Merci, le concept store « caritatif » qui a ouvert ses portes dans le Marais en Mars a tapé dans l’œil de Gap. Patrick Robinson, le directeur éxécutif de la création de Gap décide de faire venir Merci à New York, le temps de la Fashion Week. « Le défi a été de créer un mini Merci en 48h », explique Jean-Luc Colonna d’Istria, le «senior» du secteur maison pour Merci. Le magasin éphémère de 65m2 reproduit le décor du magasin parisien, jusqu’à la citation de Jean Giono (le titre d’un recueil de ses lettres) au mur «J’ai ce que j’ai donné», en français s’il vous plait.
La genèse de Merci commence il y a trois ans. Marie-France et Bernard Cohen, les créateurs de Bonpoint, vendent la marque de vêtements de luxe pour bambins au groupe EPI, la holding familiale des Descours qui détient également les chaussures JM Weston. Jackpot! Les Cohen sont pour le moins à l’abri du besoin… Ils réfléchissent alors à un nouveau concept, celui du magasin philantropique. S’étant rendus à Magadascar (où sont fabriquées les broderies des vêtements), ils décident de reverser tous les profits du magasin à une association pour les enfants de Madagascar.
Dans la caverne d’Ali Baba parisienne se mélangent mode, fleurs, déco, parfumerie, livres et restaurant. Dans le magasin “pop up” de New York, on trouve un peu de tout aussi, des parfums Annick Goutal (vendus à la pompe pour éviter le gâchis), des trenchs dessinés par l’illustrateur français Soledad ($295) ou des jeans peints par l’artiste française Laurence Amélie ($149). Le mini Merci n’est pas le tremplin pour ouvrir une réplique du magasin parisien à New York, selon Jean-Luc Colonna d’Istria. En revanche, les fondateurs espèrent bien que cette nouvelle visibilité incite les clients new yorkais et internationaux de passage à Paris à mettre Merci dans leur calepins.
Mercredi soir, la fête d’ouverture de Merci a réuni hier le gratin de la mode et les fashionistas new yorkaises. Anna Wintour la rédactrice en chef de Vogue américain a fait une apparition dans la boutique, révisant son français et s’essayant à la prononciation du «Merci beaucoup ». Les articles papeterie avec la citation de Jean Giono se vendent comme des petits pains, selon Jean-Luc Colonna d’Istria. Merci à Gap de faire de Jean Giono, l’invité improbable de la Fashion Week.
Merci Gap sera ouvert jusqu’au 5 Octobre
680 Fifth Avenue, sur 54th Street;
212-977-7023
Merci
111, boulevard Beaumarchais
75003 Paris
Un petit Merci à New York
Bisous menacés, Françafrique et bonus banquiers décriés
La bise serait-elle à bannir ? Cette habitude bien française, comparée à la baguette et l’expresso dans le Washington Times est de plus en plus perçue comme une menace pour la santé. L’article de Jamey Keaten de l’ Associated Press explique comment ce geste de courtoisie est devenu inapproprié par temps de pandémie mondiale de grippe A. Des campagnes anti bisous sont menées, notamment dans les écoles. « La grippe A a déjà changé notre vie » titre Le Parisien. A la fois drôle et inquiétant, l’article raconte comment les Français se préparent à affronter le virus alors qu’un troisième cas mortel vient d’être enregistré. On y apprend que postillons et autres éternuements font peur aux français, de même que la bise qui est désormais interdite dans l’entreprise AXA.
La Françafrique est montrée du doigt. A l’occasion des incidents post électoraux survenus au Gabon, le Time s’interroge sur la tolérance française à l’égard des dictateurs Africains. Une partie des Gabonais reprochent à l’ancienne puissance coloniale de soutenir leur nouveau Président, Ali Ben Bongo, qui n’est autre que le fils du despote Omar Bongo. Alors que l’opposition crie à la fraude électorale, le Consulat de France et Total ont été prises pour cibles à Port-Gentil.
Leaders Américains et Européens s’opposent sur la question des bonus banquiers. Le New York Times indique que la tension serait montée d’un cran lors de la réunion des ministres des finances des pays du G-20, qui s’est tenue vendredi dernier à Londres. Alors que Mr. Geithner, le Secrétaire au Trésor américain insiste sur l’importance d’apporter du capital aux banques, il ne semble pas emballé par une restriction des bonus. Ces derniers représentent pourtant un outrage selon son homologue française Christine Lagarde. Une source anonyme évoque l’idée selon laquelle les Etats-Unis, trop soucieux de voir aboutir la réforme sur la couverture maladie, ne pourraient se permettre d’avoir l’air de céder face aux pressions européennes.
Jo-Wilfried Tsonga à Gaël Monfils en passant par Gilles Simon et Josselin Ouanna, la nouvelle génération de tennismen français fait parler d’elle dans le New York Times. Dans un article signé Joshua Robinson ces quatre compétiteurs de l’US Open sont présentés comme les meilleurs joueurs de tennis que la France ait eu depuis longtemps. Ils sont d’ailleurs comparés à Henri Leconte et Yannick Noah. On y apprend également qu’ils sont très bons amis et qu’à l’occasion de leur séjour à New York, ils aiment se réunir au Tout Va Bien, un restaurant français de midtown Manhattan.
Une assurance santé pour expatriés
Bonjour Jean-Claude D, pouvez-vous nous parler de votre couverture santé, étant expatrié aux Etats-Unis ?
Quant je suis arrivé aux Etats-Unis je ne connaissais pas le système de santé américain. Ce dernier est bien différent de celui de la France puisque pour être couvert, il faut prendre une assurance privée. En arrivant il y a deux ans, j’avais souscrit une assurance pour ma famille (ma femme et mes 2 enfants) et pour être couvert à 100% je payais plus de 20.000$ par an. Ce qui me gênait au-delà du prix, c’était le manque de simplicité pour aller voir un médecin puisque chaque assurance possède un réseau restreint de praticiens affiliés.
Par ailleurs, un de mes enfants a dû subir une hospitalisation, et nous nous sommes rendus compte que nous avions une franchise de 4,000 USD qui n’était pas prise en charge par cette assurance.
Êtes-vous encore assurés par le biais de cet assureur privé ?
Non, un de mes amis m’avait parlé de sa couverture santé, souscrite auprès de Crystal Finance et il en était très content.
Qu’est-ce qui a fait que vous avez changé d’assurance ?
La couverture santé proposée par Crystal Finance dont l‘assureur est Vanbreda, est destinée spécifiquement aux non résidents Français et Européens à travers le monde entier. Au delà du prix très compétitif qui m’a permis de faire une économie de près de 30 % par rapport à ce que je payais précédemment, cette assurance santé est d’une grande souplesse. En effet, nous avons la possibilité de nous rendre chez n’importe quel médecin ou spécialiste (notre choix n’est pas limité) et si nous devons subir une hospitalisation nous pouvons appeler la hotline dont les opérateurs parlent en français et sont disponibles 7j/7 – 24h/24. Ce qui a été très utile pour ma femme qui ne parle que très peu l’anglais. Par ailleurs l’hospitalisation est couverte à 100 % sans franchise.
Comment êtes-vous remboursé de vos soins ?
Eh bien c’est très simple. J’avance les frais que je paye avec ma carte de crédit à débit différé et l’assureur Vanbreda me rembourse sous 10 jours maximum directement sur mon compte bancaire aux USA.
Êtes-vous assuré seulement aux USA ?
Avec mon ancienne assurance américaine, nous étions couverts uniquement aux USA. Avec Crystal et Vanbreda ma couverture est mondiale, ce qui est très pratique car je voyage beaucoup. D’autant plus que nous rentrons de temps en temps en France pour les vacances et je sais que nous sommes pris en charge à 100 %.
De plus, Crystal m’a proposé un bilan patrimonial très complet afin de m’aider à gérer ma situation financière actuelle aux Etats-Unis et éventuellement préparer mon retour en France car j’avais une problématique retraite, du fait que je ne cotise plus en France.
A propos de Crystal Finance
Crystal Finance est une Société Française indépendante, qui depuis 1992 accompagne ses clients Français à travers le monde. Présente dans plus de 30 pays dans le monde, avec plus de 10,000 clients, Crystal Finance s’est spécialisé dans une approche globale dans la gestion de patrimoine des non-résidents. Crystal Finance est le distributeur exclusif de Vanbreda aux Etats-Unis.
Pour plus d’informations vous pouvez contacter :
-New York : Jérôme KHASKI au 516-477-0373 – [email protected] Eric THOBY au 917-684-3599 – [email protected]
-Jérémie TROUILLET au 551-208-0559 – [email protected]
– Marie-Anne TORCHIANA au 540-998-9796 – [email protected]
Les chefs, ces artistes
La cuisine française envahit new-york en ce mois de septembre. Mais une cuisine française à des lieues de l’image très traditionnelle qui domine encore dans le public américain. En deux vagues -du 12 au 14 septembre avec le Crossing The Line festival du FIAF et les 25 et 26 avec le Fooding-, c’est la nouvelle génération de chefs, tenants d’une cuisine à la fois très ambitieuse et plus abordable.
Le Fiaf s’est associé à Omnivore, une bande de journalistes gastronomiques, fondateurs d’une magazine et d’un festival eponymes, promoteurs de la “Jeune Cuisine” française. Le fondateur du groupe, journaliste gastronomique ancien de Gault&Millault est, dit-il, ravi de se retrouver au coeur d’un festival “intello”, côtoyant chorégraphes, peintres et sculpteurs. “Notre idée de la cuisine est exactement celle-là: créer, inventer, bousculer les principes établis. Nous promouvons une cuisine d’auteur”.
Dubanchet a donc emmené dans ses bagages trois de ces “chefs-auteurs” pour trois jours de création culinaire et de confrontation avec la jeune cuisine new-yorkaise. Côté français: Inaki Aizpitarte, Alexandre Gauthier et Pascal Barbot. Les Américains seront eux menés par David Chang, le patron de Momofuku, star de la jeune cuisine new-yorkaise et coqueluche de la critique, ainsi que Wylie Dufresne (WD50) et David Kinch (Manresa, Los Gatos, Californie). Samedi, ils oeuvreront ensemble pour confectionner des “bentobox” distribuées aux participants du “BAL NYC” organisé dans Central Park. Dimanche, on les retrouvera sur scène, en duos franco-américains, dans Shadow&Lights, une démonstration en direct de leurs talents. Lundi soir, on pourra déguster leur cuisine dans un des cinq dîners organisés (réservation obligatoire, voir ci-dessous).
Mais s’ils sont jeunes et créatifs, ces chefs ne sont pas ingrats. Tous ces évènements sont placés sous la parrainage d’un chef qui a atteint la soixantaine mais que tous, Français et Américains, vénèrent comme leur père spirituel. Parce qu’il a résisté au “tout business” et qu’il s’accroche à son restaurant de Laguiole, Michel Bras est moins médiatique que d’autres chefs français, “mais il incarne ce qui est coeur de la Jeune Cuisine, notamment le recherche de la pureté, l’accent mis sur les produits, une cuisine au service du goût et de la nature” explique Luc Dubanchet. Cet évènement new-yorkais est d’ailleurs né d’une rencontre, lors d’un festival Omnivore à Deauville, entre Michel Bras et David Chang. “C’était un soir, après le festival, ils se préparaient un dîner entre amis et Michel Bras était en train de trier des légumes pour un plat. Et j’ai vu David Chang qui le regardait, complètement ému de voir ce type qu’il considère comme un maître”.
L’après-midi de dimanche commencera donc comme un hommage à Michel Bras, avec diffusion d’un documentaire (“Inventing Cuisine”) qui lui est consacré, suivi d’un séance de questions-réponses avec Julie Andrieu.
Le programme:
-Samedi 12 à 6 pm: Le Bal NYC
-Dimanche: 1:30pm Inventing Cuisine: Michel Bras (film); 3pm Michel Bras Q&A with Julie Andrieu; 5pm Shadows and Light: Cooking Duets. Au FIAF. (Day pass sold out, mais il reste des places pour les évènements séparés).
-Lundi soir: Five F**king Dinners: Cinq dîners préparés par les chefs d’Ominvore New York. Réservation directement auprès des restaurants:
-Inaki Aizpitarte
Momofuku Noodle Bar
171 First Avenue (between 10th & 11th)
www.momofuku.com/noodle/
$50 (vins non inclus)
-David Kinch
Momofuku Ssäm Bar
207 2nd Avenue (corner of 13th and 2nd)
www.momofuku.com/ssam/
$95–160
-Alexandre Gauthier
Momofuku Milk Bar
207 2nd Avenue (corner of 13th and 2nd)
www.momofuku.com/milkbar/
$95–160
-Pascal Barbot
KO
163 First Avenue (between 10th & 11th)
www.momofuku.com/ko/
-Michel Bras, David Chang, Wylie Dufresne
WD 50
50 Clinton Street
www.wd-50.com
$250*
Bain de foule new-yorkais pour Sarkozy
Le pince-fesses s’annonce géant. En lieu et place de la traditionnelle réception au Consulat pour happy fews, Nicolas Sarkozy aura droit à une énorme réception de la communauté française. “La plus grande de l’histoire de l’humanité” s’amuse un diplomate français. L’évènement sera organisé dans la soirée du 23 septembre. Il devrait en prinicipe se tenir au Manhattan Center Studio, sur la 34ème rue (entre 8ème et 9ème avenues), une grande salle utilisée d’ordinaire pour des concerts ou des galas.
Les services du consulat devraient annoncer officiellement la réception mardi prochain. Ils s’apprêtent à recevoir 3 à 4000 personnes. Avis aux Sarko-fans ou aux pique-assiettes: même si le cercle sera moins restreint qu’à l’habitude, il faudra néanmoins avoir été invité pour s’y rendre.
Fashion Night Out, le guide
La Fashion Week revient mais cette année les mannequins font grise mine (et trébuchent). L’industrie est en déclin depuis le début de la crise et les fermetures de boutiques se sont succédées à vive allure.
C’est dans ce contexte que Bloomie (Michael Bloomberg) et le Diable-en-Prada (Anna Wintour, la redactrice en chef du Vogue Americain) ont annoncé main dans la main le 20 Mai dernier la Fashion Night Out, une initiative pour relancer l’industrie de la mode.
Dans un clip Anna Wintour, tout sourire, espère inciter les new-yorkais à sortir ‘shopper‘ ce 10 septembre jusqu’à 23h dans les boutiques branchées. Autour de la prêtresse de la mode, les acteurs du clip vidéo comme Diane Von Furstenberg, Donna Karan, Ashley Olsen, Sarah Jessica Parker, P.Diddy portent tous le t-shirt à l’effigie de la soirée. (Il sera vendu dans les boutiques le 10 Septembre et 40% des recettes seront reversées au Mémorial du 11 septembre de New-York.)
La Fashion Night Out aura lieu dans 13 villes à travers le monde. Ce soir-là à New York, vous aurez le choix entre une séance photo avec Cindy Crawford à JC Penneys ou un cours à H&M pour apprendre à défiler comme un top model. A Barneys sur Madison Avenue, les jumelles Mary Kate & Ashley Olsen vous serviront au bar tandis que Juan Carlos Obando donnera des cours de salsa. A défaut de relancer la consommation, la Fashion Night Out ne manquera pas d’inciter à la boisson. Nombreuses sont les boutiques à offrir des cocktails. De quoi remonter le moral de l’industrie.
Les boutiques françaises seront aussi de la partie:
Dior
Dior vous invite à une séance photo avec un « photographe star. » La photo vous sera ensuite envoyée. La marque française promet aussi la présence d’une célébrité. Les paris sont ouverts : parmi les égéries de la marque figurent Marion Cotillard et Monica Belluci, à moins que ce ne soit Carla Bruni qui fasse une apparition?
21 East 57th Street.
Thierry Mugler
Un atelier découverte pour découvrir les notes gourmandes du parfum bestseller Angel. Après avoir fait vos essais de parfumeurs, vous pourrez bénéficier de mini-soins.
Bloomingdale’s, Saks Fifth Avenue, Macy’s Herald Square, Lord & Taylor 5th Avenue.
Kisan
Le concept store aux racines islandaises vend des marques comme Petit Bateau, Bonpoint, Vanessa Bruno et Sonia by Sonia Rykiel. Au programme de la fête jusqu’à 23h, cocktail (islandais) et cadeaux à remporter toutes les heures.
125 Greene Street, entre Houston & Prince.
Comptoir des cotonniers
La marque continue son expansion new yorkaise et ouvre cet automne un comptoir à Bloomingdale’s. En attendant, vous pouvez aller faire un tour à la boutique de Soho et siroter un cocktail.
155 Spring St.
Chanel
Karl Lagerfeld réinterprète chaque saison le sac de Coco Chanel “2.55”. Jouez au “Karl” et créer votre propre sac Chanel en choisissant la couleur, la forme, l’anse, etc. à la boutique de 57th Street.
15 East Fifty-seventh Street, entre Fifth Avenue et Madison Avenue.
Zadig et Voltaire
La boutique Zadig & Voltaire a ouvert il y a cinq mois dans le Meatpacking District. Au programme, cocktails, petits fours, et cadeaux avec achats.
831 Washington Street, entre Little West 12th St. & Gansevoort.
Diptyque
La marque française de bougies et parfums de luxe offrira du champagne et une bougie à partir de 100$ d’achats.
377 Bleecker Street (between Charles Street and Perry Street),
www.diptyqueparis.com
Bond N09
La marque de parfums qui rend hommage aux quartiers de New York a été fondée par une Française, Laurice Rahme. A l’occasion de la Fashion Night Out, la marque organise des ateliers gratuits dans ses boutiques où l’on peut crée son propre élixir. On pourra donc mixer “Little Italy” et “New Haarlem”?
Il y aura aussi un coffret d’échantillons à gagner : “I Love New York Double-Decker” qui inclut West Side, Hamptons, Bryant Park, The Scent of Peace, Chinatown, Fire Island, Bleecker Street, Little Italy, Chelsea Flowers, Wall Street, Nuits de Noho et Coney Island. 20% de remise sur les parfums.
Listes des boutiques.
Longchamp
Soirée sur le thème “Jazz age et décadence nostalique”. Musique live de Michael Arenella et son orchestre Dreamland. DJ Lyyke Li sera l’invité spécial. La mannequin Lily Cole sera l’hôte de la soirée et présentera “Gatsby”, la nouvelle collection de la marque.
132 Spring Street, entre Wooster et Greene Street.
Pour le programme complet.
RFI sur les téléphones portables
De quoi réjouir les auditeurs de RFI qui ont du se contenter d’une écoute limitée pendant plusieurs années. Pour des raisons financières, Radio France Internationale avait du restreindre son temps d’antenne et n’émettait plus que le week end depuis 2007. En passant par le réseau téléphonique, la radio a enfin trouvé le moyen de surmonter ces anciennes contraintes pécuniaires. Les auditeurs devraient eux aussi y trouver leur compte puisqu’il suffit d’avoir un forfait illimité vers les appels locaux pour bénéficier gratuitement de ce service valable dans 5 villes américaines dont New York. Dans le cas contraire, la connexion sera facturée au prix d’un appel vers un poste fixe.
Pour écouter RFI composez le numéro qui correspond à votre ville.
New York: 212 401-4554
Boston: 617 963-1545
Chicago: 312 646-7684
San Francisco: 415 200-0603
Miami: 786 228-5543
Spleen de rentrée
Chère Viviane,
La rentrée approche, nous voici de retour à Manhattan. Pas évident de quitter la France, nos familles, et nos amis. D’ailleurs cette année même nos filles âgées de 13 et de 15 ans nous reprochent ce retour. Elles nous posent des questions du genre « pourquoi habiter si loin ? »« Pourquoi une école à double curriculum, on est les seules de la famille ? » J’avoue être inquiète de leurs attitudes négatives et boudeuses. Comment y répondre ?
Odile de Murry Hill.
Chère Odile,
Rappelez- vous les fameux blues de l’hiver. Sans doute pourrions nous inventer les blues de New York au mois d’Août et en dialoguer à satiété entre nous. Ce retour, ce mal de retour provoque questionnement et incompréhension chez certaines. Chez d’autres, une gène, même une certaine honte à oser se plaindre de son sort. Après tout, avoir profité de si longues vacances et rentrer à Manhattan ne devrait pas donner matière à se plaindre n’est ce pas ?
Eh bien inutile de se sentir coupable car même pour le voyageur modeste, les valises du départ se font avec légèreté et se ferment sans effort. Par contre, celles du retour sont remplies, bourrées, lourdes de souvenirs et de choses indispensables voir introuvables, même sur Madison Avenue. Symbolique ? Certes, mais aussi une évidence de ceux qui partent fréquemment pour se retrouver et puis repartent pour se séparer.
Pour vos filles, le retour est remplit de larmes de séparation de cousines, d’amies, et de liberté du cœur et d’action journalière. Une vie où la jeunesse est plus livrée à elle-même, avec moins de contraintes et souvent surveillée avec d’avantage de confiance. Notre attitude en vacances est certainement plus indulgente vis-à-vis de nos enfants. Les horaires sont souples, les heures du couché sans trop de structure et l’ambiance encourage discussions, éclats de rire et pourquoi pas même un petit flirt discrètement surveillé par des parents qui eux-mêmes prennent cette vie en suspend avec délice. Pourquoi ne pas leur permettre de goûter aux plaisirs de votre propre jeunesse le temps des vacances ?
Facile d’en conclure que le retour à Manhattan représente la fin de cette autonomie, de cette spontanéité, et de cette confiance que vous leur donniez sans hésiter. L’adolescence marque l’appétit de la découverte, l’attrait de la nouveauté et le désir de tester les limites tout en sachant que l’ancre familiale vous garde bien à l’œil. L’adolescente découvre la magie d’un sourire, d’un visage penché, d’un tourbillon de jupe où d’une jambe bronzée nantie d’une ballerine dorée. Votre fille apprend à jouer, à conquérir et l’herbe en blé fait tout doucement son chemin au fils des journées lancinantes d’un été. Pas facile à abandonner vous le savez bien.
New York représente non seulement le retour des classes, la contrainte des horaires fixes, la discipline compétitive mais aussi la pression sociale imposée par d’autres adolescents. Il est difficile de changer ainsi d’uniforme d’un jour à l’autre, d’aller de la souplesse d’un jour où tout semble possible vers un conformisme requit pour justement ne pas se distinguer ou se faire remarquer. Poids d’un noyau social qui se renouvelle un peu chaque année mais qui finalement vit beaucoup en vase clos, rentrée après rentrée.
Je constate que vous avez bien planifié en vous donnant le temps de passer le cap jet-lag, et de pouvoir profiter encore du climat estival. Ceci donne du temps à vos filles pour, à la fois entretenir le lien vacance tout en s’habituant à leur univers local qui bientôt redeviendra familier. Vous verrez la transition sera plus rapide que vous ne le pensez aujourd’hui. Profitez en pour reconnecter avec d’autres familles qui elles aussi auront fait le choix d’un atterrissage non bousculé et peut-être même en accueillir de nouvelles.
N’oublions pas qu’une des grandes forces de la jeunesse est la capacité de s’adapter. Cet éclat de rire qui suit une averse de larmes, ce grand sourire après avoir parlé avec une « ex amie », le sautillement de joie de retrouver des visages connues sur Facebook, tout cela suffit à tourner la page d’une seconde à l’autre.
Odile, prenez courage, vos filles vous font le coup du chantage émotif, ne cédez pas et ne vous laissez surtout pas démoraliser. Je suis certaine que le soleil des derniers jours mettra bientôt en veilleuse celui de vos plages de vacances.
Pour contacter Viviane et lui poser vos questions: www.vivianjacobslmft.com
Espion, bonus et odeurs suspectes
La presse américaine s’est emparée de l’histoire incroyable de Marc Aubrière, qui aurait réussi à échapper à ses ravisseurs Somaliens après un mois de captivité. Le New York Times et le Los Angeles Times expliquent comment il a trompé la vigilance de ses geôliers, qui avaient laissé la porte de sa cellule ouverte. Il aurait ensuite traversé une partie de Mogadiscio en se “guidant sur les étoiles”. Mogadishio comptant parmi les villes les plus dangereuses du monde, l’article du New York Times insiste notamment sur la dangerosité de cette évasion.
Avec plus de réserve Voice of America explique qu’il existe une controverse autour de cette libération. Dans un premier temps l’otage aurait révélé avoir tué trois personnes avant de pouvoir s’échapper. Une version qu’il aurait démentie par la suite. De quoi semer le doute, d’autant plus qu’à Mogadishio, on raconte que cette libération s’est faite en échange d’une rançon.
La France et l’Allemagne souhaitent réduire l’importance des bonus banquiers. Sur Bloomberg.com, on apprend que Nicolas Sarkozy et Angela Merkel tentent de mettre en place un plan d’attaque avant sommet du G20 qui se tiendra les 24 et 25 septembre à Pitsburg. Ils devraient ainsi se réunir le 17 septembre pour adopter une position européenne commune.
Le sujet est également traité par Forbes qui cite Angela Merkel : “Aucune banque ne doit devenir tellement importante qu’elle puisse faire chanter les gouvernements”.
Le Wall Street Journal s’intéresse à la traque du pipi sauvage dans les rues de Paris. La journaliste Susana Ferreira qui constate qu’il est difficile d’échapper aux odeurs d’urine, a suivi une équipe de la brigade des incivilités, chargée de punir ceux qui préfèrent le faire sur les murs ou dans les parcs. Dans ce reportage, on apprend notamment qu’il est plus facile d’empêcher la population canine de faire ses besoins sur les trottoirs que de convaincre les hommes d’utiliser l’une des 400 toilettes publiques installées dans la capitale.
Sur le même site, il est posssible de voir une vidéo montrant la brigade à l’oeuvre.
Fasciné par la manière dont Marcel étripe son poisson dans un marché de Normandie, Roger Cohen compare la cuisine française à la cuisine américaine. Dans un article du New York Times, il critique l’obsession sanitaire des Américains, symbolisée par le port quasi compulsif de gants en caoutchouc. Une attitude qui selon lui ne porte pas ses fruits. Il souligne que les Français qui se soucient beaucoup plus de la provenance et l’authenticité des produits qu’ils consomment, ont une espérance de vie supérieur à celle des Américains.
A Brooklyn, un vrai « tintin-marre »
Mille millions de mille sabords! Les tintinophiles du monde entier sont vent debout après la mise à l’index de leur héros par la respectable Brooklyn Public Library (BPL). La semaine dernière, le New York Times a en effet révélé que l’institution a décidé, en 2007, de mettre sous écrous son exemplaire de « Tintin au Congo », jugé trop offensant par un mécène. En cause : les accents racistes de l’album d’Hergé, publié au début des années 30 à l’époque du Congo belge, assimilant les Africains à des singes ou moquant leur accent. « Ce n’est pas pour le public » a simplement commenté la responsable du rayon enfant auprès du quotidien new yorkais.
Ce n’est pas la première fois que « Tintin au Congo » provoque des remous. En 2007, un étudiant congolais, jugeant l’ouvrage raciste, avait décidé de porter plainte auprès de la justice belge pour interrompre sa commercialisation. Des plaintes similaires ont également été déposées en Angleterre où le groupe américain Borders a décidé de déplacer l’album du rayon enfant au rayon adulte.
La décision de la Brooklyn Public Library, où « Mein Kampf » notamment est toujours en libre accès, a provoqué des réactions contrastées. En France, l’écrivain Pierre Assouline déplorait ainsi dans son blog, avec une ironie non feinte, la décision de la BPL. Autre son de cloche : Patrick Lozès, responsable du Cran, le Conseil représentatif des associations noires de France, s’est lui félicité de « la sage décision » de la BPL: « Cet ouvrage tel qu’il est présenté aujourd’hui, est lu par de jeunes esprits qui ne peuvent pas tous, faire la différence entre la caricature et la réalité, argumente-t-il sur son blog. Plusieurs solutions consensuelles existent. Le plus simple, pour éviter les actions notamment judiciaires qui se préparent en coulisses contre « Tintin au Congo » serait que les éditeurs et les ayants droit acceptent d’ajouter un texte didactique sur cet album ».
A New York, les bibliothécaires et libraires contactés par French Morning semblent comprendre la décision de la BPL. « Ils gèrent leurs collections par rapport à leur public, l’actualité et le respect des valeurs communes de la démocratie, estime Katharine Branning, Vice Présidente chargée de la John and Francine Haskell Library au FIAF. Les « livres de l’enfer » existent dans toute bibliothèque, ils sont peut-être rangés à part, mais figurent dans le catalogue pour les lecteurs qui veulent aller plus loin ». Le patron de la Librairie de France, où « Tintin au Congo » est vendu, plaide quant à lui pour une solution intermédiaire, entre interdiction et liberté d’expression. « [A la Librairie de France], le livre n’est pas placé de manière visible. Nos clients doivent le demander pour l’obtenir, précise Emanuel Molho. Je crois que les librairies devraient avoir ce livre, de la même manière qu’ils devraient avoir des livres antisémites, antimusulmans ou anti- quoique ce soit. Mais ces livres ne devraient pas être mis en évidence ». Pour sa part, Harris Healy, directeur du Logos Bookstore de Manhattan, souligne le poids du contexte local dans la décision de la BPL : « Je peux comprendre le blacklisting de « Tintin au Congo » par la BPL en raison de l’importance à Brooklyn comme dans le reste de New York des populations afro-américaine, noire-africaine, haïtienne et caribéenne. L’attitude d’Hergé à l’égard des Africains apparaît aujourd’hui comme quelque peu condescendante, potentiellement raciste et offensante. »
La BPL, qui n’a pas pu être jointe, précise dans une lettre au New York Times que le livre a été déplacé dans les rayons de la Hunt Collection, une collection de livres historiques placée dans un coffre fort consultable seulement sur rendez-vous. Le méchant Rastapopoulos en rêvait, les Brooklynites l’ont fait: mettre le reporter à la houppette en cage.
Le Fooding traverse l'Atlantique
“La cream” des chefs, mixologistes, DJ’s, graphistes new-yorkais et parisiens ont répondu présent à l’appel du Fooding. Côté new yorkais, Daniel Boulud, David Chang et Wylie Dufresne seront de la partie. Côté parisien, le casting réunit entre autres Yves Camdeborde du Comptoir du Relais, William Ledeuil de Ze Kitchen Galerie, Alberto Herraiz de Fogón, Stéphane Jégo de Chez l’Ami Jean. Chez les DJs, ce sera Paul Sevigny, le frère de la fashionista Chloe et figure des soirées new yorkaises et Benjamin Moreau du club parisien ultra branché Le Baron.
Le choix du P.S.1 est en ligne avec le côté décalé du Fooding. C’est en 2000 qu’Alexandre Cammas, journaliste de Nova Magazine invente le mot (mélange de ‘food’ et ‘feeling’), un peu sans le savoir. Découvrant que le terme n’existe pas en anglais, il revendique l’appellation. Le label s’applique à la génération de chefs qui entendent faire les choses autrement, notamment en mettant l’accent sur l’ambiance, pour faire descendre la haute gastronomie française de sa tour d’ivoire. À Paris, le gang du Fooding organise des pique-niques au Palais de Tokyo ou dans la gare de RER de la station Denfert-Rochereau.
Si le concept ne semble pas révolutionnaire aux États-Unis, le pays de la ‘finger food’, il est néanmoins dans l’air du temps. “Les choses ont l’air de bouger aussi à New York”, s’enthousiasme Yves Camdeborde. Daniel Boulud lui donnera raison avec son couscous marocain traditionnel. Nicholas Morgenstern et Julie Farias de The General Greene confirmeront le dynamisme gastronomique de Brooklyn avec leur “I Scream d’amour”, une glace Giandujac (chocolat à la noisette salée) et vanille bourbon.
L’entrée du Fooding d’amour coûte 30 $ et 100% des bénéfices seront reversés à Action contre la Faim.
La Caraïbe à New York
Le Caribbean Cultural Centre African Diaspora Institute permet de se rendre compte de la richesse de cette culture issue d’un syncrétisme. Le centre organise de nombreux événements tels que des expositions, des concerts,des lectures…
Caribbean Cultural Centre African Diaspora Institute
408 West 58th Street Between 9th and 10th Avenue.
212-307-7420
Caraïbe francophone
Petit et charmant, le Krik Krak est un restaurant qui sert une cuisine savoureuse et typiquement haïtienne. On y retrouve les spécialités du pays notamment le fameux porc frit appelé Griot ou le le riz et haricots rouges, une spécialité de Guadeloupe également…. Ceux qui aiment les akras, beignets généralement préparés avec de la morue salée, devraient en essayer une succulente variante végétarienne : les akras de malangua. Nous recommandons aux amateurs de fruits de mer d’y aller le dimanche. Ce sera l’occasion de goûter la spécialité du jour : du lambis, un crustacé populaire dans toute la Caraïbe.
Comptez entre $10 et $20 pour un plat.
Krik Krak
844 Amsterdam Ave, près de la 101street
212-222-3100
En dépit de sa simplicité, Ma cuisine est un endroit qui vaut le détour.
Si ce restaurant de Harlem est trop petit pour manger sur place, il se rattrape sur les saveurs et les quantités servies. Même les petites portions sont généreuses et pour moins de $10, vous repartirez avec une barquette que vous aurez du mal à terminer. Pour goûter au riz Djon Djon, plat typiquement haïtien que l’on ne retrouve nulle part ailleurs dans la Caraibe, il faut s’y rendre le dimache, mais pas trop tard parce que les quantités préparées sont très vite écoulées.
Ma cuisine
1701 Amsterdam Ave, entre 144 et 145th street.
212-234-7342
Le Kombit Kréyol est un lieu où l’on peut découvrir plusieurs aspects de la culture haïtienne. De la soupe de Giromon au lambi en passant par l’incontournable riz Djon Djon et la poule en sauce, les plats traditionnels figurent presque tous sur la carte. En plus de se régaler avec une cuisine pleine d’authenticité et de qualité, ce sera l’occasion d’apprécier une autre spécialité du pays : la peinture. D’inspiration naïve, les tableaux colorés accrochés aux murs rendent compte de la beauté du pays et traduisent souvent l’imaginaire vaudou. La musique locale est également à l’honneur. Tous les vendredis soirs, la maison propose un live, qui ne manquera certainement pas vous faire chalouper sur des airs de Kompa. Veillez toutefois à ne pas vous laissez envoûter par le rythme endiablé du Ra-ra. Comptez entre 10 et 20$ pour un plat.
Kombit Kréyol
279 Flatbush Avenue, Brooklyn.
718-399-2000
Certains vendredis, des musiciens de la Caraïbe francophone mettent le feu à la Manhattan Haitian Dance Party du SOB’s. Lors de ces Haitian Fridays, la majorité des artistes sont originaires d’Haïti mais il n’est exclus d’y entendre des airs venus de Guadeloupe et des autres îles francophones de la Caraïbe.
SOB’s
204 Varick St.
212-243-4940
Caraïbe anglophone
Lieu incontournable de la Caraïbe anglophone à NYC, le Negril Village est un restaurant branché et festif où l’on déguste les spécialités de la Jamaïque. Servies sur une délicieuse purée de bananes, les calypso shrimps valent le détour. En plat de résistance, nous vous conseillons le folklore et la simplicité du Ackee & Saltfish, le plat préféré des Jamaïcains composé de morue salée et de féculents locaux. Bien que minoritaire, la cuisine de Trinidad est également représentée sur le menu puisque le chef propose la spécialité du pays, sorte de crèpes fourrées appellées Roti. Avec sa lumière tamisée, le Négril Village est également l’endroit idéal pour prendre un cocktail et écouter les derniers tubes de reggea et de dancehall. Et si l’envie de danser vous prend, faites un tour dans le Rhum Lounge qui se trouve juste en dessous du restaurant. Il est préférable de réserver à l’avance tant le restaurant à du succès. Mais tout ceci à un certain prix. Comptez entre 15 et 35$ pour un plat de résistance.
Negril Village
70 W 3rd St, entre Thompson & Laguardia
212-477 – 2804
Dans un style beaucoup plus simple, Veronica’s Kitchen est un restaurant où l’on peut aller déjeuner sans se ruiner. Situé dans le Financial District, on y sert des spécialités trinidadiennes et jamaïcaines telles que le Chiken Jerk.
Veronica’s Kitchen
125 Front St
Les cordons bleus préféreront peut-être cuisiner eux-mêmes les plats traditionnels caribéens. Mais avant de se lancer, mieux vaut connaître les épices et les secrets d’une marinade réussie. Le chef T.I Williams se propose de vous apprendre à réaliser quelques recettes jamaïcaines le temps d’une leçon de cuisine. Une réservation est indispensable pour y assister.
Leçon de cuisine jamaïcaine le 1er septembre de 6pm à 9pm au Whole Foods Culinary Center, 95 East Houston. 55$. 1-877-365-EVENT
Caraïbe Hispanophone
Ouvert 24h sur 24, La Casa del Mofongo est une adresse particulièrement appréciée des Dominicains, dont la réputation festive n’est plus à faire. L’endroit est donc animé et c’est sur les rythmes de la Batchata et du Merengue qu’on y mange des plats populaires à l’image du Mofongo, préparation riche à base de bananes plantins et de viande.
Prévoyez 10$ pour un Mofongo et 17$ pour un churrasco steak.
La Casa del Mofongo
1447 St Nicholas Ave entre 182nd & 183rd St
212-740-1200
Situé dans un quartier latino de Harlem, le Morocco offre un certain depaysement. En dépit d’un décor kitsh, le Morocco est un nightclub qui devrait faire le bonheur des amateurs de danses latines. Dans une première salle, on se déhanche sur de la Salsa, du Merengue, et de la Batchata. Pour varier les plaisirs, une seconde salle propose une ambiance Hip Hop.
Morocco
3534 Broadway
212-939-0909