C’est le début d’une procédure qui durera au mieux plusieurs mois, au pire des années. Les défenseurs de l’église Saint-Vincent de Paul, l’une des dernières églises francophones de New York, ont entamé mi-février une action en justice dans l’espoir de faire classer la petite église de Chelsea, menacée de destruction. Save Saint-Vincent de Paul et Citizens Emergency Committee to Preserve Preservation reprochent notamment à Robert Tierney, Chairman de la Landmarks Preservation Commission (LPC), l’organisme attribuant la désignation de « monument historique » aux sites new-yorkais qui en remplissent les critères, d’avoir outrepassé son mandat en décidant unilatéralement d’écarter la candidature de Saint-Vincent. Déposée en novembre 2006, celle-ci n’a donc pas pu faire l’objet d’un examen par la Commission, au cours d’une audition publique.
« Je ne demande qu’à aller devant la Commission pour défendre la candidature de Saint-Vincent. Mais on ne nous a même pas donné ce droit, souligne Olga Statz, avocate et secrétaire de Save Saint-Vincent de Paul, la non-profit qui lève des fonds pour le fonctionnement de l’église. Ce procès, parce qu’il questionne le fonctionnement même de la Commission, sera décisif pour toutes les organisations qui se battent pour la préservation de monuments historiques à New York.»
Fondée en 1841, l’église Saint-Vincent de Paul, située sur la 23ème rue entre les 6ème et 7ème avenues, est un trésor historique et architectural, affirment ses défenseurs. L’une des dernières églises francophones de New York, Saint-Vincent regorge de pièces d’architecture et d’ornements uniques, notamment des vitraux représentant l’histoire religieuse de la France et de fresques surplombant l’autel. Sous l’impulsion de son fondateur, le Père Annet Laffont l’église accueille des croyants francophones noirs comme blancs, riches comme pauvres, en quête d’un lieu de culte dans un pays qui n’était pas le leur. Cette tradition d’intégration se poursuit jusqu’à aujourd’hui, à l’heure de l’augmentation de la population d’Afrique francophone à New York. Au total, 64 nationalités différentes assisteraient aux messes francophones de Saint-Vincent.
Dans ce contexte, la décision de l’archevêché de New York, en 2002, de détruire l’église pour vendre la parcelle de terrain sur laquelle elle est installée depuis 1853, choque. La vente du terrain, au cœur de Chelsea, remplirait aisément les coffres de l’institution forcée à fusionner ou fermer des dizaines d’églises ces dernières années pour faire des économies. Mais c’était sans compter la levée de boucliers des fidèles et autres décideurs politiques, religieux et économiques français et américains. En 2006, les défenseurs de l’église entament des démarches auprès de la LPC pour faire classer le monument, ce qui la sauverait de la disparition. Jusqu’à aujourd’hui, les messes à Saint-Vincent se déroulent dans l’incertitude du lendemain.
A l’heure actuelle, les raisons qui auraient poussé Robert Tierney, de la LPC, à écarter la candidature de Saint-Vincent, sans se référer au reste de la Commission, ne sont pas claires. Les avocats de Save Saint-Vincent pointent à une possible collusion avec l’archevêché. Citizens Emergency Commitee to Preserve Preservation, une association new yorkaise qui milite pour la préservation de sites historiques, indique, elle, que Mr. Tierney est coutumier du fait. « Comme cela se passe trop souvent, le Chairman, et le Chairman seul, s’est arrogé le droit de ne pas organiser d’audition », regrette-t-elle dans un communiqué.
Jointe par French Morning, la LPC précise que Mr. Tierney, le directeur général de la LPC, le directeur des recherches et deux chercheurs ont évalué la candidature de Saint-Vincent à partir du dossier fourni et de données collectées par la Commission. Selon les résultats, l’église n’a pas rempli pas les critères pour être classée, indique un porte-parole citant notamment son actuelle façade construite en 1939 par un « architecte peu connu ». « Presque chaque lieu de culte à une signification particulière pour une communauté ou quartier (…) Nous devons être extrêmement sélectifs sur les lieux de cultes ».
Même si le verdict est favorable aux défenseurs de Saint-Vincent, la partie ne sera pas gagnée pour autant. Un tel jugement leur donnerait la possibilité de plaider pour la classification de l’église devant la Commission mais ne determinerait en rien sa décision. Le temps des réjouissances n’est pas encore arrivé.
Un procès décisif pour Saint-Vincent de Paul
Une semaine de cinéma gratuite
En l’honneur du mois de la Francophonie, une projection gratuite de 5 films francophones sera présentée au Théâtre Raymond Kabbaz en partenariat avec les consulats de France, Belgique, Suisse, du Canada et du Québec à Los Angeles, et avec le soutien de TV5Monde.
Encore une occasion de fêter la Francophonie en se réunissant, avant chaque séance, autour d’un buffet de spécialités originaires du film présenté.
Au programme, 5 films Français, Belge, Suisse, Canadien, Québecois, tous en français avec sous- titrages en anglais.
– lundi 15 mars : Dans la vie (Two Ladies) film Français, réalisé par Philippe Faucon.
Un mélange culturel et religieux accompagné de personnages aux caractères vraiment différents.
L’histoire : “Esther, une femme âgée de confession juive, et son assistante qui a besoin d’une assistance permanente. Mais elle use ses gardes-malades, du fait de sa mauvaise humeur, et la dernière en date vient de démissionner. Elie, le fils d’Esther, ne sait plus quoi faire. Sélima, l’infirmière de jour, propose les services de sa mère, Halima, musulmane pratiquante. Contre toute attente, une vraie complicité se crée entre les deux femmes. Halima sait se faire apprécier et respecter. Pleine d’énergie, elle redonne à Esther le goût de vivre…” Avec Houria Belhadji, Sabrina Ben Abdallah, Mohamed Chabane-Chaouche, Ariane Jacquot …
– mardi 16 mars : Complices (Accomplices) film Suisse, réalisé par Frédéric Mermoud.
Premier long métrage de Frédéric Mermoud, entre polar et histoire d’amour.
L’histoire : “Dès leur premier regard échangé dans un cybercafé, Vincent et Rebecca se sont aimés. Ils sont jeunes, à peine 18 ans, et regardent la vie avec insouciance. Pourtant, deux mois plus tard, le corps de Vincent est retrouvé dans le Rhône et Rebecca a disparu. L’inspecteur Hervé Cagan et sa coéquipière Karine Mangin sont chargés de l’enquête. Alors qu’ils remontent le fil de l’histoire d’amour qui liait à la vie à la mort Vincent et Rebecca, Hervé et Karine se retrouvent confrontés aux failles de leurs propres vies…” Avec Gilbert Melki, Emmanuelle Devos, Cyril Descours, Nina Meurisse …
– mercredi 17 mars : Le divan du monde (Everybody ‘s Couch) film Canadien, dirigé par Dominic Desjardins.
Ce film raconte la relation entre deux jeunes francophones déracinés alors qu’ils traversent le Canada. Film récompensé et gagnant au Prix TV5 avec la meilleure oeuvre de la Francophonie Canadienne, Film d’ouverture du Festival de Toronto.
L’histoire : “Zoé doit traverser le Canada sur le pouce après l’échec d’une relation amoureuse. A cours d’argent, elle compte sur la générosité des gens qu’elle rencontre et sur sa bonne étoile. En route, elle fait la connaissance d’Alex, qui décide de tout abandonner pour l’accompagner. Romantique convaincu d’avoir trouvé l’âme soeur, il verra sa détermination mise au défi au cours de cette longue traversée. D’un océan à l’autre, ils apprendront à se connaître et vivront un nouveau départ… ” Avec Mélanie Leblanc, Antoine Gratton, Marc Lamontagne…
– jeudi 18 mars : Panique au village (A Town called Panic) film Belge, réalisé par Stéphane Aubier et Vincent Patar.
Décrit par une presse unanime comme un film animé déjanté. Sélection officielle au Festival de Cannes. Gagnant du Prix du Public au Festival du film fantastique à Austin au Texas. Nominé aux Césars 2010.
L’histoire : “Les personnages sont des jouets que les cinéastes s’ingénient à faire bouger, selon une technique d’animation artisanale, image par image, qui rappelle par exemple la pâte à modeler de Wallace et Gromit. Indien, cowboy et cheval cohabitent dans une maison. Cheval fête son anniversaire mais ses colocataires ont oubliés. Ils mettent au point un petit plan avec le voisin, pour éloigner cheval de la maison et avoir le temps de construire son cadeau, un barbecue en briques. Problème, il faut commander des briques et tout ne se passera pas bien…” Avec Roy Dupuis, Claude Legault, Patrice Robitaille, Jean-Pierre Bergeron, Paolo Noël, Aure Atika…
– vendredi 19 mars : Les doigts crochés (Sticky Fingers) film Québécois, réalisé par Ken Scott.
Ken Scott réalise et écrit cette 1ere comédie, qu’il tourne au Québec et en Argentine.
L’histoire :” 1960, Montréal, Charles recrute de vieux copains; des petits bandits sans envergure avec qui il a fait les 400 coups dans le quartier malfamé du “faubourg à m’lasse”. Le soir du vol, la police rapplique et ils doivent rapidement procéder au plan B : ils se feront prendre, mais un des gars se sauvera avec les deux millions de dollars. À leur sortie, les gars sont estomaqués d’apprendre que, s’ils veulent recouvrer leur argent, il y a deux conditions : ils doivent marcher chacun des 839 kilomètres du chemin de pèlerinage de St-Jacques-de-Compostelle et, en bout de ligne, ils doivent surtout avoir changé. Dès les premiers pas, le contraste entre la petitesse de ces bandits et l’ampleur de l’effort qu’ils doivent fournir pour cette pérégrination devient manifeste. Ces cinq éternels délinquants, qui ont toujours pris le chemin de la tricherie et de la facilité, devront, pour la première fois de leur vie, déployer de véritables efforts pour devenir d’honnêtes citoyens…”
Du 15 au 19 mars 2010 au Théâtre Raymond Kabbaz
10361 West Pico Boulevard, Los Angeles CA 90064
tel : 310 286 0553
réservation des billets [email protected]
Tarif : gratuit
7pm : cocktail d’accueil
8pm : programmation du film
Exposition de Victor Tricar
Victor Tricar, jeune parisien de 29 ans expose ses peintures au style abstrait et figuratif sur papier, carton, planche et toile au Edgemar à Santa Monica. Son exposition « A Path to a free will (2) » présente ses tableaux remplis d’énergie et de vie, de couleurs et de mysticisme, qu’il a peint depuis son arrivée à Los Angeles, il y a tout juste quelques mois.
Du 10 février au 19 mars au Art Théâtre and Gallery Complex
2437 Main Street, Santa Monica CA 90405.
Soirée d’ouverture le 7 mars 2010 de 1pm à 4pm.
Pour les réservations : Tel : 310.399.3666 www.edgemar.com
Plus d’informations sur l’artiste : www.victortricar.blogspot.Com
Une migration qui fait des vagues
La migration annuelle des baleines grises du Pacifique passe par les eaux de la Californie du sud.
Apres avoir hibernés dans le détroit de Bering durant tout l’hiver, ces léviathans redescendent chaque année la côte du Pacifique.
Pour la p’tite histoire
« Les baleines grises – dites “de Californie” – ont été massacrées par les baleiniers durant la seconde moitié du XIXe siècle. Pour elles, l’irruption du capitaine Scammon fut une catastrophe. Leur sang coula. En quelques décennies, l’espèce fut amenée au bord de l’extinction. On arrêta de la chasser, parce qu’on la crut anéantie… Elle survécut par miracle. Après la guerre de 1914-1918, on en retrouva un petit troupeau…. C’est seulement après la Seconde Guerre mondiale que le Mexique, les Etats-Unis et le Canada prirent des mesures de protection et que la baleine grise put souffler en paix ».
La route est longue mais ces grandes voyageuses nagent plus de 6 000 kilomètres pendant deux mois pour revenir de la banquise, le long des côtes de l’Alaska, du Canada et des Etats-Unis.
Il ne suffit pas d’observer ces mammifères marins depuis les plages, un voyage en mer s’impose ! C’est ce que propose Cabrillo Marine Aquarium de San Pedro au Sud de Los Angeles jusqu’à fin mars.
Tous les jours des départs en bateau pour le « Whale Watching », en français on pourrait dire « baleinorama » ?!
Les tarifs entre $10 et $22, varient selon les jours et l’âge des participants et des départs.
Redondo Sportfishing (Redondo Beach), 310-372-2111, www.redondosportfishing.com
Spirit Cruises (San Pedro), 310-548-8080, www.spiritmarine.com
22nd Street Landing (San Pedro), 310-832-8304, www.22ndstreet.com
Long Beach Sportfishing (Long Beach), 562-432-8993, www.longbeachsportfishing.com
Crée en 1935, l’Aquarium fête ses 75 ans
Pour tout renseignement contacter :
Cabrillo Marine Aquarium, Whalewatch, 3720 Stephen M. White Drive, San Pedro, CA 90731, 310-548-7562 ext. 224, www.cabrillomarineaquarium.org
Mardi – Vendredi – midi à 5pm
Samedi et Dimanche – 10am à 5pm
Jeu Concours French Morning
Participez au concours French Morning et gagnez des Chocolats Fins de chez Maxim’s offerts par la société Straight From France (www.StraightFromFrance.com)
Pour participer, envoyez un email avec nom, prénom et adresse à [email protected]
Le tirage au sort aura lieu vendredi 2 avril 2010
Le combat des parents français de Los Angeles
Originaire du Pays-Basque, Muriel Gassan est arrivée à Los Angeles en 1998. Architecte indépendante, Muriel, comme tant d’autres parents français installés à Los Angeles et ailleurs aux Etats-Unis, n’a tout simplement pas eu les moyens financiers d’envoyer ses deux enfants dans une école bilingue privée homologuée par l’Education Nationale. “Mais alors… vous êtes pauvre ou riche?”, telle est la question lancée par un principal plus qu’indélicat lors d’un entretien de pré-inscription dans un établissement privé. Il n’en a pas fallu plus à la maman française pour lancer sa propre initiative et créer sa propre association, Frenchip.
Depuis 2009, Muriel Gassan a rassemblé les coordonnées d’une petite centaine de parents et supporters, et continue de se battre afin de faire bouger les choses autour de Glendale et Pasadena, dans la banlieue Est de Los Angeles. Loin de son pays d’origine, rien n’est facile, mais heureusement que l’Education reste un droit civique aux États-Unis, y compris l’éducation bilingue. Certains Public School Districts, comme celui de Glendale où Muriel habite, l’ont bien compris et appliquent volontiers ce principe. A l’initiative de parents de différentes communautés, ont été créés les programmes d’immersion bilingues FLAG (Foreign Language Academies of Glendale), qui regroupent déjà 6 langues : l’espagnol créé en 2003, le coréen et l’arménien créés en 2006, l’allemand et l’italien créés en 2008, et le japonais, dont l’ouverture est prévue en septembre 2010. Muriel a bon espoir de voir ouvrir un programme français à la rentrée 2011.
« J’ai eu une réunion avec le District (de Glendale) dit Muriel, et ils étaient très heureux de voir l’ampleur de la demande, ainsi que tout le travail que nous avons effectué en termes de recherche d’enfants, francophones natifs en particulier. Ils étaient aussi ravis que nous ayons trouvé des enseignants potentiels et que nous ayons obtenu le soutien du consulat français.” Elle ajoute: « Nous avons effectivement plus de 60 enfants sur la liste, et 50% d’entre eux sont français ou francophones natifs, ce qui est vraiment encourageant. Le District prendra sa décision au début de l’automne 2010 et d’ici là nous espérons que notre liste va augmenter. »
Pendant ce temps, Muriel continue son combat pour mettre en place dans son école un programme d’After-School français, financé en partie par FLAM (Français Langue Maternelle), une aide financière mise en place par l’AEFE et le gouvernement français. Ce programme, dont la demande se fait par dossier auprès du Ministère des Affaires Etrangères, a déjà séduit de nombreux parents français aux Etats-Unis, y compris à San Francisco avec l’association EFBA (Education Française Bay Area). En Californie du Sud, de plus en plus d’organismes proposent aux parents un service de programmes pour enfants FLS (Français Langue Seconde) ou FLE (Français Langue Etrangère).
Pour en savoir plus, consulter notre « guide de l’éducation en français».
Contacter l’association Frenchip de Muriel Gassan
Renoir dans le "XXème siècle" au LACMA
« Je commence à savoir peindre. Il m’a fallu plus de cinquante ans de travail pour arriver à ce résultat, bien incomplet encore », disait Pierre-Auguste Renoir, six ans avant sa mort.
A la fin de sa vie, perclus de rhumatisme, Renoir peint toujours mais il s’est éloigné de l’impressionisme des années 1860, pour revenir au dessin et au travail en atelier. Le nu, le portrait et les études d’après modèle sont au coeur de sa recherche artistique. A l’époque, cette évolution lui ouvre les portes de la gloire et du succès commercial qui avait boudé les impressionnistes. Depuis, les choses ont changé et le Renoir des dernières années qui est présenté ici est largement méconnu, délaissé au profit des années impressionnistes.
L’exposition met en avant ses peintures de nus, de portraits et de familles qui ont souvent été mal comprises. A partir de cette période, malgré une rupture avec l’impressionisme, Renoir bouscule les esprits avec la volonté de mettre en œuvre et de concilier les acquis de l’impressionisme et aussi, avec la prise en compte de la grande tradition.
L’exposition présente des oeuvres comme « Terrasse à Cagnes », et « Jeunes filles au piano » ou encore « Gabrielle et Jean ». On découvre aussi des photographies ainsi que des séquences de film, réalisées par Jean, son fils, dévoilant l’artiste en train de peindre ou encore entouré de sa famille.
Co-produite par le Los Angeles County Museum of Art, la Réunion des Musées Nationaux et le Musée d’Orsay, en collaboration avec le Philadelphia Museum of Art, l’exposition a été présentée jusqu’au 4 janvier au Grand Palais à Paris. C’est une version quelque peu allégée qui a traversé l’Atlantique, certains propriétaires des oeuvres prêtées à Orsay n’ayant pas donné l’autorisation pour ce grand voyage.
A découvrir jusqu’au 9 mai 2010 au LACMA, 5905 Wilshire Boulevard, Los Angeles, CA 90036
(323) 857-6000. www.lacma.org
Horaires : Fermé tous les mercredis; lundi –jeudi : 12pm – 8pm, vendredi : 12pm – 9pm, samedi et dimanche : 11am – 8pm
Tarif de l’exposition : Adultes: $20 même le mardi après midi, Etudiants : $8, Enfants : gratuit, Parking : $7
10 mots qui sourient
A l’occasion du mois de la Francophonie, l’école maternelle bilingue Claire Fontaine célèbre la journée, autour de l’évènement « 10 mots sourient », en invitant 200 parents et membres communautaires à venir apprécier le travail des élèves autour des 10 mots.
Vendredi 19 mars
Ecole Claire Fontaine – 1047-1051 Abbot Kinney Boulevard Venice CA 90291
Tel : 310 392 8936 www.laclairefontaine.org
"Delphine", la Méditerranée avec vue sur stars
L’entrée dans le restaurant se fait par la partie bar, plancher en bois et luxueux comptoir en verre et métal, on remarque immédiatement les immenses photos panoramiques au mur qui représentent les plages de Nice et Cannes en noir et blanc. Le décor est posé. Continuez votre chemin, vous arriverez dans la salle principale : carrelage bleu et blanc, chaises en osier blanc et banquettes couleur bleue pale surmontées par de gigantesques ventilateurs de plafond en acier. L’ensemble donne l’impression d’un mariage inattendu entre la Côte d’Azur et Hollywood.
En cuisine, Sasha Lyon, le chef qui a déjà fait ses preuves à New York, chez Pastis et Balthazar, vous offre des plats à l’accent chantant. On retrouve sur la carte moules frites au Pernod ($21), omelette aux herbes ($15) ou truite meunière ($19) ainsi que les grands classiques des bistrots français tels que la salade niçoise ou les croque-monsieurs. Les amateurs de poissons se réjouiront avec une sélection copieuse : espadon grillé ($28), homard rôti ($36) et poisson du jour ($21) notamment.
Mais si le Delphine penche vers le Sud de la France au niveau gastronomique, la clientèle elle se veut des plus Hollywoodienne, la soirée post Grammy’s Award l’a d’ailleurs prouvée puisque le restaurant a fait le plein de stars : Kanye West, Beyoncé ou Jay-Z pour n’en citer que quelques-uns. Le Delphine se veut le nouveau restaurant branché d’Hollywood et les chances de dîner aux cotés des stars s’en retrouvent donc multipliées. N’hésitez pas à réserver votre table assez tôt.
A noter que le restaurant fait partie du nouveau Triptyque de l’hôtel W qui inclut Station Hollywood et le Living Room, vous pourrez ainsi visiter l’endroit en attendant votre table ou après avoir terminé votre repas. Adjacent au Delphine, le Living room est un bar lounge à l’ambiance glamour, canapés surchargés de coussins et poufs parsèment l’endroit avec pour pièce maitresse un immense lustre de diodes et Crystal. Le Station Hollywood est un patio géant situé juste au-dessus de la bouche du métro (Vine & Hollywood) qui vous permettra de siroter vos cocktails en plein air.
Delphine
(323) 798-1355
6250 Hollywood Blvd
Hollywood, CA
Le restaurant est ouvert de 6h30 le matin jusqu’à 10h30 le soir (et minuit les week-ends).
www.restaurantdelphine.com
Une nouvelle médiathèque Suisse
Alliance Française de Los Angeles : ouverture d’une médiathèque Suisse
Inauguration de l’espace Suisse de la médiathèque de l’Alliance Francaise de Los Angeles et vernissage de l’exposition de la peintre helvétique Marlyse Ruess, en présence du Consul Général de Suisse Monsieur Bruno Ryff et du Consul Chargé des Affaires Culturelles Monsieur Christophe Vauthey. Au programme, dégustation de fromages et autres spécialités suisses.
Journée d’ouverture : vendredi 5 mars 2010 à 7pm.
Alliance Française de Los Angeles, 10390 Santa Monica blvd, Suite 120, Los Angeles, CA 90025
tel 310-652-0306 http://www.learnhowtospeakfrench.org/
The Black Eyed Peas au Staples Center
Le groupe californien The Black Eyed Peas composé de Will.I.Am, Fergie, apl.de.ap et Taboo, présentera son concert « The E.N.D », sur la scène du Staples Center. Le groupe interprêtera ses chansons hip hop et électro-américaine, au succès planétaire du moment. Notre DJ français David Guetta a notamment produit “I Got A Feeling” le deuxième extrait de leur nouvel album et aussi remixé “Boom Boom Pow”. L’album dont le rythme et l’inspiration sont venus tout droit des clubs de los Angeles, raffle tous les prix 2010, la meilleur performance Pop par groupe ou duo avec le titre « I gotta feeling », le meilleur album POP « The E.N.D » et la meilleure vidéo Musical R’nB au format court sur leur album « the E.N.D » (Energy Never Dies).
Lundi 29 mars à 7 :30 pm et mardi 30 mars 2010 à 6:30pm
Staples Center, 1111 S. Figueroa St., Los Angeles, CA 90015
Réservation en ligne www.blackeyedpeas.com
Les acrobates campent à San Diego
Pour ceux qui ne l’auraient pas encore vu, c’est peut-être la dernière occasion de vivre les 2 h 30 de représentation acrobatique de “Kooza”, mis en scène par le Cirque du Soleil.
Il y a 23 ans, Los Angeles, San Diego et Santa Monica furent les villes d’accueil de la troupe, venue présenter pour la 1ère fois aux Etats Unis “Le Cirque réinventé” lors du Festival de Los Angeles. C’est dans ces mêmes villes que le cirque a établi ses quartiers depuis cinq mois. Après Santa Monica pour les 25 ans du Pier, puis Irvine, “le village mobile” de 17 000 m2 achève sa tournée par San Diego.
Pas de repos pour les artistes contorsionnistes, qui ont systématiquement vu les dates de leurs représentations se prolonger sur plusieurs semaines.
2011 sera le début d’une nouvelle aventure. Le Cirque du Soleil présentera un spectacle permanent au Kodak Theater. Ce spectacle, mettra en vedette 75 artistes et sera présenté 368 fois par année pendant 10 ans. Cette méga-production aura comme thème la place d’Hollywood dans l’histoire du cinéma.
Non seulement SoCal fut une destination incontournable pour les 10 concepteurs québécois du spectacle KOOZA, mais aussi une destination où les températures leur ont permis de se réchauffer sous des tonnerres d’applaudissements.
Le spectacle du Cirque du Soleil KOOZA sera à San Diego jusqu’au 21 mars 2010
A Del Mar Farigrounds sous le Grand Chapeau
2260 Jimmy Durante Blvd, Del Mar, CA 92014
Tel : 858-755-1161
Prix des billets : de $ 32 à $ 125
www.cirquedusoleil.com