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Sarkozy à New York, forcément ça se remarque…

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Rien à avoir avec la férocité britannique (cf par exemple le Times de Londres qui qualifie la prestation de “terne et monotone”), la presse américaine est plus aimable (ou moins anti-française?) quand elle juge l’apparition sur scène de Carla Bruni, samedi soir, à l’occasion du concert donné pour le 91ème anniversaire de Nelson Mandela.
Le Hollywood Reporter évoque la “fine adaptation” des deux chansons chantées en duo par Carla Sarkozy et Dave Stewart, de Eurythmics. Le New York Times est plus sévère et remarque le filet de voix de la première dame pour interpréter la reprise de “Blowin’ in the wind” de Bob Dylan. Le Denver Post résume: “la première dame de France n’était pas à la hauteur de la dive Aretha Franklin et avait l’air réservé avec sa guitare accoustique et son tailleur pantalon”.
(Pour vous faire une idée, regardez la vidéo de French Morning)


Mais le week-end présidentiel à New York n’était pas seulement musical, il était aussi sportif. Le New York Daily News ne pouvait passer à côté: le désormais traditionnel jogging de Nicolas Sarkozy dans Central Park. Le Président français y est allé de son petit tour du Réservoir accompagné de ses gardes du corps. Son visage marqué par l’effort et son T-shirt ruisselant de sueur montrent bien que le chef d’État n’a pas fait semblant samedi dernier, alors que la chaleur était au rendez-vous.
Le soir-même, tranquillement assis dans un fauteuil du Radio City Music Hall, il écoutait chanter sa femme. La veille pourtant, on avait frôlé un petit incident diplomatique comme le relate le New York Post. A l’occasion d’un déjeuner avec le Secrétaire Général de l’ONU, Nicolas Sarkozy avait commandé de la viande… dans un restaurant qui ne sert que du poisson. Plus précisément au « Bernardin », la table prestigieuse du chef Eric Ripert. Le Post se gausse: demander de la viande à un bouddhiste (Ripert est converti), ça ne se fait pas. Au passage, le tabloïd se mélange les pinceaux en expliquant que ce déjeuner avait lieu entre Sarkozy et Miguel d’Escoto Brockmann, qui est le président en exercice de l’Assemblée générale des Nations Unies. Perdu, c’était le Secrétaire général de l’organisation, le corréen Ban Ki-Moon.
«La langue française offre un passeport pour le monde »: c’est Ginette Chenard qui l’assure, dans l’Atlanta Journal Constitution. Il faut dire que c’est son métier: Mme Chenard est déléguée du gouvernement québecois à Atlanta. Et elle entend réveiller les consciences des étudiants américains, souvent trop peu impliqués dans l’apprentissage d’une langue étrangère, notamment le français. Elle explique que parler notre langue reste un plus indéniable, ouvrant des portes vers de nouveaux jobs dans dans des pays mêlant culture française et américaine : Québec, Caraïbes, Haïti… « Finalement, le français est une langue officielle dans beaucoup d’institutions internationales, comme les Nations Unies par exemple. Il est largement utilisé dans le développement à l’échelle mondiale », constate-t-elle. On apprend aussi que rien qu’en Géorgie, il existe prêt de 240 filiales ayant un rapport avec la France, ce qui représente environ 11 300 emplois. Un chiffre conséquent pour le marché du travail. En temps de crise aux Etats-Unis, il reste finalement bon de savoir s’exprimer dans la langue de Molière.
Le Tour de France entre dans sa troisième et dernière semaine. À l’attaque des sommets alpins, Juliette Macur, l’envoyée spéciale du New York Times s’est penchée sur l’alimentation des cyclistes au quotidien. Sa petite investigation nous révèle quelques données surprenantes. Elle nous apprend par exemple que les coureurs consomment entre 5 000 et 8 000 calories par jour, soit trois fois plus qu’un Américain moyen ! C’est simple, comme l’explique la journaliste, « ils mangent au petit-déjeuner, juste avant l’étape, pendant, juste après avoir passé la ligne d’arrivée, une fois de retour à leur hôtel et avant d’aller se coucher… » Autant dire que le choix du cuisinier pour les trois semaines de course reste déterminant. Au sein de l’équipe Garmin-Slipstream, c’est le natif du Colorado Sean Fowler qui a été choisi. Une première pour un chef américain sur le Tour. Même sa sœur est venue spécialement pour lui prêter main forte. Pour Sean, le souci principal reste d’éviter la nourriture avariée, les complications gastriques et tout les problèmes qui pourraient ravager les performances de ses sportifs. Pointilleux, le cuisinier « s’assure qu’il va arriver suffisamment tôt dans chaque nouvel hôtel, afin d’inspecter la cuisine dans les moindres détails. » Le mot de la fin revient à Lim Allen, le nutritionniste de la formation : « Je pense qu’ils rêvent tous de boire une bonne bière bien fraîche après chaque étape… Mais ce ne sera pas avant le dernier jour de course ! »

Une colo pour parler français

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Ambiance colonie de vacances. Après deux semaines passées ensemble, les enfants inscrits au programme du French Heritage Language Program débordent d’énergie. Le principe ? Deux semaines d’activités et de visites dans New York. Le projet a été lancé en 2005 sous l’impulsion du Ministère des Affaires Etrangères français. «En 2004, pour la première année, nous avions seulement 11 participants, uniquement des adolescents, explique David Lasserre, coordinateur du projet aux services culturels de l’Ambassade. Cette année, nous avons accueillis pour la première fois des tout petits et compté deux fois plus de participants que l’année dernière, soit 50 enfants en tout venant de 16 établissements différents». Outre New York, le programme avait aussi lieu cette année à Miami, en Floride. « La majorité des familles qui s’y inscrivent sont issues d’un milieu culturel francophone, venant en majorité de France, d’Haïti ou d’Afrique ».
Deux écoles ont accueilli les participants, l’International High School of Prospect Heights (Brooklyn) et la PS84 de Harlem. Au programme, visites de sites incontournables de New York comme le Museum d’Histoire Naturelle, le Zoo du Bronx ou le Musée de l’Immigration. Le reste du temps est consacré à des activités : peinture, danse, théâtre.
Public privilégié: les jeunes francophones dont les parents tiennent à maintenir le biliguisme. Sophie Queuniet, professeur de français à New York, a ainsi inscrit sa fille de 9 ans, Madeleine. Installée depuis 1991 aux Etats-Unis, elle tient à faire connaître les deux cultures à ses enfants. « Je lui parle en français à la maison mais avec moi elle ne fait pas beaucoup d’efforts. Ici, c’est le cadre idéal, comme une colonie de vacances, avec des activités différentes chaque jour. Mais il y a aussi un suivi un peu scolaire, avec des cours où ils écrivent un journal par exemple ».
Le programme de cet été s’est achevé le 17 juillet. Les volontaires doivent maintenant patienter jusqu’à l’été prochain.

Boutiques branchées et magasins français

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Prêt-à-porter, sur mesure et chaussures ! Tim Hamilton prévoit des réductions de 30 à 60% sur une sélection d’articles de ses collections automne 2008 et printemps 2009. Du samedi 18 au lundi 20 juillet, de 11am à 6pm. 195 Chrystie St.
Chez Thistle & Clovers et jusqu’au 20 juillet, les soldes d’été offrent plus de 60% de réduction sur plusieurs marques telles que Tylho, Lorick ou Geren Ford. Du lundi au vendredi de midi à 8 pm, samedi et dimanche de 11 am à 7pm. 221 DeKalb Avenue (718 855 5577).
Pas de répis non plus chez Temperley London où les 60% et plus sont aussi de mise jusqu’au 20 juillet. Robes Aimee à 474$ et gilets Stud à 314$. Deux boutiques : la première à Soho, 453 Broome St (Mercer St), du lundi au samedi de 11am à 7pm et le dimanche de midi à 6pm ; la seconde dans les Hamptons, 53 the Circle, East Hampton, du lundi au samedi de 10am à 6pm et le dimanche de 11am à 5pm.
Mais pour faire des affaires encore meilleures, on vous conseille les soldes de l’entrepôt Elie Tahari. Les vêtements pour homme comme pour femme sont soldés de 60 à 80%, sur certaines sélections et les stocks. Jusqu’au dimanche 19 juillet. Ouvert de 10am à 7pm, 75 Ninth Avenue (15th St).
Petite touche française avec les soldes chez Comptoir des Cotonniers. Les petits hauts à manches courtes sont à moitié prix (65$) et les écharpes en coton imprimé également. Vous trouverez aussi des jupes droites à 60$. Du lundi au samedi de 11 am à 8 pm, le dimanche de midi à 6pm, jusqu’au 1er septembre. 155 Spring St (entre Broadway et Wooster St)
Direction Brooklyn et Dumbo pour l’originale Loppy Mango qui promet des soldes très intéressantes sur les collections de plusieurs designers, des meubles aux costumes vintages en passant par les scandales. Les petites robes mousseline de Haute Hippie sont à 300$ au lieu de 600 et les redingotes à paillettes de Gryphon New également. Du lundi au samedi de 10am à 8pm et le dimanche de 11 am à 7pm, jusqu’au 30 juillet. 117 Front St (entre Adams et Washington Sts).
Chez Camper, vous trouverez des chaussures soldées pour toute la famille, des chaussures compensées pour femme aux baskets pour homme (80$), sans oublier les ballerines colorées pour les plus jeunes, qui passent de 75 à 60$. Du lundi au samedi de 10am à 8pm, le dimanche de midi à 6 pm, jusqu’au 31 juillet. 635 Madison Avenue (59th St)

Santa Fe : l’Opéra en pleine nature

Somptueuse ! C’est vraiment le qualificatif qui convient à l’expérience d’une soirée à Santa Fé, pendant le Festival d’opéra qui s’y tient chaque année pendant tout l’été.
Imaginez une scène en plein air, doté de qualités acoustiques dignes d’une des meilleures salles, un environnement naturel presque exclusivement minéral, une atmosphère sèche qui rend la température d’été supportable et un programme musical de qualité, cette année, entre autres, la Traviata et Don Giovanni.

L'Opéra de Santa Fé
En fait, tout commence en fin d’après-midi. Il faut d’abord se rendre sur place, car l’Opéra est à sept miles de Santa Fé, en pleine nature. Dans un deuxième temps, on installe les tables à l’arrière des véhicules pour un pique-nique en habit toujours très convivial. Certains optent pour la formule buffet proposée par la cafétéria de l’Opéra. Tous profitent du même coucher de soleil. Enfin, c’est sous un ciel de rêve que commence le spectacle. Sachez que l’excellente réputation de la scène attire ici les plus grands artistes. Par exemple, cette année, Nathalie Dessay.
Mais Santa Fé, c’est aussi une ville sans gratte-ciel, avec des maisons construites en adobe, plusieurs fois centenaires, et transformées, pour bon nombre d’entre elles, en ateliers et galeries d’art. Quelque mille artistes ont choisi de s’installer ici, séduit par la lumière et l’atmosphère de la ville. Ils sont sculpteurs, peintres, photographes et ils vendent, parfois assez chers, leur abondante production, ce qui ferait de Santa Fé le deuxième marché de l’art aux Etats-Unis, après New York !

Mythique Rio Grande
Troisième raison qui pourrait vous faire choisir la capitale de l’état du Nouveau-Mexique comme destination, cet été : les activités à pratiquer dans les environs. La nature y est splendide et variée, des plaines désertiques aux montagnes en passant par les gorges du mythique Rio Grande.
Un week-end ? Mieux: prévoyez de passer quatre à cinq jours dans la région. Dépaysement garanti.
À voir absolument :
– L’Opéra, évidemment. Des back stages tours sont organisés le matin.
– Canyon road, pas moins d’une centaine de galeries d’art côte à côte.
– Saint Francis cathédral, ordonnée par un prêtre français en mission dans la région
– Le Palace of the Governors, l’un des plus vieux bâtiments du pays. Il abrite une collection historique intéressante.
À faire absolument :
– Pique nique et spectacle à l’Opéra
– Tour des galeries d’art
– Louer une moto ou une voiture afin d’explorer les environs
– Monter à la station de ski de Santa Fé pour obtenir un panorama splendide
– S’arrêter au 10 000 Wawes, un complexe de bains d’eau froide, de jacuzzi et de chutes d’eau organisé dans un jardin paysager japonais
– Emprunter la « high road » pour aller jusqu’à Taos, petite ville typique et pleine de charme
– Une descente du Rio Grande en rafting.
Comment y aller ?
Avion jusqu’à Albuquerque (à partir de $500 l’AR) puis navette ou location de voiture d’Albuquerque à Santa Fé.
Autre solution, beaucoup plus onéreuse : NY-Dallas suivi d’un vol American Eagle se posant directement sur le petit aéroport de Santa Fé.
Où dormir :
Nous avons séjourné à l’excellent Bishop’s Lodge, mais le Inn and Spa Loretto peut également être recommandé.
Les bonnes tables : le Coyote Café du chef Mark Miller et le Geronimo
Un dernier conseil :
Faites-vous indiquer une soirée typique de l’Ouest, avec orchestre, danses et figures locales totalement improbables. Excellent souvenir assuré.
Informations générales : www.santafe.org

Passer ses vacances aux Etats-Unis

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Je souhaite me rendre à New York au mois d’août pour quinze jours afin de visiter cette ville qui m’attire depuis toujours. J’ai commencé à regarder les démarches à effectuer et tout cela est un peu confus. J’aimerais aussi beaucoup pouvoir y travailler, ne serait-ce que quelques heures, afin de me faire un peu d’argent sur place. Plusieurs personnes sur des forums m’ont dit qu’il n’y avait pas de problème mais d’autres me disent le contraire.
Marie de Lyon.

Les Etats-Unis sont un pays accueillant pour les touristes étrangers. Il est toutefois bien évident que les autorités américaines souhaitent faire respecter leur politique d’immigration. En conséquence les touristes sont soumis au respect d’un minimum de règles à suivre afin de pouvoir entrer sur le territoire et de pouvoir y rester légalement.
Les ressortissants de nombreux pays sont dispensés de l’obligation d’avoir à obtenir un visa afin de se rendre aux Etats-Unis. C’est ce que l’on appelle le « visa waiver program » (VWP), ou «programme d’exemption de visa» en Français. Les ressortissants de Belgique, France, Luxembourg, Monaco et Suisse sont ainsi dispensés de demande de visa et des fastidieux entretiens au consulat.
Il y a cependant des exceptions: les personnes qui ont notamment fait l’objet d’une condamnation pour une infraction sérieuse, les personnes affectées par une maladie contagieuse grave, celles qui sont entrées illégalement aux Etats-Unis par le passé ou bien encore celles qui y sont restées plus longtemps que cela ne leur était permis… Dans de tels cas, il faudra alors effectuer une demande de visa pour touriste. Il est toujours préférable de vous rendre sur le site internet de l’ambassade américaine la plus proche de chez vous afin de vérifier que vous ne rentrez pas dans l’une ou l’autre de ces catégories car votre entrée aux Etats-Unis pourraient s’en trouver compromise et vous pourriez alors faire l’objet d’une procédure de refoulement.
Pour bénéficier de l’exemption de visa, il faut posséder un passeport électronique valable pour une durée d’au moins six mois au-delà de la date de retour prévue. S’agissant des pays mentionnés précédemment les autorités américaines peuvent toutefois déroger à cette règle des six mois et autoriser des séjours dont la date de retour est postérieure à la date de validité du passeport. Pour les Français qui ne disposent pas d’un passeport biométrique il sera nécessaire d’obtenir un visa.
Le séjour doit être d’une durée de 90 jours au plus et il vous sera demandé de justifier d’un billet d’avion aller-retour. Conservez également avec vous tous vos justificatifs, en particulier ceux qui permettent de démontrer vos ressources lors de votre voyage.
Depuis le début de l’année, il est devenu obligatoire d’obtenir une autorisation ESTA avant le départ. Les demandes sont formulées par internet sur le site officiel ESTA. Celui-ci est accessible en Francais. Il faut environ cinq minutes pour compléter le formulaire, pas plus, mais il est recommandé de vous y prendre suffisamment à l’avance, au moins 72 heures à l’avance (c’est le délai nécessaire si une réponse ne peut être fournie immédiatement).
Si vous recevez l’autorisation, vous pourrez voyager dans le cadre du VWP. En revanche, si elle vous est refusée, il vous faudra déposer une demande de visa. Lorsque vous recevrez l’autorisation ESTA, imprimez la et conservez la avec vous lors de votre voyage. L’autorisation est valable pour deux ans (ce qui ne veut pas dire que vous recevez une autorisation de rester aux Etats-Unis pendant deux ans !). Le dépôt d’une demande d’autorisation ESTA est gratuit. Vous ne devez donc pas verser d’argent que ce soit pour déposer votre demande ou pour recevoir une réponse. Ceci est une formalité préliminaire qui ne vous assure pour autant pas l’accès au territoire à votre arrivée.
La décision finale appartiendra au CBP Officer à votre descente de l’avion
Pendant le voyage, le personnel de vol de votre compagnie aérienne passera dans les rangs vous distribuer des documents. Il en existe trois : un blanc, un vert et un bleu. Le blanc et le vert remplissent la même fonction (ce sont des documents destinés aux services d’immigration) mais ils ne s’adressent pas aux mêmes personnes. Les touristes doivent remplir le vert, ce que l’on appelle un formulaire I-94W. Le formulaire bleu, également à remplir, est le document pour le service des douanes.
Si vous ne remplissez pas les conditions du visa waiver program et que vous deviez demander un visa pour touriste afin de vous rendre aux Etats-Unis, il vous faudra prendre les devants car la procédure nécessite un peu plus de temps. En cas de délivrance du visa et d’autorisation d’accès au territoire vous pourrez être autorisé à rester pour une période pouvant aller au-delà de 90 jours, eventuellement renouvelable.
En toute hypothèse, visa waiver program ou visa pour touriste, une fois sur le territoire américain vous ne pourrez pas travailler. Si le CBP Officer avait d’ailleurs des doutes sur la véritable nature de votre voyage, celui-ci pourrait tout simplement vous refuser l’entrée aux Etats-Unis.
Si vous souhaitez en apprendre d’avantage sur toutes ces questions, vous pourrez vous reporter aux sites suivants:
-Pour la Belgique : Le site de l’ambassade des Etats-Unis à Bruxelles.
-Pour la France et Monaco : Le site de l’ambassade des Etats-Unis à Paris
-Pour le Luxembourg : Le site de l’ambassade des Etats-Unis au Luxembourg
-Pour la Suisse : Le site de l’ambassade des Etats-Unis à Berne
Nicolas Puygrenier est avocat auprès du barreau de New York. Il est membre du cabinet Puygrenier & Law LLP.
Disclaimer: Les informations contenues dans cet article sont présentées à des fins éducatives et d’information générale du public afin de l’aider à reconnaître ses besoins en matière juridique. Celles-ci ne sauraient être interprétées comme fournissant une solution générale applicable à toutes situations individuelles proches ou similaires. Ainsi, un changement même mineur des faits peut se traduire par un changement matériel de la solution apportée. Il est également déconseillé de chercher à résoudre des problèmes individuels sur la base des informations qui y sont contenues. Cet article ne saurait être considéré comme une prestation de service de nature juridique et il ne saurait se substituer à une consultation juridique avec un avocat. Sa publication et communication ne saurait en outre faire naître de relation avocat-client.
© copyright 2009 Nicolas PUYGRENIER – Tous droits réservés.

Ningez-vous?

Ning? Kézako? Ning, est une plateforme de réseaux en ligne. Une sorte de Facebook, donc, ou plutôt un outil qui permet de se créer sont mini Facebook à soi, pour échanger autour d’un centre d’intérêt particulier, en choisissant son propre design, ses propres fonctionnalités.
Lancé par Marc Andreesen (le fondateur de Netscape) en 2005, Ning est devenu un outil de choix dans les universités américaines. C’est là que Fabrice Jaumont l’a découvert. Attaché d’éducation à l’Ambassade de France, basé à New York, il a notamment la charge de promouvoir l’enseignement du français aux Etats-Unis. “Je me suis dit que le meilleur moyen de faire ça est de montrer qu’il y a une communauté francophone bien vivante à New York”. Un week-end de mai, ce grand réfractaire à Facebook (“je déteste”), a donc créé “New York in French”, un “Ning” que tous les francophones de New York et de la région peuvent joindre gratuitement pour échanger sur leurs sujets de prédilections.
Un mois après le lancement, New York in French compte 1500 membres et plusieurs dizaines de groupes, qui vont des passions régionales (Provence, je t’aime ou BZH New York) à l’activisme pour les écoles publiques bilingues en passant par Art in French ou Cinema in French.
L’objectif est donc que les Francophones de New York s’approprient ce “ning”. “C’est déjà le cas, raconte Fabrice Jaumont, on me propose de nouveaux groupes, des blogs, on post des vidéos, des photos…” Et l’initiative fait des émules: les Français de Chicago ont le leur et l’Ambassade des Etats-Unis à Paris a contacté Fabrice Jaumont pour apprendre à créer un Ning, destiné à promouvoir les échanges scolaires.
New York in French

C'est la fête aux touristes français

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Les Français sont les pires touristes au monde ! USA Today relaie le dernier sondage commandé par le site « Expedia.com » à l’institut TNS Infratest. Si la France reste le pays le plus visité au monde, ses ressortissants auraient le comportement le plus désobligeant selon plus de 40 000 hôteliers interrogés dans 27 pays. Neuf critères ont été pris en compte, parmi lesquels la politesse, la courtoisie, ou encore la générosité. Résultat des comptes : à l’étranger, les « Frenchies » se montrent particulièrement malpolis et avares. En plus de ça, ils ne feraient aucun effort pour parler la langue du pays visité. L’honneur est sauf dans deux domaines : l’élégance et la discrétion, où les touristes français arrivent en tête. De leur côté, les Américains se montrent les plus généreux, notamment pour les pourboires, et essaient de s’adapter à la culture du pays. En revanche, les hôteliers les trouvent bruyants, sans-gêne et mal habillés…
Il se murmure que le couturier Christian Lacroix pourrait avoir présenté son dernier défilé la semaine dernière à Paris. Le LA Times s’en est ému, parlant même d’« un spectacle qui a déclenché des larmes chez certains, alors qu’en temps normal, il ne nourrit que des applaudissements. » La journaliste américaine Jenny Barchfield de Associated Press était présente dans la capitale française. Elle évoque l’aspect « dramatique » du défilé. On a ainsi pu voir dans l’assistance une grande banderole avec inscrit « Christian Lacroix forever ». Son activité placée en redressement judiciaire, le styliste français a pourtant assuré à son public qu’il reviendrait cet hiver pour présenter sa collection été 2010. Dans le même temps, Karl Lagerfield et Eric Tibusch montraient eux aussi leurs créations hivernales. Si le premier a signé une production haute couture « convenable » pour Chanel, le second rendait un bel hommage à Michael Jackson. Il a notamment proposé une veste en cuir entrecroisée de fermetures éclair, qui rappellait la garde-robe du King de la Pop sur la couverture de son album « Bad ».
Le football américain est pratiqué par quelques irréductibles en France, et c’est le New York Times qui nous le rappelle cette semaine. A l’occasion de l’Eurobowl 2009, l’équivalent du Superbowl à l’échelle européenne, le quotidien pénètre dans l’univers de la meilleure équipe française, le Flash de La Courneuve. Sacrés cinq fois de suite au niveau national, les Franciliens ont remporté samedi le titre européen à Innsbruck. Même si ce sport n’atteint pas la popularité du football ou du rugby sur le vieux continent, quelques équipes françaises évoluent à un niveau tout-à-fait correct, quasiment égal à celui des prestigieuses universités américaines. Seuls les joueurs américains en provenance de la NFL possédent le titre de professionnel et sont payés en conséquence. Plusieurs stars ont ainsi effectué une « pige » pour quelques matchs ou une saison complète à Amsterdam, Londres ou encore Helsinki. Les joueurs français, eux, restent des amateurs aux profils variés : ouvriers, électriciens, banquiers, gardes du corps… Loin de la ferveur américaine, de ses cheerleaders et ses spectacles à la mi-temps, les matchs ne remplissent pas des stades entiers. Le journaliste du Times évoque plutôt des ambiances champêtres, où « les supporters chantent dans un anglais approximatif, mangent des hot dogs dans une baguette de pain et boivent des bières dans des gobelets en plastique… »

Les Sarkozy à New York ce week-end

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Carla Bruni-Sarkozy sera accompagnée. Une porte-parole pour “Mandela Day” a confirmé la présence de Nicolas Sarkozy dans le public du Radio City Hall samedi 18 Juillet. Le concert organisé par l’association 46664 (du numéro d’écrou de Mandela) qui se tiendra le jour de son 91ème anniversaire rassemblera en plus de Carla Bruni-Sarkozy pléthore d’artistes dont Stevie Wonder et Gloria Gaynor.
Le couple Sarkozy n’a pas confirmé sa présence au gala tenu par l’ancien président Bill Clinton mercredi à Grand Central Station, un événement également organisé dans le cadre du “Mandela day”, explique la porte-parole.
Mais la semaine s’annonce chargée pour le chef d’Etat français. Une fois la Garden Party finie, il est prévu que Nicolas Sarkozy se déplace en province jeudi pour parler politique maritime. L’agenda présidentiel est ensuite dégagé de toute obligation à partir de vendredi.
Le consulat, joint par French Morning, ne confirme pas la venue du président à ce jour. Le déplacement non-officiel à New York intervient une semaine après le mini-incident diplomatique en Italie où Carla Bruni-Sarkozy a brillé par son absence le premier jour avec les autres first ladies à Rome. «Carla connaît déjà bien la ville, elle n’avait pas besoin d’une visite guidée», a plaidé M. Sarkozy.
Si elle connaît bien New York aussi, elle appréciera sûrement la compagnie de son mari.
Des billets pour le concert sont encore disponibles entre $44.5 et $129.5 + frais d’envoi.

Votre guide shopping de la semaine

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Craquez pour les petits tops de chez Nanette Lepore, pour seulement 95$ (prix de départ 280$). Les mini jupes sont à plus de 70% de réduction, et les robes imprimées passent de 465 à 150$. 225W 35th St, entre 7th et 8th Ave. Du mardi au jeudi de 9am à 7pm.
Grandes soldes d’été pour Built by Wendy, jusqu’au 31 août. Les petites robes d’été passent de 200 à 80$ et il y a des petits prix sur les vestes en jean et les pantalons. 7 centre Market Place, Broome St, ou 46N 6th St, Wythe St, Brooklyn. Du lundi au samedi de midi à 7pm, dimanche de midi à 6pm.
Jusqu’au 11 juillet, Rachel Comey solde une bonne partie de son magasin à partir de 60%. Les prix commencent à 60$ et vous pourrez vous trouver des scandales originales à 150$ (au lieu de 345$) ou des robes en soie à 165$, soit plus de 50% de réduction. Le magasin fait aussi des articles pour hommes, notamment des chaussures soldées qui seront toutes à 150$. 335W 35th St (entre 7th et 8th Ave). Mercredi et jeudi de 5pm à 9pm, vendredi de 11am à 7pm, samedi de midi à 5pm.
La créatrice Anya Hindmarch offre jusqu’à 50% de réduction sur la fin de sa collection, notamment les grands sacs, qui sont à 323$, ou encore les escarpins à 280$. 29E 60th St, Madison Ave. Jusqu’au mercredi 15 juillet, de 11am à 6pm.
Si vous préférez flâner du coté de Brooklyn, Jumelle baisse ses prix printemps/été de 50 à plus de 70% sur la fin de sa collection. Vous y trouverez des spartiate à 155$ au lieu de 170$ ou des pulls à moitié prix. 148 Bedford Ave, Bk. Lundi de 1pm à 8pm, du mardi au samedi de midi à 8pm, dimanche de midi à 7pm. Jusqu’au 16 août.
Côté lingerie, l’incontournable Agent Provocateur propose des prix réduits sur certains ensembles. Les bodys passent de 290 à 150$ et les bustiers sont à 130$ au lieu de 250$. 133 Mercer St, entre Prince et Spring Sts, Soho. Du lundi au samedi de 11am à 7 pm, dimanche de midi à 6 pm. Jusqu’au 2 août.

Restaurant week, restau pas cher

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La traditionnelle Restaurant Week arrive pour son édition estivale. L’occasion de s’asseoir aux meilleures tables new-yorkaises pour y manger à prix réduit… Du 12 au 31 juillet, ce sont plus de 250 établissements qui proposent ainsi des repas à prix fixe : 25 $ le déjeuner et 34 $ le diner. Les menus incluent la formule entrée-plat-dessert, sans compter toute fois les boissons, le service et les taxes. Crée en 1992, cet événement culinaire est devenu rapidement très populaire à New York. Réservations plus que conseillées !
La liste de tous les restaurants participant se trouve sur le site officiel.
Restaurant Week, du 12 au 31 juillet, dans plus de 250 restaurants à New York.

Paris-New York en A380 : c'est pour bientôt

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A partir de novembre 2009, le premier A380 d’Air France va rallier Paris à New York. Le plus gros avion de ligne au monde assurera un vol commercial quotidien entre Roissy-Charles de Gaulle et JFK. Alors qu’elle l’exploite l’A380 depuis début juin en provenance et à destination de Singapour, Air France précise qu’elle sera la première compagnie à proposer des voyages entre l’Europe et l’Amérique sur ce gros porteur. Il pourra accueillir 538 passagers, dont 9 en première classe, 80 en classe affaires et 449 en classe économique. Par ailleurs, Air France a commandé 12 appareils dont les quatre premiers circuleront au cours de l’hiver 2009 et du printemps 2010.

Tic Tac… Clic clac !

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A 6000 kilomètres de distance, à l’heure « H », et en quasi-simultané. Voilà l’idée maîtresse – et la contrainte ! – de l’expérience menée par Marilia Destot et Angelle, deux jeunes photographes françaises. La première est basée à New York, la seconde à Paris. Entre elles, depuis le 1er juillet, une correspondance photographique publiée en temps réel sur Internet, intitulée « La même heure, quelque part ailleurs ».
Chaque jour, pendant 24 jours, les deux artistes décalent d’une heure l’instant fatidique de leur prise de vue. « Même si je réfléchis à la photo que j’ai envie de prendre, tout peut basculer au moment imposé, ou dans les minutes précédentes ou suivantes », explique Marilia Destot, qui a initié le projet. « La simultanéité oblige à l’improvisation, ce qui produit une émulation créative – mais sans compétition – entre Angelle et moi », poursuit la jeune femme, plongée dans cette « expérience » personnelle qu’elle voit comme un défi.
Sans légende, c’est au visiteur du blog d’imaginer le lien qu’il peut exister entre la photo du jour de l’une, et celle de la veille de l’autre. « Parfois, il n’y a aucun lien réfléchi, mais nous tentons le plus possible de nous ‘répondre’. Je m’impose aussi d’être cohérente dans ma série d’images », poursuit Marilia Destot. Car malgré tout, et heureusement, le hasard vient pimenter cet exercice de style. Comme ce 8 juillet vers 13h (le fameux moment) où, surprise par un orage, Angelle a trouvé l’inspiration bloquée dans son abri de fortune au cœur de la campagne Bourguignonne. De ce côté de l’Atlantique, six fuseaux horaires à l’est, elle décrit l’expérience comme un « plaisir épuisant », et évoque l’omniprésence de la correspondance au long de ses journées. Tout s’arrête le 24 juillet, lorsqu’elles auront fait le tour du cadran.
« La même heure, quelque part ailleurs