Accueil Blog Page 1808

Soyez bien “timbré”

Lorsque vous achetez des timbres, demandez toujours the “Forever First Class Stamps”. Même si les prix augmentent, ils restent valables.
Evitez l’enfer de l’attente à la poste et demandez «  a book of stamps » aux caisses chez Publix, ou CVS.Stamps

Barbie au régime ?

0

Rien n’est plus sensible en France qu’un projet de réforme qui voudrait s’en prendre au système éducatif. Nicolas Sarkozy en a déjà fait les frais l’année dernière. Il remet le chantier sur la table et n’entend pas cette fois céder devant la rue en colère. Un pari a priori compromis selon la journaliste Estelle Shirbon de Reuters, qui ne manque pas de rappeler les échecs essuyés par les précédents gouvernements. Véritable bête noire pour les politiques, cette problématique peut déchaîner étudiants et professeurs, surtout quand il s’agit de payer pour donner envie d’apprendre. C’est ce que relate Time cette semaine, à propos de cette initiative gouvernementale qui voudrait rémunérer la motivation d’élèves de deux lycées professionnels, sur la base de l’assiduité de chacun et des bonnes notes. Un sujet d’autant plus contestable selon Bruce Crumley qu’il concerne les quartiers difficiles de banlieues, se heurtant de plein fouet aux principes d’égalité

et de gratuité propres à la vieille République post 1789. Inutile de rappeler que l’argent ne servira pas à l’achat de la dernière PS3, mais bien à financer un projet commun pour toute la classe, supervisée par les professeurs. En Grande Bretagne et aux Etats Unis, des programmes similaires ont été mis en place, sauf que l’argent récolté se retrouve directement dans la poche des élèves. Finalement, pas de quoi s’affoler…
Le Wall Street Journal s’intéresse lui au casse-tête pour les linguistes français de trouver des équivalents up to date aux termes et mots anglais. Car si les mots « weekend » ou encore « surfer » et « start-up » ont fini par être approuvés et employés tel quels, d’autres expressions nées avec Internet deviennent incompréhensibles en français, bien que farfelues et pas inintéressantes. C’est le cas de « cloud computing » qui signifie « ressources informatiques » mais qui se traduit littéralement par « informatique en nuage » en français. Les linguistes s’arrachent les cheveux pour trouver les équivalents adéquats de mots anglais, lesquels sont étudiés par trois organisations d’experts avant d’être validés officiellement. On comprend vite pourquoi on s’est finalement résolu au snowbording (au lieu du « saut acrobatique sur tremplin de neige ») et à Wide World Web (littéralement « toile d’araignée mondiale »).
A l’heure où le Kindle e-book d’Amazon arrive sur le marché français,

les maisons d’éditions et groupes de presse de l’hexagone cherchent à tout prix à préserver leur identité culturelle des géants Google et Amazon. Le New York Times salue d’ailleurs le courage de ces professionnels du livre et de l’écriture mais reste sceptique quant à l’efficacité de cette résistance -bien française- trop désunie ; Hachette, Gallimard, Flammarion (pour ne citer que les plus connus) ont chacun lancé leur propre projet de bibliothèque numérique. Même constat dans le Wall Street Journal, mais cette fois le journaliste doute qu’Amazon connaisse le même succès en Europe qu’aux Etats Unis. Il n’est pas le premier à développer une offre e-book sur le vieux continent et bémol important, ses contenus ne seront disponibles qu’en anglais.
A lire dans Newsweek, la journaliste Tara Weingarten essaie de comprendre quelles différences il existe entre le champagne français « au goût contenu et presque austère» et le vin à bulle italien « doux et fruité ». Le prix d’abord : on boit du prosecco pour $7 ou $8 alors qu’une coupe de bulles française peut dépasser les $20. Mais lequel est meilleur ? Grand débat entre les puristes des bulles de chardonnay

(avec quoi est fait le champagne français) et celles du rafraichissant prosecco (italien). Un autre trésor français fait saliver la journaliste Angela Doland d’Associated Press. 450 000 bouteilles ont été découvertes dans les caves du restaurant parisien la Tour d’Argent –cette « si petite tour »- la semaine dernière, qui va organiser une vente aux enchères en décembre pour 18 000 d’entre elles. Au programme, des Château Lafite Rothschild de1970, 1982 et 1997, des Cheval Blanc de 1928 et des Château Margaux de 1970 et 1990. Mais aussi quatre bouteilles d’Armagnac Vieux de 1788 à $600 chacune.
Le San Francisco Chronicle n’en revient pas. Le créateur français Christian Louboutin, célèbre pour ses chaussures de luxe, trouve que les chevilles de Barbie sont bien trop grosses. Comment, vous avez dit « grosse » ? Louboutin est catégorique. Lui qui utilise le corps de Barbie comme modèle pour des versions miniatures de talons, veut remodeler les jambes du mannequin aux mensurations les plus enviées au monde. Mais contrairement à sa réputation, Barbie est loin d’être parfaite comme le rappelle le site That’s Fit. 50 kilos pour 1m82, la coqueluche de Mattel est sévèrement sous-alimentée. Si elle veut espérer présenter la nouvelle collection de Louboutin, il va pourtant falloir que Barbie fasse du sport et se mette un peu au régime. Affaire à suivre.

Sauvons les Désirs Pâtisserie !

« Quand ils se font virer de leur commerce, les gens ici ne disent plus rien ». Jean Pauget fait partie de ceux que le système américain n’épargne pas. Apres 10 ans passés aux fourneaux de Désirs Pâtisserie à Chelsea, voilà qu’il s’est vu refuser en février le renouvellement de son bail. Mais à 62 ans, ce pâtissier français installé à New York depuis 1985 ne l’entend pas de cette oreille. Des croissants, il compte bien en vendre pour plusieurs années encore.
Depuis le début du mois d’octobre, Jean Pauget et sa boulangerie sont dans toutes les bouches et les potinages du quartier. Le 25 septembre, les résidents de Penn South reçoivent une lettre de la société Mutual Redevelopment Houses -propriétaire des immeubles du bloc- stipulant que Désirs Pâtisserie laisseraient bientôt la place à une nouvelle boulangerie actuellement située quelques blocs plus bas. Premier concerné, Jean Pauget apprend la nouvelle par une cliente, surprise de lire que son pâtissier prenait sa retraite. « Ils ont magouillé dans mon dos pendant sept mois » : depuis février, Jean –qui n’a nullement l’intention de s’arrêter de travailler- attendait qu’on lui accorde le renouvellement de bail qu’il a réclamé quand a pris fin le précédent. Le couperet est tombé quelques jours après. Au retour d’une livraison, Jean retrouve une de ses caissières en larmes derrière le comptoir. Une lettre « sans enveloppe » tient-il à préciser, lui était destinée. Surligné au stabilo jaune, l’ordre de quitter les lieux d’ici février prochain.

Depuis, branle-bas de combat dans tout Penn South. Les habitants ne s’imaginent pas sans leur pose quasi-quotidienne aux Désirs Pâtisserie, ragoter autour d’un café au lait et d’un petit pain bien français. « On est ici comme a la maison » explique cette vieille dame assise au fond de la salle, « les produits sont bons et tous le monde se connait ». Un autre curieux s’approche et sur un ton plus grave « les valeurs et les sentiments se perdent à New York ». Les gens d’ici apprécient la vie de quartier que la boulangerie a su préserver. « Tout devient grand, cher, impersonnel » selon cette autre habituée du quartier général. Avant de lancer à Jean Pauget dans un clin d’œil « quand on voit quelqu’un depuis longtemps, c’est comme la famille ». Alertés, le journal du quartier Chelsea Now et la chaine d’informations en continue NY1 se sont emparés de l’affaire.
Tant de solidarité et de visibilité médiatique touchent Jean Pauget : « les gens d’ici connaissent l’histoire et sont écœurés ». Mais l’heure n’est pas aux désolations. Bien au contraire, « la guerre s’ils la veulent, ils l’auront» sourit le chef pâtissier, qui regrette surtout que les choses se passent ainsi : « pourquoi ne pas venir s’asseoir a une table et discuter, au lieu d’une lettre sans enveloppe et surlignée comme ça ? ». Dans un esprit un peu vengeur, il a glissé une copie de ce mémo sous la vitre des tables de la boulangerie. Pour que « tout le monde soit au courant des manières qu’ils utilisent pour virer les gens ». Et l’on ne peut passer à côté des dizaines de papiers qui ornent murs et vitrines et dont les mots « Help Save les Désirs Pâtisserie » attirent l’attention des passants depuis la rue. Une pétition, signée par 1200 personnes, pourrait aussi faire pression auprès des « politiciens » (pour beaucoup sénateurs de New York) que Jean a contactés dans l’espoir de soutiens officiels.
Ce qu’il espère ? Que tout ce bruit autour de lui décrédibilise le comité directeur du syndic en vue des prochaines élections de novembre par les résidents du bloc. Jean Pauget veut montrer qu’il est confiant : « ils sont en train de creuser leur tombe » se rassure t-il après avoir énuméré d’autres affaires qui selon lui nuisent à la réputation des teneurs de Penn South.
Sa détermination ne cache pourtant pas sa peine. Il le dit, la vie devient difficile pour les petits commerces à New York. Retourner travailler en France ? Il n’y pense que pour sa retraite et encore. C’est pour voir sa mère qu’il y passe deux semaines par an et chaque retour aux Etats-Unis lui procure un malaise : «quelques fois, je me sens coupable d’être venu». Coupable d’y avoir laissé ses proches. Mais sa vie est aux Etats-Unis depuis 1979 et il va bientôt obtenir la nationalité américaine. Washington DC, Baltimore, Pittsburgh, Dallas, Denver puis New York, ce n’est qu’après 30ans ici qu’il a lancé la procédure, estimant qu’ayant passé le même nombre d’années en France, il se sentait autant Américain que Français. « Voilà l’histoire d’un Français en Amérique », me lance t-il depuis sa cuisine où il s’active pour son fils, qu’il vient de marier ce week-end.

Broadway, tu le veux tu l'auras

0

Dans les studios encadrés de grandes baies vitrées de l’Alvin Ailey Dance Theater , ça ne sent pas la sueur. Bienvenue au pays de l’air conditionné à gogo, se disait Gwennaelle, en faisant ses premiers temps à l’école d’Alvin Ailey. Dans ce monstre de verre situé au niveau de la 55ème rue, tout est propre, transparent, inodore. « Comme on ne sentait pas la sueur, nous n’avions pas l’impression de travailler, plaisante cette Rouennaise d’origine malgache depuis un banc de Manhattan, un gobelet en carton à la main. C’était sûrement fait exprès pour que l’on se dépense davantage ! » Ce qui n’a en rien effrayé cette bosseuse qui s’est dit un beau jour, quand elle vivait encore à Paris, qu’elle serait danseuse dans la compagnie d’Alvin Ailey !
Pèlerinage arty

Gwennaelle Rakotovao Gwennaelle pose dans une nouvelle de séries de photos qu’elle a récemment commandées, et qu’elle envoie par email aux compagnies de danse qui auditionnent.
Gwennaelle,Myriam et Tatiana ont intégré leurs écoles de danse grâce à l’International Student Visa Program (ISVP). Sans audition à passer, ce programme d’une durée de 2 ans, de 4800 dollars l’année chez Merce Cunningham à 8000 chez Ailey, attire les danseurs internationaux par centaines. Dans son bureau à l’école Steps on Broadway, institution new-yorkaise de ballet depuis 30 ans, Claire Livingstone, directrice artistique, désigne une carte accrochée au mur indiquant la provenance de ses étudiants. Les cinq continents sont épinglés. «C’est une sorte de pèlerinage auquel doit se livrer tout danseur», commente le percussionniste du studio Cunningham, Taylor Mclean, qui y voit défiler des nouvelles têtes depuis quinze ans.
Quel danseur sensé ne s’est pas rêvé un jour sous les feux de ce gigantesque temple de la danse qu’est New York, où ont installé leurs studios Merce Cunningham, Alvin Ailey, Martha Graham ? Même bien avant l’époque des danseurs modernes, quand Paris était encore le centre incontesté du monde de la danse, certaines ballerines de l’Opéra partaient faire carrière à New York. C’est dire son attrait jamais égalé. «Je me sentais dans une impasse à Paris alors que j’avais de New York cette image de ville artistique aux mille possibilités, résume Gwennaelle, qui pratique chez Ailey les danses moderne, classique, africaine et les claquettes.
Repérez-moi !
Évidemment, les danseurs ont un même but, ou plutôt la même espérance: se faire repérer au hasard d’une classe, d’un workshop, d’une audition, en fait s’extraire à tout prix de cet anonymat dans lequel ils sont plongés, tous égaux, à leur arrivée. C’est ici que la bataille commence. Mais bizarrement certains sont plus avancés que d’autres, privilégiés. Chez Ailey, Gwennaelle a vu ainsi son rêve se dissoudre, impuissante : « les profs invitent certains élèves à participer aux workshops et pas d’autres. Le programme dans lequel j’étais inscrite était aussi le moins cher. On ne me donnait jamais la chance de me montrer. C’était très dur parce qu’au fond, tu es dans l’école, tu vis le rêve au quotidien, mais tu sais qu’il faut à tout prix que tu cherches ailleurs parce que de toute façon ils ne te prendront pas dans la compagnie. » Une expérience décourageante ? «Au contraire, cela m’a motivée. J’étais à New York, j’adore cette ville, je me suis dit que j’allais forcément trouver un projet ailleurs». Tout de même, elle regrette le manque de traitement au cas par cas et d’humanité de cette école «usine », qui accueille environ 200 élèves par an.
Dans l’environnement similaire du Broadway Dance Center (BDC), Myriam, pétulante métisse de 23 ans, a eu, si l’on peut dire, plus de chance. Cent cinquante à 200 danseurs internationaux s’enrôlent chaque année dans ce studio à deux pas de Times Square. À la sortie de l’ascenseur, en face des caisses surmontées d’une enseigne « credit card » ou « cash », sont projetés sur six écrans plats de télévision les cours du studio en simultané avec le dernier Disney. Dès mon premier cours de danse Latin Jazz, la professeur, Maria Torres, m’avait repérée, raconte-t-elle un matin, à la sortie du cours de hip-hop. C’était pourtant la première fois que je pratiquais cette danse. En mai dernier, elle m’a demandé de rejoindre sa compagnie qui se produisait pour la célébration des 25 ans du BDC, c’était incroyable! »

Tatiana Bouru revoit après un cours une des figures classiques de la technique de danse moderne inventée par Merce Cunningham.
Myriam est fonceuse, son énergie a plu. L’aspect psychologique de l’aventure compte autant que les qualités techniques des danseurs. De ce point de vue, Tatiana Bouru, 20 ans, arrivée l’an dernier au studio de Merce Cunningham, a beaucoup appris. En classe, la jeune fille perdait souvent son temps à regarder d’un œil timide et inquiet les autres danseuses au lieu de se concentrer sur elle-même. Ce à quoi l’a poussé Jeff Moen, un de ses professeurs favoris. «Jeff me place en avant dans les cours, ou me demande de refaire un exercice devant tout le monde en solo. En un an, cela m’a totalement changée, les autres filles dans la classe aujourd’hui je m’en fiche, je bosse pour moi», assure-t-elle depuis le café du West Village où travaille Alonso , son petit ami. Sirotant un café au lait qu’il vient de lui apporter, Tatiana explique encore être partie à New York pour apprendre à vivre éloigné de ses parents. Cette année, après avoir reçu la bourse de la Fondation Cunningham qui en gratifie ses meilleurs danseurs, Tatiana court les auditions, confiante et sereine.
Retourner en France ? Surtout pas ! Myriam, l’élève du Broadway Dance Center , revient tout juste d’Angleterre où elle dansait dans la comédie musicale de sa bienfaitrice, un spectacle historique sur la Salsa, au festival de Salsa de Southport. «Je ne suis pas payée, reconnaît cette battante qui a travaillé un an dans un restaurant de Londres en tant qu’hôtesse d’accueil afin de se payer le BDC, mais c’est pour moi une aubaine de travailler avec elle, d’être conduit à rencontrer interprètes et chorégraphes». Car telle est en effet la solution pour ces danseurs étrangers qui ne peuvent, légalement, pas travailler à temps plein sous leur statut d’étudiant. Claire Livingstone explique que «les danseurs venant de l’étranger ont intérêt dans un premier temps à travailler gratuitement pour des compagnies qui pourront, une fois leur formation terminée, leur écrire une lettre de soutien nécessaire à l’obtention d’un visa artiste».
Ce visa, d’une durée d’1 à 3 ans, Gwennaelle, Myriam et Tatiana le veulent toutes les trois. Car aucune ne veut pour l’instant quitter New York. Malgré ses gros moments de désespoir, Gwennaelle assure n’avoir jamais décidé de repartir en France, elle se sent libre ici. «Si je rentre, je devrais être professeur de danse pour subvenir à mes besoins ». Peu de temps après avoir fini sa formation chez Alvin Ailey en mai dernier, elle a été prise sur audition dans une petite compagnie de Brooklyn, T-Lion Dance Body Stories, avec laquelle elle s’est déjà produite 5 fois grâce à une autorisation de travail qu’elle s’est procurée pour 300 dollars. « Les performances sont toujours payées, pas les répétitions, mais c’est une petite compagnie qui monte, je veux monter avec elle. » Fin octobre, elle se produira au renommé Baryshnikov Arts Center , autant dire que c’est là un premier pas vers la consécration. Plus que jamais déterminées, Gwennaelle, Myriam et Tatiana entendent bien continuer de cultiver leur petit lopin de rêve américain.

Carlos Ghosn à la French American Foundation

La French American Foundation tient le 19 novembre son gala annuel à Capitale (130 Bowery Street). Invité d’honneur cette année: Carlos Ghosn, le patron de Renault et Nissan, qui viendra parler de son enthousiasme pour la voiture électrique. Il recevra le prix Benjamin Franklin des mains de Felix Rohatyn, banquier et ancien ambassadeur des Etats-Unis en France.
La FAF remettra également un prix à Arthur Hartman, ancien ambassadeur amériacin (notamment à Paris et à Moscou).
Quand: Le 19 novembre à 6.30 PM.
Où: Capitale, 130 Bowery at Grand Street, New York City.
Prix des tickets: $ 1,000, $2,500 et $5,000. Tables à $10,000.
Tel: (212) 829-8800 ext. 23

Des robes, encore des robes !

0

– Robes de jour et robes du soir, Escada vous propose deux journées de soldes à -75%. De quoi vous dénicher des tenues chics et casuals, sans vous ruiner, sans vous ronger… Pour un assemblage parfait, les vestes et accessoires seront largement soldés aussi. Du vendredi 16 au dimanche 18 octobre de 10am à 6pm, au Metropolitan Pavilion, 110 W 19th St, entre 6th et 7th Ave.
– Jusqu’au 31 octobre, eDressMe (sur le net) fête Halloween et offre 15% de remise sur une large sélection d’articles. Lâchez-vous sur les petites jupes pailletées et les robes à franges délirantes ! En cadeau, un masque pour faire sensation le soir du 31 octobre. Voir sur eDressMe online.
– Même à New York, le froid ne vous empêchera pas d’être en robe. Betsey Johnson l’a bien compris, et solde ses tenues de soirées ($75), ses tenues de tous les jours ($50) et ses tenues plus sportswear ($35). A partir de mercredi 21 octobre de 10am à 8pm au Millennium Broadway Hotel, 145 W 44th St entre Broadway et 6th Ave.
Les Basics pour l’hiver
– Le magasin d’usine Wink propose des prix imbattables ce week end. Moins 80% sur l’ensemble des ses marques (de DKNY à Alexis Hudson en passant par Nu Collective, Frye et Look from London). Ne loupez pas les sacs à main, bijoux et autres accessoires, l’occasion ne se représentera pas deux fois ! De jeudi 15 à samedi 17 octobre, 188 Columbus entre la 68th et la 69th St.
– Il y en aura pour tous les goûts et tous les styles chez Triple Five Soul ce week end, qui baisse les prix sur sa gamme homme et femme de streetwear de saison. Juste pour saliver mesdames, des vestes en coton à $50 au lieu de $112… Du lundi au vendredi de 10am à 8pm, samedi et dimanche de 11am à 8pm jusqu’au 25 Octobre. 17 W 17th St, entre 5th et 6th Ave.
– L’entrepôt de l’Archetype Showroom solde à max. Faites de plein de basics d’hiver avec April77, YMC, Quail, Lewis, Kaylee Tankus, Fremont, S2VS, etc. Vendredi 16 de 10am à 7pm et samedi 17 octobre de midi à 7pm, 676 Broadway, à côté de Bond.
Chaussures et accessoires
– La marque londonienne Terra Plana solde de -50% à -70% les chaussures pour hommes et femmes. Vous allez faire des affaires… Du lundi au samedi de 11am à 7pm et le dimanche de midi à 6pm jusqu’au 31 octobre. 111 Thompson St, près de Prince St.
– Le Bindya New York studio met un peu de couleurs à ce début d’hiver, en soldant cravates à $15 au lieu de $40, écharpes fleuries à $25 au lieu de $65 et foulards à rayures. Le détail chic pour égayer un gros manteau d’hiver. Mercedi 21 octobre de 10am à 7pm, jeudi 22 et vendredi 23 de 10am à 6pm. 49 W 38th St entre 6th et 5th Ave.
Grandes marques à petits prix
– Depuis 15ans, le magasin branché Astrium offre un mélange éclectique de vêtements de stylistes européens et américains. Ce week end, c’est à vous d’en profitez sans modération, avec des jeans à $139 au lieu de $199, des cardigans en cotton Ralf Lauren à $159 au lieu de $225 et des vestes Nicholas K à $219 au lieu de $319. Vendredi 16 et samedi 17 octobre de 10am à 9pm et dimanche de 11am à 8pm. 644 Broadway, à côté de Bleecker St dans Soho.
Un Mackintosh chez vous ?
– Du 12 au 23 Octobre, offrez vous du mobilier de chez Cassina. Tables, chaises et objets de déco dessinés pas les architectes en vogue et autres célèbres designers comme Le Corbusier, Mackintosh ou Charlotte Perriand. Du lundi au vendredi de 9am à 6pm et le samedi de 11am à 5pm. 155 E 56th St, à côté de Lexington Ave.

Côté Gourmet

Petit restaurant au charme fou, niche au cœur de Miami Shores, c’est authentique, romantique… La propriétaire et chef, Caroline Poussardin est originaire d’Aix en Provence, et nous fait decouvrir sa cuisine d’inspiration provencale. Prix raisonnables, à decouvrir.

9999 NE 2nd Avenue. Miami Shores, FL 33138. Tel: 305 754 9012.

Isabel Marant ouvre une boutique à Soho

0

« On a visité une trentaine d’emplacements à Soho. Isabel a adoré celui-ci », raconte Diane Mandel, agent immobilier pour le groupe Lansco qui a fait le bail pour Isabel Marant. L’espace de 230m2 de surface est apparemment très « Soho » : un plafond haut et 13 fenêtres. Il présente aussi un autre avantage : il est adossé à un autre espace dans le même bâtiment, qui sera la boutique de Jérôme Dreyfuss, le créateur de la marque de sacs et accessoire(ment) mari d’Isabel Marant. La boutique d’une surface à peu près similaire donne sur Broome Street.
Le couple français ne sera pas perdu. Le bloc a des faux airs de St-Germain-des-près. Isabel et Jérôme seront entourés de Catherine Malandrino, Comptoir des Cotonniers et Longchamp à deux pas. Selon le journal américain WWD, on trouvera dans la boutique d’Isabel Marant la collection principale de la créatrice ainsi que sa ligne Etoile plus accessible et la joaillerie. Si certaines de ses pièces sont vendues chez Barneys sur Madison Avenue, il s’agit de sa première boutique en propre aux Etats-Unis et le bail est de sept ans. Sophie Duruflé, l’associée d’Isabel Marant était aussi du voyage pour les visites de boutiques.
Pendant leurs pérégrinations à Soho, elles ont fait une pause au Pain Quotidien situé sur Broome street. “Une jeune femme était habillée en Isabel Marant”, s’amuse Diane Mandel. Elle était française. Mais Isabel Marant a déjà des fans américaines. Outre Cameron Diaz et Kirsten Dunst, il y a maintenant Diane Mandel elle même qui a regardé la collection sur Internet. « Je pense qu’Isabel va être très populaire ici ».

Week-end romantique à Cape May

Ne cherchez plus, la voilà l’idée ! A ceux qui ont, en vain, feuilleté la plupart des guides et guetté chaque semaine, les rubriques « travel » des journaux, à la recherche d’une destination de week-end surprenante et charmante, dépaysante, loin du stress et du bruit de la grande ville, French Morning apporte LA solution ! Tout au sud du New Jersey, à 149 miles (240 kilomètres) de NYC, soit 2h45 de route, Cape May est la plus ancienne station balnéaire des Etats-Unis. Elle est surtout l’un des quatre ports du pays à avoir superbement préservé son patrimoine victorien. Et quel patrimoine !!! Ici aucun building moderne, pas d’avenues gigantesques noyées sous un trafic ininterrompu mais, par contre, plus de six cents maisons et bâtiments à l’architecture victorienne le long de rues et d’avenues à tailles humaines, plantées d’arbres centenaires.
C’est ce qui donne une douce atmosphère provinciale à Cape May. Pour en profiter, un conseil : à votre arrivée, garez votre voiture et n’y touchez plus jusqu’à la fin de votre séjour. En effet, c’est à pied qu’il faut se balader pour apprécier les détails de chaque maison. C’est toujours à pied que l’on se rend sur le front de mer ou que l’on arpente la rue commerçante et c’est encore à pied que l’on se rend, en soirée, dîner dans l’une des bonnes adresses de la ville. Un peu plus loin, il faudra alors louer un vélo pour s’y rendre, le Cape May Light house permet aux plus courageux de grimper ses 199 marches pour se retrouver à 47 mètres de haut. Point de vue à 360° garanti.


Cape May, c’est également un programme d’évènements réguliers qui attirent, par exemple, les amateurs d’antiquités en hiver, de musique au printemps et de gastronomie en automne. Si les longues plages de Cap May sont très appréciables pendant l’été, l’atmosphère de la saison automne-hiver y est tout autre, beaucoup plus intimiste. En couple, si possible amoureux, Cape May est vraiment une délicieuse destination de week-end.
À voir absolument :
Les splendides villas victoriennes. Impossible de les rater, il y en a de chaque côté des rues du centre ville. Récemment rénovées pour la plupart, elles ont souvent été transformées en Bed & Breakfast. N’hésitez pas à pousser les portes, à engager la conversation, à prendre des photos des plus belles d’entre elles.
L’Emlen Physick Estate, une très grande maison victorienne qui abrite le Mid Atlantic center for the arts. Extérieurs et intérieurs valent le détour.
Le front de mer, sa longue plage sur l’océan et ses cabines de bain
Le coucher de soleil depuis Sunset Beach, tout au bout de Sunset Boulevard (y aller à vélo)
Cape May Point Beach, l’un des seuls endroits du pays où l’on peut voir le lever et le coucher du soleil sur la mer sans se déplacer.
Le Cape May Harbor pour l’ambiance toujours sympas des ports
À faire absolument :
Monter en haut du phare pour la vue sur l’Océan Atlantique, la Dalaware Bay et le cap.
Prendre le temps d’une halte au Cape May Bird Observatory, surtout en automne car près de 400 espèces d’oiseaux passent ici et sont visibles, dont des faucons.
Louer un vélo pour ne surtout pas avoir à prendre sa voiture, même pour aller voir le coucher de soleil sur Sunset Beach
Visiter plusieurs Bed & Breakfast pour avoir une idée d’où loger lors d’un prochain séjour
Faire du shoping dans la rue piétonne et profiter des tarifs intéressants et de l’absence de taxes dans le New Jersey.
Si vous êtes passionnés par les baleines, adressez-vous au Cape May Whale Watch & Research Center pou programmer une sortie en mer à la rencontre des cétacés
Comment y aller ?
En voiture, c’est très simple ; Prendre la Garden State Parkway et la suivre jusqu’au bout, sortie 0 !
En car, pas forcément une bonne idée car il y a un stop à Atlantic City qui rallonge le trajet. De plus, Atlantic City manque franchement de romantisme…
Où dormir ?
Cape May compte de très nombreux Bed & Breakfast. Petite préférence pour : Gingerbread house et Holly House, tous deux très bien placés. Côté hôtel : une petite unité, le Virginia Hotel, lui aussi aménagé dans une ancienne maison à quelques mètres du front de mer et le plus grand hôtel de Cape May, le Congress Hall, superbe et de très bon niveau.
Où prendre ses repas ?
On mange bien à Cape May et cela contribue à la réussite du week-end. Quelques adresses :
The Blue Pig Tavern : c’est l’un des restaurants de l’hôtel Congress Hall
The Ebbitt Room, c’est le restaurant du Virginia Hotel
Le 410 : le restaurant très à la mode.
Où boire un verre ? En fin de journée, au Cabanas, sur le front de mer.
Un dernier conseil :
Dès le premier matin à Cape May, allez goûter les fabuleux pancakes chez Uncle Bill’s pancake house en face du Congress Hall. Just something else !!!
Le site pour en savoir plus

Dégustation de Vins français

0

Le Brooklyn Botanic Garden propose de venir déguster 25 grands vins français choisis par le célèbre expert Kermit Lynch, qui sera présent pour partager et expliquer sa passion.
Mercredi 28 octobre de 6pm à 8pm au Brooklyn Botanic Garden, 1000 Washington Avenue, Brooklyn, entrée $40, informations et réservations.

Mitterrand, ou les déboires de l'ouverture

0

Dans le New York Daily News cette semaine, Mike O’Brian ne manque pas d’évoquer ce qui est incontestablement devenu une «affaire Mitterrand» en France. Si le cas Polanski a secoué les colonnes des journaux américains, peu d’encre aura finalement coulé à propos du livre autobiographique La Mauvaise Vie du ministre de la culture. Même les dires de ce dernier -« l’Amérique que nous aimons (…) l’Amérique qui vient de nous montrer son vrai visage »- à propos de l’arrestation controversée de Polanski ne suffisent pas ici à indigner le quotidien.


Mais c’est pour la journaliste Tracy MacNicoll de Newsweek l’occasion de voir les limites de l’ouverture tactique d’un certain président de rupture : «Nicolas Sarkozy pensait faire un joli coup en attirant un homme de gauche dans son gouvernement. Il serait plutôt en train d’affaiblir toute sa stratégie politique ». Sa grande spécialité depuis le début de son mandat -écarter ou intégrer les hommes les plus menaçants de l’opposition (DSK, Jack Lang, Michel Rocard)- commence à lui coûter très cher. Le rendez-vous est donné en 2010 lors des élections régionales. L’occasion de savoir si ce scandale politique, et l’ouverture en général, auront rendu service au PS et au FN.
Décidément, les manières sarkoziennes ne sont pas du goût de

tous outre atlantique. L’arrivée presque confirmée du Prince Jean à tête d’EPAD (Etablissement Public d’Aménagement de la Défense), après que le Dauphin Patrick Devedjian ait été « catapulté », choque. Le Washington Post explique ce népotisme ambiant par une tendance finalement bien française, qui admet qu’un responsable politique puisse pratiquer plusieurs métiers. Et de rappeler au passage que Nicolas Sarkozy « compte parmi ses proches amis des magnats de l’industrie française et des directeurs des grands médias ». Alors pourquoi s’en étonner ?


Une autre consternation est à lire dans Time magazine cette semaine. Que fait le gouvernement pour protéger ses monuments historiques ? La guéguerre que mènent associations et autres défenseurs du patrimoine contre le projet de rénovation décidé par l’Emir du Qatar pour l’Hôtel Lambert dont il est propriétaire lance le débat. Ascenseurs, parking sous terrain, air conditionné… l’Emir veut investir 60millions de dollars pour « restaurer » sa demeure de l’Ile Saint Louis, au grand dam de Parisiens à l’esprit plus conservateur. Le Wall Street Journal l’aura compris, les murs de ce bijou du 17e siècle ont entendu Chopin composer et Voltaire roucouler avec sa maîtresse. Tout un symbole historique français bafoué par les désirs contemporains d’un Emir capricieux. Principale mise en cause dans cette histoire : Christine Albanel, l’ancienne ministre de la culture qui a donné son accord pour le projet en juin. Et plus globalement la politique culturelle de l’hexagone dont les intérêts nucléaires et d’énergies renouvelables se situent, coïncidence, au Qatar…
A lire aussi dans le New York Times, alors que la surpopulation carcérale des prisons fait l’actualité new yorkaise, un papier sur le dernier succès de Jacques Audiard, Un prophète sorti en septembre. L’occasion pour le journaliste Michael Kimmelman de regarder ce qu’il se passe ailleurs. En France, les gardiens ne portent pas d’arme et les pensionnaires pas d’uniforme. Alors que faire en cas de rébellion des prisonniers ? Les récentes grèves de matons partout en France témoignent de la complexité du problème. Et quand est-il de ce nouveau centre ouvert à Lyon pour désengorger les prisons françaises et notamment le monstre de Fleury Mérogis ? Prévu pour accueillir 500 prisonniers, il en compte déjà 850. En France le film s’est invité dans le débat politique et une nouvelle législation a été adoptée cet été, la première depuis la Seconde guerre mondiale. Rendez-vous en février 2010, date de sortie du film aux Etats-Unis, pour voir si «l’effet prophète » se vérifie aussi dans le pays de Prison Break.

Le français à l'assaut de Williamsburg

Et de sept! La famille des écoles publiques new-yorkaises proposant des programmes bilingues français-anglais vient de s’agrandir. Et le dernier venu est un beau bébé : PS84 dans le quartier branché de Williamsburg, à Brooklyn. Dès la rentrée 2010, l’école proposera des cours de Kindergarden en Français et en Anglais aux enfants anglophones et francophones intéressés. Une victoire pour le trio de parents à l’origine du projet, Léa Joly-Sloan, la galeriste Josée Bienvenu et son mari Thoby Oppenheimer. «Mais nous ne crierons pas victoire avant le début des cours, » souligne Léa.
Williamsburg apparaissait comme un terrain de choix pour lancer un programme bilingue. Sur les dix dernières années, beaucoup de familles attirées par la construction de nouveaux logements dans l’ouest du quartier l’ont pris d’assaut. De nombreux gaulois s’y sont installés, comme en témoigne la multiplication des restaurants bleu-blanc-rouge sur l’artère principale Bedford Avenue.
Léa Joly-Sloan et Josée Bienvenu, deux des trois parents a l'origine du projet de dual language program de Williamsburg
Dès leur arrivée il y a deux ans, Léa Joly-Sloan, Josée Bienvenu et Thoby Oppenheimer ont regretté que l’offre pédagogique des écoles publiques locales ne soit pas plus fournie. L’an dernier, ces parents ont donc pris leur bâton de pèlerin pour tenter de convaincre les familles francophones et anglophones du coin et les écoles locales du bien-fondé d’un programme bilingue pour le quartier. Très tôt, l’initiative reçoit le soutien de nombreuses familles et de l’Ambassade de France, soucieuse de renforcer l’ancrage de l’éducation bilingue à Brooklyn, après le succès de PS58 (Carroll Gardens). « Williamsburg est prêt, souligne Fabrice Jaumont, attaché à l’Education à l’Ambassade de France. Les Européens se sont emparés de Williamsburg. Quand on voit tous les immeubles en construction et les familles arriver, je suis sûr sera un succès. » Au total, 43.7% de la population du Community Board 1, qui regroupe Williamsburg et Greenpoint, serait d’origine européenne, selon le recensement de 2000.
Grâce au lancement du programme, la nouvelle direction de PS84 cherche à faire oublier les mauvais résultats passés de l’établissement. École « magnet », elle est ouverte aux enfants résidant en dehors du quartier. Une réunion d’information sera organisée pour les parents, en partenariat avec l’Ambassade, le jeudi 22 octobre à 18h dans les locaux de l’école (250 Berry Street and South 1st St). Elle sera suivie, le samedi 24 octobre à 11h, de la projection d’un dessin animé, toujours à PS84, le but étant de mobiliser autour du projet : « Nous voulons maintenant montrer au proviseur qu’il y a un intérêt autour du programme, explique Léa Joly-Sloan. J’espère que tous les parents qui ont soutenu le programme se manifesteront. »
Séances d’information : 22 octobre à 18h00, 24 octobre à 11h00
PS84 – 250 Berry Street and South 1st Street, Brooklyn, NY 11211
Phone: (718) 384-8063 Fax: (718) 302-2313
RSVP à [email protected]