Emblème de la Nouvelle Vague, le film de Godard est remasterisé pour la première fois pour le public américain (sous-titres anglais révisés et perfectionnés). À voir ou à revoir!
Quand: À partir du 28 Mai 2010
Où: Laemmle’s Royal Theatre (West L.A), The Playhouse 7 à Pasadena et The Town Center à Encino.
Tarif: De $8 à $11
Plus d’infos, Réservations tickets:
http://www.laemmle.com/
À bout de souffle, Jean-Luc Godard
Hollywood Bowl Summer Concerts 2010
Le Hollywood Bowl, cet amphithéâtre mythique, reste l’emblème de la scène musicale Hollywoodienne. Si vous n’y avez jamais posé les pieds, vous l’avez sûrement déjà aperçu dans de nombreux films. Cet amphithéâtre naturel (anciennement connu sous le nom de Daisy Dell) propose des spectacles en plein air sur les hauteurs d’Hollywood depuis 1922. De jour, la vue imprenable sur les collines d’Hollywood (et le panneau Hollywood en arrière-plan!) laisse rêveur. L’acoustique exceptionnelle lui permet d’accueillir l’Orchestre philharmonique de Los Angeles et les plus grandes stars internationales. Il donne son nom au Hollywood Bowl Orchestra, qui voit le jour en 1991.
Le 18 Juin prochain, le Hollywood Bowl Summer Concerts 2010 démarre en fanfare avec feux d’artifice et grand concert dédié à Donna Summer, The Carpenters et Jean-Yves Thibaudet.
Une belle soirée d’ouverture qui annonce une série de concerts exaltants pour tout l’été 2010 (liste de tous les concerts et billetterie sur http://www.hollywoodbowl.com/tickets/calendar-fullseason-onsale.html)
Quand: Du 18 Juin au 30 Septembre 2010 (Soirée d’ouverture à 20h30)
Où: Hollywood Bowl, 2301 North Highland Avenue, Los Angeles, CA 90068-2742
Tarif: À partir de $10 ($17 pour la soirée d’ouverture)
Plus d’infos: http://www.hollywoodbowl.com/
Art, musique et architecture ce week end à Venice!
Le Venice Art Walk & Auctions, organisé par et pour la Venice Family Clinic, est un événement caritatif dédié à l’art. Une fois par an, les artistes de Venice ouvrent leurs portes au public pour une grande manifestation culturelle. Une belle balade à pied ou en bus sous le soleil de Los Angeles, en plein coeur de Venice. Une gigantesque exposition de peintures, sculptures, graphismes, céramiques, bandes dessinées, meubles, architecture, groupes de musique live, vente de T. shirts, stands de cuisine et plus encore! Vous aurez également l’occasion de rencontrer les artistes français de Venice, comme Jean-Batiste sur Cabrillo Ave avec «The Mask of Venice» (sculptures figuratives en bronze sur bois recyclé), ou le travail très conceptuel de Marianne Magne sur California Ave.
Réservation conseillée à l’école élémentaire Westminster, Abbot Kinney Blvd., Venice 90291.
Quand: Dimanche 23 Mai à partir de 10h30
Où: 604 Rose Ave, Venice, CA 90291
Tarif: $50, gratuit pour les enfants de moins de 12 ans
Plus d’infos: http://www.venicefamilyclinic.org, (310) 392-9255
Site Internet Jean Batiste: www.jeanbatiste.com
Site Internet Marianne Magne: http://www.mariannemagne.com/
Créatrice d’espèces, Marianne Magne invente le codex du futur
533 California Avenue. A quelques mètres d’Abbott Kinney, le parcours du Venice Art Walk conduit au studio de Marianne Magne. Là, Beast sera sans doute alangui dans un coin de l’atelier. Un moelleux chat noir et blanc qui, avec ses pattes à sept griffes a dû bien inspirer une partie de l’œuvre de sa maîtresse. Car l’hôte de cet atelier est une observatrice du vivant en mutation. Sur les murs, ses dessins au graphite et au pastel représentent des êtres, formes dotées de pattes et tournées sur elles-mêmes, membres tendus par une danse mystérieuse. Ce sont les « Polydactyles».
En face, répondent de grands cibachromes de visages, de simples photos à l’origine, ensuite brûlées, peintes et collées, qui constituent la série des «Palimpsestes». Ces figures distordues et agrandies – pour la plupart des autoportraits, ont une peau rendue quasi translucide. «Les corps sont la base de mon travail, une matière première que je manipule pour que ressortent la chair, l’intérieur du corps, c’est ce dont nous sommes constitués qui m’intéresse » commente Marianne, qui se souvient de sa grand-mère dans le Massif Central, qu’elle regardait tuer et dépecer des lapins sans ciller. «On a perdu ces gestes aujourd’hui, je suis incapable de faire ça».
Artiste de l’ « organique », cette française de 43 ans propose aussi des projections de ses animations vidéo, les « Mutations Digitals », où d’autres matières – cellules, molécules, « microcosmes in motion »… – flottent sur écran au rythme de leurs mutations. Ces séries de films envoûtants que Marianne installe dans une boîte à miroirs, ou projette sur un mur ou un sol, diffusent une atmosphère planante. « Cellular Streams », visible sur son website, fut même projeté sur un pont des canaux à Venice, à l’occasion du bicentenaire du quartier en 2005.
Autres matières majeures dans l’univers de Marianne : les os, les bois flottés, les pierres, colonne vertébrale et dentitions de pélicans ou crânes de vache… Des trésors collectés sur les côtes occupent en effet plusieurs étagères dans le petit loft où vit et travaille l’artiste, jouxtant des céramiques qu’elle a sculptées et qui imitent des becs d’oiseau ou des poings humains, les « Bones ».
Cette parisienne d’origine qui ne se « souvient pas avoir regardé la nature de façon consciente dans sa jeunesse » a éprouvé une vraie « révélation » dans le désert australien. «En regardant une formation rocheuse, j’ai tout d’un coup compris la connexion entre la nature et mon travail, ça m’a poussé à aller vers l’abstraction» explique-t-elle. Avide lectrice de science-fiction, Marianne découvre aussi avec le biologiste Richard Dawkins une lecture de l’univers concrète et qui la bouleverse. «Son explication du darwinisme est si limpide, ça m’a confortée dans mes créations d’espèces, mes bêtes mutantes».
Des créatures que l’artiste étiquette à la manière d’une biologiste ou d’une archéologue : « zoophyton fallopea ou obambulara tubulariae » lit-on ainsi en légende d’une image. Marianne règne sur tout un bestiaire imaginaire, dans lequel tout visiteur est bienvenu, à la condition de ne pas détrôner le chat Beast de son fauteuil préféré.
http://www.mariannemagne.com/
(les videos s’affichent mieux sur le navigateur Explorer)
Lire ici l’article sur le Venice Art Walk
(Photo d’illustration: Coagula.com)
Carol Jazzar recoit Jen Stark et Rory Macarthur
La galerie française Carol Jazzar présente une exposition colorée et fraiche sur la dimension et la vision. Les oeuvres de Jen Stark et Roy Macarthur produisent une expérience visuelle interactive unique.
Jen Stark est une artiste américaine, ses sculptures et ses dessins colorés évoquent fantaisie et Pop.
Rory MacArthur est un artiste anglais qui joue avec les formes, les couleurs et surtout avec la dimension.
Jusqu’au 13 Juin de 13h00 a18h00.
Carol Jazzar Contemporary Art
158 NW 91 Street, Miami, FL 33150
www.cjazzart.com
Omnivore dévore Brooklyn
« On a voulu s’installer dans un quartier qui nous ressemble en terme d’esprit : Brooklyn. L’idée est de se rapprocher du public américain», explique Luc Dubanchet, le fondateur d’Omnivore. Au programme, une journée de cours (« master classes ») pour les professionnels le 4 Juin et une journée dédiée au public le samedi 5 qui se clôturera par une grande fiesta le soir. Les heureux festivaliers pourront goûter aux saveurs des chefs français comme Jean-Luc Tartarin, Alexandre Gauthier, Grégory Marchand. Ils pourront aussi réserver un des cinq « Friendly dinners » préparés par des duo de chefs dans les restaurants new-yorkais comme Corton.
Omnivore amène aussi dans ses valises la nouvelle génération de chefs européens (italien, danois, suédois, portuguais) comme Massimo Bottura, René Redzepi, Nuno Mendes. Côte chefs américains, on retrouvera Dan Barber, David Kinch, Maximo Lopez et les New-yorkais Paul Liebrandt (Corton), George Mendes (Aldea), Carlo Mirarchi (Roberta’s, la pizzeria de Brooklyn). « L’idée est de ne pas venir en « imperator» de la cuisine française mais en tendant les bras. On crée ce moment de rencontre entre des jeunes chefs de plusieurs origines pour qu’il y ait un dialogue qui s’installe. »
Pour Luc Dubanchet, il s’agit surtout de « ne pas laisser s’installer le malentendu sur la cuisine française contemporaine parfois un peu confondue avec la cuisine traditionnelle et faire comprendre aux New-yorkais qu’il y a une vitalité française et européenne ». Après New York, Luc Dubanchet va poursuivre son voyage aux Etats-Unis pour l’année prochaine, créer une édition dans une autre ville américaine. L’Amérique ouvre l’appétit…
Programme :
Live Cooking Night
Samedi 5 juin, à partir de 9h pm. La grande fiesta, gastronomie et musique avec les désormais célèbres “duels” de chefs.
Les chefs: Gilles Choukroun (MBC -Paris, France), Eric Guérin (La Mare aux Oiseaux- Saint Joachim, France), Philippe Hardy (Le Mascaret – Blainville-sur-mer, France), Gregory Marchand (Frenchie – Paris, France), Jean-Luc Tartarin (Jean-Luc Tartarin – Le Havre, France)
Les Friendly Dinners:
Un chef local invite un homologue pour de mémorables expériences culinaires. (Réservation directement auprès du restaurant):
Vendredi 4 juin:
Roberta’s (98$ pp)
Carlo Mirarchi (Roberta’s) invite Alexandre Gauthier (La Grenouillère)
(718) 417-1118 www.robertaspizza.com
Wall&Water at Andaz Wall Street 115$ pp
Maximo Lopez May (Andaz, nyc) invite Gregory Marchand (Frenchie, Paris)
(212) 590-1234 newyork.wallstreet.andaz.hyatt.com
Samedi 5 juin:
Aldea 135$ pp
George Mendes invite Nuno Mendes (Viajante, London)
(212) 675-7223 www.aldearestaurant.com
Corton 350$ pp
Paul Liebrandt invite René Redzepi
(212) 219-2777 www.cortonnyc.com
Invisible Restaurant 180$ pp
Petter Nilsson (La Gazzetta, Paris) et David Kinch (Manresa, Los Gatos). (A l’Invisible Dog).
Cinéma chantant sur gazon d'été
Pour la troisième année consécutive, le département des parcs et loisirs de la ville de New York et les services culturels de l’Ambassade de France s’associent afin de retransmettre gratuitement une série de films français dans les plus beaux parcs de la ville. Cette année, les films musicaux sont à l’honneur avec Huit femmes de François Ozon, Une femme est une femme de Jean-Luc Gordard ou encore On connait la chanson d’Alain Resnais.
Au programme:
-Le 11 juin à 20h30, Les Demoiselles de Rochefort à Central Park, Cedar Hill, 79e St & 5th Ave
-Le 18 juin, Huit femmes au Washington Square Park
-Le 25, On connait la chanson au Washington Square Park
-Le 2 juillet, Une Femme est une Femme au Tompkins Square Park
-Le 9 Juillet, Les chansons d’amour au Tompkins Square Park
-Le 16 juillet, Tosca, à Central Park, Cedar Hill, (79e St & 5th Ave)
Thierry Henry se rapproche de New York
Comme toujours, les démentis officiels ont des allures de confirmation. Le club des Red Bulls refuse de commenter, la Major Soccer League (MLS) également. Et Thierry Henry lui explique sans se mouiller qu’il lui reste “un an de contrat avec Barcelone”. Mais les meilleurs connaisseurs du ballon américain, s’ils parlent off, n’ont plus de doute: Thierry Henry va bien venir jouer dans le stade flambant neuf des Red Bulls, à Harrington (NJ). S’il ne confirme ni dément la venue du joueur, Youri Djorkaeff qui a fini sa carrière au Red Bulls confie lui à French Morning qu’«il a parlé de New York avec Thierry Henry il y a un moment déjà».
Question calendrier, les paris sont ouverts : certains parlent d’une arrivée immédiatement après la Coupe du Monde, d’autres en Janvier. «L’arrivée de joueurs du calibre de Thierry Henry est plus destinée à la période des play-offs, la fin de saison de la MLS. On peut imaginer que les joueurs prennent leurs positions dans leurs clubs respectifs mi-Août», explique Jérôme de Bontin, l’ancien président de l’AS Monaco, qui siège à la fondation américaine de football. Il ne fait pas de commentaire pas sur la venue ou non de Thierry Henry.
Question salaire, les pronostiques vont aussi bon train. Chaque équipe américaine a droit à deux DP (Designated Player) pour lesquels elle n’est pas limitée au plafond de salaire «salary cap» (qui est de $2,5m pour la somme des salaires des autres joueurs de l’équipe). Pour les DP, c’est « illimité ». Les Red Bulls auraient octroyé à leur seul DP (Juan Pablo Ángel), un salaire d’environ $2,5m.
Une chose est sûre: les joueurs français ont la cote outre-Atlantique : « Les clubs américains m’appellent très souvent pour savoir ce que je pense de tel ou tel joueur, » confie Youri Djorkaeff. « Ils connaissent très bien le championnat français. Ils sont à l’affût.» Quant à Thierry Henry, “il a marqué les esprits aux Etats-Unis.”, explique Jérôme de Bontin.
Réciproquement, les Etats-Unis font figure d’eldorado pour les joueurs européens qui arrivent avec l’espoir d’une fin de carrière en beauté : Thierry Henry a 32 ans, c’était l’âge de David Beckham quand il a rejoint Los Angeles Galaxy…
Alors Thierry Henry, le nouveau Beckham ? Pas tout à fait. Le scénario est différent : « David Beckham avait une double intérêt car son épouse est très médiatisée. C’est moins le cas pour Thierry Henry ». Henry arrive aussi « après une année en demi-teinte en Espagne ». Quel sera l’impact de sa venue ? « C’est une inconnue. Cela dépendra beaucoup du succès de la France en Coupe du Monde, de la prestation de Thierry Henry », relève Jérôme de Bontin qui ajoute que Thierry Henry est “un vrai professionnel”et qu’à terme, “sa venue serait un plus pour la MLS. »
L’expérience Beckham n’a de toutes façons pas été très concluante ni au niveau commercial, ni au niveau des victoires. Youri Djorkaeff conclut : « David Beckham est venu pour son image. Si vous venez aux Etats-Unis, il faut venir pour le football. Il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs. Les Américains aiment les champions.»
Les Tontons Flingueurs
Les tontons flingueurs, réalisé par Georges Lautner, avec Lino Ventura, Bernard Blier et Francis Blanche fait partie des chefs d’oeuvre du cinéma français. L’histoire: sur son lit de mort, Louis le Mexicain (Jacques Dumesnil) fait promettre à son ami d’enfance, Fernand Naudin (Lino Vnetura) de veiller sur ses affaires et sa fille Patricia. ( Sabine Sinjen). Fernand découvre alors qu’il se trouve à la tête d’affaires plutôt louches et qui intéressent beaucoup de monde…
Le 29 mai
Miami Beach Cinematheque, 512 Espanola Way , Miami Beach, FL 33139
Tél : (305) 673-4567
Plus d’infos: www.mbcinema.com
Les artistes latino-américains du Paris d'entre-deux-guerres
La conférence sera animée par le docteur Michele Greet, professeur adjoint au département d’histoire de l’art de l’université George Mason. Du vins et des fromages seront servis dans le hall.
Le jeudi 20 mai à 19:00
Miami Art Museum, 101, rue West Flagler, 305.375.3000
Plus d’infos ICI
[email protected]
L'expérience colorée de Carlos Cruz Diez
Peintre et artiste cinétique, l’artiste né à Caracas s’intéresse dès les années 1950 aux couleurs, et aux illusions d’optiques qu’elles provoquent. Installée principalement à Paris depuis les années 1960, l’artiste expose ses oeuvres hautes en couleur au Miami Art Museum jusqu’au 20 juin.
Plus d’infos ICI