Fabien Cousteau, 44 ans, fait de la plongée depuis l’âge de 4 ans et habite à New York depuis près de douze ans, mais jamais il n’avait pratiqué sa passion dans sa ville d’adoption. L’explorateur, documentariste, petit-fils de « capitaine planète » Jacques-Yves Cousteau, a rectifié ce non-sens lundi matin à Governors Island (île au Sud de Manhattan) en piquant du nez dans les eaux “délicieuses” de la rivière Hudson. « J’ai plongé dans beaucoup d’endroits dans le monde, des beaux et des moins beaux, sourit-il, juste avant d’enfiler sa combi’. Je sens que de toutes mes plongées récentes, celle-là sera la plus… intéressante. »
Fabien Cousteau ne plonge pas pour fuir les températures caniculaires du monde des terriens, mais bien pour sauver la planète. Accompagné d’élèves de la future école New York Harbour School, un lycée spécialisé dans l’étude de la vie marine qui ouvrira ses portes en septembre sur Governors Island, il a profité de son immersion dans les eaux boueuses de la Hudson pour vérifier l’état de récipients installés au fond de la rivière pour accueillir au début de l’automne près de 150 000 huitres qui nettoieront l’eau par filtrage. A terme, il espère implanter quelques 4 milliards de ces mignons mollusques dans la Hudson, une rivière autrefois au cœur du commerce mondial d’huitres.
L’initiative marque le coup d’envoi de « Plant a Fish », la toute nouvelle non profit du Français, qui entend lutter contre l’inquiétante dégradation des fonds marins en développant des projets dits de « restauration ». En plus de New York, trois autres initiatives sont en cours, à El Salvador, en Floride et aux Maldives. « J’ai eu l’idée à trois heures du matin, reconnait-il. Il y a deux ans, lorsque la ville a décidé de débourser beaucoup d’argent pour replanter des arbres, je me suis que c’était une très bonne idée, indique-t-il faisant référence à l’opération Million Trees NYC. Tout le monde disait : ‘plant a tree, plant a tree’… Je me suis dit : ‘pourquoi pas plant a fish ?’
Il poursuit : « Il n’y a pas de planète B. Il est temps de rendre à la planète ce qu’elle nous a donné ! »
Le lancement de « Plant a Fish » intervient trois jours avant le centenaire de la naissance du légendaire Jacques-Yves Cousteau, un jour avant la journée mondiale des océans et, tristement, un mois après le début de la pire catastrophe environnementale de l’histoire des Etats-Unis. « C’est un désastre. On va en souffrir pendant 20 ans, souligne Fabien Cousteau en parlant de la marée noire qui souille le Golfe du Mexique. Tout va souffrir, des bactéries jusqu’aux baleines. Tout le monde pense que le pétrole flotte mais il faut garder à l’esprit qu’il est lourd et que la mer est un phénomène dynamique, en mouvement constant. On est face à une vinaigrette difficile à nettoyer. »
En cause, les dispersants utilisés pour « briser » les nappes de pétroles : « Mettre des produits chimiques au-dessus d’autres produits chimiques n’est pas la solution. Au contraire, affirme-t-il. C’est la panique qui l’a emporté. Les compagnies pétrolières ne veulent pas nous faire voir ce qu’il se passe. Plutôt que de cacher, ce qui est impossible, il faut trouver d’autres solutions pour nettoyer le désastre. Car une fois passée la Floride, la nappe va éventuellement se retrouver en Europe. Ca nous concerne tous !»
Grâce à « Plant a Fish », le sherpa des mers, qui vit entre la France et les Etats-Unis, espère créer un nouvel engouement autour des zones aquatiques. Petite indiscrétion: il envisage déjà un projet de restauration en Louisiane! «Ça va prendre des années, on ne peut pas restaurer avant de nettoyer, relativise-t-il aussitôt. Le problème vient de nous tous, consommateurs de pétrole, que ce soit de fioul ou de matières plastiques. C’est une dépendance vielle d’un siècle. Il existe des alternatives mais il faut les mettre en place rapidement. »
Pour Fabien Cousteau, la reconquête de l’océan commence donc par New York, ville symbole à elle seule d’un nouvel intérêt pour le littoral. En effet, pendant un siècle, l’ industrie s’y est mise entre les Hommes et l’eau, implantant leurs usines, docks et entrepôts le long des voies maritimes. Mais depuis quelques années, la ville ressuscite son littoral avec un dense réseau de pistes cyclables, de promenades et de parcs. « Les New Yorkais aiment bien l’eau et aiment bien le littoral mais ils oublient à quel point New York dépend de l’eau : c’est une ville maritime, rappelle-t-il. C’est grâce à l’eau que New York est devenue New York. »
Dans la famille Capitaine, le petit-fils Cousteau
Le millionnaire qui aimait les vieilles francaises
Courbes parfaites, carrosseries rutilantes et plaques d’immatriculations françaises : le musée de l’automobile d’Oxnard nous emmène dans un autre monde. Fondé par un Américain passionné de voitures françaises anciennes, le Mullin Automotive Museum rassemble une collection d’une centaine de voitures de la période Art Déco.
“Pour moi, les voitures françaises des années 20 et 30 symbolisent l’archétype de l’art et du design du 20ème siècle”, explique Peter Mullin, le fondateur du musée, qui a fait fortune dans les assurances vie. Les véhicules sont présentés dans un immense espace “de façon à rappeler le Grand Palais, lieu traditionnel où ils étaient exposés à l’époque”, souligne le conservateur Andrew Reilly.
Les visiteurs sont invités à circuler entre ces joyaux de métal d’un autre temps portant des noms comme Hispano-Suiza, Delahaye, Delage, Bugatti. Seule l’élite de l’époque étaient capable de s’offrir de tels objets, qui coûtaient alors plusieurs fois le prix d’une maison. Elles ont appartenu à l’aristocratie, aux nouveaux-riches, à des héritiers fortunés, et même à un tsar de Russie.
Au rez-de-chaussée se trouvent les voitures de luxe, dont une magnifique Delahaye cabriolet de 1939 couleur bordeaux, imposante de beauté futuriste et de majesté. “Il y a quelque chose de sensuel, de sculptural”, s’enthousiasme Peter Mullin à propos de la Delahaye, une marque disparue dans les années 50. A l’étage, place aux voitures de course.
Là aussi, l’art rencontre la technologie. “Peter Mullin était fasciné par cette période Art Déco parce qu’il y avait un réel optimisme. A cette époque, il y avait un renouveau esthétique conjugué à une soif d’inventions scientifiques”, ajoute le conservateur Andrew Reilly. Les bolides présentés empruntent sans équivoque à l’aéronautique, comme l’illustrent les modèles des frères Voisin ou encore la longiligne Delahaye 1937 TI45 avec sa carrosserie en aluminium et rivetée, capable à l’époque de pointes à plus de 200 km/h.
Toutes les voitures présentées témoignent aussi d’une époque où les voitures étaient fabriquées autrement. Le châssis s’achetait séparément de la carrosserie “c’était un travail d’artisan”, commente Andrew Reilly. Aujourd’hui, tous les véhicules sont monocoques, c’est-à-dire constitués d’un seul tenant. “Nous voulons montrer ce contraste des voitures considérées aujourd’hui essentiellement comme utilitaires, alors qu’autrefois, c’était de véritables sculptures sur roues!”, s’exclame Andrew Reilly.
Chaque automobile est un condensé d’histoire, comme cette Bugatti Brescia de 1925 qui a passé 70 ans au fond du lac Maggiore en Suisse, après que son propriétaire, qui avait perdu sa fortune aux jeux, ne pouvait plus payer les frais de douane. Les autorités suisses ont donc fait couler la voiture de course, selon la loi de l’époque. Sortie d’eau en 2009, l’épave était en surprenante bonne condition, deux de ses pneus étant toujours gonflés et les instruments du tableau de bord intacts. Peter Mullin, qui collectionne les voitures depuis 30 ans, n’a pas hésité “c’est une beauté des profondeurs“, admire-t-il.
Le musée, qui vient d’ouvrir ses portes en mai, ne peut être visité qu’une fois par mois et uniquement sur réservation. La visite du samedi 12 juin prochain est complète mais il reste des places pour samedi 10 juillet et 10 août. Informations sur le site : www.mullinautomotivemuseum.com
Boudro au Novotel Times Square
Dans la lignée des Warhol, Lichtenstein et Rosenquist, Guy Boudro aime décortiquer et caricaturer la société chaotique de consommation dans laquelle nous vivons. La ville de New York en est certainement le meilleur exemple, et il en a d’ailleurs fait sa marque de fabrique à travers les taxis jaunes que l’on retrouve sur beaucoup de ses oeuvres. Le Novotel Times Square expose ses oeuvres du 10 au 20 juin.
Pour démarrer l’exposition en beauté, l’artiste sera présent le 10 juin au Café Nicole à partir de 6:30 pm pour une réception en son honneur. RSVP: 347-739-8366
Novotel Times Square, 226 West 52nd Street @ Broadway.
Plus d’infos ICI
Foot et fast-food
La dernière pub gay-friendly de McDonald en France crée le buzz au quatre coins du monde. Aux Etats-Unis, nation-mère du géant du Fast Food, on semble surpris, voire choqué par ce spot publicitaire sur le thème de l’homosexualité. Un jeune homme assis dans un restaurant Mc Donald attend son père qui est parti chercher leur commande. Il reçoit un appel de ce qui paraît être son petit ami. Lorsque son père revient, ce dernier lui raconte l’homme à femme qu’il était plus jeune, ne se doutant pas de l’orientation sexuelle de son fils. Pour le New York Daily News, ce spot publicitaire “envoie un message très troublant car on n’arrive pas trop à comprendre la réaction du fils face aux commentaires de son père”. La question soulève le débat. Pour Bill Daley du Chicago Tribune “ce spot ne serait peut être pas bien perçu aux Etats Unis”. Bill O’Reilly de Fox News se moque de cette publicité pendant son émission en se demandant si “Mc Donald aurait fait une publicité spéciale pour Al Qaïda”.” Une réflexion inacceptable” pour la communauté homosexuelle du site Glaad qui a demandé des excuses publiques au présentateur de Fox News, n’admettant pas qu’on mette en relation les homosexuels et l’organisation terroriste. Le site web Homo Planet a lui aussi critiqué la publicité “cela ne sert à rien à la communauté gay puisque son homosexualité reste un mystère”. Ne vous attendez pas à ce que cette idée fasse son chemin aux Etats Unis, Lisa Howard, Directeur de McDonald’s Médias a déclaré que la campagne “Come as You Are” avait été faite exclusivement pour la France.
Si la Coupe du Monde est sur le point de débuter en Afrique du Sud, le match entre les sponsors, entamé il y a déjà plus de trois ans, arrive à sa fin. Dans un article du New York Times, Eric Pfanner explique les files d’attente des sponsors pour le parrainage des clubs de football internationaux. Adidas, Nike et Puma sont les trois grands sponsors se disputant les contrats des plus grosses équipes. Et cette année, la plus grosse inflation concerne l’équipementier des Bleus puisqu’à compter du 1er janvier 2011, c’est Nike qui accompagnera la France, moyennant un contrat sur quatre ans de 320 millions d’euros (contre un peu plus de 40 millions d’euros pour Adidas qui était partenaire de la Fédération depuis 1972). Le journaliste s’étonne que “le maillot français devienne alors le plus généreusement sponsorisé parmi toutes les équipes internationales de football“.
Toujours pour les fans du ballon rond, le site d’informations sportives bleacherreport consacre un article aux plus beaux matchs de l’histoire de la Coupe du Monde (hors finales). La France a un beau palmarès puisqu’elle apparait deux fois dans ce classement. A la 4ème place tout d’abord, pour le match de quart de final qui opposait les bleus à l’équipe du Brésil lors de la Coupe du Monde 1986. Match que la France avait gagné au tirs au but après un long combat. Enfin, sur la dernière marche du podium on retrouve une nouvelle fois l’Equipe de France grâce à la demi finale contre l’Allemagne de l’Ouest en 1982. Le résultat est cette fois-ci défavorable pour les bleus, malgré les efforts de Michel Platini, c’est l’Allemagne qui jouera la finale face à l’Italie cette année là.
Après le succès de Micmacs à Tire-Larigot, le cinéma français continue de ravir les critiques américains. Le deuxième film de Mia Hansen-Love, Le père de mes enfants, en salle depuis le 28 mai à New York, est reçu avec enthousiasme. Pour Manohla Dagis du New York Times, si le film est « un conte de cinéma » où l’on voit l’envers du décor, il n’en est pas moins touchant par « l‘histoire d’amour d’une famille qu’il raconte ». Dans sa critique hebdomadaire du Wall street Journal, Joe Morgenstern ne veut pas trop en dire sur le film et «laisser la surprise aux spectateurs», “l’un des événements du scénario m’a tellement laissé abasourdi que j’aurai voulu que le film s’arrête le temps que je reprenne mon souffle» raconte le journaliste.
Francis Jocky chante pour la Coupe du Monde
Basé à New York depuis maintenant 4 ans, Francis Jocky est un passionné de football depuis toujours (il a été semi-pro avec Joinville-le-pont). Heureux de participer à l’album officiel de la Coupe du Monde 2010, il se prépare à s’envoler pour l’Afrique du Sud avec la délégation japonaise afin d’assister notamment au match qui opposera le Japon au Cameroun, son pays natal. Malheureusement, le voyage risque d’être de courte durée, les Japonais ne s’attendant pas à passer les matchs de poules. « J’aurais aimé assister aux matchs de l’équipe de France et du Cameroun bien sûr. Ces deux équipes sont un peu dans la même situation en ce moment : on ne sait vraiment pas à quoi s’attendre avec cette Coupe du Monde ! » nous explique-t-il en plaisantant.
C’est en travaillant sur Elephant – An African Tale, un projet de comédie musicale semi-biographique qui lui tient à cœur, que Francis Jocky attire l’attention de Sony Japon. Après avoir visionné son clip «Meant to Last», la compagnie lui propose un duo avec la star japonaise Misia pour l’album officiel de la Coupe du Monde. Pour cet album, Sony a voulu créer des rencontres entre artistes internationaux et stars africaines. On y retrouve également le tube de Shakira, « Waka Waka », avec Fleashyground, un message de Nelson Mandela ou encore l’artiste franco-béninoise Angélique Kidjo, une autre new-yorkaise d’adoption, en duo avec John Legend.
Après un concert au Japon devant plus de 6000 personnes, Francis Jocky se prépare à New York pour son grand départ en Afrique du Sud. Pour des raisons de sécurité, il ne pourra peut-être pas monter sur scène le 13 juin prochain au Nelson Mandela Square pour chanter «Maware Maware», mais devrait tout de même assister à plusieurs matchs de la Coupe du Monde. Après son voyage, il reviendra à New York afin de continuer son projet, African Tale, et jouer tous les dimanches au football à Prospect Park, près de son domicile à Brooklyn.
Plus d’infos sur Elephant- An African Tale, cliquez ICI
Philippe Vasseur expose ses toiles à New York
Pour ses nouvelles oeuvres, l’artiste français explore la condition de l’existence humaine, laissant le spectateur subjugué par la beauté des tableaux à la fois ambigüe et spécifique. Il peint des bâtiments, des paysages représentants des scènes de Paris, en passant par Deauville au Maroc.
Le peintre né à Lisieux en 1954, s’est nourri du talent artistique de son père, menuisier, pour imaginer ses premières oeuvres. Alors qu’il est encore étudiant à l’Ecole Supérieure des Beaux Arts de Paris, Gallimard (éditions) se sert de l’un de ses dessins pour la jaquette d’une de ses parutions. Son travail est alors exposé à des millions de lecteurs. Plus tard, Philippe Vasseur se concentre sur la peinture, et particulièrement la peinture à l’huile. Avec sa formation classique, il ouvre un monde de possibilité dans chacune de ses toiles.
Exposition du 3 Juin au 3 juillet 2010 à Axelle Fine Arts Galerie, 535 West 25th Street, NY, NY.
Les dix bonnes adresses pour chiner à New York
Dans la maison de Francine Gardner, il règne un air du Midi. Les nombreuses baies vitrées laissent entrer généreusement le soleil, le vent soulève doucement les voilages blancs suspendus aux fenêtres. Au milieu d’une forêt d’arbres, dans le sud-ouest du Connecticut, la décoratrice française a transformé d’anciennes écuries en une chaleureuse maison où la pierre, le bois et la tomette sont rois. Objets et meubles mélangent leurs origines: une corbeille de Birmanie repose sur une table basse contemporaine en bambou, à deux pas d’un fauteuil d’Afghanistan.
A modern soulful living, c’est ainsi que la designer définit son style et que l’on retrouve dans son showroom, 58th Street à Manhattan. Avec un léger accent de son Lot-et-Garonne natal – elle est originaire de Clermont-Dessous, près d’Agen –, Francine Gardner explique avoir créé son enseigne Intérieurs, il y a 15 ans, comme « une extension » de sa façon de vivre: simplicité et confort proviennent de la mixité des matières (chêne et bambou côtoient acier et cristal), des cultures (un jeté de lit du Tibet se marie à des coussins du Brésil et une poterie de Belgique) et des histoires (meubles anciens et contemporains). Le tout avec une pointe d’humour apportée par des objets industriels transformés, telle une charrette en acier convertie en table basse. « Le style industriel, très en vogue depuis quelques années, est venu de Belgique. Il a forcé les Français à s’épurer », explique Francine Gardner.
Elle répond à toutes les envies de ses clients: elle chine des antiquités rares pour un appartement de collectionneurs new-yorkais, elle importe des meubles de Provence en pierre de taille pour une maison des Hamptons. Son prochain défi: décorer un appartement dans le récent immeuble conçu par Jean Nouvel à Manhattan. Un goût éclectique et assuré, une guide à suivre. Elle nous livre ses meilleures adresses:
Stamford, Connecticut:
« La plupart de mes achats d’antiquités et de brocantes, je les fais à Stamford car c’est moins cher qu’à New York. » La ville du Connecticut est en effet réputée pour ses centaines de dealers regroupés dans une ancienne zone industrielle.
Parmi les plus gros antiquaires: The Antique & Artisan Center: 69 Jefferson St., Greenwich Living: 481 Canal St. Francine Gardner a une préférence pour Hamptons Antique Galleries: 441 Canal St. Profusion d’objets d’art populaire Folk Art, de meubles américains et européens, à tous les prix. Coup de cœur (français!) de French Morning pour un panier de boulanger des années 1940 à 850 $.
New York:
Olde Good Things: à Union Square: 5 E 16th St., et à Chelsea: 124 W 24th St. Antiquités et brocantes américaines, françaises, suédoises, anglaises et asiatiques. De tout, à tous les prix, y compris des accessoires à quelques dollars. On peut y trouver des bancs et tables rustiques (farm tables) pour moins de 1.000 $ et des meubles à restaurer. Notre coup de cœur pour les strapontins XIXe de la salle de spectacle du Cooper Union : 350$ la paire.
Wyeth: 315 Spring St. (à Greenwich St.). Spécialisé dans le mid-century et le style industriel. Parfait pour décorer un appartement du genre loft.
Amy Perlin: 306 E 61th St. (entre 2nd et 1th Ave.). Antiquités impeccablement restaurées des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Beaucoup de choix en meubles français, prix élevés. Coup de foudre pour une commode espagnole patinée XVIIIe à… 8.500 $.
Florian Papp: 962 Madison Ave (entre 75th et 76th St.). Très haut de gamme. Pour collectionneurs.
Internet:
Étonnant pour les Français mais courant pour les designers aux États-Unis: l’achat en ligne. « Une fois que je connais le dealer, je peux acheter en ligne les yeux fermés », estime Francine Gardner.
www.1stdibs.com: une mine pour les chineurs. Ce site regroupe des milliers de dealers, classés par villes (une 20aine aux États-Unis) ou par régions. Le plus souvent, les prix sont affichés.
www.jeffbridgman.com: style Folk Art, le paradis pour les fans de drapeaux américains anciens. Collection très riche en meubles de Nouvelle Angleterre notamment.
Design moderne:
Ochre, 462 Broome St. (entre Mercer and Greene St.): objets originaux, notamment en verre soufflé et céramiques.
Pour les photographies: Clic Gallery de la française Christiane Celle, 225 Centre St. (à Grand St.). Clichés uniques et éditions limitées. Tous les mois sont exposés de jeunes photographes.
Et puis, bien sûr, Intérieurs, 225 E 58 St. (entre 2nd et 3rd Ave.). 70% de collection propre (fabrication en Caroline du Nord et dans l’État de New York) sur 370 m2, avec jolie terrasse. A découvrir les luminaires contemporains de José Esteves, Pouenat Ferronnier et Emmanuel Lussot, les meubles en bambou de Henry Becq (Modénature), et les commodes et tables basses en acier signées Jason.
Le blog de Francine Gardner: fg-artdevivre.blogspot.com
Une pièce de théâtre inspirée de Madame Bovary à l'IRT
Musique enregistrée et live, vidéo et danse, cette pièce mélange les styles et les moyens afin d’évoquer la difficulté de combiner les notions idéalisées de romance et de glamour avec la triste réalité de la vie quotidienne.
Du 9 Juin au 26 Juillet à l’IRT Theater, 154 Saint-Christophe, Buzzer 3B
Prix: $15-$20
Plus d’infos ICI
Tournoi de pétanque à Brooklyn
Pour cette première compétition en doublette organisée par le New York Pétanque Club, des équipes des quatres coins des Etats-Unis mais aussi de France, de Belgique, du Canada et d’Espagne se réuniront à Brooklyn.
Paul Ricard Pétanque Courts, 1054 Caton Avenue, Brooklyn
Prix: $65 par joueur
Plus d’infos ICI ou au (646) 896-4448
"Le père de mes enfants" de Mia Hansen-Love
Présenté à Cannes en 2009 dans la catégorie “Un certain regard”, Le père de mes enfants est un portrait d’Humbert Balsan, le producteur français, dans les derniers jours de sa vie. Décédé en 2005, il s’est battu tout au long de sa vie pour sa compagnie, Moon Films, accablée de dettes. A travers son combat, c’est aussi le monde de la production indépendante qui est dépeint dans ce film.
Il s’agit du deuxième long métrage de Mia Hansen-Love après Tout est pardonné, nominé en 2008 pour le César du meilleur premier film. La jeune réalisatrice française est également actrice, elle a notamment tourné à deux reprises avec Olivier Assayas.
IFC Center, 323 Avenue of the Americas, (212)924-7771
Lincoln Plaza Cinemas, Broadway entre la 62 et la 63ème, (212) 757-2280
Rachid Taha au Highline Ballroom
Rachid Taha, plus connu pour sa participation à l’album 1,2,3, Soleils en compagnie de Faudel et Khaled, s’inspire du rai, de la techno et en particulier de la pop pour son album intitulé Bonjour, sorti en 2009. Pour ce dernier, Rachid Taha a notamment collaboré avec Gaëtan Roussel et Louise Attaque.
Le 13 juin à 8PM (ouverture de la salle dès 6PM) au Highline Ballroom, 431 West 16th Street
Prix: $18 à l’avance et $20 le jour même.
Plus d’infos ICI