Somptueuse ! C’est vraiment le qualificatif qui convient à l’expérience d’une soirée à Santa Fé, pendant le Festival d’opéra qui s’y tient chaque année pendant tout l’été.
Imaginez une scène en plein air, doté de qualités acoustiques dignes d’une des meilleures salles, un environnement naturel presque exclusivement minéral, une atmosphère sèche qui rend la température d’été supportable et un programme musical de qualité, cette année, entre autres, la Traviata et Don Giovanni.
En fait, tout commence en fin d’après-midi. Il faut d’abord se rendre sur place, car l’Opéra est à sept miles de Santa Fé, en pleine nature. Dans un deuxième temps, on installe les tables à l’arrière des véhicules pour un pique-nique en habit toujours très convivial. Certains optent pour la formule buffet proposée par la cafétéria de l’Opéra. Tous profitent du même coucher de soleil. Enfin, c’est sous un ciel de rêve que commence le spectacle. Sachez que l’excellente réputation de la scène attire ici les plus grands artistes. Par exemple, cette année, Nathalie Dessay.
Mais Santa Fé, c’est aussi une ville sans gratte-ciel, avec des maisons construites en adobe, plusieurs fois centenaires, et transformées, pour bon nombre d’entre elles, en ateliers et galeries d’art. Quelque mille artistes ont choisi de s’installer ici, séduit par la lumière et l’atmosphère de la ville. Ils sont sculpteurs, peintres, photographes et ils vendent, parfois assez chers, leur abondante production, ce qui ferait de Santa Fé le deuxième marché de l’art aux Etats-Unis, après New York !
Troisième raison qui pourrait vous faire choisir la capitale de l’état du Nouveau-Mexique comme destination, cet été : les activités à pratiquer dans les environs. La nature y est splendide et variée, des plaines désertiques aux montagnes en passant par les gorges du mythique Rio Grande.
Un week-end ? Mieux: prévoyez de passer quatre à cinq jours dans la région. Dépaysement garanti.
À voir absolument :
– L’Opéra, évidemment. Des back stages tours sont organisés le matin.
– Canyon road, pas moins d’une centaine de galeries d’art côte à côte.
– Saint Francis cathédral, ordonnée par un prêtre français en mission dans la région
– Le Palace of the Governors, l’un des plus vieux bâtiments du pays. Il abrite une collection historique intéressante.
À faire absolument :
– Pique nique et spectacle à l’Opéra
– Tour des galeries d’art
– Louer une moto ou une voiture afin d’explorer les environs
– Monter à la station de ski de Santa Fé pour obtenir un panorama splendide
– S’arrêter au 10 000 Wawes, un complexe de bains d’eau froide, de jacuzzi et de chutes d’eau organisé dans un jardin paysager japonais
– Emprunter la « high road » pour aller jusqu’à Taos, petite ville typique et pleine de charme
– Une descente du Rio Grande en rafting.
Comment y aller ?
Avion jusqu’à Albuquerque (à partir de $500 l’AR) puis navette ou location de voiture d’Albuquerque à Santa Fé.
Autre solution, beaucoup plus onéreuse : NY-Dallas suivi d’un vol American Eagle se posant directement sur le petit aéroport de Santa Fé.
Où dormir :
Nous avons séjourné à l’excellent Bishop’s Lodge, mais le Inn and Spa Loretto peut également être recommandé.
Les bonnes tables : le Coyote Café du chef Mark Miller et le Geronimo
Un dernier conseil :
Faites-vous indiquer une soirée typique de l’Ouest, avec orchestre, danses et figures locales totalement improbables. Excellent souvenir assuré.
Informations générales : www.santafe.org
Santa Fe : l’Opéra en pleine nature
Passer ses vacances aux Etats-Unis
Je souhaite me rendre à New York au mois d’août pour quinze jours afin de visiter cette ville qui m’attire depuis toujours. J’ai commencé à regarder les démarches à effectuer et tout cela est un peu confus. J’aimerais aussi beaucoup pouvoir y travailler, ne serait-ce que quelques heures, afin de me faire un peu d’argent sur place. Plusieurs personnes sur des forums m’ont dit qu’il n’y avait pas de problème mais d’autres me disent le contraire.
Marie de Lyon.
Les Etats-Unis sont un pays accueillant pour les touristes étrangers. Il est toutefois bien évident que les autorités américaines souhaitent faire respecter leur politique d’immigration. En conséquence les touristes sont soumis au respect d’un minimum de règles à suivre afin de pouvoir entrer sur le territoire et de pouvoir y rester légalement.
Les ressortissants de nombreux pays sont dispensés de l’obligation d’avoir à obtenir un visa afin de se rendre aux Etats-Unis. C’est ce que l’on appelle le « visa waiver program » (VWP), ou «programme d’exemption de visa» en Français. Les ressortissants de Belgique, France, Luxembourg, Monaco et Suisse sont ainsi dispensés de demande de visa et des fastidieux entretiens au consulat.
Il y a cependant des exceptions: les personnes qui ont notamment fait l’objet d’une condamnation pour une infraction sérieuse, les personnes affectées par une maladie contagieuse grave, celles qui sont entrées illégalement aux Etats-Unis par le passé ou bien encore celles qui y sont restées plus longtemps que cela ne leur était permis… Dans de tels cas, il faudra alors effectuer une demande de visa pour touriste. Il est toujours préférable de vous rendre sur le site internet de l’ambassade américaine la plus proche de chez vous afin de vérifier que vous ne rentrez pas dans l’une ou l’autre de ces catégories car votre entrée aux Etats-Unis pourraient s’en trouver compromise et vous pourriez alors faire l’objet d’une procédure de refoulement.
Pour bénéficier de l’exemption de visa, il faut posséder un passeport électronique valable pour une durée d’au moins six mois au-delà de la date de retour prévue. S’agissant des pays mentionnés précédemment les autorités américaines peuvent toutefois déroger à cette règle des six mois et autoriser des séjours dont la date de retour est postérieure à la date de validité du passeport. Pour les Français qui ne disposent pas d’un passeport biométrique il sera nécessaire d’obtenir un visa.
Le séjour doit être d’une durée de 90 jours au plus et il vous sera demandé de justifier d’un billet d’avion aller-retour. Conservez également avec vous tous vos justificatifs, en particulier ceux qui permettent de démontrer vos ressources lors de votre voyage.
Depuis le début de l’année, il est devenu obligatoire d’obtenir une autorisation ESTA avant le départ. Les demandes sont formulées par internet sur le site officiel ESTA. Celui-ci est accessible en Francais. Il faut environ cinq minutes pour compléter le formulaire, pas plus, mais il est recommandé de vous y prendre suffisamment à l’avance, au moins 72 heures à l’avance (c’est le délai nécessaire si une réponse ne peut être fournie immédiatement).
Si vous recevez l’autorisation, vous pourrez voyager dans le cadre du VWP. En revanche, si elle vous est refusée, il vous faudra déposer une demande de visa. Lorsque vous recevrez l’autorisation ESTA, imprimez la et conservez la avec vous lors de votre voyage. L’autorisation est valable pour deux ans (ce qui ne veut pas dire que vous recevez une autorisation de rester aux Etats-Unis pendant deux ans !). Le dépôt d’une demande d’autorisation ESTA est gratuit. Vous ne devez donc pas verser d’argent que ce soit pour déposer votre demande ou pour recevoir une réponse. Ceci est une formalité préliminaire qui ne vous assure pour autant pas l’accès au territoire à votre arrivée.
La décision finale appartiendra au CBP Officer à votre descente de l’avion
Pendant le voyage, le personnel de vol de votre compagnie aérienne passera dans les rangs vous distribuer des documents. Il en existe trois : un blanc, un vert et un bleu. Le blanc et le vert remplissent la même fonction (ce sont des documents destinés aux services d’immigration) mais ils ne s’adressent pas aux mêmes personnes. Les touristes doivent remplir le vert, ce que l’on appelle un formulaire I-94W. Le formulaire bleu, également à remplir, est le document pour le service des douanes.
Si vous ne remplissez pas les conditions du visa waiver program et que vous deviez demander un visa pour touriste afin de vous rendre aux Etats-Unis, il vous faudra prendre les devants car la procédure nécessite un peu plus de temps. En cas de délivrance du visa et d’autorisation d’accès au territoire vous pourrez être autorisé à rester pour une période pouvant aller au-delà de 90 jours, eventuellement renouvelable.
En toute hypothèse, visa waiver program ou visa pour touriste, une fois sur le territoire américain vous ne pourrez pas travailler. Si le CBP Officer avait d’ailleurs des doutes sur la véritable nature de votre voyage, celui-ci pourrait tout simplement vous refuser l’entrée aux Etats-Unis.
Si vous souhaitez en apprendre d’avantage sur toutes ces questions, vous pourrez vous reporter aux sites suivants:
-Pour la Belgique : Le site de l’ambassade des Etats-Unis à Bruxelles.
-Pour la France et Monaco : Le site de l’ambassade des Etats-Unis à Paris.
-Pour le Luxembourg : Le site de l’ambassade des Etats-Unis au Luxembourg.
-Pour la Suisse : Le site de l’ambassade des Etats-Unis à Berne.
Nicolas Puygrenier est avocat auprès du barreau de New York. Il est membre du cabinet Puygrenier & Law LLP.
Disclaimer: Les informations contenues dans cet article sont présentées à des fins éducatives et d’information générale du public afin de l’aider à reconnaître ses besoins en matière juridique. Celles-ci ne sauraient être interprétées comme fournissant une solution générale applicable à toutes situations individuelles proches ou similaires. Ainsi, un changement même mineur des faits peut se traduire par un changement matériel de la solution apportée. Il est également déconseillé de chercher à résoudre des problèmes individuels sur la base des informations qui y sont contenues. Cet article ne saurait être considéré comme une prestation de service de nature juridique et il ne saurait se substituer à une consultation juridique avec un avocat. Sa publication et communication ne saurait en outre faire naître de relation avocat-client.
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Ningez-vous?
Ning? Kézako? Ning, est une plateforme de réseaux en ligne. Une sorte de Facebook, donc, ou plutôt un outil qui permet de se créer sont mini Facebook à soi, pour échanger autour d’un centre d’intérêt particulier, en choisissant son propre design, ses propres fonctionnalités.
Lancé par Marc Andreesen (le fondateur de Netscape) en 2005, Ning est devenu un outil de choix dans les universités américaines. C’est là que Fabrice Jaumont l’a découvert. Attaché d’éducation à l’Ambassade de France, basé à New York, il a notamment la charge de promouvoir l’enseignement du français aux Etats-Unis. “Je me suis dit que le meilleur moyen de faire ça est de montrer qu’il y a une communauté francophone bien vivante à New York”. Un week-end de mai, ce grand réfractaire à Facebook (“je déteste”), a donc créé “New York in French”, un “Ning” que tous les francophones de New York et de la région peuvent joindre gratuitement pour échanger sur leurs sujets de prédilections.
Un mois après le lancement, New York in French compte 1500 membres et plusieurs dizaines de groupes, qui vont des passions régionales (Provence, je t’aime ou BZH New York) à l’activisme pour les écoles publiques bilingues en passant par Art in French ou Cinema in French.
L’objectif est donc que les Francophones de New York s’approprient ce “ning”. “C’est déjà le cas, raconte Fabrice Jaumont, on me propose de nouveaux groupes, des blogs, on post des vidéos, des photos…” Et l’initiative fait des émules: les Français de Chicago ont le leur et l’Ambassade des Etats-Unis à Paris a contacté Fabrice Jaumont pour apprendre à créer un Ning, destiné à promouvoir les échanges scolaires.
New York in French
C'est la fête aux touristes français
Les Français sont les pires touristes au monde ! USA Today relaie le dernier sondage commandé par le site « Expedia.com » à l’institut TNS Infratest. Si la France reste le pays le plus visité au monde, ses ressortissants auraient le comportement le plus désobligeant selon plus de 40 000 hôteliers interrogés dans 27 pays. Neuf critères ont été pris en compte, parmi lesquels la politesse, la courtoisie, ou encore la générosité. Résultat des comptes : à l’étranger, les « Frenchies » se montrent particulièrement malpolis et avares. En plus de ça, ils ne feraient aucun effort pour parler la langue du pays visité. L’honneur est sauf dans deux domaines : l’élégance et la discrétion, où les touristes français arrivent en tête. De leur côté, les Américains se montrent les plus généreux, notamment pour les pourboires, et essaient de s’adapter à la culture du pays. En revanche, les hôteliers les trouvent bruyants, sans-gêne et mal habillés…
Il se murmure que le couturier Christian Lacroix pourrait avoir présenté son dernier défilé la semaine dernière à Paris. Le LA Times s’en est ému, parlant même d’« un spectacle qui a déclenché des larmes chez certains, alors qu’en temps normal, il ne nourrit que des applaudissements. » La journaliste américaine Jenny Barchfield de Associated Press était présente dans la capitale française. Elle évoque l’aspect « dramatique » du défilé. On a ainsi pu voir dans l’assistance une grande banderole avec inscrit « Christian Lacroix forever ». Son activité placée en redressement judiciaire, le styliste français a pourtant assuré à son public qu’il reviendrait cet hiver pour présenter sa collection été 2010. Dans le même temps, Karl Lagerfield et Eric Tibusch montraient eux aussi leurs créations hivernales. Si le premier a signé une production haute couture « convenable » pour Chanel, le second rendait un bel hommage à Michael Jackson. Il a notamment proposé une veste en cuir entrecroisée de fermetures éclair, qui rappellait la garde-robe du King de la Pop sur la couverture de son album « Bad ».
Le football américain est pratiqué par quelques irréductibles en France, et c’est le New York Times qui nous le rappelle cette semaine. A l’occasion de l’Eurobowl 2009, l’équivalent du Superbowl à l’échelle européenne, le quotidien pénètre dans l’univers de la meilleure équipe française, le Flash de La Courneuve. Sacrés cinq fois de suite au niveau national, les Franciliens ont remporté samedi le titre européen à Innsbruck. Même si ce sport n’atteint pas la popularité du football ou du rugby sur le vieux continent, quelques équipes françaises évoluent à un niveau tout-à-fait correct, quasiment égal à celui des prestigieuses universités américaines. Seuls les joueurs américains en provenance de la NFL possédent le titre de professionnel et sont payés en conséquence. Plusieurs stars ont ainsi effectué une « pige » pour quelques matchs ou une saison complète à Amsterdam, Londres ou encore Helsinki. Les joueurs français, eux, restent des amateurs aux profils variés : ouvriers, électriciens, banquiers, gardes du corps… Loin de la ferveur américaine, de ses cheerleaders et ses spectacles à la mi-temps, les matchs ne remplissent pas des stades entiers. Le journaliste du Times évoque plutôt des ambiances champêtres, où « les supporters chantent dans un anglais approximatif, mangent des hot dogs dans une baguette de pain et boivent des bières dans des gobelets en plastique… »
Les Sarkozy à New York ce week-end
Carla Bruni-Sarkozy sera accompagnée. Une porte-parole pour “Mandela Day” a confirmé la présence de Nicolas Sarkozy dans le public du Radio City Hall samedi 18 Juillet. Le concert organisé par l’association 46664 (du numéro d’écrou de Mandela) qui se tiendra le jour de son 91ème anniversaire rassemblera en plus de Carla Bruni-Sarkozy pléthore d’artistes dont Stevie Wonder et Gloria Gaynor.
Le couple Sarkozy n’a pas confirmé sa présence au gala tenu par l’ancien président Bill Clinton mercredi à Grand Central Station, un événement également organisé dans le cadre du “Mandela day”, explique la porte-parole.
Mais la semaine s’annonce chargée pour le chef d’Etat français. Une fois la Garden Party finie, il est prévu que Nicolas Sarkozy se déplace en province jeudi pour parler politique maritime. L’agenda présidentiel est ensuite dégagé de toute obligation à partir de vendredi.
Le consulat, joint par French Morning, ne confirme pas la venue du président à ce jour. Le déplacement non-officiel à New York intervient une semaine après le mini-incident diplomatique en Italie où Carla Bruni-Sarkozy a brillé par son absence le premier jour avec les autres first ladies à Rome. «Carla connaît déjà bien la ville, elle n’avait pas besoin d’une visite guidée», a plaidé M. Sarkozy.
Si elle connaît bien New York aussi, elle appréciera sûrement la compagnie de son mari.
Des billets pour le concert sont encore disponibles entre $44.5 et $129.5 + frais d’envoi.
Votre guide shopping de la semaine
Craquez pour les petits tops de chez Nanette Lepore, pour seulement 95$ (prix de départ 280$). Les mini jupes sont à plus de 70% de réduction, et les robes imprimées passent de 465 à 150$. 225W 35th St, entre 7th et 8th Ave. Du mardi au jeudi de 9am à 7pm.
Grandes soldes d’été pour Built by Wendy, jusqu’au 31 août. Les petites robes d’été passent de 200 à 80$ et il y a des petits prix sur les vestes en jean et les pantalons. 7 centre Market Place, Broome St, ou 46N 6th St, Wythe St, Brooklyn. Du lundi au samedi de midi à 7pm, dimanche de midi à 6pm.
Jusqu’au 11 juillet, Rachel Comey solde une bonne partie de son magasin à partir de 60%. Les prix commencent à 60$ et vous pourrez vous trouver des scandales originales à 150$ (au lieu de 345$) ou des robes en soie à 165$, soit plus de 50% de réduction. Le magasin fait aussi des articles pour hommes, notamment des chaussures soldées qui seront toutes à 150$. 335W 35th St (entre 7th et 8th Ave). Mercredi et jeudi de 5pm à 9pm, vendredi de 11am à 7pm, samedi de midi à 5pm.
La créatrice Anya Hindmarch offre jusqu’à 50% de réduction sur la fin de sa collection, notamment les grands sacs, qui sont à 323$, ou encore les escarpins à 280$. 29E 60th St, Madison Ave. Jusqu’au mercredi 15 juillet, de 11am à 6pm.
Si vous préférez flâner du coté de Brooklyn, Jumelle baisse ses prix printemps/été de 50 à plus de 70% sur la fin de sa collection. Vous y trouverez des spartiate à 155$ au lieu de 170$ ou des pulls à moitié prix. 148 Bedford Ave, Bk. Lundi de 1pm à 8pm, du mardi au samedi de midi à 8pm, dimanche de midi à 7pm. Jusqu’au 16 août.
Côté lingerie, l’incontournable Agent Provocateur propose des prix réduits sur certains ensembles. Les bodys passent de 290 à 150$ et les bustiers sont à 130$ au lieu de 250$. 133 Mercer St, entre Prince et Spring Sts, Soho. Du lundi au samedi de 11am à 7 pm, dimanche de midi à 6 pm. Jusqu’au 2 août.
Restaurant week, restau pas cher
La traditionnelle Restaurant Week arrive pour son édition estivale. L’occasion de s’asseoir aux meilleures tables new-yorkaises pour y manger à prix réduit… Du 12 au 31 juillet, ce sont plus de 250 établissements qui proposent ainsi des repas à prix fixe : 25 $ le déjeuner et 34 $ le diner. Les menus incluent la formule entrée-plat-dessert, sans compter toute fois les boissons, le service et les taxes. Crée en 1992, cet événement culinaire est devenu rapidement très populaire à New York. Réservations plus que conseillées !
La liste de tous les restaurants participant se trouve sur le site officiel.
Restaurant Week, du 12 au 31 juillet, dans plus de 250 restaurants à New York.
Paris-New York en A380 : c'est pour bientôt
A partir de novembre 2009, le premier A380 d’Air France va rallier Paris à New York. Le plus gros avion de ligne au monde assurera un vol commercial quotidien entre Roissy-Charles de Gaulle et JFK. Alors qu’elle l’exploite l’A380 depuis début juin en provenance et à destination de Singapour, Air France précise qu’elle sera la première compagnie à proposer des voyages entre l’Europe et l’Amérique sur ce gros porteur. Il pourra accueillir 538 passagers, dont 9 en première classe, 80 en classe affaires et 449 en classe économique. Par ailleurs, Air France a commandé 12 appareils dont les quatre premiers circuleront au cours de l’hiver 2009 et du printemps 2010.
Tic Tac… Clic clac !
A 6000 kilomètres de distance, à l’heure « H », et en quasi-simultané. Voilà l’idée maîtresse – et la contrainte ! – de l’expérience menée par Marilia Destot et Angelle, deux jeunes photographes françaises. La première est basée à New York, la seconde à Paris. Entre elles, depuis le 1er juillet, une correspondance photographique publiée en temps réel sur Internet, intitulée « La même heure, quelque part ailleurs ».
Chaque jour, pendant 24 jours, les deux artistes décalent d’une heure l’instant fatidique de leur prise de vue. « Même si je réfléchis à la photo que j’ai envie de prendre, tout peut basculer au moment imposé, ou dans les minutes précédentes ou suivantes », explique Marilia Destot, qui a initié le projet. « La simultanéité oblige à l’improvisation, ce qui produit une émulation créative – mais sans compétition – entre Angelle et moi », poursuit la jeune femme, plongée dans cette « expérience » personnelle qu’elle voit comme un défi.
Sans légende, c’est au visiteur du blog d’imaginer le lien qu’il peut exister entre la photo du jour de l’une, et celle de la veille de l’autre. « Parfois, il n’y a aucun lien réfléchi, mais nous tentons le plus possible de nous ‘répondre’. Je m’impose aussi d’être cohérente dans ma série d’images », poursuit Marilia Destot. Car malgré tout, et heureusement, le hasard vient pimenter cet exercice de style. Comme ce 8 juillet vers 13h (le fameux moment) où, surprise par un orage, Angelle a trouvé l’inspiration bloquée dans son abri de fortune au cœur de la campagne Bourguignonne. De ce côté de l’Atlantique, six fuseaux horaires à l’est, elle décrit l’expérience comme un « plaisir épuisant », et évoque l’omniprésence de la correspondance au long de ses journées. Tout s’arrête le 24 juillet, lorsqu’elles auront fait le tour du cadran.
« La même heure, quelque part ailleurs
Les Goélettes et Lady Liberty
Reportage: Thomas Viguier.
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=4krvMTn8gpE&hl=en&fs=1&]
Jeune entrepreneur ne connaît pas la crise
Pour la seconde année consécutive, le Club 600 entreprend d’aider et de récompenser la démarche d’un entrepreneur jeune et innovant. Le but : aider un entrepreneur français ou américain à lancer son projet aux Etats-Unis. Il doit s’agir d’un projet lancé sur le marché américain il y a moins de trois ans et que le(s) entrepreneur(s) à la base du projet soi(en)t âgé(s) de moins de 35 ans.
Au final le projet est examiné par des experts membres du Club 600, qui regroupe des entrepreneurs français des Etats-Unis. Avec à la clé, un package d’une valeur de 100 000$ comprenant des services de coaching et de conseil pour un an. Un moyen de mener à bien son entreprise grâce à l’appui du Club 600, de ses experts et de ses contacts. Mais le gagnant reçoit également la somme de 10 000$ pour continuer à développer son projet et s’installer à New York. Un coup de pouce non négligeable pour une jeune entreprise.
L’an dernier, la première édition du concours avait récompensé Sébastien Payen et Thibaut Scholasch, concepteurs d’un système permettant aux viticulteurs d’améliorer leur rendement et la qualité d’un vignoble. Le plus important pour les deux gagnants, outre la partie d’autofinancement qu’un tel prix peut apporter, c’est “le rôle de guide des membres du Club. Notre projet est suivi par une équipe qui a beaucoup d’expérience dans le business. Au cours de nos discussions avec l’équipe, on peut vraiment avancer plus rapidement et éviter certains écueils“, explique Sebastien Payen.
Le Club 600 existe depuis 1985. Il a été créé dans le but d’échanger des idées de projet et de faciliter les échanges franco-américains dans les domaines du commerce, de l’industrie ou de la finance. La plupart des membres du club font partie ou dirigent de grandes entreprises américaines. Les concurrents ont jusqu’au 30 septembre pour présenter leur business plans au jury. Les trois finalistes seront annoncés le 31 octobre et le prix remis le 16 novembre.
Au secours ! Mes parents arrivent à New York.
« Bon, récapitulons : Nous arrivons le week-end du 15 août pour rester 10 jours chez toi. Tu es bien sure que l’on ne va pas te déranger ? ça nous fait tellement plaisir de voir où tu vis, de rencontrer tes amis et ton petit chéri. Ton père veut aussi te parler de ton nouveau job, il a quelques idées plutôt intéressantes à ce sujet. N’oublie pas de venir nous chercher à l’aéroport, sans toi on n’arrivera pas à se débrouiller pour trouver un taxi et aller chez toi ». Christine reste sans voix ce qui, dans l’esprit de ses parents, équivaut à un oui franc et massif. Pourtant, tout en elle veut dire non. « Bien sûr Maman, tu peux compter sur moi, je serai à l’aéroport pile à l’heure ».
Elle les aime, ils lui ont manqué, mais elle ne veut pas se sentir envahie ou jugée, et encore moins devoir se justifier sur le mode de vie qu’elle a choisi. Au secours ! Ses parents arrivent à New York dans plus d’un mois et Christine est déjà en train de préparer leur départ.
C’est chez elle que nous nous rencontrons cette fois ci. Nous nous connaissons déjà depuis un moment puisque nous avons travaillé ensemble il y a deux ans alors qu’elle était en pleine recherche de sa vocation. Depuis qu’elle a créé sa propre agence de mannequins et qu’elle a rencontré Tony, sa vie est devenue harmonieuse. « J’ai tendance à le croire Nicolas, mais je sais aussi que c’est encore un équilibre très fragile. Je reste en complète construction ». Qu’est ce qui vous arrive pour douter de la sorte ? « Comme chaque été, mes parents viennent me voir à New York et, comme à chaque fois, cela me met dans des états impossibles. Mais cette fois ci, j’ai envie de mettre à profit tout ce que j’ai appris sur moi depuis deux années et régler une bonne fois pour toute ce terrible dilemme qui me fait tant souffrir. Comment puis-je me considérer comme quelqu’un de bien et en harmonie avec moi-même alors que je me comporte avec mes parents comme une fille ingrate et hautaine ? ».
Un coach est quelqu’un de curieux. J’écoute attentivement et challenge mon interlocuteur en posant des questions qui ne font pas toujours plaisir mais qui font souvent réfléchir. Je veux comprendre pour vous aider à apprendre au lieu d’essayer de vous enseigner. « Quand je suis avec eux, je redeviens immédiatement la petite fille triste, seule et moche de la banlieue sud de Paris. Je n’ai que de très mauvais souvenirs de mon enfance, mes parents se disputaient souvent, je n’avais pas d’amis alors je me réfugiais dans mon univers et laissait le temps filer ». N’y a-t-il pas autre chose qui vous perturbe, sans avoir à revenir aussi loin dans le passé ? « Mes parents symbolisent tout ce que j’ai toujours voulu quitter, l’étroitesse d’esprit à la Française, la suspicion continuelle, les commérages de quartiers. Je me sens coupable de penser cela d’eux, ce sont des gens bien tout de même, et je ne peux pas continuer à les porter responsables de toutes mes peurs et de toutes mes craintes. Il y a prescription, c’était il y a 25 ans ! ».
Au-delà de sa culpabilité, qu’est ce qui peut bien mettre Christine dans des états pareils, qu’est ce qui la fait tant douter malgré ce qu’elle a réussi à accomplir ces six dernières années ? « Aux yeux de tous mes amis, mon histoire New Yorkaise est totalement glamour et représente la parfaite success story. J’ai joué le jeu alors qu’en réalité, mon départ aux États-Unis est aussi la fuite d’une jeune femme blessée et en colère contre le monde entier. Revoir mes parents fait ressortir le côté beaucoup moins romantique de mon aventure, et je leur en veux pour cela ! ». Christine semble soulagée. Fini de se cacher derrière de fausses excuses, même si celles-ci sont douloureuses. Elle vient de découvrir que son dilemme est avant tout entre elle et elle, et c’est là que la solution qu’elle recherche depuis longtemps s’y trouve. Ses parents ne sont que l’accessoire du drame, l’arme du crime en quelque sorte.
« Je ne veux plus me tourmenter l’esprit quand je vois mes parents, je veux me débarrasser de cette colère injustifiée envers eux ». Est-elle vraiment injustifiée ? Avoir la solution en vous ne veut pas dire nécessairement avoir la totale responsabilité du problème. « Cela fait du bien d’entendre que ma colère peut s’avérer être justifiée. Je me sens tout d’un coup plus légère et j’ai l’impression d’y voir enfin plus clair». Quelle est la prochaine étape qui vous rapprochera de votre objectif ? « Ne plus me mentir et m’accepter comme je suis. Plus je me rapproche de moi, plus je me rapproche de mon but. Jouer la victime écroulée sous le poids de la culpabilité ne me ressemble pas. Je vais leur téléphoner ce week-end, leur dire que je les aime et leur faire part de ce que je viens de vivre avec vous, de ce que j’ai découvert sur moi, sur eux, sur nous. Cela ne peut que nous rapprocher encore un peu plus ».
Être le plus près de soi, ne plus se chercher d’excuses enfouies dans le passé et décider de faire face à la réalité d’aujourd’hui, voilà quelques outils essentiels qui peuvent nous permettre de passer des obstacles qui, il y a peu, nous paraissaient insurmontables. Fin août, je reçus une carte postale de l’Empire State Building avec au verso, un grand sourire dessiné a l‘encre rouge en guise de signature. L’été a du bon, meme pour Christine.
Posez- moi vos questions sur www.monlifecoach.com, j’y répondrais dans cette rubrique