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Play-offs NBA: quels sont les Français à suivre pendant la compétition?

La saison régulière de la NBA a fermé ses rideaux et laissé place au « play-in » du 11 au 14 avril, un barrage d’accession aux play-offs qui concerne toutes les franchises ayant terminé entre les 7e et 10e places. Les play-offs débuteront ensuite le samedi 15 avril. Tour d’horizon des joueurs français engagés dans la compétition.

Rudy Gobert, Minnesota Timberwolves

Quelle mouche a piqué le pivot de Minnesota, auteur d’un coup de poing sur l’un de ses coéquipiers lors du dernier match de saison régulière le 9 avril ? Transféré en grande pompe chez les « Wolves » en juillet dernier, Rudy Gobert (30 ans) a connu une saison difficile, entre performances en baisse et difficulté à s’intégrer dans le collectif de sa franchise (8e à l’Ouest). L’international tricolore a donc fini par laisser éclater sa colère, et a été suspendu pour le premier match de « play-in » joué ce mardi 11 avril. Sans lui, les Timberwolves se sont inclinés face aux Los Angeles Lakers sur le score de 108-102. Ils pourront se racheter le vendredi 14 avril en affrontant le vainqueur de la rencontre entre New Orleans (9e) et Oklahoma City (10e), qui a lieu le mercredi 12 avril.

Nicolas Batum, Los Angeles Clippers

Nicolas Batum et les Clippers sont quant à eux directement qualifier pour les play-offs, en ayant décroché la 6e place de la conférence Ouest. Ils auront fort à faire en affrontant les Phoenix Suns de Kevin Durant (5e), dans une série au meilleur des sept matches qui débute le dimanche 16 avril. Pour sa 15e saison en NBA, le vétéran français (34 ans) a joué un rôle de complément à Los Angeles, où il a participé à 78 matches pour une moyenne de 6,1 points et 3,8 rebonds. Plus que les chiffres, son impact s’est fait ressentir à la fois en attaque et en défense, au point de terminer les derniers matches dans la peau d’un titulaire. Son entraîneur Tyronn Lue lui fait une confiance aveugle, et sait à quel point son expérience sera importante en play-offs.

Ousmane Dieng, Oklahoma City Thunder

Pour sa première saison dans la Ligue, le tout jeune ailier (19 ans) a connu des hauts et des bas, avec seulement 39 matches et une moyenne de 14,6 minutes passées sur les parquets. Sa franchise du Thunder a été en revanche l’une des grandes surprises de la saison, en accrochant une place en play-in grâce à un effectif jeune entraînée par l’excellent Mark Daigneault (10ème place à l’Ouest). Opposé à New Orleans le 12 avril, OKC a créé la surprise en remportant ce match 123-118, et va donc affronter les Timberwolves vendredi 14 avril, pour la dernière place qualificative en play-offs.

Evan Fournier, New York Knicks

Nos Français ont décidément vécu une saison compliquée. Evan Fournier en sait quelque chose, puisqu’il a été sorti de la rotation des New York Knicks par l’entraîneur Tom Thibodeau. L’arrière français (30 ans) avait pourtant réalisé une première belle saison chez les Knicks en battant le record de trois points de sa franchise, mais il a ensuite été déclassé puis carrément remplacé par des plus jeunes joueurs. Fournier a participé à seulement 27 matches cette saison, profitant des blessures des uns et des autres. Les Knicks ont terminé avec un bilan solide sans lui, accrochant la 5e place à l’Est. Ils affronteront Cleveland (4e) à partir du samedi 15 avril. Une série que l’international tricolore devrait suivre du banc, à moins qu’une blessure lui permette de tomber à nouveau le jogging.

Impôt sur le revenu aux US 2023: moins de déductions cette année

Le mardi 18 avril prochain, la plupart d’entre vous devront déclarer leurs revenus à l’Internal Revenu Service (IRS), le fisc américain. Comme chaque année, French Morning a préparé un guide de la fiscalité américaine qui vous donne de nombreuses clés. Que doit-on déclarer de chaque côté de l’Atlantique ? Comment remplir sa déclaration ? Quelles nouveautés en 2023 ?

Au risque de vous décevoir, une grande partie des programmes d’aide liés à la pandémie ayant expiré, les déductions sont moins généreuses cette année. « Comme si l’inflation ne suffisait pas, cette année s’annonce comme une année de remboursements d’impôts décevants pour de nombreuses personnes, peut-être surtout pour les parents », peut-on lire sur le site d’information The Hill. Quant à l’IRS, il prévient que de nombreux contribuables pourraient recevoir des remboursements « nettement inférieurs » cette année.

Retour en arrière pour le «Child Tax Credit»

Vous allez encore plus regretter le quotient familial français cette année si vous avez plusieurs enfants. Rappelez-vous : l’année dernière, le président Biden avait temporairement élargi l’application du crédit pour enfant (le Child Tax Credit) à tous les enfants de moins de 18 ans et il en avait augmenté le montant, qui pouvait aller jusqu’à 3.000$ (enfants de 6 ans et plus) et 3.600$ (moins de 6 ans) en 2021, en fonction des revenus. 

Les démocrates n’ayant pas réussi à prolonger ces règles, la générosité de l’Oncle Sam retombe en 2022. Le crédit redevient applicable aux enfants de 16 ans et moins (si vous avez un enfant de 17 ans, dommage il ne comptera pas) et son montant ne peut pas excéder 2.000$. Par ailleurs, il est limité dans le cas de revenus taxables excédant 400.000$ pour les couples mariés déclarant conjointement et 200.000$ pour les personnes déclarant séparément. « Il peut être égal à moins de 2.000$ par an quand les parents mariés commencent à gagner plus de 400.000$ par an, et peut être réduit jusqu’à zéro avec bien plus de revenus », souligne Emmanuel Jaegle, CPA.

Attention : depuis la réforme fiscale Trump, si votre enfant n’est pas né aux États-Unis ou n’a pas de numéro de sécurité sociale, il ne vous donnera droit qu’à une maigre portion du crédit. « Seuls les enfants nés aux États-Unis et qui ont un numéro de sécurité sociale américain permettent d’obtenir la déduction de 2000$ (ou moins en fonction des revenus). Les enfants qui ne sont pas nés aux États-Unis ou qui ne sont pas devenus américains ou carte verte peuvent en bénéficier mais le montant de la Child Tax Credit est limité à 500$ par enfant dans le meilleur des cas », prévient Emmanuel Jaegle.

Moins de cadeaux fiscaux sur les dons

En 2020, l’administration fiscale avait annoncé que les personnes qui pratiquaient la déduction standard pourraient déduire 300$ en plus au titre des dons en espèces effectués au bénéfice d’associations caritatives reconnues par l’IRS (qualified). Pour l’année fiscale 2021, les couples mariés déclarant conjointement ont ainsi pu déduire jusqu’à 600$ de cette manière et la déduction passait sous la ligne de calcul de l’AGI, de sorte qu’elle ne l’affectait plus.

Cette déduction dite above-the-line n’est plus disponible cette année. Les personnes qui souhaitent déduire leurs dons de charité n’ont plus qu’une option : détailler leurs déductions (avec les itemized deductions).

Pour prendre connaissance de tous les changements de l’année, mais aussi comprendre les notions de résidence fiscale, s’y retrouver dans le millefeuille fiscal américain où les écarts entre États sont importants, éviter les pièges fiscaux de l’expatriation aux États-Unis et obtenir les réponses à bien d’autres questions grâce à des cas pratiques et conseils d’experts, remplissez ce formulaire.

L’édition 2023 du guide de la déclaration de taxes aux États-Unis est sponsorisé par la Banque Transatlantique, USAFrance Financials, Décarpentrie Financial Services & Wealth Management et Best Options, experts en comptabilité et fiscalité.

Entrée aux États-Unis: vaccination anti-covid obligatoire prolongée jusqu’au 11 mai

Rares sont les pays qui exigent encore des voyageurs étrangers d’être vaccinés contre le covid pour fouler leur sol. Les États-Unis en font partie. 

Depuis la réouverture des frontières en novembre 2021, les passagers non-américains ou non résidents légaux permanents (carte verte) de 18 ans et plus doivent prouver, avant d’embarquer, avoir reçu une vaccination complète pour pouvoir entrer aux États-Unis. Des vaccins qui peuvent dater de plus de deux ans… Aucune preuve n’est exigée concernant les doses de rappel (boosters). 

Cette obligation, qui semble encore scrupuleusement respectée par certaines compagnies aériennes, devait être supprimée le lundi 10 avril. Elle a été prolongée d’un mois, et reste donc en vigueur jusqu’au jeudi 11 mai, date de la fin officielle de l’état d’urgence sanitaire aux États-Unis. Plus aucune restriction ne sera alors appliquée, et les tests, vaccinations et traitements, dont des millions d’Américains ont bénéficié gratuitement durant trois ans, ne seront plus pris en charge par l’État fédéral. Leurs coûts seront alors transférés aux compagnies d’assurance privées et aux gouvernements locaux. 

L’état d’urgence national, distinct de l’état d’urgence sanitaire, a lui officiellement pris fin ce lundi 1o avril : Joe Biden a en effet ratifié une loi adoptée par le Congrès supprimant cette mesure mise en place il y a trois ans et plusieurs fois reconduite. Selon les chiffres officiels, les États-Unis ont payé le plus lourd tribut à la pandémie avec 1,13 million de morts. L’administration Biden a annoncé un plan de 5 milliards de dollars pour financer la recherche sur la prochaine génération de vaccins contre les futurs variants du coronavirus.

Keren Benoliel, le monde de la littérature jeunesse multilingue

Passage par Buenos Aires pour ce vingtième épisode de Révolution bilingue à la rencontre de Keren Benoliel, auteur et éditrice française, installée en Argentine depuis plusieurs années.

La lecture pour les enfants à cœur, Keren a fondé les Éditions Quel Toupet ! qu’elle a voulu multilingue, avec des livres en français, en espagnol et en anglais.

Listen to “Episode 20: Keren Benoliel, le monde de la littérature jeunesse multilingue” on Spreaker.

Cet épisode de Révolution bilingue a été diffusé une première fois en mars 2021.

DataDome ou comment bien lever en pleine tempête de la tech

Lever des capitaux frais auprès de ses investisseurs, c’est bien, mais le faire quand on n’a pas encore besoin d’argent et que d’autres rament pour séduire de nouveaux VC, c’est une réelle prouesse. Et la preuve d’un business model résilient et efficace.

C’est le cas de Benjamin Fabre, CEO fondateur de DataDome, un logiciel qui, grâce à l’intelligence artificielle, détecte les robots malveillants et la fraude en ligne. Il vient de collecter 42 millions de dollars auprès d’InfraVia Growth, avec Elephant et ISAÏ. Après avoir bouclé un tour de table de série B de 35 millions de dollars en juillet 2021, la start-up n’était pas particulièrement pressée mais a su saisir les opportunités. « Il y a un an, les investisseurs étaient focus sur les NFT et les cryptos, la cybersécurité était presque passée au second plan. Cela a bien changé aujourd’hui », dit-il en souriant. Le retournement de la conjoncture, les hausses de taux et l’assèchement du marché qui s’en est logiquement suivi a changé les priorités.

Des investisseurs plus prudents

Les VC (Venture Capitalists, investisseurs dans les start-up) ne sont plus à la recherche de la prochaine pépite avec un taux de croissance à quatre chiffres, mais favorisent les jeunes pousses raisonnables dans leur développement, et surtout économes. « Nous avons des discussions régulières avec les investisseurs, notre profil financier est sorti du lot et a généré de l’intérêt. Nous avons décidé d’en profiter et de lever maintenant, pour se concentrer sur le développement de l’activité au deuxième trimestre », explique l’entrepreneur. Il précise que les investisseurs sont devenus plus rationnels et exigeants sur les métriques. Sans aucun doute, les ratios de burn – l’argent brûlé par les start-up pour financer leur croissance – par rapport à la croissance, sont scrutés, mais aussi le taux de perte de clientèle. « Nous avons apprécié cette rigueur dans les due diligence, cela montre qu’ils comprennent ce qu’on fait et peuvent nous aider dans notre développement. »

La frayeur SVB

Au final, DataDome a décidé de faire entrer un seul nouvel actionnaire, InfraVia Growth, qui rejoint l’américain Elephant et le français ISAÏ. « C’est la façon dont on fonctionne. On préfère que nos investisseurs aient un intérêt significatif au développement de la société », explique Benjamin Fabre. Il a pris son temps de parler aux participations des fonds candidats pour s’assurer que son nouvel investisseur soit impliqué et apporte des compétences au board. Seule frayeur avant le closing du deal, la descente aux enfers de Silicon Valley Bank (SVB). « Nous n’avions qu’une très faible exposition à SVB, mais un de nos fonds était aussi concerné. Cela a retardé le closing mais heureusement, tout s’est réglé après quelques jours. »

Et la valorisation dans tout ça ? « Nous avons toujours été consistant sur les valos, même pendant la folie de 2021, ce qui nous permet de doubler notre valorisation entre les deux tours, et d’avoir une trajectoire cohérente sur ce plan », assure le dirigeant de DataDome.

Les États-Unis, premier marché

Car la start-up, qui a ouvert un bureau à New York en 2018 (50 salariés aujourd’hui), a, depuis, largement essaimé aux États-Unis. Elle a affiché 120 % de croissance de ce côté de l’Atlantique l’an passé, si bien que les États-Unis sont devenus son premier marché, à plus de 50 % de ses revenus.

Certes, un paradigme a changé dans le monde de la tech depuis 2021 : le lancement en fanfare de ChatGPT. Pour Benjamin Fabre, il aura deux impacts majeurs dans l’industrie. « Avec ChatGPT, dit-il, la génération du contenu devient gratuite et illimitée, donc il faut savoir si elle vient d’un humain ou d’un robot. D’autre part, elle va accroître la capacité des robots dans leurs initiatives comme la fraude à l’influence, les faux comptes et les contenus ». Une menace, et une opportunité unique pour DataDome qui recherche les contenus soumis par des bots. Le problème est en particulier très prégnant pour les médias, l’e-commerce et les annonces, les trois segments de prédilection de la start-up. Prochain défi de taille pour DataDome : la rentabilité, d’ici deux à trois ans. Sa rigueur budgétaire lui sera utile pour cette étape importante.

Enfants : choisir l’enseignement à distance pendant l’expatriation

[Article partenaire] Comment trouver la meilleure option pour la scolarité de son enfant lors d’un départ à l’étranger ?

Si l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) propose de nombreux lycées français hors de France, qui s’engagent à respecter le programme de l’Education nationale, l’enseignement à distance peut également présenter de nombreux atouts, comme alternative ou comme complément à la scolarité en expatriation.

Par ailleurs, l’enseignement à distance peut aussi permettre de revoir les points essentiels d’un programme grâce à des programmes de révisions ; ou encore renforcer l’apprentissage de l’anglais grâce à des programmes spécialement conçus pour l’ouverture internationale.

CEDRE France accompagne les familles dans leur projet d’enseignement à distance et les aide à choisir l’école la mieux adaptée parmi ses trois écoles membres : Hattemer Academy, EIB à distance et Cours Sainte-Anne. 

Faire l’école à la maison pour plus de flexibilité

Les lycées français sont surtout présents dans les capitales et les grandes métropoles, et certains établissements peuvent manquer de places pour accueillir les nouveaux élèves. Par ailleurs, alors que de nombreux lycées du réseau AEFE offrent un niveau académique très élevé, certains peuvent, au contraire, peiner à satisfaire les attentes de parents exigeants ou d’élèves qui souhaitent se préparer à des études supérieures sélectives. Pour toutes ces situations, l’école à distance représente une alternative sérieuse pour une scolarité réussie, qui couvre toutes les matières d’une classe donnée, sur la base d’un programme scolaire enrichi.

Avec les écoles à distance du collectif CEDRE France, l’enfant bénéficie :

  • de tous les éléments d’instruction fournis par l’école (programmes clé en main, supports de leçons, exercices, corrections, évaluations)
  • du suivi de professeurs diplômés d’État
  • de relevés de notes, bulletins trimestriels et avis de passage
  • d’une attestation de scolarité
  • de l’accompagnement de l’équipe pédagogique, notamment pour le choix des spécialités de première et pour la réalisation de la procédure Parcoursup
  • d’examens blancs en visioconférence pour les épreuves orales du baccalauréat

Où qu’il soit, l’élève est scolarisé et accompagné de manière individualisée, jusqu’à son retour en France.

Un complément à une scolarité en présentiel

Les écoles à distance peuvent aussi permettre de compléter la scolarité avec une ou plusieurs disciplines, par exemple pour approfondir une matière ou pour suivre une option non proposée dans l’établissement du pays d’accueil. Comme l’explique Vincent Viard, responsable pédagogique à l’EIB à distance, « les familles expatriées ont souvent un niveau d’exigence élevé quant à la qualité de l’enseignement dispensé à leurs enfants. Certains parents souhaitent donc un renforcement dans certaines matières, comme le français, les mathématiques, voire une langue étrangère ».

Une inscription possible partout et à tout moment de l’année

L’inscription dans un établissement d’enseignement à distance du collectif CEDRE France est très simple pour toutes les familles expatriées. Elle peut s’effectuer à tout moment, même en cours d’année, comme en témoigne la maman de Joseph, depuis Abu Dhabi : « le rythme de l’école sur place ne convenait absolument pas à notre fils. Il devait se lever à 5h30 chaque matin pour prendre le bus, il n’avait pas de véritable pause déjeuner… Avec la chaleur, c’était compliqué, d’autant plus qu’il s’ennuyait en classe. En discutant avec d’autres mamans, j’ai découvert l’EIB à distance et cela nous a convaincus : la semaine suivante, on inscrivait notre fils ! ».

À noter : Les élèves expatriés n’ont pas à effectuer de demande d’autorisation d’instruction en famille pour suivre une scolarité à distance. L’inscription dans l’une des écoles à distance du collectif CEDRE France est donc possible à tout moment de l’année, c’est notamment précieux pour les familles qui résident dans l’hémisphère sud avec un calendrier scolaire différent.

Des options pour favoriser le bilinguisme en anglais

Dès le collège, les écoles du collectif CEDRE France proposent des options pour un apprentissage renforcé des langues, en particulier l’anglais. Ils ont, par exemple, la possibilité de préparer un double baccalauréat français-américain : le Dual Diploma. En travaillant l’anglais, l’histoire, le gouvernement et l’économie des États-Unis trois à quatre heures par semaine, via un cursus complémentaire entièrement en ligne, les élèves seront bilingues en fin de terminale, auront appris à travailler avec des interlocuteurs américains et auront également une meilleure facilité d’accès aux universités américaines, tout en ayant obtenu le baccalauréat français en parallèle.

Riwenn, qui a obtenu ce double diplôme avec Hattemer Academy, témoigne : « Sur le plan culturel, j’ai appris l’histoire et le fonctionnement du système politique américain. C’est un point de vue qui permet de porter un autre regard sur notre histoire. Les cours d’économie permettent d’aborder des notions pratiques qui nous concernent ou nous concerneront tous directement : les banques, les taxes, les assurances, les investissements, les placements… Il comble en quelque sorte les vides du cours français de sciences économiques et sociales qui décrit principalement les mécanismes généraux. Les cours du Dual Diploma sont donc intéressants à la fois sur le plan philosophique, géopolitique, historique, économique et simplement culturel ».

Par ailleurs, l’EIB à distance propose le premier programme de préparation aux certifications de Cambridge à distance pour le collège et le lycée. « Dans le cadre de la certification Cambridge, que j’ai passée récemment, j’ai eu environ dix-huit heures de cours avec un professeur d’anglais qui m’a beaucoup aidé sur des domaines aussi vastes que la grammaire, la prononciation en anglais et le vocabulaire. L’examen s’est très bien passé et je pense que c’est parce que j’avais été très bien préparé ! Les séances étaient ludiques parce qu’on discutait de sujets en anglais, tout en apprenant ! » témoigne Ylan qui a suivi ce programme à distance.

Le retour en France facilité

L’enseignement à distance permet aux enfants de conserver un lien avec le système éducatif français. La scolarité partielle permet ainsi de maintenir un bon niveau en langue française, en particulier quand l’enfant est scolarisé dans un établissement ne proposant pas de cursus en français, et ainsi de se réadapter facilement lors du retour en France.

À l’issue du parcours, le relevé de notes permet de valider un niveau pour le passage en classe supérieure dans la matière concernée. Le retour en France et la réintégration dans l’école présentielle n’en sont que simplifiés, et les enfants se réadapteront facilement et pourront par exemple passer leur baccalauréat avec de bons résultats.

CEDRE France accompagne les familles dans leur projet d’expatriation, afin de les aider à trouver la meilleure solution pour assurer la continuité pédagogique de leurs enfants.

Les équipes sont joignables du lundi au vendredi par téléphone au +33 (0)9 70 71 76 76 ou par email à [email protected].

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Immobilier : dans quel quartier investir à Paris ?

[Article partenaire] Dans quel quartier investir à Paris ? Si vous cherchez à investir à Paris pour une belle rentabilité, vous avez plusieurs options.

Le plus important pour les expatrié·e·s, et même de manière générale, est de se faire accompagner par des personnes de confiance qui connaissent parfaitement le marché et y sont implantées. Investissement-Locatif.com vous conseille.

Le choix du quartier

Tout d’abord, le quartier de Montmartre est très populaire, car il attire bon nombre de touristes et offre un cadre pittoresque. Cependant, les prix de l’immobilier y sont élevés.

Le quartier de Belleville, quant à lui, est un choix moins cher et tout aussi prometteur.

Le quartier de La Chapelle est également en hausse grâce à son emplacement stratégique près de la Gare du Nord et de la Gare de l’Est. Il est donc facilement accessible en transports en commun.

Enfin, le quartier de République est également une option intéressante en raison de sa situation centrale et des nombreux commerces et restaurants qu’il propose.

Quel que soit le quartier, il est important de bien étudier le marché avant de vous lancer dans l’investissement immobilier.

Quel budget pour investir à Paris ?

Le budget à prévoir pour investir à Paris dépendra de nombreux facteurs, tels que la zone, l’arrondissement, l’état de l’immeuble, ou encore la taille et la qualité du bien. En général, il est recommandé d’avoir un budget minimum de 200 000 euros pour l’achat d’un appartement à Paris.

Cependant, les biens sur les zones les plus demandées et les plus recherchées, tels que les arrondissements les plus centraux, les biens de luxe et les immeubles haussmanniens, peuvent atteindre plusieurs millions d’euros.

Pour les personnes souhaitant investir avec un budget plus limité, il est alors possible de se tourner vers des quartiers en développement, tels que les zones situées en périphérie de Paris (18ème, 19ème et 20ème), où les prix sont plus abordables.

Dans tous les cas, un investissement à Paris peut être rentable, mais il est important de bien réfléchir à ses objectifs et sa situation financière avant de se lancer.

Quel type d’appartement choisir pour investir à Paris ?

Pour investir à Paris, il est important de considérer plusieurs critères afin de choisir le type d’appartement le plus adéquat.

Tout d’abord, il est recommandé d’opter pour des biens immobiliers situés dans des quartiers attractifs et bien desservis par les transports en commun. Les studios et les petites surfaces sont particulièrement recherchés pour leur rentabilité locative, surtout dans les zones touristiques et étudiantes.

Néanmoins, il est aussi possible d’investir dans des appartements plus grands et de qualité pour des loyers plus élevés, comme investir dans une colocation, mais cela nécessite un budget plus important. Il faut également tenir compte de l’état de l’immeuble et de la copropriété, ainsi que de la concurrence sur le marché immobilier parisien. En somme, le choix de l’appartement idéal dépend des objectifs d’investissement de chacun·e et de la stratégie à adopter pour optimiser sa rentabilité.

En quoi consiste le projet Grand Paris ?

Le projet Grand Paris est un projet d’aménagement urbain ambitieux visant à transformer l’agglomération parisienne en une métropole du XXIe siècle. Il s’agit de repenser l’organisation spatiale de la région parisienne afin de la rendre plus attractive, plus compétitive et plus durable.

Le projet comprend plusieurs volets : la création d’un réseau de transport performant (Grand Paris Express) ; l’amélioration des conditions de vie des habitant·e·s (logements, espaces verts, équipements publics) ; le développement économique de la région (zones d’activités, pôles de compétitivité) ; et enfin la promotion de la culture et du patrimoine. L’objectif est de faire de la métropole parisienne une référence mondiale en matière de qualité de vie, d’innovation et de développement durable.

Investir à Paris : lancez-vous !

À condition d’être bien réalisé, un investissement à Paris peut avoir une très bonne rentabilité, tout en vous assurant un pied-a-terre si vous souhaitez rentrer en France par la suite.

Pour lancer votre projet, contactez Investissement-Locatif.com, pionnier et référence pour le conseil en investissement locatif dans l’ancien en France. Depuis 10 ans et grâce à une prestation clé en main, l’équipe Investissement-Locatif.com permet aux expatrié·e·s d’investir dans immobilier et de réaliser un placement locatif rentable tout en déléguant la totalité de l’opération.

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The French Comedy Club, 2 jours pour rire au cinéma à LA

Les samedi 15 et dimanche 16 avril prochains, The French Comedy s’installe au Lumière Cinema, à Beverly Hills. Un week-end consacré aux meilleures comédies françaises, les toutes dernières sorties et les plus hilarantes, promet l’événement, à voir en français, sous-titres en anglais.

Au programme de cette deuxième édition (la première avait eu lieu l’an dernier), 4 films tout juste sortis en salle en France. Et pour commencer, « 10 jours Encore Sans Maman » (How To Survive Without Mum) projeté le samedi 15 avril à 4pm, l’œuvre du réalisateur Ludovic Bertand avec Franc Dubosc en tête d’affiche, campant le rôle d’un père, viré de son travail et obligé de s’occuper de ses 4 enfants. Le même jour à 7pm, « Alibi.com 2 » est la comédie loufoque de Philippe Lacheau avec Didier Bourdon et Nathalie Baye au casting. L’aventure de Greg, dont la proposition de mariage faite à sa femme va mal tourner…

Le dimanche 16 avril à 4pm, rendez-vous avec « Les Petites Victoires » (Sweet Little Things), film « coup de cœur » du dernier Festival de comédie de l’Alpe d’Huez et succès surprise du public. À la réalisation, Mélanie Auffret et à l’affiche, Michel Blanc, en retraité enfin décidé à apprendre à lire et écrire qui va faire tourner en bourrique Alice, professeur et maire du petit village de Kerguen.

Et pour clore The French Comedy Club, place à la comédie « Reste un peu » (Stay with Us), le dernier film réalisé et joué par Gad Elmaleh. Une jolie comédie inspirée par le retour à Paris du comédien (après trois ans aux États-Unis) sur fond de conversion surprenante au catholicisme…

Des statues du Met rendues au Périgord… ou presque!

Du Metropolitan Museum de New York au Perigord, il n’y a qu’un pas. Ou plutôt quelques clics de souris. Grâce à la collaboration inédite entre le Met et les équipes du Château de Biron en France, deux statues originaires de ce coin de Dordogne mais possédées par le musée new-yorkais depuis plus d’un siècle vont être dupliquées à l’identique pour retrouver leur place d’origine. Les originales, elles, resteront au Met.

Piéta des donateurs (ca. 1515). © Met

« Piéta des donateurs » et « La Mise au Tombeau du Christ », le nom de ces deux statues, ont été sculptées au tout début du XVIe siècle, entre 1500 et 1515. « Elles ont été créées à l’origine pour prendre place dans la chapelle privée du Château de Biron, explique Griffith Mann, conservateur en charge de l’art médiéval au Met. Elles ont ensuite été acquises, au début du XXe siècle, par JP Morgan qui, à cette époque, était le président du conseil d’administration du Met et un important collectionneur. Après sa mort en 1913, son fils a donné plus de 7000 œuvres d’art au musée, dont ces sculptures. La collection médiévale du Met repose pour beaucoup sur les donations provenant de la collection de JP Morgan. »

La mise au tombeau du Christ (ca. 1515). © Met

Une procédure relancée en 2020

Elles constituent un passage obligé des visites dans cette aile du Musée, la galerie 306, que l’on surnomme The Treasury, signe de son prestige. « Les deux statues sont présentées dans un espace où elles peuvent se faire face, poursuit Griffith Mann. Elles constituent une réalisation très significative de ce qu’on pourrait appeler une sculpture française du début de la Renaissance. Elles font même très certainement partie des sculptures françaises les plus représentatives de cette période étant actuellement en dehors de France. »

Le Château de Biron est situé à l’extrême-sud de la Dordogne, tout proche du Lot-et-Garonne. © Déclic&Décolle

Depuis plusieurs décennies, à Biron, dans ce coin de la Dordogne frontalier du Lot-et-Garonne, on essayait de faire revenir, d’une manière ou d’une autre, ces deux œuvres d’art dont l’emplacement d’origine, dans la chapelle, est resté depuis désespérément vide. C’est finalement un courrier de André Barbé, directeur actuel de la Semitour Périgord (organisme touristique, en charge notamment de la gestion du Château de Biron), proposant une duplication à l’identique via des technologies dernier cri, qui a relancé la procédure en 2020.

« À ma grande surprise, le Met m’a immédiatement répondu favorablement, raconte André Barbé. Je crois qu’ils ont aimé l’idée qu’on ne demande pas la restitution. Ces œuvres avaient été achetées légalement au début du XXe siècle, je ne me voyais pas demander à casser un contrat de vente qui avait été signé avant la loi de 1913 interdisant la vente d’œuvres d’art à l’étranger. Et puis quand j’ai vu les œuvres dans les galeries du Met, à l’occasion de notre visite en février pour signer l’accord de partenariat, je me suis dit qu’elles y étaient très bien, avec chauffage et climatisation, sans aucune dégradation du temps. Elles n’auraient pas survécu aussi bien si elles étaient restées dans leur emplacement d’origine. »

Reconstitutions 3D

De plus, la Semitour dispose avec l’AFSP, une de ses filiales, d’un atelier d’une qualité remarquable spécialisé dans la fabrication de fac-similés, d’objets d’art et de toute autre réalisation nécessitant une reproduction fidèle. Une des réalisations majeures de cette structure, qui a fait sa renommée, a été la reproduction fidèle des Grottes de Lascaux.

La convention signée entre les deux parties répartit les rôles : le Met s’occupe du scan et de la capture numérique des données des statues. Les équipes françaises, dans leur atelier périgourdin, travaillent sur de la pierre reconstituée (calcaire et résine acrylique) pour recréer de toutes pièces les deux statues.

La captation numérique des données a été effectuée par les équipes du Met, la reproduction a quant à elle lieu dans les ateliers de l’AFSP en Dordogne. © Met

« La duplication n’avait pas pu être réalisée auparavant car les techniques précédentes nécessitaient de couler une couche de plâtre sur les statues pour créer un moule, risquant ainsi de les détériorer, éclaire Francis Ringenbach, directeur de l’AFSP. Le numérique a tout révolutionné. Nous avons utilisé la photogrammétrie (ndlr : technique de mesure qui consiste à déterminer la forme, les dimensions et la situation d’un objet dans l’espace à partir de plusieurs prises de vues photographiques). Il a fallu 16000 photos pour générer le modèle 3D de la Piéta. »

Le travail, fait à la main à partir des reconstitutions 3D, prendra plusieurs mois. La Piéta devrait être terminée en juillet, la duplication de la Mise au Tombeau débutera ensuite. Aux visiteurs du Met et du château de Biron, bien malin qui pourra alors distinguer le vrai… de la copie.

The French Baby Guide organise une rencontre sur les premiers jours de bébé

Lancé en février dernier pour accompagner les nouveaux parents francophones et leurs bébés, The French Baby Guide organise, le vendredi 7 avril, une rencontre sur le thème « Les premiers jours de bébé, les soins et l’alimentation » à San Francisco. Animée par Estelle Fraisse et Espérance Fitoussi, toutes deux infirmières en maternité, la conversation abordera les questions suivantes :

  • Que se passe t-il pour bébé juste après la naissance et durant l’hospitalisation ?
  • Quels sont les tests effectués, à quoi s’attendre durant ces quelques jours passés à l’hôpital ?
  • Comment choisir entre allaitement ou biberon ?
  • Comment se sentir soutenu.e dans ses choix ?

The French Baby Guide est un guide de référence en ligne et en français pour les futurs parents, qui rassemble une liste de professionnels de la périnatalité, tous francophones : pédiatre, doula, sage-femme, ostéopathe, coach sportif… Créé par Estelle Fraisse et Alice Bégot, il comble un vide culturel souvent ressenti par les futurs parents francophones en quête de repères dans cette nouvelle aventure qu’est la parentalité. The French Baby Guide ambitionne également de faciliter les liens entre parents grâce à des événements comme celui-ci. Cette rencontre se déroulera en petit comité au Golden Gate Doula Associates, 2192 3rd Street, afin de faciliter les échanges et de répondre aux questions des (futurs) parents présents.

Camp vélo: un nouveau camp d’été en français à San Francisco

Avec 464 miles (747 km) de pistes cyclables, San Francisco se classe deuxième ville préférée des cyclistes, juste derrière Portland, dans l’Oregon. Depuis la pandémie, de nombreuses routes, comme JFK Drive ou Lake street sont désormais fermées à la circulation automobile, permettant aux piétons, cyclistes et autres skateurs de profiter de plus d’espaces protégés pour circuler.

Calixte Midon connaît bien ces chemins pour les emprunter depuis longtemps. Cette année, il a décidé d’allier sa passion du vélo à sa langue maternelle, en lançant Camp Vélo, un summer camp de cyclisme, qui se déroulera certaines semaines en français. « Pendant la pandémie, je me suis mis à faire beaucoup de vélo à San Francisco car cela me permettait de passer du temps dehors, et de profiter des rues désertées par les voitures, explique le jeune Français, étudiant en première année à UC Riverside. J’aime tout particulièrement faire des montées, ou explorer le Golden Gate Park. Mon ami Alex Campbell, que je connais depuis la maternelle, m’accompagnait dans ces balades, et nous avons eu l’idée de lancer Camp Vélo ensemble. »

Pour les 6 à 14 ans

Les deux amis ont fait leurs armes en tant qu’encadrants dans de nombreux summer camps sportifs. L’année dernière, leur expérience à Wheel Kids, un camp également spécialisé dans le vélo, les a décidés à se lancer et à créer Camp Vélo. « Nous avons commencé les démarches administratives en juillet 2022, précise-t-il, puis nous avons créé notre site. Pour tester notre modèle, nous avons organisé plusieurs petits camps. »

Camp Vélo s’adresse aux enfants de six à quatorze ans, et se déroulera du lundi 12 juin au vendredi 25 août, à San Francisco et à Palo Alto. En effet, Alex Campbell et son frère Luke, qui fait lui aussi partie de l’aventure, sont tous les deux étudiants à Stanford, et connaissent bien les pistes cyclables autour de l’université. « Le camp en français se déroulera pendant trois semaines : du 19 au 23 juin, du 24 au 28 juillet et du 14 au 18 août. Tous les moniteurs parlent français, et nous encouragerons les enfants à faire de même, souligne Calixte Midon. Je suis vraiment content de pouvoir offrir ce camp en français, car cela nous différencie vraiment d’autres camps similaires comme Wheel Kids. »

Traversée du Golden Gate Bridge

Le jeune étudiant espère transmettre sa passion du vélo aux enfants, tout en inculquant les fondamentaux de la circulation en milieu urbain. Chaque groupe de quatorze inscrits, déterminé par leur niveau et par leurs centres d’intérêt, est encadré par trois moniteurs, répartis à l’avant, au milieu et à la fin de la file indienne des cyclistes.

Le Golden Gate Park est le principal terrain de jeu de Camp Vélo, tant par l’étendue des pistes cyclables que par la variété du terrain : route, sentier, plat, descente ou montée, les possibilités sont infinies. « Pour les plus avancés, nos balades les emmèneront sur Twin Peaks, et ils pourront même traverser le Golden Gate Bridge. Le plus important, c’est que les enfants s’amusent, se fassent des copains, apprécient la beauté de San Francisco ou de Palo Alto, tout en apprenant à avoir confiance et à circuler en toute sécurité. »

5 restaurants mexicains à découvrir à New York

Bouillon de culture, New York a la chance d’abriter plus de 400 000 habitants d’origine mexicaine. C’est simple, il y a des taquerias et fondas presque à tous les coins de rue. French Morning a fait le tri pour ne garder que les meilleures adresses de la ville.

Jajaja Mexicana (Lower East Side)

Cette charmante petite enseigne a ouvert en 2017 à Chinatown, avant de se développer plus haut à Manhattan et à Williamsburg. Ici, on ne sert que des plats vegan qui sont absolument délicieux dans un décor très chaleureux et coloré inspiré de Tulum. Les tacos « à la viande » (12-13$ les deux) sont revisités avec de la protéine de soja, des haricots noirs ou des radis. Une vraie réussite puisqu’on ne sent pas la différence, et que les cocktails (prune-mezcal, tequila-cidre de poire, etc) sont eux aussi délicieux et originaux (15-16$). Menu complet ici. Jajaja Mexicana, 162 E Broadway, (646) 883-5453. Autres adresses à West Village (63 Carmine St), Hudson Yards (450 W 33rd St) et Williamsburg (119 Kent Ave). 

Casa Enrique (Long Island City)

Casa Enrique est une institution à Long Island City depuis 2012, qui a décroché (et gardé) une étoile au prestigieux guide Michelin. Ici, on vient moins pour le cadre très sobre que pour la qualité de la cuisine du chef Cosme Aguilar, qui sert des recettes traditionnelles inspirées des régions de son pays.  À la carte, pas de burrito ou de nachos, mais un excellent Pozole (sorte de potée au porc avec des radis, oignons, maïs secs). On vous conseille également le Branzino al pastor (filet de bar avec une sauce à l’ananas), et le Mole de Piaxtla (poulet au riz avec une sauce à base de chocolat mexicain). Un délice ! Comptez entre 25 et 35$ le plat. Menu complet ici. Casa Enrique, 5-48 49th Ave, Long Island City, (347) 448-6040.

Oxomoco (Greenpoint)

Le bâtiment qui abrite Oxocomo à Greenpoint vaut à lui seul le détour, ancien garage haut sous plafond dans lequel ont été percé plusieurs ouvertures qui illuminent la pièce. En cuisine, le restaurant propose un mélange entre chic et tradition. Les plats simples comme le guacamole et les tacos sont préparés avec les meilleurs ingrédients, et la viande est grillée au feu de bois. Mention spéciale aux tacos barbacoa (viande d’agneau, 24$ les deux). Comme Casa Enrique, Oxomoco a décroché une étoile au guide Michelin en 2018. Tacos entre 17 et 28$, cocktails 17-18$. Grand patio ouvert aux beaux-jours. Oxomoco, 128 Greenpoint Ave., (646) 688-4180.

El Santo (Bushwick)

Vous préférez un endroit sans chichi et festif ? Direction El Santo à Bushwick, une taqueria animée et entourée de nombreux endroits où sortir et danser (House of Yes, Mad Tropical, Elsewhere…). La salle principale, qui donne sur la rue, est toute simple avec un bar, un babyfoot et des télévisions qui passent des matches de foot. On a presque l’impression de débarquer chez quelqu’un qui aurait pousser la musique à fond. L’établissement dispose d’un grand patio couvert à l’arrière. Carte de tortas (11,5$), tacos (4,95$) et quesadillas (14,5$) bien exécutés et abordables. Attention, l’établissement ne prend pas la carte bleue. El Santo, 1053 Flushing Ave., (718) 366-3138.

Los Hermanos (Bushwick)

Cette taqueria située également dans le quartier de Bushwick est pour le moins improbable. Il s’agit en fait d’une petite usine qui prépare des tortillas, et les propriétaires vous proposent ni plus ni moins que de manger à côté des employés en plein travail derrière leur machine ! Une expérience amusante et pas chère du tout puisque les tacos (frais et délicieux) sont à 3$, les quesadillas et tortas à 5$. L’établissement est un BYOB (bring your own bottle), idéal pour un début de soirée dans le quartier. Paiement en liquide uniquement. Tortilleria Mexicana Los Hermanos, 271 Starr St, (718) 456-3422.