Dimanche 10 Octobre, arrivez dans la file d’attente du Seaquarium avant 10h et bénéficiez de billets d’entrée pour le parc à seulement $10 !
Si vous n’êtes pas du matin, vous pourrez quand même bénéficier toute la journée d’une réduction de $10 par billet d’entrée grâce à ce coupon.
Où ? Miami Seaquarium, 4400 Rickenbacker Causeway, Miami, Fl 33149 ; tél : (305) 361-5705
Quand ? Dimanche 10 Octobre avant 10h du matin
Combien ? $10 au lieu d’environ $30 (pour les enfants) et $40 pour les adultes
Plus d’infos sur le site
Un dimanche au Seaquarium
La musique classique française à l'honneur
Le quintette à vent de la Florida International University (FIU) School of Music se produira à l’Alliance Française ce weekend. Le groupe jouera un programme musical 100% français qui comprendra notamment des oeuvres de Milhaud, Ibert, Ravel, et Bozza.
Programme
“Trois Pièces Brèves” de Jacques Ibert (1890-1962)
1. Allegro
2. Andante
3. Assez lent/Allegro Scherzando
“La Cheminee Du Roi René” de Darius Milhaud (1892-1974)
1. Cortege
2. Aubade (Morning Serenade)
3. Jongleurs (Jugglers)
4. La Maousinglade
5. Joutes Sur L’Arc (Jousts on the Arc)
6. Chasse A Valabre (Hunting At Valabre)
7. Madrigal-Nocturne
“Le Tombeau de Couperin” de Maurice Ravel (1875-1937)
1. Prelude
2. Menuet
3. Rigaudon
“Quintet” de Paul Taffanel (1844-1908)
1. Allegro con moto
2. Andante
3. Vivace
Où ? Alliance Française South Florida – 618 SW 8th Street, Miami, FL 33130, Tel: 305.859.8760
Quand ? Samedi 9 Octobre à 19h30
Combien ? Gratuit
Camus et le Bassin Méditerranéen
David Ellison, professeur de lettres spécialiste de la littérature française des 19ème et 20ème siècle interviendra à l’Alliance Française mardi prochain. La conférence, tenue en anglais et modérée par Ralph Heyndels, sera intitulée “Camus and the Mediterranean”.
David Ellison, y présentera le Bassin Méditerranéen selon l’écrivain franco-algérien Albert Camus (1913-1960). En s’appuyant à la fois sur les écrits et sur les déclarations politiques de l’auteur, le conférencier nous dévoilera l’intérêt et même l’enthousiasme que Camus vouait à la Méditerranée, qui était pour lui le centre d’une culture sans égal ainsi qu’un pont entre l’Europe et l’Afrique.
En plus de présenter ce thème, David Ellison décryptera aussi les tendances récentes de la critique envers Camus (notamment sur son ambiguité politique vis-à-vis de l’Algérie et de son indépendance.
Où ? Alliance Française South Florida – 618 SW 8th Street, Miami, FL 33130, Tel: 305.859.8760
Quand ? Mardi 12 Octobre à 19h00
Combien ? Gratuit
La conférence sera suivie d’une “wine & cheese collation”
Folk en Floride
Bob Dylan continue sa tournée mondiale en passant cette fois par la Floride. L’artiste légendaire fera escale ce soir au campus de la Don Taft University près de Miami, où il présentera notamment son dernier (et trente-troisième !) album paru l’année dernière, “Together Through Life”. Il revisitera aussi ses standards mélant rock, folk, country et blues comme “Like a Rolling Stone” ou “Blowin’ in the Wind”.
Quand ? Mercredi 6 Octobre à 20h
Combien ? Billets à $59,25 sur Internet
Autres dates sur son site officiel
L’effet de levier au service de la retraite
En ces temps où l’économie est volatile et imprévisible, nous pouvons avoir une certitude : les taux d’intérêt pratiqués par les établissements financiers sont historiquement bas.
Loin d’être une certitude mais plus une interprétation du passé : suite à une politique budgétaire expansive, il existe de fortes chances d’obtenir des taux d’inflation importants.
Enfin, une mesure de bon sens : il faut amortir la baisse tendancielle des retraites et l’allongement des durées de cotisation par des investissements générant des revenus futurs.
Il s’agit donc, tenant compte des trois postulats précédents, de trouver un moyen d’optimiser son endettement pour acquérir un actif corrélé à l’inflation et capable de générer des revenus futurs.
Nous avons une réponse : crédit amortissable et SCPI de rendement.
Notre offre de crédit
Depuis maintenant deux ans, nous avons renforcé nos activités de financement afin d’apporter une gamme large associée à un service de qualité et des taux compétitifs.
Avec 21 000 000 EUR de projets financés depuis le début de cette année, pour 14 000 000 EUR sur l’année complète 2009, nous créons de nouveaux partenariats et améliorons sans cesse nos conditions.
Généralement difficile à obtenir pour les non résidents, le crédit sans apport est aujourd’hui possible et très largement utilisé.
En effet, il permet de conserver ses liquidités dont le rendement est actuellement bien souvent supérieur au loyer de l’argent et aussi d’éviter des opérations de change douloureuses en termes de parité.
Enfin la détention de ces liquidités via l’assurance vie, associé à l’assurance décès du crédit permettra d’optimiser la transmissibilité de votre patrimoine.
Pourquoi les SCPI de rendement ?
Pour trois raisons :
Ø corrélation à l’inflation et rendement supérieur au coût du crédit,
Ø absence de gestion,
Ø accompagnement bancaire facilité.
Véritable fléau au regard des économistes, l’inflation dévalorise certes les liquidités mais réduit par le même effet les dettes restant dues.
Durant cette période, un actif qui saura se valoriser au-delà ou au même rythme que le taux d’inflation en sera protégé.
De plus si cet actif peut se financer et payer une partie de cette dette par son rendement, il acquiert des vertus exceptionnelles. Il va tirer de cette conjoncture un double effet positif, de corrélation à l’inflation et de réduction mécanique de son endettement.
Enfin au terme du financement cet actif générera des revenus indexés et constituera un excellent complément de retraite.
Les SCPI de rendement ne font pas appel au crédit et les fonds collectés sont investis sur des murs commerciaux, de bureaux, d’entrepôts ou de boutiques.
Générant des loyers d’une part supérieurs aux loyers d’habitation et d’autre part revalorisés, l’immobilier commercial se trouve être l’un des meilleurs outils de protection contre l’inflation.
Autre qualité importante pour un résident et primordiale pour un expatrié, les SCPI ne souffrent d’aucun souci de gestion.
Décomposées en parts de quelques centaines d’euros, les SCPI sont cessibles par tranches, à l’opposé d’un bien immobilier classique dont la banque aura à organiser la cession en totalité en cas de défaut de l’emprunteur.
Un bon montage pour générer des revenus complémentaires
Prenons l’exemple de M Martin, expatrié d’une quarantaine d’années ayant une capacité d’épargne prévisionnelle stable de 1 000 EUR mensuelle pour sa retraite, quelque soit le pays de résidence.
Rendement prévisionnel de l’opération 5,70 %.
Opération financé à 100 % via un crédit amortissable sur 20 ans.
Taux de crédit de 4,20 % fixe + assurance comprise.
Dès la première année, Monsieur Martin touchera un loyer de 1 425 EUR par mois et devra acquitter une mensualité assurance comprise de 1 853 EUR, soit un débours mensuel de 495 EUR.
Durant l’opération ce débours (taxe comprise) devrait diminuer par le jeu de l’évolution des loyers* et atteindre une moyenne de 365 EUR*.
A l’échéance, Monsieur Martin sera propriétaire d’environ 445 000 EUR* de SCPI, et bénéficiera d’un loyer d’environ 2 000 EUR*.
365 EUR* d’effort pour 2 000 EUR* de revenus constitue un effet de levier exceptionnel, conséquence de rendements supérieurs au taux de crédit et d’une inflation à 2%.
Ce même effort placé sur un produit financier à 4% générerait un revenu futur d’environ 500 EUR sans protection à l’inflation.
L’immobilier reste le placement préféré des Français dont le bon sens en connaît les vertus d’indexation à l’inflation.
Les SCPI permettent donc d’associer à ces vertus, une absence de gestion et une amélioration des conditions de financement.
Il s’agit là d’une réelle opportunité conjoncturelle.
*Hypothèse de réévaluation des loyers et des parts de 2% par an et d’une taxation de 20% sur revenus fonciers.
Pour plus d’informations sur les solutions d’épargne programmée vous pouvez contacter :
New-York : Eric THOBY 917-684-3599 [email protected]
New-York : Jérôme KHASKI 516-477-0373 [email protected]
La description au siècle des Lumières
Jeudi soir, Joanna Stalnaker présentera “The Unfinished Enlightenment: Description in the Age of the Encyclopedia ”, son nouvel ouvrage paru en 2010 chez Cornell University Press. La conférence, intitulée « The Disorder of Things: Description, Enlightenment, and the Problem of Form » aura lieu à la Maison Française de NYU.
Joanna Stalnaker, professeur de français à l’Université de Columbia, porte dans “The Unfinished Enlightenment” un nouveau regard sur les Lumières françaises. Elle y offre une perspective interdisciplinaire sur la théorie et la pratique de la description à cette époque, et notamment sur l’encyclopédisme chère aux intellectuels du XVIIIe siècle.
Où ? La Maison Française de NYU, 16 Washington Mews, NYC, NY, 10003; Tel: (212) 998-8750
Quand ? Jeudi 7 Octobre à 19h00
Combien ? La conférence est gratuite et ouverte à tous.
La responsabilité de l'écrivain en question
Directrice de recherche au CNRS et directrice du Centre européen de sociologie et de science politique, Gisèle Sapiro enseigne à l’Ecole des hautes études en sciences sociales. Elle a notamment publié “La Guerre des écrivains, 1940-1953” (1999), “Translatio. Le marché de la traduction en France à l’heure de la mondialisation” (2008) et L’Espace intellectuel en Europe (2009).
Son prochain ouvrage, “La Responsabilité de l’écrivain. Littérature et morale en France (19e-20e siècles)” paraitra en 2011 chez Seuil. Pour l’occasion, elle tiendra une conférence à la Maison Française mercredi soir. Intitulée “Authorship and Responsibility: Literary Trials in France from the Restauration to the Liberation”, cette intervention traitera du pouvoir de l’écriture et notamment du rôle social de l’écrivain et des devoirs qui lui incombent.
Où ? La Maison Française de NYU, 16 Washington Mews, NYC, NY, 10003; Tel: (212) 998-8750
Quand ? Mercredi 6 Octobre à 19h00
Combien ? La conférence est gratuite et ouverte à tous.
François Lelord et "Le voyage d'Hector"
Mercredi soir, l’écrivain François Lelord présentera et dédicacera son roman, « Le voyage d’Hector ou la recherche du bonheur » (“Hector and the Search for Happiness”), publié en France en 2002 et récemment traduit en anglais aux Penguin Editions. Le roman, premier tome d’une série, a été traduit dans plus de vingt langues et a déjà conquis plus de deux millions de lecteurs dans le monde. Il sera d’ailleurs bientôt adapté au cinéma.
Fable optimiste, “Hector and the Search for Happiness” retrace la vie d’un jeune psychologue qui, après avoir constaté son incapacité à rendre ses patients heureux, décide d’entreprendre un tour du monde. Le héros, véritable philosophe-globetrotteur, va se lancer dans une expédition qui l’aidera à se réconcilier avec lui même et à trouver un sens à sa vie. Le récit de son voyage est ponctué d’anecdotes et de petites « leçons de bonheur » inspirées par les personnes qu’il rencontre sur les quatre continents qu’il parcoure.
L’auteur invite ses lecteurs à participer à la quête d’Hector et interroge la soif de bonheur propre au monde contemporain.
Psychiatre et auteur renommé, François Lelord, s’inspire directement des contes philosophiques ou des récits de voyage à la française. Il signe une fable moderne et sincère qui incite à la réflexion.
Où ? FIAF Haskell Library, 22 East 60th Street, New York, NY 10022
Quand ? Mercredi 6 Octobre de 18h30 à 19h30
Combien ? Gratuit
"Rendez-vous" à l'Alliance Française
Ce soir à partir de 18h30, le FIAF Language Center organise une soirée dédiée à la langue de Molière. Modérées par des francophones, les conversations réuniront tous ceux qui veulent parler français, le tout dans une ambiance festive. L’occasion de se faire de nouveaux amis français mais aussi américains autour d’un buffet et de boissons.
Où ? Alliance Française, Tinker Auditorium or Le Skyroom, 22 East 60th Street (entre Madison & Park aves), New York, NY
Quand ? Mardi 5 Octobre de 18h30 à 20h30
Combien ? Gratuit pour les membres FIAF et ceux qui suivent les cours de langues de la FIAF, $12 pour les autres
Plus d’infos sur la page Facebook dédiée à l’évènement du 5/10
D’autres rendez-vous prévus mercredi 27 Octobre, mardi 16 Novembre et mardi 7 Décembre à 18h30
L'expressionnisme abstrait au MoMa
Jusqu’au 25 Avril 2011, le Museum of Modern Art présente “Abstract Expressionist New York”. L’exposition retrace l’histoire de ce mouvement d’avant garde qui s’étend sur un demi-siècle et dont Jackson Pollock, Barnett Newman, Willem de Kooning ou Mark Rothko font notamment partie .
Qualifiant aujourd’hui un courant artistique à part entière, le terme “Abstract Expressionism” est d’abord utilisé en 1946 par le critique Robert Coates pour désigner le travail d’Hans Hofmann. Dès la fin des années 40, les oeuvres des artistes expressionnistes abstraits investissent le MoMA et placent New York au centre de la scène artistique mondiale de l’époque. Crise oblige, le musée a conçu l’exposition en puisant seulement dans sa propre collection pour minimiser les dépenses. Pour l’occasion, le MoMa a donc réuni cet héritage. Certaines de ces plus grandes oeuvres d’art du XXe siècle n’ont d’ailleurs pas été exposées depuis plusieurs décennies.
Les galeries du 4e étage, regroupées sous le titre « The Big Picture » (qui fait référence à la taille imposante de la plupart des oeuvres) présentent pas moins de cent peintures et soixante sculptures, ainsi que des dessins, photographies, gravures et films. Si c’est la première fois dans l’histoire du bâtiment qu’un étage entier est consacré à un seul thème, l’exposition continue aussi sur les étages inférieurs. « Ideas not theories: Artists and The Club, 1942-1962 » au 3e étage et « Rock Paper Scissors » au 2e étage explorent la variété des supports utilisés et des idées véhiculées par les artistes. L’exposition, d’une échelle ambitieuse, est construite de façon à impressionner le spectateur, et elle y arrive bien. Comme le précise le directeur du musée Glenn Lowry, « chaque pièce a sa propre histoire à raconter » et possède une énergie et un pouvoir. Au fil des salles souvent à couper le souffle, les artistes se répondent dans un véritable jeu de ping-pong.
Si certaines salles sont individuelles et entièrement consacrées à un artiste, comme c’est le cas pour Pollock ou Rothko, ce ne sont pas des génies isolés mais bien un ensemble global qui fait une grande période dans l’histoire de l’art, explique Glenn Lowry. Comme pour l’impressionnisme à la fin du XIXe, l’expressionnisme abstrait regroupe des artistes qui ont une cohérence et qui font partie d’une même génération. Même s’ils possèdent des signatures, des approches stylistiques différentes, les artistes partagent les mêmes valeurs et le même engagement envers une forme d’art qui permet d’exprimer ses convictions personnelles.
L’exposition, présentée sous une forme dynamique et surprenante, a pour vocation de faire découvrir mais surtout redécouvrir le courant aux spectateurs. Si vous pensiez déjà tout connaitre sur l’expressionnisme abstrait et ses artistes phares, la visite cassera sans doute vos idées reçues. Cherchant à ouvrir à une conversation voire un débat, elle apporte un regard nouveau sur ces artistes et ces oeuvres finalement pas si familiers.
« Abstract Expressionist New York »
Du 3 Octobre 2010 au 25 Avril 2011
MOMA, 11 West 53rd Street, New York Tél : 212 708-9400
Mathilde Thomas : Des vertus du raisin dans la Big Apple
Fraîchement arrivée à New York avec son mari et ses trois enfants, Mathilde Thomas ne perd pas de temps. Elle a entamé avec enthousiasme la phase qu’elle appelle de « terrain » : elle parcourt les boutiques où sont vendus les produits Caudalie (500 dans le pays) à la rencontre de ses clientes. La semaine dernière, une grande affiche en vitrine de la boutique Sephora dans le Flatiron district annonçait sa venue. Lors d’animations, elle prodigue alors des conseils de beauté aux Américaines. Mathilde examine la peau de la cliente et livre son ordonnance : la crème anti-âge Premier Cru, la Vinoperfect pour l’éclat, etc. En à peine un mois, elle est devenue la nouvelle prêtresse française de la beauté.
L’histoire commence en 1993 quand la jeune femme, récemment diplômée de l’ESC Nice, visitait le vignoble de sa famille dans la région de Bordeaux. Avec son mari Bertrand, ils rencontrent le professeur Joseph Vercauteren, spécialiste des polyphénols, des molécules présentes dans les pépins de raisin. Ils ont l’idée de créer des cosmétiques anti-âge à base d’actifs issus de la vigne. C’était en 1995. «Caudalie est une société qui a atteint l’âge adulte. Elle a trouvé son modèle de croissance à travers le réseau de pharmacies en Europe». Pour continuer dans la lancée qu’ils ont initiée, ils ont confié les rênes à un directeur général au siège à Paris.
L’une des particularités du marché américain : il est téléguidé par les célébrités. Il suffit que la make up artist de Madonna commande l’Eau de Beauté (par 12 flacons) ou que Kirsten Dunst confie à un magazine féminin qu’elle est une inconditionnelle du sérum Vinoperfect. Bingo, les précieux élixirs deviennent des bestsellers.
Si le gros de l’activité est réalisé par la ventes de produits, la marque peut compter sur son spa à l’hôtel Plaza pour faire figure de porte drapeau. « Le spa, c’est mon défilé de haute couture», explique Mathilde. Ouvert en 2008 en pleine récession, le somptueux spa de 750m2 tenait un peu de la folie. Mais la marque a su passer entre les trombes de la crise, et le spa trouver sa clientèle : entre 200 et 300 clients s’y rendent chaque semaine, pour un gommage au Cabernet ou au Merlot ou un bain barrique. “Nous avons peu de clients de l’hôtel. Notre clientèle est surtout une clientèle locale new-yorkaise, la “community” comme on dit ici ». La crise a tout de même freiné la croissance globale : “en 2009 pour la première fois, nous avons réalisé une croissance à un chiffre”, explique Mathilde. Pour 2010, elle table sur un retour à une croissance à deux chiffres.
Le couple se donne cinq ans pour vivre son expérience d’expatriation et conquérir le marché. «Je ne fais pas de plans sur la comète. Je suis là pour trouver un modèle, bâtir la stratégie, évaluer un nouveau modèle de distribution dans le sélectif ». Le défi est périlleux : les grands magasins américains sont dans une mauvaise passe. Mathilde compte bien explorer les circuits de distribution alternatifs comme les dermatologues, les spas ou encore les chaînes de téléachat. Elle a récemment fait son show à l’antenne sur la chaîne QVC. Elle sourit : « Ca a boosté les ventes chez Séphora. A suivre…»
Quand la France fait peur à l'Europe
Mercredi dernier, la mise en garde officielle de la France par l’Union européenne n’a pas échappé aux journalistes américains. La Commission Européenne a épinglé la politique du gouvernement Sarkozy à propos des Roms, qui a déjà entrainé l’expulsion de 1000 personnes en Bulgarie et Roumanie, pays ayant rejoint l’UE en 2007. La France n’a en effet pas appliqué le droit européen et notamment la loi de 2004 sur la libre circulation des citoyens européens dans le cadre national, souligne le New York Times. Comme le précise le quotidien, il s’agit bien un signal visant dénoncer un comportement inacceptable au sein de l’Union. Mais avec cette procédure d’infraction, la Commission a surtout cherché à pacifier les “relations tendues entre Bruxelles et Paris”, notamment après les propos de Viviane Reding qui a assimilé la politique d’expulsion à celle de déportation de la Seconde Guerre Mondiale. Voice of America précise que l’Union Européenne, par manque de preuve, n’accuse pas la France de discrimination et choisit donc de ne pas la poursuivre en justice. Le Los Angeles Times s’est penché sur les répercussions de la politique française avec notamment la peur qu’elle a engendrée en Europe. Il livre plusieurs témoignages depuis la ville de Barulesti même où des roumains affirment préférer rester dans leur pays malgré la pauvreté plutôt que de subir la politique d’expulsion française.
Décidément Nicolas Sarkozy fait couler beaucoup d’encre. Cette fois, ses ambitions économiques notamment de coopération monétaire avec la Chine attirent l’attention. La France prenant la tête du G20 en Novembre, Sarkozy a affirmé sa volonté de “réformer le système monétaire international” et d’engager un “dialogue multilatéral sur la stabilité de la monnaie”, détaille Reuters. Le président français souhaiterait notamment convaincre la Chine de coordonner sa politique d’échanges. Le New York Times fait quant à lui allusion à la volonté de Nicolas Sarkozy de mettre en place une “nouvelle institution pour mieux coordonner les mouvements des monnaies principales”. Comme le précise le Wall Street Journal, ce “plan ambitieux” vise l’appréciation de la valeur de yuan par rapport aux monnaies des pays partenaires. Cette annonce a pu surprendre étant donné que la Chine cherche depuis plusieurs années à conserver sa monnaie à un taux bas. Nicolas Sarkozy a même été soupçonné d’avoir orchestré un arrangement secret au préalable. Si le Wall Street Journal assimile son initiative à un coup stratégique pour accroitre sa “popularité”, Reuteurs souligne qu’un tel “succès politique” pourrait l’avantager face à Dominique Strauss-Kahn en 2012.
Enfin, les médias américains ont accordé une place de choix à la Fashion Week parisienne qui se déroule du 28 septembre au 6 octobre. Le New York Times recense sur sa page dédiée à l’évènement les défilés de prêt-à-porter du moment. Dans un article, le quotidien analyse les défilés Céline et Haider Ackerman comme le signe d’une nouvelle conception de la femme du XXIe siècle. Finalement, c’est surtout le défilé Lanvin de vendredi dernier qui a attiré l’attention. Le San Francisco Chronicle et le blog du Los Angeles Times n’ont pas tari d’éloges à propos des robes imaginées par Alber Elbaz. Signe absolu de succès grand public, le directeur artistique de la marque s’apprête d’ailleurs à signer une mini-collection pour le géant suédois de la grande distribution H&M.