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Violences à la française

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Dessin: Nathalie Lété (publié dans le New York Times)
Cette semaine encore, la victoire de Martine Aubry à la tête du Parti Socialiste fait les gros titres de la presse américaine. Mercredi 26 novembre, pas moins de trois articles lui sont consacrés: dans le Wall Street Journal, vous retrouverez un récapitulatif factuel du vote; Bloomberg News insiste sur l’affaiblissement du parti de Gauche face à un Sarkozy sarcastique; et Tracy McNicoll, dans un éditorial de Newsweek, reprend les paroles d’un militant socialiste qui déplore qes dirigeants “sentent tous la naphtaline” (“France’s socialists: the mothball party”). Les temps s’annoncent durs pour la nouvelle secrétaire générale du PS, commente la journaliste,qui débute son récit par l’investiture de Martine Aubry: un discours poussif, qui peine à électriser les foules, on remarque même des chaises vides dans l’espace presse. Par contraste, lorsque Ségolène Royal monte sur scène, c’est soudainement la cohue. Dans une tentative désespérée pour obtenir un cliché, un photographe se retrouve la face contre terre et les quatre pieds en l’air.
Durant toute la durée de son mandat, la première secrétaire devra sans cesse défendre sa légitimité, insiste Tracy Mc Nicoll. Et ce n’est pas la pire des difficultés qui l’attendent. Elle devra également se faire entendre face à Nicolas Sarkozy, omniprésent, qui monopolise la scène politique français depuis maintenant plus de dix-huit mois, sans oublier la préparation des élections européennes de 2009 et celles, régionales, de 2010, ou le PS a tout à perdre, puisqu’il avait presque tout raflé en 2004…
Si la gauche va mal, la presse de gauche aussi, avec l’arrestation musclée cette semaine de Vittorio de Filippis, ancien patron du journal Libération. Dans un récit heure par heure, Edward Cody du Washington Post, rapporte des supposées brutalités policières et une garde à vue contraire aux libertés individuelles et à la protection des suspects.
La Police parait plus douce et inoffensive qu’un agneau égaré, lorsqu’on lit quelques jours plus tard le descriptif fait de la Légion Etrangère française dans le New York Times. Pour sa chronique “Camp Szutz Journal“, Simon Romero s’est plongé dans le quotidien des légionnaires en mission en Guyanne Française, et affectés à la protection du Centre Spatial de Kourou. Au programme de la journée, la chaleur et l’humidité de la jungle, des rongeurs en guise de repas, une petite nage digestive au milieu des caïmans, et pour se désaltérer, l’eau boueuse de la rivière, sans oublier tous les autres dangers habituels de la jungle (scorpions, insectes etc…).
Et le soir, c’est le Bar des Sports de Kourou, du whisky et des femmes pour ces recrues étrangères venues de plus de 140 pays différents. Des durs à cuire donc, mais qu’on se rassure “on ne prend plus de criminels, de meurtriers ou de violeurs” confie le Capitaine Samir Benykrelef, commandant du camp. Les Américains ne représentent que 1% des effectifs: ce sont des petites natures aux dires des plus anciens.
Sans une bande d’espagnols fanatiques, tous les États-Unis parleraient peut-être aujourd’hui français. C’est la thèse soutenue par un éditorialiste du New York Times, qui nous propose de remonter le temps jusqu’en 1564, cinquante ans avant le Mayflower américain. A cette époque, les premiers colons à débarquer sur les rivages des États-Unis, plus exactement ceux de la Floride, sont des Français, aussi surprenant que cela puisse paraître. Ce sont tous des Calvinistes, des Huguenots comme on les appelle alors, qui fuient les persécutions religieuses qui déchirent l’Europe. Ils établissent une petite communauté baptisée Fort Caroline, en l’honneur du roi Charles IX. Mais en 1565, les Espagnols, catholiques, et conduits par l’Amiral Pedro Menéndez, décident de les chasser de cette terre promise. A coup de massacres sanglants, les Français sont éradiqués, et c’est ainsi que les premiers pèlerins de l’Histoire nord-américaine disparaissent de la surface du continent, et des mémoires. De quoi ébranler le mythe des Pères Fondateurs, explique l’éditorialiste Kenneth C. Davis, qui souligne que l’Histoire des États-Unis est une histoire sanglante, marquée par les haines fratricides, l’ignorance et les croyances aveugles. En ces temps de Thanksgiving, il demande de faire honneur au souvenir des ces premiers Français oubliés.
L’actualité de la semaine ne saurait être complète sans quelques nouvelles de Nicolas Sarkozy! Un article de Forbes, daté du 30 novembre, s’intéresse à la suite et fin de la saga judiciaire de sa poupée vaudou. C’est donc désormais légal de l’acheter, mais déconseiller de pratiquer des mauvais sorts dessus. On retrouve beaucoup d’ironie dans le ton du journaliste, qui rapporte la décision de la Court d’Appel de Paris, et questionne la logique de mettre un tel avertissement sur les boites: “Pratiquer des sorts vaudou sur la poupée de Nicolas Sarkozy porte atteinte à la dignité de sa personne“. En tout cas, c’est un réel soulagement pour le fabriquant, qui, face au succès de ce jouet, était déjà en rupture de stock dès le 18 octobre. La véritable question, c’est maintenant: pourquoi Sarkozy serait-il le seul infortuné à être livré aux mauvais esprits? Que l’on se rassure, il n’y aura pas de jaloux, puisque la poupée de Ségolène Royal est en préparation.

Dating, ton univers impitoyable

À cinq mois de son déménagement pour New York, Alice doute : Sera t’elle a la hauteur dans son nouveau job ? Son niveau d’anglais est-il suffisant? Aura-t’elle le spleen de la France, de sa famille, de ses amis ? Une chose dont elle est pourtant sure est qu’elle ne restera pas seule très longtemps. Sortir avec un bel Américain aux épaules larges et à la mâchoire carrée, tout droit sorti d’un western à la John Wayne, lui apparaît comme une évidence. Et un jour, construire avec lui une relation sérieuse, «quelque chose de détonnant et d’exotique, bien plus intéressant que mes histoires franco-françaises», n’est rien d’autre que sa destinée.
On ne peut pas lui en vouloir de rêver. C’est hélas sans compter sur l’univers impitoyable et complètement inconnu du reste du monde: le «dating» à l’Américaine.
C’est une belle femme d’une trentaine d’années qui s’assoit devant moi. Alice est à un moment charnière de sa vie. En trois ans de vie New Yorkaise, elle est toujours seule et ne sait plus comment faire pour trouver l’âme sœur. Elle regarde ses mésaventures romantiques et ses multiples «dates» comme on dit ici, avec un côté froid et cynique.
«Tout est tellement prévisible dans ce « dating system » que cela en devient pathétique» me dit t’elle sur un ton monocorde. «D’abord il y a le jour J, un samedi soir, le premier dîner tellement attendu…Et où l’on partage l’addition. Au moment de se dire au revoir, il me lance d’un air désinvolte un «let’s get in touch soon» qui me laisse perplexe. Que faire? Attendre son coup de fil en me demandant ce qu’il a bien voulu entendre par « soon », ou le contacter au risque de paraître désespérée? Il me laisse un message chez moi, un après-midi alors que je suis au travail. Me voilà donc obligée de le rappeler, le jeu de piste est lancé ! après plusieurs allers et retours de rigueur, c’est décidé, on se verra samedi prochain. «Mais Alice, n’oublie pas, on se recontacte sans faute vendredi pour confirmer»! Je suis déjà épuisée et ma deuxième « date » n’est même pas encore commencée ! On se revoit et je découvre que je ne suis pas la seule dans sa vie, que l’on est autorisé à sortir avec d’autres gens. Si je m’en offusque, je passe pour une vraie mégère, si je décide d’en profiter, c’est au tour de mon cow-boy de pacotille de s’en offusquer. Je passe des nuits à me poser des questions sans réponses, à attendre des coups de fils qui ne viennent pas, à recevoir des textos auxquels je ne sais même pas comment répondre tellement ils sont énigmatiques. Montrer ses sentiments est une faiblesse et savoir lire entre les lignes une vraie qualité. J’en viens alors à me demander s’il n’y a pas quelque chose qui cloche en moi. Je doute, puis je le quitte ou il me quitte : « Ah ! ces Françaises sont si dramatiques ». Quelques mois plus tard, après avoir fait le tour de ses « amies », il revient au grand galop me déclarer sa flamme!»
Alice a besoin de se retrouver. La solution est juste au bout de son nez, mais elle ne peut pas la voir. Je l’écoute avec intérêt puis la questionne avec curiosité afin que son regard change et qu’elle trouve la réponse à son dilemme d’elle-même. «Je suis fatiguée de jouer un rôle qui ne me ressemble pas. Je me suis perdu dans un jeu dont je ne veux plus faire partie et je ne sais plus dans quelle direction aller».
Que voulez-vous vraiment qu’il se passe dans votre vie ? «Je veux rester à New York et rencontrer quelqu’un proche de ma culture qui me rendra heureuse. Les Américains que j’ai rencontrés sont hélas trop différents de moi». Qui y a t-il réellement entre vous et cet objectif ? «La peur. La peur du rejet, la peur d’être seule, la peur de l’échec, et a bien y réfléchir, la peur de revenir en France car célibataire. C’est dur de m’avouer que j’avais tort concernant ma vie amoureuse ». Que faire alors ? «Arrêter de me mettre une énorme pression à vouloir réussir ma vie privée comme je veux réussir ma vie professionnelle, en me fixant des challenges impossibles car tout simplement pas fait pour moi. Je veux me sentir aimée, spéciale, et non pas systématiquement jaugée comme on le ferait pour du bétail».
Est ce bien réaliste ? «Oui bien sûr. Je réalise que cela ressemble trait pour trait à mes relations franco-françaises que je dénigrais il y a peu. Pour moi, l’amour n’a rien à voir avec gagner une bataille, bien au contraire. Aimer c’est avant tout rendre les armes et s’avouer vaincu».
Pour certains d’entre nous, ce système de dating devient un tel non sens qu’il nous fait non seulement perdre confiance en nous, mais aussi nous fait renier nos principes fondamentaux de vie et par la même, perdre notre identité. Les solutions sont, hélas serais-je tenté de dire, plutôt simples: soit s’y prêter de bonne grâce et espérer que ça s’arrange avec le temps, soit abandonner l’idée de sortir avec un Américain qui a fait des règles du «dating» les seuls règles possible de rencontres. New York est une ville cosmopolite ou toutes les cultures se mélangent. Il suffit de trouver laquelle est la plus appropriée a vos désirs et a vos rêves, et ne plus jouer à contre-emploi, surtout lorsqu’il s’agit de votre vie personnelle.
Le rêve américain continue pour Alice. Elle vient de se fiancer dernièrement avec Manu, un professeur de français, d’origine cubaine.
Posez- moi vos questions sur www.monlifecoach.com, j’y répondrai dans cette rubrique.

BoCoCa : le « French Town » de Brooklyn

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Les plus radicaux l’appellent «Little France ».  L’expression a quand même un fond de vérité. Après SoHo, East Village, l’Upper East Side en leur temps, voilà que les Français colonisent le méga-quartier de BoCoCa, un acronyme pour designer les quartiers de Boerum Hill, Cobble Hill et Carroll Gardens dans l’Ouest de Brooklyn.
Même si la présence française n’est pas chiffrable – l’Ambassade de France précise qu’elle ne dispose pas de statistiques par quartier – les interviewés installés depuis plus de dix ans affirment qu’elle explose. «Environ 500 familles françaises» auraient élu domicile rien que dans le petit quartier de Carroll Gardens, estime Bette Stoltz, Présidente du South Brooklyn Local Development Corporation. «C’est beaucoup plus qu’il y a dix ans
Contrairement à d’autres quartiers de Brooklyn en pleine «francisation » – Park Slope, Prospect Heights ou Brooklyn Heights – la présence tricolore est particulièrement visible ici. A chaque Bastille Day, Smith Street, l’artère commerçante de Carroll Gardens, tient son célèbre tournoi de Pétanque. Mais ce n’est pas tout: envie de manger français ? Entre Provence en Boîte, «Bar Tabac,  Robin des Bois, etc… vous avez l’embarras du choix. Envie d’une coiffure à la française ? C’est possible à Salon de Quartier, le salon de coiffure de Smith Street. Envie enfin de parler français ? Rendez-vous au Language and Laugther studio, un centre de langues à Boerum Hill, l’école P.S. 58 à Carroll Gardens ou Carroll Park, où de nombreuses familles francophones passent leur après-midi.

Leslie et Jean-Jacques Bernat
Il y a cinq ans, Leslie et Jean-Jacques Bernat, propriétaires de Provence en Boîte, ont décidé de déménager leur restaurant de Bay Ridge, dans le sud de Brooklyn, à Smith Street.
Ecouter Leslie et Jean-Jacques Bernat:
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Smith Street : le cœur français de BoCoCa
Profitant dès le début du XXème siècle du développement d’infrastructures portuaires le long du littoral de Brooklyn, Smith Street grouille d’activité. L’arrivée d’une population commerçante, aisée, contribue à son essor dans les années 30 et 40.
Mais dans les années 70, certains riches habitants quittent le quartier pour s’installer à la campagne. Une immigration ouvrière d’Amérique latine les remplace. Privée de revenus, la rue sombre dans la crise. La mafia s’installe.
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Bernard Decanali, propriétaire de « Robin des Bois », l’un des restaurants français du quartier, est arrivé il y a seize ans.
Ecouter Bernard Decanali:
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Bette Stoltz, Présidente du South Brooklyn Local Development Corporation
En 1984, Bette Stoltz, qui avait précédemment contribué au décollage de Park Slope plus au Sud, est chargée par la Ville de New York de revitaliser Smith Street. Au bout d’intenses tractations avec les commerçants locaux et les propriétaires de bâtiments, ses efforts payent: vers la moitié des années 90, attirés comme d’autres par les loyers bas, les Français s’installent au compte-goutte. Mariée à un Français, Bette Stoltz facilite leur installation.
Ecouter Bette Stoltz:
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Jean-Pierre Marquet, boulanger/pâtissier, propriétaire de Marquet Pâtisserie
Jean-Pierre Marquet a été l’un des pionniers de Smith Street. L’ouverture de la boulangerie/pâtisserie Marquet Pâtisserie en 1987 marque le début de la présence française dans le quartier.
Ecouter Jean-Pierre Marquet:
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Catherine Poisson, Présidente d’EFNY, résidente de Carroll Gardens
Si la première génération de Français était, selon Bette Stolz, « des aventuriers qui ont vu Smith Street remplie d’or », la seconde génération, arrivée après le 11 septembre 2001, est composée de familles plutôt aisées, attirées par la qualité de vie dans ce quartier bien desservi, relativement calme et sûr… et pourvu d’une bonne école. En effet, depuis 2005, P.S. 58 à Carroll Gardens met à disposition de ses familles francophones un programme after-school. Depuis deux ans, elle offre même un programme bilingue français/anglais qui compte cette année 100 élèves. Catherine Poisson, Présidente d’EFNY (Association Education Française à New York) est à l’origine du programme, soutenu par l’Ambassade, et habite le quartier.
 Ecouter Catherine Poisson:
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Giselle Gault-McGee, Principal P.S. 58
Dans ce quartier longtemps à la botte des Italiens, l’arrivée en masse de familles françaises n’a pas été toujours bien ressentie. La directrice d’origine française de P.S. 58, Giselle Gault-McGee se souvient des difficultés autour du lancement du dual-language program dans son établissement.
Ecouter Giselle Gault-McGee
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Rares sont ceux qui osent prévoir l’évolution de la présence française dans les dix années à venir. Avec l’installation d’autres européens dans le quartier, notamment des Britanniques, certains interviewés pensent que BoCoCa deviendra une «Little Europe» dans l’Ouest de Brooklyn.
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Black Friday is Back!

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Black Friday” désigne traditionnellement le lendemain de Thanksgiving, qui, sans être un jour férié officiel, est chômé par beaucoup d’Américains: l’occasion parfaite pour les commerçants de lancer les vastes promotions qui marquent le début de la Holiday Season. S’étendant jusqu’à Noël, cette dernière correspond à la période des courses pour les fêtes, lors de laquelle les vendeurs déploient chaque année des trésors d’imagination, et rivalisent à coups de soldes, pour faire dépenser plus que de raison les innocents consommateurs que nous sommes. Les deux points culminants de cette ripaille consumériste sont invariablement Black Friday et le dernier samedi avant le réveillon de Noël. Le premier est le plus plus gros jour de soldes en terme d’affluence, et le second le plus important en terme de chiffre d’affaire. Entre deux orgies culinaires, il s’agit donc de penser à remplir, non pas son estomac, mais ses placards.
Durant Black Friday, à peu près tout est en solde. Pour garantir le suspens, les magasins ne révèlent en général qu’au dernier moment le montant et l’ampleur de leurs promotions, mais sachez que les meilleurs deals sont souvent à faire du coté du matériel électronique et électro-ménager.
Black Friday, ce sont des magasins qui ouvrent dès minuit, d’autres à cinq heures du matin, et des queues qui se forment avant l’aube, malgré le froid ce cette fin novembre. C’est revisiter, 40 ans après les premières manifestations hippies, la notion de on-site sitting (c’est-à-dire un sac de couchage sur les marches du magasin pour les plus motivés, ou désespérés au choix). Ce sont aussi des luttes acharnées, qui vont jusqu’aux mains; des pleurs, des cris, bref de l’émotion, que vous retrouvez en temps réel dans les flash infos des médias locaux.
J’exagère? Les années précédentes, la queue se formait vers 3 heures du matin à Bloomingdales. Best Buy distribue aux premiers clients massés à l’extérieur du magasin des coupons de réductions (les “door buster deals“) à quatre heures du matin, début de la queue le jour d’avant. Ikéa sert un petit-déjeuner gratuit à partir de 6 heures. On ne sait pas si les Urgences observent une hausse des cas de suffocations et d’étouffement, mais c’est très probable.
L’origine du nom “Black Friday” remonte aux années 60 lorsque le Police Department de Philiadelphie écrivait dans ses rapports que la cohue des soldes générait des embouteillages en pagaille dans les rues de la ville. Quelques années plus tard, les médias lui ont attribué une nouvelle signification, frappé du sceau de l’idéologie capitaliste. “Black Friday” fait référence à l’expression “to be in the black“, c’est-à-dire avoir des rentrées d’argent, par opposition à “to be the in red“, c’est-à-dire être dans le rouge. Juste derrière Noël, c’est durant cette période de l’année que les commerçants réalisent leurs plus grosses ventes, et pour certains, ces profits records dépassent parfois l’ensemble de leur chiffre d’affaire sur l’année écoulée. En moyenne, Black Friday représente 10% du total des ventes de la Holiday Season, soit près de 10,3 milliards de bénéfices en 2007 (source: ShopperTrak National Retail Sales).
Un chiffre que beaucoup doutent atteindre cette année. Pour la première fois depuis que des statistiques sur les soldes sont publiées, les experts s’attendent à une baisse des profits par rapport à l’année passée. Une chose qui ne s’est encore jamais vue, puisque d’année en année, ce chiffre était en constante augmentation. En cause: la crise économique, des ventes en chute libre ces derniers mois, le gonflement des stocks d’invendus, et donc des magasins acculés à sacrifier leur marge pour pouvoir écouler leurs produits.
La presse américaine a déjà renommé ce Black Friday “Bleak Friday” (“Vendredi Sinistre”), et le NY Post titrait lundi 23 octobre sur un “Black Friday turning Red”.
Paradoxalement, les revendeurs n’ont jamais autant compté sur ce week-end pour rattraper une saison de pertes en cascade. Beaucoup jouent leur survie, ou leur dépôt de bilan, avec le lancement des soldes ce vendredi. Avec 44 millions de pertes annoncés il y a quelques jours pour le troisième trimestre 2008 (contre 33 millions de profit l’année dernière à la même époque), autant dire que la Parade de Macy’s aura cette année un gout particulièrement amère, et que les marionnettes et autres chanteurs de variété devront séduire les consommateurs, puisque le groupe espère quand même maintenir un chiffre d’affaire positif l’année prochaine.
Si vous faites parties des heureux acheteurs qui aient l’attention de participer à ce festin d’étiquettes dégriffés, voici quelques trucs et astuces:
– Vous pouvez retrouver les offres promotionnelles des magasins sur des sites spécialement conçus à cet effet: www.black-friday.net; www.blackfriday.info; bfads.net.
– N’oubliez pas qu’il y a aussi d’énormes réductions pour le shopping online, si vous voulez éviter les queues et la foules.
– Lundi prochain, c’est-à-dire le lundi d’après Thanksgiving, est appelé le “Cyber Monday“. Signification: le Black Friday des achats en ligne.
Black Friday n’est que le début de la Holiday Season. Toutes les bonnes affaires vont se poursuivre, voire s’intensifier, jusqu’à Noël.
– Attention, dans beaucoup de magasins, vous ne pourrez ni échanger ni rembourser vos achats. Soyez donc sûrs de votre choix (même si c’est à moins 60%. Quelque chose de trop petit en réduction reste trop petit, sachez-le)

French Women Get Elected

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Le parti socialiste fait aussi la Une aux Etats Unis. Avec pour commencer une légère boulette du New York Times qui prend Martine Aubry pour un homme et est obligé de faire passer un rectificatif… (bas de page)
Le piètre spectacle donné dimancher dernier n’est qu’un chapitre de plus pour le Washington Post dans l’histoire d’un parti de gauche déclinant, laissant le champs libre pour un futur proche à Nicolas Sarkozy et à l’aile droite de la politique française. Le président de la République qui s’est abstenu de tout commentaire public, se serait félicitait en privé de son rôle: en nommant des socialistes au gouvernement et donc en semant la méfiance dans les rangs, et en faisant tenir le G-20 de Washington à la même date que le Congrès de Reims, il aurait «éclipsé» le PS pour le New York Times.
Et le futur du Parti Socialiste? Le Washington Post relève également l’enjeux du choix du dirigeant socialiste, aux tournants entre un « vague parti social démocrate tendant vers le centre », où un parti de gauche sévèrement ancré sur l’idéologie socialiste. .
Qui aurait pu penser que le Parti Socialiste serait la Floride européenne, s’étonne le Time? « Et pourtant c’est ce qui est arrivé ». Martine Aubry victorieuse, grâce principalement aux regroupements des forces derrière elle, n’est cependant pas l’austère doctrinaire socialiste qu’elle prétend être nous assure le Time, qui préfère parler de diffèrences de style plutôt que de véritables divergences idéologiques avec Ségolène Royal. Ce qui laisse Martine Aubry avec pour tâche de diriger un parti « où autant de gens l’adulent qu’il y en a qui l’execrent ».
Pour rester en politique française, le New York Times revient sur le renvoi de Monsieur de Villepin « protégé de Jacques Chirac » devant le tribunal correctionnel. Dominique de Villepin qui clame que Nicolas Sarkozy manipule le dossier. Le Times qui note que le Président est à la fois parti civil dans le dossier et contrôle le Ministère de la Justice. Erreur notable cependant (deuxième de la semaine), le Président ne préside plus le Conseil National de la Magistrature depuis la réforme constitutionnelle du 23 juillet 2008. Anyway
Retour sur la fertilité des Françaises dans le Washington Post, où (et de trois !) le journal américain attribue à Charle de Gaulle la semaine de 40h et les congés payés. Apparement 1936 devait être un peu lointain. La journaliste du Washington s’étonne de la facilité qu’ont les Françaises à avoir des enfants. De la fonctionnaire d’agence gouvernementale à la Garde des Sceaux, en passant par la femme de l’ambassadeur, tout le monde semble trouver très normal d’avoir un enfant alors qu’on travaille. Au grand bonheur de l’Américaine qui loue le système de longs congés martenité, d’aides étatiques pour embaucher une nourrice, de crèches et d’écoles dès 3 ans et d’allocations familiales. Elle note un système inscrit dans la société française, qui ne saurait être remis en cause par la gauche comme la droite, et dont les Français sont prêts à subir le coût même en ces temps de crise économique. Les Françaises continuent de mener de front leur vies familiales et professionnelles, jusqu’à la tête de l’Etat, où Carla Bruni-désormais-Sarkozy reste une chanteuse à succès. Elle est même montrée en exemple à Michelle Obama dans les colonnes du New York Times qui tient l’opportunité unique de devenir la première First Lady américaine à continer à travailler pendant le mandant de son mari.
Le café français en chute libre dans le New York Times: avec une augmentation des chiffres de fermetures pour faillite après 6 mois d’ouverture en hausse de 56% en 2008 . «Le parlement des peuples» de Balzac en danger, non seulement face à la réduction du budget loisirs des ménages, mais qui a égalemen subi de plein fouet l’interdiction de fumer du 1er janvier dernier. La fin non seulement d’une époque mais d’un « art de vivre », les Français consomment maintenat à l’Anglo- Saxons mangent vite et passent moins de temps au café.
Un art de vivre à l’européenne en reconstruction à Williamsburgh, New York ? Le quartier connaît un afflux considérable d’européeens.
A tel point que interrogé par le New York Times, Mme Gouirand, française expatriée, dit même ne plus ressentir le mal du pays. On ne pourrait s’asseoir dans le « Marais Américain » plus d’une heure sans entendre parler français. Avis aux nostalgiques.

Le guide shopping du week-end.

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La magie de New York, c’est aussi ça: des soldes tout le temps, pour tous les goûts, et tous les budgets!
Profitons-en!
Pour ceux qui veulent du très haut de gamme:
Bulgari: bijoux, montres, accessoires, sac et parfums sont à -75% au Soiffer Haskin showroom: 317 W. 33rd St., proche Eighth Ave. (718-747-1656); du samedi au mardi 25 novembre, de 9am à 6:30pm.

Pour être resplendissante en soirée:
Jill Stuart: pour les soldes d’automne, les robes de cocktails sont $595 au lieu de $850, les manteaux en fourrure à $805 au lieu de $1150 et les robes du soir à $264, soit 50% d’économies sur leur prix original! Jusqu’au 6 décembre. 100 Greene St., proche Spring St. (212-343-2300); du lundi au samedi de 11am à 7pm, et le dimanche de midi à 6pm.
Pour celles et ceux qui aiment les créateurs branchés:
First Among equals: -30% sur les collections automne/hiver de Hyden Yoo, Filippa K, Corpus, Cassaves, entre autres stylistes. Jusqu’au 4 décembre. 177 Orchard St., proche Stanton St. (212-253-2202); du lundi au vendredi de 1pm à 9pm, le week-end de midi à 8pm.
Zero + Maria Cornejo: des vêtements colorés et graphiques à -40%, les robes en cachemire sont à $466 au lieu de $777! Judqu’au 2 janvier 2009. 225 Mott St, entre Prince et Spring Sts, Soho (212-925-3849); tous les jours de midi à 7:30pm.
What Comes Around Goes Around: jusqu’à -70% sur l’ensemble de cette boutique vintage pour un look 100% SoHo! 351 West Broadway, entre Broome et Grand Sts,(212-343-9303); samedi et dimanche de 11am à 8pm.
Odin et Pas de deux: -70% sur une sélection d’habits, jusqu’à épuisement complet du stock! 330 E. 11th St., à coté de First Ave. (212-475-0079); tous les jours de midi à 9pm.
Pour se racheter des basiques:
Theory women: -60% sur les robes, vestes, pulls, pantalons, tops, jupes que compte la boutique. 261 W. 36th St., proche Eighth Ave., samedi et dimanche de 10am à 5pm, lundi et mardi de 10am à 6pm.

Et pour ces messieurs qui font (aussi) attention à leur look:
Steven Alan: les t-shirts en coton sont à -50%, les sacs en cuirs à 70% et les pulls en cachemire à $125 au lieu de $375 au showroom de ce créateur: 87 Franklin St., proche Church St. (212-219-3305); samedi de 12am à 7pm et dimanche de midi à 5pm.
Theory men: -60% sur les manteaux, les costumes, affaires de sports, pantalons et autres cravates! 139 Fifth Ave., proche 20th St., (212-398-2777); de samedi à lundi, 10am à 6pm.

Le secret de la dinde réussie

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Bouillon de volaille qui donnera du goût à votre dinde pendant sa cuisson :
Le cou de la dinde ainsi que les autres organes (sauf le foie), 3 litres de bouillon de volaille acheté en magasin, 2 oignons, 4 carottes, 2 navets, 2 branches de céleri, 1 poireau, 2 feuilles de laurier, 1 tige de thym, Quelques branches de persil, Sel/poivre
Réserver deux tasses de ces légumes crus coupés en cubes pour préparer votre sauce « gravy »le lendemain.
Faites revenir les morceaux de la dinde dans une cuillère à soupe de beurre fondu pendant 15 à 20 min, jusqu’à que tous les morceaux soient bien caramélisés. Rajouter l’oignon coupé en lamelles et faites le revenir jusqu’à transparence. Faites flamber le tout dans un petit verre de Cognac.
Rajouter les légumes coupés en cubes et faites revenir 5 minutes avant de les recouvrir avec le bouillon de volaille. Laisser doucement bouillir à feu doux pendant au moins 2 heures et jusqu’à réduction de moitié.
Utilisant une passoire fine ou chinoise, réserver 1 litre de ce liquide magique pour badigeonner votre dinde et le ½ litre restant pour votre sauce gravy.

La dinde de Thanksgiving
Cuisson de la dinde : pour 6 a 8 personnes
La sortir de votre frigidaire au-moins 1 heure avant de la mettre au four afin qu’elle reste moelleuse. Chez Quintessencia nous ne farçons pas la dinde pour lui permettre de cuire mieux et plus vite, évitant ainsi qu’elle se dessèche durant la cuisson
Avec votre main, et après avoir préparé votre dinde pour la cuisson (rincée et séchée) étaler votre beurre mou de manière à ce qu’il recouvre toute la dinde.
Saler et poivrer généreusement. Réunir les deux cuisses avec de la corde et replier les ailes en-dessous de la dinde. C’est tout !
Placer votre dinde au four 400 degrés Fahrenheit. Toutes les 15/20 minutes badigeonnez généreusement la dinde de votre bouillon préparé à l’ avance. Apres 1 heure de cuisson, réduire votre température de four a 350° F pour éviter que la dinde se colore de trop. Apres 1h30 de cuisson, vous pouvez vérifier a l’aide d’un thermomètre à viande si la température des cuisses a atteint 170/180° Ft. Si vous souhaitez garder la dinde entière, il ne reste alors que 15 min avant que le filet de la dinde soit cuit. Tester au thermomètre ou vérifier en coupant dans la chair que le liquide qui s’en écoule soit transparent. Durée totale de cuisson : 1h45 à 2 heures.
Des que la dinde est sortie du four, tiltez-la pour récupérer le jus qui pourrait être resté à l’intérieur et laissez-la se reposer sur un plat différent que le plat de cuisson.
Pour commencer votre sauce et en utilisant le plat où a cuit la dinde, mettez à chauffer jusqu’à que le fond du plat crépite. Jetez-y 6 échalotes coupées en lamelles et les deux tasses de légumes crus de la veille et attendez que le tout soit caramélisé, environ 15 min. Flambez le tout avec la moitie d’une tasse de Cognac et ajoutez votre bouillon. Laissez réduire de moitié.
Récupérez le bouillon enrichi ainsi obtenu et gardez-le au chaud. Pendant ce temps mettez à chauffer une cuillère généreuse de beurre dans une casserole. Une fois le beurre fondu, ajoutez-y une cuillère à soupe de farine et mélangez jusqu’à l’obtention d’une boule. Ajoutez petit à petit votre bouillon chaud jusqu’à l’obtention d’une sauce blanche épaisse.

La farce
Une farce a la baguette simple et délicieuse :
1 oignon rouge, ½ livre de foie de volaille si vous voulez donner plus de goût, 2 branches de céleri et ses feuilles coupées fines, 1 bonne tasse de marrons préalablement revenus dans un peu de beurre, 7 cuillères à soupe de beurre, 1 baguette de qualité, 1 cuillère a soupe de sauge fraichement ciselée, 1 bonne tasse du bouillon de dinde refroidi, 1 œuf, Sel et poivre
Faites revenir les foies de volailles dans le beurre jusqu’à ce qu’ils soient bien caramélisés. Y rajouter votre oignon coupé fin, les marrons et le céleri et laisser cuire 10 min. Salez/poivrez généreusement. Une fois de plus vous pouvez flamber au Cognac si vous le désirez.
Dans un bol, coupez votre baguette en cubes et ajoutez le mélange ci-dessus. Battez votre œuf et mélangez-le au bouillon avant de verser le tout sur le mélange pain/légumes/foie.
Versez le tout dans un plat à gratin beurré et enfournez au four 375 degrés F pour environ 30 à 45 min ou jusqu’à l’obtention d’une croute bien dorée sur le dessus.

La dinde oui, mais à la sauce française !

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Sébastien Rondier, chef de Benoit (restaurant d’Alain Ducasse) puise son inspiration dans les produits de saison et dans les recettes traditionnelles américaines. Mais il y apportera son savoir-faire français notamment dans les techniques de préparation qu’il utilise et les ajouts au menu original qu’il propose: le foie gras remplacera la traditionnelle soupe au potiron en entrée et la tarte à la citrouille sera servie en accompagnement d’un café gourmand. Un repas amélioré qui « se composait au départ de peu d’ingrédients, comparé à maintenant » ajoute le chef privé, Denis Legouy (France Cocktails), qui servira plus de 20 desserts différents lors de la réception donnée par “la famille d’un milliardaire”.
«On essaie de garder une touche française, c’est la cuisine que l’on sait faire !» précise le chef Claude Godard du restaurant Madison Bistro, qui lui cuisinera une dinde rôtie aux marrons en suivant davantage la recette traditionnelle française de Noël. « J’essaie de faire un mariage des deux» rajoute-il, puisqu’il proposera tous les accompagnements propres au menu de Thanksgiving.
Tout en haut de la gamme des restaurants newyorkais, Daniel Boulud (Daniel) servira ce jour là lui aussi «son» menu de Thanksgiving. Cela fait 25 ans qu’il cuisine ce repas de fête aux Etats-Unis et il a maintenant l’habitude de servir la parfaite dinde rôtie qu’il améliore d’une farce aux abats et de patates douces, accompagnées de brochettes parfumées à la cannelle et aux pommes caramélisées.
«Le repas de Thanksgiving idéal, je ne l’ai jamais réalisé» conclut Patricia Catenne de Quintessencia Catering, «car il faut un goût plus sophistiqué que le goût américain, seuls les Français comprennent l’art de la cuisine !». Elle revendique ainsi la préparation de sa sauce qui est travaillée à la française et qui contraste avec «la sauce épaisse américaine, qui colle ».
Chez Eric Delalande de Cuisin, les assortiments de la dinde restent «d’inspiration américaine », mais le gratin dauphinois et les fricassées de flageolais et d’asperges remplacent la purée de pomme de terre ou la soupe au potiron traditionnelles. Pour ceux qui voudraient faire illusion devant leur famille ou leurs amis, le chef propose également une dinde livrée avec une sauce prête à cuire pour laisser croire, par l’odeur qui s’en dégage, que vous avez cuisiné toute la journée pour vos convives.
Enfin, pour les plus courageux, Patricia Catenne de Quintessencia Catering vous conseille, pour réussir la préparation de ce repas de fete, de cuisiner deux dindes si vous êtes plus de 8 personnes plutôt qu’une seule de 15 pounds (7, 5 kg), elle sera moins sèche et plus savoureuse. Elle préconise aussi de préparer le bouillon de la sauce la veille et d’en arroser régulièrement la dinde au moment de la cuisson: «c’est le secret d’une bonne dinde ».
Et maintenant, cadeau de thanksgiving rien que pour les lecteurs de French Morning:
Recette de la soupe au potiron et de la sauce aux canneberges épicée par Daniel Boulud (restaurant Daniel)
Recette de préparation de la dinde par Patricia Catenne de Quintessencia Catering (préparation du bouillon et de la farce, cuisson de la dinde)
Carnet d’adresses
France Cocktails, Denis Legouy. Tel: 917-406-9889.
Benoit, groupe Alain Ducasse. 60 West 55th Street
646.943.7373.
Madison Bistro. 238 Madison Avenue. Tel: 212-447-1919.
Daniel. 60 East 65th Street. Tel: 212-288-0033.
Mélange d’épices de Thanksgiving de Daniel Boulud en vente à NY à Food Emporium, Gracious Home et Zabar’s
Quintessencia Catering. Tel: 917.215.1433.
Cuisin. Tel: 646-468-6159.

La soupe au potiron par Daniel Boulud

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Pour 8 personnes
Pour la soupe au potiron:
2 cuillerées à soupe de beurre doux
2 poireaux moyens, la partie blanche et vert clair seulement, pelés, finement coupés, lavés et égouttés
2 tiges de céleri pelées
1 oignon moyen, épluché et finement coupé
1 bouquet garni de 2 branches de persil, 1 brin de thym et 1 gousse d’ail
1 cuillerée à soupe du mélange d’épices de Thanksgiving de Daniel Boulud
Sel et poivre
1 pound (450 g) de butternut (doubeurre) écrasé, pelé et coupé en dés
10 tasses (2 ½ quarts) de bouillon de volaille ou de légumes non salé
¾ d’une tasse de crème fraîche épaisse

La soupe au potiron
1 Faire chauffer le beurre dans un fait-tout à feu doux et ajoutez les poireaux, l’oignon, le céleri, le bouquet garni et le mélange d’épices de Thanksging, Assaisonnez de sel et de poivre. Laisser mijoter 7 à 8 minutes en remuant de temps en temps, jusqu’à ce que les légumes soient translucides et moelleux mais pas dorés. Ajoutez la courge, laisser cuire 5 minutes de plus, et ajouter le bouillon de volaille et la crème fraîche. Porter à ébullition et laisser mijoter à feu très doux pendant 30 minutes.
2 Retirer le sachet and mixer la soupe jusqu’à obtenir une soupe onctueuse, rajouter du sel et du poivre si besoin. Passer la soupe dans une passoire fine et laisser là reposer et refroidir. Couvrez-la d’un film transparent et mettez là au réfrigérateur. Porter à ébullition la soupe avant de la servir. (La soupe doit être faite la veille et reposer au réfrigérateur toute une nuit)

Sauce aux canneberges
Pour la sauce épicée aux canneberges:
1 cuillerée à café d’huile de pépins de raisin ou d’un autre type d’huile de cuisson
2 tasses de canneberges congelées
1 cuillerée à café de sucre ou de sirop d’érable
1 cuillerée à café du mélange d’épices de Thanksgiving de Daniel Boulud
Zestes d’orange équivalents à une 1/2 orange
Jus d’1 orange fraîchement pressée
1/4 de tasse d’eau
Faire chauffer l’huile dans une casserole à feu vif et ajouter les canneberges, le sucre et les épices, assaisonner de sel et de poivre. Faire revenir, en remuant fréquemment, jusqu’à ce que les canneberges soient glacées. Ajouter l’eau et faites bouillir. Passer immédiatement la soupe dans une passoire fine pendant que le mélange est chaud. Laisser reposer et refroidir et, si le mélange est encore trop épais, ajouter un peu d’eau.
Servir à la louche la soupe chaude dans 8 bols et napper la soupe de la sauce aux canneberges. Vous pouvez aussi la servir avec pour accompagnements des croutons de pain pumpernickel ou de la citrouille grillée.

French Holiday Market

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Boulangerie, linges de maison et céramiques, décorations de Noël, vêtements pour enfants et bijoux de designers, ce marché de Noël est l’occasion de retrouver le savoir faire de l’artisanat français.
Pour occuper les plus jeunes, un atelier pour enfants sera mis en place, tout comme une distribution de goûter pour toute la famille.
Cet évènement est organisé par Westchester Accueil afin de lever des fonds pour le Mamaroneck Community Service
French Holiday Market
Entrée gratuite
VFW, 1288 Boston Post Road, Larchmont (entre Stop and Shop & Trader Joes)

La première dame en promo

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Mardi soir sur CBS, dans un anglais irréprochable, Carla Bruni était l’invitée de David Leterman, amuseur vétéran de la télé américaine. Elle est revenue sur sa rencontre avec Nicolas Sarkozy, pour le moins arrangée, et sur son mariage éclair. «Ce n’est pas très confortable comme situation quand le Président français “date” […] Les gens n’aiment pas vraiment quand leur président “date”», et les premières rencontres officielles qu’elle a pu faire dans les premiers temps de son mandat: la Reine d’Angleterre «qui a rendu les chose très facile», puis le pape, «gentil et cultivé».
La chanteuse de première dame s’est même fendue de commentaires sur les relations franco américaines: « La France est ravie du résultat de l’election (de Barack Obama of course)». Interrogée par Leterman sur la question de savoir si George Bush et Nicolas Sarkozy s’entendaient bien, elle répond: «Ils doivent bien , ils n’ont pas le choix ».
Extrait
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=rx6ENlSQxQw&hl=fr&fs=1]
Sur NBC dans le Today Show, mercredi matin, des questions cette fois plus politiques. Le présentateur la relance sur l’éternelle question entre sa famille politique de coeur et celle du Président. Ce à quoi, la belle Italienne (maintenant Française) rétorque que Nicolas Sarkozy n’est pas si conservateur. «Premier Président à divorcer» et que « sa famille politique est plus de droite que lui ne l’est vraiment […]. Il n’est pas socialiste mais il est très libéral». Elle a aussi reconnu avoir commis une erreur en exposant son fils dans les gorges de Petra lors de la visite contreversée de janvier 2008. Ici

Beaujolais version 2008

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FIAF
La FIAF organise son grand Wine Tasting, avec en bonus une dégustation de fromages, pains et charcuteries. Cette année l’Ordre des Compagnons du Beaujolais sera présent pour présenter les nouveaux membres de la confrérie. L’écrivain Robert V. Camuto dédicacera son dernier ouvrage Corkscrewed: Adventures in the New French Wine Country. La programmation musicale sera assurée par le chanteur français Pascalito. L’entrée est de 40$ pour les adhérents et 55$ pour les non -adhérents. Il est fortement conseillé d’acheter les tickets par avance.
Tout Va Bien
On nous annonce une “grosse soirée” avec, quatre beaujolais diffèrents, le menu normal, et dès 22h une soirée “Boîte de Nuit Beaujolais” (pour avoir doublement mal à la tête). 6$ le verre et 23$ la bouteille.
311 W, 51ème Rue
Beaujolais à la Bretonne
Les très actifs Bretons de New York organisent un Fest Noz poru le beaujolais nouveau. Avec le groupe Skolvan, à partir de 7 h. Entrée $8 pour les membres, $10 pour les autres.
Pub Connolly’s.
121W 45th Street, 3rd floor. Between Broadway and 6th avenue
Jules
Chez Jules, fromages de chèvres et le saucisson sur le bar. A la carte, on retrouvera les spécialités culinaires phares du Beaujolais : un duo de charcuterie paté saucisson, un coq au vin (au Beaujolais cela va sans dire) et une poire au vin (toujours au Beaujolais). Ambiance jazzy et django swing au cours de la soirée, assurée par Alex Simon et ses amis.
Jules Bistro, 65 Saint Marks Place
Le Singe Vert
Diffèrentes marques de vins et une légère modification de la carte. Il se murmure que deux voyages New-York-Paris en classe buisness sont à gagner.
Le Singe Vert, 160 7ème Rue.
Capsouto Frères
Le restaurant tenu par les frères Capsouto, dont Jacques président des maîtres compagnons du Beaujoulais nouveau pour le déjeuner et le dîner du 20 novembre offre une dégustation de Beaujolais Village Nouveau de Joel Rochette.
Caspouto Frères, 451 Washington Street.
Bistrot Benoit 
Le restaurant à l’esprit bistrot d’Alain Ducasse propose une bouteille et une assiette de charcuterie pour 39$.
Benoit Bistrot, 60 West, 55em Rue.
Provence en Boîte
Le restaurant couleur provençale propose un menu avec le déjeuner 15,95$ (avec un verre de beaujolais). Le soir, menu à 44,75$ avec une bouteille pour deux. Pour la musique, Provence en Boîte délèguera au groupe de Alex Terrier pour une ambiance jazzy. Pour la sortie du beaujolais, un bar spécial est installé avec verre à 5$.
Provence en Boîte, 263 Smith Street, Brooklyn
Le Bateau Ivre
Le bar à vins de la 51em Rue propose dès 18h une dégustation au vins et au verre et à la carafe. 7$ verre, 25 $ la carafe, pour deux carafes achetées : la troisième est offerte.
230 E 51ème Rue


Serge
Dégustation de charcuterie à la française dans le restaurant, et pour une bouteille de Beaujolais achetée, une bouteille offerte.
Serge 165 Madison Ave
Georges Duboeuf
La plus grande maison de négociants de vins français crée l’évènement pour, Beaujolais oblige, la journée du 20 novembre. Une mini parade, de bikers toqués, parmi les chefs et les sommeliers les plus réputés délivrera la première caisse de Georges Duboeuf au restaurant Secession (30 Hudson Street) pour une première cérémonie de débouchage au petit matin jeudi.
Puis grand “wine tasting” en partenariat avec City Harves Generation au Samsung Experience dans le batiment de Time Warner. Le droit d’entrée est de 85$. L’intégralité des bénéfices sera reversé à l’association caritative City Harvest.
En partenariat avec la maison Duboeuf, de nombreux autres restaurants français organisent les célébrations du beaujolais:
Pigalle
790 8em Avenue
Nice Matin
201 W 79em Rue
Marseille
630 9em Avenue
Le Monde
2885 Broadway
L’Express
249 Park Avenue S
Café d’Alsace
1695 2d Avenue
Brasserie Maison
Au croisement Nord Ouest de la 53em Rue et de la 7em Avenue, 1700 Broadway