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Bordeaux vs Bourgognes

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Bordeaux et Bourgognes: l’affrontement de deux titans jamais départagés, une rivalité historique jamais résolue, le casse-tête de l’impossible équation plats/vins…
D’un coté, le vignoble le plus grand au monde et deux stars: le Cabernet Sauvignon et le Merlot. De l’autre, le culte de l’élégance et de la finesse, et un cépage: le Pinot Noir.
Pour vous aider à y voir plus clair dans cet imbroglio viticole, Jean-Luc Le Dû est là pour vous enseigner les subtilités de chaque vignoble.
Bordeaux vs Bourgognes (Bordeaux vs Burgundy)
Mercredi 25 février, de 6.30 à 8pm.
@ Le Du’s Wines
(600 Washington St)
Tickets: $80.

Demystifying French Wine

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La French Wine Academy propose régulièrement des cours pour initier ceux qui le désirent aux terroirs français.
Pour ce cours, animé par Wendy Crispell, il s’agit de démystifier le vin de notre très cher pays. La multitude des appellations et la complexité des différentes variété de cépages effraient souvent le novice, autant français qu’américain.
Qu’à cela ne tienne! Les experts de la French Wine Academy sont là pour vous enseigner les basiques de A à Z.
Pour accompagner cette dégustation de vin, des tapas seront servis tout au long de la soirée.
French Wine Academy Workshop: Demystifying French Wine
Mercredi 18 février, de 7 à 9pm.
@ Niche (1593 Second Avenue)
Tickets: $60

France – Making Sense of It All

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Deux évidences ont retenu l’attention de New York Wine Company:
– des caves françaises sortent les meilleurs vins du monde (et souvent aussi, les plus chers).
– et pour cette raison, beaucoup d’entre nous se laissent intimider par les grands crûs français, et choisissent invariablement le même Bordeaux pour accompagner leurs repas.
“Erreur!” s’écrie-t-on alors au sein de la NY Wine Company. Et pour réparer cette injustice, cette dernière proposent des séances d’initiations aux terroirs de France.
Cabernet Sauvignon, Pinot Noir, Syrah, Chardonnay… autant de vins qu’il faut apprendre à découvrir, savourer, et au final, à acheter.
Pour vous aider, des experts seront là pour vous guider dans ce tour de France des régions viticoles et vous expliquer comment décrypter les différentes appellations.
Pour mieux déguster les vins, fromages et pâtés de campagne seront aussi proposés pour agrémenter cette soirée 100% French.

France – Making Sense of It All

– Vendredi 13 février, de 7pm à 9.30pm.
– Vendredi 6 mars, mêmes heures
@ NYC wine company (167 West 23rd Street)
Tickets: $90.

Wine tasting: Les vins de Bourgogne

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En compagnie des producteurs de vin Nicolas Potel et Antoine Vincent, et des exportateurs français Olivier Leflaive et Jean Soubeyrand, aprrenez à découvrir, ou redécouvrir, les cépages de la région bourguignonne.
Une belle sélection de vin de Côte d’Or jusqu’au Maconnais vous sera proposée: Pouilly-Fuisse, Rully et Montagny pour commencer, et pour finir des dégustations de Côtes de Beaune et de Côtes de Nuits.
Pour savourer ces vins sans avoir l’estomac qui crie famine, le chef du restaurant Estancia aura concocté ses plats aux saveurs argentines.
Dégustation de vins Bourgogne.
Mercredi 11 février, de 7pm à 9.30pm.
@ Restaurant Estancia (460 Greenwich Street)

Tickets
: $150

French Afterwork spécial Fashion Week

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Le 19 février, c’est un “rendez-vous à la française” un peu spécial qui vous attend…
En l’honneur de la Fashion Week new-yorkaise, l’équipe des French Afterworks s’est associée à la marque de lingerie Mystère pour offrir aux cinquante premières jeunes filles un sac-cadeau rempli de cosmétiques, et à deux heureuses gagnantes tirées au sort un ensemble de sous-vêtements.
Pour le reste des invités, les consommations seront à des prix raisonnables:
– $5 la bière
– $8 le cocktails
– $7 le verre de vin
French Afterwork spécial Fashion Week.
Le 19 février à 7pm
@ SideBar (15th street & Irving Place)
Et comme d’habitude, entrée libre et pas de cover!

Sciences Po fait la manche aux US

C’est un dîner de fundraising pour lequel la quasi-totalité des convives n’a pas payé un sou. Dans la salle du restaurant de l’Upper East Side, vendredi dernier, les habitués du « fundraising à l’américaine » sont quelque peu décontenancés : la soirée passe sans enchère, sans qu’on leur demande cent fois de faire un chèque. Sciences Po se lance dans le grand bain de la collecte de fonds privés avec timidité, mais de grandes ambitions.
Le pari de Richard Descoings, directeur de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, qui l’a transformé en profondeur depuis dix ans, est de recueillir 100 millions d’euros d’ici 2013 pour : recruter les meilleurs professeurs, notamment étrangers (20 millions d’euros), étendre son campus au coeur de Paris (60 millions d’euros), et «accentuer la diversité sociale» (20 millions d’euros).
Pour mieux montrer qu’il s’agit de placer Sciences Po « dans la compétition internationale », Richard Descoings a donc choisi New York pour lancer la campagne. Un choix qui présente aussi l’avantage de pouvoir mettre à contribution une large communauté d’anciens aux poches parfois profondes mais surtout habitués au système américain des « charities » et de la sollicitation incessante de leurs « alumni » (anciens élèves) par les écoles et universités. Le premier donateur américain, invité vendredi à la tribune a signé un chèque de “plusieurs centaines de milliers de dollars”. Stephan Haimo, diplômé de 1977 a fait carrière comme avocat d’affaires aux Etats-Unis. Il est associé dans le cabinet Gibson, Dunn & Crutcher, spécialisé en fusions et acquisitions.
Mais l’exemple est pourtant venu de France: le premier donateur de la campagne (avec un chèque de 400 000 euros) avait traversé l’Atlantique pour l’occasion. David Azéma (promo 1984), fut le directeur de cabinet de Martine Aubry au ministère du travail avant de rejoindre le secteur privé. Il est aujourd’hui directeur général délégué de la SNCF.
Il n’était pas le seul “homme de gauche” à embrasser l’ouverture de Sciences Po aux capitaux privés. Invité d’honneur de la soirée, Dominique Strauss Kahn, directeur du Fonds Monétaire International, basé à Washington DC, a dit tout le bien qu’il pense du financement privé de Sciences Po. «Le recours aux financements privés est indispensable pour pouvoir jouer un rôle dans la compétition internationale» a-t-il assuré. Le genre de déclaration qui fait grincer les dents du côté du PS, mais la rue de Solférino est loin de l’Upper East Side de Manhattan.

L'hiver est long à Manhattan…

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Chère Viviane,
J’ai les blues. Je ne sais ce qui m’arrive mais j’ai un cafard envahissant. Cela allait plutôt bien, les enfants acceptés à l’école, la transition au travail de mon époux établie, quelques connaissances avec qui prendre un café et soudainement, je m’effondre comme si le soleil ne se levait plus pour moi. Pourquoi je me traîne ? Pourquoi je n’ai envie de rien ? C’est quoi cette ombre sur ma vie ?

Mady de Chelsea.
Chère Mady,
Il fait froid, les manteaux sont serrés, les écharpes bien nouées, les têtes recouvertes de bonnets et les mains protégées du vent glacial. Welcome to Manhattan en Janvier ! Rude surprise n’est ce pas ; un choc pour le corps, un choc au cœur et même pour certains, un choc au moral. Il a été constaté que certaines personnes souffrent du « mal saisonnier », à savoir qu’avec les changements de saisons, en particulier en hiver, lorsque la nuit tombe trop tôt, et que le réveil est encore sombre, les états d’âmes chutent vers la lassitude et souvent la déprime.
Personnellement ce qui m’a permis d’accepter le froid, la glace et la neige toutes ces années est ce ciel bleu, limpide qui trône, tel une peinture de Magritte par-dessus les gratte-ciels au moins quelques jours par semaine. Bien entendu cela ne compense pas assez pour tous et peut-être Mady, souffrez vous de ce mal? Essayez de vous procurer une lampe qui reproduit la lumière du jour ou bien sortez dehors emmitouflée à l’heure du midi et promenez vous dans Central Park ou encore, allez vous baigner de lumière en regardant les magnifiques tableaux Impressionnistes abrités dans les musées locaux.
D’un autre coté, il arrive que ce cafard dont vous parlez soit lié à autre chose. J’imagine que vous êtes arrivée en plein été, le soleil battant son 40° et vêtue de robes légères et de sandales vous avez profité d’une ville bronzée où il fallait se réfugier dans un magasin pour échapper un moment à la chaleur humide. Vous voici environ 7 mois plus tard, le gros du labeur étant fait, la famille tourne et le silence commence à se faire sentir, ou est- ce la solitude? Psychologiquement vous étiez en action, tournée vers la gestion du quotidien en n’ayant guère de temps pour vous poser des questions personnelles. Vos tâches sont accomplies, à présent comment recréer une vie qui vous fasse du bien? Votre famille et vos amis intimes vous manquent furieusement, même les repas dominicaux vous paraissent alléchants et vous sentez l’océan de la séparation vous engloutir progressivement…
Je reconnais que de se faire des amies de cœur, des vraies, ces sœurs de complicité demande de la patience, de la confiance et ne plus craindre de se révéler à nue. Sans oublier toutes les histoires et souvenirs vécus en gardant les secrets enfouis «promis craché». Voici un point positif que vous ignorez peut-être: vous êtes à Manhattan dans une métropole qui compte environ 60.000 expatriés Français, l’association New York Accueil compte 570 membres francophones avec leurs familles. Quelle aubaine. Je vous encourage dès à présent de vous lancer vers «l’amitié». Je sais, pas toujours facile de se jeter à l’eau, d’être celle qui débarque, celle qui débute et celle qui est en demande. En vous investissant dans une activité, en devenant bénévole au sein de l’association soudainement vos connaissances deviendront des copines qui se transformeront plus vite que vous ne pouvez l’imaginer en amies. Il ne s’agit pas de remplacer les vieilles amitiés mais plutôt de créer de nouveaux liens bâtis par solidarité et besoins réciproques qui vous permettront de vous sentir comprise et incluse.
Je sais que cette année est tout particulièrement stressante pour nos expatriés envoyés aux US au nom de leur entreprise. Ces temps économiques influent non seulement sur la sécurité financière mais entraînent aussi une inquiétude au sein du travail qui bien entendu se transmet sur le bien-être de la sécurité familiale. Certaines familles ont tristement déjà été rapatriées, d’autres attendent une décision venant d’en « haut »…
Croyez-moi, c’est en particulier en période de crise et de «blues» qu’il faut faire des efforts de rencontres, de sorties, en se racontant les uns aux autres. Vous avez sans doute déjà constaté combien les Américains reçoivent moins volontiers chez eux, préférant manger au restaurant ; une soirée qui se terminera donc tôt et où la conversation restera prudente. Chez nous, recevoir est un plaisir, le débat, une obligation et la tournée se terminant aux petites heures au son d’une musique de slow romantique. C’est un bonheur nécessaire, voire indispensable que nous importons de ville en ville, de pays en pays. Cette tradition culturelle ne demande ni de mettre les petits plats dans les grands, ni d’être cordon bleu, ni de servir du tournedos au foie gras. Une pleine assiette de pattes avec une sauce bolognaise (faite maison), une salade composée, une petite crème caramel, accompagnées de plusieurs bouteilles de vins (le champagne peut rester au frais) et l’affaire est réussie.
Quel merveille d’anti-dépresseur au natural que de se retrouver autour d’une table, de bavarder sans faire d’effort de prononciation ou de mémoire en dévoilant candidement déboires, bourdes, succès et récompenses d’une expérience partagée…
Nous avons besoin les uns des autres surtout quand le moral baisse avec la température, que la télévision ne raconte que les débâcles et qu’il faut se serrer la ceinture alors qu’à votre arrivée le nuage ne faisait que poindre à l’horizon. Croyez-moi je ne minimise pas votre cafard car je le reconnais. Chaque année à cette époque mon téléphone au bureau sonne plusieurs fois par semaine avec des appels de jeunes femmes troublées de se sentir affaiblies, tristes et souffrant de douleurs incompréhensibles, à la fois bouleversées et bouleversantes. Bien entendu, venir me consulter fait du bien mais honnêtement, malgré tous mes talents, je pense sincèrement que de se sentir seule, isolée, voire ignorée est souvent le fond de l’histoire émotive.
Alors, tournez- vous vers les autres, entraînez votre conjoint, sautez le pas comme vous avez encouragé vos enfants à le faire à l’école, et commencez rapidement les « play-dates » entre grandes personnes.
Bonne route et meilleur cheminement vers un fleuve chaleureux au bord de l’amitié et puis si cela ne suffit pas je suis « just a phone call away ».
Pour poser vos questions à Viviane

Les Français, ces empêcheurs de tourner en rond.

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Les grèves du jeudi 29 janvier font la une de l’actualité des deux cotés de l’Atlantique. Les journaux américains retiennent surtout deux leçons de cette journée de manifestations: premièrement, elle a été moins suivie que prévue; et deuxièmement, ce jeudi n’a pas été si “noir” que cela, puisque grâce à Nicolas Sarkozy, les Français goutent désormais aux joies du service minimum. Le Washington Post note que les manifestants ne cherchaient pas à soutenir des revendications spécifiques, mais plutôt à crier leur colère et à montrer leur union face au président français. Pour le New York Times, les choses sont un peu différentes. Selon le correspondant David Jolly, les grévistes étaient là pour réclamer un plan de relance “Obama-style“, c’est-à-dire plus ambitieux et plus important. De son coté, le Time Magazine cède à une description un peu plus catastrophiste des événements, soulignant que “même les banquiers d’Euronext sont descendus dans les rues“. En revanche, c’est la réaction de Sarkozy qui fait l’unanimité chez les trois magazines: avec un ton conciliant et compréhensif, celui-ci a fait le bon choix de ne pas reculer.
Pour rester dans le registre de la France qui râle, Tracy McNicoll publie un long portrait d’Olivier Besancenot dans Newsweek. La thèse de la journaliste est simple: la montée en puissance d’un tel personnage ne peut s’expliquer que par une crise profonde de la société française, et elle n’hésite pas à employer le terme de “dysfunctionnal”. Avec l’effondrement financier mondial, la France, en plus de s’exclamer “On vous l’avait bien dit!”, s’enfonce encore plus à gauche, avec pour résultat de profiter au leader d’extrême-gauche, déplore-t-elle. Elle le qualifie de “cartoonish” (caricatural), mais accentue son poids politique: selon ses propres mots, c’est “une star“, “la figure la plus importante de l’opposition“. Si elle moque sa jeunesse et son statut de postier, elle reconnait que ce sont ses deux atouts principaux pour séduire une France qui s’est précipitée en masse voir “Bienvenue chez les Chtis” (l’histoire d’un postier de province justement).
Les leaders de gauche ont décidément la cote dans la presse américaine, puisqu’un article du Washington Post revient sur le parcours de José Bové, sur fond de “guerre du Roquefort”. Edward Cody explique comment ce fromage est devenu une triste victime collatérale de la mondialisation, avec pour conséquence directe l’ascension de figures altermondialistes comme José Bové. Si la récente mesure douanière de faire passer les taxes d’importations sur le fromage de 100 à 300% n’est rien d’autre qu’une provocation américaine, ce n’est pas la première dans l’histoire du roquefort. Le reporter s’est rendu à Roquefort-sur-Soulzon, le bastion natal de l’odorant fromage, pour revenir sur la défense controversée du patrimoine français, et la façon dont les petits exploitants locaux lutter pour survivre contre le fromage gout caoutchouc.
Abandonnons l’économie française pour le rayon potins. Le NY Post publie un article sur Kozy, le petit surnom intime de Nicolas pour les lecteurs du journal, et son nouveau régime miracle. Nous apprenons ainsi qu’il a récemment perdu deux tailles de pantalons grâce au coaching efficace de Julie Imperiali, une ancienne athlète française de 26 ans. Elle s’occupe désormais de la santé du président, avec au programme de la remise en forme, jogging intensif, musculation du périnée, et interdiction de consommer du chocolat, dont, selon sources sûres, Sarkozy était un accro. Pour Julie, Nicolas est l’élève parfait, “toujours prêt et motivé“. En plus d’amincir la silhouette du président, cet entrainement sportif a une autre conséquence heureuse: l’amélioration des performances sexuelles. C’est Carla qui doit être contente.
Jeff Israel, dans le Time du 30 janvier, se demande justement si Carla Bruni n’est pas un traître pour l’Italie. Le 2 février marque l’anniversaire du couple présidentiel, et à cette occasion, les journaux italiens font plutôt mauvaise presse à la première dame de France remarque le journaliste. Si sa vaste opération séduction s’est montrée efficace dans presque tous les pays du monde, à commencer par la France, l’Italie fait figure de seule ombre au tableau. Au centre des polémiques, les italiens n’ont pas supporté son supposé lobbying pour bloquer l’extradition de terroristes (Cesare Battisti en tête) vers l’Italie. Ensuite, ils s’insurgent qu’elle ait pu abandonné la nationalité italienne au profit de celle de la France. Sur ce dernier point, Carla Bruni s’entoure d’un flou controversé. Pour se retrouver une place de choix dans l’égo froissé de ses compatriotes, le journaliste du Time lui conseille tout simplement d’engager une agence de PR italienne.

Chien de Nîmes, créateur pour chiens

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Micky Job n’a pas de chien. Et il admet bien volontiers qu’à chaque fois que surgit une question sur les chiens, il est un peu désarçonné. « Je demande à des amis », sourit-il.
La vérité est que ce quadragénaire, à l’aspect soigné et l’esprit vif, préfère s’occuper des chiens des autres. L’été dernier, avec ses associés à Los Angeles Yann Benchetrit and Marie-Pierre Agostini, il lançait Chien de Nîmes, une marque de vêtements haut de gamme pour chien de petite taille, 100% en denim – le tissu qui sert à élaborer le jean – et confectionnée aux Etats-Unis. « Ce qui était fait en denim pour chien n’était pas très bon, juge-t-il. On imagine une vieille dame qui, après avoir tricoté un pull pour son yorkshire, se dit que ce serait bien de faire du jean sans savoir comment. »

Micky Job, créateur de Chien de Nîmes
Le denim, une matière que Micky Job maitrise. Cet ancien de chez Jean Remy Daumas la découvre à Casablanca (Maroc) en tant que designer freelance / consultant pour Thierry Mugler et Kenzo notamment. « Selon la résine qu’on lui met, les effets de trois dimensions, les grindings, tu inventes une histoire au jean, explique-t-il. Il n’y a aucun autre tissu sur lequel tu peux faire la même chose
En 1995, il a trente ans, et une «petite crise de paranoïa» : « Mes amis me disaient : ‘Tu devrais aller à New York’. Un jour, je suis parti
Son aventure américaine commence à Harlem dans un huit bedroom avec des rappeurs. «Tous les mois, je me disais : ‘Qu’est ce que je fais là ?’ Mais l’Amérique, tu ne l’apprécies vraiment que si tu pars du bas.» Il commence par un training au Gamin, un restaurant français de Sheridan Square. Mais un jour, le propriétaire le met en garde « Ecoute Micky, travailler pour moi c’est super tentant : tu fais 250 dollars par soir. Mais tu oublies rapidement ce que tu veux réellement faire». « Ca m’a sauvé la vie», sourit-il aujourd’hui. Il enchaine rapidement les contrats avec les grands noms du denim.
L’an dernier, constant la saturation du marché du jean, Job décide, tout en restant desgner de denim pour Perry Ellis, de mettre son savoir-faire au service du meilleur ami de l’Homme. Un marché lucratif: en 2008, les Américains auraient dépensé $43,3 milliards pour leur animal de compagnie – contre $17 milliards en 1994 – selon une estimation de l’American Pet Products Association (APPA). « C’est un transfert d’amour, résume Micky Job. Il y a une centaine d’années, les gens avaient un berger allemand qu’ils adoraient mais il restait à l’extérieur, puis rapidement le chien est devenu un membre de la famille, un nouveau poste de dépense.»
Le chien du nouveau millénaire n’a donc plus vocation à être un outil de travail comme autrefois, mais un individu à part entière qu’il faut nourrir, soigner et… habiller. Job se met donc au travail. Salopettes ? Blousons pour toutou ? «C’était trop compliqué, les pattes sont plus ou moins écartées selon la race.» C’est alors qu’il découvre le Bomber Jacket d’Alpha Industries , le fournisseur de vêtements militaires. « Ce sont des vêtements efficaces, faciles à mettre et surtout qui protègent. Je m’en suis inspiré. »


Après un an de travail, le résultat est dans les magasins : une série de vêtements faciles à enfiler et enlever, sûrs, divisés en trois catégories (royal premium, premium et harley premium), dont le prix oscille entre 79 et 159 dollars. Paris Hilton en aurait déjà pris un pour chacun de ses chiens.
Interview KTLA, télévision locale de Los Angeles, vidéo.
Alors que les magasins reçoivent les premiers modèles, Job parle de résultats en demi-teinte, probablement en raison de la récession, selon lui. «Nous avons réalisé un tiers des ventes que nous voulions, mais nous sommes implantés dans les endroits clés, relativise-t-il. Le problème dans ce marché, c’est qu’au bout il y a toujours un magasin qui doit payer un loyer, ses vendeurs et ses factures. Et aujourd’hui, c’est la crise pour eux. » La solution ? Utiliser le site internet lancé en septembre: « le marché du chien est un marché de l’intime. Il y a beaucoup de produits qui sont fait pour les moments intimes passés avec le chien. C’est la nuisette Gucci pour chien, le pyjama, etc… explique-t-il. Donc l’internet, c’est parfait. »
Job et ses associés ont des idées plein la tête. Parmi elles, créer un parfum. Une idée soufflée par son père! « Il faut juste faire une recette qui ne fasse pas mal au chien. Mais j’y pense sérieusement. »
Où trouver Chien de Nîmes a New York ?
Raising Rover – 1428 Lexington Avenue (entre East 93th & East 94th Streets) – 212 987 7683
Le Chien ! – Trump Plazza – 1044 Third Avenue @ East 60th – 212 861 8100

Luc Besson étrillé mais en tête du Box Office US

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C’est bien connu, le week end du Super Bowl, Monsieur est devant sa télévison. Traditionnellement c’est donc no way pour les géants du cinéma américain de sortir un film d’action ou un thriller. Les studios sont plus enclins à promouvoir les comédies romantiques ou les films d’horreur, genre plus “féminins”. Cette année cependant la Fox a fait le pari de sortir sur les écrans Taken, issus des studios Besson, EuropaCorp, avec à l’affiche Liam Nelson.
Bryan (Liam Nelson) , ancien agent secret américain, assiste en direct au téléphone à l’enlèvement de sa fille Kim (Maggie Grace ). Il est à Los Angeles, sa fille à Paris. Il a 96 heures pour la sauver avant qu’elle ne soit vendue par un réseaux de traite des blanches.
Les critiques américaines ont été tout aussi sympathiques avec le film que le furent les françaises : «Dans le même style que les autres films de vengeance shoot-them-up de la maison Besson, équilibré, un tantinet débile […] Rambo à Paris» annonce Variety, la bible du show business de Los Angeles. Le New York Times hésite entre rire des incohérences ou des clichés. «L’histoire qui démarre à Los Angeles, se délocalise dans les environs dangereux de Paris, où des légions de prédateurs rôdent à la recherche de chair fraîche à vendre. Par hasard ou à grâce à la paresse honteuse du réalisateur: Kim est au téléphone avec son père alors qu’elle se fait kidnapper. […] Un savoureux menu de morts à l’arme blanche, à mains nues, par électrocution, et par armes à feux de diffèrents calibres ». « Clairement, Taken n’est pas le genre de film d’action où l’on s’embarrasse des détails, ou plus généralement du jeux des acteurs, c’est donc une chance d’avoir Liam Nelson dans le premier rôle» prévient le Los Angeles Times.
Faisant fi des reviews, Taken transforme l’essai. Le film sorti sur 3 183 salles amasse la coquette somme de 24,6 millions d’euros, ce qui en fait le second meilleur démarrage un week end de Super Bowl, derrière Hannah Montana/Miley Cyrus: Best of Both Worlds Concert Tour, super production de l’année dernière.
Le film de Pierre Morel, réalisateur de Banlieue 13, avait attiré en France 960 305 spectateurs.
Le film d’action américain tourné en France est donc à la mode et Europa Corp l’a bien compris. Le même Pierre Morel a fait tourner John Travolta dernièrement dans les rues de Paris pour From Paris With Love. Le film met en scène la rencontre entre un jeune employé d’ambassade (Jonathan Rhys Meyers) et un agent secret américain (John Travolta). Ils devront mener une dangereuse mission dans les rues de Paris.
( Sources Variety.com; Allocine.fr)

French Afterwork's 1st Anniversary

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Vous ne savez pas quoi faire mercredi soir?
Heureusement, l’équipe des French Afterworks a tout prévu et vous invite à venir fêter ses un an dans une ambiance décontractée.
Mercredi 4 février donc, rendez-vous au Mantra (midtown east) pour sympathiser, discuter et boire entre jeunes Français.
Comme d’habitude, “no cover, no guest-list“, et des boissons à des tarifs raisonnables (à condition de les consommer avec modération…):
– bière: $5
– mix: $8
– cocktails: $11

French Afterwork’s First Anniversary

@ Mantra
Début de la soirée à 7pm.

Les bons plans shopping de la semaine.

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Commençons cette semaine par une sélection de petites boutiques branchées de Downtown:
Foley + Corinna: économisez jusqu’à 75% sur l’ensemble de ce magasin dont raffole les modeuses du Lower East Side: prêt-à-porter, pièces vintages, et sacs. Jusqu’au 1er février, de midi à 7pm. @ 143 Ludlow St., entre Stanton & Rivington Sts. (212-505-2650).
Sophia Eugene et Christopher Deane: Les collections Hiver de ces deux créateurs sont bradées de -50 à -80%. Les robes en soie ou en maille de Sophia Eugene, féminines et élégantes à souhait, sont à $100, au lieu de $248, les manteaux à $150 au lieu de $400, et les vestes à $80, au lieu de $215. Du coté de Christopher Deane, les manteaux en laine sont à $150, tout comme les robes en soie, et les petits hauts de soirée sont à $80 (auparavant $240). Jusqu’au 7 février, tous les jours de midi à 8pm. @ 37 Cornelia St., entre Bleecker & W. 4th Sts. (212-488-2124).
Daryl K and Kerrigan: certes ce sont des habits de la collection passée, Automne 2008, mais ils sont à -80%. Jusqu’au 1er février, le samedi de 11am à 7pm et le dimanche de midi à 6pm. @ 21 Bond St., entre Bowery & Lafayette St. (212-529-8790).
In God We Trust: dans cette boutique de stylistes innovants, retrouvez des promotions allant jusqu’à -50% sur les lignes de Rachel Comey, Corpus, Keller et Hyden Yu, ainsi sur la propre ligne éponyme du magasin. Jusqu’au 1er février, de 11am à 6pm. @ 265 Lafayette St., entre Prince & Spring Sts. (212-966-9010).
Ensuite, voici quelques adresses un peu plus chères pour vêtements très féminins:
Luca Luca: quand la marque décide de faire des soldes, elle ne plaisante pas: jusqu’à -90% sur toute la collection automne et certaines pièces de la collection printemps. Les robes en laine sont à $590 (avant $1400), et les jupes en tweed à $350. Vous trouverez également des pantalonsautour de $60, des hauts à $50, et des chaussures entre $75 et $150. Jusqu’au 1er février, de 11am à 5pm. @19 W. 36th St., entre Fifth & Sixth Aves., 4ème étage (212-644-5568).
Temperley London: -80% sur tous les vêtements Automne/Hiver et ultra-féminins de ce créateur venu de Londres. Cela veut dire que la petite robe imprimé est désormais à $323 au lieu de $1295, et les tuniques en soie sont passées de $1000 à $248. Jusqu’au 1er février, de midi à 7pm. @ 453 Broome St., entre Greene & Mercer Sts., 2ème étage. (212-219-2929).
Giuliana Teso New York Showroom: si il vous manque un manteau chaud pour finir l’hiver new-yorkais, courez vite aux grandes soldes organisées par cette boutique. Au programme: uniquement de la fourrure, des vestes réversibles, des manteaux en laine, et des capes. Pour un manteau en fourrure, les prix commencent à partir de $340. Du 3 au 5 février, de 10am à 6pm. @ 584 Broadway (Prince & Houston) 5ème étage, (212 920 1211).
Un bon plan également, pour ceux qui seront du coté de Brooklyn cette semaine:
Stuart & Wright: -75% sur tous les habits hommes et femmes, et pas n’importe lesquels. Pour ces dames, retrouvez des vestes en laine Isabel Marant à $270 au lieu $545, ou des pulls en cachemire à $125 au lieu de $298. Pour ces messieurs, profitez de vestes militaires A.P.C à $250, au lieu de $510. Le 7 février de 10am à 8pm, et le 8 février de midi à 6pm. @ 85 Lafayette Ave, entre South Elliot Pl et South Portland Ave, Fort Greene, Brooklyn, (718-797-0011).

Et enfin, terminons avec des petites douceurs pour la maison:
Swank Productions: cette marque de design, spécialisée dans la décoration événementielle, brade tout les accessoires qui lui ne serviront plus. Retrouvez donc chandeliers, coussins, bougies, lumière, guirlande…à des prix imbattables. Jusqu’au 6 février, de 10am à 8pm. @ Union Square Ballroom, 27 Union Square W., entre 15th & 16th Sts. (212-645-1802).