Anne Lacoste aurait pu trouver pire. Elle travaille au musée Getty de Los Angeles, une institution qui s’adosse à la fondation d’art la plus riche du monde, dont les avoirs sont évalués à 4,5 milliards de dollars. “Nous avons beaucoup de moyens”, reconnait-elle, “et cela se reflète dans la qualité de nos expositions”.
Ce petit bout de femme énergique est “assistant curator” – c’est-à-dire conservateur “junior” – au sein du département photographie du musée. Un département prestigieux puisque pas moins de 31 000 photos y sont conservées. C’est d’ailleurs là qu’Anne Lacoste nous accueille : une vaste pièce remplie d’étagères à tiroirs où sont stockés – dans une température rigoureusement contrôlée – des chefs d’oeuvre de photographie remontant pour certains aux origines de l’art.
Anne Lacoste est dans son élément. Pourtant, son parcours initial ne semblait pas la destiner à se retrouver dans des salles obscures à près de 10000 km de chez elle. Cette Versaillaise passe un bac éco et entre en école de commerce pour, dit-elle, “devenir trader”. Mais un aperçu dans la profession la fait changer d’avis “je n’aimais pas cet environnement”, avoue-t-elle.
Changement de cap, direction les salles feutrées de la société de vente aux enchères Christie’s. Son Master et mémoire sur la législation de l’art dans l’espace européen en poche, elle devient “international liaison”. En plus de voyager partout en Europe, Anne Lacoste explique que ” tout type d’art passait entre (ses) mains : art déco, art asiatique, argenterie, photographie, jouets, poupées, memorabilia, textile…etc.”
C’est lors de cette expérience, qui a duré cinq ans, qu’elle se découvre une passion pour la photographie. Elle décide d’abandonner le côté purement gestion de l’art en “reprenant les études d’histoire de l’art cette fois.” Elle a à peine 30 ans lorsqu’elle postule en 2004 pour un stage appelé “graduate internship” au musée Getty. Son talent et sa dextérité font le reste.
“Malgré les moyens, travailler au sein du département photo est un défi”, tempère toutefois Anne Lacoste. “Nous disposons d’un espace d’exposition considérable pouvant accueillir jusqu’à 200 photos, et le turnover est important, entre cinq et six expositions par an”. Un rythme soutenu souhaité par la direction du musée qui a décidé en 2006 de quadrupler l’espace alloué aux photos.
“La photographie est notre lien au monde moderne”, déclarait alors l’ancien directeur du musée Michael Brand : l’essentiel de la collection d’art du Getty s’arrête en effet à la fin du 19e siècle mais le département photo est le seul à montrer des oeuvres contemporaines, collection qu’il est d’ailleurs en train d’étoffer. Une volonté qui répond aussi à l’intérêt du public : sur les 1,3 millions de visiteurs annuels, la moitié vient voir les expositions photos.
“En travaillant ici, on bénéficie de la renommée du Getty à travers le monde”, souligne Anne Lacoste, qui a pu rencontrer des photographes aussi prestigieux qu’Irving Penn, dont elle a organisé l’exposition “Petits Métiers” (Small Trades) pendant l’automne 2009. “C’était une chance inouïe de pouvoir parler avec lui de son projet”, raconte-elle avec enthousiasme,d’autant plus que le célèbre photographe américain décédait quelques semaines après le vernissage de l’exposition qui lui était consacrée.
Cela fait maintenant cinq ans qu’Anne Lacoste vit à Los Angeles avec son mari et son petit garçon. Elle avoue ne pas s’y sentir tout à fait à l’aise : “on est dans un pays développé, et pourtant parfois, on a l’impression d’être dans le tiers monde.” Forte de son expérience, elle n’exclut pas refaire ses valises pour les déposer ailleurs. “Le plus difficile, c’est de quitter son pays natal, une fois qu’on a coupé le cordon, le monde s’ouvre à nous.”
Anne Lacoste, gardienne de trésors photographiques
"Bienvenue dans le club des Etats qui ne laissent pas tomber les gens"
D’un geste théâtral, il a repoussé les feuilles de son discours. “Les discours tuent la créativité. Je vais parler franchement, en ami”, a commencé Nicolas Sarkozy devant le parterre d’étudiants de Columbia University et de VIP (dont Carla Bruni Sarkozy, Christine Lagarde, le prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz.). On ne saura donc jamais ce qu’il y avait dans le discours préparé -qui par ailleurs n’avait pas été distribué à la presse au préalable comme c’est généralement le cas- mais on sait en revanche que cette intervention ne marquera pas un nouveau tournant dans les relations franco-américaines. Pendant 40 minutes, le président français a évoqué, en vrac, les relations franco-américaines, l’économie de marché, la gouvernance mondiale, la réforme nécéssaire du Conseil de Sécurité des Nations Unies (“chaque partie du monde doit avoir deux ou trois représentants au Conseil de Sécurité”). A un moment, évoquant l’importance de l’Union européenne des 27 par rapport aux guerres qui ont déchiré l’Europe, Nicolas Sarkozy sort : “Entre les Italiens et les Français, ça a toujours bien fonctionné, hein Carla…
Obama et l’Amérique profonde
N’oubliant pas que le but de ce voyage est d’abord d’afficher sa proximité avec le président américain (qui le reçoit ce mardi à la Maison Blanche), le président français a multiplié les références au président américain. “Barack Obama me dit souvent: ‘tu sais, sur tel point, l’environnement, ou la régulation internationale, je suis en avance sur l’Amérique profonde” a-t-il expliqué. Pas sûr qu’on apprécie l’anecdote à la Maison Blanche, qui doit fréquemment se battre contre les accusations d’élitisme à l’égard de Barack Obama.
Il a fallu une question d’un étudiant consacrée à la réforme américaine du système de santé pour sortir la salle de sa torpeur. “Vous voulez m’amener dans la bagarre américaine, comme si je n’avais pas assez de la bagarre française…[Rires dans l’audience]. “D’abord, je veux féliciter le candidat Obama [d’avoir mené à bien sa réforme][…]Mais si vous voulez que je sois vraiment sincère, vu de l’Europe on a du mal à y croire[…] Nous, ça fait cinquante ans qu’on a résolu ce problème[…] Je ne veux pas trop m’immiscer mais en France on ne vous demandera pas votre carte de crédit avant d’être accepté à l’hôpital.” Il conclut : “Bienvenue dans le club des Etats qui ne laissent pas tomber les gens malades.”
A une question sur la réforme de l’Université, il a répondu qu’il souhaite s’inspirer de l’autonomie des universités américaines et qu’il en avait assez “des campus rétrécis”, “des bibliothèques fermées le dimanche”, “de la noblesse des établissements inversement proprotionnelle à l’état de délabrement”. “J’ai ouvert les fenêtres de l’Université”, dit-il évoquant les changements en cours en France.
Généralités
L’essayiste français Guy Sorman, présent dans la salle remarque à la sortie :“Il a parlé de principes extraordinairement généralistes. Sur les généralités, tout le monde est d’accord. Le malentendu entre la France et les Etats-Unis porte sur le rôle du dollar. Il y a également un très grand malentendu sur la régulation. Il n’a pas abordé les sujets compliqués. Il est resté dans les généralités qui ne fâchent personne.”
“Il a évité les sujets de controverses”, relève Sofia, une étudiante de Columbia University. “J’aurais aimé qu’il passe du temps sur la guerre en Irak et Afghanistan”. Le son de cloche est différent chez une autre étudiante en anthropologie à Columbia :“J’étais très impressionnée par son discours. J’ai trouvé qu’il était très amical envers les Américains. Ca va faire beaucoup pour l’opinion publique américaine.”
Laure Guilbault et Emmanuel Saint-Martin
Un dimanche soir à Amaranth
À chacune de ses visites, Nicolas Sarkozy ne manque pas d’aller dîner à Amaranth. L’année dernière, il s’y est rendu quatre fois. Hier soir, le restaurant était plein quand le Président est venu dîner. Marc de Gontaut Biron, une figure de la scène sociale new-yorkaise et un habitué d’Amaranth se réjouit d’avoir dîné “en face du Président.”
Ce bistro tenu par le français François Marchand propose de la cuisine française et italienne. Au menu, la Focaccia robiola, le Napoléon d’aubergine, le Poulet payard ou encore le Risotto aux champignons sauvages. Le restaurant est avant tout “remarquablement bien placé. Un endroit où l’on se retrouve”, note un habitué.
La soixantaine victorieuse, François Marchand est une figure de la restauration à New York. Il possédait Le Relais, une institution française ouverte en 1977 sur Madison Avenue et qui a battu des records de longévité pour un restaurant new-yorkais (vingt et un ans). Malgré son succès, François Marchand a néanmoins été contraint de quitter pour une question de bail. Il trouve un autre emplacement à deux pas de là et ouvre Amaranth, il y a dix ans. François Marchand est aussi associé dans Le Colonial, un restaurant de cuisine franco-vietnamienne sur la 57ème rue. Son associé dans Colonial est Jean Denoyer, un autre grand restaurateur qui possède notamment Orsay, la cantine de Cécilia Attias.
New York, NY 10065-7222
(212) 980-6700
www.amaranthrestaurant.com
Le -très léger- programme de Sarkozy à NY
“Privé”: c’est l’estampille que porte l’essentiel du programme de Nicolas Sarkozy à New York. Le président, qui séjournera au Carlyle, se consacrera notamment à son fils Louis, qui vit à New York avec sa mère, Cécilia. Le séjour coïncide avec les vacances de Pâques du Lycée Français. Côté public, c’est à 10h du matin que Nicolas Sarkozy s’exprimera lundi à la Low Memorial Library de l’université de Columbia. 400 heureux étudiants pourront y assister, ainsi que plusieurs VIP dont la Ministre de l’Economie Christine Lagarde.
«Les inscriptions pour les étudiants ont été ouvertes à 9h mardi matin. Cinq minutes plus tard, il n’y avait plus de place», explique une porte-parole de l’université. Un millier d’étudiants sont sur liste d’attente. Ils pourront toujours regarder le discours en direct partout sur les écrans du campus, jusque dans les dortoirs. Quant aux nombreux journalistes, “ils auront à leur disposition les dispositifs de l’université pour envoyer leurs reportages à temps pour les journaux télévisés du soir en France”, explique encore la porte-parole. Enfin pour tous les autres, la conférence sera aussi retransmise en direct sur le site du World Leaders Forum.
Le programme “World Leaders Forum” de Columbia University invite les dirigeants du monde entier à rencontrer les étudiants. C’est ainsi qu’entre autres Vladimir Poutine, Kofi Annan sont venus parler dans cette même prestigieuse rotonde (lorsque le président iranien Mahmoud Ahmadinejad est venu en 2007, il a quant à lui fait son discours dans une autre salle plus récente). Une seule condition préalable à leur visite : accepter que la conférence soit suivie d’une séance de questions-réponses avec les étudiants. Le président Sarkozy s’y prête volontiers.“Il a demandé expressément à ce qu’il n’y ait pas de modérateur. Il veut répondre directement aux étudiants”, explique la porte-parole. Mais, a-t-elle ajouté : “Les étudiants sont très intelligents. Il doit s’attendre à ce qu’ils lui posent des questions sur les récentes élections régionales.”
A 15h30, le président français rencontrera, à son hôtel, un groupe d’éditorialistes de la presse américaine, puis à 18h30 le Secrétaire Général de l’ONU Ban Ki-moon à 18h30.
Son épouse, Carla Bruni-Sarkozy l’accompagnera à Columbia puis aura ensuite un programme séparé qui la conduira au French Institute Alliance Française, puis dans deux écoles à vocation artistique, dont Juilliard, la célèbre école de musique new-yorkaise.
Mardi matin, le couple se rend à Washington. Au programme du président, rencontre avec le sénateur du Massachussets et ancien candidat aux élections présidentielles John Kerry au Sénat. Il arrivera ensuite à la Maison Blanche pour un réunion de travail avec Barack Obama, suivie d’une conférence de presse à 16h45. La visite culminera par un dîner entre les deux couples présidentiels à la Maison Blanche. Et là personne n’est invité.
Le Bel Ami de Vanessa Laplaud
Arrivée il y a presque 10 ans à New York comme jeune fille au pair, Vanessa Laplaud, originaire de Limoges, n’a jamais pu se résoudre à quitter la ville. Titulaire d’une maîtrise d’Histoire de l’art, elle enchaine les petits boulots, puis crée la filiale d’Imperialimoges à New York (entreprise de porcelaine créée par son grand-père), et dirige la boutique de décoration Nina Griscom. Enfin, elle décide d’ouvrir son propre business. « J’en avais assez de travailler pour les autres » nous explique-t-elle. C’est alors que lui vient l’idée d’ouvrir un café à la française. « Je voulais créer un espace de rencontre, rester au contact des gens ».
S’il y a bien une chose que les Américains consommeront toujours, c’est du café. Après des mois de recherche pour trouver l’emplacement idéal, Bel Ami, a ouvert ses portes le lendemain de la Saint Patrick, sur la 68ème, au croisement de Madison. « Les gens du quartier étaient ravis. Cela fait un mois qu’ils pouvaient voir l’affiche sur la devanture annonçant l’ouverture de Bel Ami. Après tant de travail, c’est la plus belle des récompenses. » nous raconte-t-elle. Quelques jours seulement après l’ouverture, les passants ont déjà l’air de s’y arrêter comme par habitude.
Chez Bel Ami, on ne trouve donc que des produits traditionnels français, faits maison ou importés, sans conservateurs. Pour la pause café, laissez-vous séduire par un expresso La Colombe, un chocolat chaud fait avec du pur chocolat noir, blanc ou au lait de chez Michel Cluizel, ou encore un thé Dammann frères accompagné d’un croissant à la française. Pour déjeuner, un peu de fraicheur avec la salade Bel Ami, ou une soupe pour se réchauffer, accompagnée d’un mini-sandwich, fait avec une véritable mini-baguette. Enfin, si vous avez un petit creux dans l’après-midi, Bel Ami propose au choix, Eclair au chocolat, Mille feuilles, Tarte Tatin… et pour faire durer le plaisir, un cookie chocolat et noix caramélisées fait maison pour la route.
Vanessa Laplaud a de nombreux projets pour son Bel Ami. « Les gens me font des suggestions et je les écoute. Par exemple, je n’avais pas pensé au lait de soja, nous venons de l’ajouter, nous dit-elle. C’est amusant, les gens me demandent aussi souvent du vin. Sûrement pour le côté français. Je vais y penser. » Cet été, pour profiter du beau temps et prolonger l’instant de détente, des bancs seront installés devant le café. De plus, Bel Ami vous accompagnera jusque chez vous : pour des anniversaires ou autres évènements, vous pourrez commander à l’avance des gâteaux, cup cakes ou autres pâtisseries, toujours “the French way”, cela va sans dire.
Bel Ami, 30 E 68th St
Yolande Moreau au FIAF
Recompensée trois fois au César, Yolande Moreau, ancien pillier des Deschiens, présentera deux films au FIAF. En avant première le film “Louise-Michel” une comédie réalisée par Gustave Kervern et Benoit Deléphine, et “Quand la Mer Monte” réalisé par la comédienne et co-réalisé avec Gilles Portes. Le film a été récompensé par deux Césars en 2005 (meilleur film et meilleure actrice).
Après la projection de “Quand la mer monte “, Yolande Moreau particpera à un échange avec le public.
Le 30 Mars
Adresse: Florence Gould Hall: 22 East 60th Street, New York
Louise- Michel: 12.30pm et 4pm
Quand la mer monte: 7.00pm
Plus d’infos: http://www.fiaf.org
Les gravures de Picasso au MOMA
De la première gravure, en 1899 alors qu’il n’avait que 18 ans, jusqu’aux scènes de maisons closes réalisées quelques mois avant sa mort en 1973, Pablo Picasso à pratiqué la gravure tout au long de sa carrière pour accompagner toutes ses recherches artistiques. Il s’inscrit ainsi dans la longue tradition des peintres graveurs, grâce à sa créativité sans cesse en éveil, son goût du travail acharné, mais aussi le désir et la curiosité insatiable d’expérimenter toutes les techniques et d’en imaginer de nouvelles.
Parmi la centaine d’œuvres rassemblées pour cette exposition, on retrouve notamment la série des saltimbanques, faisant partie de ses premières estampes tout au long des périodes roses et bleues, ainsi que de nombreuses gravures de Minotaure. Cette figure mythique, mi-homme, mi-animal, est un des motifs centraux de l’oeuvre de Picasso.
Les femmes ont également occupé une grande place dans sa vie, et dans son art. Il s’est imprégné des traits et des humeurs de chacune d’entre elles pour le traduire dans son vocabulaire artistique. L’exposition comprend donc une gamme de tableaux inspirés par ces femmes, comme Madeleine, dont on ne connait que le prénom, Olga Kokhlova, sa première femme, Jacqueline Roque, la seconde, la photographe Dora Maar, ou encore la peintre Françoise Gilot. A travers cette exposition, c’est donc l’œuvre tout entière de Picasso que l’on explore, son espace de recherche.
Du 28 mars au 30 août au MOMA, 11W 53 Street
www.moma.org
Shopping Chic and Cheap
C’est le bon plan solde de la semaine. La très chic et luxueuse marque Hermès solde ses boutiques pour célèbrer l’arrivée du printemps. Moins 60% sur les accessoires et les sacs! Vous qui avez toujours rêvé d’habiller votre bras d’un Kelly le rêve peut enfin devenir réalité. Jusqu’au 28 Mars. Metropolitan Pavilion, 123 W. 18th St.
Pour rester dans le chic et le glamour la marque BGN Paris brade ses prix et vous offre de moins 30 à moins 70% sur les petites robes d’été, les vestes en cuir, ses hauts, pulls, vestes et beaucoup d’autre. Jusqu’au 5 Avril. 250 W. 39th St.
Le Plaza risque de faire salle comble avec les soldes de la marque Kenneth Jay Lane. Pendant tout le mois de mars, la marque solde ses collections passées, robes, jupes, pantalons, tailleurs et tops, les prix varient de 50 à 1000$! Jusqu’au 31 Mars. 1 W. 58th St., at Fifth Ave.
Maintenant que le soleil brille enfin, vous n’avez plus aucune excuse pour ne pas vous balader et flâner dans Brooklyn. Le magasin Brooklyn Designer Showcase fait parti des perles de New-York. A l’intérieur vous trouverez des accessoires pour votre maison à maximum 50$, des crèmes pour le corps ou des savons Secret d’Irène de 3$ à 40$, des robes et des tee-shirt de 18$ à 45$ ou encore des sacs à 25$. Samedi 27 Mars. St. Ann’s Church, 157 Montague St.
La boutique Jane’s Closet vous propose des articles et accessoires des marques Huit-Huit, Deborah Sweeny et bien plus encore à petits prix. Tout pour vous faire plaisir et faire plaisir sans culpabiliser. Jusqu’au 4 Avril. 60 N.6th Whyte Ave, Williamsburg.
Toujours à Brooklyn, la boutique Built by Wendy commence ses soldes de printemps! Craquez pour une robe d’été à 80$ au lieu de 284$, des sandales à 45$ au lieu de 154$ ou encore un jean à 50$. Tout le week-end. 46 N. 6th St.
Pour bien se préparer à partir en voyage rendez vous chez Tumi. La marque spécialisée dans les valises et accessoires de voyage fête ses 35 ans et vous offre 100$ pour tout achat au-dessus de 300$. Jusqu’au 4 Avril. Dans toutes les boutiques.
Le grand ménage de printemps arrive et pour donner un coup de neuf à votre appartement la boutique de décoration moderne Property est en solde. Vous craquerez sur une table lampe circulaire à 1320$ au lieu de 1940$ ou encore un canapé à 4850$ au lieu de 9990$. Jusqu’au 31 Mars. 14 Wooster.
Pour se faire une petite cure de bien être avant l’été la boutique Ito-En Tea Shop solde tout ses produits. La luxueuse boutique d’Upper East Side ferme ses portes et brade ses prix. En plus de la large sélection de thé, vous trouverez une boite à bijoux en bois nacré de perle de 550$ à 1100$, des bouilloires en fer de 1250$ à 2500$ et des théières en argile à 250$ au lieu de 500$. Jusqu’au 9 Avril. 822 Madison Ave at 69th St
Avec le beau temps vous remplacez vos pantalons par des shorts pour ne pas avoir les jambes ridiculement pâle le Eve Salon vous propose des séances d’UV pour faire bronzer vos gambettes à petits prix, 20$ au lieu de 40$. Jusqu’au 30 Mars. 55 W 8th street.
Et toujours…
Des chaussures, encore des chaussures et toujours des chaussures. La marque Moreschi brade ses prix et vous offre moins 50% sur toute sa collection. Les Teatro sont 322$ au lieu de 654$, Les Stradas passent de 545$ à 272$. Pour aller avec vos nouvelles chaussures craquez aussi pour les ceintures à 125$. Jusqu’au 30 Mars. 515 Madison Avenue.
Vêtements et accessoires d’Orla Kiely, Erickson Beamon, Kova & Te et bien plus à moins 90% au Showroom Seven. Plus aucune excuse pour ne pas craquer sur un sac en cuir à 104$, un collier tigre à 372$ au lieu de 930$. Jusqu’au 30 Mars. 263 Eleventh Av.
Bataille de polochons à New-York
Pour sa 5ème édition à New-York et 3ème mondiale, Pillow Fight revient avec encore plus de plumes, de coups et de bonne humeur. Chaque année des centaines de New-Yorkais et touristes brandissent fièrement leurs oreillers et se battent pendant plus de 3h. Alors Samedi 3 Avril venez avec votre coussin préferé, en pyjama pour donner encore plus d’allure à l’évènement puis attendez le signal.
Et pour que cette journée soit un jeu pour tous les règles à suivre sont:
– Un oreiller à plumes seulement
– Pas de verres
– Ne pas frapper les gens sans oreiller ou avec une caméra.
– Ne pas jeter les oreillers sur la voie publique mais les déposer dans la boite de don
Cette année les oreillers collectés seront donnés à un no-kill refuge pour les chiens et chats sauvés.
Samedi 3 Avril de 3.00pm à 6.00pm
Adresse: Union Square: 14th street et Broadway
Barble bleue, le dernier film de Catherine Breillat à New York
Les films signés Catherine Breillat sont souvent polémiques. Après Anatomie de l’enfer, avec Rocco Siffredi, et Une vieille maîtresse, présenté à Cannes en 2007, l’actrice, réalisatrice et romancière française revisite un conte populaire, Barbe bleue, pour approfondir le thème du rapport entre la victime et son bourreau. Dans le film, Catherine adore effrayer sa grande sœur, Marie-Anne, en lui lisant obstinément ce conte, son préféré, jusqu’à ce qu’elle pleure. Elle se projette dans l’histoire, pour devenir la princesse Marie-Catherine, la dernière femme de Barbe Bleue, celle qu’il ne peut se résoudre à tuer, comme il l’a fait pour les précédentes.
A partir du 26 mars au IFC Center, en français, 323 Sixth Avenue at West Third Street
http://www.ifccenter.com/films/bluebeard/
L'expo hantée du Guggenheim
L’art contemporain, et en particulier la photographie, traduisent souvent le désir empreint de mélancolie de retrouver une époque révolue. La puissance des médias, la révolution internet, autant de données qui font du monde actuel un espace en mouvement constant dans lequel les souvenirs s’évanouissent. De nombreux artistes se sont intéressés au passé à travers leurs œuvres, hantées par les souvenirs fantomatiques de ceux qui nous ont quittés. Grâce à des techniques anciennes, les photographies semblent poursuivies par un original perdu ou lointain, des images fantasmagoriques, des icônes morbides du passé telles que des ruines et des paysages apocalyptiques.
L’exposition explore différents thèmes. Une première partie est consacrée au rôle des archives dans la mémoire collective et l’obsession personnelle. Puis, des œuvres reflétant le passage du temps, l’Histoire, sur le paysage et l’architecture. Cette partie s’intéresse donc à l’essence même de la photographie : la captation d’instant éphémères. On trouve ensuite une série d’œuvres traduisant les traumatismes de la société, gonflés ou altérés par les médias, toujours plus puissants. Les Françaises Annette Messager, Gina Pane ou encore Sophie Calle, dont certaines œuvres sont exposées, ont aussi utilisé la photographie pour prouver des instants de vie ou reconstituer le passé.
Le Guggenheim propose notamment, dans le cadre de cette exposition, un programme reservé aux familles tous les dimanches entre 13 et 16h. Les enfants de 3 à 10 ans sont invités à découvrir l’exposition grâce à des projets créatifs et interactifs animés par les éducateurs du musée.
Plus d’information sur cette exposition: guggenheim.org
U2 en Concert au Meadowlands
Composé de Bono, David Evans, Adam Clayton et Larry Mullen Junior, U2 a vendu plus de 170 millions d’album à travers le monde. Ils ont remporté 22 Grammy Awards et sont classés dans les 100 artistes de tout les temps par le magasine Rolling Stone. Le leader du groupe a été en lice 2 fois pour le Prix Nobel de la paix en 2003 et 2005.
Au cours de son concert le groupe interprétera ses plus grands succès comme: Sunday Bloody Sunday, One, With Or Without You, I still haven’t found what I’m looking for,Beautiful Day.
Le 19 Juillet 2010
Au New Meadowlands Stadium
Tickets: http://www.gotickets.com/concert/u2/u2_new_york.php