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Katonah, NY : la campagne chic, très chic …

La journée avait pourtant bien mal commencé. Il me fallait récupérer une voiture de location près de Battery Park, à Manhattan. Station de métro fermée, puis voiture réservée chez Hertz indisponible, puis GPS en panne… Changement de voiture, nouvelles formalités administratives, nombreux soupirs de l’agent de comptoir et bien quarante minutes avant de quitter le garage. Après avoir rectifié une erreur du GPS qui m’envoyait tout droit dans le New Jersey alors que je devais partir vers le nord, me voilà enfin sur la bonne route. No stress attitude. Beau soleil, 22 degrés Celsius, pas d’embouteillage pour quitter Manhattan, en clair, les choses s’arrangent et c’est tant mieux.
Trois quart d’heure plus tard, avant même l’entrée de la ville, on est un peu surpris de trouver là les bâtiments du Katonah Museum of art. On peut y passer un moment car c’est assez improbable de trouver un musée dans une petite ville de campagne comme celle-ci. Sans posséder une collection exceptionnelle, des expositions temporaires y sont régulièrement organisées et une sculpture contemporaine intéressante et imposante est visible dans les jardins.
Deux kilomètres plus loin, garez votre voiture devant l’ancienne gare de Katovah, transformée en restaurant italien et en boutique de vins et alcools (pour les amateurs de rosé, on y trouve l’excellent Domaines Ott, un côte de Provence remarquable).
Katonah, c’est la ville à la campagne.
Le plan du walking tour est disponible dans des distributeurs de rues et une fois déplié, il est très agréable et facile de découvrir la cinquantaine de villas et bâtiments des 19e et 20 e siècles, tous très bien entretenus.
L’histoire de Katonah est singulière. En 1893, afin de laisser la place à un nouveau réservoir d’eau, les habitants durent déplacer le village et le reconstruire un peu plus loin selon les plans conçus par deux architectes. Le «nouveau Katonah» devint réalité en avril 1897 selon un plan encore en vigueur.
Selon votre rythme, il pourra alors être l’heure de déjeuner. En terrasse ou à l’intérieur, quelques restaurants, le long de Main Street, proposent une nourriture très correcte (voir plus loin « où se restaurer »).
Je vous propose de partager l’après-midi de cette journée à la campagne en deux temps. Tout d’abord une balade en voiture sur de charmantes petites routes ombragées et bordées par des propriétés splendides, en tout cas pour celles que l’on devine. Ça ressemble à un Beverley Hills sans les palmiers. On ne croise quasiment que des voitures de luxe !
Sur l’une de ces petites routes, Girdle Ridge Road, à droite , entre les arbres, un simple portail et un panneau « Caramoor Center for Music and the Arts. Vous entrez en voiture, roulez trois cents mètres dans le bois et découvrez une imposante villa Méditerranéenne.
C’est ici que se déroule, chaque été, un festival de musique en plein air fortement réputé.
C’est également là que vous pourrez passer des heures dans un parc splendide et romantique avant ou après avoir visité la villa, ancienne propriété achetée au début du XXe siècle, par le couple Rosen, passionné de voyages et de musique. L’intérieur est décoré d’objets ramenés, en particulier de voyages en Europe.
Si un beau soleil est au rendez-vous, vous passerez à Caramoor un très bon moment, en pleine nature, à écouter les oiseaux et à contempler fleurs et plantes.
Restez-y le plus tard possible. La fin de journée y est si douce. Il sera toujours temps de reprendre la route pour la grande ville.
Comment y aller ?
En voiture : Interstate 684 ou Saw Mill River Parkway jusqu’à la sortie 6 Katonah/Cross River puis route 35 et enfin 22 jusqu’au centre de Katonah.
45-50 minutes de trajet.
En train : Katonah est desservie par la Harlem line de la Metro north railroad, mais une voiture est hautement recommandée pour pouvoir rayonner autour de Katonah.
Pour se restaurer ?
Bonne table et accueil sympa au Willy Nick’s sur Katonah Avenue. Burgers, fish & chips, œufs Bénédicte et tous les vins servis au verre. Les desserts sont plus faibles.
Le festival de musique ?
Du 26 juin au 11 août. Programme on line sur le www.caramoor.org
Un dernier conseil ?
Dans la région, vous trouverez de nombreux antiquaires que ce soit à Bedford Village  ou à Pound Ridge mais attention, ils sont nombreux à ne pas ouvrir toute l’après midi du dimanche.

L’enfer du Nord au Maysles

Réalisé par le danois Jørgen Leth, ce documentaire est considéré comme l’un des meilleurs films jamais fait sur le cyclisme. Tourné avec 20 caméras et un hélicoptère, ce documentaire suit les cyclistes et tous les acteurs de la course du départ jusqu’à l’arrivée au Vélodrome de Roubaix.

Le mercredi 26 mai à 7 :30pm, Maysles, 343 Lenox Ave

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Les roses blanches de Claude Lévêque à la galerie James Fuentes

Figure majeure de l’art contemporain français et international, Claude Lévêque a notamment représenté la France lors 53ème Biennale de Venise en 2009. Les installations de l’exposition « les roses blanches » sont à la James Fuentes Gallery jusqu’au 30 mai.

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La Master Chorale de New York rend hommage à Maurice Duruflé

La Master Chorale de la ville de New York termine sa quatrième saison avec un concert des musiques du compositeur français Maurice Duruflé. Ils interprèteront Requiem, Quatre Molets sur des thèmes grégoriens et Mess cum jubilo à l’église St Paul the Apostle le samedi 22 mai à 8:00pm
Plus d’infos ICI

À bout de souffle, Jean-Luc Godard

Emblème de la Nouvelle Vague, le film de Godard est remasterisé pour la première fois pour le public américain (sous-titres anglais révisés et perfectionnés). À voir ou à revoir!
Quand: À partir du 28 Mai 2010
Où: Laemmle’s Royal Theatre (West L.A), The Playhouse 7 à Pasadena et The Town Center à Encino.
Tarif: De $8 à $11
Plus d’infos, Réservations tickets:
http://www.laemmle.com/

Hollywood Bowl Summer Concerts 2010

Le Hollywood Bowl, cet amphithéâtre mythique, reste l’emblème de la scène musicale Hollywoodienne. Si vous n’y avez jamais posé les pieds, vous l’avez sûrement déjà aperçu dans de nombreux films. Cet amphithéâtre naturel (anciennement connu sous le nom de Daisy Dell) propose des spectacles en plein air sur les hauteurs d’Hollywood depuis 1922. De jour, la vue imprenable sur les collines d’Hollywood (et le panneau Hollywood en arrière-plan!) laisse rêveur. L’acoustique exceptionnelle lui permet d’accueillir l’Orchestre philharmonique de Los Angeles et les plus grandes stars internationales. Il donne son nom au Hollywood Bowl Orchestra, qui voit le jour en 1991.
Le 18 Juin prochain, le Hollywood Bowl Summer Concerts 2010 démarre en fanfare avec feux d’artifice et grand concert dédié à Donna Summer, The Carpenters et Jean-Yves Thibaudet.
Une belle soirée d’ouverture qui annonce une série de concerts exaltants pour tout l’été 2010 (liste de tous les concerts et billetterie sur http://www.hollywoodbowl.com/tickets/calendar-fullseason-onsale.html)
Quand: Du 18 Juin au 30 Septembre 2010 (Soirée d’ouverture à 20h30)
Où: Hollywood Bowl, 2301 North Highland Avenue, Los Angeles, CA 90068-2742
Tarif: À partir de $10 ($17 pour la soirée d’ouverture)
Plus d’infos: http://www.hollywoodbowl.com/

Soirée Disco organisée par l’association LA Accueil

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Formule Potluck et ambiance bon enfant assurées!
Participation au buffet: vous pouvez amener un plat salé pour 6 à 8 personnes et une bouteille de vin rouge!
Inscriptions jusqu’au 2 Juin auprès de Paule Nahas ([email protected], 310 210 8139).
Quand: Le Samedi 5 Juin de 19h00 à Minuit
Où: Guest House de Playa Vista, 6200 Playa Vista Drive, Playa Vista CA  90094
Tarif: $10 pour les membres de LA Accueil et $15 pour les non membres.
Plus d’infos sur l’association: www.losangelesaccueil.org

Art, musique et architecture ce week end à Venice!

Le Venice Art Walk & Auctions, organisé par et pour la Venice Family Clinic, est un événement caritatif dédié à l’art. Une fois par an, les artistes de Venice ouvrent leurs portes au public pour une grande manifestation culturelle. Une belle balade à pied ou en bus sous le soleil de Los Angeles, en plein coeur de Venice. Une gigantesque exposition de peintures, sculptures, graphismes, céramiques, bandes dessinées, meubles, architecture, groupes de musique live, vente de T. shirts, stands de cuisine et plus encore! Vous aurez également l’occasion de rencontrer les artistes français de Venice, comme Jean-Batiste sur Cabrillo Ave avec «The Mask of Venice» (sculptures figuratives en bronze sur bois recyclé), ou le travail très conceptuel de Marianne Magne sur California Ave.
Réservation conseillée à l’école élémentaire Westminster, Abbot Kinney Blvd., Venice 90291.
Quand: Dimanche 23 Mai à partir de 10h30
Où: 604 Rose Ave, Venice, CA 90291
Tarif: $50, gratuit pour les enfants de moins de 12 ans
Plus d’infos: http://www.venicefamilyclinic.org, (310) 392-9255
Site Internet Jean Batiste: www.jeanbatiste.com
Site Internet Marianne Magne: http://www.mariannemagne.com/

Créatrice d’espèces, Marianne Magne invente le codex du futur

533 California Avenue. A quelques mètres d’Abbott Kinney, le parcours du Venice Art Walk conduit au studio de Marianne Magne. Là, Beast sera sans doute alangui dans un coin de l’atelier. Un moelleux chat noir et blanc qui, avec ses pattes à sept griffes a dû bien inspirer une partie de l’œuvre de sa maîtresse. Car l’hôte de cet atelier est une observatrice du vivant en mutation. Sur les murs, ses dessins au graphite et au pastel représentent des êtres, formes dotées de pattes et tournées sur elles-mêmes, membres tendus par une danse mystérieuse. Ce sont les « Polydactyles».
En face, répondent de grands cibachromes de visages, de simples photos à l’origine, ensuite brûlées, peintes et collées, qui constituent la série des «Palimpsestes». Ces figures distordues et agrandies – pour la plupart des autoportraits, ont une peau rendue quasi translucide. «Les corps sont la base de mon travail, une matière première que je manipule pour que ressortent la chair, l’intérieur du corps, c’est ce dont nous sommes constitués qui m’intéresse » commente Marianne, qui se souvient de sa grand-mère dans le Massif Central, qu’elle regardait tuer et dépecer des lapins sans ciller. «On a perdu ces gestes aujourd’hui, je suis incapable de faire ça».
Artiste de l’ « organique », cette française de 43 ans propose aussi des projections de ses animations vidéo, les « Mutations Digitals », où d’autres matières – cellules, molécules, « microcosmes in motion »… – flottent sur écran au rythme de leurs mutations. Ces séries de films envoûtants que Marianne installe dans une boîte à miroirs, ou projette sur un mur ou un sol, diffusent une atmosphère planante. « Cellular Streams », visible sur son website, fut même projeté sur un pont des canaux à Venice, à l’occasion du bicentenaire du quartier en 2005.
Autres matières majeures dans l’univers de Marianne : les os, les bois flottés, les pierres, colonne vertébrale et dentitions de pélicans ou crânes de vache… Des trésors collectés sur les côtes occupent en effet plusieurs étagères dans le petit loft où vit et travaille l’artiste, jouxtant des céramiques qu’elle a  sculptées et qui imitent des becs d’oiseau ou des poings humains, les « Bones ».
Cette parisienne d’origine qui ne se « souvient pas avoir regardé la nature de façon consciente dans sa jeunesse » a éprouvé une vraie « révélation » dans le désert australien. «En regardant une formation rocheuse, j’ai tout d’un coup compris la connexion entre la nature et mon travail, ça m’a poussé à aller vers l’abstraction» explique-t-elle. Avide lectrice de science-fiction, Marianne découvre aussi avec le biologiste Richard Dawkins une lecture de l’univers concrète et qui la bouleverse. «Son explication du darwinisme est si limpide, ça m’a confortée dans mes créations d’espèces, mes bêtes mutantes».
Des créatures que l’artiste étiquette à la manière d’une biologiste ou d’une archéologue : « zoophyton fallopea ou obambulara tubulariae » lit-on ainsi en légende d’une image. Marianne règne sur tout un bestiaire imaginaire, dans lequel tout visiteur est bienvenu, à la condition de ne  pas détrôner le chat Beast de son fauteuil préféré.
http://www.mariannemagne.com/
(les videos s’affichent mieux sur le navigateur Explorer)
Lire ici l’article sur le Venice Art Walk
(Photo d’illustration: Coagula.com)

Carol Jazzar recoit Jen Stark et Rory Macarthur

La galerie française Carol Jazzar présente une exposition colorée et fraiche sur la dimension et la vision. Les oeuvres de Jen Stark et Roy Macarthur produisent une expérience visuelle interactive unique.
Jen Stark est une artiste américaine, ses sculptures et ses dessins colorés évoquent fantaisie et Pop.
Rory MacArthur est un artiste anglais qui joue avec les formes, les couleurs et surtout avec la dimension.
Jusqu’au 13 Juin de 13h00 a18h00.
Carol Jazzar Contemporary Art 
158 NW 91 Street, Miami, FL 33150
www.cjazzart.com

Omnivore dévore Brooklyn

« On a voulu s’installer dans un quartier qui nous ressemble en terme d’esprit : Brooklyn. L’idée est de se rapprocher du public américain», explique Luc Dubanchet, le fondateur d’Omnivore. Au programme, une journée de cours (« master classes ») pour les professionnels le 4 Juin et une journée dédiée au public le samedi 5 qui se clôturera par une grande fiesta le soir. Les heureux festivaliers pourront goûter aux saveurs des chefs français comme Jean-Luc Tartarin, Alexandre Gauthier, Grégory Marchand. Ils pourront aussi réserver un des cinq « Friendly dinners » préparés par des duo de chefs dans les restaurants new-yorkais comme Corton.

Omnivore amène aussi dans ses valises la nouvelle génération de chefs européens (italien, danois, suédois, portuguais) comme Massimo Bottura, René Redzepi, Nuno Mendes. Côte chefs américains, on retrouvera Dan Barber, David Kinch, Maximo Lopez et les New-yorkais Paul Liebrandt  (Corton), George Mendes (Aldea), Carlo Mirarchi (Roberta’s, la pizzeria de Brooklyn). « L’idée est de ne pas venir en « imperator» de la cuisine française mais en tendant les bras. On crée ce moment de rencontre entre des jeunes chefs de plusieurs origines pour qu’il y ait un dialogue qui s’installe. »

Pour Luc Dubanchet, il s’agit surtout de « ne pas laisser s’installer le malentendu sur la cuisine française contemporaine parfois un peu confondue avec la cuisine traditionnelle et faire comprendre aux New-yorkais qu’il y a une vitalité française et européenne ». Après New York, Luc Dubanchet va poursuivre son voyage aux Etats-Unis pour l’année prochaine, créer une édition dans une autre ville américaine. L’Amérique ouvre l’appétit…

Programme :

Live Cooking Night
Samedi 5 juin, à partir de 9h pm. La grande fiesta, gastronomie et musique avec les désormais célèbres “duels” de chefs.
Les chefs: Gilles Choukroun (MBC -Paris, France), Eric Guérin (La Mare aux Oiseaux- Saint Joachim, France), Philippe Hardy (Le Mascaret – Blainville-sur-mer, France), Gregory Marchand (Frenchie – Paris, France), Jean-Luc Tartarin (Jean-Luc Tartarin – Le Havre, France)
Les Friendly Dinners:
Un chef local invite un homologue pour de mémorables expériences culinaires. (Réservation directement auprès du restaurant):
Vendredi 4 juin:
Roberta’s (98$ pp)
Carlo Mirarchi (Roberta’s) invite Alexandre Gauthier (La Grenouillère)
(718) 417-1118 www.robertaspizza.com
Wall&Water at Andaz Wall Street 115$ pp
Maximo Lopez May (Andaz, nyc) invite Gregory Marchand (Frenchie, Paris)
(212) 590-1234 newyork.wallstreet.andaz.hyatt.com
Samedi 5 juin:
Aldea 135$ pp
George Mendes invite Nuno Mendes (Viajante, London)
(212) 675-7223 www.aldearestaurant.com
Corton 350$ pp
Paul Liebrandt invite René Redzepi
(212) 219-2777 www.cortonnyc.com
Invisible Restaurant 180$ pp
Petter Nilsson (La Gazzetta, Paris) et David Kinch (Manresa, Los Gatos). (A l’Invisible Dog).

Cinéma chantant sur gazon d'été

Pour la troisième année consécutive, le département des parcs et loisirs de la ville de New York et les services culturels de l’Ambassade de France s’associent afin de retransmettre gratuitement une série de films français dans les plus beaux parcs de la ville. Cette année, les films musicaux sont à l’honneur avec Huit femmes de François Ozon, Une femme est une femme de Jean-Luc Gordard ou encore On connait la chanson d’Alain Resnais.
Au programme:
-Le 11 juin à 20h30, Les Demoiselles de Rochefort à Central Park, Cedar Hill, 79e St & 5th Ave
-Le 18 juin, Huit femmes au Washington Square Park
-Le 25, On connait la chanson au Washington Square Park
-Le 2 juillet, Une Femme est une Femme au Tompkins Square Park
-Le 9 Juillet, Les chansons d’amour au  Tompkins Square Park
-Le 16 juillet, Tosca, à Central Park, Cedar Hill, (79e St & 5th Ave)