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La frégate Forbin à Brooklyn

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Le capitaine de vaisseau Christophe Balducchi, commandant la frégate anti-aérienne le Forbin mène la visite. Il travaille sur ce projet depuis près de quinze ans et a participé à toutes les phases de conception de la frégate de défense anti-aérienne de 7000 tonnes et de 153 mètres de long.
Depuis sa livraison en décembre 2008, Le Forbin est en évaluation militaire autour du monde. Avant son arrivée à New York, l’équipage a fait escale à Rio de Janeiro; il sera début mai à La Spézia en Italie. Si tout se passe bien, le Forbin devrait être reconnu «bon pour le service» cet été.

Retour de shopping new-yorkais pour l'équipage. (Ph: T.Viguier)
« C’est une grosse tour de contrôle flottante », commente le capitaine en regardant la passerelle et l’imposant radar sphérique qui la surplombe. Le Forbin est issu du programme « Horizon », un programme d’armement Franco-italien qui a abouti à la livraison de deux frégates du même type pour chacun des pays.
Les systèmes de détection et d’armement du navire sont très novateurs, explique le commandant : «le Forbin est conçu pour escorter et défendre des flottes militaires ou civiles contre les attaques venues du ciel». Il est donc équipé d’un arsenal de radars permettant de scruter l’espace aérien sur un rayon de 300 kilomètres ainsi que du nouveau système PAAMS permettant de tirer 48 missiles anti-aériens, auquel s’ajoute l’équipement traditionnel des frégates.

Le capitaine de vaisseau Christophe Balducci
A peine arrivé à Brooklyn, le capitaine de vaisseau Balducchi et ses hommes ont profité de l’occasion pour tester leurs radars dans une zone de forte densité aérienne: «Nous avons recensé environ 300 appareils en vols simultanés sur l’agglomération New-yorkaise».
De quoi mobiliser les 195 hommes d’équipage s’il avait fallu contrôler un tel trafic en période de crise.
En intervention, le « centre opérations », véritable chambre forte numérique du traitement des informations, devient le point névralgique du bateau. C’est une installation composée de 25 consoles de commandes.
Le coût de fabrication des frégates Horizon est évalué à un milliard d’euros par bateau. « Un investissement indispensable » selon le capitaine, afin de répondre aux menaces de guerres asymétriques que font peser les organisations terroristes.

Les bons plans shopping de la semaine

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Des bonnes affaires sur des créateurs célèbres:
Girls Garage Sale: ce sont des discounts qui font rêver: -70% sur la marchandise neuve (qui inclue des marques comme Lanvin, Marni, Alaia, Mulberry, Proenza Schouler, et Thakoon), et -85% sur les articles vintage. Dimanche 26 avril, de 10am à 5pm. @ 393 Greenwich St., entre N. Moore & Beach Sts. (212-334-3522).
Kisan: -20% sur la nouvelle collection Femme, avec des créations d’Isabel Marant, Sonia Rykiel, Orla Kiely, et bien d’autres. Jusqu’au 30 avril, du lundi au samedi de 11am à 7pm et dimanche de midi à 6pm. @ 125 Greene St., nr. Prince St. (212-475-2470).
– Jusqu’à -70% sur habits et accessoires de MaxMara, Sportmax et Marina Rinaldi. La petite robe noire Max&Co est désormais à $53 au lieu de $175, et un long trench griffé MaxMara à $379 au lieu de $1262. Dimanche 26 avril de midi à 5pm, lundi 27 de 10am à 8pm, mardi 28 de 10am à 7pm et mercredi 29 avril de 9am à 4pm. @ Metropolitan Pavilion, 123 W. 18th St., près de Sixth Ave.
Pour les jeunes fashionistas:
Mayle: une boutique 100% girlie à des prix 100% gentils, c’est ce qui vous attend à Mayle pour les grandes soldes printemps. Au programme, les derniers invendus de la collection hiver, et une sélection de nouveaux articles printemps/été. Samedi 25 avril, de 11am à 7pm. @ 242 Elizabeth St., entre Prince et Houston Sts. (212-625-0406).
New Rome: cette jeune marque lancée par trois amis de Brooklyn remet au goût du jour les t-shirts, en faisant appel à des artistes pour créer des motifs singuliers et originaux. Pendant les promotions, le t-shirt est à $28, au lieu de $35. Jusqu’au 5 mai, tous les jours de 9am à 9m. @ Michael K, 512 Broadway entre Broome et Spring Sts, (212-334-9088).
Alter: -30% sur les habits homme/femme des marques Cheap Monday et Rojas. Jusqu’à début mai, du mardi au vendredi de 1pm à 9pm, samedi de midi à 9pm et dimanche de midi à 8pm. @ 109 Franklin St., nr. Greenpoint Ave., Greenpoint, Brooklyn (718-784-8818).
Du prêt-à-porter classique et abordable:
French Connection: pour les femmes comme pour les hommes, -75% sur une sélection d’articles. Les t-shirts pour hommes sont à $20 au lieu de $48, les pantalons en coton à $35, au lieu de $88. Chez les femmes, comptez entre $40 et $50 pour des tops et des robes auparavant à $138 et $228. Jusqu’au 30 avril, de 10am à 7pm. @ Clothingline.com, 261 W 36th St, entre Seventh et Eighth Aves, au 2ème étage; (212-947-8748).
Spécialement pour les hommes:
Soiffer Haskin: les costumes de Hickey Freeman sont au prix singulièrement revus à la baisse de $600, au lieu de $3295, et les vestes de sports sont à $300, au lieu de $995. Les t-shirts Bobby Jones sont à $65, au lieu de $150. Jusqu’au 30 avril, du vendredi au mercredi de 9am à 6pm, jeudi de 9am à 5pm. @ 317 W. 33rd St., près de Eighth Ave. (718-747-1656).
Sew: -50% sur les costumes, vestes, pantalons, cravates et tous les autres accessoires qu’il faut pour habiller un homme. Jusqu’au 30 avril. @ 229 A Mott St., près de Prince St., (212-686-1630).
Et enfin, pour tout le monde, y compris la maison:
Auto: tous les ans, ce grand magasin tient un grand “vide-grenier”, qu’il pleuve ou qu’il vente. Cette année, c’est heureusement sous le soleil que vous pourrez retrouver des portes monnaies Paul Smith à $158 (au lieu de $225), des coussins Etro à $165 (au lieu de $331) ou des serviettes de bain Missoni à $30 au lieu de $55. Samedi de 11am à 7pm et dimanche de 11am à 6pm. @ 803–805 Washington St entre Gansevoort et Horatio Sts. (212-229-2292).

What’s the French word for two-faced?

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Le «sniper» Sarkozy est dans la ligne de mire de la presse internationale. Suite a l’article de Liberation citant des propos rapportés du Président de la République, la presse américaine s’étrangle d’indignation, le New York Times grince doucement des dents : «Le Président Français est connu pour son amour de l’action. Mais il aime aussi se vanter et écraser ses partenaires chef d’Etat au cours de réunion pas si privées que ça.»
Du coté de Newsweek on est à la limite de l’incident diplomatique : « Scandaleux ! » Et en français en plus, c’est dire ! «Comment dit on en français avoir deux visages ? Après avoir fait ami-ami avec le President Américain au début du mois en Europe, voila que le Président Français a apparemment explosé sur le nouveau président américain, le décrivant comme faible et inexpérimenté». Newsweek prévient : «Bien, voila qui devrait rendre la visite d’Obama en juin plutôt intéressante». Ambiance garantie pour les prochaines célébrations du Débarquement.
Le Time Magazine en profite pour parler amour, en guise de pirouette : «L’amour peut signifier ne jamais dire qu’on est désolé a ceux à qui l’on tient. Or, il arrive que s’excuser devienne la meilleure façon de piquer vos ennemis ». Segolène Royal s’est emparée du créneau des excuses officielles «un moyen efficace de faire hurler la droite». Il est vrai que côté popularité, le Président français a connu des jours meilleurs, et s’est vu même dépasser par son prédécesseur. On s’en etoufferait presque : «Mon Dieu! Chirac More Popular Than Sarkozy” . Comme le devine sans prendre trop de risques le Time Magazine : «Jacques Chirac doit secrètement apprécier ce moment». A cela vient s’ajouter la fameuse lettre d’Obama, “Appelez ça, la vengeance de Chirac!”
Nicolas Sarkozy cependant, n’est pas homme rancunier. Preuve en est pour le New York Times, la récente décoration de André Glucksmann qui se fait égratigner au passage : «Son statut fait de lui localement un écrivain dont la vision globale, profonde et intègre lui permet de se faire appeler philosophe, un terme surévalué ici, alors qu’il est ailleurs laissé aux Sophocle et autres Hegel, ce qui embarrasse sûrement cet homme si raisonnable ». Le New York Times revient donc sur l’amitié qui lie les deux hommes et sur le franc parler de l’écrivain qui enchanterait le President : «Quelle chance d’avoir un ami qui est libre».
« Le Mot Juste » pour le Wall Street Journal qui s’intéresse à cette nouvelle génération d’auteurs francophones mais pas français. De Jonathan Littell au dernier Goncourt : Atiq Rahimi, le Wall Street Journal en vient même à interroger Donald Morrison, le responsable de la scandaleuse couverture Time Magazine The Death of French Culture. Ce dernier fidèle à lui-même, et débordant de modernité déclare : «Les Français sortent ces auteurs de nulle part, certes les gens en achètent mais ce n’est ni Balzac, Hugo, Zola ou même Camus.” Le sieur Morrison ne craint pas de réveiller les dragons de l’académie : «L’une des choses les plus intéressantes à propos de ces auteurs étrangers, c’est qu’ils utilisent des expressions et des phrases étrangères de manière inconsciente. Les Mandarins de l’Académie Française vont me détester pour avoir dit ça, mais je pense qu’il est sain pour une langue d’y incorporer des mots étrangers. » En effet, pas sûr que Maurice Druon, qui a droit aux honneurs du New York Times, de là où il est, apprécie.

Le Languedoc se paie une vitrine à Manhattan

« J’ai fait une école qui s’appelle HEC, c’est comme Harevarde chez vous. Alors je m’y connais en marketing et j’essaie d’apprendre le marketing aux gens du Languedoc-Roussillon. Et c’est pas facile ». Georges Frêche veut que ça se sache : il entend vendre sa région et sait s’y prendre. Le journaliste de Business Week qui l’écoute a l’air un peu décontenancé, mais il ne repartira pas sans son invitation à «venir nous voir pendant une semaine pour découvrir notre belle région».
Georges Frêche, président de la région Languedoc Roussillon, était à New York la semaine passée pour faire la promotion de sa région, des ses industries et de ses vins, qui disposent désormais d’une « Maison » à deux pas de la Cinquième Avenue.
Les « Maisons » ou antennes des régions françaises furent à la mode il y a quelques années : une dizaine d’entre elles ont, à un moment ou un autre, disposé de représentations à New York pour tenter de promouvoir leurs atouts auprès des acteurs économiques américains. Mais la mode a passé et le Languedoc Roussillon est la seule région à avoir désormais pignon sur rue. Une volonté du bouillant président qui a déjà ouvert 5 maisons de ce type (Londres, Bruxelles, Rome, Shanghaï et New York) et compte en ouvrir 14 au total. Objectif : fournir aux entreprises de la région une aide à l’export. «Nos entreprises sont souvent petites, sans moyens à l’export ; ces maisons leur fournissent un bureau, un téléphone, une assistance sur place» explique François Fourrier, le directeur général de Sud de France Export, l’organisme régional d’aide à l’exportation.
Pour désamorcer les critiques, Georges Frêche souligne que les cinq premières maisons coûtent «un million d’euros en tout, soit 0,1 % du budget de la région». En Chine, en moins d’un an, la Maison de Shanghaï a, dit-il, fait preuve de son utilité. «Grâce à la Maison, nous avons vendu 5 millions de bouteille de vin», précise François Fourrier.
Du nouveau vin dans de vieux tonneaux
A New York aussi, les producteurs de vin sont en tête de gondole. Ils étaient représentés en masse dans la délégation régionale de 40 personnes qui avait fait le vol de New York pour l’inauguration de la Maison. Sous une marque commune, Sud de France, ils veulent reconquérir les Etats-Unis où, reconnaissent-ils, les vins du Languedoc ont souffert. «Nous avons détruit notre image en envoyant en masse des hectolitres de vin, les vieux démons de la production à tout prix avaient repris la région» note Jean-Claude Mas, propriétaire des Domaines Paul Mas.
Les viticulteurs du Languedoc veulent donc se reprendre et «conquérir les nouveaux consommateurs américains», explique Bernard Devic, patron de Val d’Orbieu. Présent sur le marché américain depuis 25 ans, il y est passé de 4 millions de bouteilles à 500 000 seulement ces dernières années. La courbe est désormais repartie dans le bon sens, dit-il, «avec un million de bouteilles vendues aux US très bientôt, grâce à une nouvelle stratégie, où l’on passe du vin de cépage au vin de marque.»
La difficulté est de pouvoir imposer une nouvelle marque « ombrelle », Sud de France, dans un marché déjà encombré. Elle n’effraie pas les producteurs : «la Napa Valley s’est imposée en 10 ans, le Chili aussi, nous pouvons faire pareil avec Sud de France », assure Robert Skalli, propriétaire dans le Languedoc mais aussi dans la Napa Valley. Pour ce faire, les représentants de cette vieille région viticole avouent vouloir copier « les vins du nouveau monde » «C’est le modèle à suivre, dit Jean Claude Mas. Nous devons proposer un nouveau vin, représentant la modernité, à prix raisonnable, tout en nous appuyant sur nos traditions, nos valeurs ».

Les bons plans shopping de la semaine

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On commence par du chic, du cher, du prêt-à-porter, en quelques mots, des créateurs renommés:
Fifth On Main: c’est normalement un site de vente en ligne, mais pour le week-end, ses gérants ont décidé d’ouvrir un magasin “pop-up” (c’est-à-dire d’une durée éphémère) ou vous pouvez profiter de -40% à -60% sur des marques comme Abaeté, Catherine Malandrino, Mint by Jodi Arnold, Theory, Chaiken, et encore plus. Jusqu’au 19 avril, de 10am à 7pm. @ 109 Spring St., à coté de Mercer St. RSVP à [email protected].
Viennent ensuite des jeans de luxe:
Diesel: la marque italienne de denim s’adapte à la récession, et offre -30% à tous ses clients, dans tous ses magasins, sur tous ses articles. Ce week-end seulement! Jusqu’au 19 avril, pour les horaires et les adresses des magasins, rendez-vous sur diesel.com. Les vestes en cuir pour homme sont désormais à $420 au lieu de $600, et les robes pour femmes à $100, au lieu de $140.
Du casual-chic et du sportswear à la mode:
Alife: -50% sur une sélection de tennis et d’habits, forcément branchés, dans cette petite boutique du très hipter Lower east Side. Jusqu’au 19 avril, tous les jours de midi à 7pm. @ 158 Rivington St., près de Clinton St. (212-375-8116).
Kara Janx: cette jeune styliste sud-africaine avait fait sensation lors d’une des saisons de Project Runway sur Bravo Tv. Pour ces soldes de printemps, toutes ses créations entre -50% et -80%: hauts multicolores, jupes taille-haute, et autre articles de saison. Les 22 et 23 avril, de 11am à 6.30pm. @ 242 W. 36th St., entre Seventh et Eighth Aves., 8ème étage (212-594-4797).
Mara Hoffman: les collections resort, printemps et baignade 2009 sont à -75%. Les maillots de bain commencent à partir de $15, et les robes légères en coton à partir de $50. Les 23 et 24 avril de 10am à 7pm, et samedi 25 avril de 11am à 6pm. @ 20 W. 28th St., entre Sixth & Seventh Aves., 3ème étage. (212-505-3020).
Des chaussures:
Tashkent by Cheyenne: Les chaussures de la collection printemps 2009 sont entre $10 et $150 pour ces grandes soldes de fin de séries. Jusqu’au 19 avril, samedi de 11am à 5pm et dimanche de midi à 5pm. @ 939 Eighth Ave., près de 55th St. (212-691-0281).
Sigerson Morrison: la marque de chaussure new-yorkaise propose ses bottes pour $250 et les talons pour $175. A retrouver également, les chaussures de la marque Belle entre $75 (sandales) et $175 (bottes), et une sélection d’habits de Zero + Maria Cornejo. Mercredi 22 avril de 10.30am à 7pm, Jeudi 23 avril de 8am à 7.30pm et vendredi 24 avril de 8am à 3pm. @ Metropolitan Pavilion, 125 W. 18th St., entre Sixth & Seventh Aves.
De la lingerie et des accessoires pour faire des beaux rêves:
La Perla: -80% sur la lingerie de charme de la marque italienne. Les soutiens-gorge sont entre $40 et $60 (au lieu de $119 et $289), les culottes sexy entre $20 et $40, et les nuisettes entre $50 et $60 (au lieu de $184 et $500). Jusqu’au 24 avril, du lundi au vendredi de 9am à 6.30pm, et dimanche de 1pm à 6pm. @ 4 W. 58th St., près de Fifth Ave., 4ème étage.
Et au même endroit:
Frette: -80% sur la literie italienne. Les robes de chambres sont à partir de $80, et les couvres-lits à partir de $400. Jusqu’au 24 avril.
Et enfin, on termine avec un bon plan pour redécorer son appartement:
The Conran Shop: le grand magasin de décoration d’intérieur fait son grand ménage de printemps, avec une sélection d’articles à -50% et -30%. Par exemple les chaises en fer sont désormais à $138, les tables à manger à $4197 (au lieu de $6000). Jusqu’au 19 avril, de 11am à 7pm. @ 407 E 59th St, proche First Ave; (212-755-9079).

Transtlantique en low cost

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299 euros aller/retour: c’est la promesse, sur le papier du moins, de XL Airways, nouvel arrivant sur le marché des vols charters Paris/New York. A partir du 26 juin prochain, et jusqu’au 13 septembre, cette petite compagnie française, composée d’une flotte de cinq appareils, effectuera un vol direct Paris/New York deux fois par semaine. Départ de Roissy-Charles De Gaulle à 20h05 lundi ou vendredi, retour de New York, aéroport JFK, à 23h55 le lundi ou vendredi suivant de votre choix. Les réservations ne sont possibles qu’au départ de Paris.
C’est grâce à un partenariat avec l’agence de voyage en ligne GoVoyages que cette liaison a été rendue possible. Le voyagiste français affrète 250 des 364 places de l’airbus A330, en laissant 114 aux clients de XL Airways. Entièrement consacrée aux vols touristiques, XL Airways, fondée en 1995, s’est fait un nom en proposant des destinations soleil à prix cassés, et a fait voyager plus d’un million de passagers 2008, des plages paradisiaques de Thaïlande aux îles grecques. Avec cette collaboration avec GoVoyage, c’est sa première incursion en territoire américain, uniquement le temps des vacances d’été.
Avec un prix d’appel à 299 euros TTC, l’offre est très alléchante. Seulement l’ouverture de la ligne a été annoncée le 8 avril 2009, et depuis, ce tarif attractif n’est déjà plus disponible (il ne représentait en moyenne que 10 à 15% des billets mis en vente). Les premiers prix se situent désormais à partir de 399 euros, et montent jusqu’à 800 euros pendant le pic de la saison touristique – mais moins cher que les compagnies traditionnelles.
Pour Bernard Xavier Spokojny, directeur marketing de XL Airways, la question n’est pas de concurrencer les lignes régulières, mais de “se positionner au meilleur prix pour une clientèle essentiellement de tourisme”. Une clientèle qui, pour les prix les plus bas, est prête à faire d’importantes concessions sur le service.
Mais avec le prix du voyage à New York en constante augmentation depuis ces dernières années, la compagnie française de charters espère bien tirer son épingle du jeu “sans prendre de risques inconsidérés”. L’avenir ne dit pas si elle sera présente l’été prochain, mais déjà pour cet été, à vos réservations, prêts, feux, partez!
Pour toutes les infos et réservations, rendez vous sur le site internet de la compagnie ou par téléphone:
-Depuis les Etats-Unis: 954 653 86 36.
-Call Center d’XL AIRWAYS au 0825 825 589 (0.15 € TTC la minute, depuis la France).

L'Hippique c'est chic

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Vicomte Arthur est LA marque frenchy qui monte en ce moment. Dans maintenant moins d’un mois, les frères de Soultrait, fondateurs, ouvrent le magasin d’été à South Hampton et un autre à Nantucket, à Cape Code « le Saint Trop de New York et le Deauville de Boston ». L’objectif est affiché, séduire les urbains chics mais branchés dans leurs lieux de villégiatures favoris.


La saga de Vicomte Arthur débute lorsque l’ainé des frères de Soultrait , Arthur, se retrouve sans salaire aux Etats-Unis. Stagiaire dans une entreprise qui périclite et cesse de le payer, il décide de monter sa propre société de prêt à porter et se spécialise dans un premier temps dans les cravates dont il est fanatique. En Caroline du Nord, avec ses cravates, il fait jouer le bon vieux bouche a oreille et crée le buzz en organisant des ventes privées. Il revient en France où à force de persévérance, il reçoit sa première commande importante. Il fournit les cravates de la délégation Paris 2012. Fort de son expérience, il fonde Vicomte Arthur en 2005 a Miami. Il a 23 ans. Quand vient le temps de l’extension de la marque, il se tourne tout naturellement vers les polos car comme le confie Bertrand de Soultrait, le plus jeune, installé à Miami : «Notre génération porte plus le polo que la cravate
Cavalier émérite, sélectionné aux Championnats de France, Bertrand de Soultrait débarque en Floride où il fait la tournée des concours hippiques afin de pouvoir payer ses études. Il se forge un nom dans les clubs très fermés de Polo de Palm Beach et prend donc en charge la distribution sur le marché américain. Arthur reçoit l’Europe en partage et le design des collections. Désormais la marque compte 50 point de vente à travers tous les Etats Unis et possède son propre magasin à Palm Beach.


La marque est toute jeune mais tient à son esprit bon genre. Leur premier slogan: «L’instinct Chic» a le défaut de ne pas parler aux Américains. Vicomte Arthur devient alors la marque « casual chic », et s’installe alors sur le marché américain par ses prix competitifs dans le secteur du « affordable luxury ».
Leur créneau est tout trouvé : aux Etats Unis, une marque française, dessinée par des français et fabriquée en Europe. Au-delà des matières classiques pour ses polos, jersey et maille piquée, la marque se distingue de ses concurrents français ou américains par son gout immodéré pour les couleurs vives, inspiré par les casaques des courses hippiques. Quand Lacoste ou Ralph Lauren se cantonnent aux pastels, Vicomte Arthur sort l’artillerie lourde : fuchsia, couleur emblème de la marque, abricot, bleue cobalt ou framboise écrasée. Le tout sans fantaisies excessives.

Sarkozy et Obama: leurs femmes, leurs différences

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Direction l’état de Virginie pour un éditorial haut en couleur. Dans le quotidien local Townhall, Rachel Marsden nous livre sa vision de l’actualité sociale française. Elle titre avec la grève qui a touché cette semaine la Tour Eiffel, “un aperçu du socialisme“, et commence par une première erreur: ce ne sont pas 500 salariés furieux qui ont bloqué l’accès au monument, mais 300 (selon LaTribune.fr). Elle poursuit: “En France, il n’y a pas besoin d’excuse pour ne pas travailler“, et lorsque les patrons cherchent à remettre un peu d’ordre dans leurs rangs salariés, ils sont purement et simplement kidnappés. Évidemment, Rachel Marsden blâme les syndicats, mais elle dénonce aussi une presse française “vicieusement gauchiste“: “la guillotine a été remplacée par les médias“. Seul face contre tous, il y a Sarkozy l’Américain, qui, sous la plume de cette columnist, devient l’héritier spirituel de Napoléon et De Gaulle. Napoléon, De Gaulle, Sarkozy, voici bien les seuls trois grands hommes de l’Histoire de France peut-on savourer en guise de conclusion.
Dans un article bien plus nuancé du New York Times, Caroline Brothers pose cette question: Peut-on imaginer un Barack Obama français? La réponse est non. Pourquoi? La journaliste passe en revue différents obstacles, à commencer par l’immobilisme des partis et la main-mise politique d’une vieille garde d’élus. Mais c’est un peu facile de ne s’en remettre qu’aux défauts du système souligne-t-elle aussi. Obama, lui, n’a pas attendu qu’on lui donne le pouvoir, il l’a pris. La jeune génération française, plutôt que de critiquer ses aînés, devrait prendre note.
Pourtant, des jeunes femmes de couleur ont réussi à s’imposer récemment aux plus hauts postes de la République. C’est le sujet d’une analyse du mensuel conservateur The American Spectator. L’article passe en revue les “Sarko Babes“, autrement dit les femmes du président: Cécilia, “un soutien moral“; Rama Yade, “l’enfant modèle de la diversité” devenu “un élément incontrôlable“; Rachida Dati, “elle a pris la grosse tête“; et enfin Carla, “qui l’aide à éponger l’humiliant echec de sa poupée de la diversité“. Pour l’éditorialiste, Joseph A. Harriss, Sarkozy a voulu jouer au roi du politiquement correct et a nommé “ses” femmes au gouvernement. Mais avec Dati et Yade, il paie aujourd’hui le prix de son harem: la vie politique française ressemble désormais à “une comédie de boulevard: caprice, vanité et jalousie“. Car Sarkozy, comme des milliers d’hommes avant lui, est tout simplement “dépendant des femmes et soumis à leur influence“.
Après Nicolas et les femmes, Nicolas et Barack: c’est au tour de la relation entre les deux homologues présidentiels de passer sous le feu des critiques américaines. Michael Cosgrove, dans un magazine en ligne d’actualité internationale, The Digital Journal, se demande si elle est “aussi amicale qu’elle n’y parait?“. Il reprend une note interne qui circulerait dans les couloirs de l’Elysée, indiquant noir sur blanc que le gouvernement français est opposé au discours de dénucléarisation prôné par Obama, alors même que Sarkozy s’y est déclaré “à 100% favorable“. “Il y a ce que l’on dit en public, et ce que l’on dit en privé” conclue le journaliste, avec une pointe d’amertume dans le style de la plume.
Sarkozy, un menteur? C’est aussi ce que sous-entend Aimee Kligman dans The Examiner NY, et c’est une des raisons pour lesquels le président américain, en plus de ne pas lui avoir pardonné son amitié pour Bush, aurait joué le chaud et le froid lors de sa dernière visite en France. Entre déclin d’invitation et petites piques revanchardes, les grands de ce monde nous montrent que les sommets internationaux ne sont pas très loin des cours de récréations.

Benoit

Pierre Schaedelin n’a pas une minute a lui depuis qu’il a pris les rênes de Benoît en janvier. Première tâche partagée avec Alain Ducasse : changer la carte. « On ne voulait pas faire dans la monotonie. Avant, elle se résumait aux entrées et aux plats. Nous proposons à présent un menu bistro divers, qui à mon avis va donner envie aux clients de revenir. On a ajouté des plats « canaille », comme le boudin et les pieds de porcs. En bref, on a concocté une carte qui convient à tous les palais », explique le chef d’origine alsacienne. La carte est si dense, qu’entre les plats « à la carte », ceux du menu, des « classiques américains », des « pour deux » et du « semainier », il faut bien un bon quart d’heure pour se décider…
Seconde tâche : fidéliser les nouveaux clients. Pour cela il a conservé quelques classiques, très populaires, comme la sardine grillée, le pâté en croûte, les escargots et la soupe à l’oignon (« enlever ces plats serait comme aller dans une brasserie parisienne et ne pas trouver un plateau de fruits de mer », lance-t-il). Et a ajouté le « semainier » , qui consiste en un plat différent chaque jour de la semaine: navarin d’agneau le lundi, coq au riesling le mardi, blanquette de veau le mercredi, choucroute le jeudi (« les plats mijotés c’est mon dada», affirme-t-il)… Quelques autres plats incontournables: le tartare de saumon à l’aneth en entrée, le canard à l’orange, la sole meunière et le « BB sliders » en plats de résistance. Ce dernier plat est composé de deux mini-burgers avec une tranche de boudin et des petits dés de pommes cuites, servis avec une salade et des rondelles de pommes crues. La déclinaison des saveurs d’un même produit, ici la pomme, est une des signatures de Ducasse. En dessert, essayer l’imposant millefeuille à la vanille qui se déguste en entier et sans trop de difficulté… Le choix des vins est grand lui aussi, avec une bonne sélection de vins au verre ou en carafe, et le service est impeccable.
Il faut tester Benoît ne serait-ce que pour saluer le talent de Pierre Schaedelin, qui a fait sas armes avec Alain Ducasse à Monaco, puis avec Sirio Maccioni au Cirque et enfin avec Martha Stewart. Il a été son chef particulier pendant deux ans et a voyagé à travers le monde à ses cotés. (« elle m’a enseigné la discipline et m’a toujours dit de faire ce que j’aimais avant tout », relate-t-il). Pierre Schaedelin est maintenant livré à lui-meme. Il entend faire de Benoît « un restaurant joyeux et décontracté où les gens reviendront régulièrement sans se ruiner ». Temps de crise oblige, et pour remplir les 133 places du restaurant, les prix ont été revus à la baisse. Il y a désormais un menu (entrée, plat et dessert) au prix fixe : 24$ pour le déjeuner et 35$ pour le dîner.
Benoit est ouvert tous les jours pour le déjeuner et le dîner.
60 West 55th Street (entre les 5e et 6e Avenues).
Site Officiel

Les bons plans shopping de la semaine

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On commence par des bijoux pour ces dames…
Satellite: la bijouterie française ferme sa boutique de SoHo, et tout doit disparaitre! Retrouvez ainsi -50% sur des bijoux, parfois sobres, parfois plus fantaisistes, mais toujours élégants et féminins! Jusqu’au 17 avril, de 10am à 7pm. @ 412 W Broadway, proche Spring Street (212) 372-0016.
Lunessa: pour ces soldes de fin de collection, les bijoux de Becky Kelso sont à -65%, ceux d’Elise Perelman designs à $150, au lieu de $500. Retrouvez également les créations de Mischa, Catherine Weitzman, et d’autres joaillers. Jusqu’au 12 avril, de 11am à 7pm. @ 100 Thompson St., près de Prince St. (917-305-0510).
Puis de la lingerie…
Mixona: -30% sur certaines nouveautés des lignes de lingerie de La Perla, Huit, Dolce & Gabbana, Myla, et Chantelle at Mixona. Jusqu’au 12 avril, de 11am à 7.30pm. @ 262 Mott St., près de Houston St. (646-613-0100).
Et puisqu’il faut bien s’habiller, quelques soldes chez des créateurs:
Agnès b: La collection 2008 de la célèbre styliste parisienne est à -75%. Les vestes en velours sont à $150 au lieu de $650, et les jupes en soie à $70, au lieu de $280 et $488. Jusqu’au 17 avril, de 11am à 7pm. @ 250 W 39th St entre Seventh et Eighth Aves (212-719-0001).
J.Crew: Profitez de toute cette semaine pour vous emparer des collections Homme et Femme printemps 2009 de J.Crew à des prix imbattables. Pour les femmes, les robes taille empire sont à $499, au lieu de $1900, les minijupes à $15 au lieu de $50 et les chemises à $30 au lieu de $60. Pour ces messieurs, les shorts sont à $15 et les t-shirts manches longues à $60, au lieu de $188. Du 13 au 17 avril, de 10am à 7pm. @ 261 W 36th St entre Seventh et Eighth Aves, 2ème étage, (212-947-8748).
Pas de Deux: pour ces nouvelles promotions de printemps, profitez de -50% sur les vêtements des collections pointues de rag & bone, Loeffler Randall et autres, et les chaussures Repetto. Jusqu’au 17 avril, de midi à 9pm. @ 329 E. 11th St., proche Second Ave. (212-475-0075)
Pour terminer, un bon plan rien que pour les hommes:
Paul Stuart: Le maitre du casual-chic masculin à -75%, c’est une occasion qui ne se rate pas messieurs! Pour des costumes, des pantalons bien coupés, des pulls en laine et cachemire (de $1634 à $399), des vestes (de $984 à $249), des cardigans tout en cachemire (de $547 à $164), et bien d’autres choses encore….Du 13 au 15 avril de 9am à 6.30pm et le 16 avril de 9am à 5pm. @ 317 W 33rd St entre Eighth et Ninth Aves (718-747-1656).

SOS Artistes

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Virginie Tison, 29 ans, a appris à monter ses expositions en ne comptant que sur elle-même. “Une exposition, c’est trois mois de préparation en amont. Il faut trouver un lieu, régler les problèmes d’assurance, d’éclairages, s’occuper d’imprimer les invitations, puis trouver un traiteur…” Elle égrène les contingences matérielles comme on récite une liste de courses. Le problème, c’est que tous les artistes n’ont pas son sens de la logistique, ni le temps et les moyens financiers nécessaires pour se payer le luxe d’une gestion de carrière efficace.


Aujourd’hui, il y a les galeries d’un coté, et les artistes de l’autre. Et entre les deux, il n’y a rien” continue Virginie. Pour résumer la situation, quelques rares artistes ont la chance d’être représentés par des galeries, qui prennent alors en charge leur promotion et leur clientèle, tandis que les autres -plus marginaux, moins vendeurs ou tout simplement débutants- se retrouvent livrés à eux-mêmes.
Après des années “d’emmerdes en tout genre“, et autant temps passé à ne pas peindre, Virginie a eu une idée: créer une communauté qui soit “une machine à aider les artistes“. Quelques mois de réflexion plus tard, et ce qui était une ébauche de solution devient enfin un projet concret: Art-Trope, lancé en mars 2009 à New York. Art-Trope, c’est une société au message clair et précis: “continuez de créer, on s’occupe de tout”, et une équipe -juristes, web-designers, chargés de presse etc- au service des artistes. De créer un site internet à rédiger un CV ou une liste des prix, Art-Trope s’engage à prendre en charge les détails les moins glamour de la vie d’artiste, et à assurer fidèlement la promotion de chacun de ses membres.
Si Virginie Tison préfère que l’on considère sa société comme une “coopérative” plutôt qu’une agence de booker pour artistes, l’organisation ne repose pas que sur les bons sentiments. En fonction de leurs besoins, et de leurs ressources, les artistes ont le choix de souscrire à trois types de cotisations mensuelles ($0, $69 ou $99) pour s’assurer les bons services d’Art-Trope, et ce, sur une durée minimum d’un an. Pour chaque exposition organisée, Art-Trope se réserve également une commission. Néanmoins, “le but n’est pas de faire de l’argent” se défend Virginie, “et nous ne sommes absolument pas des marchands d’art”.
Pour mieux comprendre l’initiative de la jeune artiste, il faut garder à l’esprit qu’elle se situe “en complément des galeries“. “Un peintre peut très bien être affilié à une galerie, mais adhérer à Art-Trope pour un support technique supplémentaire“. Pour les artistes les plus connus, cette assistance logistique supplémentaire peut leur permettre de faire voyager leur exposition; et pour les émergents, de trouver un lieu de quartier pour exposer leurs premières œuvres. Derrière ces différents objectifs, Virginie avoue un but ultime: décloisonner le monde de l’art, en faisant le lien entre l’atelier et la vie professionnelle.
C’est donc sans surprise qu’Art-Trope a une vocation internationale. New York n’est qu’une première étape, et une équipe se met également en place à Paris, ainsi que dans deux autres villes. Mais son futur est entièrement conditionné à l’accueil qui lui sera fait par les artistes. “C’est en accueillant le maximum d’artistes que nous pourrons fonctionner” explique Virginie Tison, qui dit ne vouloir fermer la porte à aucun talent. Néanmoins, les prétendants devront passer un petit examen, tenu par un jury de professionnels (artistes, critiques et marchands d’art). Intitulés “Portfolios Reviews”, les deux prochains auront lieu les 8 et 11 avril à New York.
Pour l’instant, une vingtaine d’artistes ont déjà adhéré à Art-Trope, qui compte aussi quelques espaces partenaires pour de futures expositions. C’est un début prometteur et Virginie a foi en son projet: “Ça va être quelque chose de dément!“. Elle attend avec d’autant plus d’impatience que ce dernier se mette en place pour pouvoir enfin troquer la casquette d’entrepreneur contre celle, mise entre parenthèse depuis quelques temps, d’artiste-peintre.
ART-TROPE: website

Prise d'Otage et Escarpins

Du nouveau sur la chaîne de montage. La presse américaine surprise, délaisse un temps l’Otan et le G20 pour s’appesantir sur une nouvelle habitude française. « Kidnapper le patron ? En France c’est une technique de travail. »Le New York Times rappelle que pas moins de quatre incidents ont eu lieu ces dernières semaines, « les syndicats et la majorité des français se refusent a condamner de telles actions », force est de constater que ces « employés n’agissent pas sans sympathie », il relâchent les malades et offrent des frites. Le New York Times annonce la libération des otages tout comme le TIME Magazine. Le Wall Street Journal se veut plus explicatif : “En France, les entreprises ne peuvent licencier leur employés aussi facilement qu’aux Etat Unis. Quand une entreprise veut réduire ses effectifs, elle doit négocier avec les syndicats locaux ce qu’on appelle « un plan social » qui implique souvent des indemnités de départ et une aide pour trouver un nouvel emploi ». Avant de continuer : « La France ne souffre pas plus que les autres grandes économies. Mais la tradition nationale de l’égalitarisme fait lever des réactions puissantes quand les gens pensent qu’ils sont lésés ou encore mieux quand d’autres font étalage de leur richesse dans des temps difficiles pour tous». Même l’héritier François-Henri Pinault «symbole de la nouvelle aristocratie financière». s’est retrouve prisonnier de sa voiture pendant plus de 4heures avant d’être délivré par les CRS .
Le TIME Magazine, dans une veine francophile cette semaine, reprend une étude menée par Amnesty International et pose la question qui fâche : « La France est elle une société autoritariste en puissance dans laquelle les forces de l’ordre sont a l’abri d’enquête ? ». Apres avoir détaillé le rapport et mène leur propre enquête les journalistes du TIME Magazine admettent que le « Président Nicolas Sarkozy a largement comble ses promesses électorales d’imposer la loi, l’ordre et le respect de l’autorité en encourageant les peines planchers […] Si on se base sur le rapport d’Amnesty, le prochain quota que les autorités françaises devront mettre en place c’est celui des policiers qui ont pris l’habitude de faire la loi plutôt que de la défendre ».
Pour en revenir au G-20, et a l’heure des derniers bilans, le TIME revient sur la menace fracassante du Président français de faire siège vide si les résultats du G-20 ne lui convenaient pas. « Marie-Antoinette a beau être morte depuis 235 ans, les couloirs du pouvoir français sont loin de manquer de drama-queen. » Et Bruce Crumley est loin d’être tendre avec « l’histrion » Nicolas Sarkozy, certes tout le monde veut des résultats « Mais la recherche du consensus parmi 19 chefs d’Etat […] ne peut pas être aidée par des jappements ou en lançant des ultimatums ». Un des blogs du Wall Street Journal parle lui de « trouble fête » .
Enfin, La confrontation de ce week end , n’était pas entre manifestants et forces de l’ordre, bien au contraire. C’est vers les gardes robes que tous les regards se portaient. Le catfight des premières dames américaines et françaises étaient l’événement majeur. En effet, Carla ayant brillée par son absence au G-20 de Londres, le monde entier attendait la première rencontre officielle avec Michelle Obama. La presse est partagée sur la grande gagnante, seul un billet sur le Huffington Post defend une position claire : 7 leçons que nous devons tirer de Carla Bruni. Et il n’est pas seulement question d’élégance. Sur le meme Huffington, un autre post s’amuse du contraste entre les affrontements au lacrymo et le café impromptu des premières dames : « certainement pas ce qu’attendait Michelle de son premier voyage en France. Mais ce fut certainement a la française. »