Un restaurant de Chelsea : attablé, Jean-Marc Barr, souriant, discute de la présentation au festival de Chacun sa nuit, son quatrième film comme cinéaste, co-réalisé avec Pascal Arnold. Produit avec “rien” (700 000 Euros), tourné en DV, ce polar sensuel sur l’adolescence (« il y a plein de sexe», précise t-il avec un clin d’oeil) a été bien reçu par le public new-yorkais –mieux qu’en France semble t-il.
Il s’estime heureux : “le film a été acheté aux Etats-Unis et sera bientôt distribué à New York, San Francisco et Los Angeles par Red Envelope, une branche de Netflix [location de DVDs en ligne] ». Ces mêmes acheteurs vont peut-être co-produire son prochain film, toujours en collaboration avec Pascal Arnold, dont le tournage est prévu cet été à Montpellier.
L’acteur de 46 ans est parfaitement bilingue, et pour cause, Parisien la moitié de l’année, il vit le reste du temps à San Diego. Il a été habitué à ces allées et venues transatlantiques depuis son enfance : « mon père est Américain et ma mère Française, du coup j’ai partagé mon enfance entre la côte Est des Etats-Unis où mon père était pilote d’Air Force One, et Paris».
L’acteur de Lars von Trier et du Grand bleu tire parti de ces nouveaux projets à moindre frais. Pendant son passage à New York, il tient le premier rôle aux cotés d’Isild Le Besco dans Annette and Her, un film réalisé par le photographe arménien Haik Kocharian, installé à New York depuis 10 ans. Le tournage, sans aucun financement, les emmène de Central Park aux rues glaciales de New York. Semi improvisé, le film incorpore des scènes réelles : assise à une table voisine, Isild Le Besco répond aux questions des journalistes et, de temps à autres, se lève, suivie par son frère Jowan, qui tient la camera. “C’est une histoire d’amour et de haine”, lache t-il. On n’en saura pas plus…
Cinéma et bouts de ficelle
Basquiat dans les collections françaises
Quarante et un dessins du peintre néo-expressionniste Jean-Michel Basquiat, exposés dans le très classique hôtel particulier du service culturel de l’Ambassade de France à New York ? Au premier abord, la superposition a de quoi surprendre. Squelettes, crânes, précis d’anatomie qui semble sorti de l’imagination d’un enfant de quatre ans, combinaison de mots sans sens apparent, traits de couleurs violents, l’œuvre de Basquiat, artiste graffitiste des rues de New York, puis peintre provocateur, parfois insolent, souvent obscur, mort d’une overdose à 28 ans, se fiche pas mal des conventions. Mieux, elle les invente et fixe la règle. Ne venez donc pas chercher le calme et l’apaisement chez le peintre enfant et rebelle. Basquiat irrite, trouble, interroge, étonne, amuse, séduit… fâche. Il fait tourner les talons de certains qui voient dans son œuvre une imposture, qui mettent sa gloire sur le compte de son amitié avec Andy Wahrol, ou sur celui d’une mort tragique dans la fleur de l’âge.
Fouteur de m… de son vivant (il signe ses graffiti du nom de Samo, diminutif pour « same old shit », même vieille merde ), ce prince noir à New York aurait sans doute aimé le débat qu’il provoque près de 20 ans après sa mort survenue en 1988. C’est comme si l’artiste disparu continuait à exister, à créer, et parvenait à se manifester au-delà de son sommeil éternel. Car chez Basquiat, l’œuvre est dans le détail, et les détails sont nombreux, autobiographiques, jamais anecdotiques et continuent de provoquer l’attention. Le jeune new-yorkais d’origine haïtienne s’inspirait de la rue, de l’Afrique, des peintres expressionnistes comme Paul Klee ou Dubuffet. Ses maîtres sont des peintres dessinateurs comme lui: Vinci, Michel Ange, Picasso.
Celui qui n’a pas connu le 21ème siècle n’en est pas moins un artiste contemporain. «Le tageur de métro entré dans les musée. Basquiat, cela a déjà été dit, peint comme les musiciens rappent, mélangeant, samplant figures africaines et signifiants américains sur la même toile. Son succès préfigure celui de la génération rap et tag, artistes le plus souvent issus des populations démunies d’origine africaine, qui, faute de conservatoire et d’école des beaux-arts, ont longtemps dû prouver leur talent dans les rues des grandes villes. A ce titre, à elle seule, la vie de Jean-Michel Basquiat est une petite histoire de la francophonie », écrit Jérôme Neutres, du service culturel de l’Ambassade de France aux Etats-Unis, dans l’introduction de l’ouvrage de l’expositions, Basquiat, French collections.
La relation de Jean-Michel Basquiat à la France est forte et spéciale. D’origine haïtienne, l’artiste était francophone. Des galeristes et collectionneurs français se sont intéressés très tôt à son travail et le new-yorkais a exposé plusieurs fois en France. Une partie importante de son œuvre appartient à des collectionneurs français, qui ont prêté les dessins et toiles de l’artiste exposés jusqu’au 27 avril à New York. L’exposition Basquiat, French collections, a été mise au point par Enrico Navarra, galeriste et passionné de Basquiat, pour célébrer le mois de la francophonie à New York.
Jean-Michel Basquiat
French Collections
972 Fifth Avenue (entre la 78ème et la 79ème rue)
Jusqu’au 27 avril, du lundi au vendredi de 13H00 à 17H00
Entrée gratuite
Du brie dans le cerveau
Vous vous souvenez de Mitt Romney, le candidat républicain à la présidentielle, qui pensait qu’il se rendrait populaire en tapant sur les Français ? « L’animosité américaine contre les Français est apparemment si forte, au moins parmi les électeurs des primaires du parti républicain, qu’elle a survécu même si les sondages montrent que plus d’américains sont d’accord avec le président Jacques Chirac qu’avec le président Bush : la guerre en Irak était une erreur. » remarque Peter Canello du Boston Globe. Ah! The French. Those fussy, arrogant, cheese-eating, wine-drinking snobs.
Se payer la France est devenu depuis un classique de comédie, poursuit-il, relevant que dans le film Talladena Nights le pilote automobile français conduit une voiture avec un logo Perrier tandis que les bolides américains portent des pubs de bière. Au point qu’on pourrait oublier à quoi remonte ce mépris. Et de revenir sur Villepin qui appelait à des inspections en Irak un mois avant l’entrée en guerre américaine. « Vu la réputation arrogante du gouvernement français, on aurait pu s’attendre à ce qu’il nous fasse un pied de nez maintenant. Au lieu de quoi Chirac a réaffirmé son soutien aux Etats-Unis et le candidat le mieux placé pour le remplacer à la présidence appelle ouvertement à de meilleures relations transatlantiques. » Finalement, conclut Peter Canello, en faisant de la France un épouvantail de campagne, « ce n’est pas vis-à-vis des Français que Romney se montre condescendant : il l’air de penser que les électeurs des primaires du parti républicain ont du brie à la place du cerveau ».
Quant à l’autre présidentielle, le New York Times note en France l’entrée en course sérieuse d’un troisième candidat « ni, ni » qui s’est fait une place « entre une socialiste nourricière et un conservateur chasseur de crime. » Alors que les électeurs indécis n’ont en 25 ans jamais été aussi nombreux à ce stade d’une campagne présidentielle, le quotidien note que « la stratégie (de Bayrou) a l’air de marcher, en partie à cause de la désillusion croissante qu’inspirent les deux grands candidats ». « Le plus curieux à propos de cette rapide ascension de Bayrou, c’est qu’il est dans le paysage depuis longtemps », il a même, contrairement à Sego et Sarko, déjà été candidat.
Mais Bayrou, à en croire le New York Times « a encore beaucoup à apprendre sur la façon dont on mène une campagne ». Sa correspondante Elaine Sciolino a remarqué qu’il avait du mal à « cacher son ennui en écoutant des explications obscures sur les utilisations industrielles du bois » à une table ronde à Epinal. « Il s’est gratté l’oreille gauche avec son crayon, s’est affalé sur sa chaise, a baillé et a appuyé sur des boutons de son téléphone portable… » Il est quand même intervenu. Pour corriger la prononciation de son nom : “bye-roo” comme on dit dans le Béarn, et pas “bay-roo” comme le disent les Parisiens. En discutant avec la journaliste, il s’est montré « particulièrement fier de sa biographie du populaire roi Henri IV, « c’était un best seller énorme, un best-seller ! » a-t-il dit dans l’avion ».
Sachez encore que Bayrou se définit comme un « Clintonien ». S’il vivait aux Etats-Unis, il s’installerait dans le Montana et il voterait pour Al Gore en 2008. Mince alors, voter pour un candidat qui ne se présente pas dans un Etat dont les grands électeurs ne sont pas disputés, si c’est pas un sens de la troisième voie…
En 1997 quand Jean-Cyrill Spinetta, a repris les rênes d’Air France, même les Français ne croyaient plus en leur compagnie aérienne. Pour casser une spirale de grèves et de pertes, « il a dû convaincre des employés français parmi les plus sauvagement militants et leurs syndicats qu’ils avaient tout à gagner à un partenariat avec le management, et tout à perdre en étant adversaires ». « En France ? Bonne chance. » ajoute en français in the text l’article de Time Magazine. Et pourtant aujourd’hui « les employés d’Air France sont moins grincheux (ils restent français quand même) et la compagnie récolte les fruits d’une paix sociale et s’envole dans les cieux. » Ce « sale gosse notoirement dysfonctionnel des transports aériens a gagné 1,2 milliards de dollars pour l’année fiscale se terminant en mars 2006 (…) et $1,62 milliards pour les trois premiers trimestres de celle-ci». Spinetta a trouvé une troisième voie, en consultant les employés d’air France (le personnel a donné son avis sur les tenues Christian Lacroix du personnel de bord) et il a signé des accords de travail qui laisseraient des managers américains sans voix.
Mais les employés d’Airbus, eux, manifestent, rapporte le New York Times. L’annonce des licenciements a conduit « les hommes politiques (français) à faire des offres concurrentes d’intervention de l’Etat pour sauver des emplois, malgré les efforts des responsables d’airbus pour résister au interférences du gouvernement dans le management de l’entreprise ». Le quotidien fait remarquer que le gouvernement allemand lui n’y met pas le nez.
« La mort de Baudrillard n’a pas eu lieu », « Baudrillard n’a pas existé »… En relevant ses « étranges messages sur Internet », la nécro publiée par le Los Angeles Times précise qu’il s’agit «d’éloges dans l’esprit du gourou de la pensée post-moderne, qui a eu une influence énorme sur les artistes et écrivains contemporains», incluant les auteurs des films « The matrix » (dans l’un d’eux, Keanu Teeves tient « Simulacre et simulation »). On notera au passage que le cultissime Baudrillard était aussi un « petit homme rond authentiquement français dans son amour des cigarettes et du vin à la mi-journée ».
Visas de travail : la course contre la montre
Les candidats au visa H1B sont dans les starting blocks. Les quotas ouvrent le 1er avril (pour un début de validité du visa le 1er octobre 2007). 65 000 visas H1B sont disponibles par an. First come, first served. Depuis deux ans, les quotas sont remplis de plus en plus tôt. « A mon avis, cette année, fin avril c’est fini » estime Hervé Linder, avocat spécialiste de l’immigration du cabinet Wuersch & Gering, à New York.
Ce visa de travail concerne les actifs diplômés, niveau bac + 4 minimum (ou douze ans d’expérience professionnelle), et dont l’emploi aux Etats-Unis sera lié au diplôme obtenu. C’est à l’entreprise qui embauche d’entreprendre les démarches nécessaires. Cela lui coûte 3 190 dollars (2 440 dollars si elle a moins de 25 salariés) – en plus des honoraires d’avocat. Ce visa est valable trois ans (et renouvelable une fois). Le quota -fixé par le Congrès- s’applique à toute première demande de visa (les renouvellements ou les changements d’employeurs ne sont pas concernés).
Tirage au sort
En 2005, les quotas avaient été remplis le 11 août. En 2006, ils avaient été atteints dès le 26 mai. Les candidats ont donc intérêt à postuler le plus tôt possible. «Le dossier doit être prêt à être envoyé le 30 mars. Le 2 avril, il y aura déjà beaucoup de dossiers» explique Hervé Linder. Mais attention, il faut bien viser car un dossier qui arrive le 31 mars sera rejeté. Au cas où, dès le 1er avril, il y aurait plus de 65000 dossiers, l’USCIS (United States immigration and citizenship service) procédera à un tirage au sort.
En 2000, au moment du boom d’Internet, le Congrès avait relevé la limite à 195 000 pour une durée de trois ans, au profit notamment d’ingénieurs et d’informaticiens indiens ou chinois. Après ces trois ans, la loi, passée sous Clinton, prévoyait de revenir au nombre de 65 000 visas à partir de l’année 2004. (En réalité, 58 200 sont disponibles car près de 6 800 sont réservés aux Chiliens et aux Singapouriens.) Ce plafond vise à limiter l’embauche de main d’œuvre étrangère et à limiter la délivrance de visas issus d’une catégorie « fourre tout ».
Mais aujourd’hui, le nombre de visas alloués ne correspond plus à la conjoncture économique plutôt bonne. Cela explique la tension actuelle autour du H1B. Le Président Bush et le Secrétaire au commerce sont favorables à un assouplissement du seuil de 65 000.
Le lobbying de Bill Gates
Les représentants de l’industrie de la haute technologie s’insurgent et demandent une augmentation importante du quota. D’après eux, les Américains ne peuvent pas remplir à eux seuls les postes vacants. Ils craignent une baisse de la compétitivité des Etats-Unis et surtout, de perdre leur longueur d’avance en matière d’innovation. Bill Gates, le patron de Microsoft, se livre à un lobbying intensif. « La compétitivité américaine nécessite une réforme de l’immigration qui reflète l’importance des travailleurs nés à l’étranger et hautement qualifiés» écrivait-il dans le Washington Post le 25 février dernier.
Ils ont été entendu. Depuis 2005, 20 000 visas supplémentaires sont réservés aux détenteurs d’un Master d’une université américaine. Les entreprises de high-tech peuvent donc embaucher plus facilement des étudiants étrangers formés aux sciences aux Etats-Unis.
Mais cela reste insuffisant. L’année dernière, le Sénat a voulu autoriser 50 000 visas supplémentaires au moment de la réforme de l’immigration, mais la Chambre des représentants n’a pas suivi. Les défenseurs de quotas stricts font valoir que les travailleurs étrangers prennent les emplois des Américains et que les compagnies américaines profitent d’eux en les payant moins cher.
En attendant une nouvelle loi, comment faire pour venir travailler aux Etats-Unis ? « La légende veut que le H1B soit le seul sésame pour travailler aux Etats-Unis. Ce n’est pas le cas » tempère Maître Linder. Les Français ont d’autres options. Ils peuvent demander un visa L, qui s’applique aux salariés d’une entreprise française, employés depuis un an qui vont travailler dans une filiale américaine. Les Français peuvent aussi envisager un visa E, réservé aux salariés d’une entreprise française qui a réalisé un investissement substantiel aux Etats-Unis.
Pour les retardataires qui ont l’intention de postuler pour le H1B dans les semaines qui viennent, il faut compter une quinzaine de jours pour monter le dossier (authentification des diplômes, vérification du salaire par le Département du travail,…) – à condition de disposer de tous les documents émis par l’employeur.
Pratique :
– visa H1B (site du service d’immigration)
– types de visa (Ambassade des Etats-Unis)
Le trésor dévoilé d'Henri-Cartier Bresson !
Découvrir le fameux scrapbook d’Henri-Cartier Bresson resté caché pendant plus de 60 ans, et déambuler devant chaque tirage reste un moment privilégié à NY en ce moment ! « le meilleur de son travail », selon lui, 300 photos imprimées à Paris (grâce à l’aide du Moma puisque le papier était rationné), presque toutes collées dans un grand album acheté lors de son arrivée à New-York en 1946. Pour l’anecdote, les conservateurs du département photo du Moma avaient envisagé une exposition posthume à la suite d’une rumeur sur sa disparition. (Il est vrai qu’il s’etait échappé par trois fois des camps nazis). Il inaugura sa propre rétrospective en 1947, et se qualifit alors de « photographe professionnel ». Le scrapbook fut oublié dans une vielle valise pendant des années. Martine Frank, sa femme avec l’aide de la Fondation Cartier, propose de vous le faire redécouvrir. On le feuillette comme un album de famille (portraits d’acteurs du surréalisme et de l’art moderne : Picasso, Matisse, Giacometti, Sacha Guitry, Paul Eluard, Louis Aragon, le couple Joliot-Curie …), et éternels voyages du photojournaliste d’Espagne à Mexico.
Un étage plus haut, les prints de Martin Munkacsi, photographe hongrois, sont époustouflants. Lorsque HCB découvre le cliché des « Boys running into the surf at lake Tnganyika » en 1935, « he couldn’t believe such a thing could be caught with the camera ! », une découverte heureuse et inattendue, une réelle joie de vivre, les 3 silhouettes forment une géométrie parfaite. HCB la conservera. Martin Munkacsi, toujours très novateur, révolutionna le monde de photo et de la mode américaine. Il disparu en 1967, presque ignoré. Le maitre français lui, co-fonda l’agence Magnum et poursuivit son aventure avec son fameux Leica en bandoulière…
Martin Munkacsi, Boys running into the surf at Lake Tanganyika, ca. 1930, © Joan Munkacsi, Courtesy of Ullstein Bild
Henri Cartier Bresson’s scrapbook
Photographs 1932-1946
M !
Martin Munkacsi : Think While You Shoot!
January 19 through April 29, 2007
Intermational Center of Photography
1133 Avenue of the Americas at 43rd Street
Les Soldes cette semaine
Denim Blitz Sample Sale présente BCBG Maxazria
Des jeans rien que des jeans : tops, vestes, jupes et pantalons Seven’s, Rock & Republic, 575, Paper Denim, Diesel, Earnest Sewn, Citizens of Humanity, etc. entre – 30 et – 90%.
Du 8/03 au 11/03
Jeudi à samedi de 11h à 19h
Dimanche de 11h à 17h
72 Greene St. (entre Spring St. & Broome St.)
Mode de paiement : Cash / VISA / MC – Pas d’AMEX
Escada Warehouse Sale
On y va pour les gammes : prêt à porter, Escada Sport, Escada haute couture, les sacs et les chaussures à – 85%.
Poussettes interdites.
Du 8/03 au 11/03
Jeudi et vendredi de 10h à 20h
Samedi et dimanche de 10h à 18h
401 7th Ave. – Penn Plaza Pavilion (entre 32nd St. & 33rd St.)
212 852 5446
Mode de paiement : Cash / Carte de crédit
Frederick Gelb
Fourrure de designer à prix de gros. Parce que l’hiver n’est pas fini.
Du 26/02 au 16/03
Lundi à vendredi de 9h à 17h
345 7th Ave (entre 29th St. & 30th St.)
19e étage
212 239 8787
Mode de paiement : Cash / Carte de crédit / Chèque
J Rosen Showroom-Beachwear & Havaianas-Sample & Stock Sale
Maillots Vix, Sofia by Vix, Hermanny et Lisa Curran à $65-$95, tongs Havaianas à $10-$12 et bijoux or et pierres semi-précieuses.
Du 19/03 au 30/03
Lundi à vendredi de 9h à 20h
250 W 39th St. (entre 7th Ave. & 8th Ave.)
Suite 510
212 221 2349
Mode de paiement : Cash
Joseph
Une semaine seulement pour se précipiter sur la collection printemps-été à – 70 – 90%.
Du 19/03 au 25/03
Lundi à samedi de 11h à 19h
Dimanche de 12h à 18h
106 Greene St. (entre Spring St. & Prince St.)
212 343 7071
Mode de paiement : Cash / Carte de crédit
Spring Designer Sale
Blumarine, Barbara Bui, Marc Jacobs, David Rodriguez, Twin Set, et d’autres articles de designers soldés à – 80% sur la collection printemps.
Un pourcentage des bénéfices de cette vente sera reversé à une fondation pour la recherche contre le cancer du sein.
Du 11/03 au 13/03
Dimanche de 12h à 18h
Lundi de 10h à 18h
Mardi de 10h à 16h
36 Central Park South – Helmsley Park Lane Hotel 59th St. (entre 5th Ave. & 6th Ave.)
5e étage
Suite 503
732 539 8750
Mode de paiement : Cash / Carte de crédit
The Bridal Garden Sale
Robes de mariée de designers et haute couture à – 50% – 75%. Actuellement des centaines de robes notamment signées Vera Wang, Michelle et Henry Roth, Melissa Sweet, etc.
Les bénéfices des ventes vont aux « children from New York City’s underprivileged neighborhoods ».
Uniquement sur rendez-vous.
Du 12/03 au 1/04
Lundi à jeudi de12h à 20h
Vendredi de 10h à 19h
Samedi de 10h à 18h
Dimanche de 11h à 19h
54 W 21st St. (entre 5th Ave. & 6th Ave.)
Suite 907
212 252 0661
Mode de paiement : Cash / Carte de crédit
Tusk – Handbags & Small Leather Clearance Sale
La maroquinerie italienne présente ses soldes semi annuels : sacs, portefeuilles et lignes de bagages cuir entre – 50% – 70%.
Du 16/03 au 24/03
Lundi à samedi de 11h à 19h
242 W 26th St. (entre 7th Ave. & 8th Ave.)
212 242 8485
Mode de paiement : Cash / Carte de crédit
Ying Li’s
La lingerie Yin Li, peinte à la main, est en vente chez Saks jusqu’à $400 mais ici vous trouverez absolument tout à – 90% . Un bustier en soie à $25 ça vous dit ?
Du 5/03 au 23/03
270 W 39th St. (entre 8th Ave. & 9th Ave.)
14e étage
212 391 5700
Shelly Steffee
Nouvelle collection, vêtements : vestes à cols en fourrures et accessoires, soldée – 65% à – 85%.
Du 9/03 au 11/03
Vendredi de 16h à 20h
Samedi et Dimanche de 12h à 18h
34 Gansevoort St. (entre 9th Ave. & Hudson St.)
917 408 0408
Lulu Guinness
Des prix sur les mallettes de maquillage, parapluies, lunettes de soleil et sacs funky de la designer anglaise. Le temps reste incertain.
Du 19/03 au 21/03
Lundi de 12h à 19h30
Mardi et mercredi de 10h à 19h30
260 W 39th St. (entre 7th Ave. & 8th Ave.)
11e étage
212 302 4564
De l’Olympia à New York
Le succès de la tournée de Gad Elmaleh, organisée en septembre dernier a donné le signal et prouvé que des artistes français pouvaient trouver leur public, francophone, aux Etats-Unis. L’organisation de cette tournée (New York, Miami, Los Angeles) était partie ‘d’un délire’ entre deux jeunes gens qui se sont connus à HEC, Yonathan Arfi et Nathanael Cohen. Le succès de l’expérience les a convaincu d’en faire un business et de renouveler l’expérience. Ils organisent en avril une tournée pour Julien Clerc (le 15 avril à New York au Town Hall concert) puis une autre en juin pour Patrick Bruel.
Ce n’est évidemment pas la première fois que des artistes français viennent se produire aux Etats-Unis. « Mais jusque là, note Yonathan Arfi, c’était soit très élitiste, pour des petites salles, ou alors quelques monstres sacrés connus ici, comme Charles Aznavour ».
Ceux qui viennent maintenant tenter leur chance sont généralement très peu connus hors de l’hexagone notamment, pour les humoristes, en raison de l’obstacle de la langue. « Si cela se passe maintenant, c’est tout simplement parce que la communauté française a atteint une masse critique qui lui permet d’exister en tant que telle, estime Yonathan Arfi. Et puis les mentalités des expatriés ont changé, ils ne rompent plus avec la France an partant, ils en sont beaucoup plus proches qu’il y a 10 ou 15 ans, notamment à cause de l’Internet. » Résultat, ces mêmes expatriés seraient plus demandeurs de culture populaire française. « Les 80 000 Français de New York, par exemple, poursuit Yonathan Arfi, c’est l’équivalent en besoins culturels d’une ville moyenne française ». Bref, un artiste qui rempli le Zénith de Pau ou d’Orléans doit, pensent ces entreprenants producteurs, pouvoir remplir une salle de 2000 places à New York.
Ces tournées ne se font en tout cas plus dans des arrières salles d’Alliances françaises. Elie Semoun sera (le 19 avril) à l’Apollo Theater à Harlem. « Le fait de pouvoir organiser ces évènements dans des salles mythiques comme celles-là fait aussi partie de l’aventure, mobilise aussi la communauté. Elie Semoun à l’Apollo c’est une seule fois, donc ça ne se manque pas » espère Fabien Moreau, un autre de ces jeunes producteurs, installé à New York. Avec son associé Romuald Boulanger, animateur sur NRJ, ils ont eux décidé de se spécialiser dans les humoristes. Après Gad Elmaleh, ils envisagent de faire venir d’autres humoristes “tous les 3 ou 4 mois”. Le programme n’est pas encore fixé, mais Arthur, Jamel Debbouze ou Laurent Gerra pourraient suivre.
Pour ces artistes français, qui en général consentent à des cachets moindres qu’en France pour venir aux Etats-Unis, le fait que ces tournées “américaines” soient en réalité destinées majoritairement à un public français importe peu: ils sont à New York! Certains ont des rêves de conquête américaine, comme Gad Elmaleh qui envisage de se produire un jour en anglais. Mais généralement, la tournée américaine est d’abord un « break » pour chanteur populaire. Une manière, dit Yonathan Arfi, « de se changer les idées entre Tourcoing et Valenciennes ».
Julien Clerc
Washington DC le 10 avril, Maison Française
San Francisco le 12 avril au Herbst Theater
New York le 15 avril au Town Hall Theater
Tickets
Elie Semoun
Miami le 15 avril au James L Knight International Center
Los Angeles le 17 avril au Wilshire Beverly Hills Theater
New York le 19 avril à l’Apollo Theater
Tickets
Patrick Bruel
San Francisco le 4 juin
Los Angeles le 6 juin au Wilshire Beverly Hills Theater
Miami le 12 juin au Knight Concert Hall
New York le 14 juin au Beacon Theater
Les Justes de France arrivent aux Etats-Unis
Les dîners de gala ne sont propices ni à l’émotion ni au recueillement. Pourtant, samedi soir au Consulat de France à New York, la réalisatrice Agnès Varda a réussi ce tour de force. Un silence lourd s’est imposé à la centaine de convives de cet évènement organisé par l’American Jewish Committee en vue de lever des fonds pour organiser cet hommage aux Justes de France à travers les Etats-Unis, à la fin de la projection. Pour l’occasion, la réalisatrice avait réalisé un condensé de l’œuvre créée pour le Panthéon, un court film de fiction, son parole ni commentaire, retraçant les actes héroïques de ces « hommes et femmes ordinaires » qui, pendant la seconde guerre mondiale, ont caché et sauvé des juifs.
Washington d’abord
Au Panthéon, l’exposition était composée de dizaines de photos de ces Justes, ou d’anonymes les représentants, entourées de quatre grands écrans où était projeté le film d’Agnès Varda, dans deux versions se répondant, l’une en noir et blanc, l’autre en couleur. Samedi, l’énergique réalisatrice a tenté, a-t-elle dit, de donner « une vague idée » de l’exposition réelle, sans la solennité du Panthéon ni la mise en scène produites par les 4 grands écrans. Mais le public américain devrait bientôt pouvoir lui aussi se recueillir devant l’œuvre originale. Le ministre français de la Culture, Renaud Donnedieu de Vabres, qui avait commandé le film à Agnès Varda pour la cérémonie du Panthéon, a confié à French Morning que « l’exposition devrait pouvoir être organisée à Washington avant la fin de l’année », avant de tourner dans le reste du pays ensuite, et sans doute très rapidement à New York.
Le ministère de la Culture français s’est associé avec l’American Jewish Committee, qui va lever des fonds, pour organiser cette tournée. David Harris, le directeur exécutif de l’AJC, avait assisté en janvier à la cérémonie du Panthéon. C’est lui qui a souhaité que l’exposition traverse l’Atlantique : « nous voulons que le public américain la voit, car elle porte un message très puissant, avec à la fois un sens historique et des implications contemporaines. Les gens doivent savoir que le monde n’est pas seulement habité par le Mal, mais aussi par l’humanité et le Bien. Les Justes procurent 3000 exemples de courage, dont nous avons le plus grand besoin. »
Faut-il, dans le choix de Washington comme destination première voir un projet politique de la France ? Une manière de combattre l’idée répandue chez les élus américains que la France a été (est encore ?) uniformément et indivisiblement anti-sémite? « L’exposition permettra de présenter une image juste et complète de notre pays, admet Renaud Donnedieu de Vabres. C’est-à-dire un pays où, pendant la Seconde Guerre Mondiale, il y a eu l’horreur, mais aussi l’honneur ». Pour autant, le gouvernement français, « propriétaire » de l’exposition, puisqu’elle celle-ci est une commande du ministère de la Culture à Agnès Varda, prend bien garde de ne pas paraître faire de la propagande, critique qui rendrait la tournée américaine contre-productive. L’association avec la communauté juive, via l’AJC, permet de désamorcer ces critiques, en insistant avant tout sur la démarche pédagogique du projet.
La Bretagne à la conquête de Manhattan
La Kevrenn Alré, groupe de musiciens et de danseurs bretons, défilera sur la Cinquième Avenue lors de la parade de la Saint Patrick le 17 mars prochain. Au programme : chants et musique celtes, accompagnés de danse traditionnelle. Jamais aucun groupe français n’avait participé à ce défilé.
La venue de la Kevrenn Alré a été préparée avec enthousiasme par les bretons new-yorkais, et en particulier par BZH-New York, une association de « bretons et amis de la Bretagne » (BZH pour Breizh, « Bretagne » en breton). Ils se mobilisent pour promouvoir la région. « Il y a un engouement des jeunes Bretons de 25-35 ans présents à New York» estime Eric Thoby, membre de BZH.
Tout a commencé par l’invitation du Comité irlandais qui organise la parade, rencontré lors d’un festival inter celtique en France. « Les Irlandais ont voulu s’ouvrir aux Celtes. Et la Bretagne fait partie des nations celtes» explique Laurent Corbel, membre de BZH chargé d’organiser l’événement. La parade de la Saint Patrick, la fête nationale irlandaise, parcourt la Cinquième Avenue et réunit un million de spectateurs, dont Hillary Clinton et Michael Bloomberg. «La Kevrenn Alré figure en quatrième position du défilé sur les deux cents groupes» indique Laurent Corbel avec fierté.
Composé de trente-huit musiciens (joueurs de grosses-caisses et bombardes – instrument à vent) et de seize danseurs, le groupe a été consacré champion de Bretagne de bagad de première catégorie en 2005-2006.
Originaire d’Auray, dans le Golfe du Morbihan, le bagad n’en est pas à son coup d’essai aux Etats-Unis. Il a déjà donné des représentations lors de festivals folkloriques internationaux en Caroline du Nord et à Lafayette en Louisiane.
Pendant cinq jours, la Kevrenn Alré sera la vitrine de la culture bretonne aux Etats-Unis. Au programme en plus de la parade : concerts au Carnegie Hall, à Central Park, ou encore dans des bars du Lower East Side et de Brooklyn.
Laurent Corbel, Morbihannais de 34 ans, se réjouit à l’idée d’écouter ses compatriotes à Central Park. « Ça va être extraordinaire. La musique est tellement puissante qu’elle fait vibrer. Les gens vont danser, ça devrait réunir beaucoup de monde. »
Les représentations de la Kevrenn Alré – financés uniquement par une vente aux enchères et par l’association- sont l’occasion de faire connaître la culture bretonne à Manhattan. «Il s’agit aussi de donner une bonne image de la France» ajoute Eric Thoby. Plus largement, l’association cherche à promouvoir les échanges culturels et économiques entre la Bretagne et New York. Par exemple, des artistes new-yorkais pourraient participer au prochain festival de musique électronique de Rennes. Et des entrepreneurs de Côte d’Armor doivent venir rencontrer des entrepreneurs new-yorkais l’automne prochain. A terme, BZH-New York veut faciliter l’implantation d’entreprises bretonnes aux Etats-Unis.
Pour conclure son séjour, la Kevrenn Alré mettra le cap vers Philadelphie, où elle doit aussi donner une représentation. Les Bretons en profiteront pour rendre hommage à Benjamin Franklin. Ils n’hésitent pas à raconter que lorsque Franklin vint demander leur secours aux Français pendant la guerre d’Indépendance, c’est par la Bretagne – et la rivière d’Auray- qu’il est passé.
Programme :
Vendredi 16 mars – Alliance Française
19h30 : Silent Auction
21h00 : Concert-spectacle
Samedi 17 mars
11h00 : Parade sur Fifth Avenue.
20h00 : Carnegie Hall – concert avec les Chieftains
Dimanche 18 mars
12h-15h : Central Park – concert
19h00 : L’Annex (Lower East Side) concert
Lundi 19 mars
19h00 : Parade à Williamsburg et concert au Zébulon
Mardi 20 mars
19h00 : Concert au Jimmy Duffy’s
www.bzh-ny.org
2008: le candidat anti-français
Mitt Romney, un des candidats à l’investiture du parti républicain pour les présidentielles de 2008 n’aime pas la France. C’est un de ses arguments de campagne indiqué dans une présentation PowerPoint (les Alsaciens apprécieront la carte de France) résumant sa stratégie, sur laquelle le Boston Globe a mis la main.
Romney, ex gouverneur du Massachusetts, est mormon. Il est allé en mission en France quand il était jeune. C’est quand il a présidé les Jeux Olympiques de Salt Lake City, se souvient Slate, que la France a gagné son maximum de médailles en 80 ans de Jeux d’hiver.
Mais n’allez pas croire qu’il aime la France. Est-ce que c’est l’expérience de Kerry en 2004 (un autre élu du Massachusetts) qui lui fait craindre de se faire traiter lui aussi de Français ? La France est le navire amiral du socialisme européen, explique la présentation powerpoint. L’Union Européenne voudrait tirer les standards de vie américains vers le bas. « C’est là qu’Hillary et les démocrates voudraient nous emmener : Hillary = France. » CQFD. Le document « suggère que comparer la sénatrice Hillary Clinton à ce pays (la France) pourrait gagner des votes à Romney » résume le Washington Post.
L’édito du Boston Globe s’étonne de la place qu’occupe la France, « mal ultime menaçant le futur de l’Amérique » parmi les ennemis de Romney. « Avec une large majorité d’américains opposés à la guerre en Irak, est-ce que Romney croit que les Américains marchent encore dans les combines de Bush-Cheney comme de rebaptiser les « french fries » ? A une époque où la France coopère de près avec les Etats unis contre les réseaux du djihad, est-ce que Romney croit que sa meilleure manière de montrer comment il mènerait le monde est de faire imprimer des autocollants marqués « Tout sauf la France ». Un de ses consultants devrait lui parler du niveau de vie des français qu’il s’apprête à ridiculiser – et des investisseurs qui en tirent parti. »
Côté campagne française, Ségolène Royal, candidate « mère protectrice », va faire campagne dans les banlieues. Rien n’a changé dans les banlieues depuis les émeutes, observe le New York Times, mais pour la première fois les votes des maghrébins et des noirs pourrait faire la différence. A Clichy sous Bois, le nombre d’inscrits a augmenté de 25 % depuis les événements de 2005.
Le critique cinéma du New York Times (http://www.nytimes.com/2007/02/28/movies/28rend.html) est allé voir « La Vie en Rose ». Il a adoré. La vie de Piaf a ouvert le festival du film français de New York. Stephen Holden note que « tout en observant parfaitement la fragilité humaine, la majorité des films français présentés communiquent, bien plus que n’importe quel cinéma étranger, une appréciation voluptueuse du confort bourgeois et de la stabilité» relevant encore que « même si la France fait face à des embrasements urbains d’une population immigrée croissante, le cinéma français se raccroche toujours à un idéal épicurien faisant de la bonne vie la dernière défense contre le chaos. » Aucun des films présentés, note t-il, traite des tensions multiculturelles.
Erratum : dans la dernière livraison de France Made in USA, j’ai malencontreusement traduit « debonair » par « débonnaire ». Or debonair signifie « d’une élégance nonchalante », me signale un fidèle lecteur. Mea culpa. Tout le monde sait bien que Jean-David Levitte, l’ambassadeur français à Washington est d’une élégance nonchalante et non pas « bienveillant, complaisant, parfois jusqu’à l’excès » (http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/debonnaire/). Dans notre prochaine édition, nous reviendrons sur actually-actuellement et verge-verge. (n’importe quoi pour retenir des lecteurs).
Les Soldes cette semaine
28/02/2007
Anthony Nak
Maille d’or et pierres précieuses ou semi-précieuses. Bijoux soldes entre 50% et 75% de leur prix original
28/02/ et 3/03
De 11h à 16h
580 Broadway (entre Prince St. et West Houston St.)
Suite 1206
212 625 350
Luca Luca
robes de cocktail, jupes et manteaux jusqu’à – 75%. Première arrivée, première servie.
Du 28/02 au 3/03
Mercredi à vendredi de 10h à 19h
Samedi de 10h à 18h
19 W 36th St. angle 5th Ave.
212 755 2444
Intermix
Ruée sur les designers. Jusqu’à – 90%. (Robes Catherine Malandrino à $149. Kors by Michael Kors “Blitz” shoes, $69 etc.)
Du 28/02 au 2/03
De 9h à 20h
The Altman Building, 135 W 18th St. (entre 6th Ave. et 7th Ave.)
212 741 5075 ext. 232
Paul Smith
75% et davantage sur les fringues hommes et femmes et les accessoires
Du 1/03 au 3/03
Jeudi et vendredi de 11h à 19h
Samedi de 11h à 16h
75 9th Ave. angle 16th St.
212 274 8272
Laila Rowe
Tout à 5 dollars (sacs, bracelets, colliers, etc.)
Du 26/02 au 2/03
De 11h à 19h
35 W 36th St. (entre 5th et 6th Ave.)
212 629 6615
The Art Of Shopping – Designer Denim Sale
Un jean se marie avec tout surtout quand il s’appelle 7 For All Mankind, Earnest Sewn ou Rock & Republic et qu’il nous fait des fesses de déesses.
Du 28/02 au 4/03
Mercredi à samedi de 11h à 19h
Dimanche de midi à 17h
72 Greene St. (entre Spring St. & Broome St.)
Mode de paiement : Cash / Carte de crédit
Back Fashion Cult – Spring ’07 Sample Sale
De Milan à Paris en passant par New York et ses designers branchés. Rebelles rocks et chics
Du 23/02 au 3/03
Lundi à vendredi de 11h30 à 19h
Samedi de 11h30 à 17h
320 W 37th St. (entre 8th & 9th Ave.)
Suite #9C ou Buzzer #22
212 563 8383
Mode de paiement : Cash / Carte de crédit
Liz Lange, Belly Basics
On y va pour les cache-cœurs cachemire et soie étirables à $40
Du 27/02 au 2/03
Mardi de 10h à 19h
Mercredi à vendredi de 10h à 18h
261 W 36th St. (entre 7th Ave. & 8th Ave.)
2e étage
212 947 8748
Helen Yarmak
Fourrures jusqu’à – 75%. Au cas où nos efforts viennent à bout du global warming
Du 26/02 au 3/03
De 11h à 5h
730 5th Ave. (entre 56th St. & 57th St.)
23e étage
212 245 0777
Eileen Fisher
Pour renouveler nos basiques
Le 3/03
De 10h à 19h
314 E 9th St. (entre1st. & 2nd Ave.)
212 529 5715
Designer Exposure
Enfin le site Web se fait showroom : 2000 articles à la vente, neufs et d’occasion, Prada, Gucci, Chanel, Missoni, Dolce & Gabbana, Tuleh, Manolo, Jimmy Choo. Les prix commencent à $10.
Du 2/03 au 3/03
Vendredi de 11h à 19h
Samedi de10h à 18h
39 Lispenard St
(entre Broadway & Church St)
2e étage
212 343 0107
Mode de paiement : Cash / Carte de crédit / pas d’AMEX
Gérard Mortier à la tête du City Opera
Les audaces de ce Belge né à Gand en ont fait l’un des plus réputés -et des plus controversés- directeurs d’Opéra du monde. Gérard Mortier quittera l’Opéra National de Paris en 2009 pour prendre la direction du New York City Opéra, une institution beaucoup plus petite et qui vit dans l’ombre de son voisin du Lincoln Center, le Metropolitan Opera.
Gérard Mortier sera atteint en 2008 par la limite d’âge de 65 ans et devra donc quitter la Bastille. Il rejoindra alors New York à temps plein. D’ici là, il partagera son temps entre Paris et New York, où il passera une semaine par mois.
Pour le City Opera, qui cherche à renforcer son image d’innovateur, l’arrivée de Mortier est un joli “coup” qui est né au printemps dernier, pendant un dîner au consulat de France à New York. Susan Baker, présidente du conseil d’administration du New York City Opera (NYCO) et Gérard Mortier ont fait connaissance. “Nous cherchions quelqu’un capable de mettre en place un programme innovant (…) qui nous permette de nous distinguer de ce qui se fait de l’autre côté de la place…”, commente Susan Baker. “Son expérience est adaptée à notre tradition avec des productions novatrices d’œuvres classiques ou contemporaines”.
Pour une institution qui veut faire parler d’elle, Gérard Mortier était sans doute le candidat idéal. Du Théâtre de la Monnaie, à Bruxelles, en tre 1981 et 1991 au festival de Salzburg où il a succédé à Herbert Von Karrayan, il s’est fait une habitude de secouer les conservatismes du monde de l’opéra. En 2001, sa dernière production à Salzburg, Die Fledermaus de Johann Strauss impliquait un dealer de drogue, un nazi et des enfants incestueux d’Einstein…
“Le choix du NYCO est la bonne décision au bon moment de ma carrière, estime Mortier dans un communiqué publié mardi. Tout a changé depuis le 11 septembre et les institutions d’opéra doivent également penser leur propre nécessité dans un nouveau monde globalisé. Dans ce sens, j’espère servir la communauté new-yorkaise grâce à ma conviction que l’opéra est une forme d’art qui ré-hausse les émotions et peut donc rester populaire plutôt que devenir populiste”.
Le premier acte de Gérard Mortier sera de mettre fin à la quête immobilière du NYCO qui se cherche une nouvelle salle depuis des années. Lui a décidé de rester au Lincoln Center, tout en prévoyant des spectacles dans d’autres salles de la ville. “J’aime travailler avec ce que j’ai” explique-t-il au NY Times.
Mais le même New York Times l’avertit aussi des challenges: de ce côté ci de l’Atlantique, il devra aussi faire ses preuves comme fund raiser, une activité qu’il ne connaît pas à la tête de l’Opéra de Paris, qui tire les deux tiers de son budget de subventions publiques.