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Buena Vista Bistro

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Véritable petit bistrot de quartier, il faut vraiment se déplacer car il n’y a absolument rien autour… mais le Design District n’est pas loin. La cuisine est simple et soignée, les vins sont bien sélectionnés et les prix abordables !

4582 NE 2nd Ave. Miami, FL 33137. Tel: 305 456 5909

Mon billet d'avion sur ebay

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Je troque mon béret, ma baguette
pour un double-cheese, une casquette.
Fini le vin, les demi-pèches
jʼpréfèrerais une canette bien fraîche

Telles sont les paroles inspirées de la chanson à apprendre par cœur par tout résident de France rêvant d’embarquer -gratuitement- à bord de l’A380 pour son premier vol Paris New York, le 20 novembre prochain. Que faire pour gagner ce concours ? Se filmer en train de chanter un texte imposé aux rimes farfelues et un peu rapides, sur un air de R’n’B, d’Electro ou de Pop suivant les règles du l’art du lipdub (vidéo en plan séquence et en playback). Air France s’improvise en DJ Karaoké et ça promet !
A ce jour, aucune vidéo d’internautes n’est encore visible sur la Toile. Les concurrents ont jusqu’au 9 novembre pour faire mieux que ce blondin au minois juvénile qui se trémousse dans le clip modèle et donne le ton.


Mais pour les budgets serrés, faire le guignol devant son caméscope ou son smart phone est bien plus abordable que de participer à la vente aux enchères organisée par Air France sur Ebay. Cent places sont en vente depuis le 1er octobre, pour devenir un des heureux témoins des premiers pas du dernier bébé de la compagnie française, l’A380. D’autres billets arriveront sur le marché d’Ebay de manière échelonnée d’ici quelques jours. Au total, 380 billets pour le vol Paris New York du 20 novembre et 380 pour le New York Paris du 21 novembre.
Aujourd’hui, la plus grosse mise s’approche des 20 000 euros -en classe affaire tout de même. Ce n’est que le début: la vente se clôture le 21 octobre. Et pourtant, le jeu en vaudrait presque la chandelle : les gagnants des enchères se verront attribuer un aller ET un retour (fait lui sur un vol non A380) ainsi qu’un package culture et shopping dans la ville d’arrivée (Paris ou New York). Les voyageurs pour la Big Apple auront même la chance de se faire balader par trois stars de la mode et de la culture, notamment Jérôme Sans (fondateur du Palais de Tokyo) et Narciso Rodriguez (grand créateur américain).

Et puis quand on sait que les bénéfices de cette vente géante seront reversés à des associations pour financer des projets humanitaires en France et dans le monde, on n’hésite plus une seconde. Que les angoissés du karaoké se rassurent, personne ne leur reprochera d’avoir misé quelques milliers d’euros pour inaugurer le tissu bleu des sièges de l’A380… plutôt que de se dandiner devant un objectif au son de :
Quand je mʼélève et je mʼenvole
Air France et son traîneau tout blanc
Perçant le ciel tel un oiseau
planant sur le grand océan

et de parier sur le fait que le ridicule ne tue pas !
Ici, les paroles de la chanson du concours vidéo Air France

C'est Versailles

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La société Versaillesdelivery.com, offre désormais le luxe à tous les new-yorkais d’être un vrai gourmet à la française à tout moment de la journée :
– appelez la veille et Versailles vous réveillera à l’heure de votre choix avec un petit déjeuner ou un brunch gourmand digne des meilleures boulangeries françaises.
– un lunch rapide, Versailles propose un choix de quiches traditionnelles ou de succulents sandwiches baguettes confectionnés avec la recette Le Nôtre professionnel livré rapidement dans tout Manhattan.
– Accompagnez vos soirées cocooning devant la télé ou vos dîners de la délicieuse et très chic gamme de Gourmets Box qui vous feront hésiter entre le savoureux plateaux de fromages ou de foie gras, et le luxueux plateau de saumon ou de caviar.
Comble du luxe, et très rare à Manhattan, Versaillesdelivery.com propose sur sa carte, en plus des très tentants milles feuilles, paris-brest, tartes ou éclairs, de sublimes religieuses chocolat, café et pistache en édition limité et d’authentiques macarons recette française.


Bien sûr, La Cave, prévue également pour une personne (bouteilles de 75cl disponibles) vous permet d’accompagner toutes vos commandes de délicieux vins blanc, rouge, rosé ou même d’une prestigieuse bouteille de Dom Perignon,
Avec des prix raisonnables, le service de livraison, et la qualité des produits est finalement le vrai luxe qu’offre Versaillesdelivery.com comme l’a voulu son créateur Pierre Lion: «recréer et partager, le temps d’un instant gourmand, un voyage dans le raffinement et l’exellence des meilleurs banquets donné au XVIIIeme à la cour de Versailles. »


La volonté de Pierre Lion, fin gourmet et vrai épicurien, remonte à ses origines et à son éducation dans la plus pure tradition culinaire française.
«Descendant d’une lignée de courtisans fins gourmets réputés pour l’organisation des meilleurs banquets et fêtes donnés au palais Versailles, sous Louis XIV, c’est naturellement par tradition familiale et surtout par amour de la cuisine et du raffinement à la française que j’ai souhaité récréer l’esprit de fête, de gourmandise et de démesure qui régnait à Versailles et qui vit aujourd’hui à New York. »
Un pari qui ravit aujourd’hui les new yorkais…
Vous aussi, passez un instant gourmet, contacter Versailles au 1-877-6-TO-EAT-V ou versaillesdelivery.com

Gagnez 6 places pour un wine tasting

Prononcer Languedoc-Roussillon, c’était sans doute beaucoup demander aux Américains. Du coup, pour promouvoir ses produits, les marketers et publicitaires ont accouché d’une appellation beaucoup plus passe-partout: Sud de France. C’est sous ce nom que la région fait sa promotion partout dans le monde, et notamment aux Etats-Unis. A New York, elle a ouvert une Maison près de la Cinquième avenue au printemps et elle organise, jusqu’au 12 octobre un Festival du Sud de France. Objectif: faire connaître aux new-yorkais les vins de la région, regroupés sous cette marque commune pour tenter de vaincre les réticences du consommateur américain, hermétique aux appelations françaises.
La campagne n’est semble-t-il pas vaine. La cote des vins de la région semble remonter. L’oeonphile du New York Times s’est ainsi fendu récemment d’un article particulièrement louangeur pour les vins du Languedoc, dont il reconnaît la nette amélioration.
Le programme de cette semaine de promotion comprend une série de wine tastings, de séminaires et des offres spéciales dans 56 restaurants partenaires.(Programme complet)
Offre spéciale pour les lecteurs de French Morning:
Gagnez 6 places pour les wine tastings des 6, 7 et 8 octobre. Une paire de tickets à gagner pour chaque soir. Pour participer, envoyer un email avec nom, prénom et adresse à [email protected]

Opia s'offre un prénom

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Opia avait ouvert le jour même du 11 septembre 2001. Pas l’idéal pour lancer un restaurant. Et pourtant, 8 ans plus tard, l’établissement est toujours là, lounge et restaurant, repère des amateurs de sports (de football européen) et de musique. Antoine Bleck, un des deux co-propriétaires, passionné de chanson, y fait preuve de ses talents de crooner chaque lundi soir.
A l’occasion de la rénovation totale de l’hôtel qui les héberge (le Renaissance), Opia a aussi reçu un coup de neuf. Pour l’occasion, Antoine et son compère Frédéric ont doté leur établissement d’un prénom, André. L’ambiance lounge qui a fait le succès d’Opia y est toujours, mais s’y ajoute une carte renouvelée
Opia- André
130 East 57ème rue (entre Park et Lexington)
Tel: 212-688-3939
www.opiarestaurant.com/

Faites un saut aux puces !

L’Antiques Garage (Chelsea)
Creusé dans un bloc de béton gris de la W25th, ce marché aux puces -couvert donc- recèle de véritables trésors. L’accès se fait par la rampe du parking. Abrités dans cette caverne, les amateurs de photographies en tous genres trouveront sans doute leur bonheur. Photomatons et Polaroïds d’inconnus feront la joie de l’Amélie Poulain qui sommeille en vous, mais de jolis tirages d’artistes, bien plus coûteux, méritent également le détour. Au hasard des stands, on trouve aussi des photos d’agences de presses dûment légendées ou – plus glauque – des portraits face et profil extraits de casiers judiciaires. Les collectionneurs de papiers aimeront aussi les cartes anciennes (dont celles de certaines régions françaises), les magazines et les comics des années 60. Bien sûr, quelques vêtements, meubles, gadgets, accessoires ou autres objets ménagers anciens sont aussi au rendez-vous.
112 W. 25e rue (entre 6e et 7e avenues), de 9h à17h, samedi et dimanche toute l’année. Hellskitchenfleamarket.com
Hell’s Kitchen
Midtown, west side. Ce marché-là est en extérieur. Robes à pois, boutons de manchettes et bijoux anciens côtoient les stands de vieux meubles. Dans un joyeux capharnaüm, des trompettes passent le temps avec les saxophones, sous l’oeil amusé des mannequins de couturière. Un peu plus loin, une machine à écrire Remington portative, en état de fonctionner, trône fièrement, attendant peut-être qu’un Gainsbourg de passage vienne y frapper le nom de Lætitia. Les prix sont parfois un peu élevés, mais chiner le nez au vent à Hell’s Kitchen reste un vrai bonheur.
Attention: beaucoup de vendeurs ne font pas le déplacement en cas de pluie. L’avertissement vaut pour les autres marchés en extérieur de cette sélection.
W. 39e rue, entre 9e et 10e avenues, de 9h à 18h, Samedi et dimanche.
Hellskitchenfleamarket.com.

Fort Greene & Dumbo

A Fort Green
On passe l’East River, direction Brooklyn. Les Brooklyn flea markets sont une initiative du site immobilier Brownstoner.com. A Fort Greene le samedi et Dumbo le dimanche, ces deux marchés sont sans doute les plus agréables à arpenter. Car en plus d’être situés dans de charmants quartiers, les Brooklyn flea accordent une large place à des stands de restauration d’une qualité rare (pizza au feu de bois, bruschetta de jambon à la coupe, pâtisseries fines…), ainsi qu’à des petits créateurs de bijoux, t-shirts et sacs d’un goût certain. Revers de la médaille : ces puces haut-niveau attirent beaucoup de monde et font grimper les prix. Certains 33 tours (à peine rares) se négocient à 20$ et le prix de certains objets vus sur d’autres marchés passent du simple au double, voire au triple ! Une belle balade, donc, mais attention au porte-monnaie. Mention spéciale pour le vertige provoqué par la vue sur le Manhattan Bridge depuis les puces de Dumbo.
Jusqu’au 22 novembre :
Samedi : Fort Greene, 176 Lafayette avenue, Brooklyn, de 10h à 17h
Dimanche : Dumbo, 22 Water street, Brooklyn, de 11h à 18h
En hiver, les Brooklyn flea se tiennent dans différents lieux couverts. Plus d’informations : www.brooklynflea.com
Green Flea (Upper west side)
Ce marché, qui n’a rien d’écolo, n’est pas le plus intéressant à visiter. Quelques stands d’antiquités et de fripes peuvent vous accrocher, certes, ainsi que celui d’un spécialiste du grille-pain rétro… mais le Green flea market laisse une trop large place à des vendeurs de camelote (bijoux “made in China”, produits faussement “ethniques”…) qui font irrémédiablement baisser le niveau d’intérêt de ce marché. Si vous ne connaissez pas les écoles américaines, un petit tour dans les couloirs de la PS87 (ouverts pour l’occasion) et ses casiers rouges peut être amusant.
Columbus avenue entre W. 76e et 77e rues. De 10h à 18h d’avril à octobre et de 10h à 17H30 de novembre à mars.
(http://www.greenfleamarkets.com)
Artists & Fleas (Wiliamsburg)
Si vous aimez les petits créateurs et les fripes chics, vous trouverez peut-être ce qu’il vous faut dans ce petit marché couvert. Situé au cœur de Williamsburg, la tonalité de ces puces est raccord avec l’ambiance jeune et branchée du quartier. Certes, l’inspiration créative est au rendez-vous, mais les exposants n’y vont pas de main morte avec leurs prix.
Williamsburg, N. 6e rue entre Bedford avenue et Berry street, Brooklyn, de midi à 20h, samedi et dimanche.
Et McCaren park, Bedford avenue et N. 12e rue, Brooklyn, le samedi de 10h à 18h.
Toute l’année (www.artistsandfleas.com)
Park Slope
Au moins deux flea markets se tiennent à Park Slope le week-end. avec leur côté vide-grenier un peu amateur et leur petite taille, ils peuvent se glisser au programme d’une balade au coeur de ce joli quartier. Mais ils ne valent pas, à eux seuls, un déplacement exclusif. Vous pourrez néanmoins, au hasard de vos pérégrinations, y dénicher une belle pièce, avant de marcher un peu dans Prospect park.
7e avenue, entre 1ère et 2e rue, Brooklyn
194 20e rue, Brooklyn, (entre 4e et 5e avenues) – http://www.parkslopeflea.com
De 10h à 18h, jusqu’en décembre

Artistes en herbe et esprits créatifs, gagnez un voyage à Paris !

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A l’occasion du 120e anniversaire de la Tour Eiffel, l’Ambassade Française et l’Association américaine des professeurs de français organisent un concours ouvert à tous les élèves, francophones ou pas, de Kinder garden à 12th grade. Peinture, sculpture, bande dessinée, photo, vidéo ou site Internet, chacun peut laisser libre court à son imagination pour célébrer la dame de fer, symbole de Paris et, ne l’oublions pas, cadette de la Statue de la Liberté. A la clé, un voyage à Paris avec la personne de son choix, une bourse scolaire de 500 dollars, mais aussi iPod, livres etc.
Les oeuvres sont à envoyer à :
The Eiffel Tower Contest | French Embassy
972 Fifth Avenue | New York, NY 10075
Date limite d’envoi : Octobre, 30, 2009.
Contact : Nabil Bekhti
[email protected]
Phone: (212) 439 1436
Pour plus d’informations cliquez ici

Un (très) Visible Dog

French Morning vous l’avez fait découvrir au printemps dernier, le projet de centre culturel de Lucien Zayan, à Cobble Hill (Brooklyn) est né. L’endroit a toujours l’air de ce qu’il est, une usine désaffectée, mais l’art s’est emparé des lieux à vitesse grand V.
Les studios d’artistes du 2ème étage, coeur du projet, sont déjà tous loués et occupés par onze artistes (photographes, designers, illustrateurs, peintres…). On pourra les visiter et rencontrer les artistes ce samedi, de 6 à 9 pm. Le 3ème étage a lui été totalement rénové (au contraire des autres, restés dans leur jus de friche industrielle) pour accueillir des évènements culturels. Il est inauguré ce samedi avec “Recession Art”, une toute jeune organisation (les deux fondatrices ont 22 ans), qui a décidé de profiter de la crise économique pour “casser le modèle traditionnel des galeries d’art”. Objectf: offrir à de jeunes artistes une vitrine et à des acheteurs aux moyens limités un art accessible et abordable.


Au rez-de-chaussée, c’est encore la crise, et les opportunités qu’elle offre à l’art, qu’on retrouve. A partir de samedi, et pour un mois, vingt-quatre artistes s’installent là, rassemblés par Manon Slome, conservatrice en vue (ex Chelsea Museum and Guggenheim). Il y a quelques mois, elle a fondé “No longer empty”, “une réponse à la crise et aux locaux vides qu’elle laisse partout dans New York” explique-t-elle. Le groupe s’empare de ces lieux vacants et y suscite des créations toujours inspirées du lieu. Ici, tout est parti du fameux “invisible dog”, une laisse semi-rigide et un harnais qui permettent de promener son « chien invisible ». Il était fabriqué dans cette usine, et c’est lui que Lucien Zayan a choisi pour emblème de son projet. “L’idée de l’invisible dog, explique Manon Slone, est de faire un objet à partir de rien. Nous sommes partis de cette idée pour l’exposition ici: créer à partir de rien”. Vingt-quatre artistes, certains renomés comme le collectif Guerra de la Paz ou Giuseppe Stampone, se sont donc emparés du lieu qui a inspiré leurs créations, telle la fresque murale de Tom Stamford, qui restera en permanence après l’exposition, et qui s’inspire du roman “Motherless Brooklyn” de l’écrivain Brooklynite Jonathan Lethem.
Samedi, Lucien inaugurera aussi avec fierté “la première commande d’artiste” de l’Invisible Dog, un lustre créé par deux designers, les frères Steven et Willimas Latt, spécialement pour l’endroit. L’imposante création a été entièrement réalisée à partir de boucles de ceintures trouvées dans les locaux de l’usine, où elles étaient fabriquées.
La nouvelle vie de l’Invisible Dog factory commence. Avec des projets pleins la tête pour Lucien; projets artistiques, ou plus commerciaux, pour faire vivre son “entreprise culturelle”, comme la Brasserie qui devrait ouvrir dans une partie du bâtiment, sous les auspices du brasseur brroklynites Six Point Craft Ales, lorsque toutes les autorisations auront été obtenues.
Inauguration: samedi 3 octobre, de 6 à 9 pm:
51 Bergen Street (Entre Smith & Court Street)
Brooklyn (Métro: F ou G, Bergen Street)
Outre les les deux expositions inaugurées ce samedi, les studios des artistes seront ouverts au public pendant cette soirée d’inauguration. La photographe Martine Fougeron présentera également ses photos du bâtiment.
Le programme des expositions (à partir du 3 octobre):
No longer Empty: Jeudis et vendredis de 2 à 8 pm; samedis et dimanches de midi à 8 pm. Jusqu’au 31 octobre.
Recession Art: jusqu’au 10 octobre, tous les jours de Midi à 10pm.
Shop Art Gallery: la galerie d’art de Muriel Guépin, grâce à laquelle Lucien Zayan a découvert l’usine adjacente, inaugure une nouvelle exposition. Jusqu’au 29 novembre, du mercredi au samedi de 11 am à 7 pm et le dimanche de midi à 5 pm.

Prudence ou sur-protection?

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Chère Viviane,
Je lis les journaux, je regarde les nouvelles et je ne peux m’empêcher de me poser les questions suivantes : est- il prudent de laisser nos enfants avec une nouvelle baby-sitter, marcher à l’école, aller au parc ou même rester seuls à la maison. Le monde devient fou et j’ai peur pour eux. Mon mari trouve que j’exagère !
Marie- Hélène de Larchmont

Chère Marie- Hélène,
Moi aussi je suis bouleversée par les images qui accompagnent les histoires sinistres d’emprisonnement, de kidnapping et d’abus physiques. Il est impossible de rester impassible face à la meurtrissure vécue par ces victimes et leurs familles. Il est indéniable qu’en tant que parents, nous regardons ces drames d’un œil encore plus apeuré et forcement vigilant. Comment donc définir cette ligne invisible entre la prudence et l’hyper protection et la confiance par rapport à l’insouciance ?
Voilà en effet un vrai dilemme. En tant que parents nous sommes responsables de la sécurité physique, intellectuelle et émotive de nos enfants. Nous possédons leur confiance absolue et leur amour inconditionnel. Ceci permet au petit de se lancer en lâchant la main de sa maman pour la première fois, pour ensuite se séparer de la même maman devant sa classe de « day-care » pour, plus tard, passer une semaine de vacances auprès de ses grands-parents sans sa maman. C’est de notre devoir d’avoir d’un côté la main tendue en cas de besoin et de l’autre avoir la volonté de laisser le petit trébucher, sangloter et même crier « tu ne m’aimes pas ». C’est parfois si tentant de tout prévenir, et de tout amenuiser. Nos enfants sont entourés de périls, et d’accidents incompréhensibles tels une barrière en haut de l’escalier qui n’était pas bien fermée, le produit chimique laissé sous l’évier, le doigt qui se coince dans une porte de voiture et même la chute d’une trottinette en plein milieu d’un carrefour. Tout ceci fait atrocement peur car ces accidents arrivent même aux plus vigilantes d’entres nous. Franchement, nos sentiments de honte et de culpabilité mettent longtemps à cicatriser, bien plus que la bosse de notre enfant.
Parlons un peu du tournant radical de votre notion de danger du jour de la naissance de votre premier enfant. Ce fameux instinct maternel n’a rien à faire avec une pensée raisonnée. C’est le côté droit de notre cerveau, dit plus primitif qui se réveille et réagit. Cet instinct foudroyant vient aussi du corps, du centre du plexus solaire où nous sentons une réaction viscérale face au mensonge et au danger. Dommage qu’avec l’évolution de la société, nous ayons perdu cette confiance immédiate en notre 6e sens. Ce n’est souvent qu’après un événement que l’on arrive à reconnaître ou à admettre les signes précurseurs. Les étagères des libraires sont inondées de livres nous donnant des instructions précises pour apprendre comment être la parfaite maman avec le parfait bébé. Des conseils tel que ; allaiter ou pas, quelle température exige une visite immédiate chez le médecin, faut-il laisser son bébé pleurer, est-il simplement capricieux, quel mois doit-il est propre, quel jour doit- elle manger sa première banane et finalement quoi faire en cas de pleurs au pas de la porte ? Mille questions- mille réponses définitives, incontournables et sans faille !
Que se passe t-il fasse à cette certitude ? Comment la supporter quand on souffre d’angoisse face à cette responsabilité qui change d’une minute à l’autre, stimulant ainsi notre vision du risque et de la sagesse. En voulant suivre les chapitres à la page, certaines ignorent leur voix intérieure, et la voix de leur cœur. Du coup le doute, l’appréhension et l’inquiétude s’installent et maman se prépare déjà « au pire ». Une maman me disait qu’elle ne pouvait voyager en avion sans au moins un des ces enfants. Une autre racontait qu’elle ne pouvait s’envoler sans tous ses enfants car si l’avion chutait au moins ils n’auraient pas une vie sans leur maman. Et pourtant, combien d’entre nous, avons déjà entassé notre voiture remplit de 7 enfants tout en ayant que 5 ceintures de sécurité à bord, juste pour rendre service?
Quand vous vous posez la question : « Est ce que cela pourrait arriver à mon enfant ? La réponse est toujours « Oui » en effet tout peut arriver. Cependant il y a des meilleures questions à se poser : « Est ce que cela va arriver ? Est-ce en train d’arriver ? » Pensez à l’énergie que vous perdez en vous créant tous ces scénarios de « oui mais ». Vous pensez pouvoir contrôler les événements en envisageant toutes les éventualités car se sentir démuni en tant que parent nous fait trop peur. S’inquiéter donne malheureusement un faux sentiment de sécurité face à un réel danger.
Sachez que tout enfant élevé par des parents inquiets et anxieux le deviendra lui-même en ayant peur de prendre des risques, et peur de s’aventurer dans la vie. Il est indispensable que votre enfant ait confiance et desserre sa main de la votre pour prendre son premier pas sans crainte qu’il ne tombe. Il est important que votre enfant tienne sa fourchette bien que de la « mauvaise » main et fasse gicler la nourriture vers la bouche alerte du chien. Il est aussi important que votre petit enlève sa couche de jour pour envisager de le faire la nuit. Pensez aussi qu’il faudra croire en votre choix de crèche. Ne montrez pas trop vos craintes, restez souriante et optimiste. Ceci permettra à votre enfant, devenu plus grand, de prendre des risques en réfléchissant aux données inconnues. Il aura appris à écouter sa voix intérieure ainsi qu’à reconnaître sa compétence et ses choix.
Votre choix est clair: continuer à vous tourmenter, en tournant mille probabilités dans votre tête, ou bien agir, avoir confiance, chercher à vous éduquer quand vous doutez ou bien continuer à vous ronger. Au contraire Marie Hélène, prenez le temps de profiter de tous ces moments passés ensemble en reconnaissant avec fierté tous les obstacles surmontés. Je vous signale que l’anxiété se transforme vite en cauchemars et autres troubles dont il faudra s’occuper. Alors, je vous conseille d’apprécier tous les dangers passés en applaudissant votre vigilance et votre intuition de Maman.
Pour contacter Viviane et lui poser vos questions: www.vivianjacobslmft.com

XL Airways repart en 2010

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L’an dernier, la liaison avait vu le jour dans la précipitation. Après avoir supprimé un Paris-Montréal, XL Airways s’était retrouvé avec un avion sur les bras. Au dernier moment, la compagnie aérienne avait donc mis en place un Paris-New York low cost pour utiliser son avion.
Le coup d’essai fut réussi, la compagnie française a donc décidé de renouveler l’opération l’été prochain. Du 23 mai au 4 octobre 2010, elle offrira donc quatre vols hebdomadaires entre Paris et New York, commercialisés à partir de 580 dollars (pour billets achetés aux Etats-Unis). S’ajouteront également deux vols hebdomadaires Paris-Las Vegas (à partir de 870 dollars aller-retour).
Réservation depuis les Etats-Unis par téléphone seulement au: 954 332 6090

Mais pourquoi aiment-ils Polanski?

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La France se rue au secours d’un pédophile notoire, c’est à peu de chose près le compte-rendu de l’affaire Polanski pour une bonne part des médias américains, par exemple par le site de CNN. A lire aussi, l’édifiante conversation avec les lecteurs du Washington Post où l’on trouve des questions du genre «est-ce que les Français sont contre les droits des femmes en général ou est-ce que ça concerne juste les relations sexuelles avec des jeunes mineures ?»
Quand les Français ne défendent pas les criminels pervers, ils tentent de masquer leurs insuffisances. Dans une tribune au Wall Street Journal l’économiste Brian Domitrovic rit des efforts français, le président Sarkozy en tête, pour remplacer le PIB par un instrument de mesure « plus juste ». Rien d’autre qu’une tentative de casser un thermomètre qui montre une bien mauvaise maladie française : une croissance économique plus que molle depuis 1982, inférieure aux Etats-Unis (de 50 %), mais aussi à la Grande-Bretagne et même à l’Allemagne, qui a elle eut à absorber la réunification. L’éditorial est sans appel et sans nuance. Sans grand souci non plus de tirer les conclusions d’une crise économique qui finalement ne semble pas avoir bouleversé les certitudes des tenants de la théorie dite de l’offre, tel Domitrovic.
Mais le même Wall Street Journal voit d’un tout autre oeil le même Nicolas Sarkozy quand il s’agit de sa politique étrangère et plus particulièrement de sa position face au programme nucléaire iranien. Dans un éditorial, le quotidien économique, pourtant plus habitué au « french bashing », louange la grande fermeté du président français. L’auteur est tout éberlué de se retrouver dans cette position inattendue : «Nous pensions que nous ne verrions jamais le jour où un président français se montrerait plus résolu que le commandant en chef américain face aux menaces les plus graves. Et pourtant nous y sommes ! ». On sent le Journal dégoûté, mais l’exemple n’est pas isolé : le discours de Sarkozy devant le Conseil de sécurité des Nations Unies, jeudi dernier, où il a semblé dénoncer à mots à peine voilés l’idéalisme béat d’Obama, lui vaut rien moins que l’admiration d’une multitude de commentateurs conservateurs (ici ou .
Le duo Obama-Sarkozy fascine également Newsweek qui s’interroge sur ce couple, où il voit d’abord de la jalousie, celle que le président français éprouverait pour son homologue américain. L’hebdomadaire voit de la frustration chez Nicolas Sarkozy, celle de l’hyperprésident qui voudrait montrer la voie à tous, y-compris à Obama, lequel « donne parfois l’impression de le remarquer à peine ». Mais, prévient Newsweek –qui réussit la prouesse d’écrivain de ne jamais mentionner la différence de taille des deux hommes dans cette bataille- ce « complexe d’Obama » du président français pourrait aussi devenir un problème américain si la Maison Blanche n’y prend garde. En Afghanistan, par exemple : si Sarkozy se sent sous-estimé il pourrait, poursuit Newsweek, décider de ne plus collaborer dans cette guerre si importante. Bref, le président français veut être aimé, donnez-lui de l’amour suggère l’hebdomadaire au président américain.

"L'Europe existe"

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“Il est très connu ici. Tous les gens de SIPA [School of International and Public Affairs] m’en ont parlé,” explique une étudiante française à la School of International Public Affairs de Columbia University. Une quarantaine d’étudiants étaient sur liste d’attente, selon l’Alliance Program, la coalition organisatrice qui rassemble Columbia University, l’Ecole Polytechnique, Sciences Po et l’Université Paris I, Panthéon Sorbonne.
Le Ministre des Affaires Etrangères et européennes a choisi pour son discours le thème de la “puissance européenne au 21ème siècle.” Pourquoi ce thème? “Il faut parler de l’Europe aux Américains. Que Bernard Kouchner mouille sa chemise pour venir parler de l’Europe à un public d’étudiants, avertis, je trouve ça très bien”, explique Bernard Valero, le porte-parole du Quai d’Orsay.
Au passage, il égratigne “nos amis polonais, drogués au charbon” mais il s’attache surtout à dissiper les préjugés sur l’Europe. “L’Europe existe. Elle n’est pas une union de vieilles nations pleines de rhumatismes”, assène-t-il en conclusion de son discours.
Chris Raxworthy, un professeur adjoint à Columbia note “une certaine pointe d’arrogance”, notamment sur le système du santé français dont le ministre s’est vanté. Un autre auditeur regrette la “tournure grandiloquente” du ministre à propos de la crise géorgienne: “Où étiez-vous [les Américains]? Nulle part. Où étions-nous [les Européens]? En Georgie. Je ne suis pas là pour donner des bons et des mauvais points,”.
Delphia Polle, étudiante à Columbia regrette de son côté qu’il ait botté en touche concernant la suppression du secrétariat aux droits de l’homme et Rama Yade. Elle salue néamoins la venue du ministre. Delphia, qui est venue écouter Kofi Annan la veille dans cette même salle aux grands drapés ôcres, dit : “Je trouve ça très bien que ces gens-là prennent le temps de venir nous parler.”
Après le discours et la session de questions/réponses avec le public, Bernard Kouchner est resté pour répondre aux étudiants en cercle autour de lui tels des disciples. Il s’est ensuite livré à une séance de photos avec eux et s’en est allé. Il était attendu à une réception donnée pour la communauté francophone, où il prononçait un autre discours.