Talika, la marque française de cosmétiques qui connait de plus en plus de succès aux Etats-Unis, s’apprête à lancer un grand concours en ligne ouvert à tous.
La marque recherche en effet celui qui aura la chance de designer le packaging de son prochain coffret cadeau. En plus de cette opportunité, le vainqueur gagnera un voyage pour deux à Paris. La compétition n’est pas seulement limitée aux designers professionnels et aux artistes… Tout le monde peut y participer !
Le concours sera officiellement lancé ce Jeudi 16 Septembre dans sept endroits différents à New York. L’évènement aura lieu entre 9h00 et 21h00 dans les lieux suivants : Rockefeller Center, Milk Studios Lincoln Center, Columbus Circle, Times Square, Meatpacking District et The Bowery.
Pour suivre le déroulement de l’évènement et obtenir toutes les informations pratiques, consultez les pages Twitter (@TalikaCosmetics) et Facebook (facebook.com/TalikaBeauty) de la marque. Des photos seront ajoutées et des statuts mis à jours tout au long de la journée afin de vous tenir au courant.
Les cinq premières personnes à arriver sur place avec le mot de passe donné par la marque sur Internet gagnera un sac cadeau comprenant une sélection de produits Talika. Pour tous les autres, il suffit de trouver les filles portant la couleur de Talika (bleu clair turquoise) pour obtenir des échantillons et des informations sur le concours.
Pour participer à la compétition, il suffit de poster votre création sur la page Facebook de Talika entre le Jeudi 16 Septembre et le Samedi 30 Octobre. Un jury, formé de professionnels du design et de l’art, mais aussi des médias, de la mode et de la beauté est chargé de voter pour son œuvre préféré. Les critères sont les suivants : Créativité (30%) ; Valeurs et esprit de la marque (20%) ; Respect des codes couleurs de la marque (20%) ; Efficacité Marketing (20%) Alors si vous savez faire preuve d’imagination, tentez votre chance !
"I Care for Talika", Do You ?
French Idol
French Culture Nights s’est lancé un pari : trouver les chanteurs francophones les plus prometteurs de New York. Décidemment, la ville regorge de trésors insoupçonnés, puisque trois artistes ont finalement été sélectionnées.
Pour départager ces trois talents francophones, un concours ouvert au public et sponsorisé par French Morning a lieu Mercredi 22 Septembre au soir. Le jury, se composant des chanteurs Michael Harley, Jessica Medina et Pascalito devra élire une des trois chanteuses finalistes. Quelques membres du public aideront les jurés à choisir entre Floanne Ankah, Eleanor Dubinsky et Rose Noel. La grande gagnante remportera une œuvre spécialement conçue pour l’occasion par le sculpteur Pierre-Henry Guérard.
Plus de 500 personnes sont déjà attendues pour assister à “New York Sings In French”!
Où ? Au Touch, 240 W. 52nd Street (Broadway & 8th Avenue), New York, NY – (212) 489-7656
Quand ? Mercredi 22 Septembre de 18h à 01h
Combien ? Billets en ligne à $15 jusqu’au 22 Septembre 16h, puis à $20 à l’entrée.
Plus d’informations sur NewYorkSingsInFrench.com
Vous pouvez aussi contacter Céline Radic : 347-290-6921 ; [email protected]
Frank Leboeuf, "stagiaire à Hollywood"
Il déguste avec délice l’éclair au café qu’il vient de commander à la brasserie The Little Next Door située à deux pas de Beverly Hills : “c’est l’une des raisons qui m’a fait arrêter le football!” s’exclame-t-il la bouche pleine. Frank Leboeuf savoure sa retraite de sportif au soleil. L’ancien joueur de l’équipe de France qui a remporté la coupe du monde en 1998 a complètement tourné la page football : il vit à Los Angeles et a entamé une carrière d’acteur-producteur.
Hollywood, cinéma, et même conversion au bouddhisme, Frank Leboeuf n’a pas peur des stéréotypes. L’ancien footballeur de 42 ans balaie les critiques d’un revers de main : “Je suis parti à Los Angeles parce qu’en France, c’est quasi impossible de changer de carrière, de se lancer dans un domaine autre que le sien.” Alors bien sûr, il commente volontiers les matchs pour des chaines sportives, comme il l’a fait sur TF1 lors de la dernière coupe du monde, mais sa vrai passion, c’est le cinéma.
“Le cinéma est quelque chose qui m’a toujours fasciné. C’est l’industrie du rêve, des émotions. On a tous en tête des phrases cultes de films qui nous ont marqués”, explique-t-il. Mais ce virage à 180 degrés ne s’est pas fait sur un coup de tête.
“2005 a été une année très difficile. En quatre mois, j’ai perdu mon père, j’ai mis un terme à ma carrière de footballeur, et mon mariage de 20 ans a volé en éclats. Ca fait beaucoup d’un coup”, précise-t-il. Frank Leboeuf explique sans détour qu’il est tombé dans une spirale infernale où il a manqué de près de mettre fin à ses jours : “j’ai été au bord du gouffre.”
Si il s’en est sorti, explique-t-il, c’est grâce au nouvel élan que lui a donné Los Angeles. La méditation aide, “ça me permet de retrouver ma sérénité, d’accepter que je ne peux pas tout contrôler.” Car le Frank d’aujourd’hui n’a rien à voir avec celui des années foot. “Avant j’étais un écorché vif, j’avais les dents qui rayaient le parquet, tout ce que je voulais, c’était les titres, j’étais prêt à manger tout le monde pour ça.”
C’est en 2001 qu’il goûte au cinéma pour la première fois, il joue un second rôle dans le film anglais Taking Sides (A Torts et à raisons). En arrivant à Los Angeles, il décide de s’inscrire au Lee Strasberg Theatre & Film Institute, une prestigieuse école pour acteurs qui a formé des stars telles que Robert de Niro, Angelina Jolie, Alec Baldwin ou Scarlett Johansson. Il y a suivi des cours pendant un an et demi : “j’ai énormément appris”, souligne-t-il, “cela m’a fait comprendre à quel point le métier d’acteur est fascinant, c’est très cérébral et en même temps tout est dans les tripes, il faut aller chercher ses émotions au fond de soi.”
Il tourne ensuite dans Ocean Hotel, un film sur la mafia russe new-yorkaise, qui devrait sortir en 2011 et s’essaie sur les planches parisiennes avec L’Intrus, une comédie théâtrale qui recueille des critiques favorables. Mais Frank Leboeuf prend son temps : “Je suis un stagiaire ici, la clef c’est de rester humble et de ne pas avoir peur de faire des petits films. C’est comme ça qu’on apprend, qu’on se fait remarquer.”
Son passage comme coach du Hollywood United, un club amateur, lui a ouvert quelques portes. Si il a mis un terme à cette expérience “où certains cherchaient juste à se faire un champion du monde pour avoir leur 5 minutes d’adrénaline”, Frank Leboeuf a serré la main à quelques réalisateurs et quelques producteurs. “Tout est affaire de relation, de contact”, avoue-t-il.
Aujourd’hui, l’ex-footballeur s’investit à fond dans son nouveau film, qu’il produit et dans lequel il joue l’un des rôles. “C’est une aventure incroyable”, explique-t-il, enthousiaste, alors qu’il est en train de faire passer des auditions pour l’un des rôles principaux. Le film est un “psychological thriller”, un huit-clos fortement influencé par Inception, Shutter Island et Memento, précise-t-il. Frank Leboeuf finance complètement son film, d’un budget de 50 000 dollars, et espère trouver un distributeur en faisant le tour des festivals à l’été prochain.
En attendant, l’ancien footballeur au crâne rasé profite de sa vie californienne mais se tient à distance du train de vie des stars hollywoodiennes. “Au début, j’ai habité à Beverly Hills et l’aspect Disneyland ne m’a pas plu du tout”, se souvient-il. Aujourd’hui, il vit anonymement – et à sa grande satisfaction – dans le quartier Pico-Fairfax de Los Angeles “où je vois parfois des gens débouler dans mon jardin sous les faisceaux des hélicoptères en plein milieu de la nuit, on se croirait en plein film d’action!”
« SWEET PEOPLE », 6 artistes suisses à Los Angeles
Ils sont six, ils sont suisses. Leur ambition, dit l’une d’entre elle (Maureen): « une légèreté d’être, un sentiment de liberté romantique et une fraîcheur d’expression ».
Le « travail en progrès » des artistes est une concoction résultant du son, de la photographie, de la peinture, de la sculpture, et d’installations de tout genre. Les photographies aux couleurs vives de Mauren Brodbeck reposent sur l’appropriation, la reconstruction et la simplification du réel. Cette démarche reflète une étude sur l’identité et sur la diversité de la puberté. Stéphane Ducret développe des peintures abstraites aux formes géométriques colorées. L’artiste s’inspire du tango pour laisser libre court au mouvement de ses formes, comme un couple sur la piste de danse.
Le travail de Régis Golay se porte sur une nostalgie humoristique et ironique à l’égard des robots. Hervé Graumann est considéré comme l’un des pionniers, en Suisse, de l’art numérique. Il joue avec des objets en 3 dimensions pour les disposer dans des motifs hors du commun. Oliver Rubli rassemble le design et l’art sonore. Il est en charge du son de l’exposition avec une de ses installations utilisant un tourne-disque. Regina Beith explore la pertinence de la philosophie et la mythologie avec ses images.
Où : Compact Space, The Factory, 912 3rd Street, Studio 204, Los Angeles, CA 90013. Tel. 310-428 7135
Quand : Jusqu’au 20 octobre 2010. Du mercredi au samedi de 10h00 à 18h00.
Pour plus de renseignements : www.compactspace.com , http://www.thefactory.la/ ou http://www.sweetpeople.ch/
South Beach et Le Marais, même combat
L’historienne et journaliste Veronika Pozmentier interviendra mardi soir dans les locaux de la Miami Design Preservation League.
Sa conférence, intitulée “Miami Beach Art Deco District and Paris Le Marais District: 2 fighting spirits for historic architecture preservation” traite de la question de la conservation de ces deux quartiers aussi riches architecturalement l’un que l’autre. Si au premier abord une ville nouvelle comme Miami Beach et une ville ancienne comme Paris ne semblent rien avoir en commun, elles sont pourtant confrontées à une même problématique. Face au développement urbain, certaines zones peuvent être menacées, et particulièrement les quartiers historiques. C’est le cas du Marais à Paris et de South Beach à Miami Beach. Veronika Pozmentier, qui les connait bien puisqu’elle a vécu dans les deux villes, utilise ces deux exemples dans son intervention. Comme l’ont fait en leur temps Barbara Capitman à Miami Beach, et André Malraux à Paris, elle entreprend un plaidoyer pour la défense et la préservation de l’héritage architectural inestimable que représentent ces deux quartiers pour les générations futures.
Mardi 21 Septembre | 19h | Miami Beach | Gratuit
Miami Design Preservation League, Art Deco Welcome Center, 2nd Floor, 1001 Ocean Drive, Miami Beach, FL 33139, (305) 672-2014
L'Alliance Française accueille l'artiste Heriberto Mora
Dans le cadre de ses programmes multiculturels, l’Alliance Française de Miami accueille l’exposition gratuite « The Home », qui réunie les travaux récents de l’artiste Heriberto Mora.
Originaire de La Havane, Heriberto Mora , s’intéresse à l’être humain et son interaction avec son environnement et tient à le retranscrire dans ses peintures. Ainsi, il représente souvent des images de fenêtres et de portes, qui, formant des ponts entre les mondes réel et spirituel, symbolisent pour lui une invitation au voyage. L’artiste a voulu faire de cette exposition « un chemin » et de chaque peinture une fenêtre ouverte sur le monde. .
Le vernissage aura lieu Vendredi 17 Septembre à 19h en présence de l’artiste.
Alliance Française South Florida (Galerie Carré Rouge)
618 SW 8 St
Miami – FL 33130 – USA
Tel: 305.859.8760
Fax:305.856.9398
[email protected]
"Et ELLE créa la Femme"
Si mardi dernier vous avez aimé “Histoire(s) d’ELLE”, ne ratez pas”Et ELLE créa la Femme”, l’autre documentaire de David Teboul.
Sorti en 2006, le film s’intéresse à l’histoire du célèbre magazine féminin, sa création, son histoire partagée avec le mouvement des femmes depuis les années 60, ainsi que sa présence à travers l‘histoire de la mode. Il laisse la parole à de nombreuses personnalités du monde de la mode, des sciences sociales et de la publication elle-même. Il permet de comprendre la devise de la fondatrice Hélène Lazareff « Le sérieux dans la frivolité, l´ironie dans le grave », qui définit toujours le magazine aujourd’hui.
La séance aura lieu dans l’auditorium de l’Alliance Française à 19h, Le documentaire sera diffusé en français sous-titré anglais et une participation de 5 dollars vous sera demandée pour y assister.
21 Septembre | 19h00 | Auditorium AF de Miami |$5
Alliance Française
South Florida
618 SW 8 St
Miami – FL 33130 – USA
Tel: 305.859.8760
Fax:305.856.9398
[email protected]
Kings of Leon à Palm Beach
Vendredi soir, les Kings of Leon, tous frères et cousins et originaires de Nashville, Tennessee sont de passage en Floride. Les membres, fortement influencés par leurs racines sudistes et leur enfance religieuse, y joueront comme toujours leur rock teinté de blues et country.
A l’occasion du concert, le groupe présentera son cinquième opus, “Come Around Sundown” dont est extrait le nouveau single “Radioactive”. L’album sortira le 19 Octobre aux Etats-Unis mais vous pouvez déjà le pré-commander sur le site officiel du groupe.
Où ? Cruzan Amphitheatre, 601-7 Sansbury’s Way, West Palm Beach, Floride
Quand ? Vendredi 17 Septembre à 19h30
Combien ? Billets à partir de 49$
Shakira au Staples Center
La star latina vient de lancer sa tournée mondiale à Montreal le 15 septembre. Juste après le lancement de son dernier album (“Sale el Sol”, le 19 octobre), elle sera à Los Angeles pour un concert. Bête de scène, la seule star de variété américaine née en Amérique du Sud (Colombie) a déjà conquis les critiques. “Un spectacle parfait, du début à la fin. Shakira étale la confiance, le charisme et le naturel dont elle fait preuve depuis 15 ans”s’enflamme la Gazette de Montréal, un des premiers journaux à avoir pu voir le spectacle.
Où : Staples Center, 1111 S. Figueroa St., Los Angeles, CA 90015
Quand : Samedi 23 octobre 2010 à 20h00
Pour plus de renseignements : www.staplescenter.com
Entrée: $9.50, $39.50, $69.50, $99.50, et $149.50 sur http://www.ticketmaster.com/ ou au 800-745 3000. Possibilité de rencontrer Shakira pour le prix de $649.50
28 eme Food & Wine Festival, Los Angeles
Les organisateurs entendent faire de cette édition la grande fête de la gastronomie locale, avec la participation de chefs cuisiniers et d’experts culinaires de renom afin de séduire davantage de visiteurs.
Faites-vous plaisir et venez vous divertir dans un décor spectaculaire avec des concerts, un bon verre de vin et de la haute cuisine ! Votre support bénéficiera l’œuvre caritative Meals on Wheels.
Où: Universal Studios, 3900 Lankershim Blvd., Gate 3, Universal City, CA 91608. Tel.
Quand : Samedi 25 septembre 2010 de 17h00 à 23h00
Pour plus de renseignements : http://www.awff.org/index.html , http://www.awff.org/ ou au 310-574 3663
Entrée: ($300) http://www.awff.org/tickets.html
Chefs Grand Tasting Dinner pour la soirée de gala:
Où: Spago Beverly Hills, 176 N. Canon Dr., Beverly Hills, CA
Quand : Dimanche 26 septembre 2010 à 18h00
Pour plus de renseignements : http://www.awff.org/index.html ou au 310-574 3663
Entrée: ($750 per person or $7,000 per table) au 310-385 0880 (Ellen Farentino Spago)
Publireportage: L'assurance santé aux Etats-Unis
Les notions de couverture médicale et de protection sociale n’existent aux Etats-Unis que pour les plus démunis («Medicaid») ou les personnes de plus de 65 ans («Medicare»). Elles ne sont pas pour autant complètement gratuites.
Lorsque les Français, qui sont habitués au système de protection médicale plutôt favorable en France arrivent aux USA, le choc peut s’avérer brutal dans la mesure où le système de remboursement des soins est entièrement privé. Il est donc essentiel de souscrire une assurance médicale, soit dans le cadre de son entreprise, soit à titre privé.
Le coût prohibitif de la médecine aux USA en dissuade certains. Il n’est pas rare de rencontrer des compatriotes sans aucune couverture médicale car le budget santé est à prendre sérieusement en compte au moment de l’expatriation, surtout quand on a des enfants.
Il existe plusieurs façons de s’assurer.
1- La Caisse des Français à l’étranger (CFE)
Tout ressortissant Français peut adhérer à la CFE.
Elle offre la même couverture Sécurité Sociale qu’en France et propose de couvrir la maladie, la maternité, les accidents du travail et la retraite.
Les non salariés peuvent y adhérer.
Les cotisations dépendent des revenus et les remboursements se font sur la base des frais réels dans la limite des tarifs et des taux pratiqués en France, ce qui est très souvent insuffisant compte tenu des coûts de la médecine aux Etats-Unis.
Exemple d’une consultation chez un généraliste dont le coût de la visite serait de 200 USD.
Remboursement CFE = 70 % du coût de la consultation base Sécu France (22 EUROS), soit 14 EUROS.
La différence à votre charge est donc élevée.
Il est nécessaire de prendre une complémentaire (équivalent à une mutuelle en France).
2 – Assurances santé américaines ou européennes
Les assurances américaines fonctionnent sur la base du remboursement des soins. Leurs coûts sont variables selon les services (consultations, médicaments, hospitalisation, maternité, soins dentaires…)
En général elles ne vous couvrent que sur le territoire américain.
Il existe de nombreuses variétés de plans (HMO ou PPO)
- HMO (Health Maintenance Organizations)
Ce système de prise en charge totale ne vous permettra pas de choisir vos médecins et vous aurez donc moins de liberté dans vos choix médicaux.
- PPO (Preferred Provider Organizations)
Ces plans proposent des listes de médecins agréés dans chaque spécialité auxquels vous ne paierez qu’une participation (co-payment)
Attention cependant de vérifier selon les types de soins couverts quel est le montant de la partie des frais qui reste à votre charge, car bien souvent, moins le prix de la couverture médicale est élevé, plus la partie « deductible » est importante.
Les assurances françaises ou européennes vous permettent d’être couverts si vous êtes titulaires d’un passeport français.
Elles vous proposent la plupart du temps une couverture mondiale et prennent l’hospitalisation à 100 % sans « deductible ».
Selon les formules proposées, le remboursement des soins médicaux (soins ambulatoires hors hospitalisation) peut varier.
Attention aux limites existantes au niveau des remboursements car parfois elles peuvent s’avérer insuffisantes pour les USA.
Le Groupe Crystal vous propose des solutions de couverture médicale aux USA.
Pour toute demande de devis gratuit, vous pouvez cliquer ici.
Gotan Project en locomotive des jeunes talents français
“Pour attirer l’attention à Los Angeles, il nous fallait une tête d’affiche”, souligne Sylvain Taillet, le directeur de la programmation du festival, également directeur artistique chez Barclay. Et comme tête d’affiche, OohlaL.A. a visé le trio internationalement connu des Gotan Project.
Cette année, l’accent est mis sur l’éclectisme. “En 2009, nous avions réunis tous les groupes dans une seule et même salle de concert”, indique Sylvain Taillet, “mais nous avons réalisé que certains groupes moins connus n’attiraient pas autant que les grosses pointures comme Sébastien Tellier.” Le festival version 2010 aura donc lieu dans trois salles de tailles différentes et fera pour la première fois escale à San Francisco.
Outre Gotan Project, le programme d’OohlaL.A. cette année tournera autour de Sébastien Tellier, El Hijo de la Cumbia, Revolver, The Bewitched Hands on the Top of our Heads, General Elektriks, Acid Washed, Kavinsky et Turzi.
La première soirée aura lieu jeudi 30 septembre au El Rey Theater avec le génie de la pop synthétique Sébastien Tellier. L’artiste aux lunettes noires, cheveux longs et à la barbe mal taillée refait son apparition, après avoir été la tête d’affiche lors du festival en 2009. “Il nous prépare quelque chose de différent”, précise Sylvain Taillet, “il prévoit de revisiter son répertoire et de faire des réarrangements acoustiques.” Sébastien Tellier, dont l’album Sexuality sorti en 2008 a fait un tabac, sera précédé cette soirée-là d’autres artistes du label Record Makers, qui fêtera alors ses 10 ans d’existence : le duo Acid Washed, Turzi et ainsi que Kavinsky, dont la musique évoque les sonorités analogiques de l’électro de Detroit.
Le vendredi 1er octobre, dans la petite salle du Spaceland à Silverlake, est placé sous le signe de la découverte avec les groupes Revolver et The Bewitched Hands on the Top of our Heads. Pour seulement 15 dollars, il sera possible de savourer la “pop de chambre” du trio Revolver, dont ce sera le premier concert aux Etats-Unis. The Bewitched, originaires de Reims, proposent quant à eux un mélange de psyché-folk et d’indie-rock : “c’est un collectif néo-hippie de folkeux à barbes influencés par Neil Young“, ajoute Sylvain Taillet.
La troisième soirée, OohlaL.A. met le paquet au Nokia Theater, une salle de concert de 2200 places en plein centre de Los Angeles avec Gotan Project, un groupe que l’on ne présente plus et qui rencontre un succès international depuis la sortie en 2001 de leur premier album, La Revancha del tango. En 2010, ils sortent leur troisième album, Tango 3.0, où le trio franco-suisse-argentin a utilisé pour la première fois des cuivres et donné une couleur plus blues à son univers. Un groove subtil où se croisent bandonéon, harmonica, violon, boucles électro mêlés à la voix de l’Argentine Cristina Vilallonga.
Egalement au programme cette soirée, le groupe General Elektriks, dont le leader RV Salters est installé à San Francisco. General Elektriks est connu pour tout donner sur scène. Avec des compositions puisant dans la pop, la soul, l’electro et le hip-hop, ces bidouilleurs de sons aux influences multiples sont friands de claviers, synthétiseurs et autres instruments vintage improbables.
Enfin, Gotan Project présentera un groupe d’origine argentine qu’il produit, El Hijo de la Cumbia, qui revisite la cumbia, cette musique traditionnelle colombienne, avec des accents électro. Le lendemain dimanche 3 octobre, Gotan Project et General Elektriks se produiront au Warfield à San Francisco.
“La clef de notre succès, ce sont nos partenaires sur place”, indique Sylvain Taillet. OohlaL.A. est en effet produit par le tourneur GoldenVoice, créateur du Coachella Music and Arts Festival, ainsi que par le directeur de la programmation musicale de la radio indépendante KCRW, une radio à la pointe des tendances musicales actuelles à Los Angeles. “C’est important d’avoir des partenaires sérieux aux Etats-Unis, car cela nous donne une crédibilité vis-à-vis du public américain qui nous découvre”, explique David Martinon, le consul de France à Los Angeles, qui parraine l’évènement.
“Le but du festival, au-delà de faire plaisir à la communauté française, c’est de lancer ces jeunes talents aux Etats-Unis”, ajoute le consul, qui se félicité d’être parvenu à l’équilibre financier dès la première édition du festival. “Notre retour sur investissement, c’est le rayonnement de la France à l’étranger, et on ne va pas se plaindre de donner un coup de pouce à l’industrie musicale française”, souligne-t-il.
Reste qu’aucun des groupes présentés à OohlaL.A. ne chantera en français. Rançon du succès aux Etats-Unis? Les organisateurs reconnaissent que c’est un sacrifice nécessaire : “le public américain est curieux mais jusqu’à un certain point”, tempère Sylvain Taillet.