqu’au jeudi 14 Octobre de 10h à 18h
19 E 71st St (entre Fifth et Madison Aves), Tél : 212-734-2100, plus d’infos sur le site
Enfin, un dernier bon plan pour la semaine prochaine, puisque la marque de foulards Bindya organise des soldes à partir de mercredi. En plus des bacs à $5, $10 et $15, vous trouverez aussi de nombreux foulards aux motifs ethniques ou fleuris pour quelques dizaines de dollars seulement.
Du mercredi 13 au vendredi 15 octobre
49 W 38th St (entre Fifth et Sixth Aves), 9e étage floor, Tél : 212-730-8852, plus d’infos sur le site

Patrick Timsit au pays du stand-up

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[youtube https://www.youtube.com/watch?v=LeVxQwHU32Q]
Au Florence Gould Hall, 55 East 59th Street (entre Madison et Park).

Columbus Weekend

Comme tous les ans aux Etats-Unis, le deuxième lundi d’octobre est férié en souvenir de la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb en 1492.

La “Columbus Day Mass”, la messe traditionnelle en l’honneur des immigrants sera célébrée à la Cathédrale Saint Patrick lundi à 9h30.

La plus grande parade du pays aura ensuite lieu de 11h30 et 15h tout au long de la 5e avenue, depuis 47th Street jusqu’à 79th. Pour l’édition 2010, la troupe de la comédie musicale “Pinocchio, The Italian Musical” participera au défilé. Près d’un million de spectateurs sont attendus pour venir applaudir les chars et les participants qui défileront dans une ambiance festive.

Sachez aussi qu’à l’occasion de cette fête les magasins restent ouverts et offrent des promotions. Certains musées organisent aussi des animations dédiées aux enfants.

Le Wine & Food Festival édition 2010

Jusqu’à dimanche, le Wine & food festival investit la ville de New York !

Tout le weekend, vous aurez l’occasion de participer à des cours de cuisine, des dégustations, et même de rencontrer les chefs cuisiniers les plus renommés du pays. Les enfants ne sont pas oubliés puisque des ateliers spécialement conçus pour eux sont aussi organisés.

Evidemment, les animations se déroulent dans les quartiers préférés des foodies new-yorkais comme le Meatpacking District et DUMBO à Brooklyn.

Plus d’infos sur le site dédié à l’évènement

Art in Harlem

“Open House New York” organise, en collaboration avec les associations, les entreprises et les artistes d’Harlem, un grand évènement artistique qui met le quartier à l’honneur. Le “Harlem Artist Walking Tour”, qui a lieu tout le weekend, présente les travaux d’une centaine d’artistes vivant et travaillant à Harlem.
A la Casa Frela Gallery, point de départ de la visite, des cartes seront distribuées pour indiquer le parcours à suivre. Au fil des rues, vous pourrez vous arrêter dans les musées, galeries, lieux culturels et historiques et même studios d’artistes ouverts pour l’occasion et ainsi découvrir cette communauté artistique sans égal. Peintures, photos, sculptures, gravures, estampes… En plus d’admirer les oeuvres d’arts présentées, vous aurez la possibilité de rencontrer les artistes et même d’acheter leurs travaux.
Après cet Art Walking Tour, qui dure jusqu’à 17h, des soirées sont organisées. La Saturday Artist Party aura lieu samedi de 19h à 21h à The Taller Boricua tandis que la soirée de cloture se tiendra dimanche de 18h à 20h au Floor4Art.
Où ? Départ depuis la Casa Frela Gallery, 47 W 119th St, New York, NY 10026, Métro 116th St
Quand ? Samedi 9 et dimanche 10 octobre
Combien ? Gratuit

Les Journées du Patrimoine à l'américaine

Open House New York (OHNY), l’événement culturel annuel qui célèbre l’architecture et le design se déroule ce weekend dans les cinq boroughs de la ville.

Bâtiments administratifs ou religieux, gratte-ciels Art Déco ou brownstones, usine, centre de tri postal et même caserne de pompiers, des centaines de lieux inédits seront pour l’occasion ouverts au public.

En plus des visites et des conférences, les visiteurs pourront assister à des performances ou participer à des ateliers. L’évènement, véritable expérience culturelle, vise à faire découvrir la richesse du patrimoine de la ville, à la fois aux amateurs d’architecture mais aussi à tous les autres. Il met notamment à l’honneur les familles en leur dédiant un parcours spécial, comprenant de nombreuses animations pour enfants.

Où ? Dans tout New York ! Consultez le guide ici (le téléchargement prend quelques minutes)
Quand ? Samedi 9 et dimanche 10 octobre
Combien ? Gratuit
Plus d’infos sur le site officiel de l’évènement

François Chouchan : "casser l'image élitiste de la musique classique"

Le piano à queue trône avec élégance dans le salon. François Chouchan s’y installe avec aisance, ferme les yeux et fait danser ses doigts sur les touches. La musique classique, “c’est toute ma vie”, résume-t-il. Le pianiste français est arrivé à Los Angeles en 2007 afin sortir du carcan dans lequel il se sentait confiné en France. Aujourd’hui, il est à l’origine d’un festival de musique classique qui débute en octobre.
François Chouchan a choisi le piano lorsqu’il avait 5 ans, ou peut-être est-ce l’inverse. Quoiqu’il en soit, c’est pour lui “l’un des instruments les plus complets”. Cet admirateur invétéré de Schubert a fait ses classes au conservatoire national supérieur de Paris en piano et en musique de chambre. Malgré un parcours sans faute où il donne de nombreux concerts en tant que soliste ou avec orchestre, le pianiste se sent à l’étroit.
François Chouchan compose à la fin des années 80 la musique du film de Michel Drach “Il est génial Papy”. Mais cette expérience est révélatrice : “un musicien classique qui compose pour des films se fait bien souvent griller dans la profession“, souligne François Chouchan. Alors il décide de tenter sa chance à l’étranger, sur les conseils de son ami Georges Delerue, grand compositeur français de musiques de films, qui travaille à Hollywood depuis les années 70.
J’ai rejoint la cohorte de musiciens classiques français qui vivent à Los Angeles“, sourit-il, soulignant que la communauté non seulement s’entraide, mais que les musiciens comme lui bénéficient d’une très bonne réputation aux Etats-Unis : “l’école française est reconnue partout dans le monde.”
A Los Angeles, François Chouchan trouve ses repères en jouant occasionnellement pour les Sundays Live du musée LACMA qui sont des concerts hebdomadaires de musique de chambre et récitals gratuits. “Le public ici est beaucoup moins décomplexé vis-à-vis de la musique classique“, remarque-t-il à la suite de son expérience au LACMA.
L’idée émerge alors en lui de créer un festival de musique classique : “ça m’a toujours frustré de répéter un concert pendant des mois et le jour de la représentation, on joue, le public applaudit et s’en va“, explique-t-il. “Je me souviens avoir assisté moi-même à des concerts et être resté vissé sur mon siège après la fin, rempli d’émotions mais avec personne en face avec qui les partager”, poursuit-il. D’où son idée de Salon de Musiques, une série de concerts intimistes où le public est invité à se mélanger aux musiciens à l’issue de la représentation. “Je veux faire descendre la musique classique de sa tour d’ivoire, casser ce côté élitiste qui lui colle à la peau”, explique le pianiste.
Une idée qui s’inspire du Salon de musique que Marie Antoinette avait instauré à Versailles, où différents artistes se produisaient face à une petite audience et échangeaient sur l’art. Le Salon de Musiques version François Chouchan aura lieu, lui, dans le Dorothy Chandler Pavilion du Walt Disney Concert Hall tous les troisièmes dimanche du mois à compter du 17 octobre.
Pour 65 dollars par personne, l’audience aura droit à un concert de musique de chambre explorant les compositions de Mozart, Brahms, Schubert, Dvorak, Debussy, Ravel ou encore Rachmaninoff, suivi d’un buffet d’amuse-gueules avec champagne afin de délier les langues et les esprits. “C’est un rêve de gosse”, déclare François Chouchan avec enthousiasme, qui espère un jour mettre sur pied un vrai festival de musique classique grand public à l’image de La Folle Journée à Nantes.

Concert 1 :
Philip Levy au violon, David Low au violoncelle, Victoria Miskolczy à l’alto, Francois Chouchan au piano
Dvorak : Sonatine en sol majeur Opus 100
Dvorak : Quintette avec piano en la majeur Opus 81
Où : Dorothy Chandler Pavilion, 5ieme étage, 135 N. Grand Ave., Los Angeles, CA 90012. Tel : 213-972 7211
Quand : Dimanche  17 octobre 2010 à 16h00 (16h00-17h00 :concert, 17h00-18h00 : conversation)
Pour plus de renseignements : http://www.francoischouchan.com/ , http://www.lesalondemusiques.com/ et http://www.lesalondemusiques.com/concerts-schedule-dorothy-chandler-pavilion.asp
Entrée: $65.00 (inclus le Concert et la Conversation) sur http://www.lesalondemusiques.com/tickets.asp

Michelin et Zagat consacrent Brooklyn

Il est bon d’être un “foodie” à New York. Au total, 57 restaurants reçoivent une ou plusieurs étoiles du guide Michelin dans sa sixième édition annuelle consacrée à New York. C’est dix de plus que l’an dernier, souligne le guide. Et la constellation s’étend au-delà de Manhattan.
Si le guide Michelin 2011 qui paraît ce jeudi a laissé inchangé le nombre de restaurants “trois étoiles”, il a ajouté 4 nouvelles tables “deux étoiles”. Parmi eux, pour la première fois un restaurant de Brooklyn : Chef Table at Brooklyn Fare, où le chef César Ramirez est un ancien collaborateur du chef David Bouley. Autres nouveaux venus dans le club, qui compte désormais dix établissements : les japonais Soto et Kajitsu, respectivement dans Greenwich Village et dans l’East Village. L’italien Marea près de Central Park conquiert une deuxième étoile après une première apparue en 2009.
Une pluie de restaurants “une étoile” : 42. Parmi les six nouveaux, le bar à vin Danny Brown Wine Bar & Kitchen à Forest Hills dans le Queens. La liste de tables classées “bib gourmand” (en dessous de 40$) annoncée la semaine dernière offre aussi plein d’options au-delà de l’East River comme Hecho en Dumbo ou encore Diner.  Michelin a aussi annoncé le lancement d’un nouveau guide Michelin Chicago (après New York et San Francisco) dont la première édition paraîtra en novembre.
Côté Zagat, les Français se défendent bien. Eric Ripert frôle la perfection : le Bernardin reçoit la note exceptionnelle de 29/30, faisant de lui le meilleur restaurant du guide 2011 paru ce mercredi,. Il est talonné par Daniel, Jean Georges mais aussi Eleven Madison Park, Per Se, Gramercy Tavern, La Grenouille et Sushi Yasuda qui reçoivent tous un “28”.
Brooklyn a aussi lot de gagnants dans le Zagat. Le meilleur barbecue de la ville est à Williamsburg : Fetta Sau. Le meilleur deli et le meilleur chinois sont aussi à Brooklyn : respectivement Mile End et Pacificana. Quant à Peter Luger aussi à Brooklyn, il reste le meilleur steakhouse pour la 27ème année consécutive.