Je suis arrivée aux Etats-Unis en 2008 avec un visa H-1B afin de travailler comme ingénieur pour une société située sur le côte Est. Malheureusement, mon employeur a decidé de me licencier prochainement pour raisons économiques. La responsable des ressources humaines m’a fait savoir que je diposais de quelques semaines afin de trouver un nouvel emploi. J’ai peut être une opportunité qui se présente à New York mais je voulais m’assurer que mon visa H-1B pouvait être transféré afin de changer d’employeur. J’ai entendu dire que dans l’hypothèse où je choisirais de rentrer en France mon employeur devrait prendre à sa charge mes frais de déménagement et de retour. Est-ce exact ?
Sandrine, New York.
En cette période de crise économique de nombreux étrangers présents aux Etats-Unis sur un visa temporaire se posent la question de savoir quels sont leurs droits en cas de licenciement. S’agissant de personnes venues au moyen d’un visa H-1B il est parfois possible de prendre avantage des règles de « portabilité » afin de changer d’employeur. Lorsque tel n’est pas le cas, ou que l’employé ne souhaite tout simplement pas rester, celui-ci est alors en droit d’obtenir une prise en charge afin de faciliter son retour. Voici quelques détails:
1.LA QUESTION DE LA « PORTABILITE » POUR LES TRAVAILLEURS PRESENTS AUX ETATS-UNIS GRACE A UN VISA H-1B
L’American Competitiveness in the Twenty First Century Act (AC21) d’octobre 2000 permet ce que l’on appelle la « portabilité » pour les étrangers qui occupent temporairement un emploi spécialisé. En d’autres termes, la personne qui travaille aux Etats-Unis sous un statut H-1B peut avoir la possibilité de changer d’employeur en cours de route si certaines conditions se trouvent réunies.
Avant l’entrée en vigueur de cette loi, la personne qui souhaitait changer d’employeur devait d’abord obtenir l’aval des services d’immigration afin de pouvoir commencer à travailler pour son nouvel employeur. Désormais, il est possible de commencer à travailler dès lors que le nouvel employeur soumet une H-1B petition. Ceci représente un gain de temps et une simplification de la procédure non négligeable.
Plusieurs conditions doivent être remplies afin de permettre cette «portabilité» :
1. l’employé doit avoir été régulièrement admis sur le territoire ;
2. la pétition du nouvel employeur (c’est à dire la demande qu’il formule auprès des services d’immigration) doit être soumise avant « la date d’expiration de la période de séjour » ;
3. la demande ne doit pas être « frivole » ;
4. enfin, l’employé ne doit pas avoir travaillé illégalement aux Etats-Unis depuis son arrivée sur le territoire.
Il est important de noter que le statut des employés sous un H-1B prend fin le jour de leur dernier jour de travail. Un étranger qui resterait au delà de la date d’expiration de son statut sans prendre les mesures nécessaires violerait alors les termes de son statut.
Enfin, il vous faut savoir que votre employeur a l’obligation de notifier immédiatement les services d’immigration de sa decision de vous licencier. Ceux-ci ont donc normalement connaissance de votre situation, même si un certain délai est parfois nécessaire pour qu’ils traitent cette information.
2. LA PRISE EN CHARGE DES FRAIS LIES AU RETOUR D’UN EMPLOYE VENU SOUS VISA H-1B
La société américaine qui emploie un étranger sous un H-1B et qui met fin précipitamment à son contrat est légalement tenue de prendre en charge le coût raisonnable de son retour vers son dernier pays de résidence. Cette obligation s’entend du retour du salarié lui-même et ne parait pas s’étendre à ses frais de déménagement ni la prise en charge des membres de sa famille pouvant l’accompagner.
La loi est assez souple sur les modalités de mise en oeuvre de cette obligation qui peut en pratique prendre diverses formes. Dans la mesure où l’employeur n’est pas tenu par cette obligation si l’employé souhaite rester aux Etats-Unis, il lui est ainsi possible de fournir un billet d’avion non remboursable afin d’éviter que l’employé n’en demande ultérieurement le remboursement et n’obtienne un avantage indu.
Nicolas Puygrenier est avocat auprès du barreau de New York. Il est membre du cabinet “Puygrenier & Law LLP. Il peut être contacté à: [email protected].
Disclaimer: Les informations contenues dans cet article sont présentées à des fins éducatives et d’information générale du public afin de l’aider à reconnaître ses besoins en matière juridique. Celles-ci ne sauraient être interprétées comme fournissant une solution générale applicable à toutes situations individuelles proches ou similaires. Ainsi, un changement même mineur des faits peut se traduire par un changement matériel de la solution apportée. Il est également déconseillé de chercher à résoudre des problèmes individuels sur la base des informations qui y sont contenues. Cet article ne saurait être considéré comme une prestation de service de nature juridique et il ne saurait se substituer à une consultation juridique avec un avocat. Sa publication et communication ne saurait en outre faire naître de relation avocat-client.
Transférer son H1B
Le rêve de Lucien
Il a poussé la porte et derrière l’invraisemblable bric-à-brac il a su qu’il avait trouvé ce qu’il cherchait : un lieu, une âme, un projet. Lucien Zayan allait transfomer cette ancienne usine de Cobble Hill, à Brooklyn, en centre culturel, sur trois étages. Il fallait de l’imagination et une solide envie d’entreprendre pour voir dans ce bâtiment abandonné depuis plusieurs années un lieu de culture avant-gardiste. Mais Lucien était venu aux Etats-Unis pour ça, bien décidé, à 43 ans, à vivre son rêve américain.
Après une riche carrière à gérer des théâtres et des festivals (Théâtre de la Madeleine, Festival d’Aix, Festival de Marseille, etc), il a décidé de tout plaquer et de venir tenter sa chance à New York, où il n’était passé que deux fois en vacances. Il débarque en octobre dernier, sans sou et guère de contacts mais un talent certain pour les rencontres. Parmi elles, il y a une autre passionnée d’art qui a tout plaqué, Muriel Guépin, analyste financière qui ouvre, en décembre 2008, une galerie d’art « abordable » (http://frenchmorning.com/ny/spip.php?article1396) à Brooklyn. Elle s’est installée dans un local d’une usine désaffectée. C’est au fond de la galerie que Lucien Zayan pousse la porte et trouve «ce bâtiment extraordinaire, tout en bois et brique, ces volumes magnifiques, qui n’attendaient que nous».
Il ne tarde pas à découvrir que cette usine abandonnée a une histoire. Le bâtiment date de 1890, les débuts de l’expansion de Brooklyn, juste après la construction du Brooklyn Bridge. Mais surtout, il apprend que de ces ateliers, où l’on fabriquait ceintures et bijoux, sont sortis un gadget que tous les Américains de plus de 30 ans connaissent : The Invisible Dog, le chien invisible. Une laisse semi-rigide et un harnais qui permettent de promener son « chien invisible ». À la fois jouet et accessoire de mode (on sortait en boîte avec dans les années 1970…), l’objet a tout du fétiche. Lucien tient son emblème, et le nom de son futur centre culturel.
La crise va servir le projet. Les propriétaires de l’immeuble, racheté en 2007 aux héritiers du fondateur de l’Invisible Dog, doivent renoncer à leurs idées de « condos » et de tour de 14 étages. Ils sont séduits par la “vision” de Lucien et acceptent de lui louer le bâtiment, et de financer les travaux de rénovation nécessaires.
Reparti quelques mois en France pour cause de visa, Lucien est revenu à New York en mars, business plan en main. Car c’est bien d’un business qu’il s’agit. Après une carrière dans la culture subventionnée, il devient un « entrepreneur culturel », à l’américaine. Et découvre un milieu culturel new-yorkais « prêt à découvrir de nouvelles choses, à s’enthousiasmer ».
Le deuxième étage de l’usine va être transformé en studios, loués à des artistes -à prix d’amis ($ 1,5 le square foot). Presque toute la surface disponible est déjà pré-réservée. Le 3ème étage sera loué pour accueillir des séances photos, des réceptions, des manifestations culturelles, etc… Pour le toit-terrasse, Lucien pense à un jardin communautaire, ou encore à des séances de cinéma en plein air. Le rez-de-chaussée sera le centre nerveux de l’ensemble, avec une salle de spectacle et d’exposition.
Pour l’heure, il faut encore beaucoup d’imagination et l’enthousiasme pour visualiser la fabrique de l’Invisible Dog comme le futur lieu culturel qui compte, au coeur d’un des quartiers les plus en vogue de Brooklyn. Mais à raison de 18 heures par jour entre ces murs, les lieux ont déjà changé. Les fenêtres ont été démurées. Bientôt, le jardin va être débroussaillé et accueillir –c’est une question de semaines- le café de plein air que projette Lucien. Et pour se débarrasser du bric-à-brac, notamment des kilomètres de ceintures, il a ouvert un marché aux puces sur place, où chaque week-end les voisins viennent faire leurs provisions des trésors abandonnés à la fermeture de l’usine (avec Muriel Guépin, ils ont aussi commencé à créer et à vendre des tables fabriquées avec les matériaux récupérés sur place). «Le marché aux puces a permis de faire vivre tout de suite l’endroit, faire découvrir le bâtiment aux gens du quartier», raconte Lucien.
Dans le quartier, jeune et branché mais pas particulièrement réputé pour son activité culturelle, le projet de Lucien fait causer. L’ancien directeur de théâtre a appris à découvrir l’enthousiasme américain pour le bénévolat. “J’ai vu arriver des gens du quartier qui me disaient qu’ils voulaient venir aider à nettoyer, à rénover. Au début j’ai dit non, je ne voulais pas faire travailler les gens sans les payer, et puis je me suis rendu compte qu’il fallait accepter: c’est le signe de l’intégration dans la communauté”.
Il ne s’est pas vraiment fait prier. Lucien n’est pas du genre à manquer une opportunité de rencontre. Un jour, c’est un duo de designers qui s’enthousiasme pour l’endroit, et promet de réaliser un lustre pour la salle de spectacle, tout en laisses Invisible dog. Un autre, c’est un magicien qui pousse la porte pour acheter dans le marché aux puces une boîte pour ranger ses cartes. Hop! Embauché pour l’inauguration. C’est le 6 juin, avec une exposition, un concert, pour montrer que, trois mois après les premiers dépoussiérages, l’Invisible Dog est bien vivant, et le rêve de Lucien avec.
The Invisible Dog et Shop Art Gallery: 51 Bergen Street (Métro Bergen Street, ligne F ou Borough Hall, ligne 4,5).
Flea Market: Samedi de 10am à 7pm et dimanche de 10am et 6pm.
The Invisible Dog (site en construction)
Gilles Marini, le frenchy d'ABC
Encore une occasion manquée pour la France. Après la Coupe du Monde 2006, c’est le trophée de Dancing With The Stars qui est passé sous le nez du frenchy de la saison 8, Gilles Marini.
Dancing With The Stars est une des émissions phare d’ABC, sur le principe des concours de danse, chaque semaine les couples après avoir été notés par des professionnels, se prêtent au sacro saint vote du public. Sauf qu’aux lieux d’anonymes, ce sont des stars (plus trop vraiment stars) qui se prêtent au jeu des danses lascives en tutu de couleur.
Cette année le casting accueillait parmi les plus connus la rappeuse Lil’Kim, la gymnaste Shawn Johnson et Steve Wozniak, l’un des fondateurs de Apple. Parmi cette brochettes d’étoiles plus scintillantes les unes que les autres, Gilles Martini, beau gosse national, notamment vu dans le casting de Sex & The City The Movie, il y jouait Dante le voisin sulfureux de la tout aussi débridée Samantha.
Apres un parcours émaillé de salsa, samba et autres tchatcha, Gilles s’est donc incline la semaine dernière devant Shawn Johnson. En finale, tout de même
Mais que tout le monde se rassure, le Français aussi vu dans Nip & Tuck et dans Ugly Betty, a assure a Tvguide.com qu’il avait été contacté par la production de Brothers & Sisters, soap familial de deuxième partie de soirée sur ABC, dans lequel officie notamment Calista Flockart, ex Ally Mac Beal. Il pourrait y incarner un rôle récurrent.
Retrouvez la prestation finale de Gille Marini sur le plateau de Dancing With The Stars :
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=q-pMw7w_r80&hl=en&fs=1&color1=0x5d1719&color2=0xcd311b]
Découvrez Governor Island (et le polo)
Heureux hasard des calendriers, ce tournoi de Polo coïncide avec le 400ème anniversaire du jour d’ouverture de Governor Island au public. Ancienne base militaire, l’île dispose, à un jet de pierre au sud de Manhattan, d’un parc protégé de 40 hectares, ouvert au public lors de la saison estivale. Alors que New York était encore une colonie anglaise, l’assemblée coloniale avait réservé l’île à l’usage exclusif des gouverneurs de New York, d’où son nom. Les fortifications de Fort Colombus ont été déclarées monuments historiques en 2001.
Veuve Clicquot organise le second Veuve Clicquot Manhattan Polo Classic le 30 mai. Les bénéfices de la manifestation seront reversés a l’American Friends Of Sentebale, une association qui œuvre dans le domaine de l’humanitaire au Lesotho, petit royaume africain, enclavé dans l’Afrique du Sud.
L’association a été fondée par le Prince Harry et le Prince Seeiso Bereng Seeiso du Lesotho , en l’honneur de leurs mères respectives, la Princesse de Galles, Diana et la Reine Mamohato.
Cette année, Veuve Clicquot a convié St Régis de New York à participer au légendaire Afternoon Tea du match de polo. Pour l’occasion, Sandro Micheli, chef pâtissier du St Régis et de l’Adour Alain Ducasse, a créé un menu spécial. Le Prince Harry jouera dans l’équipe emmenée par Nick Roldan, le joueur argentin de renommée mondiale et visage des nouveaux parfums Ralph Lauren Polo. En face, Nacho Figueras emmènera l’équipe opposée Black Watch, équipe de niveau mondiale.
Veuve Clicquot Manhattan Polo Classic
Dimanche 30 mai
Governors Island
Les aires de pique-nique sont ouvertes au public à partir de midi, et le match commence à 15h. Boissons et nourritures seront disponibles aux alentours du terrain.
Sont aussi disponibles des tickets VIP qui donnent accès a la tente VIP et la zone de Pic Nique VIP, sur couverture et au champagne. Les tickets sont à partir de 500$ et disponibles au bureau de Sentebale Benefit Office on 212 763 8596 or emailing [email protected]. Pour ceux qui aimeraient suivre l’événement munis d’un ticket payant, il est demandé de s’habiller dans la plus pure tradition du polo : les dames en chapeaux et les hommes en costume.
Governors Island est accessible en ferry gratuitement toutes les 30 minutes, au départ du Monument Battery Maritime, situe à coté du terminal du ferry de Staten Island
Governors Island
Les bons plans shopping de la semaine
– Levi’s: -40% sur une sélection d’articles à la boutique de Times Square. Jusqu’au 28 mai. Tous les jours de 9am à 11pm. @1501 Broadway, crsmt 44th St. (212-944-8555).
– Luca Luca: jusqu’à -90% sur des robes de cocktails élégantes, colorées, girly ou graphiques. Du 26 au 29 mai, de 9am à 6pm. Du 30 au 31 mai, de 11am à 5pm. @ 19 W. 36th St., entre Fifth & Sixth Aves. (212-644-5568).
– Charlotte Ronson: -80% sur la ligne de l’ainé du clan Ronson. Au programme: de l’ultra-féminin, des robes liberty et des espadrilles. Du 27 au 29 mai, de 10am à 7pm. @1071 Sixth Ave., près de 41st St., ste. 301.
– Julie Haus & Gustto: jusqu’à -80% sur les habits très contemporains de ce duo de designers. Les sacs et les accessoires sont également en solde. Du 27 au 29 mai, de 11am à 7pm. @ 39 W. 38th St., entre Fifth & Sixth Aves., 6ème étage (212-239-4100).
– Vera Wang: des importantes discounts sur la collection prêt-à-porter printemps 2009. Du 28 au 29 mai, de 9am à 7pm. Samedi 30 mai de midi à 4pm. @ 225 W. 39th St., 9th fl., près de Seventh Ave.
– Azaleas: -70% sur la lingerie sexy, les habits de corps doux et comfortables et les maillots de bain. Jusqu’au 31 mai. Du mardi au samedi de midi à 8pm, dimanche de midi à 6pm. @ 223 E 10th St, entre First & Second Aves. (212-253-5484).
– Marais Shoe: un pop-up shop d’une journée seulement, pour avoir la chance de mettre la main sur les sandales et les ballerines colorées, confortables et estivales de ce nouveau label trendy. Vendredi 22 mai, de midi à 9pm. @ 55 Nassau Avenue, près de Guernsey street; (718-782-3075).
– Old Navy: $1 la paire de flip-flop! Le géant américain a fait du 23 mai la journée des tongs, et avec l’arrivée du beau temps et des vacances cela tombe parfaitement.
Les meilleurs verres en terrasse.
Les roof tops VIP
Les terrasses sophistiquées
Pour danser toute la nuit
Les terrasses décontractées
Du côté de Brooklyn
[#VIP<-]Les roof tops VIP Il faut être membre, ou alors bien habillé, et dans tous les cas, avoir un portefeuille bien rempli. Mais la récompense, c’est une vue à couper le souffle.
–A60: Un roof-top members-only, mais vous pouvez tenter votre chance car l’entrée n’y est pas impossible . Du 13ème étage, la vue est époustouflante, avec au nord, Mid-town, et au sud, la skyline du Lower Manhattan. Décoration du type piscine de luxe, avec transats, coussins blancs et tables en teck; cocktails hors-de-prix; et, est-ce la peine de le rajouter, beautiful people. 60 Thompson St., près de Broome St. En semaine, de 5pm à 1am, le week-end, de 1pm à 1am.
–Hotel on Rivington: A partir du 23 mai, le penthouse du très design et tout de verre vêtu Hotel on Rivington, jusqu’à alors réservé aux clients de l’hôtel, s’ouvre au public pour des “summer parties“, du mercredi au dimanche, de 10pm à 4am. Mais attention, pas à n’importe quel public: pour l’instant, les soirées sont sur guest-list (à vous de trouver comment s’y mettre), et le prix des consommations largement sélectifs. Mais si vous voulez danser avec la jet-set au 18ème étage avec une vue à 360 degré sur Manhattan… 107 Rivington St., près de Ludlow St.
Et aussi: Les roof-tops du Maritime Hotel (363 W. 16th St., près de Ninth Ave.); Gansevoort Hotel (8 Ninth Ave., prsè de 13th St.); Hudson Hotel (356 W. 58th St., près de Ninth Ave.); et du Gramercy Park Hotel (2 Lexington Ave., près de 21st St où on entre en général si on explique qu’on habite dans le quartier…).
[#sophistique<-]Les terrasses sophistiquées Pour siroter un cocktail après la sortie du bureau, sans avoir besoin de changer de costume.
– The Campbell Appartment: Pour changer des terrasses qui imitent les bungalows de South Beach, en voici une qui ressemble davantage à un manoir début de siècle avec des chaises à bascule et des tables en acajou. Situé dans Grand Central Terminal, le lounge, qui accueille une clientèle de voyageurs et de businessmen, est en fait l’ancien appartement rénové d’un magnat de la finance, du temps de la prohibition. Attention, la terrasse est petite et rapidement prise d’assaut. 15 Vanderbilt Ave., près de 43rd St.
– Palace Gate: Ce patio/lounge doit ouvrir début juin dans la cour rez-de-chaussée du New York Palace, luxueux et historique hôtel de Midtown East. Le Palace Hotel, c’est aussi et surtout le lieu qui sert de décor principal à la série Gossip Girl. Si vous voulez jouer à Blair Waldorf ou Serena Van Der Woodsen, prévoyez de sortir les gros billets. 455 Madison Ave., près de 50th St. 4pm-10.30pm.
– Salon de Ning: Le roof-top de l’hotel Peninsula est inspiré, comme son nom l’indique, par une courtisane du Shanghai des années 30. Ambiance James Bond en Chine donc, avec vue sur les façades de Mid-town. La terrasse spacieuse et élégante attire des touristes ou une clientèle business, parfaite pour un verre d’afterwork, à condition d’en avoir les moyens. 700 Fifth Ave. près de 55th St. 4pm-1am. Dimanche, 4pm-11pm.
Et aussi: les terrasses du 230 Fifth (230 Fifth Ave., près de 27th St); du Library Hotel (299 Madison Ave., près de 41st St), le roof-top du Metro Hotel (45 W. 35th St., près de Fifth Ave), et le bar/piscine de l’Empire Hotel (44 W. 63rd St, près de Broadway).
[#danser<-]Pour danser toute la nuit Dans la chaleur de l’été, c’est toujours plus facile de s’amuser.
– The Delancey: Un club sur trois niveaux fidèle à la réputation du Lower East Side: une foule jeune et branchée, de la musique forte, et une rock-attitude revendiquée. Sauf quand il s’agit d’accéder au roof-top: videur à l’entrée, cover de $10 et réservation recommandée le week-end. Mais c’est parce qu’il y a une raison: vue sur le Williamsburg Bridge, ambiance plage exotique avec palmiers, fontaines et bancs, le tout dans un espace suffisamment grand pour y faire la fête jusqu’au petit matin. 168 Delancey St., près de Clinton St. cocktail: $10 en moyenne. 5pm-4am.
– Hudson Terrace: Chic et opulence le long de l’Hudson River. Au deuxième étage, le patio peut accueillir jusqu’à 150 personnes, et le roof-top, au troisième étage, jusqu’à 300. A l’intérieur, les banquettes sont en cuir rouge et les chandeliers en cristal; à l’extérieur ambiance yacht de luxe avec coussins blancs et parquets clairs. Le verre de vin est à $11, les cocktails à $16, et il y a désormais un happy hour de 5pm à 7pm en semaine. Le mercredi soir, le club accueille de la musique live (avec cover), et le samedi de 3pm à 10pm des tambours et des djumbés. Le dimanche, brunch festif et dansant pour $35. 621 W. 46th St.; près de Twelfth Avenue.
[#decontracte<-]Les terrasses décontractées Pour prendre un verre au passage, sans creuser son compte en banque.
– Local West: D’accord, le 1er étage, ce n’est pas bien haut pour un roof-top, et le Madison Square Garden n’est pas la vue la plus attrayante qui soit, mais l’ambiance décontractée, les prix raisonnables et la proximité, justement, avec le Madison Square Garden, font de cette terrasse une halte agréable avant ou après un match, ou pour terminer une journée de promenade dans Midtown West. 1 Penn Pl., Eighth Ave., près de 33rd St. 11am-2am. $10 cocktail, $8 bière.
– Heights Bar and Grill: Le bar n’est qu’au 2ème étage, alors on ne vient pas ici pour la vue, mais davantage pour se prélasser au soleil avec une margarita à $6. En cas de petite faim, les burritos ne sont guère plus chers. Décoration et population casual, et la tranquillité reposante de Morningside Heights. 2867 Broadway, près de 111th St. Lundi-mercredi, 4.30pm-11pm; jeudi-dimanche, 11.30am-11pm.
– Mé Bar: Une alternative aux terrasses chics et chères de Mid-town. Celle-ci, bien cachée au 14ème étage dans Korea Town, tient plus de la common room d’hotel pour routards (normal, c’est le cas de l’hotel qui l’abrite) que du lounge de palace. La décoration est estivale et sans efforts particuliers (chaises de terrasse multicolores, parasols, et plantes en pot), les verres à des prix raisonnables (happy hour jusqu’à 8pm), et l’ambiance assurément décontractée. 17 W. 32nd St., près de Fifth Ave.
[#brooklyn<-]Du coté de Brooklyn:
– Hope Lounge: Pas de roof-top ici, mais un vaste patio à l’arrière du bar. Pas de fioritures non plus, la décoration est rustique (murs de briques, tables en fer forgé et coussins), la population est décontractée (moyenne d’age: 25 ans), et la bière pression ($6) et la sangria ($7) coulent à flot. La carte propose aussi des cocktails aux fruits ($10) parfaitement rafraichissants. A faire si vous avez moins de 30 ans et que Williamsburg est votre quartier préféré. 10 Hope St., près de Roebling St., Williamsburg, Brooklyn. Lundi-vendredi: 3pm-4am; week-end: 2pm-4am.
– Stone Home Wine Bar: Situé à deux pas de la Brooklyn Academy Music, cette petite terrasse charmante est parfaite pour savourer un verre de vin avant ou après une représentation. La carte comprend une sélection de 200 bouteilles, à accompagner d’une assiette de fromage ou de charcuteries. Idéal si vous êtes en couple, à éviter si vous êtes plusieurs, étant donné la taille du patio. 87 Lafayette Ave., près de Portland Ave. 5pm-1pm. $7-$16 le verre.
– Habana Outpost: Une grande cour de récréation cubaine, avec tables à pique-nique et parasols multicolores dispersés ici et là. Pour accompagner votre margharita/mojito, un food truck stationné en marge de la terrasse délivre des snacks cubains entre $2 et $10. Atmosphère familiale et détendue en journée, plus festive et plus bruyante en soirée avec l’arrivée d’une population jeune et éclectique. 757 Fulton St., près de S. Portland St. 12pm-12am. Fermé le mardi.
– Franklin Park: Sa proximité avec le Brooklyn Museum et le Brooklyn Botanical Garden en fait une étape indispensable de toute balade à Brooklyn. La petite cour bétonnée est modestement meublée (chaises et tables à pic-nic), mais l’ambiance est sympathique, le choix de bière pression large (au moins 12), et le soir, le bar accueille des groupes live ou des DJs. 618 St. John’s Place, près de Franklin Ave. La terrasse ferme à 11pm en semaine, et 1am le week-end.
Et aussi: Le meilleur des terrasses 2008 ici.
La petite dernière de Gramercy Park
Il y a une petite nouvelle dans la cour de récré. A la rentrée prochaine, s’ouvre à Gramercy Park, une nouvelle école francophone pour les chères têtes blondes new yorkaises. «Un programme bilingue, 65% en français, 35% en anglais, de la nursery au 5th Grade (CM2)» promet Clyde Javois, le directeur des admissions. Mr Javois est Assistant d’éducation universitaire auprès du Directeur des technologies et des communications à l’Université de Queens et a été Directeur des admissions et assistant du proviseur au Lyceum Kennedy. Il quittera ses fonctions en septembre afin d’assurer pleinement son rôle au sein de la nouvelle structure. A ses côtés, Yves Rivaud, actuellement Proviseur du Lyceum Kennedy. Il sera le proviseur du nouvel établissement.
« Au niveau éducation et des programmes, pas d’innovation particulière, par rapport aux établissements franco-américains existant, la grande différence sera pour les parents la possibilité de déposer les enfants plus tôt et de venir les récupérer plus tard ». En effet, l’Ecole International de New York propose un accueil dès 7h30, avec le programme « Bonjour » et des activités différentes selon les âges jusqu’à 18h30. L’école promet même des cours de musiques privés, entre autres piano, violon et guitare, offerts par des musiciens professionnels.
Avec pour devise, une citation du philosophe franco-américain George Steiner: «Chaque langue est une fenêtre ouverte sur un autre monde, sur un autre horizon, sur une autre structure de valeurs humaines », l’école annonce vouloir offrir à chaque élève «un parcours scolaire d’excellence basé sur les programmes français et américains, dans un environnement multiculturel et plurilingue. Les professeurs seront d’ailleurs certifiés en France et aux USA» assure M. Javois.
L’école Internationale de New York va donc tenter de s’imposer face à ses deux grandes sœurs Le Lycée Français et le Lyceum Kennedy, véritables institutions new yorkaises, mais Clyde Javois relativise : «Le Lycée Français est complet depuis bien longtemps, et il est difficile d’obtenir une place au Lyceeum Kennedy pour un deuxième ou un troisième enfant. »
Frais de scolarité : 22 500$ l’année, au même niveau que les Lycée Français. «Ca peut paraître énorme, mais notre programme est plus performant, les autres écoles ne proposent qu’une langue étrangère voire deux ». L’EINY propose dès la primary school une initiation au chinois voire à l’arabe. Et même dans un contexte de crise, Clyde Javois relativise: «J’ai tous les jours des appels de parents intéressés. La demande est là.» Avant de conclure : « J’ai compris que les parents en temps de crise, si ils peuvent faire des sacrifices pour leurs enfants, ils les feront ».
Une réunion d’information est prévue pour les familles d’élèves potentiels le mercredi 20 mai à 18h30 à l’hôtel Gramercy Park.
Hôtel Gramercy Park
Site de l’école
Hadopi et Bikinis
Mai 2009 sonne la fin de l’Internet libre et pour le New York Times, la France porte une lourde responsabilité dans l’affaire. « Les législateurs français ont approuvé l’une des mesures les plus spectaculaires prises dans le combat contre le partage illégal de musique et de films ». L’enjeu est donc de trouver les bon moyens enrayer ce mouvement mondial et malheureusement «la loi française, même pour ceux qui auraient des velléités de l’imiter, semble incapable d’arrêter cette tendance».
Mais Hadopi est encore loin de la ligne d’arrivée, car comme le fait remarquer le New York Times : « Avant qu’elle ne rentre en action, elle doit encore affronter de nombreux obstacles ». Vote au Sénat puis examen potentiel devant le Conseil Constitutionnel, le «projet de Nicolas Sarkozy pour punir les pirates» risque même de se retrouver en contradiction avec une loi votée au Parlement européen. Fait «inhabituel» pour la France, ce projet de loi a même soulevé des contradictions au sein de la majorité parlementaire, au risque de réveiller «la fureur du président». Scandale en prime, le licenciement de Jérôme Bourreau-Guggenheim a la tête du pôle Web et innovation de TF1, tendrait à prouver quel niveau « le très lourd enjeu politique de cette proposition». En conclusion, le quotidien rappelle que le «projet de loi français sera incapable de procéder à de nombreuses suspensions, puisque la technologie avance. Beaucoup de gens partagent a présent la musique a travers des moyens autres que le peer to peer, qui reste la cible principale de la loi française.»
Après le surf, la natation : les chroniqueurs sportifs américains s’interrogent sur les costumes que portent les athlètes et notamment Fred Bousquet, le frenchy qui a tenu en échec le grand Michael Phelps lors de la réunion de Charlotte. «Bousquet est devenu le premier homme a nager le 50m nage libre en moins de 21 secondes […] portant une combinaison Jaked, faite par une entreprise italienne.[…]Ce record est l’un de 18 de cette année, un nombre inhabituellement élevé pour une année post jeux olympiques», persifle l’air de rien USA Today. Des costumes qui selon le New York Times pourraient bientôt être interdits, mais comme le déclare Fred Bousquet dans ces colonnes : «A chaque fois que quelqu’un nage bien, c’est la combinaison. Avant la combinaison, les gens disaient que c’était à cause du dopage. C’est dur».
Toujours dans la rubrique sportive: les grèves . Dans un précédent article du Washington Post, Edward Cody accusait les étudiants français de ne pas avoir de motivations claires et définies. Lisel Hintz de Washington prend donc sa plume et défend les grévistes : “La tradition de la grève en réponse à ce qui est perçu comme une injustice est une des richesses de la culture française, et peut être étrangère, voire incompréhensible, a ceux qui sont pas nés et et n’ont pas fait leurs études en France”.
Et pendant ce temps là, les rues françaises se remplissent. Après, les grandes manifestations du premier mai, les ouvriers, et les étudiants, ce sont les personnels hospitaliers qui descendent dans les rues “pour montrer leur colere contre la politique gouvernemental”. Cependant comme le rappelle le New York Times : “la faiblesse chronique de l’opposition et les réticences des principaux syndicats à entreprendre des actions plus radicales, permettent au gouvernement de persister dans ses réformes.”
“Pour le moment”.
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Des prix imbattables a la dernière minute !
Kiss kiss darling, where do you want to go?
Depuis 25 ans, Frenchway Travel est à New-York une référence dans le domaine du voyage sur mesure. Des grands noms de la mode, du cinéma, de l’audiovisuel et des affaires en ont fait leur agence de voyages, séduits par la qualité d’un service haut de gamme aux meilleurs prix et dans les plus brefs délais.
Parce que nos clients voyagent beaucoup, avec des itinéraires parfois compliqués et des changements de dernière minute assez fréquents, nous avons développé une réactivité et un savoir faire uniques. Et ce, toujours avec le désir de trouver les solutions les plus adaptées aux meilleurs tarifs pour vos déplacements professionnels et rentabiliser vos mileages pour vos déplacements personnels.
Face à la demande croissante de nos clients, nous sommes heureux de vous annoncer l’ouverture de notre nouvelle agence Frenchway Travel Paris qui collabore avec nos équipes de New-York pour vous accueillir désormais 24H/24.
– Voyages d’affaires
– Voyages de loisir
– Voyages en avion privé
– Réservations d’hôtels
– Séminaires
– Circuits touristiques
– Gestion des programmes de fidélité
N’hésitez pas à nous contacter:
A New York, au 1 (212) 243 3500 ou
Paris, au +33 1 44 06 08 70.
– website: www.frenchwaytravel.com
Ils ont parlé de Frenchway Travel
Vivez vos rêves
«Être obligée de rentrer en France sans avoir tout tenté pour rester à New York est hors de question !». Olivia, 43 ans, est directrice de création dans une agence de pub. Son contrat de trois ans expire dans 5 mois et elle se retrouvera alors sans visa de travail. Ses options sont limitées. Les chances de se faire engager sans papiers sont minimes et si monter son propre business semble la solution la plus évidente, elle n’a aucune idée de ce qu’elle pourrait faire. «J’ai jusqu’à fin juin pour trouver. Même si je sais que cela va être dur, mon intuition me dit qu’il ne faut pas que je laisse tomber. J’ai cette impression bizarre, car basée sur rien de concret, que tout est possible. J’ai rarement eu cette liberté d’agir et je compte bien m’en servir».
Pourtant, lorsque Olivia aborde ses nouvelles options professionnelles qui tournent toutes autour du milieu qu’elle connaît si bien, je ne la sens pas trop convaincue, donc pas très convaincante. «Ce job qui se finit, c’est un peu comme la fusée qui retombe, ça fait mal, mon ego en prend un coup. Mais je me demande si ce n’est pas aussi un tremplin, si ce n’est pas l’opportunité de ma vie de faire complètement autre chose, quelque chose qui colle parfaitement à qui je suis aujourd’hui». Quoi par exemple ? «Chasseur de têtes, du conseil en marketing, peut être une boîte de design ou alors faire du commerce entre la France et les États-Unis». Et ça, pour vous, c’est faire quelque chose de différent ? Vous n’avez pas un job dont vous avez toujours rêvé ? «Oui bien sûr, mais c’est enfantin, c’est basé sur rien. Sachez, au risque de passer pour une idiote, que mon rêve depuis que je suis gamine est de vivre sur les collines de Santa Monica en Californie. Je pourrai monter un bed and breakfast, sous le soleil tous les jours, tout en restant hyper active. Ça serait le but suprême pour moi.»
Vivre son rêve. Simple à comprendre intellectuellement mais si difficile à appliquer lorsque l’on est dans une période de doute et de recherche. Olivia, comme nombre de gens avec qui je travaille, cherche d’abord a définir ce à quoi la solution idéale peut ressembler, dans son cas, ce qu’elle devrait faire, au lieu de chercher à comprendre ce qui l’a amenée aujourd’hui à se questionner sur sa vie et son futur. «J’ai besoin de savoir ce qu’il y a au bout d’une route avant de l’emprunter mais mon objectif reste encore trop confus. J’ai l’impression de faire plein de petits bouts de chemin qui correspondent a plein de petits bouts d’idées de jobs, avec à chaque fois un retour à la case départ qui me paralyse encore un peu plus qu’avant». Même si son vrai job de rêve, un bed and breakfast en Californie, est difficilement atteignable sans être pour autant irréaliste, elle a tout à gagner à en faire son objectif numéro un. La voilà avec une route qui s’ouvre à elle, une route où elle se sent en harmonie avec elle-même.
«Vous me demandez d’aller au bout de mon rêve, alors que je n’ai aucune expérience de l’hôtellerie, que la côte ouest c’est vraiment loin de la France, et que je ne suis pas sûre d’avoir les fonds nécessaires pour me lancer dans une aventure comme cela. Est-ce bien raisonnable ? ». Oui ça l’est. Je ne vous demande pas d’agir mais de rêver et de voir à quoi cela ressemble. «Toute ma vie, j’ai eu trop peur de l’échec, je supporte mal la déception de rater quelque chose. J’ai toujours préféré ne pas trop rêver pour ainsi me faire des bonnes surprises». Eh bien faites un effort ! il n’est jamais trop tard pour changer et je suis là pour vous empêcher de trébucher.
Au fil de nos séances, Olivia passe de l’excitation de vivre son rêve, allant même jusqu’à faire un repérage à Santa Monica, à un constat brutal mais vrai. «Ce n’est pas possible, je n’y arriverai pas, il y a trop d’obstacles et économiquement ce n’est pas viable. Alors que je devrais être déçue et vexée, je ressens tout le contraire. Ce voyage vers mon rêve le plus fou me confirme que partir et reconstruire une vie ailleurs est ma destinée. Rêver Santa Monica m’a fait vivre à l’opposé de la vie que j’ai eue. Cela m’a fait réaliser que si je rêve de la côte ouest, c’est surtout parce que je ne veux pas rentrer en France. Je veux être loin de mes parents et de mes amis qui, même si ils me veulent du bien, sont trop souvent négatifs sur la façon dont je dirige ma vie. Je veux vivre pour moi, je ne veux plus subir. Cela peut ressembler à une fuite, c’est vrai, mais j’assume. Maintenant, je ne dois pas rater ma tentative d’évasion ».
Cette découverte a soudainement éclairci son horizon. Elle se sent plus légère, son regard change, elle est sur la bonne route, la sienne. «J’ai des nouveaux fondamentaux de vie, plus en phase avec la femme que je suis aujourd’hui et rien ne les changera» déclare Olivia. Ceux-ci seront testés plus vite qu’elle ne le pense. Son ancien patron vient de prendre la direction d’une grosse agence de publicité à Paris. Il pense à elle pour le poste de directeur de création, avec un gros salaire à la clef. Malgré la tentation, elle lui explique pourquoi elle refuse cette offre. «Je ne veux plus me retrouver à faire ce que l’on me dit de faire même si cela n’a pas de sens. Et puis je n’ai pas encore tout essayé pour rester a New York». Il lui parle alors d’un ami, Jean, qui vient de monter à Londres sa propre boîte de design publicitaire, une petite structure composée de cinq personnes, spécialisée dans l’univers du luxe et de la mode. Il s’est déjà associé à quelqu’un en Italie et pourrait être intéressé de faire la même chose à New York. Dès leur première rencontre, Jean et Olivia savent qu’ils sont vraiment faits pour travailler ensemble.
« C’est drôle de réaliser que je voulais avant tout m’éloigner du milieu de la pub. Et aujourd’hui, je me retrouve en plein dedans mais cette fois ci, comme j’ai envie que cela soit, à ma façon. Sans avoir eut le courage d’aller au bout de mon rêve, je n’aurai jamais compris ce que je recherchais vraiment. Ce nouveau job, c’est mon bed and breakfast sur les collines de Santa Monica. »
Posez- moi vos questions sur www.monlifecoach.com, j’y répondrai dans cette rubrique.
Guy Yelda s'en va
Presque un an jour pour jour après sa nomination, et dix mois après sa prise de fonction effective, Guy Yelda fait déjà ses valises. Son successeur a été nommé par décret publié au journal officiel le 15 mai. Philippe Lalliot (ENA, promotion Victor Schoelcher, 1996), conseiller des Affaires Etrangères, actuellement en poste à l’administration centrale, a notamment été en poste à l’ambassade de Washington de 2003 à 2005.
Guy Yelda sera lui nommé à d’autres fonctions, qui ne sont pas connues. Le Consul Général n’avait pu être joint à l’heure de la publication de ses lignes. Il avait maintenu le secret sur son départ prématuré. Ses collaborateurs au Consulat ont appris la nouvelle par le Journal Officiel.
(Photo: Guy Yelda remettant la Légion d’Honneur à Lorin Maazel en février 2009).
Les bons plans shopping de la semaine
Des créateurs et des couturiers à des prix (plus) abordables:
– POSH: les bénéfices de ces soldes seront entièrement reversés à l’association Lighthouse International, qui aide les malvoyants. Au programme, des discounts sans précédents sur l’ensemble de la galaxie fashion, de Diane Von Furstenberg à Ralph Lauren, en passant par Brooks Brothers, Coach, Jason Wu, ou encore Christian Lacroix. Les robes d’Hervé Léger sont à $100, les vestes Chanel aussi, et les manteaux Dior à $60. Pour accéder à cette cave au trésor, le ticket d’admission coûte $10 par jour. Samedi 16 mai, de 11 à 7pm, et dimanche 17 mai de 11am à 5pm. @ Lighthouse International, 110 E. 60th St., près de Park Ave. (212-821-9445).
– Escada: -75% sur une large sélection d’habits et d’accessoires: vestes, pantalons, robes, tenus de soirées, chaussures et sacs. Samedi 16 mai de 10am à 6pm, et dimanche 17 mai de 10am à 5pm. @ The Altman Building, 135 W. 18th St., près de Sixth Ave. (212-852-5446).
– 3.1 Phillip Lim: Les robes graphiques et élégantes de Phillip Lim sont parfaites pour les cocktails sur les roof-tops new-yorkais, et sont désormais à -75%. Les prix sont compris entre $125 et $350, au lieu de $595 et $795. Mercredi 20 et Jeudi 21 mai. @ 3.1 Phillip Lim showroom, 260 W. 39th St., près de 7th Ave., 17ème étage
– Temperley London: -50 sur les collection printemps et croisière 20. La robe Liberty est $897 au lieu de $1795, les tuniques à $477 au lieu de $795, et les pantalons à $435 au lieu de $725. Jusqu’à épuisement des stocks. Du lundi au samedi de 11am à 7pm, et dimanche de midi à 6pm. @ 453 Broome St., près de Mercer St., 2ème étage (212-219-2929).
Pour imiter les jumelles Olsen, une sélection de boutiques fashion-forward:
– Elizabeth & James: La marque créée et dessinée par Mary-Kate et Ashley Olsen est à -90%. De quoi avoir la parfaite panoplie de la it-girl new-yorkaise pour des prix aussi bas que $20. Samedi 16 mai de 11am à 7pm et dimanche 17 mai de midi à 6pm. @ 72 Wooster Street, entre Spring et Broome streets).
– Thread Social: de la couleur, de la légèreté et de la féminité sont les caractéristiques de cette marque, qui, pour ces soldes sur les collections resort et summer 2009, baisse ses prix de 50% ou 70% sur les robes, les tops et autres petites vestes. La robe navy est désormais à $310 au lieu de $620. Samedi 16 et dimanche 17 mai, de midi à 4pm. @ 26 W. 17th St., près de Fifth Ave., 3ème étage (212-414-8844, ext. 24).
– LaROK: contemporaine et pointue, la marque diminue ses prix de 90%. Une robe aux épaules carrées est à $40 au lieu de $348, les jupes à $20 au lieu de $198 et $168. Samedi 16 mai de 11am à 7pm, et dimanche 17 mai de midi à 6pm. @72 Wooster St., près de Spring St.
– Den: -80% sur les marques Repetto, Alexander Wang, Trovata, Comme des Garçon, etc, pour les hommes comme pour ses dames. Jusqu’à la fin du mois de mai. @ Den, 330 East 11th Street, entre 1st et 2nd avenues; (212-475-0079).
– TG-17: -50% sur les collections des créateurs Alexander McQueen, Alice Ritter, Kerrigan et autres. Jusqu’à épuisement des stocks. @ 170 Ludlow Street, entre Stanton et Houston streets; (212-995-8660).
– Owl’s Lab: -30% sur sélection d’articles de Vena Cava, Sass & Bide, Sonia Rykiel, Myne, et plus encore. Jusqu’à épuisement des stocks. @20 East 12th Street, entre 5th Avenue et University Place; (212-633-2672).
Pour une garde-robe classique:
– Theory’s Men: les vêtements pour hommes, tendance business-casual, sont désormais en-dessous de $200. Les blazers sont à $179, les pantalons à $99, les pulls à $89 et les chemises à $49. Jusqu’au 18 mai, de 10am à 6pm. @ 139 Fifth Ave., près de 20th St., 2ème étage (212-398-2777).
– Theory’s Women: parfait pour la vie professionnelle, retrouvez les vêtements de Theory à -75%. Les blazers sont à $139, les robes à $99, les pantalons à $89 et les t-shirts à $75. Jusqu’au 21 mai. Samedi de 10am à 5pm, dimanche de 11am à 5pm, et de lundi à jeudi de 11am à 7pm. @ 261 W. 36th St., près de Seventh Ave., 2ème étage. (212-947-8748).}
– Steven Alan: pour les hommes et les femmes, des t-shirts en coton de bonne qualité à $55 (au lieu de $148), et des cardigans à $89 (au lieu de $175). Également en solde au show-room de Steven Alan, les mini-sacs de la créatrice Rachel Navsik Eleanor (à $140 au lieu de $280) et les accessoires de la marque The Lake&Stars. Jusqu’au 17 mai. @ 87 Franklin St., près de Church St.
Pour dénicher des trésors originaux à petits prix:
– One Trip Pass: Imaginez que vous partiez plusieurs mois en road trip à travers les États-Unis, avec un budget illimité pour ramener tous les souvenirs qu’il vous semble bon d’acheter. C’est ce qu’a fait Ned Martell, ancien rédacteur en chef de Men’s Vogue. Le résultat: un pop-up shop avec des faux-airs de vide-grenier, ou vous pourrez trouver des comic books poussiéreux, des ceintures des Hell’s Angels, des bottes de cow-boys vintages et des affiches du Mid-West. La plupart des articles sont vendus entre $20 et $100. Jusqu’au 26 mai, @ Billy Reid boutique, 54 Bond St., près de Bowery; (212-598-9355).
– Fred Flare’s Carnival of Cute: Une multitude de petits accessoires kitsch, inutiles ou indispensables pour cet été à des prix mini-minis. Les appareils photos de poche sont à $20, les lunettes de soleil à $5 et les maillots de bain à $10. Dimanche 17 mai, de 11am à 5pm. @131 Meserole Ave., près de Leonard St., Greenpoint (718-349-1257).