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Jean-Yves Thibaudet au Carnegie Hall

C’est à 7 ans que Jean-Yves joue pour la première fois en public. Ce pianiste franco-allemand originaire de Lyon rentrera au Conservatoire de Paris cinq plus tard, où il travaillera sur la direction d’Aldo Ciccolini et Lucette Descaves. Medaillé de l’Ordre des Arts et des Lettres et Vainqueur d’honneur aux Victoires de la Musique, il est aujourd’hui un artiste mondialement reconnu.
Mardi 15 Décembre à 8pm, Carnegie Hall (Stern Auditorium / Perelman Stage)

  • Pavane pour une infante défunte
  • Miroirs de Ravel
  • Une sonate pour piano de Brahms.

57th St et Seventh Ave – 212 247 7800 – Prix de $34 à $99. Réservation et Information sur CarnegieHall.com

Keren Ann en concert

Si vous ne la connaissez pas encore, voilà une belle occasion de découvrir la douce voix de cette chanteuse folk néerlandaise et israélienne, qui vit entre Paris, New York et Israël.
C’est avec son deuxième album –La Disparition (2002)- et sa première scène enflammée à l’Olympia qu’elle devient une artiste largement reconnue, un talent confirmé aux Victoires de la musique en 2004 dans la catégorie « artiste féminine de l’année ». Sa plume n’aura pourtant pas attendue cette année là pour obtenir reconnaissance : co-auteur de la célèbre « Chambre avec vue » chantée par Henri Salvador, Keren Ann connaît un premier succès discret avec deux Victoires de la musique en 2001 pour ces paroles.
Chanteuse, mais aussi compositeur et productrice, elle vient de terminer le second album d’Emmanuelle Seigner (sortie prévue en Janvier 2010) et travaille actuellement sur la bande originale du prochain film de Benoît Pétré avec Jane Birking (sortie prévue en Mars 2010). En attendant, elle ne perd pas de vue son public new yorkais pour qui elle donnera deux concerts les 13 et 14 Décembre.
Dimanche 13 Décembre 2009 au City Winery, 15 Varick Street, 212 608 0555 (8.15pm Seating / 9pm Show). Prix $15. Réservation et Info sur CityWinery.com
Lundi 14 Décembre au Knitting Factory Brooklyn, 361 Metropolitan Avenue à Brooklyn (7pm Seating / 8pm Show). Prix $15. Réservation et Info sur knittingfactory.com.

Le Zero Film Festival à New York

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Créé dans une ruelle de Los Angeles sans aucun financement, le ZFF a l’ambition d’une ligne de conduite unique, celle de ne promouvoir que des films à zéro budget. De New York à Los Angeles, le ZFF célèbre le travail de réalisateurs souvent peu connus, qui préfèrent travailler à contre courant des studios de production, petits ou grands.
Les amateurs du cinéma d’auteur et indépendant pourront suivre ce Festival du 9 au 13 Décembre à New York, à l’Invisible Dog pour les soirées d’ouverture et de fermeture, au Galapados Art Space, à l’Anthology Film Archives et à l’Issue Projet Room.

  • Mercredi 9 Décembre à partir de 6.30 pm à l’Invisible Dog, 51 Bergen St à Brooklyn.
  • Jeudi 10 Décembre à partir de 7pm au Galapados Art Space, 16 Main Street à Brooklyn ou à l’Issue Project Room, 232 3rd St, 3rd Floor à Brooklyn.
  • Vendredi 11 Décembre à partir de 7pm au Galapagos Art Space et à l’Anthology Film Archives, 32 Second Avenue.
  • Samedi 12 Décembre (Closing Night) à Invisible Dog à partir de 3.30pm.
  • Dimanche 13 Décembre à partir de 3.30pm au Galapagos Art Space.

Pour le programme complet film par film, renseignez vous sur InvisibleDog.org ou sur ZeroFilmFest.com.

Priscille Vincens expose à New-York

Priscille Vincens avait un objectif, celui d’exposer à New York. Elle s’était donné un an pour l’atteindre en utilisant la simple technique du porte à porte. A l’arrivée, c’est un véritable coup de foudre qui s’est produit entre elle et le propriétaire de la Synchronicity Fines Arts Gallery. « C’est sans doute car il est artiste avant d’être galeriste » nous explique Priscille. Pour elle, c’est le début de “l’Americian Dream”. En effet, son parcours outre-atlantique n’a pas été toujours facile, les galeries new-yorkaises n’étant guère plus accessibles que celles de Paris ou Londres. Mais c’est avec l’aide de son entourage et d’une bourse de la Banque Populaire que son projet put aboutir.
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Priscille Vincens est un peintre sans réserve. Elle s’inspire des grands maîtres contemporains comme Francis Bacon ou Leroy. Ses oeuvre sont un condensé d’énergie pure. Les couleurs constituent la caractéristique la plus frappante, aucune n’est prise «nue, directement sorti du tube » elle les travaille toutes à même la toile. Elle ne prépare rien à l’avance et n’a toujours aucune idée de ce que son tableau va devenir, elle préfère laisser libre cours à l’imagination et les sensations. Peindre est pour Priscille un acte rituel, elle ne recrée pas la réalité, au contraire, elle fouille « l’âme humaine », sa main est guidée par une force à laquelle elle doit obéir. Priscille Vincens ne veut enfermer personne dans ses toiles et ne cherche pas à suggérer d’idée précise. Sa peinture, elle l’a qualifie d’ “émotionnelle, expressionniste et abstraite”.
Du 3 Décembre 2009 au 9 Janvier 2010
Synchronicity Fine Arts Main
106 West 13th street
New York, NY 10011
646- 230- 8199
Plus d’Infos:  Priscille Vincens

Fabrique Délices chez Murray's Cheese

Leader de la charcuterie artisanale, Fabrique Délices produit dans ses ateliers pâtés, foie gras, saucisson sec, rosette de Lyon, et autres rillettes et mousse aux truffes, vendus en épicerie, restaurants et délis à travers les Etats-Unis.
Les trois associés de Fabrique Délices Marc Poinsignon, le chef Antonio Pinheiro et Sébastien Espinasse viennent de régions de France connues pour leur foie gras, mais ils se sont imposés sur le marché américain en innovant sans cesse et en respectant une stricte charte de production, garantie sans conservateurs, colorants ou ingrédients artificiel. Tous les produits Fabriques Délices sont exceptionnellement disponible chez Murray’s Cheese, célèbre magasin de fromage. Promenez vous dans un des deux magasins, vous découvrirez alors que des produits artisanaux, frais et biologiques, ici aucun fromage américain sans gout mais que des saveurs exotiques comme le Cheddar anglais ou l‘Emmental français.
De plus Fabrique Délices offre 10% à tout les lecteurs de French Morning pendant cet événement, il vous suffit juste d’avoir le nom de code : 29FRENC. Le 3 Décembre dans la boutique de Soho et le 10 Décembre à celle de Madison de 6 à 8.00pm.
Jeudi 3 Décembre, Murray’s Cheese- 130 Greene Street/ Prince street. De 6-8pm
Jeudi 10 Décembre, Murray’s Cheese- 30E 60th Street/ Madison Ave. De 6- 8pm.

French Hand-Painted Photographs

Une exposition de peintures d’artistes français du 19e siècle reflète l’étroite relation qu’avaient les peintres de l’époque et les photographes marquant le commencement d’un nouveau courant artistique.
NYU Maison Française, 16 Washington Mews University Place du 17 Novembre au 18 Décembre de 10am à 6pm.

Nicole Henry en concert au Frost Museum

Concert de Jazz  mercredi 2 décembre de 19h à 21 heures.
La chanteuse Nicole Henry est accompagnée par les étudiants en Jazz de FIU. Gratuit.
Frost Art Museum
Florida International University
10975 SW 17th St
Miami, FL

Le Hérisson

Le Hérisson, un film de Mona Achache avec Josiane Balasko, est projeté le 2 Décembre  à 7pm dans l’Auditorium du Lycée Français. Inspiré du livre L’Elégance du Hérisson (2004) de Muriel Barbery, ce film est sorti cet été 2009 en France.
Lycée Français de New York 505 E 75th Street – Réservation au 212-369-1400.

Denis Darzacq Exposition

Title: Denis Darzacq Exposition
Location: The Art Miami Pavillon 
 The Miami Midtown Arts District 
 Midtown Blvd (NE 1st Avenue), entre les 32e NE & NE 31st Street 
 Miami, FL 33137
Description: Laurence Miller Galery vous présente une série de photos-portraits du célèbre photographe français Denis Darzacq. Douze photographies de la série « Hyper » feront leurs débuts américains à partir 2 Décembre à Miami. Chaque photographie montre un danseur en suspension dans les airs, le corps tordu dans les allées dans hyper marché français. Le résultat est drôle et fascinant.
Start Date: 2009-12-2
Start Time: 11.00
End Date: 2009-12-6
End Time: 7.00

Bataille de boules de neige à Coconut Grove.

Ils sont forts ces Américains ! 8 tonnes de neige vont être déposées samedi 5 décembre à Coconut Grove  (entre 3015 Grand ave et 3399 Virginia Street).
Ca commence à midi, allez y tôt, la fonte sera rapide ! Et n’oubliez pas vos gants.

Les Champs-Elysées du Bronx

De Pierre-Charles l’Enfant à Jean Nouvel, les Frenchies peuvent s’enorgueillir d’avoir fait beaucoup pour sculpter le visage des grandes villes américaines. Tandis que le premier a construit Federal Hall à New York avant de participer à la conception de Washington DC (excusez du peu !), le second a signé de nombreuses constructions, de Los Angeles à New York. Mais à côté de ces « monstres sacrés », il y a ceux que l’histoire a oubliés. Parmi eux, Louis Risse. Cet ingénieur français, originaire d’Alsace, est le père de Grand Concourse, la plus grande avenue du Bronx dont les 8km, reliant le sud du borough aux espaces verts du Nord, ont joué un rôle déterminant dans le développement économique du Bronx tout au long du 20ème siècle.
Petit retour en arrière. Nous sommes à la fin du 19ème siecle, et la population de New York explose. Il faut donc trouver un moyen de désengorger Central Park, le principal point d’ancrage des nouveaux habitants, en créant une artère vers les grands parcs du Nord du Bronx. Louis Risse, chef ingénieur au Département de l’Aménagement des Rues, est chargé en 1892 de réfléchir au projet.  Soutenu financièrement, entre autres, par les frères De La Vergne, des descendants d’immigrés français établis dans la Hudson Valley, il imagine une grande avenue avec de larges trottoirs flanqués d’arbres, de grands bâtiments victoriens, de boutiques et de cafés. Son inspiration : les Champs-Elysées, alors un modèle pour les architectes et urbanistes du monde entier.
En 1893, Risse partage dans une lettre adressée à un fonctionnaire new-yorkais sa vision pour Grand Concourse : « Un boulevard est une promenade, une avenue de plaisir.» Il poursuit : « Le défilé incessant des familles, appréciant l’air, les beaux et les belles ; les nombreux enfants entre les mains de baby-sitters attentionnées et de mères inquiètes, sans parler des autres utilisateurs de l’avenue, ne sauraient être exposés à la circulation. » En 1902, Risse met le Bronx en chantier. Son « avenue de plaisir » est achevée en 1909.
Quand on se promène le long de Grand Concourse aujourd’hui, la comparaison avec les Champs-Elysées peut prêter à sourire. Les touristes ne s’y bousculent pas. Les cafés et les restaurants de luxe y sont inexistants. Certes, « the Concourse » est un axe majeur, comme le sont les Champs-Elysées, et est aussi large que l’avenue parisienne, environ 70 mètres. Mais la comparaison s’arrête là.
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« Le Concourse aujourd’hui est comme un décor de cinéma avant le tournage, une carcasse vide, sans vie car il manque tous les lieux à l’échelle de l’habitant (parkings, cafés, places, ruelles etc…) qui font la vie urbaine des villes latines», estime Vincent Lavergne, co-fondateur du cabinet Nadau Lavergne Architectes. Il participait le mois dernier à Intersections, un concours d’urbanisme sur l’avenir de Grand Concourse organisé par le Bronx Museum à l’occasion du centenaire de l’avenue. «Le Concourse est une infrastructure qui se traverse et où l’on ne vit pas. »
En réalité, il semblerait que Grand Concourse n’ait jamais vraiment eu le temps de devenir le lieu de vie que Risse imaginait. En effet, dès le début du 20ème siècle, l’explosion de l’automobile a confisqué Grand Concourse aux piétons et aux calèches. Sans parler du développement du métro et le boom immobilier qui ont suivi l’annexion du Bronx à New York en 1898. Dans les années 70, la crise économique et les incendies dévastateurs du Bronx éloigneront un peu plus « the Concourse » du rêve initial de l’ingénieur.
Cependant, Risse voudrait-il aujourd’hui que son enfant devienne la sœur jumelle des Champs-Elysées ? Pas sûr. « Les Champs Elysées sont devenus un grand centre commercial, estime Vincent Lavergne. Aujourd’hui, pour revisiter Grand Concourse, il faudrait plutôt s’inspirer des boulevards circulaires comme le Ménilmontant, où il y a plus de vie.
A voir au Bronx Museum jusqu’au 3 janvier 2010: exposition des 7 projets d’architecture finaliste du concours organisé sur l’avenir du Grand Concourse, dont celui de l’agence française Nadau Lavergne.
Bronx Museum: 1040 GRAND CONCOURSE (at 165TH STREET). BRONX, NY. Tel: 718-681-6000

Confusion, magouille et cinéma

Encore et toujours notre problème d’identité nationale. Cette semaine Le New York Times critique notre Président et « ses promesses électorales ». Mais surtout,  il met l’accent sur la confusion et l’incompréhension générale que crée cette question. Steven Erlanger ne comprend pas si on parle d’immigration ou des traditions et valeurs Françaises, et dans ce cas, se demande si nos valeurs sont bien « liberté, égalité, fraternité et Laïcité ? ». Le New York Times a la tête qui tourne, tout se mélange, un discours de Nicolas Sarkozy sur l’agriculture devient une dissertation sur l’identité nationale, derrière le manque de Fair–play des joueurs de l’équipe de France se cache un argument… Et comment un débat peut s’élever en sachant qu’il passe après une page mode sur internet. A regret le quotidien new-yorkais voit s’éloigner « la France de Racine » et espère voir là « une farce de Molière».
Après trois ans d’enquête, l’Autorité des marchés financiers a commencé lundi 23 novembre, les auditions à huit clos des 17 dirigeants anciens et actuels d’EADS, et d’Airbus dans le salon d’honneur du palais Brogniart. Ils sont soupçonnés d’avoir eu connaissance des difficultés et retard de la construction de l’Airbus A380, leurs permettant ainsi de revendre leurs actions avant que le marché ne s’écroule. Le New York Times revient sur cette affaire, assurant que « l’enjeu symbolique est de taille » étant donné le contexte actuel, « le ressentiment populaire contre les dirigeants d’entreprises est encore vif ». Pour Nicola Clark, même si on ne trouve pas assez de preuve, les tribunaux français sont connus pour condamner même si ca ne sert pas à grand-chose, « vu le montant des amendes prévues par la loi, il ne dissuadera pas les fraudeurs ».
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Encore un scandale dans le football français. Mercredi soir à Milan, l’OM jouait contre Milan AC en Ligue des Champions. Selon le New-York Times, ce match nul a fait resurgir « des vieux cauchemars, la preuve que les matchs truqués ne sont pas sont nouveaux ». Même si le journaliste reconnait que les deux équipes voulaient marquer cela ne l’empêche pas de douter de « la sincérité du match, surtout avec le passé de l’OM ». En revenant sur l’affaire Tapie, le quotidien se demande si l’équipe française n’a pas une fois de plus «corrompu la ligue ou les équipes adverses afin de rester dans la compétition ». Le New York Times peint un tableau très noir du football et de l’équipe française en concluant « rien ne semble certain sur les terrains de football, mais certaines choses sont plus grandes que la ligue des champions, plus grandes que les escrocs. Un match Barcelone-Madrid en fait partie. »
Une semaine après les Simpsons, c’est au tour de Fox News  de se moquer de Carla Bruni-Sarkozy et de son Oui à Woody Allen. La semaine dernière la première dame de France annonçait avoir accepté de jouer un second rôle dans le prochain film du célèbre cinéaste Américain. La presse s’est empressée d’ironiser. Fox News nous rappelle, les nombreux talents déjà connu de Carla Bruni « mannequin, chanteuse et première dame de France », mais qu’elle n’a jamais été actrice et elle-même avoue n’avoir sans doute « aucun talent ». Bientôt on pourra titrer « Carla Bruni-Sarkozy Chanteuse, Mannequin, Actrice, Epouse ». Au delà de ce nouveau métier d’actrice le journaliste de Fox s’interroge sur la sincérité de Mme Sarkozy après avoir épousé Nicolas Sarkozy « après seulement deux mois de romance ».