Peut-on trouver un travail en français dans la région de San Francisco ? Quels débouchés locaux lorsque l’on étudie la langue de Molière ? Des questions auxquelles des experts répondront lors d’une table ronde organisée le jeudi 20 avril 2023, entre 3pm et 4pm, à la Library of French Thought, sur le campus de l’université de Berkeley. L’évènement French for Professions, libre et ouvert à tous, vise des étudiants et des expatriés. Il rassemblera par ailleurs plusieurs acteurs de la francophonie.
L’objectif ? Explorer les opportunités professionnelles en français au niveau local. « Les invités présenteront les portes que le français ouvre professionnellement et les possibilités de le pratiquer en lien avec le tissu économique et social de la Bay Area » explique Claire Tourmen, lectrice à UC Berkeley et chercheuse en éducation. La Française animera les discussions en anglais. Et à ses côtés : Déborah Blocker, professeure de français à Berkeley et Nina Rennert-Cohen, conseillère auprès des étudiants Undergraduate.
Conférence sur le climat, la première d’une série à venir
Parmi les autres acteurs francophones présents, des représentants du consulat de France à San Francisco, des Alliances Françaises de Berkeley et SF ou du Lycée Français de San Francisco. Cette table ronde sera ensuite suivie par une conférence en français, de 4 à 5pm. Le thème : l’impact du changement climatique en France. La Française Joana Guerrin, politiste à l’Inrae (Strasbourg) et Fulbright Fellow ( Berkeley), développera en particulier les conséquences sur la politique de l’eau.
Cet évènement, organisé par le Département de Français de l’université UC Berkeley, en partenariat avec le Centre d’Excellence en Études Françaises et Francophones du campus de Berkeley, le Berkeley Language Center, l’Ambassade de France aux États-Unis et la Fondation Face, marque le début d’une série qui se poursuivra à l’automne 2023. Sujets d’actualité ou culturels au programme. L’histoire de la gastronomie française en ferait déjà partie.
Ils ne peuvent pas se quitter. Alors qu’ils croisent le fer sur les bancs de l’Assemblée nationale, les députés Christopher Weissberg (Renaissance), Rachel Kéké et Nathalie Oziol (NUPES) seront tous les trois à New York au même moment.
Le premier, représentant des Français d’Amérique du Nord, tiendra une réunion publique le mardi 18 avril à 8:30am dans les locaux du Moulin à Café, le café-restaurant QG des familles du Lycée français de New York (inscriptions ici). Les deux élues doivent participer à une rencontre au People’s Forum le 15 avril. Un second événement sera organisé le dimanche 23 avril dans les locaux de DSA (14 Jefferson Street, 6pm) autour de la réforme des retraites en France.
Ces visites interviennent sur fond de tensions en France autour de la réforme des retraites. Le Conseil constitutionnel a largement validé le texte, vendredi 14 avril. Il en sera certainement question lors des réunions organisées par les élus, tous trois membres du groupe d’amitié France-États-Unis de l’Assemblée nationale.
Les députées Kéké et Oziol profiteront de leur voyage pour rencontrer des militants et élus américains entre New York, la Virginie et Washington afin de bâtir des « liens durables de solidarité et de coopération avec la gauche progressiste américaine », selon un document adressé à de possibles interlocuteurs. Elles s’entretiendront notamment avec la députée du Minnesota Ilhan Omar, des sénateurs progressistes de l’État de New York et des conducteurs de bus en grève contre le transporteur français Keolis en Virginie. Pendant leur visite, elles entendent aborder la réforme des retraites, la réponse des forces de l’ordre face aux manifestations, la montée de l’extrême-droite, mais aussi d’autres sujets comme « les droits des travailleurs, le féminisme et l’antiracisme, la ségrégation sociale et raciale, le pouvoir d’achat, la santé et les salaires minima ».
Christopher Weissberg, lui, se rendra aux Nations Unies avec la secrétaire d’État Marlène Schiappa dans le cadre des travaux sur une résolution sur l’économie sociale et solidaire et déjeunera avec les membres de l’AFFIN, l’association des fonctionnaires internationaux français. Il sera mercredi à Cambridge, pour une conférence de l’ancien Premier ministre Édouard Philippe à Harvard, et participera à une réunion publique avec la communauté française locale dans l’après-midi. ll se rendra le lendemain sur le campus du MIT pour diverses rencontres.
C’est un projet d’envergure qui unit l’Institut Pasteur et le Quantitative Bioscience Institute de l’Université de Californie à San Francisco (QBI-UCSF). Ces structures, toutes deux à la pointe de la recherche scientifique, ont décidé de joindre leurs expertises pour créer ensemble un centre d’excellence en maladies infectieuses émergentes.
« L’idée, c’est de mettre en commun nos forces respectives pour avancer plus vite dans la compréhension de ce que sont les pathogènes, dans leur contrôle, leur prévention et leurs traitements », explique Christophe d’Enfert, Directeur adjoint scientifique de l’Institut Pasteur. Et Nevan Krogan, le directeur de QBI d’ajouter : « Lorsque la prochaine pandémie frappera, nous serons prêts ! »
Missions multiples et ambitieuses
D’un côté, l’Institut Pasteur bénéficie d’un savoir historique sur l’étude des pathogènes. De l’autre, le QBI dispose de méthodes sophistiquées pour appréhender les interactions entre les virus et leurs hôtes. En combinant leurs approches, le futur centre ambitionne de « devenir le leader mondial sur le sujet », comme l’annonce Christophe d’Enfert. Une tâche qui comporte de nombreux niveaux d’action.
Le directeur adjoint de l’Institut Pasteur met, par exemple, l’accent sur la préparation aux pandémies et sur l’anticipation des risques et des traitements. Le nouveau centre collectera des données épidémiologiques au niveau mondial. Il participera aussi à des programmes d’échanges, permettant d’augmenter les capacités de recherche des pays du Sud. Enfin, il prévoit d’approfondir la question des effets du réchauffement climatique sur les maladies infectieuses et de former des chercheurs.
Un partenariat déjà fructueux
Le recrutement représente actuellement l’un des enjeux majeurs de la structure. Christophe d’Enfert précise que « des projections sur dix ans ont été réalisées, qu’ils souhaitent recruter les meilleurs dans leurs domaines afin de constituer une équipe de vingt-cinq personnes aussi diverse et excellente que possible ». En parallèle, ils cherchent également à lever des fonds. Car pour pouvoir faire fonctionner ce nouveau centre d’excellence – qui sera implanté à la fois à Paris et à San Francisco – 15 millions de dollars sont nécessaires pour la première année, un chiffre avancé lors de la venue d’une délégation française à SF.
Durant leur semaine sur place, les professionnels impliqués ont présenté leur vision et les étapes à venir. Si le partenariat date officiellement d’octobre 2022, leur collaboration avait porté ses fruits bien auparavant, notamment pendant la pandémie de covid-19. Les efforts conjoints des deux structures avaient alors permis de modéliser et d’identifier les marqueurs de propagation du virus. Aujourd’hui, l’Institut Pasteur et le QBI n’attendent que de consolider leur mariage et leur efficacité. Le tout avec enthousiasme.
Même s’il est encore tôt, les candidats à la présidentielle américaine de 2024 commencent à se faire connaître. Chez les républicains, Donald Trump, malgré ses ennuis judiciaires, reste actuellement en tête des sondages pour l’investiture, devant l’ancienne ambassadrice à l’ONU et ex-gouverneure de Caroline du Sud Nikki Haley, l’entrepreneur Vivek Ramaswamy et l’ex-gouverneur de l’Arkansas Asa Hutchinson; côté démocrate, l’auteure Marianne Williamson est la première candidate officielle à l’investiture. Les Américains attendent toujours la décision de Joe Biden, le président sortant. Sa vice-présidente aussi : Kamala Harris sera, quoi qu’il arrive, sous le feu des projecteurs dans deux ans – voire avant en cas de pépin de santé de son boss –, soit en tant que VP, soit en tant que candidate, dauphine naturelle du président sortant. Mais qui est-elle vraiment ? Serait-elle prête pour le poste suprême ? Est-elle destinée à devenir la première femme de l’histoire des États-Unis à diriger le pays ou sa carrière s’arrêtera-t-elle aux portes de la vice-présidence ?
Alexis Buisson, journaliste de French Morning, a voulu en savoir plus sur cette personnalité politique, fille d’immigrés jamaïcain et indien, ancienne procureure de Californie et ex-sénatrice au Congrès américain, sur les personnes qui ont influencée sa carrière et sur l’impact qu’elle a aujourd’hui sur les Américains. Ses recherches l’ont mené à écrire un livre « Kamala Harris l’héritière », publié aux éditions L’Archipel et qu’il présentera lors d’une rencontre virtuelle le samedi 15 avril à 1pm organisée par l’association Les Français du Monde ADFE (Association Démocratique des Français à l’Étranger) de New York. La conversation, ouverte aux autres sections Français du monde-ADFE des États-Unis, du Canada et du Mexique, se déroulera en français par zoom. Pas besoin de s’inscrire, il suffit de ce connecter ici : https://us02web.zoom.us/j/88318245648
Après avoir impressionné le public de la Mostra de Venise où il était présenté en compétition et celui du festival de Sundance en janvier dernier, le cinquième long métrage de Rebecca Zlotowski, « Les enfants des autres » (Other People’s Children) sortira en salle aux États-Unis à partir du vendredi 21 avril, pour le plus grand plaisir des fans de la réalisatrice qui livre ici une œuvre bouleversante, au niveau de « Belle-Epine », le film qui l’avait fait connaître en 2010.
Rachel (Virginie Efira) a 40 ans. Elle aime sa vie, ses élèves du lycée, ses amis, ses ex, ses cours de guitare. Épanouie malgré un certain manque : elle n’a pas d’enfant. Quand elle rencontre Ali (Roschdy Zem) et en tombe amoureuse, elle trouve aussi l’opportunité de combler ce manque avec Leila, 5 ans, la fille de son nouveau compagnon. Au fil des jours et du quotidien, Rachel s’attache de plus en plus à elle. En attendant peut-être de tomber enceinte, elle couve Leila comme si c’était sa propre enfant. Mais aimer les enfants des autres, c’est un risque à prendre…
Rebecca Zlotowski aborde ici des thèmes classiques mais terriblement pertinents dans nos sociétés modernes : parentalité, familles recomposées, pressions sociétales et instinct maternel contrarié. Elle les traite toutefois sous un angle différent, en s’attardant sur la psychologie et l’histoire du parent secondaire, la belle-mère, le rôle traditionnellement mal-aimé dans lequel Virginie Efira, récompensée du César de la meilleure actrice cette année, est bouleversante.Un très joli film sur la transmission dans lequel la réalisatrice aborde une problématique universelle et pourtant très intime.
Le film, distribué par Music Box Films aux États-Unis sortira le vendredi 21 avril à New York au Film at Lincoln Center et à l’IFC Film Center, à Los Angeles (Laemmle Royal) et à Chicago (Music Box Theatre), avant une sortie en salle nationale.
La 66e édition du San Francisco International Film Festival, le plus ancien festival de cinéma aux États-Unis, se déroulera du jeudi 13 avril au dimanche 23 avril. Plus de 37 pays seront représentés, et de nombreuses productions francophones seront projetées dans des salles de San Francisco, Berkeley et Oakland. Les billets seront mis en vente à partir du vendredi 24 mars à 10am PST.
À l’affiche, on trouvera notamment :
« Parmi nous » (Animalia) de Sofia Alaoui (2023). Premier long métrage de la réalisatrice franco-marocaine, ce film de science fiction a été présenté pour la première fois au festival de Sundance en janvier. Il retrace l’histoire d’Itto, une jeune fille issue d’un milieu modeste, qui s’adapte aux codes plus bourgeois de la famille de son mari. Elle vit chez ses beaux-parents le temps de sa grossesse. Alors que celle-ci arrive à terme, un événement surnaturel va bouleverser leur quotidien …
« The Pod generation » de Sophie Barthes (2022). Ce film se situe dans un futur proche où l’intelligence artificielle fait fureur et où la nature n’est plus qu’un lointain souvenir. Rachel et Alvy, un couple new-yorkais, souhaite fonder leur famille. Le travail de Rachel leur donne l’occasion d’utiliser un nouvel outil développé par un géant de la technologie, Pegasus, qui offre aux couples la possibilité de porter l’enfant de façon égalitaire via des utérus artificiels détachables, ou pods.
« La Gravité » de Cédric Ido (2022). Quand la science-fiction investit les banlieues parisiennes… Un mystérieux alignement des planètes embrase le ciel et inquiète tous les habitants de la cité. Des adolescents, baptisés les Ronins, règnent en maîtres sur cette cité, et voient cet événement planétaire comme la possibilité d’une nouvelle ère. Daniel, Joshua et Christophe, trois amis d’enfance que le deal et la prison ont séparés, vont devoir s’unir pour affronter ce gang.
« Ernest et Célestine: Le voyage en Charabie » de Julien Chheng et Jean-Christophe Roger (2022). Dix ans après la première adaptation des personnages imaginés par Gabrielle Vincent, les deux compères Ernest et Célestine sont de retour sur les écrans. Ils retournent au pays d’Ernest, la Charabie, pour faire réparer son précieux violon cassé. Ils découvrent alors que la musique est bannie dans tout le pays depuis plusieurs années. Pour nos deux héros, il est impensable de vivre sans musique !
Outre ces fictions francophones, le festival fait la place belle aux documentaires. On notera « Underrated », qui retrace la carrière du joueur de basketball des Warriors, Steph Curry, ainsi que « Joan Baez I am a noise » qui se penche sur la carrière de la chanteuse de folk du même nom. Joan Baez sera d’ailleurs présente pour la projection du film.
Au pays du dollar, il existe des services de qualité ET gratuits. C’est le cas lorsque l’on cherche à prendre des cours d’anglais. À Los Angeles, de nombreux lieux proposent ce précieux sésame. Pour trouver une classe gratuite près de chez soi, un mot-clef : ESL, comme English as a Second Language*. Destiné à tous les non-native speakers, ce programme est dispensé par des universités ou des Adults Schools dans tous les quartiers de LA. Santa Monica College, Pasadena City College, Glendale Community College, Los Angeles City College, Culver City Adult School, Burbank Adult School, Evans Community Adult School… Seules conditions pour s’inscrire : avoir 18 ans et posséder une adresse en Californie.
Différentes classes sont proposées par niveaux (déterminé par un test au moment de l’inscription) et par compétences : grammaire, prononciation, communication écrite ou orale… Les cours s’étalent sur un semestre, à raison de plusieurs heures par semaine, en présentiel ou à distance selon les lieux. Pas d’examens ni de devoirs obligatoires à la maison, le succès repose sur la motivation. Une formule parfaite pour les nouveaux arrivants qui cherchent à renforcer leur anglais à peu de frais tout en s’immergeant dans le salad bowl californien. L’expérience a été décisive pour les Français que French Morning a rencontrés.
Carte d’étudiante en bonus
Laura, 29 ans, a quitté son poste de chef de projet en marketing pour suivre son mari à Los Angeles il y a un an et demi. Dans l’attente de son autorisation de travail, elle s’inscrit aux cours d’ESL du Santa Monica College, près de chez elle, afin d’améliorer un anglais qu’elle juge « médiocre. » Timide, elle opte pour des cours en distanciel. Six heures par semaine, d’abord au niveau « intermédiaire » puis « avancé ». « J’ai beaucoup apprécié le côté interactif des classes, animées par des professeurs bienveillants, volontaires et dynamiques » confie la Française. En bonus : une carte d’étudiante qui lui donne accès à des réductions dans des musées.
Pour elle qui débarque aux États-Unis, c’est l’occasion de rencontrer des personnes très différentes. « C’était des gens comme moi, dit-elle, souvent des femmes qui avaient suivi leur conjoint et ne parlaient pas très bien l’anglais, pas mal de personnes âgées, un pasteur, des Asiatiques, des Européens, des Russes, des Ukrainiens… » Pendant deux mois, en plus des cours d’anglais, Laura s’investit dans un module sur l’alimentation et l’écologie du Santa Monica College. Bilan ? Une « super expérience » qui lui a permis de prendre confiance en elle, avant de décrocher un emploi quelques mois plus tard. « Si c’était à refaire, j’irai en présentiel dès le départ ! », assure-t-elle.
Une ambiance différente
Arrivée à Los Angeles en 2021 avec un niveau d’anglais « scolaire », Leïla, 39 ans, constate vite que maîtriser la langue est indispensable pour développer son entreprise de gestion de sinistres. Après avoir dépensé 2800$ dans des écoles payantes « sans avoir le résultat escompté », elle découvre pendant la pandémie les cours d’anglais gratuits de la Los Angeles Public Library. Leïla apprécie ces classes très vivantes, en visioconférence ou en présentiel, à North Hollywood et Burbank. « L’ambiance n’y est pas du tout scolaire, mais plutôt associative », souligne-t-elle.
Depuis peu, la Française fréquente aussi les classes d’ESL de la Burbank Adult School tous les samedis, entre 8am et 12am. « J’avais peur que le niveau ne soit pas terrible, mais ce n’est pas du tout le cas. J’adore les cours, c’est très interactif. Je participe, je parle » se réjouit cette maman de deux jeunes enfants, qui n’hésite pas à payer une baby sitter pour s’y rendre.
Elle constate de réels progrès : « Avant, quand j’allais chez le pédiatre, j’utilisais une application de traduction. Aujourd’hui, je n’en ai plus besoin. Je peux mener une conversation sans problème. » Pour la somme de 29$, elle s’est inscrite à une formation d’agent immobilier le mercredi soir au même endroit. « J’y vais pour pratiquer, connaître du monde et me former sur la réglementation de l’immobilier aux États-Unis. C’est enrichissant dans tous les cas. »
À l’issue d’un cursus d’ESL, les étudiants se voient délivrer un certificat de compétences, qui vient enrichir leur CV. Gagner en aisance en anglais, découvrir une Amérique multiculturelle, nouer des liens d’amitié… Pour les expatriés Français, et en particulier pour les femmes, le programme ESL est un accélérateur d’intégration. Encore faut-il en avoir entendu parler.
*À l’université, les cours d’ESL gratuits sont les “Noncredits ESL”, c’est-à-dire des cours qui ne donnent pas de crédits universitaires, différents des programmes d’ESL “Credits”.
Peut-on laisser partir l’autre par amour ? Partir en couple vivre à l’étranger, on l’a souvent vu dans French Expat. Bien souvent, l’un des deux conjoints trouve un emploi et ensemble les amoureux font le grand saut, ou encore ensemble ils plaquent tout et cherchent, par tous les moyens, à réinventer leur vie. Mais que se passe-t-il quand l’un des conjoints rêve de partir vivre à l’étranger, alors que l’autre n’est pas mobile ? C’est l’histoire que je vais vous raconter aujourd’hui.
Virginie Morrisset rencontre son mari à Berkley en Californie il y a plus de 10 ans. Les tourtereaux rentrent s’installer dans le centre de la France, du côté de Bourges, et deviennent les heureux parents de deux petites filles. Si Virginie est prof de français et rêve de repartir vivre aux États-Unis, son mari, magistrat, ne peut exercer sa profession ailleurs qu’en France. Cela aurait pu être la fin de leur histoire d’amour ou encore de ce projet d’expatriation, mais ce serait bien mal connaître le couple. Il y a un an et demi, Virginie a traversé l’Atlantique pour s’installer en banlieue de Washington DC avec ses deux filles, loin mais avec le soutien de son mari.
French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : Spotify, Apple Podcast, Deezer, Google Podcast, Podcast Addict, Amazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.
Labellisée pour la première fois en 2020, la French Tech Miami, dont l’objectif est de faciliter l’installation de start-up tricolores dans la mégalopole floridienne et promouvoir l’attractivité de la France auprès des entrepreneurs et investisseurs locaux, vient de voir son label renouvelé pour trois ans.
Une communauté de 150 entrepreneurs
Partie intégrante d’un réseau de près de 120 capitales et communautés labellisées sur le territoire français et dans une cinquantaine de pays à travers le monde, la French Tech Miami est particulièrement dynamique dans les secteurs de la technologie, de la santé, de l’hôtellerie ou encore de la restauration. « Nous sommes désormais plus de 150 entrepreneurs français à nous retrouver régulièrement afin de partager nos idées et ainsi créer une synergie », se félicite Stanislas Coignard, président de la French Tech Miami et fondateur de la société F.FWD, qui accompagne les start-up françaises dans leur conquête du marché américain.
Parmi la dizaine de communautés French Tech au pays de l’Oncle Sam, la mégalopole floridienne tire son épingle du jeu en raison d’une fiscalité attrayante, mais pas seulement. « L’un des avantages de Miami, qui est une ville multiculturelle offrant une bonne qualité de vie, est sa position géographique stratégique au carrefour des Amériques, ce qui en fait une plaque tournante pour les sociétés cherchant à établir une présence en Amérique latine et dans les Caraïbes », souligne Stanislas Coignard.
Le défi du prix de l’immobilier à Miami
Cependant, la French Tech Miami doit également faire face à des défis d’une ampleur inédite depuis la pandémie de Covid-19. « Il est devenu plus cher de s’installer dans la ville car les prix de l’immobilier ont fortement augmenté en raison de l’arrivée massive de Californiens et New-Yorkais notamment, et la concurrence dans le secteur de la technologie est de plus en plus intense, détaille le dirigeant. Les entreprises doivent ainsi être en mesure de se différencier pour réussir. On joue désormais dans la cour des grands, ce qui est très stimulant. »
Afin de développer davantage cet écosystème technologique et digital et ainsi fédérer ses différents acteurs, la French Tech Miami organise une série de rencontres professionnelles, des conférences et des tables rondes, ainsi que des rendez-vous annuels, à l’image des French Tech Capital Days. Soutenue par le consulat général de France à Miami et par la Chambre de Commerce Franco-Américaine de Floride (FACC), la seconde édition de cet événement, qui réunira une quarantaine de start-up tricolores et des investisseurs américains, se tiendra sur deux jours, les mercredi 19 et jeudi 20 avril, dans le quartier de Downtown à Miami. « Chacun pourra ainsi bénéficier de l’expérience d’entrepreneurs déjà implantés, conclut Stanislas Coignard, mais aussi être aidé dans la recherche de financements. »
[Article partenaire] Si la pandémie de COVID tend petit à petit à devenir un souvenir, il est indéniable que les conséquences qu’elle a entraînées et les changements qui s’en sont suivis sont, eux, plus que jamais d’actualité.
Et s’il y a un marché qui a particulièrement été transformé par cette crise, c’est bien le marché de l’immobilier.
Michael Wiesenfeld, agent immobilier francophone basé à Miami, nous en parlait en octobre dernier, et affirmait qu’en termes d’immobilier, Miami était « la grande gagnante de la pandémie de COVID ». Qu’en est-il aujourd’hui ?
French Morning s’est entretenu avec le broker pour faire le point sur l’immobilier à Miami en février 2023.
Le marché immobilier à Miami pendant le COVID
Concernant l’immobilier à Miami, si l’année 2021-2022 ne devait être définie que par un mot, ce serait : effervescence. En effet, au pic du COVID, on a assisté à une fuite de la population des grandes villes américaines (New York en particulier) vers des villes côtières en Floride, offrant un cadre de vie plus agréable, moins de restrictions, et surtout, de grands espaces pour mieux vivre le travail à distance.
Conséquence naturelle : le marché immobilier s’est alors drastiquement accéléré. Les transactions immobilières se sont faites dans l’urgence – malgré un inventaire somme toute assez faible – si bien que les prix se sont envolés.
Toutefois, ce boom du marché immobilier à Miami semble s’essouffler depuis l’été 2022. « Il n’y a rien d’alarmant, c’est en partie le revers de la médaille de l’ébullition du marché pendant le COVID », déclare Michael Wiesenfeld.
Mais c’est néanmoins incontestable : le marché s’est ralenti et les transactions immobilières sont moins nombreuses, mais les prix se maintiennent.
Miami en février 2023 : un marché immobilier ralenti
Selon l’agent immobilier, plusieurs raisons expliquent ce ralentissement du marché immobilier à Miami. « La raison principale, c’est vraiment la hausse des taux d’intérêt », affirme Michael Wiesenfeld. Effectivement, les acheteurs sont là, mais se retiennent, en attendant de voir comment évoluent l’inflation et les crises géopolitiques/énergétiques, qui impactent directement les taux d’intérêts fixés par la Réserve fédérale américaine.
Et pour cause : les taux d’intérêt sont montés jusqu’à 7% en fin d’année 2022, un pic jamais vu depuis vingt ans. Actuellement, ces derniers sont descendus et le broker parle de « dynamique optimiste » : il est possible aujourd’hui d’emprunter à un taux de 6% ; taux qui devrait continuer à baisser d’ici quelques mois. Pour rappel, dans les quinze ans qui ont précédé le COVID, les taux étaient entre 4 et 6%. Nous ne sommes donc pas à des niveaux de « jamais vu », mais les gens ont rapidement pris goût aux taux bas (entre 2.5 et 3.5%) dont nous avons bénéficié pendant la crise du COVID.
La deuxième raison, directement liée à la première, est le manque d’inventaire. « Durant le COVID, et même pendant les dix années précédentes, les gens ont pu acheter à des taux bien plus bas. Ils n’ont donc aucun avantage à revendre maintenant, explique Michael Wiesenfeld. On a ainsi beaucoup de vendeurs qui espèrent revendre au prix auquel ils ont acheté au plus haut du COVID. Mais au vu de la conjoncture actuelle, c’est difficilement envisageable. On a donc des biens qui stagnent sur le marché, en attendant que les vendeurs alignent leurs prix ».
Se concentrer sur la location
Comment la situation va-t-elle évoluer dans les prochains mois ? Seul l’avenir nous le dira. Cependant, Michael Wiesenfeld est optimiste : « On voit du mouvement depuis la mi-janvier. Le marché reprend peu à peu ».
Et pour les propriétaires, Michael Wiesenfeld se veut rassurant. Le marché des rentals (locations), quant à lui, bat son plein. Il est donc primordial de prendre soin de votre – ou de vos – bien, ainsi que de vos locataires, afin d’optimiser sa rentabilité.
Le Freud Group, property management à Miami
Lors d’un investissement locatif, on pense souvent à l’avant achat, avec notamment la recherche du bien et le financement, mais on néglige parfois l’après. Comment trouver des locataires ? À qui faire appel pour les travaux ? Comment gérer plusieurs lots à la fois, sur la durée et parfois à distance ?
Michael Wiesenfeld et sa femme Zelda, par le biais du Freud Group, ont mis en place, depuis 2012, une activité de property management (gestion locative) pour vous accompagner dans la gestion de votre bien. Les services proposés se regroupent en quatre catégories :
L’aspect marketing de la mise en location : Michael et Zelda vous proposent toute une palette d’outils marketing pour mettre en avant votre bien et le louer au plus vite. Cela passe par des photos et des vidéos de qualité, ainsi que des modélisations 3D en réalité virtuelle, mises en ligne sur différentes plateformes et sites spécialisés etc…
Une analyse du marché pragmatique pour lister votre bien à un prix juste et optimisé, afin de le faire partir au plus vite et vous permettre de ne pas perdre des semaines de loyers.
Un accompagnement minutieux des locataires et des propriétaires : Michael et Zelda sont en contact direct avec les locataires et peuvent, par le biais de leur réseau de partenaires (plombiers, hommes à tout faire, serruriers…), répondre aux demandes des locataires de manière rapide et efficace, et ainsi assurer leur satisfaction.
Une expertise dans tous les types de travaux/rénovations. Michael et Zelda ont de l’expérience : ils ont entièrement refait à neuf de nombreuses propriétés de prestige, ainsi que plusieurs dizaines de lots suite à l’achat de deux immeubles. Ils seront donc à même de vous conseiller et de vous mettre en relation avec des artisans pour réaliser les travaux et optimiser votre bien d’un point de vue locatif.
Exemple de lot du projet de rénovation Happylivin, achat de deux immeubles à Miami par Michael et Zelda
« Des locataires heureux, ce sont des locataires plus enclins à renouveler un contrat, et ce malgré une augmentation de loyer », affirme Michael Wiesenfeld. C’est donc dans cette optique d’offrir la meilleure expérience aux locataires et, in fine, aux propriétaires, que le Freud Group accompagne chacun de ses clients. « Avec le locatif, les problèmes arriveront dans tous les cas : fuites d’eau, problèmes avec le mobilier … Ce qui fera la différence, c’est la manière dont ces problèmes seront gérés », continue l’agent immobilier.
Également, le couple ayant centralisé la plupart des biens dont il s’occupe sur un seul et même compte Airbnb, chaque bien bénéficie des près de 400 reviews positives postées. Concrètement, cela signifie que, grâce au service excellent apporté par Michael et Zelda sur la centaine biens qu’ils gèrent, et du fait de l’algorithme Airbnb, votre bien se retrouvera dans les premiers résultats sur la page de recherche.
En savoir plus
Pour contacter Michael Wiesenfeld, que ce soit pour un projet d’achat immobilier à Miami, ou pour lui confier le management de votre bien, n’hésitez pas à le contacter au +1 646-785-5388 ou par email à [email protected].
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LandQuire, qu’est-ce que c’est ?
LandQuire est une entreprise française créée en 2020 par Thibaut Guéant et Romain Daniellou. Son concept est d’offrir une solution clé en main pour les investisseurs qui souhaitent investir dans l’immobilier aux États-Unis. La société utilise des bases de données sophistiquées pour acquérir des terrains de qualité à des prix avantageux. Ces terrains sont ensuite revendus ou utilisés pour construire des maisons préfabriquées. Les bénéfices sont par la suite partagés avec les investisseurs.
Depuis sa création, la société a connu une croissance rapide, réalisant plus de cent transactions, pour un montant global de douze millions de dollars et un prix de revente d’environ dix-huit millions de dollars.
La particularité de LandQuire est que l’entreprise utilise les technologies de façon innovante, afin d’offrir aux investisseurs une solution facile et rapide pour investir dans les terrains aux États-Unis. La société exploite de vastes bases de données pour acquérir des parcelles de qualité à des prix significativement décotés (entre 30 et 45% de la valeur du marché).
Une équipe d’experts est également à disposition afin d’analyser et d’acheter les meilleures parcelles. Ces derniers sont présents tout au long du processus, de la recherche des parcelles jusqu’à leur revente. Les investisseurs peuvent ainsi diversifier leur portefeuille d’investissements aux États-Unis, le tout sans avoir besoin de connaissances spécifiques sur le marché immobilier américain.
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