Jean Renoir, fils du grand peintre impressionniste Auguste Renoir, compte parmi les plus grandes figures de l’histoire du 7e art. Pour lui rendre hommage, le BAM de Brooklyn a sélectionné 22 de ses meilleurs films qui seront projetés du 9 avril au 11 mai. On retrouvera notamment La grande illusion le 2 mai, dans lequel il fait tourner Erich von Stroheim, son modèle, lui-même acteur et réalisateur. Pour beaucoup, ce film, sorti à la veille de la Seconde Guerre mondiale se classe parmi les plus grand chef-d’oeuvre du cinéma, tout comme La règle du jeu, “le film des films” selon Francois Truffaut, diffusé les samedi 8 et dimanche 9 mai. La retrospective Jean Renoir sera également l’occasion de découvrir des oeuvres un peu moins connues du cinéaste, comme le film muet Nana, accompagné au piano par Donald Sosin, le téléfilm Le Testament du Docteur Coderlier, et son tout dernier film, Le Caporal épinglé, avec notamment Jean-Pierre Cassel et Claude Brasseur.
Du 9 avril au 22 mai, 30 Lafayette Avenue
Plus d’infos: www.bam.org ou BAM Ticket Services: 718.636.4100
Retrospective Jean Renoir
L'enfance nue au FIAF
“L’enfance nue” est le premier long-métrage de Maurice Pialat. C’est l’histoire de François, trimballé de famille en famille. Il fait partie des enfants de l’Assistance publique dit “à problème”. Accueilli par un vieux couple Pepère et Memère, il semble trouver dans ce nouveau foyer compréhension, confort et stabilité, mais à cause d’un accident il est envoyé dans une centre de redressement.
Chef d’oeuvre du cinéma français, Maurice Pialat fit une entrée magistrale dans le monde du cinéma avec ce film.
Jeudi 6 avril
A 12.30pm, 4pm, et 7pm
En français avec sous-titres en anglais.
Adresse: 22 East 60th Street, New York
Plus d’infos: http://www.fiaf.org/french
Courts métrages français à l'IFC
L’IFC Center diffuse tous les soirs jusqu’au 8 avril la sélection de courts métrages d’animation nominés au dernier Oscars. Parmi les 8 films, 2 sont français: French Roast, réalisé par Fabrice O. Joubert, et Logorama, qui a remporté l’Oscar du meilleur court métrage le 7 mars dernier, réalisé par François Alaux, Hervé de Crécy & Ludovic Houplain et produit par Nicolas Schmerkin.
Plus d’infos: www.ifccenter.com
Charlotte Gainsbourg au Webster Hall
- Charlotte Gainsbourg revient à New York pour chanter les chansons de son dernier album, IRM, produit par l’auteur compositeur américain Beck. Après un passage réussi en début d’année au French Institute Alliance Française et à l’émission de David Letterman, elle confirme avec sa première tournée américaine qui comprend également des dates à Seattle, Chicago et San Fransisco avant de terminer en beauté par New York le 25 avril.
– - Webster Hall, 7:00pm: 125 East 11th St, (212) 353-1600
Françoise Collandre à la Canfin Gallery
Que se soit à travers des portraits ou des natures mortes, on retrouve dans les oeuvres de Françoise Collandre le même sentiment d’intimité, de sensibilité, de voyage et de romantisme. Elle peint depuis l’âge de 12ans. Née à Paris elle étudia à l’Ecole Supérieur des Métiers de l’Art. Artiste contemporaine, Françoise Collandre expose ses toiles aux couleurs chaudes pendant deux semaines à la Canfin Gallery.
Du 10 au 25 avril de 5pm à 8pm
Entrée gratuite
Adresse: 39 Main street Tarrytown NY 10591
Plus d’infos: http://www.canfingallery.com/index.php
Madeleine Peyroux au Blue Note
Bare Bones est le dernier album de Madeleine Peyroux, et le troisième en quatre ans. Il a été produit par Larry Klein, également producteur de Mélodie Gardot. La chanteuse de Jazz a grandi entre Paris et New York, où elle sera en concert du 27 avril au 2 mai, au Blue Note.
Blue Note, 131 West 3rd Street
Plus d’infos: www.bluenote.net
Eric Hazan à la NYU
Ancien chirurgien et ex-communiste, Eric Hazan fonde en 1998 les éditions La Fabrique pour lutter contre la concentration de l’édition. Il publie également plusieurs ouvrages dont L’invention de Paris, Il n’y pas de pas perdus en 2002. Dans cette ouvrage, Hazan emmène le lecteur faire une promenade historique et ethnologique à travers Paris.
Le jeudi 1 avril, 7:00 p.m.
Maison française de la NYU, 16 Washington Mews
Hamé (La Rumeur): le rap est devenu de la pop
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Carla Bruni-Sarkozy lance sa fondation aux Etats-Unis
C’est la présidente de la fondation qui était invitée ce lundi matin au FIAF (French Institute Alliance Française), mais c’est son mari qui a pris la parole, pour expliquer que la fondation de son épouse allait “développer un programme ambitieux de scolarisation dans les milieux défavorisés, marié à un projet culturel d’envergure” raconte un des invités triés sur le volet -la liste avait été strictement limitée à 20 personnes par l’Elysée. Le président français a également remercié les membres du conseil d’administration du FIAF pour le soutien à l’action de son épouse.
Carla Bruni-Sarkozy est ensuite allée, seule cette fois, visiter deux écoles d’art new-yorkaises, la prestigieuse école de musique Juilliard et la Steinhardt School, de la New York University deux des établissements participant au programme de la fondation. Chaque année, 25 élèves américains et français, de milieux défavorisés, recevront des bourses pour leur permettre de se rendre de l’autre côté de l’Atlantique afin de passer un an dans une école d’art.
Le programme sera financé par un don d’1,5 million de dollars fait à la fondation Carla Bruni Sarkozy par John Paulson, patron d’un des plus gros hedge funds new-yorkais, qui s’est fait connaître pour avoir empoché 4 milliards de dollars à la faveur de l’explosion de la bulle des subprimes. Philanthropes particulièrement actifs à New York, où ils distribuent chaque année des dizaines de millions de dollars, John Paulson et son épouse Jenny n’étaient jusqu’à présent pas connu dans le milieu des charities franco-américaines.
Le FIAF a été choisi par la fondation de Carla Bruni Sarkozy pour être le point d’accueil des jeunes Français envoyés à New York, ainsi que pour préparer les jeunes Américains à leur voyage en France, avec cours de français et week-end “d’immersion culturelle”. Pour Marie-Monique Steckel, président du FIAF, c’est l’occasion “d’un premier pas concret vers quelque chose que nous voulons faire depuis longtemps: promouvoir la culture française dans les quartier défavorisés”.
En France, les établissements d’accueil sont: le Conservatoire de Danse et de Musique de Paris, l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs, l’Ecole Nationale Supérieure de Création et Design Industriel, l’Ecole Nationale Supérieure de Photographie à Arles et l’Université de Paris I-La Sorbonne.
A New York, outre la Julliard School et la Steinhardt School, il s’agit de Fashion Institute of Technology (FIT), la School of Visual Arts, et l’International Center for Photography.
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Camus à la Maison Française
A partir du 8 avril la Maison Française rend hommage à l’auteur de l’Etranger en lui consacrant conférences, lectures et débats menés par des professeurs, écrivains et journalistes français et amércains.
Au programme:
Jeudi 8 avril de 7.00pm à 9.00pm
Cérémonie d’ouverture avec Tom Bishop, Denis Hollier et Phillip Watts pour présenter Camus et Films.
Au cours de cette soirée, Raymond Gay-Crosier de l’université de Floride parlera de la Négation affirmative: paradigme de la pensée camusienne.
Vendredi 9 Avril de 2.00pm à 4.00pm
Trois conférences avec David Carroll et Justice Now: What Does a Mother Have To Do With It? L’écrivain Elizabeth Hawes parlera de son livre In Pursuit of Albert Camus et
Tom Bishop de NYU présentera : Camus: A Witness for Our Time.
De 4.15pm à 5.45pm
Michel Contat du CNRS débattera de Camus or Sartre, Why Choose? et Ronald Aronson du Wayne State du sujet Camus, Philosopher of the Present.
à 7:30 pm
Jean Daniel journaliste du Le Nouvel Observateur expliquera Comment un homme qui a connu Camus peut-il adapter ses souvenirs à la gloire qui lui est rendue aujourd’hui?
Location: Auditorium, 5 Washington Place, 1st floor
Samedi 10 Avril de 2.00pm à 4.00pm
Trois conférences avec Yves Hersant de l’ EHESS avec comme thème“Je n’ai rien contre l’humanisme, bien sûr” . Le philosophe Paul Audi participera à la conférence “Pour en finir avec le jugement des hommes” et Françoise Gaillard de l’université Paris VII parlera de Camus: Une mystique de la Justice.
Samedi 10 Avril de 4.15pm à 5.45pm
Pour conclure cette retrospective, Philippe Roger de l’ EHESS parlera de La Méditerranée, avenir de “l’ignoble Europe”? et Denis Hollier de NYU de l’ Inactuelles.
Adresse: La Maison Française 16 Washington Mews.
Plus d’infos: http://www.nyu.edu/
Les Français en force à Coachella
Sous le soleil de plomb de Indio (Californie), il faudra beaucoup d’énergie aux cinq artistes hexagonaux pour faire de l’ombre aux géants de l’affiche tels Thom Yorke, le chanteur hyper doué de Radiohead, ou Them Crooked Vultures, le super-groupe de Los Angeles rassemblant un trio de rockstars aguerries (Dave Grohl, ancien batteur de Nirvana, Josh Homme, guitariste fondateur de Queen of the Stone Age, et John Paul Jones, ex-bassiste de Led Zeppelin).
Mais les Frenchies ont la cote. Grâce à son troisième album studio, IRM, Charlotte Gainsbourg s’est hissée sur le podium des meilleures ventes du disquaire-culte d’Hollywood, Amoeba Music, qui sert de temple à l’industrie musicale de L.A. Elle a aussi bénéficié du coup de cœur de la radio locale de référence KCRW, qui en a diffusé plusieurs morceaux exécutés en live par la fille Gainsbourg. Comble du succès mainstream, début mars, la chaine de café Starbucks a fait de la chanson « Heaven can wait » son choix de la semaine à télécharger sur la librairie en ligne iTunes. Certes, ce succès a pu paraître exagéré aux yeux de certains. Dans son supplément culturel du 21 mars, le Los Angeles Times la juge ainsi «overrated» (surévaluée). «On aimerait que la voix de Gainsbourg offre plus que des chuchotements détachés et ce parler-chanter chaux », y lit-on.
Phoenix, en revanche, surfe sur la vague du triomphe incontesté. Il faut dire que le groupe de rock chic versaillais sait s’y prendre avec l’Amérique. Pour preuve, son chanteur est le petit-ami de la réalisatrice Sofia Coppola. Autres conquêtes : un des tubes de Phoenix (« 1901 ») s’est retrouvé bande-son de la dernière pub pour la cultissime marque de voitures Cadillac, tandis que « Lisztomania » figure sur la bande originale des blockbusters hollywoodiens « Alice au Pays des Merveilles » et « Valentine’s Day ». Sans parler de leur passage à l’émission populaire Saturday Night Live et, cerise sur le gâteau, du trophée « meilleur disque de musique alternative » remporté en janvier dernier aux Grammy Awards, les récompenses annuelles de l’industrie musicale américaine. Et puis Phoenix ne fait pas ses premiers pas sur la scène de Coachella ; ils y ont joué en 2006.
De leur côté, 2 Many DJ’s et David Guetta bénéficient, dans leur catégorie, de la très bonne réputation de l’électro française, bâtie avant eux par les groupes Daft Punk et Air. Daft Punk a d’ailleurs foulé la poussière du site en 2006, tandis que Air s’y est produit l’année suivante, partageant l’affiche avec d’autres artistes français tels, justement, David Guetta, ou encore Manu Chao, Justice et Gotan Project. Dans une veine plus intimiste, cette année, le multi-instrumentiste breton Yann Tiersen, qui pourrait sembler aux antipodes du géant évènement bordé de palmiers, apportera dans ses bagages sa notoriété acquise grâce à la musique du film « Amélie Poulain ». L’organisateur de Coachella, Golden Voice, qui s’est essayé à importer la musique française à Los Angeles à l’automne dernier, dans le cadre du festival 100% tricolore (ou presque) « Oh la LA », limite donc cette fois le risque, en mêlant ces artistes déjà reconnus à des centaines de références internationales.
Pour accéder à cette 11e édition du festival, il faudra acheter le pass trois jours (16, 17, 18 avril), pour 269 dollars. Edition qui, si elle ne se limite a aucun style particulier, confirme la nouvelle tendance, celle de la reformation de groupes poids-lourds. Dans la série « on prend les mêmes et on recommence », au-delà de Them Crooked Vultures, on assistera au retour de Faith No More, Pavement, De La Soul, Sunny Day Real Estate, ou encore du guitariste Tom Morello. Celui-ci, connu pour ses riffs abrasifs commis au sein des rois du rap-rock Rage Against The Machine, réapparait sous le nom de Street Sweeper Social Club. Il faut donc descendre en bas de l’affiche pour trouver, aussi, du nouveau sous le soleil californien. The XX, Gossip, Local Natives… : difficile d’en faire la liste, avec pas moins d’une quarantaine de groupes par jours.
Le site officiel.
Frederick Brown au Paris American Club
L’invité exceptionnel de ce rendez-vous est le chercheur et auteur, Frederick Brown. Célèbre pour ses biographies de Zola et Flaubert, Mr Brown présentera et discutera de son livre: For the Soul of France – Culture Wars in the Age of Dreyfus au cours du déjeuner.
Jeudi 1 Avril
Réservation par email: [email protected]
Par téléphone: (212) 888-5050
Plis d’infos: http://www.parisamericanclub.org/