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Detroit: les Français dans la crise

« Je suis arrivé à Détroit en 1999, pour ouvrir une antenne pour l’équipementier automobile de l’Ain MGI Courtier. Au début, les affaires ont bien marché et puis très vite le chiffre d’affaires a dégringolé et l’entreprise s’est délocalisée au Mexique. J’ai décidé de rester à Détroit et de monter ma propre affaire », explique Nicolas Skrzypczak. Ce Français d’une quarantaine d’années, père de quatre enfants, continue de croire au rêve américain. En 2005, il crée son cabinet de conseil ‘’Transatlantic Pass Consulting’’, où il représente les sous-traitants et les équipementiers auprès des trois grands constructeurs automobiles. Des clients principalement français au début, puis rapidement asiatiques, mexicains, japonais ou encore européens. Le jeune entrepreneur accompagne les nouveaux entrants sur le marché américain et tente de mettre les propositions de ses clients en relation avec la demande des constructeurs.
«La croissance est soutenue et mes clients représentent aujourd’hui 750 millions de dollars », précise le chef d’entreprise dont l’objectif de croissance de 12% devrait être atteint d’ici à la fin 2009. Comme Nicolas Skrzypczak, ils sont plusieurs dizaines de Français à avoir travaillé plusieurs années pour l’un des constructeurs et décidé de créer leur entreprise. Comme lui, le succès pour ces nouveaux chefs d’entreprises des années 2000 est au rendez-vous. « Il y a des PME créées par des Français qui se portent bien, notamment Metrologic USA, Prosys, le Monégasque Mecaplast, la fonderie Le Bélier ou encore Pontaze », cite Nicolas Skrzypczak.
Le blues des Français
« Les Français ont le vent en poupe », répond Nicolas Skrzypczak au magazine de l’économie et de l’industrie ‘’Usine Nouvelle’’, qui titrait en décembre dernier : « Le Blues des Français de Detroit ». « L’activité économique pour nous Français de Detroit est prospère. Il y un besoin Français de toujours dénigrer, stigmatiser les situations, de les rendre catastrophiques et larmoyantes. Non, nous n’avons pas le blues et nos affaires se portent bien », commente Pascal, ingénieur chez General Motors et qui a rejoint l’une des équipes en charge des voitures de demain. « Je ne dis pas que tout est rose. Bien sûr qu’il y a des Français de Detroit qui ont perdu leur travail, mais à GM ce n’est pas la majorité. Les Français sont recherchés pour leur savoir-faire et leur expertise », ajoute ce père de famille, marié à une américaine.
Evalués entre 15 000 et 20 000 au début des années 2000, les Français de Detroit qui travaillent dans la filière automobile sont aujourd’hui entre 7 000 et 10 000.
« Nous sommes environ 70% à être employés dans l’industrie automobile, à des postes stratégiques. Cette catégorie est peu menacée par les suppressions d’emplois », explique Pascal. « Il y a trois grosses sociétés françaises installées à Detroit : Valeo, Faurecia, Plastic Omnium qui emploient environ 15% de Français chargés d’encadrer la main d’œuvre locale. Ce sont des expats, qui sont en poste en Amérique du Nord, en Asie, ou encore en Europe. Ils tournent tous les quatre-cinq ans. Récemment, on a entendu dire que Valeo et Faurecia taillaient dans leurs effectifs. C’est toujours triste, mais ingénieur Bac+5, entre 35 et 45 ans, je ne me fais pas beaucoup de souci », ajoute Pascal qui précise que les autres 15%, ce sont des entrepreneurs Français, installés à Detroit et qui ne sont pas « réellement affectés par la crise ».
« Autour de Detroit, il y a environ 100 implantations Françaises », explique Molly Swart, une Américaine francophone en charge du Département économique de l’Ambassade de France, à Detroit et qui travaille avec les nouveaux arrivants ou les Français qui cherchent à créer leur PME. « Les Français sont une communauté bien développée et réactive. Ils connaissent la région, s’adaptent facilement aux nouveaux besoins des constructeurs. Nous venons d’accueillir une quarantaine de Français VIE (Volontaire internationale en entreprise). Ils travaillent pendant 18 mois dans une entreprise et transforment ensuite cette expérience en quelque chose de solide. En général, ils ne repartent pas », explique avec beaucoup de satisfaction cette femme qui connaît bien les Français de la région. Loin d’avoir le blues, les Français de Detroit sont majoritairement optimistes. Pour eux, l’automobile survivra à la crise et se relèvera. Ils sont prêts pour le renouveau de Detroit…

Religion et Europe : les défis de Nicolas Sarkozy

Le Los Angeles Times s’attaque à l’affaire de la burqa. Nicolas Sarkozy a affirmé, sous les applaudissements, que la burqa nuit à la construction de la vie sociale de celle qui la porte. Le président français a également ajouté qu’il voulait interdire la port de ce signe de soumission en France. Mais le journaliste relève que même si certains sénateurs ont demandé la création d’une commission pour débattre de la question, des membres du gouvernement (Rama Yade et Eric Besson) ont des avis opposés.
De son côté, USA Today a préféré insister sur les discordances auxquelles doit faire face le Conseil français du Culte Musulman. Elizabeth Bryant affirme en effet que les « nouveaux groupes musulmans se multiplient en France, reflétant une déception grandissante vis-à-vis de la principale organisation musulmane et une ouverture vers les musulmans non-pratiquants ». L’occasion pour le journal de revenir sur la situation des musulmans français, chiffres à l’appui, mais aussi d’insister sur ces questions de division de la communauté musulmane française.
Autre question épineuse du moment : faut-il interdire la Scientologie en France ? Le Christian Science Monitor revient sur la polémique selon laquelle la France voudrait interdire la Scientologie. La différence avec les Etats-Unis étant bien sûr qu’en France, elle n’est pas considérée comme une religion mais comme une secte, ce qui est souligné à plusieurs reprises dans l’article. Tout en soulignant les risques de “une chasse aux sorcières“, le journaliste tente de comprendre les spécificités françaises, et se fend même d’une rappel de la loi sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat en 1905.
Le New York Times préfère, lui, dresser le portrait d’un chef d’Etat désormais moins tape à l’œil, plus rangé derrière sa fonction politique. John Vinocur s’appuie d’ailleurs sur un article de l’Express pour justifier ses propos. Il utilise le terme de « Sarko Black Label », pour aborder cette métamorphose du président français. Pour lui, c’est une façon de se mettre en avant par rapport à d’autres pilliers européens comme l’Angleterre et l’Allemagne, qui se trouvent actuellement dans des climats politiques difficiles. Un moyen pour Sarkozy de se présenter comme l’homme de la situation sur la scène européenne.

They made it

Le projet est parti du Cercle Passeport Télécoms. De grosses entreprises comme Orange, SFR ou Alcatel-Luc, mettent en place des partenariats avec des étudiants de classes préparatoires, de BTS ou d’écoles de commerce ou d’ingénieur. Mais attention, ce parrainage est réservé aux étudiants venant de filières technologiques (STI, STT, STG). Une manière de pallier un manque de contacts qui pourrait pénaliser leurs chances d’avoir un pied plus facilement dans le monde du travail.
Après des concours difficiles pour intégrer leurs écoles respectives, ils ont dû repasser des épreuves pour faire partie du voyage. Un dossier à monter en mettant en avant ce qui les motive à faire ce voyage, puis un article à rédiger sur un sujet d’actualité, un essai, et l’obligation de prouver un certain niveau d’anglais. Sur une trentaine de dossiers, vingt-deux ont été retenus pour les oraux et le jury, conquis, n’a pas su en retenir un nombre plus restreint.
Chacun des vingt-deux chanceux a donc été accueilli par une famille, exclusivement des employés d’Alcatel-Lucent, dans le New-Jersey ou le Connecticut. « On va tous les jours avec eux à leur travail, on a eu des réunions avec les patrons, on rencontre des gens, ça nous permet d’avoir des contacts pour plus tard » explique Marie-Carole, 20 ans. Après une première année à l’école de commerce à Dijon, elle hésite encore entre les ressources humaines et la gestion bancaire pour son choix de filière. Suivie depuis deux ans dans le cadre du partenariat, elle est consciente de sa chance. Et réalise un rêve. « On voit toujours les Etats-Unis, et particulièrement New York, dans les séries à la télé. Là, on y est ! Tout est super grand ici. Mais au final, ça confirme à peu près l’image que j’en avais ». Originaire de Côte d’Ivoire, elle est arrivée en France en 1998 et ne comptait pas rester y vivre. Les Etats-Unis pourquoi pas, mais pas forcément New-York. « Ca n’arrête jamais ici ! J’aimerais y vivre, mais pas forcément y construire une famille ».
Tous ont envie de connaître un autre pays, une autre culture. Salomon, lui, à 21 ans, est étudiant à l’Ecole des Arts et métiers à Aix-en-Provence. «Bien sûr que je veux revenir ! En même temps, tout est fait pour qu’on ait envie de revenir, pour nous donner cette chance, et je suis pleinement conscient de cette faveur qu’on nous accorde. Je pense que j’aimerais partir à l’étranger mais une fois mes études terminées. Ici ou au Canada peut-être ».

Coralie Clément in the Park

(Lire aussi: interview de Yannick Noah)
La petite soeur de Benjamin Biolay, producteur et auteur de son dernier album, nous raconte son amour de New York (où elle a vécu en 2005), sa collaboration avec son frère et la naissance de Toystore, son troisième album, enregistré à base d’instruments-jouets d’enfants.
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=0I4cwUMG428&hl=en&fs=1&]

La fête de la musique s'enracine

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Une star française est au rendez-vous: Yannick Noah, à Central Park, dans le cadre du festival Summer Stage. A ses côtés: Coralie Clément ou encore Mayra Andrade. Plusieurs heures de show gratuit entre 3pm et 7pm au coeur de Central Park.
On pourra aussi entendre 80 trombones au Guggenheim, des dizaines de violons jouant Bach dans le Park, du punk à Governors Island: l’ecclectisme qui sied à la Fête de la musique. Petit programme, par quartier.


Upper West Side
On y fait sans conteste la part belle aux scènes rock. Mais on pourra aussi y voir se succéder des sonorités diverses allant de la folk accoustique de Nigel Chiwaya au gospel de Reggie Aiken. Pour les amoureux du disco-funk, allez trouver Casanova Frankenstein & the Disco Boys au Bloomingdale Playground (Amsterdam Ave and W 104th St) entre 2:30pm et 3:30pm.
Et parce qu’il en faut pour tous les goûts, The George Dublin Disband se ballade entre jazz, rock et musiques de films dans le jardin de la Tavern on the Green entre 8:30pm et 9:30pm (Central Park West and W 67th St). Toujours à la Tavern on the Green, un début d’après-midi plus jazzy avec Jordan Clawson (1-2pm), puis juste après la chanteuse australienne Kylie Edmond et ses compositions rock.
A ne pas manquer : un collectif de joueurs de ukulele au Richard Tocker Square, avec au programme des reprises allant des Beatles à Elvis. (W 66St and Broadway, de midi à 3pm)
{{Upper East Side }}
Sur le parvis du Musée Guggenheim, 80 musiciens joueront pour le première foisà New York l’oeuvre du compositeur Henry Brant, Orbits. Un orchestre symphonique pour un concert d’une heure (7:30pm-9pm)
A hauteur de Dairy Lawn, le groupe Treble fera chanter Central Park. Le groupe est composé de 12 voix féminines qui reprennent a cappella des tubes pop-rock. 1pm-2pm, W 77th and Central Park W
Du côté de East Meadow, les musiciens mettront à l’honneur un instrument quelque peu méconnu : le glockenspiel. Sorte de xylophone, cet instrument à percussion donne des sons cependant plus proche du carillon. On l’a utilisé à la fois dans des composition classiques, mais aussi dans des sonorités plus rock comme celles des Beatles ou Radiohead. 1pm-2pm, E 97th St and Fifth Ave.
East Village
Pour ceux qui n’ont pas froid aux oreilles, on vous conseille le Bowery Poetry Club. Vous y entendrez à la fois du jazz, du hip-hip, de la folk, et même du théâtre. Un bon moyen d’y trouver les racines du slam, mais aussi de rencontrer des groupes tels que Jollyship ou le Whiz-Bang musical-puppet crew. Le Bowery Poetry Club offre sandwitchs et boissons. (308 Bowery, between Bleecker and Houston Sts, de 1pm à 8pm).
Au Tompkins Square Park (E 9th St and Ave A), ambiance jazz avec saxophonistes en début d’après-midi, pour passer à de la samba de 4:30pm à 7pm.
Soho
L’artiste danois Andy Roda sera au Links of London (402 W Broadway) de 5pm à 6pm. Originaire des Philippines, il a cependant grandi à Coppenhague et s’est retrouvé très jeune sur le devant de la scène. Avec des influences allant de Michael Jackson à Prince, en passant par Whitney Houston, il devrait ravir les fans de pop et de soul. Le Links of London accueille aussi Lilian Borunda pour un ton plus R&B / pop (2pm-3pm), suivi de Rainbow Fresh (3m-5pm) qui vous emmène dans les années 70 à travers un univers musical mêlé de pop, de rock et de latino.
Harlem
Num & Nu Afrika livre une performance « soul-jazzy-hip hop-roots-rock-reggae ». Au milieu de toutes ces influences, le musicien et chanteur joue aussi de toutes sortes de percussions dans des styles à la fois latino, africain, jazz, asiatique, gospel ou funk. Au DRastadub Studio (58 West 127th St) de 3pm à 5pm.
Le Lenox Lounge en profite quant à lui pour fêter son 70ème anniversaire, avec à l’affiche de nombreux jazzmen. 288 Lenox Ave, de midi à 4pm.
Midtown
Un mélange de folk et de jazz avec Shannon et Nathalie au First Avenue Plaza (First Ave and E 46th St) 1pm-3pm.
Au Central Plaza, vous trouverez le collectif Opus Nine Ensemble, composé de 16 musiciens tous sortis des meilleurs conservatoires des Etats-Unis. Cordes, pianos, instruments à vent, pour une musique classique revisitée. (5pm-6pm)
A Times Square, les magasins de musique prévoient de sortir batteries, guitares et claviers dans la rue pour que les passants puissent écouter et même tester leur fibre musicale. Des musiciens professionnels seront présents pour donner quelques cours et master classes. Pour les novices comme pour les musiciens en herbe.
Governors Island
Document associé
Pour la deuxième année consécutive l’île du sud de Manhattan devient Punk Island. De 10 am à 5pm vont se succéder environ 70 groupes de musique punk et hardcore sur pas moins de 12 scènes installées pour l’occasion. Les musiciens, majoritairement new-yorkais, accueillent aussi des groupes venus de Philadelphie, de Californie ou encore d’Allemagne. De quoi transformer ce paradis silencieux en énorme scène metal. Pour assurer le spectacle, des riders investissent le half-pipe pour une démonstration de figures. Ils vendront leurs planches éditions Punk Island à la fin du show. Les organisateurs ont tout prévu puisque des ferrys seront mis à disposition gratuitement toutes les 30 minutes pour faire la traversée. Petite précision : l’île étant un parc protégé, seules les boissons non alcolisées y sont admises. La présence d’animaux et d’armes est également interdite…
Brooklyn
Sans doute le quartier de NY qui sera le plus bruyant après Manhattan.
Le 3rd Ward (195 Morgan Ave, entre Meadow and Stagg Sts) promet d’être animé puisque là-bas on fêtera la musique à partir de samedi soir, puis tout le dimanche de midi à minuit. Ambiance rock indépendant avec des groupes tels que The Yes Way (3:30pm-4:15pm) ou Aviation Orange (4:15pm-5pm), pour finir sur une touche plus punk en fin de journée avec Sigmund Droid entre 6pm et 7pm.
Devant le Brooklyn Museum, vous aurez droit à de Folklore Urbano, mené par le pianiste et compositeur colombien Pablo Mayor. Entre world music et jazz latino, deux heures de concert rythmé entre 2pm et 4pm.
Parade à Williamsburg avec The Oxygen Mobile Unit qui marchera du Williamsburg Bridge au McCarren Park. L’occasion d’écouter leurs improvisations inspirées (4pm-6pm).
A Park Slope, concert pour les enfants au Boing Boing avec Penny & the Puppettes. Marionnettes et chansons sont au programme entre 2pm et 3pm (204 6th Ave)
A Dumbo, dans le Brooklyn Bridge Park, sons pop, folk et soul, avec des artistes comme Kenn Lowy, Nectar, ou Lee avec une petite touche de rap.
Sur Colombus Park, on trouvera aussi bien du rock, que des standarts, sans oublier de la musique classique avec Broken Land de 3pm à 4pm, ou encore Todd Bogin (7pm-8pm).
Queens
Un dimanche après-midi sous le signe du gospel du Da Beat Shop Studio, au Curtin « 50 Cent » Community Garden (Foch Blvd ans 165th St)
Italian Farms (80-01 37th Ave), dans Jackson Heights, fait de la place pour Athenia Henderson, un groupe venu des caraïbes et aux influences multiples. (2pm-2:45pm), mais aussi pour la jeune chanteuse Alfa, 23 ans, forte de dix années de musique classique et de sa passion pour la poésie (3pm-3:45pm).
Bronx
Pas moins de 17 chanteurs et groupes vont se succéder au Parkchester Apartements (Metropolitan Oval) pendant toute l’après-midi de dimanche. Il y en aura pour tous les goûts : gospel, latino, rap… pour des petites sessions d’une demi-heure ou une heure.
Les Broken Steps viennent avec leur hard rock au St Mary’s Park (E 149th St and St Anns Ave) de 4pm à 6pm. Originaires du Bronx, ce trio de musiciens autodidactes devrait réveiller le quartier.
Retrouvez le programme complet sur Time Out NY
La partie “Maps & Schedules” du site permet de voir des cartes détaillées de tous les concerts et manifestations sur des plans par quartier.

Les bons plans shopping de la semaine

Rag and Bone vous invite à craquer sur la collection de printemps style vieille Angleterre réactualisé pour hommes et femmes. Robes à fleurs, pantalons cigarettes ou encore vestes en cuir sont soldées à 60% et plus. Des vestes en cuir à 350$, des robes à 179$ ou des jeans à 79$, sans oublier les chaussures à 100$ ou moins. Le blazer en soie peut passer de 575à 179$ également. Vendredi 19 et samedi 20 juin, de midi à 8pm, 100 Christopher Street (hommes), 104 Christopher Street (femmes),(212-727-2999).
Pour vous assurer un style à la fois chic et minimaliste, courrez chez A.P.C. La marque parisienne solde prêt-à-porter et accessoires, pour femmes comme pour hommes. Les tuniques imprimées bénéficient de 50% de réduction, vous les trouverez à 120$, et les sandales passent de 340$ à 238$. Pour vous messieurs, jettez un coup d’œil aux shorts de ville en coton rayés à 85$, soit 50% de réduction également. N’oublions pas certains sacs dont le prix diminuent de moitié, de 420 à 294$. Jusqu’au 22 juillet. Du lundi au samedi de 11am à 7pm, et le dimanche de midi à 6pm. 131 Mercer St (entre Prince et Spring Sts), Soho, (212 966 9685).
Le cachemire est souvent réputé pour tenir chaud en hiver. Mais après tout le temps n’est pas encore à la canicule ! Christopher Fisher solde ses vêtements et accessoires en cachemire ce week-end. 80% de réduction sur certains articles, notamment les écharpes colorées, d’habitude comprises entre 195 et 250$, que vous trouverez dans une fourchette plus raisonnable de 30 à 95$. Vendredi 19 et samedi 20 juin, de 10am à 7pm, et dimanche de 11am à 5pm. 80 Wooster St (between Bloome and Spring Sts) Soho, (212 965 9009).
Chez Alice + Olivia, on solde les créations de Stacey Bendet. Toutes ses redingotes et combinaisons sont à 129$ (prix de départ 330$). De bonnes affaires à ne pas rater sur les robes perlées, qui passent de 440$ à 149$, et les blazers qui sont à 149$ également, au lieu de 398$. 80 W 40th St (entre 5th et 6th Ave) Midtown East (212 840 0887).
Pour celles qui sont toujours dans l’attente de découvrir de nouveaux designers et stylistes, vous pourrez découvrir les créations de Marie Eiffel. Dans un style recherché et unique, elle crée chemises, robes et tops en soie légère et faciles à porter. Ses créations sont exclusivement vendues dans sa boutique de Shelter Island mais une vente privée est organisée ce samedi 20 juin au Prive Salon, 310 West Broadway, de 11am à 7pm.
Coté maison, Madura organise des soldes à ne pas rater. Vous pourrez bénéficier de 30 à 70% de réduction sur une sélection d’articles à partir du 20 juin, et ce pendant quatre semaines. 1162 Madison Ave, entre 85th & 86th Sts, du lundi au samedi de 10am à 7pm et le dimanche de midi à 6pm, (212 327 2681).
Enfin, pour celles et ceux qui ont envie de prendre des vacances ou simplement quelques jours au calme, pensez aux Hamptons. Le site Vero List propose un pack all inclusive. Entre terrains de basket, cours de tennis, piscine et jacuzzi, un lieu propice à la détente.

Bar Artisanal ouvre dans TriBeCa.

Lorsqu’il s’agit de se mettre aux fourneaux, les chefs new-yorkais ne sont jamais à court de nouvelles idées. Dernier en date à recevoir la palme de l’innovation culinaire, Terrance Brennan avec l’ouverture de Bar Artisanal le 8 mai dernier dans Tribeca. Attention les fourchettes, le nouveau restaurant est un “barstro“, autrement dit la rencontre fortuite entre un bar et un bistro. Sur le papier, le concept est un peu fumeux: “Comme un sushi bar…mais avec du fromage et de la charcuterie“.
Terrance Brennan a fait du simple mot “Artisanal” l’ingrédient clé de son succès, et une quasi-marque déposée qui se décline en plusieurs exemplaires. Après plusieurs années à faire ses armes dans les plus grands restaurants français, il ouvre Picholine (35 W. 64th Street) en 1993, immédiatement accueilli par trois étoiles dans le New York Times. En 2001, il récidive avec Artisanal (2 Park Avenue, at 32nd Street), un “bistro and wine bar“. Plus abordable, plus casual, en un seul mot, plus “downtown”, Bar Artisanal est la dernière addition à cet empire, qui compte également depuis 2003, Artisanal Premium Cheese, un site de vente en ligne et un centre éducatif dédié aux maniaques du fromage.

Bar du fromage. photo (c) Melissa Hom
Dès les premiers pas à l’intérieur du restaurant, il est clair que ce dernier tient plus de la brasserie art-déco que du bistrot. Avec un je-ne-sais-quoi de Coupole parisienne, l’endroit est vaste, bruyant, avec des grands lustres suspendus au plafond, des miroirs, des très hautes fenêtres quadrillées et du carrelage noir et blanc. Les bars sont à la gauche de l’entrée. Il y a le fameux “Bar du Fromage” puis le celui à charcuterie: deux vitrines présentant les produits qui vous seront servis, avec des cuistots derrière, et possibilité de grignoter sur le pouce devant. A l’heure de pointe, le reste de la salle ressemble vaguement à une ruche, entre le va-et-vient incessant des serveurs et le bruit de fond des conversations entre collègues à peine sortis du Wall Street voisin.
Les fromages ($4.50) et les charcuteries italiennes (entre $9 et $20) sont vendus à la pièce, ou par assiettes ($30 ou $45). La carte fait autrement honneur à la “cuisine du soleil”, spécialité de Terrance Brennan et ses deux précédents restaurants. Mais contrairement à Picholine et Artisanal, le menu se veut plus décontracté et ne promet que des plats à moins de $20. Conformément à la nouvelle tendance qui frappe en ce moment les restaurants new-yorkais, ce sont des “small plates“, ou l’équivalent américain des tapas, et il faut en commander un certain nombre pour atteindre un semblant de satiété. A $15 en moyenne l’assiette, l’addition est tout sauf “décontractée”.
Dommage, car la carte revisite les classiques français et méditerranéens avec ingéniosité et appétit. Pigeon à la rhubarde ($16), parfait au roquefort avec gelée au sauternes ($11), gougères ($8), et chose rare, tartare de bœuf ($16), font partie des plats remarqués. Il y a également plusieurs variations sur le thème de la pissaladière (entre $12 et $16) et du burger: à l’agneau et au fromage de chèvre ($15), et au thon et à la ratatouille ($18). La carte des vins est aussi étendue et structurée celle des plats, avec des possibilités de demi-verre (entre $6 et 9$) ou de verre complet (entre $11 et $18). Au final, la cuisine de “barstro” séduit, mais la taille des portions nous laisse, au sens propre comme au sens figuré, sur notre faim.

Carla Bruni Sarkozy au Radio City Hall

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Pour la première fois depuis qu’elle est devenue première dame de France, Carla Bruni Sarkozy sera en concert “live” sur la scène du Radio City Hall, pour un duo avec Dave Stewart (ex Eurythmics).
Le 18 juillet, c’est le 91ème anniversaire de Nelson Mandela et ce sera aussi la première édition du “Mandela Day” annuel, créé pour promouvoir “la réconciliation et le pardon”. L’association 46664 (du numéro d’écrou de Mandela dans les geôles de l’apartheid) réunit au Radio City Hall un impressionnant plateau: Aretha Franklin, Queen Latifah, Cyndi Lauper, the Soweto Gospel Choir, Stevie Wonder, Alicia Keys, Will.i.am, T-Pain, Jesse Clegg, Gloria Gaynor…
Le concert permettra de récolter des fonds pour la lutte contre le Sida.

Murval, où comment réussir aux US

Février 2009, salon du Gift Show à New York. Alors que la récession bat son plein aux Etats-Unis, une petite entreprise de maroquinerie française attire les foules sur son stand. Les acheteurs se pressent, les commandes affluent. Son nom ? Murval. Fondée à Paris en 1987, la marque s’est installée à Miami en 2001. Elle réalise aujourd’hui 12 millions de chiffre d’affaires aux Etats-Unis, emploie 30 salariés et compte 6000 clients actifs. Quelques mois après le salon, nous avons retrouvé Bruno Zerdoun, co-fondateur de Murval USA, pour qu’il nous livre les secrets de sa réussite. Voici ses 10 conseils pour se tailler une place au soleil sur le marché américain.

Bruno et Muriel Zerdoun, fondateurs de Murval
-1. Ne jamais se décourager
Tout commence en 1987, lorsque deux sœurs, Muriel et Valérie, créent Murval, une petite entreprise d’art de la table, de déco et de bagagerie à Paris. La société se développe, mais Bruno, le mari de Muriel, a envie d’aventure. En 2001, le couple part donc s’installer à Miami avec la ferme intention d’y monter une société. Apres un premier échec dans l’électronique, ils décident d’exporter Murval aux Etats-Unis. Par souci d’indépendance, Bruno et Muriel créent une structure américaine totalement distincte de l’entité française. La première année est terrible : sans moyens, mal conseillés, Bruno et Muriel sont tentés de tout plaquer, mais ils s’accrochent. « Aujourd’hui, c’est notre fierté ».
-2. S’adapter ou mourir
En arrivant, Bruno et Muriel ont modifié la taille des ménagères en provenance de France, changé le format des porte-photos, mais surtout, développé leur propre ligne de sacs et de bagages, un secteur qui concentre aujourd’hui les 2/3 de leur chiffre d’affaires. Adieu, petits sacs sans fermetures éclairs à la parisienne. Bonjour, lunch-boxs plastifiées pour venir au travail avec son déjeuner. « Pour réussir dans ce pays, il faut mettre son arrogance de côté», déclare Bruno.
-3. Choisir un positionnement
Des sacs fonctionnels, avec des imprimés sympas, à la mode et pas chers : voila le credo de Murval. Les sacs à main se vendent entre 10 et 25 dollars (prix fournisseur), les bagages entre 30 et 45 dollars. Autre parti-pris de l’entreprise : éviter les grands magasins. « Ils sont tellement exigeants qu’on a préféré concentrer nos efforts sur les distributeurs indépendants. »
-4. Délocaliser la production
Tous les produits Murval sont fabriqués en Inde ou en Chine. « Sans cela, on serait incapables d’assurer des prix agressifs», estime Bruno. Un choix qu’il estime plus judicieux que jamais en temps de crise. « Nous sommes le compromis idéal pour les consommatrices qui veulent réduire leur dépenses, mais continuer à se faire plaisir », poursuit-il.
-5. Offrir de la nouveauté
Inutile de traîner des produits comme de vieux trophées. Aux Etats-Unis, les consommateurs veulent de la nouveauté. C’est pourquoi Murval renouvelle 95% de sa gamme à chaque saison. Au total, ce sont 500 nouvelles références à mettre au point, deux fois par an. « C’est un travail de titan, concède Bruno, mais on est bien entourés».
-6. Aller sur le terrain
New York, Atlanta, Las Vegas, Dallas, Chicago… Aux Etats-Unis, les salons professionnels ne manquent pas. « On essaie de les faire tous, soit en direct, soit par le biais de représentants multicartes. » Murval est également présent dans une dizaine de showrooms de la Côte Est à la Côte Ouest, en passant par l’Ohio et le Kentucky.
-7. Soigner la présentation
« Les Américains sont attirés par tout ce qui brille », avance Bruno. C’est pourquoi lui et sa femme ont opté pour des outils de communication qui surpassent le positionnement de leurs produits. Stands léchés, site Internet et catalogues sur papier glacé… « Tous les ans, nous explosons notre budget de communication ». Mais ça paie, selon lui.
-8. Diversifier les sources de revenus
Il y a un an, Murval s’est lancé dans le « private label », c’est-à-dire dans la fabrication de produits pour le compte de distributeurs. Ann Taylor, Forever 21, Pier-Import, The Container Store, Urban Outfitters, Elite ou encore Z-Gallery font partie de ses clients… Un business qui a permis de compenser des commandes en baisse chez les distributeurs indépendants.
-9. Réinvestir tous les profits dans la boîte
A Miami, on a vite fait de craquer pour une Ferrari ou une maison les pieds dans l’eau. Mais ce n’est pas le style de la maison. « Notre taux d’endettement est très faible », se félicite Bruno. Une aubaine compte tenu de la crise du crédit.
-10. Avancer par étapes
Développer le marché sud-américain, ouvrir un réseau de boutiques… Murval regorge de projets. Mais pas question de se précipiter. « Je connais trop de gens qui se sont cassés la figure pour avoir voulu aller trop vite», affirme Bruno. Alors Murval va à son rythme, mise sur 10% de croissance cette année, et garde la tête froide. Même sous le soleil de Miami.

Ce n'est qu'un au revoir

Chère Viviane,
Je vous écris tard le soir, le coeur lourd et les yeux rouges. Nous venons de rentrer d’une autre soirée organisée par trois couples d’amis. Dans un mois à peine, ces trois couples ne feront plus partis de nos rencontres, de nos débats, et de notre cheminement de vie aux US. Je vous avoue que je ne sais plus comment gérer tous ces adieux !
Anne- Claude de Larchmont.

Chère Anne Claude,
Votre question se pose particulièrement à cette époque de l’année et pour beaucoup, chaque année. Célébration ou résignation ? Envol ou séparation ? Nouvelle aventure ou bien retour au pays ? Ces mots sont-ils opposés ou bien se rejoignent-ils dans l’inévitable parcours des expatriés ? Déménager son cœur, ses habitudes, ses repères soulève toujours un trop plein d’émotions qu’il faut prendre sérieusement en considération.Le compte à rebours commence à toute vitesse et notre regard s’étant métamorphosé au fils du temps, le cap n’est plus aussi clair.
Ces changements, s’ils sont inhérents à la mobilité internationale n’en constituent pas moins une épreuve physique, dévoreuse de temps et d’énergie, une épreuve psychologique (ceci à tous les âges, des petits aux grands). On laisse derrière soi un cadre familier, des lieux, des souvenirs et surtout des relations personnelles. Les expats font partie d’un club privé, privilégié, ayant presque un langage secret, remplit de clins- d’œil sur plus d’une coutume. N’oublions pas que l’expatrié a souvent connu pendant la durée de son contrat une facilité de bien-être, un droit à des privilèges, la pratique d’une nouvelle langue, une ouverture d’esprit, le goût à la fois de la liberté et de découvertes dans une culture dépaysante.
Le travail psychologique demande de grands efforts de votre part, la maman et aussi de la part de vos amies rencontrées au fils des années. Avec vos souvenirs de « nouvelle », craintivement investie dans les cafés accueils, les conférences d’écoles essayant de ne pas vous laisser intimider par celles qui semblaient être incorporées depuis toujours dans cet environnent. Vous souvenez- vous encore du premier sourire échangé ? Du premier geste engageant ? De la première invitation ? Tout cela vous parait si loin à présent. Vous avez tissé des amitiés profondes car ce besoin est encore plus grand à l’étranger, le réconfort de se comprendre, de passer par les mêmes étapes et se soutenir à travers les coups durs. Souvent l’intimité se forme plus rapidement avec vulnérabilité et franchise, sans doute parce que le temps sera limité. Les familles se rencontrent et devinent qu’elles ont besoin d’un noyau, d’un substitut. Ainsi les clans se forment et se tiennent les coudes.
Lors d’un départ, il s’agit bien d’un déracinement qui annonce une période de stress, d’instabilité et aussi l’insécurité du changement. Même, un retour vers du connu peut- être devenu au fils du temps, un peu plus inconnu. Ceci impacte fort nos enfants grandis à l’étranger qui souvent détestent tant l’intrusion de la nouveauté. C’est encore un grand pas dans leur réalité avec des journées de nostalgie et de réadaptation à ne pas négliger au fond de vos valises.
Donc quand le départ approche, on ressent le besoin de boucler non seulement les valises mais aussi la vie d’ici pour se permettre une meilleure chance de commencer une autre vie « là-bas ». Sachez qu’afin de pouvoir décoller, il vous faudra vous mettre en orbite et préparer chaque chapitre de votre départ, celui du pratique et celui du psychologique. Quoique fatiguant, voire épuisant, le côté pratique est gérable grâce aux déménageurs de service.
Mais il va aussi vous falloir gérer le regard moite de votre petite fille, les humeurs maussades de votre adolescent et les jouets qui s’égarent. Sans compter, l’absence de votre époux qui se doit d’investir ses dernières semaines au bureau à négocier son « re-entry » dans son entreprise si toutes fois il a la chance de faire partie d’une société- mère. Sa tête sera plongée dans certaines démarches administratives de réinsertion professionnelle ou de reconversion dans un nouveau secteur de travail.
Il est intéressant de noter la surprise de nombreux Français face à l’hésitation, la distance, la prudence qu’exhibent certains Américains mais aussi certains « locaux » face à l’investissement trop prononcé d’une amitié. Il s’agit ici de la peur de trop se lier, de trop s’attacher et de devoir ensuite se séparer et souffrir. Ils dressent des murs de protection et ainsi se protégent du deuil du départ ayant participés à trop d’adieux. Certains expatriés choisissent avec discernement à qui confier leur cœur, d’autres encore refusent de s’attacher ou d’avoir besoin des autres. C’est vrai aussi qu’il n’est pas si facile de se réinventer, de s’expliquer à chaque fois, nous et notre histoire. Cependant, quand le chagrin est enfoui ainsi que la capacité de ressentir et d’exprimer, l’aptitude à donner de l’amour s’éteindra aussi.
Il me semble Anne Claude que vous faites partie de celles qui vivent le cycle des liens avec bonheur et intégrité. Votre vie en sera toujours plus enrichie. Face aux arrivées et face aux départs il faut être généreux et ouverts. Il nous faut inviter les sentiments et les incorporer dans le cheminement de notre philosophie et spiritualité de vie. Avec l’heure de départ qui approche, certains tentent de se préparer en se mettant plus en retrait, de s’isoler. D’autres se sentent abandonnés, dépités, tristes et peut-être même trahis dans leur exclusivité. Il faut vite les repêcher. Bien entendu le départ va arriver mais en attendant pourquoi ne pas célébrer ensemble ce passage de la vie, ces rencontres exceptionnelles dont le souvenir sera partagé pour le restant de vos vies. Oui le chagrin est là mais l’aventure continue aussi. Il est tellement important de bien se quitter et de célébrer ensemble ; d’un côté vos cœurs serrés et de l’autre, ces liens qui n’ont plus de fin.
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Bahamas : laquelle choisir ?

Si vous partez en famille, pour une semaine de vacances qui se doivent d’être joyeuses et fortes en émotions… choisissez, à 30 minutes de l’aéroport de Nassau, le resort Atlantis et sa démesure architecturale. Tous les plaisirs de l’eau y sont possibles, y compris pour les parents avec un spa grandiose.
Si, maintenant, vous partez à deux, pour vous détendre et apprécier de jolis moments en couple, ma recommandation sera de prendre un petit avion qui fait le laitier, d’île en île, direction Eleuthera, à peine une heure de vol, puis, en bateau taxi (15 minutes) Harbour Island et là, vous passerez un séjour délicieux, par exemple au Coral Sands face à l’océan.
Sur Harbour Island, vous changerez vite de rythme. Ici, on circule à bord de mini-voitures électriques comme sur un golf. L’île mesure 5km de long pour 800 mètres de large et compte un peu moins de 1300 habitants ! Ici, le sable est rose à certaines heures de la journée. Ici, enfin, on peut croiser quelques stars, mais jamais de paparazzi. Sports nautiques pour les plus actifs et farniente pour les autres.

Enfin, comme un juste compromis entre les deux, vous pourrez choisir de passer quelques jours sur Great Exumas, une île sur laquelle Four Seasons a ouvert un magnifique resort dans lequel il est très agréable de séjourner. Bord de plage, superbes piscines, belles chambres, spa, nombreux restaurants et, tout autour, 365 îles ou îlots abritant notamment le parc national Exuma Land & Sea Park.
À faire absolument :
– À Atlantis, les attractions d’Aquaventure et le Shallow Water expérience du Dolphin Cay
– À Nassau, après un rapide aller-retour sur la rue principale où sont toutes les boutiques,
Aller prendre un verre ou dîner au Graycliff, dans une maison construite en 1740 par un pirate, et rencontrer son propriétaire, grand amateur de grands vins (sa cave ne compte pas moins de 300 000 bouteilles) !
– sur Harbour Island, demander à visiter The Landing, très belle maison de l’ancien médecin de l’île, transformée en chambres d’hôtes (www.harbourislandlanding.com) ainsi que le Rock House, un boutique hôtel superbe, pour votre prochain séjour (www.rockhousebahamas.com)
– Sur Great Exumas, se baigner sur la plage du Tropique du Cancer
Comment y aller ?
Nombreux vols depuis New York, entre 2h30 et 3h00 de vol puis il est facile de louer un avion privé pour aller d’île en île si l’on ne souhaite pas attendre le vol régulier (www.goldenwingscharter.com)
Où dormir ?
– Sur Paradise Island : www.atlantis.com et www.thecoveatlantis.com
– Sur Harbour Island : www.coralsands.com ou www.pinksandsresort.com
– Sur Great Exumas : www.fourseasons.com/greatexumas
D’autres adresses ?
– Sur Harbour Island : chez Julie, petit restau adorable au bord de l’Océan
– Sur Exuma : prendre un verre au bar de l’hôtel Peace & Plenty (le barman est là depuis 35 ans !!!)
Un dernier conseil ?
Oubliez les clichés et idées préconçus sur les Bahamas.

Obama Day

La visite de Barack Obama en France, fut-elle de courte durée, promettait de faire parler d’elle. Avant même le départ du président américain pour l’Europe, les médias, qu’ils soient français, américains ou autres, s’étaient délectés de la bourde faite par l’Elysée : ne pas avoir invité la reine Elizabeth II à commémorer le débarquement de Normandie.
A peine arrivé en France, Barack Obama attire toutes les attentions sur lui, mais pas toujours pour des raisons politiques. Premier élément sujet au débat : le président américain n’est resté que très peu de temps sur le sol français. Le Los Angeles Times va d’ailleurs insister sur l’entrevue de courte durée avec Nicolas Sarkozy qui a beaucoup fait parler les médias français. Le président Obama aurait décliné une invitation de Nicolas Sarkozy et certains parlent même d’un climat politique plutôt tendu entre les deux nations. Le journal californien s’appuie néanmoins sur un article du Figaro, affirmant que même si la France ne semble pas faire partie des priorités du président Obama, tout n’est pas perdu puisque Michelle Obama, elle, déjeunera avec le couple Sarkozy.
Mais qu’importe, les Français aiment la famille Obama. C’est en tout cas ce qu’affirme l’Associated Press, pour qui l’accessibilité et la simplicité de la première famille américaine ne peut être qu’un argument favorable à l’enthousiasme français. Enthousiasme renforcé en fin d’article quand le journalisme décrit l’attroupement suscité par la venue du couple présidentiel dans un restaurant parisien samedi soir. Michelle et Barack Obama étaient venus diner comme n’importe quel couple à Paris, mais leur moindre déplacement crée l’émeute et la joie des gens qui les croisent. Ils attirent les paparazzis qui nous rapportent en détails le parcours de la famille dans la capitale française, du Centre Pompidou à Notre-Dame, en passant par le Bon Point où les filles du président Obama ont fait du shopping avec leur mère.
Et Michelle Obama reste un personnage que les magazines français aiment étudier. De nombreux sites dont un blog de Newsweek s’attachent à montrer l’importance que les deux premières dames peuvent accorder à leurs tenues, qu’elles ont même portées coordonnées lors d’une précédente rencontre au printemps 2009.
Le couple Obama n’est pas le seul à faire parler de lui. Le grand-oncle du président américain, Charles Payne, présent lors de la libération des camps en 1945, était lui aussi présent lors des cérémonies de commémoration du D-Day. Le Huffington Post ne manquera pas de faire remarquer, photographies à l’appui, que Charles Payne se tenait à côté des épouses des diplomates présents ce jour là, et non aux côtés des anciens combattants.