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Thierry Henry se rapproche de New York

Comme toujours, les démentis officiels ont des allures de confirmation. Le club des Red Bulls refuse de commenter, la Major Soccer League (MLS) également. Et Thierry Henry lui explique sans se mouiller qu’il lui reste “un an de contrat avec Barcelone”. Mais les meilleurs connaisseurs du ballon américain, s’ils parlent off, n’ont plus de doute: Thierry Henry va bien venir jouer dans le stade flambant neuf des Red Bulls, à Harrington (NJ). S’il ne confirme ni dément la venue du joueur, Youri Djorkaeff qui a fini sa carrière au Red Bulls confie lui à French Morning qu’«il a parlé de New York avec Thierry Henry il y a un moment déjà».
Question calendrier, les paris sont ouverts : certains parlent d’une arrivée immédiatement après la Coupe du Monde, d’autres en Janvier. «L’arrivée de joueurs du calibre de Thierry Henry est plus destinée à la période des play-offs, la fin de saison de la MLS. On peut imaginer que les joueurs prennent leurs positions dans leurs clubs respectifs mi-Août», explique Jérôme de Bontin, l’ancien président de l’AS Monaco, qui siège à la fondation américaine de football. Il ne fait pas de commentaire pas sur la venue ou non de Thierry Henry.
Question salaire, les pronostiques vont aussi bon train. Chaque équipe américaine a droit à deux DP (Designated Player) pour lesquels elle n’est pas limitée au plafond de salaire «salary cap» (qui est de $2,5m pour la somme des salaires des autres joueurs de l’équipe). Pour les DP, c’est « illimité ». Les Red Bulls auraient octroyé à leur seul DP (Juan Pablo Ángel), un salaire d’environ $2,5m.
Une chose est sûre: les joueurs français ont la cote outre-Atlantique : « Les clubs américains m’appellent très souvent pour savoir ce que je pense de tel ou tel joueur, » confie Youri Djorkaeff. « Ils connaissent très bien le championnat français. Ils sont à l’affût.» Quant à Thierry Henry, “il a marqué les esprits aux Etats-Unis.”, explique Jérôme de Bontin.
Réciproquement, les Etats-Unis font figure d’eldorado pour les joueurs européens qui arrivent avec l’espoir d’une fin de carrière en beauté : Thierry Henry a 32 ans, c’était l’âge de David Beckham quand il a rejoint Los Angeles Galaxy…
Alors Thierry Henry, le nouveau Beckham ? Pas tout à fait. Le scénario est différent : « David Beckham avait une double intérêt car son épouse est très médiatisée. C’est moins le cas pour Thierry Henry ».  Henry arrive aussi « après une année en demi-teinte en Espagne ». Quel sera l’impact de sa venue ? « C’est une inconnue. Cela dépendra beaucoup du succès de la France en Coupe du Monde, de la prestation de Thierry Henry », relève Jérôme de Bontin qui ajoute que Thierry Henry est “un vrai professionnel”et qu’à terme, “sa venue serait un plus pour la MLS. »
L’expérience Beckham n’a de toutes façons pas été très concluante ni au niveau commercial, ni au niveau des victoires. Youri Djorkaeff conclut : « David Beckham est venu pour son image. Si vous venez aux Etats-Unis, il faut venir pour le football. Il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs. Les Américains aiment les champions.»

Les Tontons Flingueurs

Les tontons flingueurs, réalisé par Georges Lautner, avec Lino Ventura, Bernard Blier et Francis Blanche fait partie des chefs d’oeuvre du cinéma français. L’histoire: sur son lit de mort, Louis le Mexicain (Jacques Dumesnil)  fait promettre à son ami d’enfance, Fernand Naudin (Lino Vnetura) de veiller sur ses affaires et sa fille Patricia. ( Sabine Sinjen). Fernand découvre alors qu’il se trouve à la tête d’affaires plutôt louches et qui intéressent beaucoup de monde…
Le 29 mai
Miami Beach Cinematheque, 512 Espanola Way , Miami Beach, FL 33139
Tél : (305) 673-4567
Plus d’infos: www.mbcinema.com

Les artistes latino-américains du Paris d'entre-deux-guerres

La conférence sera animée par le docteur Michele Greet, professeur adjoint au département d’histoire de l’art de l’université George Mason. Du vins et des fromages seront servis dans le hall.
Le jeudi 20 mai à 19:00
Miami Art Museum, 101, rue West Flagler, 305.375.3000
Plus d’infos ICI
[email protected]

L'expérience colorée de Carlos Cruz Diez

Peintre et artiste cinétique, l’artiste né à Caracas s’intéresse dès les années 1950 aux couleurs, et aux illusions d’optiques qu’elles provoquent. Installée principalement à Paris depuis les années 1960, l’artiste expose ses oeuvres hautes en couleur au Miami Art Museum jusqu’au 20 juin.
Plus d’infos ICI

Monique Saigal: Héroïnes françaises, 1940-1945

Monique Saigal, professeur de langues latines et de littérature au Ponoma College (Clarement, CA), proposera une lecture en anglais de son livre «Héroïnes françaises, 1940-1945: Courage, force et ingéniosité». Une série de portraits de femmes françaises résistantes au coeur de la guerre.
Suite à la lecture, vous aurez le plaisir de discuter avec Monique Saigal autour de l’histoire de ces femmes extraordinaires et de sa propre enfance, en tant que jeune fille juive, cachée au sein d’une famille catholique pendant la seconde guerre mondiale.
Lecture présentée par la bibliothèque judaïque Samuel & Rebecca Astor et l’Alliance française de San Diego.
Quand: Le 30 Mai 2010 à 19h00
Où: Lawrence Family Jewish Community Center, Jacobs Family Campus, 4126 Executive Dr., La Jolla, CA 92037 – 1348
Réservations conseillées: (858) 550-0144, [email protected]
Plus d’infos: http://afsandiego.org/cms/index.php/home

Pique-nique des chefs pour le 30ème anniversaire du Club Culinaire

Chers Gastronomes et amateurs de cuisine française, Le Club Culinaire de cuisine française vous invite à fêter ses trente ans à l’Elysian Park. Un pique-nique géant en pleine nature pour venir se détendre et déguster de délicieux plats français (préparés par les meilleurs chefs de cuisine française à Los Angeles), et vous délecter d’une sélection de trente grands vins français et américains.
Au menu, plus de 25 plats classés par régions (Provence, Alsace, Bretagne, Bourgogne, Paris), ainsi que de délicieux fromages (accompagnés de baguettes bien sur!) apéritifs et desserts. Pour l’occasion, les chefs prépareront un extraordinaire gâteau de trente pieds de long pour les trente ans d’existence du Club Culinaire!
Un déjeuner gastronomique à ciel ouvert où plus de 1000 personnes sont attendues. L’événement est bien entendu ouvert aux enfants et propose de nombreuses activités (jeux pour enfants, balançoires, compétitions de dessins…). Et parce que les adultes gardent toujours une âme d’enfant, le Club propose également un grand tournoi de  Pétanque (où l’on peut gagner son poids en vin!), une compétition de sculptures sur glace et une Tombola aux prix exceptionnels (Billets d’avion pour Tahiti ou Paris, Week end au Ritz-Carlton…). Des groupes et DJs seront aussi au rendez-vous pour assurer l’ambiance musicale du picnic!
Créé en 1980, le Club Culinaire de cuisine française est une association à but non lucratif, composée de chefs, pâtissiers, boulangers, sommeliers, propriétaires et fournisseurs (soit 150 membres environ) dont l’objectif est d’informer le public sur l’histoire et l’évolution de la cuisine et du style de vie français. À travers différents événements mensuels, le club culinaire de cuisine française s’investit dans les oeuvres caritatives et reverse ses bénéfices a plusieurs associations, telles que la Recherche contre le Cancer avec The Concern Foundation for Cancer Research (charité officielle du Marathon de Los Angeles) et le Hope Program pour le Los Angeles  Children’s Hospital.
Quand: Le Dimanche 13 Juin 2010 de 11h30 à 16h30
Où: Monticello Old Lodge in Elysian Park (next to Dodger’s Stadium)
Tarif: Incluant plats et vin à volonté:
–   Adultes: $50
–   Enfants à partir de 10 ans: $20
–   Enfants de moins de 10 ans: Gratuit
–   Tickets de Tombola: $2

Plus d’infos: http://www.clubculinaire.us/
Plus d’infos sur les associations :
www.concernfoundation.org
www.celebratelifewithhope.org

My sister in this house au Deaf West Theatre

La pièce est basée sur “l’affaire Papin”, fait-divers tragique survenu dans les années 30 en France (les deux soeurs, employées de maison “modèles” assassinent leurs patronnes, éveillant l’intérêt tant des couches populaires que des milieux littéraire et intellectuel de l’époque). L’affaire a d’ailleurs inspiré de nombreux auteurs tels que Jean Genet ou Jean Paul Sartre.
Mêlant drame ambigu de la misère sociale et violence d’une situation de soumission devenue insupportable, la pièce explore la lutte des classes et la psychose de ces deux femmes.
Une pièce étrange et fascinante à la fois, qui bouscule les canons classiques du genre.
Quand: les jeudi, vendredi et samedi à 20h00, les dimanches à 14h00, jusqu’au 30 Mai 2010
Où: Deaf West Theatre, 5112 Lankershim Blvd., North Hollywood, CA 91601
Tarif: $25
Plus d’infos: http://www.deafwest.org/

De Delacroix à Monet, à Santa Barbara

L’exposition du musée des arts de Santa Barbara nous offre depuis le 30 Janvier une incroyable sélection de 40 des plus grands chefs d’oeuvres de Delacroix et Monet venus directement de la collection renommée du Walters Art Museum (Baltimore, MD).
Du néoclassicisme à l’impressionnisme, retrouvez les grands mouvements de la peinture française du XIXème siècle.
À ne pas manquer cette semaine!
Quand: Jusqu’au 30 Mai 2010
Où: Santa Barbara Museum of Arts, 1130 State Street, Santa Barbara, CA 93101-2746
Tarif:
–   Adultes: $9
–   Seniors: $6
–   Etudiants: $6
–   Enfants: $6
–   Enfants de moins de 6 ans: Gratuit
Plus d’infos: http://www.sbma.net/index.php

Dernière de La Cantatrice Chauve au Santa Monica Playhouse

La première pièce d’Eugène Ionesco, représentant incontesté du theatre de l’absurde. L’auteur aurait eu l’idée de la pièce en apprenant l’anglais par la méthode Assimil! Frappé par l’absurdité des dialogues, l’enchainement de phrases sans rapport et les échanges gratuits et conventionnels de propos anodins; il décide d’écrire une pièce absurde, dont le titre ne sera fixé qu’à la suite d’un lapsus lors d’une répétition!
Ne ratez pas la dernière représentation Vendredi 28 Mai 2010!
Quand: Le 28 Mai 2010 à 20h00
Où: Santa Monica Playhouse Main Stage, 1211 4th Street (between Wilshire & Arizona), Santa Monica, CA 90401
Tarif: De $12,50 à $15
Plus d’infos: http://SantaMonicaPlayhouse.com/

La générosité d'Hollywood? Pas pour les ex-membres de gangs…

Homeboy Industries va-t-il fermer? La question est sur de nombreuses lèvres à Los Angeles. Dans une ville surnommée “la capitale américaine des gangs”, Homeboy s’est hissé en centre de réinsertion modèle de jeunes déroutés, qui pour la plupart sont passés par la case prison.
Mais cette organisation, qui suit de près ou de loin 12 000 anciens membres de gangs depuis sa céation au début des années 90, accuse un déficit de 5 millions de dollars qui ne cesse de se creuser en raison de la crise économique.
Si on avait à faire à des chiots ou à des enfants, nous n’aurions pas autant de problèmes“, confie, un brin ironique, le père Gregory Boyle, fondateur de Homeboy Industries. Les “jeunes tatoués et sortis de prison” n’attirent pas l’attention des donateurs, “comme ceux qui ont récemment signé de gros chèques pour sauvegarder le panneau HOLLYWOOD“, ajoute-il. (voir notre article).
Seule bonne nouvelle : le café, la boulangerie et la boutique d’Homeboy Industries sont épargnés par les coupes budgétaires et les licenciements – qui concernent 300 personnes au total. Ces pôles sont maintenus car ils sont générateurs de revenus. Jean-Christophe Le Varrat, dont nous avions fait le portrait en avril se dit soulagé de pouvoir continuer à former ses caïds à devenir boulangers-pâtissiers, mais pour encore combien de temps? “HomeBoy est dans une position délicate. Nous espérons que la ville ou d’autres organisations vont se mobiliser pour nous sauver de la catastrophe“, explique ce Français d’origine bretonne.

Le monde de sons de Stephan Crasneanscki

Comme toutes les grandes inventions, celle-ci a commencé par un délire entre potes. Il y a près de vingt ans, Stephan Crasneanscki arrivait à New York de France pour suivre des études au prestigieux Tisch school of Art de NYU. Des amis français lui rendaient régulièrement visite dans son « loft déglingué » du Lower East Side, et, en bon hôte, il leur servait de guide de quartier. Un jour, las du caractère répétitif de la tache, il décidait de pimenter le parcours en leur concoctant une promenade sonore. Le principe: il leur remettait une cassette audio sur laquelle il avait enregistré directions, infos et quelques extras : « Je leur faisais faire des jeux de rôle, des jeux de piste ou je leur demandais d’entrer chez des amis, monter sur des toits, retirer leurs vêtements ou d’acheter des trucs », se souvient Crasneanscki.
Vingt ans plus tard, le délire d’amis est devenu une entreprise soutenue par LVMH, Chanel, Le Louvre et Puma et auréolée de plusieurs prix. Depuis sa création en 2001 comme production d’Oversampling Inc., SoundWalk, c’est son nom, a développé (entre autres projets) une quarantaine de promenades sonores dont prés de vingt dans différents quartiers de New York (Lower East Side, le Bronx, le quartier juif de Williamsburg, Wall Street, Ground Zero, Times Square et DUMBO notamment). Chacune d’elles plonge le visiteur dans la vie du quartier, dans ses lieux secrets ou disparus et l’histoire de ses personnages. Dans la promenade « Bronx graffiti », il arpente les avenues taguées du Sud-Bronx, berceau du graffiti et du hip-hop ; dans celle de Chinatown, il pénètre dans un centre pour seniors, un temple bouddhiste, une église catholique chinoise. Dans celle de Williamsburg, c’est dans une synagogue, coiffé d’une kippa. Le concept, facilité par l’explosion du numérique, bouleverse les comportements touristiques traditionnels. « Je ne suis pas intéressé par l’histoire de la ville en général car il y a des millions de guides pour ça. Ce que nous recherchons à SoundWalk, c’est le ressenti, les frissons de joie et de peur », précise Stephan Crasneanscki, fondateur d’Oversampling.
Pour pénétrer dans ce monde parallèle, il suffit de télécharger la piste son, un savant mixage de la voix du guide, de sons d’ambiance et d’interviews ; appuyer sur lecture et se laisser diriger. Chaque promenade commence par un rendez-vous fixé à un coin de rue ou dans un bar. Le « guide » qui vous y attend est toujours « un insider ». Une célébrité, parfois – pour Ground Zero, il s’agit de la voix de l’écrivain Paul Auster – mais pour la plupart des balades, le narrateur est un inconnu. Ou plutôt une personne avec laquelle Crasneanscki a noué une relation de confiance qui lui a ouvert les portes du quartier. Le Français évoque par exemple sa rencontre avec Jami Gong, un natif de Chinatown dont la vie a inspiré la promenade sonore du quartier, premier succès commercial de SoundWalk. « On montait dans les étages du sweat shop où sa mère travaillait pour $1,25 de l’heure, chez le coiffeur où son père jouait aux dominos chinois, se souvient-il. Une fois que tu as passé le côté ‘qu’est ce que je fous ici’, tu te dis ‘woaw!’ »
Des promenades dans l’éphémère
Derrière chaque promenade, il y a des mois et des mois de repérages, chronométrage, tournage, montage et de tests. Compte-tenu des mutations de la ville, elles n’ont pourtant qu’une durée de vie limitée, dix ans tout au plus. Ainsi, la promenade de Chinatown a déjà été réduite de moitié. Et que dire de celle de Ground Zero, qui sera sans doute amenée à changer au fil de la reconstruction du site. « Comme une fleur qui se fane, les lieux se ferment. Je ne cherche pas à régénérer les endroits, l’idée c’est que quand un parcours meurt, il meurt, précise Crasneanscki. Heureusement que certains ne changent pas, comme le parcours du Williamsburg juif. La force des Loubavitchs, c’est l’immobilisme !»
On serait tenté de lui suggérer d’ajouter Harlem ou Little Odessa à sa collection. Mais Stephan Crasneanscki rappelle qu’à l’origine de chaque promenade, il y a le hasard d’une rencontre. D’ailleurs, la création de promenades n’est  pas son occupation principale; il signe également de nombreuses installations sonores. La dernière en date, le “Syndrome d’Ulysse”, retrace l’odyssée d’Ulysse à travers la Méditerranée. Œuvre mi-sonore mi-visuelle, créée à partir d’enregistrements en mer, est actuellement exposée à la World Expo de Shanghai.
Le site de SoundWalk ici

Les entreprises françaises alléchées par le plan de relance Obama

Et si la crise avait du bon? C’est, en tout cas, ce que semble penser Anne-Marie Idrac, secrétaire d’Etat au commerce extérieur, qui a fait un passage à Miami pour le symposium des conseillers au commerce extérieur. «Aux Etats-Unis, il y a une avance reconnue de la France dans les domaines particulièrement visés par le Stimulus Plan d’Obama, comme le nucléaire, le retraitement de l’eau et des déchets, les énergies renouvelables, l’aéronautique et les transports, entre autres, a-t-elle lancé. Il y a toujours des facteurs d’opportunité dans les crises. Celle-ci étant particulièrement spectaculaire, je pense que les facteurs d’opportunité sont aussi particulièrement puissants ». Parmi ceux-ci, le démarrage prochain d’une ligne TGV entre Tampa et Orlando, en Floride.

Mais Anne-Marie Idrac n’est pas la seule à penser que les Français ont des leçons de commerce international à tirer de la crise. Eliot Norman, associé du célèbre cabinet d’avocats Williams Mullen, abonde dans ce sens. «Le plan de réinvestissement d’Obama est très axé vers les domaines ‘verts’ dans lesquels la France est notablement en avance par rapport aux Etats-Unis » affirme-t-il. Et d’ajouter : «Les énergies vertes, la purification de l’eau, le retraitement des déchets ne sont que quelques-uns des domaines pour lesquels nous avons besoin de la technologie française».
Dans le domaine de l’écologie, il faut comprendre que les investissements américains ne sont pas seulement d’ordre public ; ici, le mélange des investissements privés et publics est la norme. Témoins, ces 30 milliards de dollars de prêts garantis par l’Etat aux communautés locales souhaitant lancer des nouveaux projets privés à but «vert». «Enormément de projets se font jour dans le privé, soutenus par le gouvernement, grâce a des crédits d’impôts» insiste Eliot Norman.

Quid, cependant, des craintes hexagonales liées aux restrictions protectionnistes américaines ? Le sujet ne semble pas inquiéter l’avocat : «En France, on dit qu’un bon avocat peut faire passer son raisonnement par le chas d’une aiguille. Ici, les avocats mangent des loop-holes tous les matins (céréales rondes trouées au milieu Ndlr). Ils savent permettre aux Français de passer aux travers des restrictions légales dans des domaines où il est possible de prouver qu’il s’agit d’intérêt public» termine-t-il.
(Photo: Anne-Marie Idrac avec l’équipe d’Ubifrance Amérique du Nord).