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Voyage dans l’éternité de Cartier-Bresson

Après la seconde guerre mondiale, Robert Capa et Henri Cartier Bresson, à travers la formation de l’agence Magnum, avaient lutté pour la démocratisation du photojournalisme. En quête de connaissance, Cartier Bresson n’a cessé dès lors de combiner photographie et études sociales à travers le monde.
Paris, 1968. Une première salle, aérée, sans lourdeur chronologique de procession, ouvre sur Paris et sa révolte : manifestations Place de la République et au Père Lachaise. Des photos d’une neutralité franche, sans parti pris. Les locaux de la BBC à Londres font leur apparition. Puis, les lieux et les impressions se mêlent : le Caire en 1950, le Michigan en 1960, l’Inde de 1947, l’Iran, l’Italie, la Turquie, l’Espagne, la Roumanie, le Nebraska… Au milieu, quelques scènes bucoliques attrapées en Lozère, au Mans et dans le Vaucluse, suffisamment puissantes et animées pour qu’un Français en exil s’imagine dans un film de Jacques Tati.
Une autre salle présente le reportage de Cartier Bresson en Chine lors du Grand Bond en Avant en 1958. Ce projet a connu un succès limité, alors qu’il a généré de véritables bijoux d’archives !
Le coup de maître du conservateur Peter Galassi, pour The Modern Century, réside justement dans le mariage subtil entre des œuvres dites majeures et d’autres très peu connues, même des experts. Le livre de l’exposition est d’ailleurs déjà considéré comme un ouvrage révolutionnaire dans l’histoire de l’art. The Modern Century présente 300 photographies – dont 220 ont été prêtées par la Fondation Cartier Bresson, créée en 2002 – et resserre le lien étroit entre l’artiste et le musée qui l’avait accueilli en 1947.
Les princes… et les autres
Le luxe des artistes est le paradoxe. HCB en cultivait un de taille : l’amour du photojournalisme – avec une certaine idée de l’objectivité – et l’adhésion au procédé surréaliste d’embellissement du réel (rendre le monde plus surprenant qu’il ne l’est réellement). Cette conception de la photographie poussera HCB à produire certains clichés plus lyriques, assez peu connus : des femmes nues, lascives, recouvertes d’eau, des paysages romantiques au Japon, … Trésors que le MOMA livre au fil de la visite.
« La rue est un théâtre, nos gestes sont des histoires ». L’éventail des gestes que Cartier Bresson a photographiés est large. Son œil s’est posé sur des prostitués mexicaines et sur des princes anglais. Sur la pellicule de l’artiste se rencontrent Henri Matisse et Christian Dior, Richard Avedon et le Roi George VI, François Mauriac et Coco Chanel, Albert Camus et Truman Capote, Jean Paul Sartre et Madame Lanvin, Simone de Beauvoir et Georges Duhamel, Pierre Bonnard et Jean-Marie Le Clézio, Giacometti et Colette… Ces grands noms n’ont pas détourné HCB de sa curiosité pour l’homme de la rue.
Dans la fugacité d’un cliché où un membre de l’académie française, rehaussé par son chapeau Napoléonien, croise sur le même plan un travailleur, se mesure la volonté de HCB de décrire la matière humaine plus que son ordre.
Au MOMA, 11 West 53 Street  New York, NY 10019; (212) 708-9400
Du 11 avril au 28 juin.

L'architecte écolo des stars

Rues bordées de palmiers dans un ciel bleu azur à deux pas de la plage : Olivier Touraine a décidé d’élire domicile dans le Los Angeles de ses rêves, à Venice. Et il n’a pas fait les choses à moitié. Cet architecte français a fait de sa maison sa vitrine. Au milieu des coquettes résidences de banlieue trône une boîte de verre recouverte d’une carcasse en acier: summum du minimalisme et du modernisme architectural. La maison semble petite mais les apparences sont trompeuses. Entre le rez-de-chaussée, le premier étage et le loft, il n’y a pas moins 130 mètres carrés habitables. “Avec ma femme (également architecte), nous aimons les choses compactes, simples”, explique Olivier Touraine, alors qu’il grimpe les escaliers en copeaux de bois recyclés de son ouvrage habitable.
Bienvenue chez l’architecte français des stars, ou comme il dit “de l’industrie”, comprenez l’industrie d’Hollywood, un long chemin parcouru depuis sa ville natale du Blanc-Mesnil, dans le 93. Olivier Touraine est discret sur ses clients à paillettes (“on nous fait signer des contrats de confidentialité”). Mais cite par exemple le réalisateur Wim Wenders “un ami personnel”, (pour lequel il a reconverti un garage en maison à Hollywood Hills). Une impressionnante photo de La Havane issue du célèbre film Buena Vista Social Club trône d’ailleurs dans son séjour.
A 46 ans, Olivier Touraine se pose enfin après une vie trépidante aux quatre coins du monde. Il commence par des études à l’école d’architecture de La Villette à Paris. A sa sortie, au milieu des années 80, il apprend aux côtés des plus grands : Renzo Piano dans un premier temps, puis Jean Nouvel. “A cette époque, il y avait beaucoup de projets, ça bougeait de partout”, raconte-il enthousiaste. “Je travaillais comme un fou, j’étais un vrai “Golden Boy” avec ma carte de grand voyageur”, sourit-il. La contrepartie? “Aucune vie privée!” Les choses changent lorsqu’il doit se rendre aux Etats-Unis pour un projet. Il y rencontre sa femme, une Américaine, avec laquelle il fonde son agence d’architecture Touraine Richmond Architects. C’était en 2000. Désormais, il partage sa vie entre l’enseignement aux universités de UCLA et USC, son agence et sa petite famille, qui s’est étoffée il y a trois ans d’un garçon “avec une énergie incroyable”, soupire Olivier Touraine.
Le point cardinal de ses oeuvres, c’est le respect de l’environnement. Pour lui, les maisons doivent faire corps avec la nature au lieu de l’affronter. L’isolation et la ventilation naturelle rendent superflu tout système de climatisation, fait rare dans une ville où les températures naviguent entre 30 et 35 C° l’été.
Olivier Touraine est aussi un adepte des toitures végétales, ces “green roofs” qui absorbent l’eau de pluie et isolent le toit. L’un de ses projets est la conception de maisons préfabriquées écologiques. “Elles existent en six modèles, plus ou moins grandes et l’idée c’est de les rendre auto-suffisantes” : système de panneaux solaires, bois recyclé pour les meubles et le sol, réutilisation des eaux usées, isolation de la maison grâce à des chutes de jeans, lumière à structure tubulaire permettant un Èclairage naturel sans la chaleur qui va avec. “Le tout pour 50 000 dollars!”, s’exclame Olivier Touraine, convaincu du marché de ces “maisons en kit”.
Los Angeles semble être le paradis des architectes avec ses excentricités où l’ultramoderne le dispute au classique et où tous les styles semblent être permis. Mais paradoxalement, la ville de l’entertainment n’est pas l’endroit idéal. “Il manque un culture populaire de l’architecture”, souligne Olivier Touraine, en contraste avec la France. “Ici, dès que les gens ont de l’argent, ils veulent construire leur propre maison et veulent tout de suite des Mc Mansions, ça manque de créativité, question de culture”.

Cinq Français au New Art Center

Apres le succès de la première édition, en 2009, Jean -Jacques Braghini, Directeur de l’Espace Beaujon à Paris et Serge Gregorian, Directeur du New Art Center à New-York  ont décidé de réunir cinq artistes nouveaux français pour créer une exposition unique.
Sylvie Lobato, Jean- Baptiste Perrot, Mauro Bordin, Mihail Grecu et Faso sont des artistes, peintres, plasticiens ou encore vidéastes. Ils puisent tous leurs inspirations dans diverses cultures et expériences personnelles. A travers leurs oeuvres, ils s’interrogent sur la condition humaine, la mémoire, le souvenir…
D’origine espagnole, Sylvie Lobato est peintre et travaille aujourd’hui à Paris. Sur ses toiles, Sylvie travaille le corps qui pour elle reflète les toutes émotions, les failles et les fêlures. Durant de l’exposition Sylvie Lobato présentera sa nouvelle série intitulée ” Apparitions”.
A travers ses photographies Jean-Baptiste Perrot nous plonge dans le souvenir, la mémoire à mi chemin entre le présent et le passé. Sa série l’Echangeur s’interroge sur le libre échange.
Mauro Bordin est un peintre contemporain d’origine italienne, il s est installé à Paris depuis 2001. A travers ses peintures, il travaille la mémoire aussi bien sur le plan technique que le plan narratif, comme par exemple  avec son célèbre projet en 2001, “Hiroshima après la bombe atomique”.
Mihail Grecu est né en Roumanie. Très vite attiré par les arts, il se balade entre la vidéo 3D, le cinéma ou encore l’architecture faisant toujours travailler son imaginaire. Son travail est montré dans de nombreux festivals de films.
Faso est peintre après de nombreuse années dans la communication, il décide en 2004 de se consacrer qu’à son art. Il peint des hommes sous des masques, ses toiles deviennent alors les temoignages d’une vision grotesque de l’humain.
Du 20 au 27 avril
Cocktail: Mercredi 21 avril 2010
Adresse: 580 8th avenue NYC 10018
212 354 2999

Nicole Renaud en concert

D’origine française, Nicole Renaud vit à New-York depuis 1990. Son originalité ? La chanteuse soprano s’accompagne toujours d’un accordéon. Son répertoire est divers mais exclusivement composé de chansons orginales. Après avoir prêté sa voix à des musiques de films ou encore des publicités, Nicole Renaud se produira à la Maison Française de NYU avec son nouvel album “Couleurs” accompagnée de Brad Whiteley.
Mardi 4 Mai 2010 à 7.30pm
Maison Française de NYU: 16 Washington Mews, New York, NY 10003
Tickets: 5$
Plus d’infos: http://www.nicolerenaud.com/concerts_fr.htm

Yannick Haenel, invité d'Olivier Barrot à la NYU

Pour continuer la série de conférences “French literature in the making”, Olivier Barrot recevra Yannick Haenel à la maison française de la NYU afin de revenir sur son parcours littéraire. Yannick Haenel est l’auteur de Les Petits Soldats, ou encore de Cercle qui a reçu les prix Décembre en 2007 et prix Roger Nimier en 2008. Son dernier roman, Jan Karski, basé sur la vie de ce résistant polonais, a été publié en 2009 et a reçu le Interallié ainsi que le prix du roman Fnac en 2009.
Le 12 avril à la maison française de la NYU, 16 Washington Mews, à 7:00pm

Gratuit et ouvert au publicPlus d’infos: (212) 998 8750 ou www.nyu.edu

Miracle Mile Art Walk

C’est devenu une sorte de tradition : chaque quartier essaie maintenant d’avoir son Art Walk.
Comme son nom l’indique, le concept est le suivant : vous laissez votre voiture (pour une fois) et vous vous baladez dans un quartier, passant de galerie d’art en galerie d’art, et profitant des conférences, dégustations et autres cocktails organisés.
Miracle Mile a également son Art Walk, avec plus de 40 galeries, et la prochaine édition prendra place le Samedi 17 Avril.
Quand ? Samedi 17 Avril de 12h à 22h environ.
Où ? Miracle Mile
Pour plus d’information : http://www.miraclemileartwalk.com/
ou via Twitter : http://twitter.com/MiracleMileAW

Jessica Fichot en concert à El Cid

Chanteuse et auteure d’origines Française, Chinoise et Américaine, Jessica Fichot a quitté Paris pour s’installer à Los Angeles, où elle fait rêver le public avec ses airs de jazz gypsy, et de folk latine américaine et chinoise.
Retrouvez Jessica en concert le 16 Avril sur Sunset blvd.
Plus qu’un “show”, c’est un voyage au sein de son imagination que l’artiste nous propose durant ses concerts. “Le Chemin”, son premier album, est sorti en 2007 et a définitivement trouvé son public…
Quand ? Vendredi 16 Avril à 22h
Où ? El Cid
4212 West Sunset Boulevard – Los Angeles CA 90026
Tarif : $10
Pour plus d’information : http://www.elcidla.com/ et http://www.jessicasongs.com/

Backstreet Boys en concert

Le boys band des années 90 composé de Nickolas Gene Carter, Brian Thomas Littrell, Alexander James ‘A.J.’ Mc Lean, Howard Dorough et Kevin Scott Richardson est de retour à Miami. Après avoir vendu plus de 100 millions d’albums à travers le monde et avoir rafflé de nombreux prix, le groupe interprétera ses meilleurs titres comme “Everybody”, et leur nouvel album “This Is Us”et  bien sûr toutes leur chorégraphies.
Samedi 29 Mai  à  8.00pm
American Airlines Arena | Miami, FL
Tickets: http://www.tickco.com/schedule/backstreet-boys/may-29-at-8-pm/

Découvertes des régions de France

C’est le troisième volet de la conférence « Découverte des régions de France et des départements d’Outre-Mer ». Dulce Goldenberg, conférencier,  vous présente toutes les régions de France: les grandes villes, les monuments, les traditions ainsi que l’art, la musique, la littérature…  Cette semaine La Loire et sa région sera à l’honneur. Elle sera suivie d’une dégustation de vin et des spécialités régionales.
Vendredi 30 avril de 18h à 20h
Adresse: 618 SW 8 St Miami
Prix: Membres et étudiants : 10$ / Autre : 15$

Business à l’Alliance Française

Madeleine Flanagan organise une conférence pour parler business en français. Que vous soyez dans une grande entreprise ou que vous montiez votre start-up venez échanger et partager vos idées.
Le 14 avril de 8.00 à 9.30 am
Adresse:  Boca Raton at the “Cote France Café” (Royal Palm Place , 101 Plaza Real S,  Boca Raton, FL 33432)

3 films français au Romance in a can Festival

Le festival du film romantique européen de Miami mettra 3 films français à l’honneur cette année. Pour l’ouverture du festival, qui se déroulera à la Tower Theatre, le réalisateur Mathias Gokalp viendra en personne, accompagné de la scénariste du film Nadine Lamari, présenter son film Rien de personnel (Nothing against you) avec entre autre Jean-Pierre Daroussin et Mélanie Doutey. Le réalisateur sera de nouveau à l’honneur le lendemain à l’Alliance Française qui présentera deux de ses documentaires, puis une série de questions-réponses. Les films avec Vincent Lindon sont très souvent projetés lors des festivals, cette fois il s’agit de Je crois que je l’aime (Could this be love?), réalisé par Pierre Jolivet et avec Sandrine Bonnaire. Enfin, La petite Jerusalem (Small Jerusalem) de Karen Albou sur les émigrés juifs de Sarcelles, avec Elsa Zylberstein, sera également présenté.
Du 29 avril au 9 mai à Miami, plus d’infos ICI

"Je me sens bien à Miami"

A quelques semaines des play-offs de la NBA (National Basketball Association), j’ai rendez vous  avec Yakhouba Diawara, joueur français des Miami HEAT. Je me présente à l’American Airlines Arena, théâtre du succès historique des HEAT en 2006, mené à l’époque par Shaquille O’ Neal. Dans le hall d’entrée sont déjà amassés multitude de cameramen et journalistes sportifs. Seule femme du groupe, je ne me laisse pas intimider et entre dans la salle d’entraînement. Dans une chaleur moite, s’entraînent tous les géants de l’équipe. Yakhouba est là, son coéquipier, le célébrissime Dwayne Wade, aussi. Je les regarde enchaîner slam dunk, contres et autres acrobaties  avec facilité et aisance. Les derniers ballons ont été ramassés et rangés et Yakhouba se prête très gentiment  au jeu des questions.
French Morning: Le Miami Heat est quasi assuré d’aller aux play-offs, quels sont vos objectifs pour cette fin de saison ?
Yakhouba Diawara: L’objectif de l’équipe est de finir 5eme ou 6eme et de passer le premier tour des play-offs.
Vous vous  voyez plutôt dans l’équipe des HEAT  l’an prochain ?
Je suis « free agent » (NDLR: libre de s’engager avec n’importe quelle équipe) donc on verra comment ça se passe. Je me sens très bien ici. Après la saison, on fera un bilan avec mon agent et on regardera les propositions.
Vous évoluez aux cotés de l’une des stars mondiales du basket, Dwayne Wade. Quel contact avez-vous avec lui ?
C’est clairement une inspiration d’être à ses côtés. On le regarde, on prend des conseils. C’est vraiment une grande star aux US et même en Europe. Ca fait plaisir de jouer avec quelqu’un comme lui. Tout le monde ne peut pas dire qu’il a joué dans la même équipe que Dwayne Wade et Carmelo Anthony . C’est un réel privilège et j’essaye  d’en apprendre le plus possible.
Cette année, il y a  pas mal de Français en NBA, Quelles relations avez-vous  avec eux ?
Quand on joue les uns contre les autres, on s’appelle et on essaye de manger ensemble la veille du match. De temps en temps, nous nous envoyons des textos pour prendre des nouvelles.  Nous avons tous un emploi du temps très chargé. J’espère que nous nous retrouverons en équipe de France.
A votre avis, comment s’explique la différence de comportement des supporters aux US qui sont pacifistes et en France où ils peuvent être assez violents ?
Je pense que le niveau de sécurité et la mentalité sont les facteurs déterminants. En Europe, les supporters sont cœurs et âmes  pour leur équipe. Pendant mon année a Bologne, en Italie, j’ai fait l’expérience des supporters italiens qui pour un match à 20h arrivent à 17h pour faire le BBQ dehors. Les fans en Europe sont généralement plus jeunes et passionnés. Aux US, c’est un mix, les spectateurs viennent en famille de 7 à 77 ans.
Pensez-vous également que cela pourrait être dû à l’engagement  des joueurs de la NBA dans la vie communautaire locale ?
La NBA est très  active côté pub et a de nombreux projets type « NBA care ». Nous allons à la rencontre et à l’écoute des gens dans les hôpitaux, les écoles, les quartiers défavorisés… il n’y a pas cela en Europe. Les stars du Basket aux US sont plus approchables que les joueurs de foot en Europe. Les supporters les respectent donc peut-être plus pour cela. Ca me plait beaucoup de faire tout ca pour notre communauté de Miami.
Depuis 2 ans, vous êtes à Miami, comment se passe votre intégration ?
La transition  de Denver (où il a joué de 2006 à 2008, NDLR) s’est bien passée et je continue à m’adapter. J’apprécie particulièrement les 25 degrés toute l’année à Miami ! Ca fait maintenant 8 ans que je suis aux US. J’ai fait mes années d’université ici (en Californie à l’universite de Pepperdine). Apres un bref passage à Dijon pendant un an, je suis revenu aux États-Unis. J’ai même parfois du mal à parler français, vu que toute ma vie professionnelle se passe en anglais. Je suis vraiment 50% français et 50% américain.
Etes-vous plutôt :
Bagel ou baguette ? A Miami, Bagel
Burger ou steak frites? Steak frites
Bordeaux ou Budweiser ? Aucun, je ne bois pas
Mercedes ou Cadillac ? Je roule en Cadillac
David Guetta ou Jay Z ? Jay Z
Football européen  ou  américain ? Européen bien sûr ! J’essaierai peut-être d’aller à la coupe de monde en Afrique du Sud sauf si je joue pour l’équipe de France pour les championnats mondiaux en Turquie.
Où achetez ou consommez-vous vos produits français ?
Je vais de temps en temps chez “Georges” dans Coconut Grove et chez “Paul”.
Samedi soir, pas de match, vous dînez entre amis ou sortez à South Beach ?
Je reste plutôt à la maison avec ma femme et si on a envie de sortir  on va chez Georges, Prime One Twelve, Houston ou Texas de Brazil.
Malgré les saisons NBA bien chargées, avez-vous le temps de profiter de la plage ?
Je n’ai pas vraiment le temps. Quand il n’y a pas d’entraînement, j’en profite pour me reposer à la maison avec ma famille et mes amis. On a besoin de s’aérer et penser à  autre chose qu’au basket.
Vous passez votre temps libre plutôt avec vos coéquipiers ou vos amis ?
Je le passe en famille et avec mes amis français. Les coéquipiers, je les vois déjà tous les jours …
Quels sont vos projets une fois que la saison sera terminée ?
Je vais d abord voir comment ça se passe avec mon contrat et peut-être que je jouerai aussi avec l’équipe de France au championnat du monde en Turquie. Je vais aussi aller faire ma visite annuelle en France pour voir mes parents. Apres l’été, c’est retour aux US et au boulot !!
(Crédit photo: NBA photos)

http://www.nba.com/nba_cares/