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Les bonnes adresses pour un shopping Vintage

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Quand on rentre à Cheap Jack’s, on est a peu près sûr d’en sortir les mains pleines. Dans ce vaste magasin qui s’étend sur plus de 1000m2, trouver une tenue vintage et des accessoires sympa ne devrait pas avoir l’air de la fastidieuse chasse aux trésors. Pas besoin de fouiner pendant des heures pour dénicher les classiques des 70’s et des 80’s.
Cheap Jack’s : 303 Fifth Ave at 31st St. Tel: 212-777-9564.
cheapjacks.com
Chez Eva Gentry Consignment, on ne trouve que des grands crus. A croire que les stylistes, dont on retrouve les invendus dans cette boutique de Brooklyn, sont triés sur le volet. Hohji Yamamoto, Yves Saint Laurent, Givenchy, Fendi, Vivienne Westwood, Marc Jacobs, Jean Paul Gaultier…et la liste est encore longue ! Avec un rabais de 40% minimum par rapport au prix initial, l’opportunité de se mettre à la haute couture est toute trouvée.
Eva Gentry Consignment: 371 Atlantic Ave between Bond and Hoyt Sts, Boerum Hill, Brooklyn. Tel: 718-522-3522
www.evagentry.com
Le Grenier est un lieu où les objets et les meubles ont été patinés par le temps. Loin de ce qu’évoque le nom de cette boutique, il ne s’agit pas d’un bric à brac de vieilleries poussiéreuses. Au contraire, tout semble avoir été soigneusement choisit. De la commode, aux miroirs, aux ustensiles de cuisine en passant par tout y est charmant. L’occasion de voyager dans le temps : au gré des objets on traverse différentes époques du XXème siècle.
Fermé le lundi
Le Grenier: 19 Greenpoint Ave at West St, Greenpoint, Brooklyn. Tel: 718-569-0111
http://www.legrenierny.com
Adopter le look vintage peut être l’occasion de faire une bonne action. Bijoux, vêtements, vaisselle, meubles et objets en tout genre…au Vintage Thrift Shop, on dépense sans culpabiliser. Les bénéfices de cette boutique sont reversés aux bonnes œuvres. Sans oublier que charité bien ordonnée commence par soi même, Vintage Thrift Shop permet aux petites bourses de s’offrir du Yves Saint Laurent, Kenneth Jay Lane, du Lalique ou encore du Chloe Sevigny. Cerise sur le gâteau : vos achats sont déductibles d’impôts.
Fermé le samedi
Vintage Thrift Shop: 286 Third Ave between 22nd and 23rd Sts. Tel: 212-871-0777
vintagethriftshop.org
Chez Nook n’ Crannie le principe est à peu près le même. Spécialisée dans le mobilier vintage et les antiquités, on y trouve aussi des vêtements, des accessoires et même des livres. Ces boutiques à but non lucratif, viennent en aide aux toxicomanes. Les drogués et les alcooliques restaurent eux même les objets en vente, mais surtout, les bénéfices dégagés servent à financer des centres de désintoxication.
Nook n’ Crannie – Astoria, 29-18 Ditmars Blvd, Astoria.
Tel: (718)204-8399
Nook n’ Crannie – LIC, 47-42 Vernon Blvd, Long Island City.
Tel: (718)706-6477
www.betel.org
Sacs Hugo Boss à moins de 40$, jupe Cacharel à 45$, robe Flavio Castellani à 64$… en fouinant un peu, les fashion victimes peuvent trouver leur bonheur dans l’un des sept Housing Works Thrift Stores que compte New York. Mais ce n’est pas tout ! Ces boutiques sociales qui aident aussi bien les sans abris que les malades du sida, sont vraiment éclectiques. Vous y trouverez peut être la bague, le miroir, ou la commode de vos rêves pour une somme dérisoire. Ne manquez surtout pas les soldes du 13 et 14 août qui auront lieu dans tous les Thriff Stores de la ville.
Retrouvez toutes les adresses sur www.housingworks.org

Jetez-vous à l'eau

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Pour ceux qui veulent s’offrir le must, on vous conseille celle du toit de l’Hôtel Gansevoort. Allez dans le Meatpacking et grimpez jusqu’au 15ème étage du bâtiment pour avoir vue sur les gratte-ciel et l’Hudson River tout en barbotant. Vous aurez tout de même à ne pas surveiller vos dépenses. De quoi profiter largement de la musique sous marine et des cocktails proposés par le bar lounge de la terrasse. L’hôtel dispose également d’un spa et d’un centre fitness ouvert 24 heures sur 24. La piscine est ouverte tous les jours de l’année, de 7am à 11pm. 18 Ninth Avenue, près de 13th St. 212 206 6700
Si vous aimez le genre piscine d’hôtel sans pour autant vider votre compte en banque, celle du Grace Hotel est le compromis idéal. Pour seulement 10$, vous avez accès à la piscine mais aussi droit à deux boissons. Dans un cadre coloré et musical, vous pourrez siroter des cocktails au bar tout en restant dans l’eau. En semaine, le lieu est plutôt rock indépendant mais il accueille des DJs pour les week-ends, sans oublier les nuits brésiliennes (de 8pm à 2am) tous les derniers jeudis du mois. Ouvert toute l’année et tous les jours de 5pm à 2am, sauf le mercredi de 5pm à 10pm. 125W 45th St, entre 6th et Bway Ave, 212 354 2323.


Mais New York offre bien entendu tout un ensemble de piscines publiques pour ceux qui veulent aller se baigner en toute simplicité.
La Floating Boat fait désormais escale dans le Bronx. Cette « piscine flottante » a quitté Brooklyn où elle se trouvait depuis 2007 pour venir s’amarrer au Baretto Point Park, et ce jusqu’à l’été 2010. Elle peut accueillir jusqu’à 170 personnes mais il est possible qu’on vous demande d’être patient ! Les enfants de 1 an et demi à 16 ans peuvent profiter des cours dispensés gratuitement pour apprendre à nager, du lundi au vendredi de 9am à 11am. La piscine est ouverte au public tous les jours de 11am à 7pm, jusqu’au 7 septembre. Pour vous y rendre, prenez la ligne 6 jusqu’à l’arrêt Longwood Ave. Plusieurs lignes de bus ont été mises en place depuis Prospect et Westchester Ave et desservent une bonne partie du quartier jusqu’à Baretto Point Park. (entre Tiffany St et Viele Ave, Hunts point) 718 430 4601.
Valeur sûre mais non moins fréquentée : Astoria Pool, dans le Queens. La plus grande piscine de la ville. On y entre gratuitement également mais il vous faudra bien sûr supporter de faire partie des milliers de personnes qui peuvent s’y amasser les week-ends. La piscine est ouverte de 11am à 3 pm et de 4pm à 7pm. Pour en profiter, rendez-vous à Astoria Park, 19th St entre Ditmars Blvd et Hoyt Ave dans le Queens (718 626 8623)
Du côté de Brooklyn, pensez à emmenez vos lunettes de soleil voir Red Hook. Vous pouvez même emprunter le ferry, gratuit lui aussi, pour vous y rendre. Sinon, par le métro, prenez la ligne F ou G jusqu’à l’arrêt Smith/9th St. Elle dispose d’un bassin olympique où vous pouvez facilement faire des longueurs et éviter les jeunes nageurs bruyants. La piscine est ouverte tous les jours de 11am à 3pm et de 4pm à 7pm. Red Hook Parf, 155 Bay St (Henry St).
A Manhattan, la Lasker Pool allie baignade et verdure puisqu’elle est située dans Central Park. Elle est également gratuite et ouverte tout l’été jusqu’au 7 septembre (Labour Day). Ouverture du bassin tous les jours de 11m à 3pm et de 4pm à 7pm. Entre 106th et 108th Sts (212 534 7639)

Le parcours modèle du modéliste

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C’est au cinquième étage d’un immeuble de Tribeca que se cache le repère de Nicolas Caito. Sous les mansardes d’un studio clair et aéré, on y découvre la petite équipe qui entoure le modéliste français. Mais n’allez pas y imaginer la cachette secrète d’un créateur de mode. Nicolas Caito est modéliste. Il explique : « Les stylistes nous donnent un croquis, et on fait l’interprétation en volume de ces croquis. Les stylistes viennent voir, on essaie le modèle sur une fille et ils nous disent ce qu’ils en pensent. A partir de là, on leur fait le premier patronage qui va leur servir à monter le premier modèle qu’on voit ensuite défiler ». Parmi les grands noms de la mode américaine qui font appel à lui, Calvin Klein et autres Thakoon.
Les débuts du rêve américain
Un domaine auquel il était destiné puisque «une bonne partie de ma famille, du côté de mon père et du côté de ma mère, était dans la mode. Ils étaient tailleurs en Sicile puis en Afrique du Nord. J’ai grandi dans une famille pour laquelle le vêtement était important. C’est venu tout naturellement». Pour autant, dit-il, il a dû lui aussi faire le “douloureux apprentissage” et beaucoup de concessions.
Il entame donc sa carrière de modéliste à Paris, pour Lanvin, puis pour Hermès. En 2001, la maison américaine Bill Blass lui propose un poste de responsable d’atelier. Une réelle opportunité. « J’ai à peine réfléchi et je suis parti. C’était inespéré. En France, j’aurais dû attendre beaucoup plus longtemps avant qu’une telle chance ne se présente.». Mais l’équipe française est licenciée du jour au lendemain, en 2003. Retour à la case parisienne. C’est là que vient l’idée de créer son propre atelier. « Un matin je me suis réveillé en me disant « pourquoi pas le faire à New York ?». Je ne serais jamais venu installer une telle structure à NY si je n’y avais pas eu une pré-expérience. C’était déjà gonflé de venir faire ça ici, mais sans expérience préalable, ça aurait été carrément casse-gueule ».


A Frenchman in New York
Installer son propre atelier à New York. Un réel défi, même si en 2005 la conjoncture économique était plus clémente. Nicolas Caito s’est donc lancé dans l’aventure. Le plus dur au départ a été de savoir s’entourer des bonnes personnes. « A Paris, il y a une culture de la mode. Ici, j’ai trouvé un travail très approximatif au début. Les gens ne travaillaient pas avec le même soin que les parisiens. Mais ce n’est pas de leur faute. C’est comme demander à des français de faire des films hollywoodiens, c’est plus compliqué ». Moyenne d’âge à l’atelier, entre 25 et 30 ans. Pour lui, la jeunesse de ses collaborateurs est plus qu’un atout, elle est nécessaire. « C’est important de savoir s’entourer de jeunes parce que c’est plus « challenging », plus créatif. La mode est quelque chose qui évolue beaucoup donc c’est bien d’avoir des jeunes filles de 23 ans ici qui vous disent « bon ça c’est un peu rétro » ou « c’est pourri ».
La culture du challenge

Dès la rentrée 2009 Nicolas va se lancer un nouveau défi en ouvrant son atelier au public. Comprenez que vous pourrez vous offrir les services d’un grand atelier “à la parisienne” pour compléter votre propre garde-robe, même si cela reste une fantaisie à prix de luxe. Petite recommandation cependant, le but n’est pas de copier les vêtements de créateurs déjà existants. « La personne vient avec une idée, on l’accompagne dans sa recherche de matière et de modèle, on l’aiguille, un peu comme on fait avec les designers ». C’est là toute la nouveauté qu’il tente d’apporter à son atelier : plus de créativité. « Il y a plus un côté investissement dans la qualité que pure mode. On viendra ici pour un beau manteau en cachemire ou une belle robe du soir, mais on pourra aussi la reporter, parce qu’elle est simple, discrète et à son image ».
A 40 ans, son succès outre-Atlantique, loin de lui monter à la tête, lui donne une vision plutôt réaliste de la mode américaine. Un changement de vision qu’il accueille comme un défi permanent, puisque le marché américain impose des exigences qui sont différentes de celles du monde de la mode en France. « La base reste identique mais ce que j’ai pu apprendre en France est sans arrêt remis en question ici, par un marché, une demande, vraiment propres à New York. Les gens ne créent pas ici de la même manière et pour les mêmes raisons qu’en France. La notion de marché est beaucoup plus présente et les contraintes sont davantage prises en compte qu’en France ». Et quand on lui demande s’il aimerait travailler de nouveau avec la haute couture française, la réponse est immédiate et tranchée : « Paris restera la capitale de la mode, pour un certains nombre de raisons qui font sa beauté mais qui font aussi que ça ne m’intéresse pas. Je suis excité par ce qui se passe ici. Les jeunes créateurs sont vaillants et pleins d’idée. Ils m’intéressent davantage que ces mammouths français ! »

Le malaise Sarkozy

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Le malaise présidentiel est l’occasion pour la presse américaine de se souvenir des habitudes françaises en matière de santé au sommet de l’Etat: en dire le moins possible. Le Washington Post pointe ainsi du doigt les vérités cachées de l’Élysée sur l’état de santé de ses Présidents au cours de l’Histoire. «Dès le début de son mandat, Nicolas Sarkozy avait été hospitalisé pour une infection à la gorge. Mais il l’avait caché aux Français après avoir pourtant affirmé qu’il présenterait publiquement et régulièrement ses bilans de santé. » Le journaliste du Post remonte ensuite un peu plus loin dans le temps. « Déjà à leur époque, Pompidou et Mitterrand dissimulaient des problèmes de cancer. Ils finissaient par l’avouer seulement quand la maladie devenait évidente. »
Les articles d’opinion du New York Times dédiés à Nicolas Sarkozy sont toujours aussi croustillants. Steven Erlanger, correspondant à Paris pour le journal américain, a réalisé cette semaine une petite « échographie» du cerveau présidentiel français. Et le journaliste n’y va pas avec le dos de la cuillère. Pour lui, « Sarkozy renvoie l’image d’un politicien moderne, sans idéologie, qui va de l’avant. Mais aussi donne l’apparence d’une personne bling-bling, plutôt limitée sur le plan culturel et intellectuel. » Quand il annonce admirer Sylvester Stallone ou adorer Les Bronzés, son image en prend forcément un coup. Et quand en plus vos amis personnels se nomment Jean-Marie Bigard, Michel Sardou… Mais tout cela, c’était avant annonce Erlanger dans son papier. Maintenant, Sarkozy a changé. Pour preuve, le journaliste du Times s’appuie sur des articles récents de la presse française, dont un de l’Express : « La métamorphose». Il faut dire que Carla est passée par là depuis. Elle aurait « teinté » son mari de « haute culture », en l’introduisant auprès des gens importants de ce monde. Il fréquenterait ainsi des intellectuels, lirait de nouveaux écrits et s’affranchirait surtout de ses codes passés. On a entendu dans ses discours récents des passages de célèbres auteurs comme Céline ou Sartre. En attendant, c’est quand même lui qui a personnellement demandé à Johnny Halliday de venir chanter au Champs de Mars le 14 juillet dernier. On ne se refait pas du jour au lendemain…
Voilà un article qui devrait faire réagir. Signé du journaliste Mark Reinoso pour l’édition new-yorkaise du site www.examiner.com, il compare quelques différences notables entre le fonctionnement de la société française et celui de la société américaine. Et à la surprise générale, pour une fois dans un article d’opinion outre-Atlantique, notre Hexagone est littéralement encensé… Le journaliste commence pourtant fort quand il dit : « Ici, aux États-Unis, il ne se passe pas un jour sans que j’entende une personne autour de moi parler de la stupidité des Français, leur dégoût pour la guerre, leur snobisme ou leur amour pour le fromage. » En prenant ce contre-pied initial, Mark Reinoso montre par la suite que son pays a bien tort de blâmer trop vite les Frenchies. En matière de politique notamment, quand il défend les positions de Chirac ou Sarkozy sur certains points. Exemple : « Les États-Unis sont entrés en guerre en Irak au nom de la liberté et de la démocratie, pour au final sombrer économiquement et entâcher la réputation du pays dans le monde. Au contraire, Chirac a su ne pas s’impliquer car il savait qu’il mettrait son pays en faillite. » Il continue sa démonstration pro-française en évoquant d’autres exemples : les licenciements dans les entreprises, les dépenses gouvernementales et l’action du l’État dans les banques. En fin de compte, Reinoso prétend que les États-Unis deviennent encore plus socialistes que ne le sont les Français, en particulier depuis l’élection d’Obama. Le capitalisme américain serait un leurre, d’où cette remise en questions qu’il estime nécessaire pour ses concitoyens.
Depuis que le quotidien L’Equipe a révélé que Lance Armstrong s’était bien dopé lors du Tour de France 1999, le champion américain n’était plus en odeur de sainteté avec le public français. Son come-back lors de cette édition 2009 pouvait laisser craindre le pire pour sa côte de popularité le long des routes. Il n’en fut rien. Toujours sur www.examiner.com, la journaliste de Philadelphie Anne Rock parle même de Lance comme « un ennemi devenu bon ami. » Après l’avoir critiqué durement et l’avoir souvent comparé à un « robot sans âme », le public français a pu, avec ce Tour, voir en Armstrong « un sportif plus humain, moins invincible », qui finit seulement troisième. Anne Rock justifie le retour du Texan : « Pourquoi reviendrait-il à l’âge de 37 ans au risque de se ridiculiser devant ses détracteurs ? Tout simplement, car il a un amour profond pour son sport, une dernière tâche à accomplir afin de donner encore un peu plus d’espoir aux malades du cancer. » Ni hué sur l’ensemble du parcours, ni vilipendé par les médias tricolores, l’Américain a su reconquérir en partie le cœur des Français. Voici sans doute sa vraie victoire cette année.

Les bonnes adresses de la semaine

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Grandes soldes aux Brooklyn Industries pendant tout le mois de juillet. A partir de 60% de réduction sur la collection printemps/été 2009. Les sacs imprimés sont à 29$ au lieu de 78 et les petits tops en dentelle passent de 58 à 22$. (718 599 7757)
Le showroom W29 offre lui aussi des soldes sur une multitude de griffes. Jusqu’à 80% de réduction sur des marques comme Dagmar, Margarita Saplala ou encore DeCouture. Les robes en soie de chez Dagmar sont à 210$ au lieu de 648$ et les sacoches en cuirs sont à 250$. Jusqu’au 24 juillet. Vendredi 10am-7pm, samedi 11am-4pm. 208W 29th St, entre 7th et 8th Ave.
Pour les hommes, Rothman’s accueille des offres intéressantes, avec des polos à 49$ ou des costumes passant de 900 à 500$. Les pantalons de Masons of Italy sont à 59$. Jusqu’au 4 août, du lundi au samedi de 10am à 7 pm et le dimanche de midi à 6pm. 200 Park Ave South, 17th St, Gramercy/Flatiron (212-777-7400 ).
Jusqu’au 26 juillet, profitez chez Billy Reid de soldes allant jusqu’à 70% sur la collection printemps 2009. Les articles de la sélection Billy Reid Limited Edition notammenent, pour hommes comme pour femmes sont en vente entre 20 et 100$. Et pour ne rien gâcher, vous vous verrez offrir du Bourbon et du poulet frit. De midi à 9pm, 54 Bond St (212 598 9355)
La Perla offre également jusqu’à 60% de réduction sur le prêt-à-porter, la lingerie et les maillots de bain, et ce jusqu’au 31 juillet.
Ne manquez pas non plus les soldes estivales des Greenwich Jewelers. Les bijoux de designers tels que Anne Sportun, Arena CPH ou Melissa Joy Manning, sont tous soldés de 25 à 50%. Jusqu’au 25 juilletDu lundi au vendredi de 11am à 7pm, le dimanche de 11am à 5pm. 64 Trinity Place (Rector St).
Pour la petite touche ambiance, profitez des soldes du Lafco Warehouse Store. L’endroit idéal si vous raffolez des savons, bougies parfumées et autres laits pour le corps, puisqu’ils sont soldés à hauteur de 75% pour une bonne partie d’entre eux. Vous y trouverez à peu près tout ce qu’il vous faut à moins de 40$. Les parfums d’intérieurs Lorenzo Villoresi sont à 8$ au lieu de 45$ et les bougies parfumées à la vanille de chez Claus Porto passent à 13$. N’oubliez pas non plus de passer par le rayon savons, on les trouve à seulement 3$ au lieu de 7$ habituellement. Tous les vendred de 10am à 6 pm. 161 6th Av, entre Spring St et Van Dam St.
Coté maison toujours, les magasins de déco ne sont pas en reste. Bo Concept baisse de moitié les prix de certains articles comme les canapés d’angle en cuir ou les lampes sur pied. Dans tous les magasins BoConcept de la ville, et jusqu’au 31 juillet. Chez Frette, vous pourrez bénéficier de 80% de réduction sur une sélection d’articles de linge de maison. 855 Grapevine Court, Central Valley.

Le guide du night-clubbing new-yorkais

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D’abord, les adresses. Puis les bons plans pour rentrer
Les branchés de Chelsea District
MARQUEE


Ambiance des plus luxueuses au Marquee, un club réputé de Chelsea. On peut de temps en temps y apercevoir quelques stars du show-biz, comme Paris Hilton notamment. Une grande salle principale qui distille du son électro-house pointu. À l’étage, la salle hip-hop-RnB est parfaite pour commencer tranquillement la nuit. Plusieurs types de soirées sont organisées dans la semaine, sauf le lundi et le dimanche, jours de fermeture.
Marquee, 289, 10th Avenue (entre 26th Street et 27th Street). Ouvert du mardi au samedi. 10.00 PM – 4.00 AM.
M2 (ex-MANSION)


L’ancien célèbre Mansion, rebaptisé depuis M2, possède sans doute l’un des plus vastes dance-floor de Manhattan. Plafonds hauts, tonalités rouges des plus luxueuses, canapés en cuir, l’immense salle principale en impose. Avec son podium central, elle accueille ainsi régulièrement des shows de danseuses ou des groupes musicaux (Pussycats Dolls). Quelques grands DJ’s comme Bob Sinclar ou Ranger Sanchez s’y sont déjà produits.
M2, 530, West 28th Street (entre 10th et 11th Avenue). Ouvert du jeudi au samedi. 9.00 PM – 4.00 AM.
CAIN


Le Cain a changé récemment de décoration et il faut avouer que l’ensemble est plutôt réussi. Une fois à l’intérieur, vous aurez l’impression d’effectuer un véritable safari ! Bar zébré, piliers ornés de défense d’éléphants, perles sud-africaines et éclairage qui évoque un coucher de soleil dans la savane : les références africaines ne manquent pas. La musique distillée par le DJ reste commerciale et alterne hip-hop, RnB, house et électro pour finir. L’endroit reste plutôt étroit avec une seule piste de danse et un long podium central. Mais c’est ce qui crée l’atmosphère spéciale de ce lieu très côté à Manhattan. Arrivez tôt car le club se remplit assez vite.
Cain, 544, West 27th Street (entre 10th et 11th Avenue). Ouvert du mardi au dimanche. 10.00 PM – 4.00 AM (12.00 AM le dimanche).
PINK ELEPHANT


Établissement prestigieux qui mise tout sur son intérieur très luxueux, le Pink Elephant est très prisé de la jeunesse dorée new-yorkaise. Quelques célébrités américaines y sont aperçues de temps à autre, telles que Jessica Simpson ou Drew Barrymore. Le club est franchisé dans plusieurs autres villes du monde : Sao Paulo, Southampton, Saint Barth’s ou encore Park City. À noter que le sound system a été installé spécialement par un ingénieur de la NASA. La puissance sonore n’est pas la même selon l’endroit où l’on se trouve dans la boîte. Pratique pour ceux qui préfèrent discuter tranquillement autour d’un verre. Enfin, le Pink Elephant fait la part belle à des DJ’s résidents de talent pour enflammer le dancefloor sur un son à majorité house. Possibilité de manger sur place en début de soirée.
Pink Elephant, 527, West 27th Street (entre 10th et 11th Avenue). Ouvert du mercredi au samedi. 9.00 PM – 5.00 AM.
Les branchés de Meatpacking District
KISS AND FLY


Le Kiss and Fly est l’un des endroits tendance du moment à New York pour clubber. Avec un espace tout en circularité et une lumière tamisée bleue nuit, on a vraiment l’impression d’évoluer à ciel ouvert. Le décor demeure majestueux avec une représentation des peintures de la chapelle Sixtine sur une partie du plafond ! Avec notamment Stan Courtois comme DJ résident, la musique house est de qualité et la clientèle mélange habilement Européens et Américains. À découvrir pour son atmosphère envoûtante.
Kiss and Fly, 409, West 13th Street (entre Greenwich et Washington Street). Ouvert du mercredi au samedi. 11.00 PM – 4.00 AM.
CIELO


Le Cielo reste une institution à New York. Passage obligé dans le Meatpacking, il reste prisé des grands DJ’s internationaux comme David Guetta ou Ranger Sanchez qui s’y sont produits plusieurs fois. Pas immense, l’établissement mise, là encore, tout sur une déco qui en met plein la vue : néons flashy au plafond, velours marrons foncés aux murs, banquettes VIP… Le club affiche une liste de récompenses assez impressionnante, dont celle de meilleure boîte des Etats-Unis en 2008 pour le site Clubworld.com.
Cielo, 18, Little West 12th Street (entre Greenwich et Washington Street). Ouvert du lundi au dimanche. 10.00 PM – 4.00 AM (12.00 AM le dimanche).
L’historique: WEBSTER HALL
Construit en 1886, le Webster Hall a été le premier nightclub de tous les États-Unis. Autant dire qu’il reste une institution à New York. Sur trois niveaux, il héberge quatre salles différentes pour quatre ambiances : indie-pop-rock au Studio, hip-hop-RnB-mash-up dans la Marlin Room, Salsa au premier étage et électro-house dans la Grand Ballroom. Cette dernière salle accueille les vendredis quelques grands DJ’s, comme Joachim Garraud récemment, ou proposent même des concerts (Lady GaGa, Avril Lavigne, Linkin Park). Le club est aussi connu pour son impressionnant lâché de ballons gonflables lors de la soirée du nouvel an.


Vous n’aurez pas trop de difficultés à rentrer au Webster, le dress code restant très décontracté. Bon plan French Morning : vous pouvez imprimer des pass à un dollar sur le site officiel et bénéficier de boissons au même prix avant minuit.
Webster Hall, 125, East 11th Street (entre 4th et 3rd Avenue). Ouvert du jeudi au samedi. 10.00 PM – 4.00 AM.
L’incontournable: PACHA
On ne présente plus le Pacha, le club franchisé aux deux cerises présent dans plus de 25 villes dans le monde. Ouvert depuis quelques années à Hell’s Kitchen, il s’est imposé comme un haut lieu de la nuit new-yorkaise. Vastes dance-floors répartis sur plusieurs niveaux, différentes ambiances, boutique avec produits à l’effigie de la marque au sous-sol… : on en prend plein les yeux. Des grands noms du dee-jaying mondial s’y sont produits comme David Guetta et surtout Erick Morillo, le DJ house américain qui y mixe régulièrement. Allez visiter le site officiel qui proposent des pass et guestlists gratuits avec un calendrier tenu à jour toutes les semaines. Le vendredi, l’entrée est autorisée à partir de 19 ans.


Pacha, 618, West 46th Street (entre 11th et 12th Avenue). Ouvert du vendredi au dimanche. 10.00 PM – 6.00 AM.
Et aussi…
Ultra, 37, West 26th Street (entre Broadway et 6th Avenue). Ouvert vendredi et samedi. 10.00 PM – 4.00 AM.
Touch, 240, West 52nd Street (entre Broadway et 8th Avenue). Ouvert du jeudi au dimanche. 10.00 PM – 4.00 AM (12.00 AM le dimanche).
Greenhouse, 150, Varick Street (entre Hudson Street et 6th Avenue). Ouvert du lundi au dimanche. 10.00 PM – 4.00 AM (12.00 AM le dimanche).
Guesthouse, 542, West 27th Street (entre 10th et 11th Avenue). Ouvert du lundi au dimanche. 10.00 PM – 4.00 AM (12.00 AM le dimanche).
[#entrer<-]Comment y rentrer
1. La règle d’or : toujours posséder sa carte d’identité sur soi ou son passeport. Vous serez systématiquement contrôlé à l’entrée par les videurs. L’accès est bien sûr interdit aux moins de 21 ans.
2. Se présenter en parité homme-femme. Un groupe de plusieurs hommes se fera la plupart du temps refouler…
3. S’habiller! Pour les femmes robe de soirée et talons, pour les hommes chemise-pantalon-chaussures de ville. Attention, certains clubs exigent le port de la veste. À l’intérieur de la boîte, ne vous fiez pas à certaines personnes vêtues d’un simple polo ou d’un T-shirt, car c’est sûrement qu’ils connaissent les videurs ou les gérants ! Néanmoins, selon le jour de la semaine et le prestige de l’établissement, une tenue plus décontractée peut-être envisagée (tongs pour les filles, jeans pour les garçons par exemple).
4. Ne jamais perdre patience dans la file d’attente, qui peut parfois être impressionnante. De plus, ne soyez pas étonné que par moments, durant des périodes de dix-quinze minutes, personne ne rentre dans la boîte alors que la voie est libre. Cette stratégie permet d’attirer davantage de personnes en présentant une file d’attente quasi permanente devant, donc au noctambule d’imaginer un lieu incontournable, où il faut absolument se rendre.
Malgré tout, si vous suivez tous ces conseils à la lettre, vous aurez toutes les chances de rentrer, certes… mais en payant toujours le prix fort. Pour contourner, ce dernier petit inconvénient, il existe heureusement quelques bons plans :
> Venir avant minuit ! Voire même à 10.30, 11.00 PM. Plus vous arriverez en avance, plus vous aurez de chance de payer moins cher. Les clubs ouvrent tôt (10.00 PM) car ils ferment plus tôt qu’en France (4.00 AM). Les nightclubbers qui s’y prennent tôt sont donc parfois « récompensés » avec un prix spécial, voire la gratuité.
> Les inscriptions en guestlists. Il n’est pas rare de voir à l’entrée du club deux files d’attente. Une pour le « commun des mortels », et l’autre pour les guestlists et promoters (pour ces derniers, on y revient dans le paragraphe suivant). Pour être sur une guestlist, il faut se rendre au préalable sur les sites Internet des clubs qui proposent ce genre d’avantages. Exemple, le Pacha offre deux entrées gratuites pour toute personne qui s’inscrit à la newsletter de leur site. Le Webster Hall, lui, propose d’imprimer des pass sur son site à un dollar ! D’autres sites, comme www.inlist.com et surtout www.clubplanet.com et www.clubzone.com, qui regroupent plusieurs clubs à New York permettent de choisir n’importe quelle soirée dans leur calendrier mensuel et de faire figurer son nom sur la guestlist. Attention, la gratuité n’est pas toujours de mise. Mais vous aurez plutôt le droit à des réductions avantageuses (entrée à $15 au lieu de $30, consommation offerte…). De plus, on pourra vous demander de confirmer votre présence en envoyant un email ou en téléphonant à un numéro spécial.
> Les promoters. Ils travaillent pour un ou plusieurs clubs. Leur but est de « rabattre » le maximum de personnes pour une soirée, car ils sont payés en conséquence ensuite par l’établissement. Les promoters, américains ou européens, se constitue ainsi un réseau de clubbers parmi leurs connaissances pour commencer. Ensuite, le bouche-à-oreille fait le reste. En résumé, les promoters «  recrutent » une clientèle type (un promoter français va se créer un réseau exclusivement français) afin d’assurer une certaine mixité internationale à l’intérieur d’un établissement, brassage culturel que les patrons recherchent. Bien souvent, le promoter donne rendez-vous à une heure bien précise devant la boîte et fait rentrer son groupe en « VIP » : entrée gratuite, pas de queue, un ou deux verres offerts… Si le promoter n’est pas là le jour de l’événement, il suffit alors simplement de mentionner son nom à l’entrée. Véronique Perret, Française installée à New York depuis quelques années, s’est installée à son compte en tant que promoter. Elle propose plusieurs soirées par semaine dans différents clubs sur son site www.veroslist.com.

Sortie du French Culture Guide

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Un nouveau guide, gratuit, sort à New York, consacré à la “culture française”. Plus annuaire et repertoire que guide, il est édité par Hot and Cool Guides, jusqu’à présent spécialisé dans l’édition de guides de quartiers de New York.
Bars et restaurants, vie quotidienne, organisations et ressources locales : vous saurez toutes les bonnes adresses françaises et francophones de la ville. Il inclue aussi des interviewes de Français devenus propriétaires ou créateurs d’entreprises. Ce guide s’adresse aussi bien aux expatriés hexagonaux, qu’aux Américains désireux de connaître de plus près notre culture, ainsi qu’aux touristes.
Le guide sortira deux fois par an, une édition Cold (hiver) et Hot (l’été).
A l’occasion de la naissance de ce French Culture Guide, une soirée de lancement se déroulera au Bubble Lounge le mercredi 29 juillet de 6.30 PM à 11.00 PM. Entrée gratuite ; RSVP souhaitée : [email protected].
Bubble Lounge, 228, West Broadway (Tribeca).

Une Coupe du Monde de football amateur

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Seize pays, quatre poules de quatre équipes, quarts, demies, finale, trophée remis au vainqueur… : bienvenue dans la première Coupe du Monde de football organisée en partie par la ville de New York. A ce détail près que les joueurs n’évoluent pas au niveau professionnel, mais sont plutôt coiffeurs, agents immobiliers ou serveurs. A l’origine de cette Copa N.Y.C., on retrouve deux américains fans de foot, Chris Noble et Spencer Dormitzer. Leur but ? Développer la pratique du football à New York en créant une vraie compétition, tout en permettant aux différentes ethnies de la ville de se côtoyer le temps de deux weekends.
Angleterre, Corée du Sud, Ghana, Jamaïque, Colombie… Tous les continents sont représentés. Avec bien sûr une équipe de France, emmenée par Frederick Lesort, gérant du restaurant l’Opia sur Lexington. « Avec la grosse communauté francophone qui vit à New York, nous avons un vivier de joueurs conséquent. On a plus ou moins sélectionné les vingt meilleurs pour faire bonne figure… Les organisateurs autorisent quand même cinq étrangers par équipe. » Quel objectif pour les Bleus ? « Passer le premier tour ! Après on verra… En fait, c’est surtout de se retrouver entre passionnés de football et de passer un bon moment ensemble. »
Le premier weekend sera consacré à la phase de poule et aux quarts de finale pour des matchs de deux fois 30 minutes. Le weekend suivant, retour au format traditionnel de deux mi-temps de 45 minutes pour les demies et la finale. Ces derniers matchs seront même retransmis sur ESPN ! Il faut dire que Tommy Smith, commentateur pour la chaîne, évoluera avec l’équipe d’Irlande durant le tournoi. Il ne s’est donc pas privé pour annoncer l’événement à l’antenne… Même le New York Times y à consacré un long papier. Si le succès est au rendez-vous pour cette première édition, le tournoi sera reconduit l’année prochaine et devrait passer à 24 pays.
Copa N.Y.C. ; entrée gratuite.
@ Flushing Meadows Corona Park (Queens) > Préliminaires et quarts de finale ; samedi 25 à partir de 9.00 AM et dimanche 26 juillet à partir de 10.00 AM.
@ Met Oval Soccer Facility (Queens) > Demies et finale ; samedi 1er août à partir de 7.00 PM et dimanche 2 août à partir de 9.00 PM.

Un été en France ou aux Etats-Unis ?

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Chère Viviane,
C’est fait, l’école est bien finie. Une année qui s’achève avec beaucoup de pluie et de dérapages. Pas toujours facile, mais du moins nous ne ferons plus partis des nouveaux à la rentrée. Question que je pose et dont je discute avec mon époux sérieusement : nous ne savons pas combien de temps nous allons demeurer en expatriation et du coup aurons-nous assez de temps pour explorer cet immense pays ? Devrions-nous carrément annoncer à nos parents que nous ne rentrons pas cet été comme prévu, ou bien pensez-vous qu’il est plus important de se retrouver en famille ?
Karine de New Brunswick.

Chère Karine,
Votre interrogation ne m’étonne guerre, car elle se pose chaque été pour ceux habitant loin de leurs racines avec peut-être des parents qui sollicitent d’avantage votre présence. Je crois que dans ce monde qui nous entoure, rien n’est prévisible de la même façon, l’inattendu faisant partie intégrante de nos projets et l’incompréhension nous rend sans doute plus craintif du spontané.
Alors du point de vue de votre lunette de votre famille en expatriation, que pouvons nous-dire ? Vous vivez dans un pays qui présente un infini de découvertes, de toiles de fond lumineuses et d’aventures inimaginables par les autres réunis de l’autre côté de l’océan ! Faut-il en profiter à fond, là tout de suite, consulter l’internet, trouver les points chauds du tourisme, pas trop touristiques ? Explorer ce pays d’un bout à l’autre prendrait bien plus d’une année sabbatique : d’un côté l’étendue du Far Ouest, les côtes où nagent librement les phoques Californiens ; de l’autre, les sommets des Téton regardant les parcs nationaux. Et pourquoi pas les pistes de ski d’été au Colorado ou encore les vagues magiques de Hawaï ?
C’est vrai, la liste est exhaustive de tentations inoubliables. Certes, ce ne sont pas les sept Merveilles du Monde, mais tout de même. Constatez plutôt : 50 Etats, 305 millions d’habitants, 41 villes de plus d’un million d’habitants, 2 000 groupes ethniques, quatre langues principales (inclus le français), 337 langues plus 176 langues indigènes. Une superficie de presque dix millions de km², 20 000 km de côtes avec des climats allant du tropicale humide, à la grande sécheresse chaude en passant par le froid glacial.
Cet éblouissement remplit de variété se manifeste aussi d’un aspect artistique, créatif, souvent indigène, dont la musique, le théâtre, le ballet, le cinéma et la mode font aussi partie des festivals d’été qui n’en finissent pas dans les mégapoles de la côte Est vers la côte Ouest. On peut suivre en traversant la Sun Belt floridienne, en passant par le Texas pour arriver en Californie par exemple. Tout ceci béni et protégé sous un même drapeau portant les couleurs bleu, blanc, rouge, couleurs qui nous tiennent aussi tant à cœur !
J’entends votre envie, votre désir de boulimie. Vite, vite, il faut que je découvre, que je partage, que je montre, que j’enseigne ! Je veux laisser des images, des empreintes dans les yeux et le cœur de nos enfants. Intéressant article l’autre jour dans le New York Times parlant des étudiants Américains visitant l’Europe et de l’espoir de leurs parents qu’ils rentreraient équipés d’une compréhension, d’un respect et d’une nouvelle ouverture d’esprit qui aillent au delà d’un clic d’appareil photo.
Je comprends bien cette frénésie, cette peur d’échouer en tant que « maître de conférence » de la vie de vos enfants. Cette inquiétude d’avoir gaspillé vos choix d’apprentissage en tant que parents, sachant que cela ne pourra sans doute plus jamais se représenter. Quel cadeau avorté, quel chance loupée, quel acte manqué ! Personnellement je pense que notre devoir en tant que parent est infini. Il s’étend bien au-delà de la géographie, du tout savoir, du savoir répondre à tout. Notre rôle évolue à travers chaque étape, chaque nouvelle fenêtre qui s’entrouvre et c’est souvent l’accompagnement qui compte le plus.
D’autres parents dans votre situation prennent conscience d’avoir vécu dans un cocon où il était possible de se sentir chez soi, tout en étant loin de soi. Ceux d’entre nous qui habitent en dehors d’une métropole ressentent moins le besoin de bouger, de partir, car la nature et ses recoins, la plage et ses parasols, les sentiers et ses « roller balades » sont tout autour, disponibles au bout du sentier. Souvent fatigués des retours obligatoires en Europe, vous voulez pouvoir profiter de votre maison, de votre jardin, de votre tranquillité. Le besoin de découverte s’estompe et on remarque à quel point il est bon d’être chez soi sans les horaires et conduites contraignantes, sans les activités réglementées. Apres tout, l’été est ici souvent ensoleillé, chaud, voire trop chaud. Mais là encore, en dehors de la ville, vous souffrez moins. La piscine du coin est publique et propre, le passe pour la plage pas cher et les journées sont assurées sans devoir être animées.
Cependant, ce sont souvent nos familles de là-bas qui tiennent les rennes. Les vacances sont organisées, télécommandées et prévues de la même façon tranquillisante chaque année. Ne pas venir, quelle trahison, quelle ingratitude, quel rejet ! Vous n’arrivez pas à trouver une excuse qui tienne la route. Exemples types : la maison restera vide et nous n’avons pas d’alarme ; il nous faudra mettre le chien au chenil ; nous avons prévu un voyage de rêve avec nos amis en RV de luxe…
Alors, quelle solution ? Pour une fois, j’avoue me sentir partagée. Peut-être est ce parce que je suis une vieille expatriée, que j’ai suivi plusieurs pistes américaines, que je deviens plus nostalgique… Mon cœur balance donc. Les attaches ataviques, les retours au terroir sont pour beaucoup d’entre nous indispensables, comme un souffle de vie, une rafale de vent qui permet de renouveler nos forces d’exilés. Pour certains, l’esprit d’aventure prend le dessus, et après une année difficile, permet de retrouver vigueur, équilibre et épanouissement. Pour d’autres, c’est plutôt une façon de commencer à couper le cordon ombilical délicatement, la distance permettant de se sentir plus fort et libéré.
Karine, vous serait-il envisageable de couper la poire en deux ? Vous savez, nos chapeaux éclectiques de parents sont les mêmes que ceux de vos parents qui se balançaient avant sur leurs propres têtes. Alors cela ne vaudrait-il pas la peine de tout simplement partager votre questionnement ? Non, vous ne cherchez pas à poser vos amarres ailleurs, bien entendu. Vous les aimez tout autant mais ne serait-ce pas à votre tour d’être guide et hôte pour votre propre famille ? Qui sait, vous aurez peut-être la bonne surprise de les entendre dire : « pas de problèmes, quelle bonne idée, on s’arrange pour les dates et on vient vous rejoindre. » Alors, passez de bonnes vacances, ici ou là, l’important est d’être entouré de personnes que l’on aime. C’est bien cela la vraie découverte de la vie.
Pour poser vos questions à Viviane : [email protected]

Carla Bruni au Radio City Hall

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Sarkozy à New York, forcément ça se remarque…

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Rien à avoir avec la férocité britannique (cf par exemple le Times de Londres qui qualifie la prestation de “terne et monotone”), la presse américaine est plus aimable (ou moins anti-française?) quand elle juge l’apparition sur scène de Carla Bruni, samedi soir, à l’occasion du concert donné pour le 91ème anniversaire de Nelson Mandela.
Le Hollywood Reporter évoque la “fine adaptation” des deux chansons chantées en duo par Carla Sarkozy et Dave Stewart, de Eurythmics. Le New York Times est plus sévère et remarque le filet de voix de la première dame pour interpréter la reprise de “Blowin’ in the wind” de Bob Dylan. Le Denver Post résume: “la première dame de France n’était pas à la hauteur de la dive Aretha Franklin et avait l’air réservé avec sa guitare accoustique et son tailleur pantalon”.
(Pour vous faire une idée, regardez la vidéo de French Morning)


Mais le week-end présidentiel à New York n’était pas seulement musical, il était aussi sportif. Le New York Daily News ne pouvait passer à côté: le désormais traditionnel jogging de Nicolas Sarkozy dans Central Park. Le Président français y est allé de son petit tour du Réservoir accompagné de ses gardes du corps. Son visage marqué par l’effort et son T-shirt ruisselant de sueur montrent bien que le chef d’État n’a pas fait semblant samedi dernier, alors que la chaleur était au rendez-vous.
Le soir-même, tranquillement assis dans un fauteuil du Radio City Music Hall, il écoutait chanter sa femme. La veille pourtant, on avait frôlé un petit incident diplomatique comme le relate le New York Post. A l’occasion d’un déjeuner avec le Secrétaire Général de l’ONU, Nicolas Sarkozy avait commandé de la viande… dans un restaurant qui ne sert que du poisson. Plus précisément au « Bernardin », la table prestigieuse du chef Eric Ripert. Le Post se gausse: demander de la viande à un bouddhiste (Ripert est converti), ça ne se fait pas. Au passage, le tabloïd se mélange les pinceaux en expliquant que ce déjeuner avait lieu entre Sarkozy et Miguel d’Escoto Brockmann, qui est le président en exercice de l’Assemblée générale des Nations Unies. Perdu, c’était le Secrétaire général de l’organisation, le corréen Ban Ki-Moon.
«La langue française offre un passeport pour le monde »: c’est Ginette Chenard qui l’assure, dans l’Atlanta Journal Constitution. Il faut dire que c’est son métier: Mme Chenard est déléguée du gouvernement québecois à Atlanta. Et elle entend réveiller les consciences des étudiants américains, souvent trop peu impliqués dans l’apprentissage d’une langue étrangère, notamment le français. Elle explique que parler notre langue reste un plus indéniable, ouvrant des portes vers de nouveaux jobs dans dans des pays mêlant culture française et américaine : Québec, Caraïbes, Haïti… « Finalement, le français est une langue officielle dans beaucoup d’institutions internationales, comme les Nations Unies par exemple. Il est largement utilisé dans le développement à l’échelle mondiale », constate-t-elle. On apprend aussi que rien qu’en Géorgie, il existe prêt de 240 filiales ayant un rapport avec la France, ce qui représente environ 11 300 emplois. Un chiffre conséquent pour le marché du travail. En temps de crise aux Etats-Unis, il reste finalement bon de savoir s’exprimer dans la langue de Molière.
Le Tour de France entre dans sa troisième et dernière semaine. À l’attaque des sommets alpins, Juliette Macur, l’envoyée spéciale du New York Times s’est penchée sur l’alimentation des cyclistes au quotidien. Sa petite investigation nous révèle quelques données surprenantes. Elle nous apprend par exemple que les coureurs consomment entre 5 000 et 8 000 calories par jour, soit trois fois plus qu’un Américain moyen ! C’est simple, comme l’explique la journaliste, « ils mangent au petit-déjeuner, juste avant l’étape, pendant, juste après avoir passé la ligne d’arrivée, une fois de retour à leur hôtel et avant d’aller se coucher… » Autant dire que le choix du cuisinier pour les trois semaines de course reste déterminant. Au sein de l’équipe Garmin-Slipstream, c’est le natif du Colorado Sean Fowler qui a été choisi. Une première pour un chef américain sur le Tour. Même sa sœur est venue spécialement pour lui prêter main forte. Pour Sean, le souci principal reste d’éviter la nourriture avariée, les complications gastriques et tout les problèmes qui pourraient ravager les performances de ses sportifs. Pointilleux, le cuisinier « s’assure qu’il va arriver suffisamment tôt dans chaque nouvel hôtel, afin d’inspecter la cuisine dans les moindres détails. » Le mot de la fin revient à Lim Allen, le nutritionniste de la formation : « Je pense qu’ils rêvent tous de boire une bonne bière bien fraîche après chaque étape… Mais ce ne sera pas avant le dernier jour de course ! »

Une colo pour parler français

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Ambiance colonie de vacances. Après deux semaines passées ensemble, les enfants inscrits au programme du French Heritage Language Program débordent d’énergie. Le principe ? Deux semaines d’activités et de visites dans New York. Le projet a été lancé en 2005 sous l’impulsion du Ministère des Affaires Etrangères français. «En 2004, pour la première année, nous avions seulement 11 participants, uniquement des adolescents, explique David Lasserre, coordinateur du projet aux services culturels de l’Ambassade. Cette année, nous avons accueillis pour la première fois des tout petits et compté deux fois plus de participants que l’année dernière, soit 50 enfants en tout venant de 16 établissements différents». Outre New York, le programme avait aussi lieu cette année à Miami, en Floride. « La majorité des familles qui s’y inscrivent sont issues d’un milieu culturel francophone, venant en majorité de France, d’Haïti ou d’Afrique ».
Deux écoles ont accueilli les participants, l’International High School of Prospect Heights (Brooklyn) et la PS84 de Harlem. Au programme, visites de sites incontournables de New York comme le Museum d’Histoire Naturelle, le Zoo du Bronx ou le Musée de l’Immigration. Le reste du temps est consacré à des activités : peinture, danse, théâtre.
Public privilégié: les jeunes francophones dont les parents tiennent à maintenir le biliguisme. Sophie Queuniet, professeur de français à New York, a ainsi inscrit sa fille de 9 ans, Madeleine. Installée depuis 1991 aux Etats-Unis, elle tient à faire connaître les deux cultures à ses enfants. « Je lui parle en français à la maison mais avec moi elle ne fait pas beaucoup d’efforts. Ici, c’est le cadre idéal, comme une colonie de vacances, avec des activités différentes chaque jour. Mais il y a aussi un suivi un peu scolaire, avec des cours où ils écrivent un journal par exemple ».
Le programme de cet été s’est achevé le 17 juillet. Les volontaires doivent maintenant patienter jusqu’à l’été prochain.