Depuis vendredi dernier, le New York Film Festival a investit les locaux du Lincoln Center, et ce jusqu’au 10 Octobre. La sélection comporte comme pour les éditions précédentes de nombreux films de nationalités différentes, dont plusieurs films français. Dimanche 3 Octobre à 14h30, le réalisateur français Olivier Assayas interviendra lors d’une conférence où il reviendra sur son histoire cinématographique personnelle, juste après la projection de son dernier film, “Carlos”.
Programme :
Film socialisme de Jean-Luc Godard
Mercredi 29 Septembre à 18h et vendredi 8 Octobre à 15h
Copie Conforme de Abbas Kiarostami
Vendredi 1er Octobre à 21h15 et dimanche 3 Octobre à 11h30
Carlos d’Olivier Assayas
Dimanche 2 Octobre à 11h
La Venus noire d’Abdellatif Kechiche
Jeudi 7 Octobre à 18h et samedi 9 Octobre à 20h30
Misterios de Lisboa de Raoul Ruiz (film franco-portugais)
Dimanche 10 Octobre à midi
Tous ces films sont projetés au Alice Tully Hall et le prix de la place pour une séance s’élève à $20.
Pour plus d’informations, appelez le 212.875.5050, suivez @filmlinc sur Twitter ou consultez le site
La France à l'honneur au New York Film Festival
Broadway à Brooklyn
La comédie musicale “Fela!” retrace l’histoire de Fela Kuti, musicien et homme politique nigérian. A la fin des années 1960, il crée l’Afrobeat, un mélange de musiques traditionnelles du Nigeria et d’Afrique, mais aussi de funk et de jazz. Il utilisera ensuite ce mouvement musical comme instrument politique pour promouvoir les droits civiques dans son pays d’origine, le Nigeria.
Le show, sera présenté dans une version allégée au Brooklyn Bridge Park, qui accueille son dernier évènement culturel de la saison.
Où ? Brooklyn Bridge Park’s Pier 1 (Old Fulton Street et Furman Street dans DUMBO), Tél : (718) 254-8779]
Quand ? Lundi 4 Octobre à 18h30
Combien ? Gratuit
Plus d’informations
(Sur Broadway, Fela est au Eugene O’Neil Theater)
Le Mali à New York
Khaira Arby, originaire de Tombouctou dans le nord du Mali, vient de sortir son premier album international intitulé « Timbuktu Tarab » et se lance pour l’occasion dans une tournée aux Etats-Unis. Si son père l’a d’abord empêché de pratiquer sa passion, elle s’est battue contre l’oppression et les discriminations faites aux femmes, pour finalement devenir une véritable star dans son pays, comme son cousin Ali Farka Touré.
Dans son nouvel album elle chante en quatre langues différentes, en arabe mais aussi dans trois dialectes maliens (le sonrhaï, le tamasheq et le bambara). Ses chansons, teintées de blues et de world music, prennent la forme de prières et d’hommages à sa culture et à son peuple. Khaira Arby, qui y aborde aussi les problèmes subis par les africaines (notamment l’excision dans la chanson « Feriene »), se fait ainsi le porte-parole des femmes de son pays.
Où ? Joe’s Pub, 425 Lafayette St, New York, NY, Tél : (212) 539-8777
Quand ? Mercredi 29 Septembre à 19h30
Combien ? 17$ sur Internet
Khaira Arby sera aussi en concert samedi 2 Octobre à 20h pour l’Afropop Anniversary Party et le dimanche 3 Octobre à 19h à la Malian-Community-Alhassane-Camara
La Justice Pénale Internationale au Consulat Général de France
Le cycle de conférences du Consulat Général de France, “CONFERENCES@934” est de retour mercredi 29 septembre. La discussion, intitulée “International criminal justice : a collaboration of cultures born of conflicts ?” se déroulera en compagnie de deux professionnels de la Justice. Bruno Cathala, juge au Tribunal de Grande Instance d’Evry et Daniel Schimmel, avocat associé à New York, chez Drye&Warren aborderont les enjeux que soulève la justice pénale internationale aujourd’hui.
Où ? Consulat General de France, 934 Fifth Avenue New York, NY 10021 (métro ligne 6 – 77th)
Quand ? Mercredi 29 septembre à 18h30
Combien ? Gratuit et ouvert à tous, inscriptions au 212-606-3648 ou à [email protected]
Quand l'expatriation bouscule le couple
«Un peu comme le sable dans un sablier, notre couple s’étiole au fil du temps. Notre amour, l’un pour l’autre n’est pas en question et, sans vraiment arriver à mettre le doigt dessus, nous nous demandons plutôt si ce n’est pas la ville qui, inexorablement, nous sépare». Othilie et Hugo n’ont pas encore la trentaine et n’ont déjà plus grand chose à se dire. Je ne sais pas encore bien ce qu’il s’est passé, mais une chose est évidente, deux ans de vie à New York les ont fait vieillir de trente.
«Nous nous sommes rencontrés à la fac à Paris et dés nos études terminées, nous sommes venus ici pour réaliser ce rêve d’enfance que l’on a en commun, goûter au rêve américain. L’idée était de revenir en France riche d’une expérience irremplaçable et inoubliable». Fort d’un contrat de trois ans pour s’occuper d’une franchise française de maroquinerie, la vie s’annonce belle, fun et insouciante. «L’énergie de la ville était euphorisante et nous en profitions bien tous les deux, ensemble ou séparément. Mais petit a petit, j’ai eu cette désagréable impression qu’Hugo devenait un autre personnage, une espèce de caricature de lui même» se lamente Othilie. «Et de mon côté, je la voyais encore comme une étudiante pas encore dégrossie, timorée face à tout ce que la ville pouvait nous offrir». Nos deux amoureux se croient perdus ayant pris chacun un chemin différent. De mon côté, je les vois toujours marcher main dans la main mais sous l’emprise du regard souvent déformant d’une ville aussi forte que New York.
Qu’est ce qui vous plait le plus depuis que vous êtes aux États-Unis ? Hugo saute sur l’occasion, je sens bien que c’est lui l’élément du couple avec lequel il faut d’abord travailler. «Le fait que personne ne me connaît, ici je suis comme un nouveau-né. Le personnage Hugo, indélébile en France, est en pleine reconstruction. Cela passe par plein de petits détails qui peuvent paraître complètement stupides mais qui me donne un incroyable sentiment de liberté ». Par exemple ? «Contrairement à Othilie, je ne suis pas si cultivé que cela. J’arrive à parler à peu près de tout moyennement, bref à Paris, je vaux un petit 11 sur 20. À New York, je saute directement à un 16 sur 20, c’est agréable, c’est comme un grand coup de vent qui passe sous mes ailes». Quoi d’autre ? «Ici on me trouve courageux d’être parti, on me considère comme un entrepreneur, on me trouve beau et séducteur, et l’on me fait confiance. Alors que là-bas on me traite d’inconscient, de doux rêveur, les femmes me trouvent pas mal, sans plus, et même ma famille ou mes amis soupçonnent mes réelles intentions». Et c’est cela que vous appelez une reconstruction ? Du coin de l’œil, je vois Othilie sourire.
Hugo est la victime typique du regard « tout beau tout neuf » des autres. Quand en plus ce regard arrive d’un pays étranger très différent culturellement de celui dont on vient, un mélange d’effet loupe et de miroir déformant se met en action. La frontière entre nos forces et nos faiblesses apparaît de plus en plus floue, on devient Monsieur formidable très facilement, il est tellement plus attrayant et original d’être un Français à New York qu’un Français en France. «Cela ne veut pas dire que tu n’es pas tout ce que tu as décrit plus haut Hugo, bien au contraire, mais tout d’un coup c’est comme si le regard de ceux qui ne te connaissent pas du tout est plus important que le nôtre, ceux qui t’aiment et te sont chers». Othilie est dans le vrai et je lui demande comment elle voit l’évolution de la situation. Après tout, c’est l’existence de leur vie de couple qui est en jeu. «Je peux très bien comprendre que nos besoins et attentes de New York soient différents. Je n’ai aucun problème qu’Hugo se laisse griser par ce que l’on pense de lui, quelque part c’est même une réaction très saine, mais il faut aussi qu’il pense bien à qui il est aujourd’hui, et si c’est bien différent de qui il était hier et de qui il sera demain. J’ai besoin de savoir pour continuer ma route, avec ou sans lui».
C’est avec Hugo seul que je dois continuer la mienne. Othilie peut l’attendre au port, elle est prête. L’apprentissage de sa vraie reconstruction fut long et parfois douloureux. N’utiliser que son regard pour se retrouver n’est jamais chose facile. « Ce que j’ai cru au commencement de notre travail être un retour en arrière et un déni total de ce que je pensais être devenu, est en fin de compte une remise en place de la personne que je suis réellement. Que je sois perçu comme tel à New York et comme un autre à Paris n’est en fin de compte que le produit de mon imagination. Je suis perçu comme je suis, ce n’est que le regard des autres qui changent. Et c’est justement ça la richesse que nous étions venus chercher avec Othilie : Mieux se connaître au travers des autres et non pas changer et devenir ce qu’ils voient en nous ».
Quelques mois plus tard, ce qui érodait leur couple en est devenu le ciment. Hugo partagea avec la femme qu’il n’avait jamais cessé d’aimer ses découvertes et ses nouvelles convictions, « se mélanger dans ce grand melting-pot qu’est New York, non pas pour se perdre, mais pour mieux se retrouver, se comprendre et s’accepter ». Othilie et Hugo sont repartis en France un peu plus tôt que prévu tout simplement car c’était le bon moment. Celui de regarder leur vie, à deux et dans la même direction.
Pour en savoir plus sur ce qu’est le coaching avec Nicolas Serres-Cousiné, visitez www.monlifecoach.com
La Nuit des Publivores à New York
“La Nuit des Publivores” (The Night of the AdEaters), qui existe depuis 1981, a débarqué à New York l’année dernière. L’évènement revient cette année dans le cadre du festival Advertising Week. L‘édition 2010/2011 fête le trentième anniversaire de l’évènement dans le monde et propose pour l’occasion un programme spécial, avec, en plus des publicités récentes venues des quatre coins du globe, une rétrospective d’une heure retraçant « 30 ans de pubs ».
L’évènement, qui traditionnellement (et comme son nom l’indique) dure toute la nuit, prendra à New York la forme d’une soirée, plus courte, afin de “s’adapter au public new-yorkais”, nous précise Dmitry Fleury, l’un des organisateurs. Cela ne l’empêchera pas de représenter la production publicitaire de nombreuses nationalités et de traduire la créativité et les tendances de la publicité mondiale.
L’évènement réunira les professionnels de la publicité et de la communication, mais aussi tous les amateurs de publicité en général. Ceux dont c’est le métier pourront se rencontrer, partager des idées et s’inspirer des spots diffusés, tandis que les “publivores” profiteront tout simplement de ce spectacle unique en son genre. Car comme l’indique Dmitry Fleury, il s’agit “avant tout un spectacle”, qui offre au public l’opportunité de “s’amuser et se lâcher” (on a le droit de huer!) le temps d’une soirée festive, animée par un DJ. Les publicités les plus étonnantes, intrigantes, choquantes, amusantes ou artistiques du monde entier y seront diffusées, mais jamais à des fins commerciales. Elles ont toutes été sélectionnées au “coup de coeur” par le fondateur de l’évènement, Jean-Marie Boursicot et visent à “représenter les pays” … même si cela n’est pas forcément aisé dans un contexte de mondialisation de la consommation.
Où ? New World Stages, 340 W 50th St, New York, NY 10019, (646) 871-1730
Quand ? Mardi 28 Septembre 2010 à 19h00
Combien ? 40$ sur le site Offre pour les lecteurs de French Morning: entrer “French” à l’inscription pour obtenir 20 % de réduction.
Jean-Christophe Rufin à NYU
Dans le cadre du cycle de conférences de la Maison Française de NYU, “French Literature in the Making”, l’académicien essayiste et romancier Jean-Christophe Rufin sera à New York lundi soir. Après son expérience en tant que médecin volontaire en Afrique dans les années 70, il participe à la fondation de Médecins Sans Frontières. Actuel directeur d’Action contre la faim, il a aussi été ambassadeur de France au Sénegal. Ces nombreuses missions en Afrique et en Amérique Latine lui ont inspiré deux romans : L’Abyssin, gagnant du Prix Goncourt du Premier Roman et du Prix Méditerranée en 1997 et Rouge Brésil, gagnant du Prix Goncourt en 2001. Il a aussi publié des essais politiques, comme L’Aventure humanitaire (1994) et La Dictature libérale.
La conférence, en français, prendra la forme d’une conversation avec Olivier Barrot, écrivain et journaliste pour l’émission littéraire de France 3 Un Livre un jour.
Où ? La Maison Française de NYU, 16 Washington Mews, NYC, NY, 10003; Tel: (212) 998-8750
Quand ? Lundi 27 Septembre à 19h00
Combien ? La conférence est gratuite et ouverte à tous.
Alain Lemarchand s'en va
Un boss s’en va. Alain Lemarchand rejoindra prochainement les hauts rangs de Lagardere Active, société mère d’Hachette Filipacchi Media US dont le siège est à Levallois. Le groupe a nommé Steve Parr, un vétéran américain de la presse magazine (ancien président d’EMAP USA, puis de Primédia Enthusiast Media et plus récemment de Source Interlink Media) pour le remplacer.
Alain Lemarchand avait a été nommé à ce poste à New York en septembre 2008, pour serrer les boulons en pleine récession. Dans un marché publicitaire en berne, il a restructuré HFM US en arrêtant notamment la publication de cinq magazines dont Metropolitan Home en novembre dernier.
New York 1-San Francisco-0
La victoire de la plus longue file d’attente revient à Jim Meehan, propriétaire du speakeasy Please Don’t Tell pour son Parkside Fizz, un cocktail à base d’orgeat. Parmi les autres files prisées, celles pour les côtes de porc de Dan Barber, le chef de Blue Hill à New York et les neuf bouchées à base de légumes de Daniel Patterson, de Coi qui a deux étoiles au guide Michelin de San Francisco.
Le thème de la rivalité culinaire New York-San Francisco est venu aux organisateurs du Fooding suite à la déclaration épicée de David Chang, “Les restaurants de San Francisco ne font que servir des figues sur une assiette, avec rien d’autre dessus”. Le chef et propriétaire des restaurants Momofuku de New York se moquait ainsi d’une cuisine californienne très axée sur le produit contrairement à une cuisine new-yorkaise plus urbaine.
D’autres éléments du match entre les deux villes :
San Francisco compte pas moins de 4 275 restaurants (pour 800 000 habitants), la plus forte concentration de restaurants par habitant du pays. Contre 18 696 restaurants à New York pour 8 millions d’habitants. New York 0-San Francisco 1.
San Francisco était la deuxième ville américaine, après New York, à être dotée d’un guide Michelin. “C’était un choix naturel”, relève Jean-Luc Naret, le directeur du guide. “Ici, tout le monde est un ‘foodie’. Tout le monde parle de cuisine tout le temps. Les célébrités de San Francisco sont les chefs.” Le guide San Francisco compte un restaurant trois étoiles (French Laundry), quatre deux étoiles, et une pluie de restaurants une étoile. New York compte 4 trois étoiles, 5 deux étoiles. New York 1-San Francisco 0.
Qu’en pensent les chefs participants au Grand Fooding ?
Daniel Patterson, Coi , San Francisco
Je suis d’accord avec David Chang. J’ai dit la même chose que lui il y a cinq ans dans un article que j’ai écrit pour le New York Times. C’est le travail du cuisinier de cuisiner! J’aime beaucoup New York. Je suis très inspiré par la cuisine de Wylie Dufresne et David Chang.
Mourad Lahlou, Aziza, San Francisco
New York n’a pas l’abondance de produits que l’on a. Mais nous n’avons pas l’énergie. A New York, on peut sortir après le service jusqu’à 4heures du matin. A San Francisco, à 11h30 tout est fermé.
Brian Leth, Vinegar Hill House, Brooklyn
Je ne peux pas dire. La dernière fois que je suis allé à San Francisco, c’était il y a douze ans.
Melissa Perello, Frances, San Francisco
Nous avons des fermes fantastiques dans les environs de San Francisco. En revanche, les poissons ne sont pas aussi bons que sur la côte Atlantique.
Jim Meehan, Please don’t Tell, New York
Les mixologistes de San Francisco utilisent beaucoup de tequila parce qu’ils sont plus près du Mexique. Nous utilisons davantage de spiritueux européens. Nos cocktails sont plus classiques.
David Sclarow, Lunetta, Brooklyn
C’est comme comparer des pommes et des oranges. La “guerre culinaire” entre New York n’est qu’une astuce de marketing.
Photo : Daniel Patterson de Coi à San Francisco porte un T-Shirt “I love New York”.
Crédit photo : Joanna Oshea.
Marché en plein air au Madison Square Park
Le Mad. Sq. Mark’t (comprendre le Madison Square Market) revient pour la deuxième année consécutive. Comme la fois précédente, des dizaines de stands éphémères s’étendront le long du Madison Square Park, soit entre la 23e et la 25e autour de Broadway et de la 5e Avenue. Pour l’occasion, les meilleurs chefs, designers et boutiques de New York seront représentés… Et il y en aura vraiment pour tous les goûts !
On pourra d’abord retrouver une zone entièrement consacrée au shopping, avec une large sélection de vêtements et d’accessoires pour hommes et femmes. Juste à côté, un espace dédié à la nourriture et la boisson sous toutes les formes où les meilleurs restaurants et marchands ambulants de la ville seront bien évidemment présents. Tandis que les “foodies” apprécieront les pâtisseries miniatures Artisan Cannolis ou les gaufres Waffles & Dinges, les “fashionistas” s’arracheront les boucles d’oreilles Hanami fabriquées à partir de vraies fleurs recouvertes de résine ($42).
Pour l’ouverture samedi 25, vous pourrez assister aux concerts blues et folk de plusieurs musiciens, notamment Guy Davis & the High Flying Rockets, David Jacobs Strain, et the Waymores.
Où ? Madison Square Park, Broadway et 23rd St, Tél : 212-529-9262
Quand ? Du 25 Septembre au 23 Octobre, tous les jours de 11h à 20h
Plus d’infos sur le site
François Payard crée sa chaîne de boulangeries
Quand François Payard a fermé sa célèbre pâtisserie de l’Upper East Side en juin 2009, poussé à la fermeture par un propriétaire trop gourmand, la question était sur toutes les lèvres : que va devenir François? Et surtout à quoi vont ressembler les fêtes de fin d’année sans bûche ni galette des rois Payard?
François Payard n’avait pas dit son dernier mot : quatre mois plus tard, il ouvrait un Chocolate Bar dans la boutique du joailler Mauboussin sur Madison Avenue.
Avec FPB, c’est la première fois que le chef s’aventure dans le bas de la ville. Il a choisi un décor de boulangerie industrielle très downtown où la cuisine est ouverte. “Tout le monde nous associe à l’Upper East Side. Nous avons voulu nous adapter.”
Il a rescucité pour l’occasion les “gâteaux que l’on a oubliés”. Entendez le gâteaux biscuit roulé, le flan pâtissier, le gateau basque… Le chef s’enorgueillit d’avoir fait découvrir les cannelés de Bordeaux outre-Atlantique il y a quinze ans, lorsqu’il était chef pâtissier au restaurant étoilé Daniel. Il entend mettre à l’honneur les spécialités régionales françaises comme la tarte aux pralines de Lyon au caramel et amandes.
A FPB, on trouve aussi des macarons français aux goûts américains : Oreo, S’mores; Coca-Cola, beurre de cacahuètes et confiture, etc…Pour les moins aventureux, un choix de viennoiseries, éclairs au chocolat, tartes, etc mais aussi salades et sandwichs, le tout un brin moins cher que dans l’ancienne pâtisserie de l’Upper East. Il planifie d’ailleurs d’ouvrir une nouvelle pâtisserie uptown prochainement, sur le modèle de celle qui a fermé mais sans le restaurant.
Avant cela, le chef se mariera le mois prochain à Long Island : “un petit mariage sans prétention. C’est Ron Ben-Israel, surnommée la “Mahnolo Blanick de la pièce montée” qui s’occupera du dessert. “Je n’ai rien à faire c’est génial”, jubile le chef.
La lune de miel, ce sera pour plus tard. Car la période des fêtes va arriver rapidement. François Payard a du pain sur la planche, et des bûches à la mousseline noisette.
FPB, 116 West Houston Street (between Sullivan Street and Thompson Street), ouvert de 7am à 9pm du dimanche au jeudi, et de 7pm à 10pm vendredi et samedi. Commandes en ligne : www.FPBNYC.com.
Naldjorlak, l'oeuvre instrumentale d'Eliane Radigue
Dans le cadre du festival Crossing The Line, la compositrice française Eliane Radigue présentera sa dernière oeuvre intitulée Naldjorlak.
Depuis plus de trois décennies, Eliane Radigue s’est affirmée comme une figure de premier plan dans le monde de la musique électronique. Depuis 2004, elle a décidé de se consacrer exclusivement à la composition en acoustique. Naldjorlak, qui fait partie de ce travail, est une oeuvre en trois volets composée pour et jouée par Charles Curtis, Carol Robinson, et Bruno Martinez. L’oeuvre, interprétée par un violoncelle et des cors de basset, explore le monde sonore quotidien, façonné par la respiration, la pulsation, les battements et les murmures.
Où ? ISSUE Project Room,110 Livingston St, Brooklyn, NY 11201 (entrée au 22 Boerum Pl)
Quand ? Dimanche 26 Septembre à 18h
Combien ? $15 pour les membres FIAF et/ou les membres ISSUE, $20 pour les non-membres. Billets en vente sur issueprojectroom.org et au 718 330 0313