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Les gravures de Picasso au MOMA

De la première gravure, en 1899 alors qu’il n’avait que 18 ans, jusqu’aux scènes de maisons closes réalisées quelques mois avant sa mort en 1973, Pablo Picasso à pratiqué la gravure tout au long de sa carrière pour accompagner toutes ses recherches artistiques. Il s’inscrit ainsi dans la longue tradition des peintres graveurs, grâce à sa créativité sans cesse en éveil, son goût du travail acharné, mais aussi le désir et la curiosité insatiable d’expérimenter toutes les techniques et d’en imaginer de nouvelles.
Parmi la centaine d’œuvres rassemblées pour cette exposition, on retrouve notamment la série des saltimbanques, faisant partie de ses premières estampes tout au long des périodes roses et bleues, ainsi que de nombreuses gravures de Minotaure. Cette figure mythique, mi-homme, mi-animal, est un des motifs centraux de l’oeuvre de Picasso.
Les femmes ont également occupé une grande place dans sa vie, et dans son art. Il s’est imprégné des traits et des humeurs de chacune d’entre elles pour le traduire dans son vocabulaire artistique. L’exposition comprend donc une gamme de tableaux inspirés par ces femmes, comme Madeleine, dont on ne connait que le prénom, Olga Kokhlova, sa première femme, Jacqueline Roque, la seconde, la photographe Dora Maar, ou encore la peintre Françoise Gilot. A travers cette exposition, c’est donc l’œuvre tout entière de Picasso que l’on explore, son espace de recherche.
Du 28 mars au 30 août au MOMA, 11W 53 Street
www.moma.org

Shopping Chic and Cheap

C’est le bon plan solde de la semaine. La très chic et luxueuse marque Hermès solde ses boutiques pour célèbrer l’arrivée du printemps. Moins 60% sur les accessoires et les sacs! Vous qui avez toujours rêvé d’habiller votre bras d’un Kelly le rêve peut enfin devenir réalité. Jusqu’au 28 Mars. Metropolitan Pavilion, 123 W. 18th St.
Pour rester dans le chic et le glamour la marque BGN Paris brade ses prix et vous offre de moins 30 à moins 70% sur les petites robes d’été, les vestes en cuir, ses hauts, pulls, vestes et beaucoup d’autre. Jusqu’au 5 Avril. 250 W. 39th St.
Le Plaza risque de faire salle comble avec les soldes de la marque Kenneth Jay Lane. Pendant tout le mois de mars, la marque solde ses collections passées, robes, jupes, pantalons, tailleurs et tops, les prix varient de 50 à 1000$! Jusqu’au 31 Mars. 1 W. 58th St., at Fifth Ave.
Maintenant que le soleil brille enfin, vous n’avez plus aucune excuse pour ne pas vous balader et flâner dans Brooklyn. Le magasin Brooklyn Designer Showcase fait parti des perles de New-York. A l’intérieur vous trouverez des accessoires pour votre maison à maximum 50$, des crèmes pour le corps ou des savons Secret d’Irène de 3$ à 40$, des robes et des tee-shirt de 18$ à 45$ ou encore des sacs à 25$. Samedi 27 Mars. St. Ann’s Church, 157 Montague St.

La boutique Jane’s Closet vous propose des articles et accessoires des marques Huit-Huit, Deborah Sweeny et bien plus encore à petits prix. Tout pour vous faire plaisir et faire plaisir sans culpabiliser. Jusqu’au 4 Avril. 60 N.6th Whyte Ave, Williamsburg.
Toujours à Brooklyn, la boutique Built by Wendy commence ses soldes de printemps! Craquez pour une robe d’été à 80$ au lieu de 284$, des sandales à 45$ au lieu de 154$ ou encore un jean à 50$. Tout le week-end. 46 N. 6th St.
Pour bien se préparer à partir en voyage rendez vous chez Tumi. La marque spécialisée dans les valises et accessoires de voyage fête ses 35 ans et vous offre 100$ pour tout achat au-dessus de 300$. Jusqu’au 4 Avril. Dans toutes les boutiques.
Le grand ménage de printemps arrive et pour donner un coup de neuf à votre appartement la boutique de décoration moderne Property est en solde. Vous craquerez sur une table lampe circulaire à 1320$ au lieu de 1940$ ou encore un canapé à 4850$ au lieu de 9990$. Jusqu’au 31 Mars. 14 Wooster.
Pour se faire une petite cure de bien être avant l’été la boutique Ito-En Tea Shop solde tout ses produits. La luxueuse boutique d’Upper East Side ferme ses portes et brade ses prix. En plus de la large sélection de thé, vous trouverez une boite à bijoux en bois nacré de perle de 550$ à 1100$, des bouilloires en fer de 1250$ à 2500$ et des théières en argile à 250$ au lieu de 500$. Jusqu’au 9 Avril. 822 Madison Ave at 69th St
Avec le beau temps vous remplacez vos pantalons par des shorts pour ne pas avoir les jambes ridiculement pâle le Eve Salon vous propose des séances d’UV pour faire bronzer vos gambettes à petits prix, 20$ au lieu de 40$. Jusqu’au 30 Mars. 55 W 8th street.
Et toujours…
Des chaussures, encore des chaussures et toujours des chaussures. La marque Moreschi brade ses prix et vous offre moins 50% sur toute sa collection. Les Teatro sont 322$ au lieu de 654$, Les Stradas passent de 545$ à 272$. Pour aller avec vos nouvelles chaussures craquez aussi pour les ceintures à 125$. Jusqu’au 30 Mars. 515 Madison Avenue.
Vêtements et accessoires d’Orla Kiely, Erickson Beamon, Kova & Te et bien plus à moins 90% au Showroom Seven. Plus aucune excuse pour ne pas craquer sur un sac en cuir à 104$, un collier tigre à 372$ au lieu de 930$. Jusqu’au 30 Mars. 263 Eleventh Av.

Bataille de polochons à New-York

Pour sa 5ème édition à New-York et 3ème mondiale, Pillow Fight revient avec encore plus de plumes, de coups et de bonne humeur. Chaque année des centaines de New-Yorkais et touristes brandissent fièrement leurs oreillers et se battent pendant plus de 3h.  Alors Samedi 3 Avril venez avec votre coussin préferé, en pyjama pour donner encore plus d’allure à l’évènement puis attendez le signal.
Et pour que cette journée soit un jeu pour tous les règles à suivre sont:
– Un oreiller à plumes seulement
– Pas de verres
– Ne pas frapper les gens sans oreiller ou avec une caméra.
– Ne pas jeter les oreillers sur la voie publique mais les déposer dans la boite de don
Cette année les oreillers collectés seront donnés à un no-kill refuge pour les chiens et chats sauvés.
Samedi 3 Avril de 3.00pm à 6.00pm
Adresse: Union Square: 14th street et Broadway

Barble bleue, le dernier film de Catherine Breillat à New York

Les films signés Catherine Breillat sont souvent polémiques. Après Anatomie de l’enfer, avec Rocco Siffredi, et Une vieille maîtresse, présenté à Cannes en 2007, l’actrice, réalisatrice et romancière française revisite un conte populaire, Barbe bleue, pour approfondir le thème du rapport entre la victime et son bourreau. Dans le film, Catherine adore effrayer sa grande sœur, Marie-Anne, en lui lisant obstinément ce conte, son préféré, jusqu’à ce qu’elle pleure. Elle se projette dans l’histoire, pour devenir la princesse Marie-Catherine, la dernière femme de Barbe Bleue, celle qu’il ne peut se résoudre à tuer, comme il l’a fait pour les précédentes.
A partir du 26 mars au IFC Center, en français, 323 Sixth Avenue at West Third Street
http://www.ifccenter.com/films/bluebeard/

L'expo hantée du Guggenheim

L’art contemporain, et en particulier la photographie, traduisent souvent le désir empreint de mélancolie de retrouver une époque révolue. La puissance des médias, la révolution internet, autant de données qui font du monde actuel un espace en mouvement constant dans lequel les souvenirs s’évanouissent. De nombreux artistes se sont intéressés au passé à travers leurs œuvres, hantées par les souvenirs fantomatiques de ceux qui nous ont quittés. Grâce à des techniques anciennes, les photographies semblent poursuivies par un original perdu ou lointain, des images fantasmagoriques, des icônes morbides du passé telles que des ruines et des paysages apocalyptiques.
L’exposition explore différents thèmes. Une première partie est consacrée au rôle des archives dans la mémoire collective et l’obsession personnelle. Puis, des œuvres reflétant le passage du temps, l’Histoire, sur le paysage et l’architecture. Cette partie s’intéresse donc à l’essence même de la photographie : la captation d’instant éphémères. On trouve ensuite une série d’œuvres traduisant les traumatismes de la société, gonflés ou altérés par les médias, toujours plus puissants. Les Françaises Annette Messager, Gina Pane ou encore Sophie Calle, dont certaines œuvres sont exposées, ont aussi utilisé la photographie pour prouver des instants de vie ou reconstituer le passé.
Le Guggenheim propose notamment, dans le cadre de cette exposition, un programme reservé aux familles tous les dimanches entre 13 et 16h. Les enfants de 3 à 10 ans sont invités à découvrir l’exposition grâce à des projets créatifs et interactifs animés par les éducateurs du musée.
Plus d’information sur cette exposition: guggenheim.org

U2 en Concert au Meadowlands

Composé de Bono, David Evans, Adam Clayton et Larry Mullen Junior, U2 a vendu plus de 170 millions d’album à travers le monde. Ils ont remporté 22 Grammy Awards et sont classés dans les 100 artistes de tout les temps par le magasine Rolling Stone. Le leader du groupe a été en lice 2 fois pour le Prix Nobel de la paix en 2003 et 2005.
Au cours de son concert le groupe interprétera ses plus grands succès comme: Sunday Bloody Sunday, One, With Or Without You, I still haven’t found what I’m looking for,Beautiful Day.
Le 19 Juillet 2010
Au New Meadowlands Stadium
Tickets: http://www.gotickets.com/concert/u2/u2_new_york.php

La Dame aux Camélias

Dream your life… Un slogan-axiome que je vois souvent écrit au hasard d’objets abandonnés dans mon quartier par un street artiste engagé qui ne veut pas que nous oubliions nos rêves.
C’est ce message qui m’est venu à l’esprit lors d’un café partagé ce matin avec Nastasia Many, une comédienne qui vient, elle aussi, de donner vie à un rêve trop longtemps caressé. Et ce qui a commencé comme un désir intime et personnel s’est aujourd’hui progressivement transformé en une aventure collective autour d’une équipe d’acteurs belges, français, québécois et Américains, d’un metteur en scène de talent et d’une productrice enthousiaste.
En mal de passion mais avec une âme exaltée, Nastasia Many sentait le feu brûler sous la glace. Après moult hésitations, le désir impérieux l’a emporté : Nastasia Many a entrepris de jouer la Dame aux Camélias en Français à New York.
« La Dame aux Camélias explique Nastasia, est une histoire d’un amour pur qui bouleverse, souffre, fait souffrir et finit en sacrifice. Mais aussi de cet amour qui ressuscite, qui n’a plus de temps à perdre, qui brûle l’inutile sur son passage et permet de renaître de ces cendres. »
Cette blonde voluptueuse est Belge de nationalité, Américaine d’adoption, mais son cœur est dévolu au romanesque.Les deux siècles qui séparent Marguerite de Nastasia s’effacent le temps d’une pièce pour révéler la complicité de femmes qui aiment, une affinité de caractère et une envie de vivre éperdument leur vie sentimentale.
Loin, très loin des explications de textes soporifiques ânonnées sur les bancs de l’école, la Dame aux Camélias, n’a pas pris une ride. C’est l’histoire d’amour brûlante de Marguerite Gauthier, courtisane atteinte de phtisie, pour le jeune Armand Duval. Un roman sublime que les plus grands ont toujours cherché à s’approprier à l’instar de Maria Callas dans la Traviata, Isabelle Adjani au théâtre et enfin Nicole Kidman dans le récent Moulin-Rouge.
Ce projet un peu fou qu’elle a voulu avant tout pour elle, Nastasia le partagera bientôt sur scène avec un public averti. Ne dit-on pas d’ailleurs que  nourrir ses rêves est la meilleure façon de vivre ? Cette pièce est un cadeau à la communauté francophone : La dame aux Camelias n’a jamais été jouée ici.
Le metteur en scène, Gérard Cherqui, s’est aussi épris de Marguerite qu’il trouve intemporelle et lui, habitué aux  pièces contemporaines, a accepté de s’attaquer pour la première fois à une œuvre classique. En 1848,  dit-il, les femmes avaient le choix entre « la religion ou le chocolat ». Mais si les carcans sociaux qui emprisonnaient Marguerite se sont détendus, il est convaincu qu’ils ont été remplacés par d’autre moins visibles mais tout aussi pernicieux. Le pouvoir, l’argent et le statut social, continuent de dominer le terrain de l’amour,  ceux qui regardent chaque semaine la série Gossip Girl ne démentiront pas.
Après tout New York est la ville des rêves. Ceux qui immigrent ici l’ont souvent choisi pour donner vie a leurs idées les plus folles puis déploient des trésors d’énergie à les faire grandir. Et c’est ce désir qui nous lie tous.
Du 14 au 25 Avril 2010-03-24Wednesday-Saturday at 8pm. Sunday at 6:30pm. 
Arclight Theater. 152 West 71st Street. New York,
NY
TICKETS:  http://www.smarttix.com/show.

Gagnez des places pour un Wine Tasting

Venez déguster cinq des meilleurs vins du Sud de la France sur un fond « electro rock  » mixé par DJ Peate Suzuki
Liste des vins:
Domaine Bérénas, «L’Iris», Vin de Pays de l’Hérault 2007
Domaine de la Coume du Roy, « Le Désir », AOC Cotes du Roussillon Villages 2005
Domaine de la Coume du Roy, AOC Muscat de Rivesaltes 2008
Domaine de la Coume du Roy, AOC Maury 2007
Domaine de la Coume du Roy, AOC Mauy 1998
Tirage au sort Lundi 29 Mars
Pour participer, envoyez un email avec nom, prénom et adresse à [email protected].
Mercredi 31 Mars à 7pm
Adresse: 10 East 53rd street

Le cinéma français à Greenwich

« Faire connaitre le cinéma français et balayer les clichés», ce sont les objectifs de Catherine Lamairesse, Fondatrice et Co-Présidente du festival Focus on French Cinema de Greenwich, situé à 45mn au Nord de Manhattan. Pour la sixième année consécutive, le festival réunit une sélection originale de longs et courts métrages français et francophones. Après Sophie Marceau en 2009, l’invitée d’honneur du festival cette année est l’actrice et romancière Sylvie Testud, à l’affiche de Gamines (photo), l’histoire de son enfance adaptée du roman éponyme. A l’issue de la projection en soirée d’ouverture,  l’actrice se prêtera au jeu des questions-réponses, animé par le célèbre cinéphile américain John Farr. La soirée se poursuivra dans la fête, grâce notamment à la chanteuse camerounaise Kaïssa, et aux huit maîtres cuisiniers de France qui prépareront une « Promenade gourmande » pour l’occasion. Focus On French Cinema fera don d’une partie des recettes à l’association Action Contre la Faim.
Pour continuer sur cette lancée, la journée du samedi commencera par un petit-déjeuner ouvert au public, en compagnie des acteurs et réalisateurs présents. Le marathon peut alors commencer : 2 jours, durant lesquels vous pourrez découvrir des films sélectionnés pour leur diversité. «Nous voulons montrer des œuvres variées, afin qu’il y en ait pour tous les gouts » explique Catherine Lamairesse.
Au programme notamment, la réalisatrice Léa Fazer viendra présenter Ensemble c’est trop, avec Nathalie Baye et Jocelyn Quivrin. Il s’agit de l’ultime film de ce dernier, décédé tragiquement dans un accident de voiture en novembre 2009. « Jocelyn était présent il y a deux ans, nous raconte la fondatrice du festival. Nous voulions lui rendre hommage en présentant ce film.» Autres invités du festival, les frères Malandrin représenteront la  Belgique avec, Où est la main de l’homme sans tête ?, et Cécile de France dans le rôle principal. Une fois de plus, le festival propose une nouveauté en invitant les deux réalisateurs à une « Master Class » ouverte au public, durant laquelle ils discuteront de leur métier et de leur carrière. Parmi les autres films sélectionnés, Versailles avec Guillaume Depardieu, L’empreinte de l’ange et Le Vilain avec Catherine Frot ou encore Le hérisson avec Josianne Balasko. Autre petit bijou à ne pas rater, le film Franco-Tchadien Sexe, gombo et beurre salé, sur les malheurs d’un sexagénaire d’origine ivoirienne dans la communauté africaine de Bordeaux.
Deux films intenses seront projetés dans les soirées de samedi et dimanche: Peur(s) du noir, film d’animation saisissant autour du thème de la peur, et J’ai tué ma mère, du québécois Xavier Dolan, qui met en scène son histoire de désamour entre lui et sa mère. Enfin, pour terminer sur un film puissant,  c’est le thriller très réussi de Lucas Belvaux, Rapt, avec Yvan Attal qui clôturera le festival. Comme chaque année, le festival Focus on French Cinema met l’accent sur le dialogue et la rencontre entre professionnels, amateurs et passionnés de cinéma.

Un Relais & Châteaux à la campagne

L’été sera chaud, l’été sera chaud, dans les tee shirts, dans les maillots… c’est ce que racontent les paroles d’une chanson à succès qui nous transportent déjà aux beaux jours. Mais l’été n’est pas encore là. Pour l’instant, il est juste temps de profiter des premiers jours de printemps. Base presque idéale pour observer la nature, l’hôtel Mayflower Inn est une excellente adresse à une heure et demie de New York.
Ce Relais & Châteaux est une superbe propriété installée dans la campagne du Connecticut, au milieu des arbres. Un bâtiment principal, plusieurs cottages, chacun abritant quatre chambres ou suites, une piscine extérieure et un spa franchement splendide qui vaudrait à lui seul le séjour. Certains, d’ailleurs, ne s’en privent pas et ne quittent pas les luxueux espaces du pavillon dédié au bien-être. Hiver comme été, tout y est prévu pour que vous puissiez profiter d’une relaxation totale. Massages, traitements, cours de gym, menus diététiques, etc.
Le Mayflower propose à ses clients une cuisine de qualité, imaginée et réalisée par un chef de retour à la maison après quelques voyages formateurs.
La carte du dîner présente un bon rapport prestations-prix avec, pour environ 80 dollars, un repas bien orchestré autour de belles saveurs. La carte des vins est également assez équilibrée quant aux pays représentés, avec une gamme de prix susceptible de contenter les plus exigeants.
La déception, nul n’est parfait, vient du petit-déjeuner qui, pour 30 dollars, est bien trop cher pour ce qu’il est, à savoir un jus de fruit, une boisson chaude et un petit panier de viennoiseries certes bonnes, mais l’ensemble est tout de même hors de prix car tout le reste, muesli, œufs, charcuteries, est en supplément.Le Mayflower est un Relais & Châteaux d’accord, mais est-ce une  raison pour que le premier repas de la journée soit si onéreux ?
Néanmoins, cela ne vous empêchera pas de partir à la découverte de la très belle nature de la région, des petites villes charmantes proches de l’hôtel et des dizaines d’antiquaires qui y tiennent boutiques. Attention, l’hôtel n’accepte pas d’enfant en dessous de 12 ans et vous devrez laisser votre animal de compagnie chez des amis car il n’est pas autorisé au Mayflower.
Les tarifs de l’hôtel vont de 550 à 1600$ par nuit selon la chambre et deux nuits sont imposées le week-end.
Si vous le pouvez, choisissez donc de séjourner au Mayflower en semaine.
Comment y aller ?
Par la route et uniquement par la route car il n’y a pas de gare à proximité. De surcroît, sur place, il faut pouvoir se véhiculer pour visiter la région.
Donc, programmez Woodbury Connecticut sur votre GPS et une fois sur place, empruntez la route 47 north pendant 8,2 miles pour arriver au Mayflower Inn.
Où se restaurer ailleurs qu’à l’hôtel ?
La région étant très fréquentée par les touristes le week-end, il y a largement de quoi se restaurer dans les villages alentours. Du Goodnews Café à Southbury sur la 6 à Pantry dans le bourg de Washington, ce sont, en général, de petites adresses sympathiques proposant une nourriture simple et plutôt bonne. Pour de la gastronomie plus sophistiquée, il y a le restaurant du Mayflower.
À voir :
Nature, nature, nature. Vous vous en doutez, la région ne possède pas un patrimoine historique ou architectural remarquable. Par contre, les espaces naturels (forêts, lacs, collines, …) constituent un bel environnement propice à l’observation de la faune (ours, lynx, daims, …) t de la flore surtout à cette saison.
À faire :
Plusieurs activités nautiques sont possibles, notamment sur le lac Waramaug. Elles se mettent en place progressivement dès le printemps.
Il est intéressant de programmer une balade, accompagné d’un naturaliste. L’hôtel organise cela sans aucune difficulté.
La région regorge d’antiquaires. Un week-end ne suffit pas à tous les visiter, par conséquent, laisser parler votre instinct et n’hésitez pas à pousser les portes.
La route numéro 7 est superbe. Elle conduit au Canada et il est fréquent d’y croiser des groupes de motards chevauchants leur Harley Davinson et prenant le temps d’apprécier les paysages.
Un dernier conseil ?
Assurément, il vous faudra réserver un soin au spa du Mayflower. Il vient de recevoir le prix « Spa Relais & Châteaux 2010 » et il le mérite vraiment. N’hésitez pas à prévoir une demi-journée afin de profiter pleinement de toutes les installations de celui-ci.

Gipsy Kings en concert

Les Gipsy Kings ont réussi à faire danser le monde entier sur la rumba. Créé en 1970 et composé de musiciens issus de deux familles, les Baliardo et les Reyes, le groupe a vendu des millions d’albums à travers le monde. Elu groupe de l’année en 1990 aux Victoires de la musique, Les Gipsy Kings traversent l’Atlantique et atterrissent directement au Madison Square Garden pour un concert.
Mardi 27 Avril 2010
Prix: de 39.50$ à 79.50$
Au Madison Square Garden: 4 Penn Plaza New York, NY 10001
Tickets: http://www.thegarden.com/events/gipsy-kings-410.html

"Un lobbying à l'américaine n'est pas pertinent en France"

Le timing était le fruit du hasard. Mais c’est en pleine tourmente diplomatique entre les Etats-Unis et Israel que Richard Prasquier est venu à New York. « Ma réaction personnelle ? J’ai été surpris par la réaction très dure des Etats-Unis», a déclaré le président du Conseil représentatif des institutions juives de France lors d’une rencontre avec la presse au Consulat Général de France. L’annonce par l’Etat hébreu la semaine dernière d’un projet de colonisation pendant la visite du vice-président américain Joe Biden a déclenché la plus grande crise entre les deux alliés depuis des décénnies. «Affaiblir Israel est affaiblir le processus de paix», a-t-il aussi ajouté.
Lors d’un dialogue avec David Harris, directeur de l’American Jewish Committee devant une salle comble du Consulat, Richard Prasquier a déploré “le nombre croissant d’actes antisémites en France, environ 800 en 2009 contre à peu près 400 en 2008”, soulignant que la poussée des actes antisémites en 2009 a  coïncidé avec le début de l’opération militaire israélienne à Gaza. “Un nouvel antisémitisme a émergé en France avec la seconde Intifada en 2000″ a-t-il noté. “Il y a une convergence de l’antisémitisme traditionnel d’extrême droite avec un nouvel antisémitisme d’extrême gauche.” Mais, a-t-il ajouté: “On ne voit pas de discrimination contre les Juifs en France. Si votre nom est Mustafah, vous aurez plus de mal à trouver du travail que si vous avez un nom juif.”
Si les Etats-Unis et la France comptent les deux plus grandes communautés juives hors d’Israel, la communauté en France est beaucoup plus petite avec 600 000 personnes (1% de la population). « Il y a des différences majeures entre la communauté juive de France et celle des Etats-Unis» explique Richard Prasquier. Au nombre de ces différences: un Etat français séculier, le fait que la communauté juive de France vienne en majorité d’Afrique du Nord (et davantage d’Europe de l’Est aux Etats-Unis). “Les cultures sont différentes. L’attachement à la religion est plus fort.” Enfin,  «le système politique est différent donc le système de plaidoyer est différent : nous n’avons pas le même équilibre des pouvoirs aux Etats-Unis et en France[…] Ici le vote d’un sénateur du Wyoming aura un impact sur le monde juif.  En France, le processus de décision est limité à un plus petit nombre de gens, essentiellement le président et il y a une discipline de vote [au sein des partis]. Cela n’est pas pertinent d’avoir un lobby comme l’AIPAC. C’est plus subtil. Nous avons des relations.”
“Il y a pas mal de jeunes Juifs français qui font des études aux Etats-Unis”, explique-t-il à French Morning. “Globalement, les Juifs sont interessés d’avoir des expériences étrangères dont les Etats-Unis.” Richard Prasquier qui est médecin-cardiologue a quant à lui passé un an comme médecin à San Francisco en 1974, « une superbe époque». A un Américain qui demandait si la communauté juive française “diminuait”, et s’il pensait que la crainte les poussait à partir de France, Richard Prasquier a répondu : “Non, ceux qui vont à Miami, New York ou Montréal partent pour d’autres raisons.”