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Action contre la faim à la conquête de l'Amérique

C’est un chèque du banquier Michel David-Weill (alors président de Lazard), qui a lancé l’aventure américaine d’Action contre la faim, créée quelques années plus tôt en France par un éclectique groupe de journalistes et d’écrivains (Françoise Giroux, Jacques Attali, Bernard Henry-Lévy, Emmanuel Leroy-Ladurie…). “David-Weill voulait nous faire ce chèque, se souvient Guy Sorman, un des co-fondateurs, qui présida également l’organisation pendant plus de dix ans. Mais à l’époque, celle du contrôle des changes, c’était compliqué de transférer des fonds entre les Etats-Unis et la France. Nous avons donc décidé de créer une filiale américaine”.
Pendant de nombreuses années, Action against hunger USA a continué de s’appuyer sur la communauté franco-américaine de New York. Mais, malgré une réputation flatteuse (assise notamment sur le fait que 89% des fonds récoltés sont reversés sur le terrain), “nous nous sommes aperçus que nous étions inconnus aux Etats-Unis” explique Karen Dumonet, chargée des relations avec les donateurs. L’organisation a alors recruté une Américaine, vétéran de l’aciton humanitaire aux Etats-Unis, comme directrice. Objectif: faire connaître Action against Hunger et améliorer les performances du fund raising. Pilier de l’édifice: le gala annuel, incontournable pour toute non-profit américaine. Celui de l’an dernier a rapporté 1,25 million de dollars, alors qu’en France “ce genre de gala ne marche pas du tout”, dit Karen Dumonet. C’est d’ailleurs à New York, et pas à Paris, que se tiendra le gala célébrant les 30 ans d’Action contre la faim, le 18 novembre.

Al Gore
C’est aussi pour se faire connaître, notamment aux Etats-Unis, que l’organisation a lancé une campagne marketing très étonnante. Il s’agit de tenter d’obtenir d’Al Gore qu’il fasse un film appelé No Hunger et réalise ainsi pour la faim dans le monde ce qu’il a fait avec son documentaire An inconvenient truth pour le réchauffement climatique. La campagne, intitulée Ask Al Gore, sera officiellement lancée aux Etats-Unis le 17 octobre, journée mondiale de lutte contre la faim. ACF a lancé une pétition en espérant réunir suffisamment de signatures pour convaincre Al Gore de réaliser ce film. L’idée étant que même s’il refuse, il aura toujours servi, involontairement, la cause en lui assurant une publicité certaine.

Guy Sorman
Aux dernières nouvelles, la campagne soulève un enthousiasme modéré du côté d’Al Gore. Son entourage fait savoir qu’il apprécie la démarche mais qu’il est très occupé. Il a d’ailleurs décliné l’invitation à être l’invité d’honneur du gala du 18 novembre. Du coup, c’est Guy Sorman qui s’y colle, en tant que fondateur. Un grand écart politique et idéologique entre l’écrivain, grand défenseur du “libre-échange” et le héros des thèses écologistes. Guy Sorman, qui n’est plus que président d’honneur de l’organisation et ne joue plus de rôle dans sa gestion, n’est pour rien dans
l’idée de “prendre en otage” -pour la bonne cause- le nom d’Al Gore. Il professe même un scepticisme certain face à la théorie du réchauffement climatique. Mais, dit-il, l’essentiel est ailleurs: “le plus important chez Al Gore, c’est la conviction qu’il faut créer une conscience mondiale. Au-delà de telle ou telle cause singulière, c’est une philosophie mondialiste qu’on retrouve. Et d’espérer que la lutte contre la faim dans le monde puisse, indirectement, bénéficier de l’intense attention médiatique dévolue au réchauffement climatique.

Visa cherche preneur

« On était choqué ». Pierre Bonnefil et ses collègues n’en sont toujours pas revenus. Il y a quelques mois, les candidats à l’obtention du H-1B défilaient dans le bureau de cet avocat spécialiste des questions d’immigration chez EpsteinBeckerGreen. Aujourd’hui, voir un dossier de candidature atterrir sur son bureau relève du petit miracle. « Quand on voit le nombre d’entreprises qui ferment, on comprend qu’elles aient peur. Elles préfèrent embaucher des Américains ou faire des visas de stages. »
Pour la première fois depuis 5 ans, le quota de H-1B, fixé à 65 000 par le Congrès pour l’année fiscale 2010, n’avait pas été atteint au 25 septembre, soit cinq jours avant le début de l’année fiscale. Selon le US Citizenship and Immigration Services (USCIS), il restait donc à cette date quelques 18 000 visas H-1B à pourvoir dans la catégorie générale, qui comprend des professions aussi diverses qu’architecte, comptable, informaticien, professeur, médecin ou mannequin. Même constat pour la catégorie des diplômés d’universités américaines, pour laquelle le quota de 20 000 visas n’a toujours pas été atteint. Cette situation, exceptionnelle, s’explique par la récession. « La baisse de demande de H-1B est liée au ralentissement de l’activité économique et à la diminution de la demande sur les marchés, indique Himanshu Eopal, vice-président de Immigration Voice, une association créée pour réduire les délais d’obtention de la carte verte. Lorsque l’économie repartira, la demande de H-1B repartira à la hausse.»
Jusqu’à récemment, obtenir un visa relevait du parcours du combattant, surtout depuis l’année fiscale 2004 lorsque le quota de visas disponibles est retombé à 90 000. D’ordinaire, le H-1B, valable pour 6 ans au plus, est très prisé des entreprises soucieuses d’embaucher une main d’œuvre hautement qualifiée. L’explosion des demandes au début des années 2000 dans le secteur informatique, en pleine bulle dot-com, en témoigne. Descendu à 65 000 pour l’année fiscale 2008, il avait été atteint au bout de 48h seulement après l’ouverture des candidatures, le 1er avril. Ces quatre dernières années, une loterie même a été nécessaire pour désigner les heureux gagnants.
Aujourd’hui, alors que l’économie bat de l’aile, les entreprises américaines, quand elles ne gèlent pas leurs embauches, préfèrent concentrer leur recrutement sur les Etats-Unis. Face à ce constat, les défenseurs du H-1B appellent les employeurs au sursaut, en insistant sur l’importance de la main d’œuvre étrangère pour l’économie nationale : « Les étrangers qui s’installent ici achètent des maisons, finissent pas lancer leur propre entreprise et embauchent des Américains, souligne pour sa part Himanshu Eopal. Si les Etats-Unis veulent rester leader dans l’innovation, il faudra qu’ils laissent entrer des immigrés hautement qualifiés, et qu’ils facilitent la procédure d’obtention de la carte verte, qui est aujourd’hui longue et difficile pour les titulaires de H-1B. »
Sur le long terme, certains souhaitent une réforme profonde de la manière dont le H-1B est attribué. Compete America, organisation patronale qui défend l’assouplissement de l’immigration professionnelle, plaide elle pour l’élimination du quota d’attribution, « rigide et arbitraire » au profit d’une allocation par le marché, plus adaptée aux soubresauts de l’économie. «Les entreprises américaines cherchant les plus grands talents doivent être capables d’inclure des étrangers résidant aux Etats-Unis dans leurs recherches, souligne Amy Scott, co-chair de l’association. L’économie américaine bénéficiera d’une politique d’immigration qui permettra de recruter des individus qualifiés aux Etats-Unis et à l’étranger. »
Pour l’heure, les spécialistes conseillent aux demandeurs de H-1B de monter leur dossier tant qu’il reste des visas à pouvoir. L’USCIS précise dans un communiqué qu’elle continuera à accepter les candidatures dans les catégories générale et universitaire tant que les quotas n’auront pas été atteints. « Vous serez pratiquement sûr de l’avoir à condition de ne pas attendre », insiste Pierre Bonnefil. Selon le US Census Bureau, quelques 15 000 H-1B atterrissent chaque année dans les passeports français.

La Spa Week revient

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Restaurant Week, Fashion Week, Spa Week, il y a de quoi être blasé. Mais cela est sans compter sur la créativité de certains spas à New York.
Shizuka New York Day Spa
Les plus aventureux essaieront le soin “Bird Poop” crée par la prêtresse du soin Shizuka Bernstein. Les excréments d’oiseaux sont censés vous donner une peau de Geisha en 45 minutes. Victoria Beckham, serait paraît-il, une inconditionnelle. Normalement à $180, le soin est à $50 pendant la Spa Week.
7 West 51st Street, 6th Floor
New York, NY 10019
212-644-7400
Yelo Spa
Le français Nicolas Ronco a fait de la « powernap ” sieste régénératrice un business. Pour la Spa Week, son institut propose trois formules différentes à $50 (le tarif normal de ces formules varie entre $85 et $110).
-Massage + sieste de 20 minutes
-Massage + mini soin visage
-Massage + soin gommage des pieds (au limoncello ou chocolat chaud)
315 W 57th street
New York, NY 10019
212-245-8235
Caudalie Vinotherapie Spa at the Plaza
Dans le temple de Caudalie au Plaza, boire un verre de Bordeaux. fait partie de la detox. Pour le tarif spa week de $50, vous avez le choix entre le soin visage (à $185 d’habitude), le body wrap (au lieu de $95) ou pédicure. Il reste quelques places pendant la Spa Week. Le spa étend aussi l’offre à la semaine du 19 Octobre. Tentez votre chance.
4th Floor of The Plaza Hotel
1 West 58th Street, New York, NY 10019
212-265-3182
Fresh
Deux des boutiques de la marque proposent le soin du visage de 50 minutes pour $50 au lieu de $125. L’esthéticienne utilise uniquement les produits de la gamme, dont le bestseller, le nettoyant visage au soja. Il n’y a déjà plus de place pendant la Spa Week mais la marque étend l’offre pendant tout le mois d’Octobre.
57 Spring Street
between Mulberry St and Lafayette St
212 925 0099
1367 Third Avenue
corner of 78th St and Third Ave
212 585 3400
Clarins Skin Spa
La marque française de luxe propose le massage de 45 minutes et le soin du visage à $50.
1061 Madison Avenue
212-734-6100
247 Columbus Avenue
212-360-0190
Beljanski Wellness Center
Ce spa de Midtown baptisé d’après le gourou français de la detox propose un soin “holistique” exécuté avec les produits d’aromathérapie de la marque French Secret pour $50. Vous pouvez aussi choisir pour ce prix un soin gommage au sucre bio ou un soin hydrothérapie (au lieu de $125). Le tarif est disponible dès maintenant, avant le début officiel de la Spa Week.
The Beljanski Wellness Center
150 E 55th Street, 6th floor
New York, NY 10022
212 832 6800
WWW.beljanskiwellness.com
Element Beauty Lounge
Ce spa branché à Brooklyn propose pendant tout le mois d’octobre un soin microdermabraison, soin hydratant, mani-pedi au lait et miel ou au thé vert, et épilation brésilienne pour $50
73 Fifth Ave.,
Brooklyn, NY 11217
718-398-2969
Pour le programme complet, lire ici.

Le luxe à prix cassés

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– Lovez vous dans une veste, un trench, une fourrure ou dans un beau manteau d’hiver de chez Cinzia Rocca, soldés à 65%. Chic et indémodable, vous êtes sûres de ne pas vous tromper avec ces classiques de tous les temps. Cinzia Rocca Showroom, 30 Central Park South, nr. Fifth Ave, penthouse, 9am – 5pm. Jusqu’au 10 octobre.
Hugo Boss invite hommes et femmes à profiter d’une large sélection d’articles à moins 75%. 601 W. 26th St, 7th Ave, 8th floor, du mardi au jeudi de 9.30am à 5pm et le vendredi de 10am à 3pm. Du 6 au 9 octobre.
– Des centaines de manteaux de créateur, vestes, capes et accessoires à partir de $65. Une vente organisées par la « Society of Memorial Sloan-Kettering Cancer’s Thrift Shop » du 7 au 10 octobre. 1440 3rd Ave, 81st St (212-535-1250). De 10am à 5:30pm du mercredi au vendredi et de 11am à 5pm le samedi.
Petites perles et autres accessoires…
– Vente privée d’Anna Sheffield : les ras de cou passent de $350 à $99, les boucles d’oreilles de $250 à $99. Quant aux bracelets à double métaux, vous en trouverez à $75, au lien de $215. Pour offrir ou se faire offrir… 153 Lafayette St, Grand St. Du 7 au 10 octobre. Mercredi de 4 à 8pm, jeudi et vendredi jusqu’à 7pm et samedi de 10.30am à 5pm.
– Jusqu’au 31 octobre, la marque londonienne Terra Plana offre 50 à 70% à tous les hommes et femmes qui s’achèteront une paire de chaussures dans une de ses boutiques. Alors ne manquez pas de vous arrêter au 111 Thompson St, nr. Prince St du mardi au samedi de 11am à 7pm et le dimanche de midi à 6pm.
Exclusif Vintage !
– David et Suzanne Fitschen célèbrent le 10e anniversaire de leur boutique par un gigantesque coup de balai ! Profitez-en mesdames, puisque Around The World Vintage ouvre pour la première fois ses portes à tous pour profiter de plus de 30 000 pièces à moins de 50%-75%. Entre autres, des articles Yves Saint Laurent et Dior à $50… 206 W 38th St (entre la 6e et la 8e Ave, suite 1201) Midtown West. Ligne A, C, E, 1, 2, 3 Arrêt St Penn Station. Jusqu’au 13 octobre de 3pm à 6pm.
– Le Manhattan Vintage Clothing – cachette secrète de Drew Barrymore – ne pourra que vous ravir ce week end avec son étonnante collection d’accessoires, comme une gamme de ceintures de $40 à $85 et sa sélection “back in style” de broches d’hiver. Sans parler des vestes en laine multicolores à moins de $200 et des manteaux en tweed noir et blanc à $150. Metropolitan Pavilion 125 W 18th St (entre la 6e et la 7e Ave) Chelsea. Ligne F, V arrêt 14th St et L arrêt 6th Ave. Vendredi de 1pm à 8pm et samedi de 11am à 6pm.
– Evènement dans l’East Village : le Cure Thrift Shop anticipe le blues de l’hiver… au profit de l’Institut de Recherche contre le diabète. Des pièces Chanel, Burberry, Christian Dior, Yves Saint Laurent, Armani… à des prix imbattables. Jupette vintage à $85, petit top Betsey Johnson à $45 ou encore bottes en cuir de chez Frye, sans regret c’est pour une bonne cause !
111 E 12th St (between Third and Forth Aves) East Village – Tél 212-505-7467 – Métro : R, W to 8th St–NYU; 6 to Astor Pl – samedi 10 octobre de 11am à 8pm.
Et pour ces messieurs…
– La boutique “so british” Fred Perry brade ses incontournables : les polos en cotton passent de $80 à $64 et les pantalons écossais de $95 à $76. Au rayon femme (oui, on avait dit messieurs…), le cardigan tricotté à $145 descend lui à $116.
133 Wooster St à Soho, métro N, R, W arrêt Prince St. Samedi 10 octobre 11am–7pm , Dimanche noon–6pm , de lundi à mercredi prochain 11am–7pm. Jusqu’au through Oct 15.

Sur le pont de l'Hudson

C’est à l’automne que l’Hudson Valley mérite que l’on s’y attarde. Comme si le « foliage » s’emparait progressivement des villes le long de la rivière, appelant à le suivre à travers les collines richement boisées.
Cette année, l’ouverture du Walkway over the Hudson dans la ville de Ploughkeepsie est une raison supplémentaire d’aller s’y ressourcer en fin de semaine. Inauguré le 3 octobre après plus de 18 mois de travaux, le Poughkeepsie-Highland Railroad Bridge –son appellation d’origine- n’a pas l’histoire d’une banale attraction touristique. Construit à la fin du XIXe siècle pour acheminer le charbon de Pennsylvanie vers New York et la Nouvelle Angleterre, ce colosse du génie industriel de l’époque est laissé à l’abandon dans les années 1970, sa démolition jugée trop coûteuse.

Nostalgiques, les habitants de la région se sentent investis d’une mission, celle de réhabiliter cette ruine en « walkway », une balade au dessus de l’Hudson entre Poughkeepsie (à l’Est) et Highland (à l’Ouest). Le projet prend du retard par manque de sous, jusqu’au coup de pouce financier de l’Etat, il y a cinq ans de cela.
Aujourd’hui, les pistes cyclables et tracés de running ont remplacé les deux voies ferrées de 2083 mètres chacune. Le Walkway Over the Hudson State Historic Park, qui n’a pas attendu octobre 2009 pour être classé au National Register of Historic Places (1979), fait la fierté de tous ceux qui ont aidé à la rénovation. Ces derniers comptent d’ailleurs encore sur les âmes généreuses pour la fin des travaux…
Renseignements sur le Walway over the Hudson
Quand vous y serez, regardez le Mid-Hudson Bridge voisin et imaginez-vous au début du siècle dernier à l’une des célèbres compétitions d’aviron. Elles attiraient chaque année 1500 personnes, agglutinées sur les deux ponts et aux balcons des maisons, venues encourager les élèves stars des prestigieuses écoles de New York. L’affluence d’aujourd’hui vous y aidera !
A Poughkeepsie même, on peut découvrir en accès libre les tableaux de
l’école de l’Hudson et des œuvres contemporaines au Francis Lehman Loeb Art Center. Renseignements au 845 437 5632 et sur le site internet.
Après ce grand bol d’air, il suffit de remonter quelques miles sur la même rive pour arpenter les rues de Hyde Park, imprégnées d’histoire américaine puisque la ville a longtemps été associée à la famille Roosevelt. Les belles propriétés et leurs jardins (Kykuit ou Lyndhurst Castle) ne feront pas oublier le thème de l’excursion, fêter le « foliage » loin du tohu-bohu de Manhattan.


Un pass à $18 permet la visite de trois sites de Hyde Park dont la réservation est vivement recommandée : le Franklin D Roosevelt Library et Museum consacré au père du New Deal, Val-Kill, la maison où Eleonor Roosevelt venait en retraite, et le Vanderbilt Mansion qui enchantera les connaisseurs d’architecture néo-classique ou éclectique.
Renseignement pour le pass au 800 967 2283 –
Prix pour les visites variant de $4 à $22.



En redescendant vers Manhattan, un détour près de Tarrytown s’impose pour les vrais amateurs de nature et de produits biologiques. La ferme de Stone Barns livre ses secrets de cuisine et propose des cours pour apprendre à traire ou à récolter. C’est d’ailleurs ici que le célèbre chef du Blue Hill achète fruits et légumes pour sa riche clientèle de Manhattan. Ancienne propriété des Rockefeller, les pierres et allées en ardoise de la ferme en font l’occasion d’une promenade réussie. Renseignements au 914 366 6200.
Hyde Park est à 1h45 au nord de New York.
Possibilités d’accès en bus (Compagnie Short Line Buses 212 736 4700), en train de banlieue (Metro North, qui propose des forfaits touristiques pour les week-end d’automne) ou de découvrir la région en bateau (NY Waterway, croisière d’une journée à partir de $40, 800 533 3779).
Renseignements généraux sur les activités touristiques de l’Hudson Valley
office du tourisme de Poughkeepsie
Mais aussi deux sites internet
Hudson Valley Network
Hudson Valley Tourism

French Women savent être heureuses

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“Quelqu’un m’a dit que j’aurais dû appeler ce livre French Women don’t get fired. Le problème est qu’elles aussi se font licencier”, écrit Mireille Giuliano dans le préambule de son nouveau livre Women, Work and the Art of Savoir Faire. Elle ne prétend donc pas délivrer la recette infaillible anti-licenciement ni celle pour obtenir le «corner office », le bureau en angle (souvent avec porte et fenêtre, le graal professionel ultime pour les Américains). Ni professeure d’économie, ni coach, ni gourou, elle se définit comme un « pelerin » qui explore le champ du « lifestyle équilibré » entre carrière et vie personnelle.
Elle ne manque pas de légitimité en la matière. Comme PDG de la Veuve Clicquot, elle a converti les Américains aux petites bulles. Mireille raconte comment, jeune directrice marketing de la marque, elle est devenue la voix de la Veuve sur les ondes américaines (les acteurs professionels engagés pour enregistrer les spots radio n’avaient pas l’accent français approprié). C’est elle qui a l’idée aussi de capitaliser sur la couleur jaune d’oeuf de l’étiquette des bouteilles et d’organiser des “yelloween parties” à travers le pays (la saison pour les ventes de champagne commence le 31 Octobre aux Etats-Unis).
Comme auteure, elle a vendu des millions d’exemplaires de son livre French Women Don’t Get Fat et le titre ne cesse d’être repris (encore récemment Japanese Women Don’t Get Wrinkles; Les Japonaises ne prennent pas de rides)
Pour la vie personnelle, elle est mariée avec Edward Giuliano, un Américain aux origines italiennes qu’elle a suivi à New York il y a 30 ans. Aucun doute, Mireille a trouvé le secret du « happy lifestyle ».
Dans un style pétillant donc, elle alterne épisodes biographiques et conseils pratiques. La Française prendra de la graine pour «devenir sa propre marque ». L’ Américaine trouvera aussi des conseils utiles, notamment dans les faux pas en matière de style. “Privilégiez la qualité sur la quantité [dans la garde-robe]. Less is more (pas dans le sens de montrer sa peau mais dans la tenue).”
Autre conseil, celui d’envoyer ses vêtements par FedEx lors d’un voyage d’affaires. « Parfois, j’ai besoin d’une robe ou de chaussures qui ne tiennent pas dans mon sac en cabine. Pour la tranquilité d’esprit et voyager léger, je les envoie par FedEx à ma destination. Vous me direz que c’est cher : pas tant que ça compte tenu du prix qu’on paie pour les bagages supplémentaires. »
Mireille fait la part belle à l’alimentation comme point essentiel du “happy lifestyle”. Elle utilise d’ailleurs une image culinaire pour décrire son nouveau livre : « J’ai réuni des idées de décennies d’expérience et les ai intégrées dans une ratatouille faite pour la première fois avec un ingrédient très spécial. J’espère que vous aimez la ratatouille ». On adore!
Pour French Morning, elle revient sur les différences entre la France et les Etats-Unis dans les affaires :
Dans le livre, vous parlez beaucoup de management interculturel
Chaque pays a ses points de repère et il faut les respecter. Cela peut-être dans les petites choses comme de donner sa carte de visite. Il y a des pays où l’on vous la donne avec un salut. Etre conscient des différences est parfois ce qui manque aux Français qui viennent aux Etats-Unis. Cela ne veut pas dire qu’il faut perdre sa façon d’être.
Vous dites que l’accent français vous a aidé dans votre carrière…
La France est aimée, adulée, enviée.
Quels sont vos conseils pour les Français qui veulent venir travailler à New York ?
Cela est difficile, surtout maintenant. Je dirais qu’il faut aimer travailler en équipe. Les Français ont plus tendance à être individualistes. Dans l’ensemble, on est plus flexible aux Etats-Unis, plus ouvert à prendre des risques. La mobilité entre les départements est plus facile. Par exemple, certains des commerciaux de mon équipe [à la Veuve Clicquot] sont passés dans le département marketing. En France, cela est plus difficile à accomplir. Donc il y a toujours des opportunités aux Etats-Unis mais il faut plus que jamais savoir convaincre.
Quelles sont les différences pour les femmes ?
L’ Américaine a davantage une feuille de route que la Française. Sa carrière est plus planifiée. Mais tout change très vite : quand je suis arrivée aux Etats-Unis, l’attitude des femmes était très féministe. Elles se sont calmées. Je note qu’avec la crise économique, beaucoup de femmes qui s’étaient arrêtées de travailler reviennent au travail. Comme a dit Barack Obama dans l’un de ses discours «Ce sont les femmes qui font vibrer l’économie».
Quid des histoires de “romances” sur le lieu de travail?
Jusqu’à présent, j’avais tendance à dire que c’était plus répandu en France mais quand on voit l’actualité, on se demande.
Votre nouveau livre a déjà été vendu à une dizaine de pays. Comment l’adaptez-vous pour les différents pays ?
Il y a suffisamment d’exemples dans toutes les cultures pour pouvoir l’adapter. Pour la version française, à la place du film Working Girl avec Melanie Griffith, je citerai le film L’Ivresse du pouvoir de Claude Chabrol dans lequel Isabelle Hupert joue le rôle d’une femme juge.
Women, Work & the Art of Savoir Faire: Business Sense & Sensibility
de Mireille Guiliano; Atria, $24.99, sortie 13 Octobre
A l’occasion de la sortie de son livre, Mireille Guiliano invite toutes celles qui souhaitent écouter ses expériences et recevoir ses conseils, au Fiaf le 13 octobre à 7pm.
FIAF 22 East 60th Street, entre Park et Madison Avenue, NY.

Luchini dans la Ville debout

“Vous allez écrire que j’ai fait mon show, les journalistes écrivent toujours ça”. Donc Luchini nous a fait son show. Les citations, l’érudition, les digressions, l’amour de la langue française. Puis il s’en est allé, répérer la salle où il jouera, mercredi et jeudi, “Le Point sur Robert”. Le spectacle est presque sold-out (mardi après-midi il restait quelques places). Ca ne l’impressionne guère: “c’est une petite salle, de 400 personnes. Au Québec, j’ai joué dans des salles de 2000 personnes. C’est formidable, le Québec”. (article à suivre sous la vidéo)
Fabrice Luchini à Manhattan, balade sur les traces de Céline:

On comprend que les Etats-Unis sont moins son truc. Du coup, aux Français de New York il épargne le discours de toutes les vedettes françaises de passage ici, immanquablement “fascinées par la grosse pomme”. Franchement, New York, il s’en fout. C’est d’ailleurs la première fois, à 58 ans, qu’il y met les pieds. Il y a d’abord “ce truc avec les voyages”:il n’aime pas ça, explique sa fille Emma, qui l’accompagne dans sa tournée américaine, caméra au poing pour un documentaire consacré à son père. Il est casanier, et puis il déteste l’avion”.
L’avion, il l’a tout de même pris pour traverser l’Atlantique, mais il a fait le voyage depuis le Québec jusqu’à New York en voiture. “J’ai été bloqué à la douane pendant trois heures. J’étais venu une fois en Floride en 1992 pour un festival et apparemment ils n’avaient jamais enregistré mon départ. Le douanier m’expliquait que j’avais vécu clandestinement aux US depuis 1992…”
Si l’Amérique trouve grâce, tout de même, aux yeux du comédien, c’est grâce à son cher Céline. Ici, il marche sur les traces de l’écrivain. Cite, bien sûr, la célèbre arrivée à New York du Voyage au bout de la nuit: «Figurez-vous qu’elle était debout leur ville, absolument droite. New York c’est une ville debout. On en avait déjà vu nous des villes bien sûr, et des belles encore, et des ports et des fameux mêmes. Mais chez nous, n’est-ce pas, elles sont couchées les villes, au bord de la mer ou sur les fleuves, elles s’allongent sur le paysage, elles attendent le voyageur, tandis que celle-là l’Américaine, elle ne se pâmait pas, non, elle se tenait bien raide, là, pas baisante du tout, raide à faire peur.»
Et puis, comme il nous sent bien un peu déçus de son peu d’intérêt pour l’Amérique, il lance subitement : “j’ai l’impression qu’ici tout est ouvert, alors qu’en France tout est fermé”. Il raconte sa rencontre avec “des restaurateurs français” qui lui ont raconté leur succès américain. Il cite aussi Paul Valéry (un des auteurs dont il dit les textes dans son spectacle; raconte subitement la passion des Québecois pour la vasectomie (“les femmes ont gagné là-bas”); cite Céline; explique qu’il quittera la France dans les 10 jours si Mélanchon est élu; re-cite Céline; dit qu’il n’aime pas la politique. Puis cite Roland Barthes, un autre héros de son spectacle, qui lui dit un jour que le jeune Luchini le harcelait de questions: “accordez-moi Fabrice de ne pas avoir d’opinion”.

Mais qui sera Président de l'Europe ?

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Un fauteuil pour trois. C’est ce que laissent entendre Stephan Castle et Steven Erlanger dans le New York Times. Parce que si l’Europe peut gagner en efficacité et en puissance avec ce traité, c’est à condition que la France, l’Angleterre et l’Allemagne laissent une personnalité incarner l’Union face aux Etats Unis mais aussi à la Russie, la Chine, l’Inde et le Brésil émergents. « Quand ils se réuniront pour un sommet ce mois-ci, les 27 leaders européens devront choisir entre un tempérament charismatique, ou quelqu’un de plus soumis ». Une concession que ne seraient prêts à faire ni l’« omnipotent et pétulant » Nicolas Sarkozy, ni Angela Merkel, dont le poids dans la décision est bien sûr décisif.
L’édition du week end du NYT revient sur l’affaire Polanski, et souligne une fois de plus son incompréhension face à tant d’indulgence de la part des politiques, artistes et intellectuels français. Une “classe dirigeante“, peopolisée par dessus le marché, qui croit que son statut d’élite l’autorise à cautionner le plus abjecte des comportements. De quoi confirmer, selon le journaliste, cette différence déjà démontrée entre une Amérique moralisante et une France libertaire…
A lire aussi dans le New York Times de ce lundi, David Jolly et Matthew Saltmarsh s’interrogent sur une tout autre contradiction : l’aporie du système de protection sociale français, éclairée par la vague de suicides qui touche France Telecom depuis huit mois. Pourquoi, alors qu’ils sont protégés par une législation du travail très stricte, les travailleurs français se sentent autant en insécurité ? « La réalité est en fait bien différente » de ce que renvoie l’image de la semaine des 35 heures, soulignent nos confrères du NYT, s’appuyant sur le témoignage d’une psychiatre spécialisée. Depuis une trentaine d’années, le mal être de ses patients s’est détourné vers les problèmes rencontrés au travail, alors qu’auparavant il concernait la vie plus personnelle. Quelle réponse du gouvernement français ? « Avoir un travail, même des plus stressants, est mieux que d’être au chômage » selon Xavier Darcos, ministre du Travail, cité dans l’article. Aller bosser avec le sourire ne serait pas encore la priorité en France, où le taux de chômage a atteint les 9,8% en juillet dernier.


Moins grave, mais peut être tout aussi nocif pour le moral des Français, les photos de presse et images publicitaires souvent trop travaillées, au point de déformer la réalité de la vie. Le Time salue cette semaine l’opiniâtre bataille livrée par le député UMP Valérie Boyer contre la retouche numérique mensongère. Usée à outrance par les différents médias et autres annonceurs publicitaires, elle entraîne une standardisation effrayante des canons de beauté, que ce soit à travers le yaourt que l’on mange, la voiture que l’on achète où l’opérateur téléphonique que l’on choisit. L’arme qu’a choisit Valérie Boyer ? Des labels d’avertissement placardés sur les photos retouchées, au même titre que FUMER TUE ou ATTENTION : OGM. Le journaliste Bruce Crumley reste sceptique quand à l’acceptation par la société française d’un tel dispositif – si tant est que soit votée cette proposition de loi, dans ce « pays où la beauté est tellement vénérée »…
Beauté naturelle certes, mais par pitié stop au Speedo dans l’eau ! Dans le Daily Beast, Sean Macaulay tire la sonnette d’alarme : raz le bol du « ridicule et effrayant » slip de bain porté par ces nageurs de compét’, en passe de devenir la norme olympique au grand dam de la combinaison intégrale. Elle vient hélas d’être interdite par l’institut américain de natation olympique. Ne manquez pas ces deux pages croustillantes d’un traumatisé du slip moulant, qui compare le Speedo à une pièce de Samuel Beckett : « pas de plaisir à regarder, mais un respect à contre cœur pour la pureté sévère ». N’omettant pas de railler la dure loi des piscines municipales françaises, le journaliste déplore aussi que le slip soit une obligation quasi-compulsive en Europe.


Le Speedo à la française a mauvaise réputation outre-atlantique ? Pas moins que ce projet d’ouverture du 1135ème Mac Do dans les murs d’un des plus célèbres monuments de la capitale… le Louvre ! Le New York Daily News regretterait presque cette intrusion si incongrue ; « un pays connu pour apprécier la haute cuisine et les plaisirs des recettes régionales tombe bien bas pour la junk food standardisée à l’américaine. »

Daniel -enfin- couronné par Michelin

Est-ce Daniel Boulud qui est réhabilité ou est-ce le Michelin qui se réhabilite en donnant au chef français la couronne que tous les autres faiseurs de rois de la gastronomie new-yorkaise -du New York Times au Zagat- lui avaient remise depuis longtemps? Toujours est-il que les inspecteurs du Bibbendum ont, pour la cinquième édition new-yorkaise de leur guide, admis le patron de Daniel au paradis, la petite cour des 3 étoiles. Ils sont désormais cinq à New York, outre Daniel: Jean Georges (du Français Vongerichen), Le Bernardin (Eric Rippert, Français également), Masa (du Japonais Masa Takayama) Per Se (Thomas Keller).
Trois Français, donc, sur cinq, voilà qui risque de ne pas arranger la réputation de parti-pris franco-français dont souffre le Michelin à New York. “It sucks” s’était exclamé le critique gastronomique du New York Times en découvrant la sélection il y a deux ans.
Pour preuve de son objectivité, le guide français pourra toujours pointer le grand perdant de cette édition 2010, un autre Français, Alain Ducasse. Son restaurant new-yorkais, Adour perd une étoile, tout comme Del Posto de Mario Bartali. Jojo, un autre établissement de Jean-George Vongeritchen perd également sa seule étoile, suivi par Cru ou encore Fiamma.
Outre Daniel, le grand vainqueur de cette sélection 2010 est Paul Liebrandt. le jeune anglais (32 ans), gagne directement deux étoiles pour son restaurant Corton, ouvert au printemps dernier à Tribeca et depuis acclamé par tous les critiques gastronomiques que compte la ville. Au total, 18 nouveaux établissements gagnent une étoile.
Le guide Michelin est en vente à partir du 6 octobre à $ 17,99. Un lancement accompagné d’une campagne de publicité qui tente de tirer avantage du système des inspecteurs, pour se démarquer de son fameux concurrent local, le Zagat qui lui compile des revues de lecteurs. Message: les inspecteurs, “famously anonymous”, sont, eux, “de vrais professionnels”.
Le palmarés:
Trois étoiles:
Daniel (nouveau); Jean Georges; Le Bernardin; Masa; Per Se
Deux étoiles:
Alto(nouveau); Corton (nouveau); Gilt; Gordon Ramsay at the London; Momofuku Ko; Picholine.
Une étoile:
Adour;
Annisa;
Anthos;
Aureole;
A Voce (Nouveau);
Blue Hill;
Bouley (Nouveau);
Cafe Boulud;
Casa Mono;
Convivio (Nouveau);
Del Posto;
Dressler;
Eighty One;
Eleven Madison Park (Nouveau);
Etats-Unis;
Gotham Bar and Grill;
Gramercy Tavern;
Insieme;
Jewel Bako;
Kajitsu (Nouveau);
Kyo Ya;
L’Atelier de Joel Robuchon;
Marc Forgione (Nouveau);
Marea (Nouveau);
Minetta Tavern (Nouveau);
The Modern;
Oceana;
Perry Street;
Peter Luger;
Public;
Rhong-Tiam (Nouveau);
River Cafe (Nouveau);
Rouge Tomate (Nouveau);
Saul;
Seasonal (Nouveau);
Shalizar (Nouveau);
SHO Shaun Hergatt (Nouveau);
Soto (Nouveau);
Spotted Pig;
Sushi Azabu (Nouveau);
Sushi of Gari;
Veritas;
Wallse;
WD-50;

Remises sur passeport

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Buena Vista Bistro

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Véritable petit bistrot de quartier, il faut vraiment se déplacer car il n’y a absolument rien autour… mais le Design District n’est pas loin. La cuisine est simple et soignée, les vins sont bien sélectionnés et les prix abordables !

4582 NE 2nd Ave. Miami, FL 33137. Tel: 305 456 5909

Mon billet d'avion sur ebay

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Je troque mon béret, ma baguette
pour un double-cheese, une casquette.
Fini le vin, les demi-pèches
jʼpréfèrerais une canette bien fraîche

Telles sont les paroles inspirées de la chanson à apprendre par cœur par tout résident de France rêvant d’embarquer -gratuitement- à bord de l’A380 pour son premier vol Paris New York, le 20 novembre prochain. Que faire pour gagner ce concours ? Se filmer en train de chanter un texte imposé aux rimes farfelues et un peu rapides, sur un air de R’n’B, d’Electro ou de Pop suivant les règles du l’art du lipdub (vidéo en plan séquence et en playback). Air France s’improvise en DJ Karaoké et ça promet !
A ce jour, aucune vidéo d’internautes n’est encore visible sur la Toile. Les concurrents ont jusqu’au 9 novembre pour faire mieux que ce blondin au minois juvénile qui se trémousse dans le clip modèle et donne le ton.


Mais pour les budgets serrés, faire le guignol devant son caméscope ou son smart phone est bien plus abordable que de participer à la vente aux enchères organisée par Air France sur Ebay. Cent places sont en vente depuis le 1er octobre, pour devenir un des heureux témoins des premiers pas du dernier bébé de la compagnie française, l’A380. D’autres billets arriveront sur le marché d’Ebay de manière échelonnée d’ici quelques jours. Au total, 380 billets pour le vol Paris New York du 20 novembre et 380 pour le New York Paris du 21 novembre.
Aujourd’hui, la plus grosse mise s’approche des 20 000 euros -en classe affaire tout de même. Ce n’est que le début: la vente se clôture le 21 octobre. Et pourtant, le jeu en vaudrait presque la chandelle : les gagnants des enchères se verront attribuer un aller ET un retour (fait lui sur un vol non A380) ainsi qu’un package culture et shopping dans la ville d’arrivée (Paris ou New York). Les voyageurs pour la Big Apple auront même la chance de se faire balader par trois stars de la mode et de la culture, notamment Jérôme Sans (fondateur du Palais de Tokyo) et Narciso Rodriguez (grand créateur américain).

Et puis quand on sait que les bénéfices de cette vente géante seront reversés à des associations pour financer des projets humanitaires en France et dans le monde, on n’hésite plus une seconde. Que les angoissés du karaoké se rassurent, personne ne leur reprochera d’avoir misé quelques milliers d’euros pour inaugurer le tissu bleu des sièges de l’A380… plutôt que de se dandiner devant un objectif au son de :
Quand je mʼélève et je mʼenvole
Air France et son traîneau tout blanc
Perçant le ciel tel un oiseau
planant sur le grand océan

et de parier sur le fait que le ridicule ne tue pas !
Ici, les paroles de la chanson du concours vidéo Air France