La marque américaine J.Crew solde à moins 60% sa collection printemps/été. Entre tops, chemises, shorts et robes tout pour vous constituer une nouvelle garde-robe. Tout le week-end. 261 W. 36th St.
Rebecca Minkoff, la marque fait craquer les actrices de la série Gossip Girl solde! Les sacs à 595$ passe à 350$, les sacs à clous sont à 415$. Mercredi 12 mai. 155 Fifth Ave.
Pour des robes, des hauts, des chaussures, des sacs et beaucoup d’autres accessoires tendance et glamour la marque Vivienne Tam solde tout ses articles à moins 75%, de quoi dépenser sans culpabiliser. Tout le week-end. 260 W. 39th St.
Passez à la boutique Cesare Paciotti. Les collection hommes et femmes affichent moins 70%. Tout le week-end. 12 W. 57th St.
Parce qu’on a jamais trop de chaussures ou des sacs à mains la boutique Botkier brade ses prix en affichant de moins 50% à 75% sur tout ses articles. Les sacs, les pochettes, les portefeuilles mais aussi ballerines et chaussures à talons. Tout le week-end. 60 Mercer St.
Se couvrir de bijoux sans culpabiliser ? C’est possible avec la boutique Tom Binns! Toutes les collections de Tough Chic, Faux Real, Dumont, Classic, et Anti-Luxxx sont à moins 40%. Jusqu’au 9 mai. 41 Perry St.
Des chaussures, encore des chaussures! La marque Moreschi offre moins 50% sur toute sa collection. Les Teatro sont 322$ au lieu de 654$, Les Stradas passent de 545$ à 272$. Pour aller avec vos nouvelles chaussures, craquez aussi pour les ceintures à 125$. Jusqu’au 30 mai. 515 Madison Ave.
Parce que Jules vous offre souvent des fleurs, la boutique Steuben brade ses prix sur les vases. A chaque achat, elle vous offre moins 25% sur le vase de votre choix. Jusqu’au 15 Mai. 667 Madison Ave.
Le concept store Kisan est la boutique des bons plans. Vous tomberez sur des vêtements femmes: Vanessa Bruno, Joseph, Ella Luna, Hanii Y ou encore Prairies de Paris et Sonia Rykiel, des accessoires Sophie Digard, Oyuna, des sacs Jérôme Dreyfuss, Jamin Puech… Ces messieurs pourront trouver la marque Hartford et 66° North. Vous pourrez aussi couvrir des cadeaux vos bambins avec des vêtements, jouets, livres, DVD… Et parce que le rêve continue la boutique vous classe les articles moins 50$, de 50$ à 100$, de 100$ à 200$ et les plus de 200$. Tout le week-end. 125 Greene Street.
Vêtements et accessoires d’Orla Kiely, Erickson Beamon, Kova & Te à moins 90% au Showroom Seven. Sac en cuir à 104$, collier tigre à 372$ au lieu de 930$. Tout le week-end. 263 Eleventh Av.
Le salon le plus zen de l’Upper East Side Phyto vous chouchoute. Les soins du visage (avec un traitement de cuir chevelu) sont à 250$… 715 Lexington Av.
La plus romantique des marques Tocca est en solde. Afin de passer une fin de semaine zen et saine, la marque vous propose des produits de beauté entre 60 et 85%, de maxi robes à 85$ et des bougies parfumées entre 20$ et 46$. Du 12 au 14 mai. 542 W 22nd.
Mai, fais ce qu'il te plait
L’art contemporain pour les nuls
L’art contemporain, beaucoup abandonnent l’idée d’en découdre. Pas Frank Navarro. Ce natif de Saint-Tropez de 33 s’est mis en tête de percer le mystère. « Une frontière s’est dessinée entre l’art et le public en raison de l’accent porté sur le concept », explique-t-il lors d’une conférence donnée à Culver City. A défaut de produire une émotion immédiate, l’art est devenue une idée à comprendre, d’où le « rôle croissant de l’expert », dit-il. Lui tente à travers son projet – nommé Artgate – de démocratiser ces savoirs que possèdent les experts. Et surtout, de les décrypter de manière critique (il montre aussi comment certains collectionneurs richissimes, très influents sur le marché de l’art, ne savent en réalité pas grand-chose de l’art en tant que tel mais obéissent à des modes).
Pourquoi s’enticher d’une telle mission ? « Je suis diplômé de HEC, j’aurais pu continuer dans la voie commerciale, celle de prendre les gens pour de bêtes consommateurs. Mais un jour, un ami m’a emmené au centre Pompidou, à Paris ; j’ai été interpelé ». Ce fut une révélation. Frank bifurque alors, et cherche les clés de cette nouvelle passion à travers la philosophie, la psychanalyse. « La vie », résume-t-il. « C’est comme ca que l’on apprend, puis que l’on aime l’art ».
Frank fait d’abord un stage dans l’une des plus grandes galeries au monde, Gagosian, basée à Beverly Hills, qui expose des célébrités de l’art contemporain comme Damien Hirst. Il la quitte, ne souhaitant pas véritablement être un vendeur. C’est à ce moment qu’il décide, armé d’un savoir non académique à la croisée des disciplines, de lancer cette opération qui (comme son nom l’indique) offre une porte ouverte sur l’art, à travers un ensemble de conférences, de rencontres et de visites au cœur du système. Cette plongée dans des œuvres plus ou moins actuelles va de comprendre Yves Klein à désacraliser Andy Warhol. Déchiffrer la complexité de certains artistes et pointer les dérives d’autres.
Vaste programme, que Frank décline sous plusieurs formes, donc. Au choix, la méthode traditionnelle des conférences du soir, pour les plus pressés. Et un programme un peu plus long mêlant théorie et visite, organisé le samedi à Los Angeles. Un aperçu captivant pour mieux comprendre ce monde où, malgré les milliards de dollars qui circulent, «la majorité des artistes sont pauvres ». Par example, le samedi 10 avril, un tour des oeuvres de la Angles Gallery, à Culver City, réalisé par l’artiste elle-même, Iva Gueorguieva, s’est prolongée par une visite chez un particulier à Beverly Hills, occasion unique d’ouvrir la porte d’une collection tenue « secrète », inconnue du public. Une façon quasi littérale de lutter contre l’« effet de seuil », cette image évoquée par le sociologue Pierre Bourdieu pour désigner les inégalités devant la culture.
Documentaire choc d'Anna Aghion
La réalisatrice Anne Aghion, propose un regard intîme et très rare sur les «Gacaca» (les tribunaux communautaires villageois, où peu après le génocide rwandais, les bourreaux étaient entendus après avoir eu la possibilité de rentrer chez eux en échange de leurs confessions). Poursuivant son investigation sur une dizaine d’années, Anne Aghion dresse le portrait de quatre survivants Hutu et Tutsi. Vous pourrez la rencontrer mercredi 12 Mai.
– Quand: mercredi 12 Mai 2010 à 19h30
– Où: UCLA Hammer Museum – Billy Wilder Theater, 10899 Wilshire Blvd, Los Angeles CA 90024, tel: 310.443.7000
– Tarif: Gratuit et ouvert au public
L’affaire Farewell, en avant-première au Melnitz Movies (UCLA)
Ouverture sur le cinéma francais à UCLA avec le film de Christian Carion “L’affaire Farewell”. Plongeon au coeur de la guerre froide pour un thriller haletant sur une des plus grandes affaires d’espionnage. De plus, la distribution est exceptionnelle (Guillaume Canet et Emir Kusturica entre autres).
Quand: jeudi 6 Mai 2010 à 19h30
Où: The James Bridges Theater, Melnitz Hall, UCLA (1409 Melnitz)
Tarif: Gratuit pour le personnel et les étudiants de UCLA ainsi que leurs invités. Tickets disponibles à la billeterie une heure avant le début du film.
http://www.tft.ucla.edu/calendar/screening/affaire-farewell/
Ana Chénel
Clare & The reasons au Joe's Pub
Clare Muldaur, qui n’est autre que la fille du compositeur Geoff Muldaur à qui l’ont doit la bande originale de Brazil, rencontre son futur mari, Olivier Manchon, violoniste, au conservatoire de Boston. Ensemble ils forment Clare & The reasons, avec d’autres musiciens comme Greg Ritchie et Bob Hart. Le groupe de pop possède un son rétro qui n’est pas sans rappeler la musique de Randy Newman, avec un savant mélange de Pink Martini et de Sufjan Stevens pour pimenter le tout. Après The Movies, sorti en 2007, le groupe revient avec un nouvel album Arrow qu’il présentera pour la première fois à New York après une longue tournée européenne.
Le 12 mai à 7:30pm au Joe’s Pub, 425 Lafayette Street
Prix: $15
Plus d’infos ICI
Wajdi Mouawad au FIAF
L’auteur libanais, qui vit aujourd’hui à Montréal sera au FIAF pour une soirée dédié à ses oeuvres.
Mercredi 19 Mai à 7.00pm
Adresse: Au Skyroom- 22 East 60th Street New York
Ticket: Gratuit
Réservez vos billets au 646 388 6685
Plus d’infos: Ici
Pierre Boulez au Carnegie Hall
Pour sa dernière apparition au Carnegie Hall cette saison, le Metropolitan Opera Orchestra sera dirigé par le chef d’orchestre français Pierre Boulez. L’orchestre interprètera le ballet de Bartók, Le prince de bois, ainsi que Erwartung de Schoenberg, avec la soprano Deborah Polaski.
Plus d’infos et réservation: ICI
Les billets sont également disponibles au Box Office du Carnegie Hall, 154 West 57th Street
Prix: Entre $53 et $169
Aurélien Pontier à Miami
Né dans une famille de musiciens, Aurélien Pontier se passionne très vite pour le piano. Après avoir connu les plus grandes salles parisiennes comme l’Opéra de Paris à 9 ans, il donnera son deuxième concert aux Etats-Unis. Il interprètera les œuvres de Medtner, Rachmaninov, et Liszt.
Samedi 22 mai
Maurice Gusman Hall
University of Miami- 1314 Miller Drive Coral Gables, FL 33146
Plus d’infos: 305 372 7474 7474
Le Bass Museum présente "Kolkoz"
« Kolkoz » est un collectif français composé des deux artistes Samuel Boutruche et Benjamin Moreau. Samuel et Benjamin touchent à tout (sculpture, photographie, l’installation vidéo…) Les deux compères font le voyage de Paris pour présenter une exposition sur le thème du cadrage de l’oeuvre et de sa déconstruction.
Du 15 mai au 8 août
Bass Museum of Art
Adresse: 2121 Park Avenue Miami Beach, FL 33139
Plus d’infos: www.bassmuseum.org
"Parlez-vous Français" au Cinema Paradiso
Mélange de one-man show et de comédie musicale, ce spectacle a été entièrement créé par Frederic Strouck, que l’on retrouvera seul sur scène au Paradiso de Fort Lauderdale. Le spectacle raconte l’histoire d’un professeur de français, attiré depuis l’enfance par les États-Unis. Il s’agit également d’une histoire d’amour et d’humour sur fond de grands classiques français qui ont notamment été repris de l’autre côté de l’Atlantique comme My Way ou Beyond the sea. Présenté au même endroit l’année dernière à l’occasion du 14 juillet, Parlez-vous Français? a été reprogrammé cette année pour cinq spectacles tout au long des mois de mai et juin.
Cinema Paradiso, 503 SE 6th Street, Fort Lauderdale
Prix: $28
Plus d’infos ICI
Croire ou ne pas croire…
La querelle qui va suivre vous concerne que vous soyez de l’avis de l’un ou de l’autre des deux personnages.
Cette pièce prend sa source dans la littérature Yiddish « My quarrel with Hersh Rasseyner » de Chaim Grade et met en scène d’une manière plus moderne, deux hommes du même âge, juste après la deuxième guerre mondiale. Ils ont tous les deux perdus, en 1942, leur femme, leur famille (ascendante et descendante), et tous les deux ont survécus à l’holocauste.
Ils se croisent dans un parc en 1948, à Montréal, ne sachant pas que l’autre a survécu. Une querelle qui les avait opposées pendant leur jeunesse (querelle sur la foi) est réactivée maintenant par leur tragique destin. La querelle, et vous l’aurez compris c’est l’existence de Dieu, mais à travers un nouveau filtre. La question devient : « Que faisait Dieu à Auschwitz ? »
L’intelligence de leur argumentation nous interpelle, et dépasse le simple stade de la foi. La non croyance devient une croyance comme une autre. « Dieu n’était pas responsable de la mort d’un million d’enfants innocents, c’était l’homme… » … « ….mais l’homme n’est t-il pas l’émanation de Dieu ? ».
Les deux acteurs font preuve d’une extraordinaire justesse et leur propos est clair. Le plaisir de réfléchir à l’existence de Dieu vous apparaîtra plus stimulant qu’un cours de théologie à l’université.
Gable Stage, jusqu’au 23 Mai.
Jeudis, Vendredis, Samedis à 8 pm
Dimanche à 2 pm et 7 pm
Conversation avec Eric Elmosnino et Julie Ferrier
Si le film “Gainsbourg…Je t’aime moi non plus” sorti le 20 janvier en France, n’a pas encore trouvé de distributeur aux Etats-Unis, le récent prix du meilleur acteur du festival de Tribeca de New York décerné à Eric Elmosnino pourrait changer la donne.
Quant à “L’Arnacoeur”, une comédie de Pascal Chaumeil avec Romain Duris et Vanessa Paradis sur un briseur de couple professionnel, il a été très bien reçu par le public du festival, un bon baromètre avant sa sortie prochaine dans les salles aux Etats-Unis. En attendant, les rumeurs vont bon train concernant un remake américain du film, puisque Jeremy Doner, l’un des auteurs de la série Damages, a confirmé lors du festival de Tribeca de New York, où le film était également présenté, qu’il serait chargé de l’écriture du remake.
French Morning a rencontré Eric Elmosnino et l’actrice Julie Ferrier qui est aussi à l’affiche de Micmacs à tire-larigot de Jean-Pierre Jeunet, en salle à Miami dès cet été.
Combien de temps a duré le tournage de Gainsbourg?
Eric Elmosnino : Trois mois et demi.
Vous en êtes sorti indemne ?
Oui, sauf que je me suis remis à fumer.
Quels sont vos prochains films?
Je vais tourner avec Julie Delpy en France. Le film Skylab raconte ses vacances quand elle était môme. Je vais jouer le rôle du père de Julie. Elle va jouer sa mère. C’est une famille déjantée. C’est elle qui réalise le film qui est très drôle. Le “skylab” va nous tomber sur la tête…
Vous aimeriez tourner aux Etats-Unis?
Si David Cronenberg ou James Grey veulent travailler avec moi, je veux bien. Je pense qu’avec mon anglais ça va être un peu compliqué mais j’apprends phonétiquement. Cela me plairait beaucoup de passer du temps ici. Ce n’est pas la même énergie.
Comment était-ce de tourner avec Romain Duris et Vanessa Paradis?
Julie Ferrier : J’ai beaucoup appris. Romain Duris a une très grande maîtrise. C’est un grand artiste. Vanessa est comme Romain. Elle met un petit peu de distance au début, mais c’est de la protection. Elle est adorable. Elle m’a offert ma première robe Chanel. Je l’ai portée à la projection à Prague.
Quelle a été la réaction du public du festival de Tribeca à L’Arnacoeur ?
Les gens semblaient très contents. C’est intéressant. Quand nous présentions le film en France, il n’y avait pas de question. Ici, les gens posent quarante questions et pas toujours les plus évidentes !
Quelle est la différence entre le métier d’acteur en France et aux Etats-Unis?
On a un statut plus confortable en France, du fait du statut d’intermittent du spectacle. Il y a cette blague sur les Etats-Unis : “Ma fille est actrice. Ah oui ? La mienne aussi ! Dans quel restaurant travaille la vôtre?”
Que pensez-vous de New York?
J’adore. Je me suis baladée à Central Park. J’ai l’impression que tout le monde s’assume ici. Nous étions à une soirée pour le festival. Les hôtesses d’accueil dansaient, je me suis mise à danser aussi. Personne ne m’a regardé bizarrement.