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Mathilde Thomas : Des vertus du raisin dans la Big Apple

Fraîchement arrivée à New York avec son mari et ses trois enfants, Mathilde Thomas ne perd pas de temps. Elle a entamé avec enthousiasme la phase qu’elle appelle de « terrain » : elle parcourt les boutiques où sont vendus les produits Caudalie (500 dans le pays) à la rencontre de ses clientes. La semaine dernière, une grande affiche en vitrine de la boutique Sephora dans le Flatiron district annonçait sa venue. Lors d’animations, elle prodigue alors des conseils de beauté aux Américaines. Mathilde examine la peau de la cliente et livre son ordonnance : la crème anti-âge Premier Cru, la Vinoperfect pour l’éclat, etc. En à peine un mois, elle est devenue la nouvelle prêtresse française de la beauté.
L’histoire commence en 1993 quand la jeune femme, récemment diplômée de l’ESC Nice, visitait le vignoble de sa famille dans la région de Bordeaux. Avec son mari Bertrand, ils rencontrent le professeur Joseph Vercauteren, spécialiste des polyphénols, des molécules présentes dans les pépins de raisin. Ils ont l’idée de créer des cosmétiques anti-âge à base d’actifs issus de la vigne. C’était en 1995. «Caudalie est une société qui a atteint l’âge adulte. Elle a trouvé son modèle de croissance à travers le réseau de pharmacies en Europe». Pour continuer dans la lancée qu’ils ont initiée, ils ont confié les rênes à un directeur général au siège à Paris.

Eux se concentrent sur la conquête du marché américain, leur second marché aujourd’hui (10% du chiffre d’affaires). «On a voulu partir en pionniers comme il y a quinze ans », explique Mathilde en picorant des grains de raisins. Leur idée est de trouver un nouveau modèle qu’ils pourront répliquer sur d’autres marchés en forte croissance comme la Chine et la Russie. La société réalisait 81 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2009, avec 45% des ventes de réalisées à l’étranger. La part des ventes à l’international est toujours croissante. Cette année, ils ont lancé Caudalie en Chine. «Nous avons hésité entre Shanghai et New York [pour l’expatriation]», explique Mathilde. « On s’est aperçu que les Chinois avaient les yeux rivés vers les Etats-Unis. Les Chinoises lisent les blogs américains.»

L’une des particularités du marché américain : il est téléguidé par les célébrités. Il suffit que la make up artist de Madonna commande l’Eau de Beauté (par 12 flacons) ou que Kirsten Dunst confie à un magazine féminin qu’elle est une inconditionnelle du sérum Vinoperfect. Bingo, les précieux élixirs deviennent des bestsellers.
Si le gros de l’activité est réalisé par la ventes de produits, la marque peut compter sur son spa à l’hôtel Plaza pour faire figure de porte drapeau. « Le spa, c’est mon défilé de haute couture», explique Mathilde. Ouvert en 2008 en pleine récession, le somptueux spa de 750m2 tenait un peu de la folie. Mais la marque a su passer entre les trombes de la crise, et le spa trouver sa clientèle : entre 200 et 300 clients s’y rendent chaque semaine, pour un gommage au Cabernet ou au Merlot ou un bain barrique. “Nous avons peu de clients de l’hôtel. Notre clientèle est surtout une clientèle locale new-yorkaise, la “community” comme on dit ici ». La crise a tout de même freiné  la croissance globale : “en 2009 pour la première fois, nous avons réalisé une croissance à un chiffre”, explique Mathilde. Pour 2010, elle table sur un retour à une croissance à deux chiffres.
Le couple se donne cinq ans pour vivre son expérience d’expatriation et conquérir le marché. «Je ne fais pas de plans sur la comète. Je suis là pour trouver un modèle, bâtir la stratégie, évaluer un nouveau modèle de  distribution dans le sélectif ». Le défi est  périlleux : les grands magasins américains sont dans une mauvaise passe. Mathilde compte bien explorer les circuits de distribution alternatifs comme les dermatologues, les spas ou encore les chaînes de téléachat. Elle a récemment fait son show à l’antenne sur la chaîne QVC. Elle sourit : « Ca a boosté les ventes chez Séphora. A suivre…»

Quand la France fait peur à l'Europe

Mercredi dernier, la mise en garde officielle de la France par l’Union européenne n’a pas échappé aux journalistes américains. La Commission Européenne a épinglé la politique du gouvernement Sarkozy à propos des Roms, qui a déjà entrainé l’expulsion de 1000 personnes en Bulgarie et Roumanie, pays ayant rejoint l’UE en 2007. La France n’a en effet pas appliqué le droit européen et notamment la loi de 2004 sur la libre circulation des citoyens européens dans le cadre national, souligne le New York Times. Comme le précise le quotidien, il s’agit bien un signal visant dénoncer un comportement inacceptable au sein de l’Union. Mais avec cette procédure d’infraction, la Commission a surtout cherché à pacifier les “relations tendues entre Bruxelles et Paris”, notamment après les propos de Viviane Reding qui a assimilé la politique d’expulsion à celle de déportation de la Seconde Guerre Mondiale. Voice of America précise que l’Union Européenne, par manque de preuve, n’accuse pas la France de discrimination et choisit donc de ne pas la poursuivre en justice. Le Los Angeles Times s’est penché sur les répercussions de la politique française avec notamment la peur qu’elle a engendrée en Europe. Il livre plusieurs témoignages depuis la ville de Barulesti même où des roumains affirment préférer rester dans leur pays malgré la pauvreté plutôt que de subir la politique d’expulsion française.
Décidément Nicolas Sarkozy fait couler beaucoup d’encre. Cette fois, ses ambitions économiques notamment de coopération monétaire avec la Chine attirent l’attention. La France prenant la tête du G20 en Novembre, Sarkozy a affirmé sa volonté de “réformer le système monétaire international” et d’engager un “dialogue multilatéral sur la stabilité de la monnaie”, détaille Reuters. Le président français souhaiterait notamment convaincre la Chine de coordonner sa politique d’échanges. Le New York Times fait quant à lui allusion à la volonté de Nicolas Sarkozy de mettre en place une “nouvelle institution pour mieux coordonner les mouvements des monnaies principales”. Comme le précise le Wall Street Journal, ce “plan ambitieux” vise l’appréciation de la valeur de yuan par rapport aux monnaies des pays partenaires. Cette annonce a pu surprendre étant donné que la Chine cherche depuis plusieurs années à conserver sa monnaie à un taux bas. Nicolas Sarkozy a même été soupçonné d’avoir orchestré un arrangement secret au préalable. Si le Wall Street Journal assimile son initiative à un coup stratégique pour accroitre sa “popularité”, Reuteurs souligne qu’un tel “succès politique” pourrait l’avantager face à Dominique Strauss-Kahn en 2012.
Enfin, les médias américains ont accordé une place de choix à la Fashion Week parisienne qui se déroule du 28 septembre au 6 octobre. Le New York Times recense sur sa page dédiée à l’évènement les défilés de prêt-à-porter du moment. Dans un article, le quotidien analyse les défilés Céline et Haider Ackerman comme le signe d’une nouvelle conception de la femme du XXIe siècle. Finalement, c’est surtout le défilé Lanvin de vendredi dernier qui a attiré l’attention. Le San Francisco Chronicle et le blog du Los Angeles Times n’ont pas tari d’éloges à propos des robes imaginées par Alber Elbaz. Signe absolu de succès grand public, le directeur artistique de la marque s’apprête d’ailleurs à signer une mini-collection pour le géant suédois de la grande distribution H&M.

Les Nuits de DJ Super Jaimie – #4

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Diplômé 2ème Dan de Kendo, master Alex Prat aka DJ Alex from Tokyo mixe la lampe de poche au bec, et s’il n’avait pas fait carrière dans la musique, il aurait joué du sabre japonais à haut niveau. Mais malgré son nom, Alex est bien Français, originaire de Paris, et son parcours lui aussi n’est pas des plus banals.
À l’age de 2 ans, sa famille part pour la Thaïlande, puis Hong Kong, et à 4 ans ils atterrissent à Tokyo où Alex vit jusqu’en 1991. Sa passion pour la musique lui vient de son père, grand amateur de musique, et il obtient ses premiers gigs en tant que DJ au Lycée franco-japonais de Tokyo très réputé pour ses booms. Il monte alors avec des potes un sound système et organise des soirées un peu partout à Tokyo. Cette époque de la fin des années 1980 explose économiquement et voit arriver la musique éléctro, house et acid jazz. Cette énergie musicale et atmosphère fleurissante change profondément la vie d’Alex qui prend un goût fort pour l’univers de la nuit. Le pont avec New York se fait naturellement grâce à la connexion existant déjà entre les deux villes : beaucoup de DJ venaient à New York, ville mère de la « club culture », s’inspirer de l’ambiance des gros sound systèmes et vivre ses soirées légendaires.
De retour à Paris en 1991 Alex découvre la scène des clubbings parisienne, le début de la house dans le milieu gay, les raves en banlieue etc. . Il passe beaucoup de temps chez le distributeur de disques Karamel (QG des DJ, où on pouvait trouver beaucoup d’imports des US et d’Angleterre), et rencontre tous les acteurs de la scène nocturne parisienne, entre autre les soirées Wake Up du Jeudi au Rex avec Laurent Garnier et DJ Deep. Alex monte alors avec ce dernier ainsi qu’avec DJ Gregory un trio qui se produit dans les clubs et lance une émission radio sur FG ; ils mixent live des morceaux éclectiques, très house, soulful, disco, avec beaucoup d’influences de New York et un son différent du son européen de l’époque.
Vivant de nouveau à Tokyo dès 1995 il travaille pour le magasin de disque et label Londonien Mr. Bongo dans le quartier de Shibuya (équivalent des Halles à Paris ou Soho à Londres), à une époque où la scène londonienne explose à Tokyo. Alex monte au sein de ce label le sous-label Disorient pour faire le pont entre l’Angeterre, l’Europe et le Japon, et produit beaucoup d’artistes français qu’il avait connus à Paris. Il devient coordinateur entre les labels français et japonais, et rapidement l’ambassadeur de F Communications (label de Laurent Garnier au Japon) jusqu’en 2000. Il est alors artiste à plein temps et se lance d’avantage en tant qu’artiste.
À la recherche d’autres influences et inspirations, il s’installe à New York en 2004, où il est venu, toujours avec beaucoup d’engouement, tous les ans depuis 1989, et où il a rencontré sa femme Sarah. Il garde alors ses résidences au Japon, tourne aussi beaucoup en Europe, travaille sur le projet Tokyo Black Star où il produit ses propres morceaux (notamment sur le label berlinois Innervisions) et crée avec 3 génies japonais la marque audio phonon qui permet d’obtenir une meilleure qualité de son (www.phonon-in.com).
Alex est DJ résident à subMercer, nublu, et joue régulièrement au restaurant Mangiami, à Cielo, Santos party House, et aux soirées Eté d’amour à l’hôtel Standard.
Il sera le 22 Octobre à nublu.
Il est également consultant musical pour la marque Y3 (Yoji Yamamoto pour Adidas).

www.alexfromtokyo.com
www.myspace.com/tokyoblackstar



Ses bons plans soirées
Ouverture du nouveau club District 36 vers midtown le 1er octobre
– Nouvel espace Good Units sous l’hôtel Hudson
– Soirées Respect tous les dimanches à Le Bain, hôtel Standard
Ses endroits favoris
– Magasin de disques vinyles A1 records dans  l’East Village
– Magasin de CD Other Music
– Le Noguchi Museum à Long Island City
Playlist par DJ Alex from Tokyo

Jackson 5 – Dancing machine (Henrik Schwarz remix) [Motown]
Walter Gibbons – Jungle Music LP [Strut]
Bing Ji Ling – Sunshine Love (Ray Mang remix) [lovemonk]
Blackjoy – Erotis LP [Blackjoy]
Blundetto – LP [Heavenly sweetness]
Johnny Dynell – Jam Hot (40 Thieves dub) [Smash Hit Music USA]
Seu Jorge and Almaz LP (album) [Now again]
Hot Chip – One life stand (Carl Craig remix) [domino records]
Populette – Populace [Throne of blood]
Owimey Sigoma Band – Doyoi Nyajo Nam [Brownswood recordings]
Black Man’s cry – The Inspiration of Fela Kuti LP (album) [Now again]
Muddy Waters – Can’t get satisfied [Chess records]

L'architecture responsable au MoMA

Jusqu’au 3 Janvier 2011, le Museum of Modern Art présente “Small Scale, Big Change”. L’exposition met en scène onze projets architecturaux différents, récemment construits ou toujours en construction, qui ont tous un projet commun, celui d’améliorer la condition humaine.
Une école au Bangladesh, un musée de l’apartheid en Afrique du Sud, un téléphérique à Caracas ou des logements modernes à Paris, ces modèles innovants répondent à des besoins locaux dans des communautés bien précises. Ils sont tous volontairement simples et peu couteux, en opposition avec la tendance actuelle de démesure du Moyen-Orient notamment.
L’engagement social de l’architecture n’est certes pas une nouveauté, mais ces nouvelles initiatives montrent une volonté d’engagement renouvelé. Affirmée ces dernières années par de nombreux architectes, cette nouvelle tendance a été peu relayée dans les médias. En ouvrant une exposition au grand public, le MoMA cherche à changer la donne. La plupart des projets présentés ont d’ailleurs déjà reçus des prix.

Les architectes mis à l’honneur dans l’exposition ne se fondent pas sur des théories utopiques et des concepts abstraits, mais font au contraire preuve de pragmatisme et de connaissance approfondie des problèmes locaux. Cette entreprise, en plus de trouver des solutions pratiques à des besoins concrets, a pour but d’agir directement sur les communautés, en utilisant l’architecture comme un outil, un instrument d’action. Véritable dialogue entre l’architecture et la société, les projets expérimentent de nouveaux matériaux et de nouvelles technologies tout en proposant une nouvelle définition de la durabilité et en affirmant la responsabilité sociale et humaine de l’architecture. Comme le précise Glenn Lowry, le directeur du musée, les projets présentés «démontrent comment une intervention ciblée peut avoir un impact». Le projet d’exposition, qui lui a été proposée en pleine de crise économique et surtout sociale, s’est affirmée comme une évidence. “Small Scale, Big Change” annonce sans aucun doute le nouveau visage de l’architecture du XXIe siècle, une architecture à visage humain.

“Small Scale, Big Change: New Architectures of Social Engagement”

Du 3 Octobre 2010 au 3 Janvier 2011

MOMA, 11 West 53rd Street, New York  Tél : 212 708-9400 ‎

La danse au delà des frontières

Du 30 Septembre au 30 Octobre, pas moins de huit spectacles de danse contemporaine venus tout droit de France sont à l’affiche à New York !
L’occasion de découvrir, à travers des performances innovantes et étonnantes, les tendances actuelles de la scène française, qui tout en assumant l’influence américaine affirme son différence.
PROGRAMME
Vendredi 1er Octobre et samedi 2 Octobre à 20h
« B.C, JANVIER 1545, FONTAINEBLEAU » par Christian Rizzo / l’association fragile
The Kitchen, 512 West 19th Street, New York, NY 10011
Ticket info: 212 255 5793
Vendredi 1er Octobre et samedi 2 Octobre à 20h
« Stimmung » par Daria Fain
Danspace Project, 131 East 10th Street, New York, NY 10003
Ticket info : 866 811 4111
Jeudi 7 et vendredi 8 Octobre à 20h30
« Sylphides » de Cécilia Bengolea et François Chaignaud
Samedi 9 Octobre à 20h
« Pâquerette » de Cécilia Bengolea et François Chaignaud
Les deux au Danspace Project, 131 East 10th Street, New York, NY 10003
Ticket info : 866 811 4111
Jeudi 14, vendredi 15 et samedi 16 Octobre à 20h
« Numéro » de Emmanuelle Huynh
Danspace Project, 131 East 10th Street, New York, NY 10003
Ticket info : 866 811 4111
Vendredi 15 et samedi 16 Octobre à 19h30
« Bascule » de David Wampach
Center of Performance Research (CPR), 361 Manhatan Avenue, Unit 1, Brooklyn, NY 11211
Ticket info : 718 418 4405
Jeudi 21 et samedi 23 Octobre à 19h30
« Les inconsolés » d’Alain Buffard
Dance Theater Workshop, 219 W 19th Street, New York, NY 10011
Ticket info : 212 924 0077
Mercredi 27, vendredi 29 et samedi 30 Octobre
« Empty moves » (I et II) par le ballet Preljocaj
Brooklyn Academy of Music (BAM), Howard Gilman Opera House, 30 Lafayette Avenue, Brooklyn, NY 111217
Ticket info : 718 636 4100
Cliquez ici pour découvrir le livret de conversations entre des chorégraphes américains et français (disponible gratuitement en format PDF)

Shopping d'Octobre

ArtMart 11225, le festival annuel préféré des artistes et des « fashionistas » de Brooklyn revient. On y trouvera des articles d’artistes et artisans locaux, comme des boucles d’oreilles en laiton Lingua Nigra ($86), ou des tasses en céramique Shevon ($24). Le tout dans une ambiance décontractée et festive, puisque l’artiste reggae David Pilgrim et le groupe Soulfolk Experience se produiront en live. Vous pourrez aussi déguster les soupes et sandwiches du K-Dog & Dunebuggy Café ($4–$8) ou les spécialités mexicaines du Café Enduro ($7–$16).
Samedi 2 Octobre de 10h à 17h
Lincoln Rd entre Flatbush and Ocean Aves, Prospect–Lefferts Gardens, Brooklyn, Tél : 718-393-7733, plus d’infos ici

Ce weekend, allez faire un tour chez Esprit, qui lance son opération « le deuxième à moitié prix ». Pour un haut ou un bas acheté, le second est à moins 50% !
Jusqu’au 3 Octobre
Plus d’informations sur les horaires et les magasins sur le site de la marque
La marque italienne Luca Luca, réputée pour ses pièces féminines et sexy, vend les articles de la saison dernière à des prix bradés, allant jusqu’à 80%. Vous pourrez trouver une robe de cocktail en soie à $500 au lieu de $1,450, une combinaison dos-nu à $398 au lieu de $1,590, et un trenchcoat à $490 au lieu de $2,450.
Jusqu’au 3 Octobre
19 W 36th St (entre Fifth and Sixth Aves), 4e étage, Tél : 212-755-2444, plus d’infos ici
Rien de tel qu’un bon pull en cachemire pour se préparer au froid qui ne va pas tarder à s’installer pour longtemps. La styliste anglaise Jennifer Tyler a tout prévu puisqu’elle propose ses cachemires à des prix imbattables. Allez vous succomber pour un col V à seulement $95 ou un gilet à seulement $110 ?
Jusqu’au 3 Octobre
The Carlton House hotel, 680 Madison Ave (entre 61st and 62nd Sts); Tél : 212-838-3000, plus d’infos ici
Lancée par l’artiste Mary Jennings l’année dernière, le Clothing swap show revient. Pour sa deuxième édition, le grand troc de vêtements aura lieu la salle du Bitter End dans Greenwich Village. Le concept ? Renouveler sa garde robe tout en se donnant bonne conscience. Il vous suffit de ramener quelques vêtements que vous ne mettez plus, et de les échanger avec d’autres. Pour celles qui contribuent à ce grand recyclage avec leurs propres pièces, l’entrée est à $5 au lieu de $7 et un sac gratuit est offert.
Mercredi 6 Octobre de 19h30 à 22h30
147 Bleecker St (entre La Guardia Pl et Thompson St), Tél : 212-673-7030
Aux soldes d’automne du Bridal Garden, on peut s’offrir une robe de mariée de designer pour seulement 2000$, et cela tout en évitant la foule.Les dresses des designers Ulla Maija, Angel Sanchez, et Judd Waddell vont jusqu’au 75%. Seulement huit personnes peuvent accéder au showroom en même temps, il vous faudra donc prendre rendez-vous.
Jusqu’au 6 Octobre
54 W. 21st St. (près de Sixth Ave.) Ste. 907; appelez le 212-252-0661 pour prendre rdv, plus d’infos ici
Qui à dit qu’il fallait attendre Noël ou Pâques pour manger des chocolats ? En ce moment, le chocolatier Leonidas fête son anniversaire et brade les prix de nombreux produits pour l’occasion. N’hésitez plus, les chocolats belges sont à seulement $22 la livre au lieu de $38 !
Jusqu’au 6 Octobre
485 Madison Ave., près de 51st St., Tél : 212-980-2608
Avis aux « foodies », les soldes annuelles de Broadway Panhandler commencent la semaine prochaine! Des batteries de cuisine de qualité et de grandes marques seront proposées à des prix défiants toute concurrence. Pour vous donner une idée, les marmites en fonte Le Creuset passent de $315 à $155, les mixeurs Cuisinart de $50 à $1 et les plats à lasagnes Emile Henry de $99 à $65. Des démonstrations auront même lieu dans le magasin pour vous initier notamment à la fabrication de beurre de cacahuètes ou de pâtes complètes maison.
Du 6 au 11 Octobre
65 E 8th St (entre Broadway et University Pl), Tél : 212-966-3434, plus d’infos ici

Un dernier bon plan pour ceux qui veulent peaufiner leur home sweet home : le magasin de déco Property organise en ce moment ses soldes bi-annuelles et casse les prix des meubles et accessoires de sa nouvelle collection. Par exemple, la table Tokio en chêne laqué blanc n’est plus qu’à $3,480 au lieu de $5,810 et la chaise orange Hara en fibre de verres à $1,950 au lieu de $4,500.
Jusqu’au 16 Octobre
14 Wooster St., près de Grand St, Tél :917-237-0123

L'art multimédia de Nicole Peyrafitte

La pyrénéenne Nicole Peyrafitte, autodidacte, se décrit comme une « artiste multimédia ». Son travail, totalement inclassable, s’inspire du cabaret, du jazz et de la poésie. Elle y mêle à la fois musique, voix, peinture, vidéo, texte, mouvement, et même cuisine. A découvrir le 9, 17 et 31 Octobre à New York
Programme :

Samedi 9 Octobre à 20h

Nicole Peyrafitte présente DUO/EXPLORATION, sa première collaboration avec le saxophone d’avant garde Ras Moshe qu’elle accompagnera avec des textes en anglais, français et gascon.
5C Café & Cultural Center, 
68 Avenue C, New York ; $10

Dimanche 17 Octobre de 11h à 16h30

Nicole Peyrafitte racontera et chantera “le cornichon” (vers 14h) au NY Food Museum à l’occasion du dixième « Annual Pickle Day ».

Dimanche 31 Octobre à 18h30

Nicole Peyrafitte prêtera sa voix aux poètes Luxembourgeois 
Jean Portante et Pierre Joris
ZINC BAR,
82 W. 3rd Street, 
New York ; $5
Suivez Nicole Peyrafitte sur son blog “Collectages” et sur son site internet

French Morning et BunchOP lancent les "Deals du vendredi"

Les bons plans de New York, c’est la spécialité de French Morning. Trouver les meilleurs adresses, dénicher les perles méconnues. Ca vous connaissez. Désormais, nous y ajoutons des “deals” qui défient toute concurrence. French Morning s’associe à BunchOP, un nouveau venu, spécialiste des réductions pour les expatriés vivant aux Etats-Unis. Chaque semaine, sur la newsletter du vendredi et sur le site French Morning NY, vous trouverez une offre exclusive de BunchOP et French Morning. Le principe est simple: il faut atteindre un nombre minimum de clients pour que l’offre devienne valable. Nos partenaires y gagnent plus de clients, nos lecteurs des réductions de 30 à 80 %.
BunchOP est le bébé de Christel Soubeyre. Installée depuis quatre ans à New York, cette centralienne, spécialiste de gestion de projets informatiques (HSBC, Société Générale, etc) a décidé de se lancer dans la création d’entreprise avec BunchOP. “L’idée, nous dit-elle en souriant, c’était rien moins que de changer toute l’économie, refaire la loi de l’offre et de la demande”. Le constat, tout le monde l’a fait: plus on est riche, moins on paie… “Il y a les gogos et ceux qui savent”. BunchOP veut donc regrouper les consommateurs pour leur donner le poids qui leur permette de se faire entendre des commerçants.
Evidemment, rien de neuf: l’idée est vieille comme les coopératives d’achat. Elle a trouvé une seconde jeunesse avec l’internet et la multiplication des sites de “group buying”. Groupons ou Living Social sont rapidement devenus des géants du secteur, mais d’autres visent des marchés locaux ou des niches. C’est là que se positionne la start-up de Christel Soubeyre. Elle a choisi de viser les expatriés vivant aux Etats-Unis. “La niche intéresse les commerçants, dit-elle, car ce sont des gens qui par définition bougent beaucoup, auxquels il veulent donc faire découvrir leurs produits ou leurs services”.
Pour profiter des promos BunchOP-French Morning surveillez chaque vendredi la newsletter, le site internet ou facebook et twitter.
Le premier “Deal du vendredi”: Coupon Biguine -40%
Pour toute coupe ou couleur de plus de 70$, recevez 40% de réduction. Le coupon est utilisable pendant 4 mois.
Valable dans le salon: 1336 third avenue, New York, NY 10075 (entre 76th et 77th).
Prix du coupon: $ 1,50, débités seulement si l’offre devient valable.
Offre valable si plus de 50 acheteurs. Inscrivez-vous ici.

De la génération yé-yé aux icônes de la haute couture

Quatre têtes de Beatles coincées les unes sur les autres au travers d’une porte rouge. Sylvie Vartan allongée sur un fond à rayures, en train de lire, à demi cachée par des piles de livres. Voilà le genre de photographies auquel le nom de Jean-Marie Périer est associé à jamais (et que vous ne verrez pas exposées en ce moment à l’hôtel Sofitel de Los Angeles). On ne connait pas forcément son visage, celui d’un homme de 70 ans sur lequel un fort sens de l’humour a dessiné des traits rieurs, mais on connait tous ceux qu’il a immortalisés. Des rockeurs britanniques aux chanteurs de pop française de la génération yé-yé. C’est l’époque Salut Les Copains, ce magazine incontournable des jeunes créé en 1962 par le magnat de la presse Daniel Filipacchi. Sont passées devant l’objectif : Sylvie Vartan, Françoise Hardy, Johnny Hallyday (celui-ci a d’ailleurs fait une apparition lors du vernissage de l’exposition actuelle)… ou même des acteurs hors norme tels Delon, Bardot et Deneuve. « Mes photos étaient collées au mur de toutes les chambres d’ado, c’était populaire, ces photos ne valaient rien à l’époque », note-t-il, modeste, sur la terrasse du chic hôtel de Beverly Hills, marque de luxe du groupe Accor.
Dans ce décor branché loin de l’esprit sixties, il expose un tout autre aspect de son travail : les maîtres de la haute couture. Ce revirement à 360 degrés illustre son passage de Salut Les Copains au magazine Elle. Mick Jagger cède donc la place à Yves Saint Laurent, France Gall à Sonia Rykiel. Peut-être parce qu’encore une fois appelé à shooter des gens à la notoriété ou à la personnalité démesurée, Jean-Marie Périer en a tiré une humilité remarquable.
« Je ne suis pas un grand, et je n’ai jamais dit que j’étais un artiste », glisse-t-il. Avant de se marrer : « Ils m’ont invité à passer dix jours ici, c’est bien gentil, mais franchement je suis là en pied nickelé».
La douzaine de clichés exposés dans le lobby de l’hôtel qui fait face au Beverly Center ont été réalisées dans les années 1990. Sa sœur est alors rédactrice en chef de Elle ; lui commence à s’ennuyer ferme à Los Angeles, où il fait du cinéma et de la publicité depuis une dizaine d’années. Anne-Marie Périer (en couple avec Michel Sardou depuis 1999) vole donc à son secours et lui demande de mettre son don de la mise en scène, prouvé trente ans plus tôt, au service du magazine. Merci les connexions familiales. Périer confesse aujourd’hui : « La mode, j’y suis arrivé comme un chien dans un jeu de quilles ! Ce n’est pas mon monde ».
Passionné de musique, notamment de Miles Davis et d’Eric Clapton, il voit pourtant une certaine continuité entre les deux univers. « Les Mick Jagger and co se sont embourgeoisés, alors que des couturiers comme Galliano, ce sont eux les rock stars aujourd’hui ! » John Galliano est ici représenté dans le château de Champlâtreux, la pièce au lustre somptueux semble quasi à l’abandon, alors qu’un mannequin en robe jaune imite le sommeil sur un coin de canapé.
«Je fais du spectacle, du mensonge d’une certaine façon. Je cherche une idée de scène, et une fois que je l’ai, ça va vite, on n’est pas là pour s’embêter ! », explique-t-il. Il se souvient aussi, avec autodérision, de ses premières tentatives d’utiliser Photoshop, comme sur ce portrait de Christian Lacroix affalé par terre, avec ses crayons et ses feuilles de dessin, entouré de Carla Bruni et son double.
Aujourd’hui, Jean-Marie Périer vit reculé dans l’Aveyron, aimant les « gens normaux ». Il continue la photo, et s’adonne depuis peu à l’écriture. En définitive, il se voit comme un dilettante. Photo, cinéma, publicité, écriture… son regret profond : avoir renoncé à la musique à 16 ans. « J’ai voulu me démarquer d’Henri Salvador quand j’ai appris qu’il était mon père biologique ». « Je suis un raté qui s’en est bien tiré, un visiteur de ma vie », poursuit-il avec le sourire. Il faut bien le dire, cette modestie, en tant que photographe, lui vaut d’être un outsider. «Beaucoup de photographes veulent prouver que ce sont des artistes. Ils se prennent au sérieux mais, dans les magazines, je vois très peu d’idées originales aujourd’hui, les photos sont des portraits assez simplement cadrés ». Il adule tout de même le travail de Jean-Paul Goude et d’Annie Leibovitz. Et même s’il « se fout de faire de l’art », il s’estime heureux d’être désormais visible dans de vraies galeries, comme celle de Fahey-Klein à L.A. qui exposait l’an dernier ses icônes sixties. « Il y a sans doute une sorte de nostalgie de cette époque-là qui alimente la valeur de mes photos. Et moi, ca m’assure une retraite ! » Humour, toujours.

Vitalic, artiste français au Théâtre El Rey

La scène électronique française est à l’honneur ce samedi 2 octobre 2010 au théâtre El Rey avec un artiste français visionnaire, Vitalic, et le duo français, Teenage Bad Girl. Le spectacle produira une ambiance incendiaire, des visuels électriques spectaculaires et fera danser les accros au « dancefloor » avec des rythmes ravageurs !
Vitalic (Pascal Arbez) a choisi le groupe Teenage Bad Girl (Guillaume Manbell et Greg Kazubski) pour assurer la première partie de son concert et mettre le feu aux poudres. Le célèbre DJ du mouvement indie, Franki Chan, fera  tourner les platines et les synthétiseurs. Ce concert, « V Mirror » promet d’être un spectacle d’une grande originalité musicale.
Où : El Rey Theatre, 5515 Wilshire Blvd., Los Angeles, CA 90036.
Tel : 323-936 4790
Quand : Samedi  2 octobre 2010 à 21h00
Pour plus de renseignements : www.theelrey.com et http://www.vitalic.org/
Entrée: $22.50 sur http://www.ticketmaster.com/ http://www.ticketmaster.com/event/2C004535BFFA2D62?brand=goldenvoice

Exposition « Fashion Stills / Si la mode m’était contée »

L’hôtel de luxe Sofitel de Los Angeles, en collaboration avec la galerie parisienne Polka, présente « Fashion Stills », une exposition de photos qui regroupe le travail de quatre  photographes : Derek Hudson, Cathleen Naundorf, Jean-Marie Périer, et Gérard Uféras.
Les clichés immortalisent divers aspects fascinants de la haute couture, dévoilent les coulisses des défilés de mode et les ateliers des grands couturiers tels que Dior, Chanel, Jean-Paul Gaultier, Christian Lacroix ou encore Yves Saint Laurent.
Où : Sofitel Los Angeles, 8555 Beverly Blvd., Los Angeles, CA 90048. Tel. 310-278 5444
Quand : Jusqu’au 31 octobre 2010
Pour plus de renseignements : www.sofitel.com
Entrée : gratuite

« Harmonie », Irvine Global Village 2010


« Harmonie », une société musicale suisse, fut créée par quelques immigrants suisses au début des années 1920 à La Puente en Californie. Depuis, la chorale offre des chants provenant de différentes régions helvétiques en suisse allemand, français, italien et en romanche.
Les festivaliers pourront danser au milieu des yodleurs accompagnés par les cors des Alpes et les accordéons.
Où : Bill Barber Park, 4 Civic Center Plaza, Irvine, CA 92606
Quand : 2 octobre 2010 à 11h00
Pour plus de renseignements : http://www.cityofirvine.org/globalvillage/ et   http://www.swissharmonie.com/
Entrée: gratuite