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Manon Olivon : Du rêve américain au cauchemar

Tout était prêt. Manon Olivon, son mari François-Tanguy et leurs deux enfants s’apprêtaient à quitter la Bretagne pour New York. Après plus d’un an de démarches, ils avaient obtenu leurs visas, trouvé un local en plein cœur de Soho, signé un bail commercial de dix ans et injecté toutes leurs économies – plus de 200.000 dollars – dans ce projet de brasserie française baptisée Chez Fanfan. Le départ était prévu pour fin mars 2025. C’était le projet d’une vie, mûri pendant des années, construit à deux, dans l’enthousiasme comme dans les sacrifices. Mais un week-end d’adieux dans le Sud-Ouest de la France fait basculer leur destin. Lors d’une soirée à Bayonne, François-Tanguy disparaît. Après plusieurs jours de recherches, son corps est retrouvé dans l’Adour, emporté par le courant. Une tragédie brutale, survenue quelques jours avant leur départ en famille prévu pour les États-Unis.

Dans cet épisode de French Expat, Manon revient, la voix posée mais le cœur à vif, sur ce cauchemar éveillé. Elle raconte comment elle a cherché son mari toute une nuit dans les rues de Bayonne, guidée par la dernière localisation de son téléphone. Comment la police l’a finalement rappelée douze jours plus tard, pour lui apprendre que le corps avait été retrouvé. Et comment, depuis, elle tente de se relever.

Un projet américain de longue date

François-Tanguy avait toujours rêvé d’ouvrir une brasserie française à New York. Restaurateur breton autodidacte, il avait la passion des grandes tablées, du service à l’ancienne, des produits bien sourcés. Avec son épouse Manon, ils avaient déjà monté deux établissements à Saint-Brieuc, qu’ils avaient revendus pour financer leur départ. Le rêve américain de François-Tanguy, c’était Chez Fanfan : une brasserie de quartier à la française, conviviale, populaire, installée en plein Soho. Manon s’était laissée convaincre, malgré ses attaches familiales en France. Elle y avait vu une aventure à partager en famille, une chance unique pour leurs enfants.

Mais en l’espace de quelques jours, la mère de famille perd son mari, son projet professionnel, et la totalité de leur capital. Car malgré les circonstances, le propriétaire new-yorkais refuse de lui rembourser la caution et les loyers versés. Une somme colossale : plus de 200.000 dollars, engloutis. Son avocat tente de négocier, propose de transférer le bail à un autre restaurateur. Rien n’y fait. Face au risque juridique, Manon finit par signer une lettre de sortie, mettant définitivement fin à l’aventure new-yorkaise.

Hébergée aujourd’hui en Bretagne, sans logement ni voiture, Manon essaie de reconstruire une vie pour elle et ses enfants, âgés de 4 et 8 ans. Elle avance comme elle peut, portée par leur présence, le soutien de proches et des élans de solidarité inattendus. Des inconnus, touchés par son histoire, ont relayé sa situation. Une cagnotte en ligne a d’ailleurs été lancée par d’autres restaurateurs français. Une avocate franco-américaine exerçant à New York s’est également proposée pour étudier son dossier pro bono.

Ce témoignage n’est pas seulement celui d’un deuil. C’est celui d’une femme qui refuse de s’effondrer. Une histoire de perte, certes, mais aussi de dignité, de combativité et de courage. Car si le rêve américain s’est fracassé, il ne signe pas la fin du chemin.

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

Déborah Laurent (vidéo) : L’immersion en français dans les écoles publiques américaines

Comment fait-on quand on s’installe aux États-Unis en famille, qu’on n’a pas les moyens de payer une école privée mais qu’on veut que les enfants continuent à parler français ? On opte pour une école publique américaine qui propose un French Dual Language Immersion (DLI) Program. Plus de 33 000 élèves bénéficient de ce programme d’immersion bilingue aux États-Unis, dans 180 écoles réparties dans 30 États, selon les chiffres des services culturels français.

Déborah Laurent s’est rendue dans celle qui fut la toute première école du genre à Los Angeles, Richland Avenue Elementary School.

Richland Avenue Elementary School, de Kindergarten à 6th Grade – 11562 Richland Ave, Los Angeles, CA 90064.

3 jours à Charleston pour découvrir la culture du Sud

Sur la côte de la Caroline du Sud, Charleston est une destination très populaire avec sa scène gastronomique et son soleil à l'année. Fondée en 1670, la ville fascine par son architecture coloniale, ses ruelles ombragées, ses chênes de Caroline (live oak tree) et son passé profondément marqué par la guerre de Sécession et l'esclavage. 
Juste à côté de Charleston, des lieux expliquent le système esclavagiste mis en place par les propriétaires de plantation comme à McLeod. © Nastasia Peteuil
Jour 1 : le cœur historique et le French Quarter
Comme à la Nouvelle-Orléans, Charleston a son propr...

[Webinaire] Opportunités patrimoniales franco-américaines en 2025

Rendez-vous en ligne mardi 3 juin 2025 pour un webinaire dédié aux opportunités patrimoniales franco-américaines, ainsi que leurs implications fiscales.
Trois experts aborderont les thèmes suivants :– Quelles opportunités patrimoniales en France pour les “US persons” (SCPI, compte titre, LMNP, obligations immobilières) ?– Comment maximiser sa stratégie patrimoniale aux États-Unis ?– Comment optimiser votre gestion patrimoniale entre la France et les États-Unis ?– Comment gérer la volatilité actuelle des marchés financiers ?
Mardi 3 juin à 12pm ET · 11am CT · 9am PT · 18h en France[Inscription ...

Sex in America : Contre leur gré, les deepfakes à l’assaut des ados

Peut-être vous attendiez-vous, en ces beaux jours de printemps, à un sujet guilleret sur la sexualité des Américains, comme par exemple l’initiative lancée en 1995 par la boutique érotique Good Vibrations de San Francisco, pour faire de mai, le « Mois de la masturbation ». Il y a même un jour qui lui est dédié : le 7 de ce mois.
Mais une actualité plus sérieuse nous a incité à pousser la porte du Bureau ovale, rien que ça, pour nous saisir de l’un des innombrables dossiers empilés sur la table du président. Un projet de loi titré « Take It Down Act » que la première dame, Melania Trump, a fort...

La judoka Clarisse Agbegnenou en tournée aux États-Unis avant les JO de Los Angeles et sa « vie d’après »

Ce mercredi 30 avril, dans la fraîcheur des jardins de la Résidence de France de Beverly Hills, les invités sont littéralement tombés sous le charme de Clarisse Agbegnenou. Vingt-quatre heures après avoir atterri dans la Cité des Anges, la championne olympique française de judo apparaît radieuse, dans une combinaison fluide bordeau, sous l’œil d’une caméra, aux côtés de son agente, de sa mère Pauline Agbegnenou et de sa fille Athéna, bientôt 3 ans, dont elle est inséparable. 
Oubliée la défaite en finale des Championnats d’Europe de judo au Monténégro, le dimanche précédent, où la Françai...

We Are Ona organise ses repas immersifs à New York

Spécialiste des concepts culinaires immersifs, We Are Ona et son fondateur Luca Pronzato organise à New York jusqu’au jeudi 15 mai prochain une série de déjeuners et dîners pop-up en collaboration avec le designer français Alexandre de Betak.
Après s’être déroulé à Paris et Hong-Kong, l’événement donne rendez-vous, cette fois, au sein du WSA Building, un immeuble de 31 étages situé dans le Financial District, réaménagé en fin d’année et désormais occupé par studios d’artistes et agences de design.
Tous les midis et tous les soirs, jusqu’au jeudi 15 mai, We Are Ona invite donc à participer à un...

Acheter à Los Angeles : 4 conseils qu’un acheteur francophone doit absolument suivre

[Article partenaire] Los Angeles fait rêver. Son climat, sa diversité de quartiers, son dynamisme économique, et bien sûr, son aura cinématographique. Mais pour un Français souhaitant y investir ou s’y installer, l’achat immobilier peut vite devenir un parcours semé d’embûches. Comment éviter les pièges et optimiser son investissement ? Rencontre avec Marc de Longeville, agent immobilier francophone basé à Los Angeles, qui accompagne depuis plus de 10 ans les expatriés et investisseurs français à chaque étape de leur projet.

1. L.A. n’est pas Paris : comprendre le marché local

« Le premier choc pour mes clients, c’est de comprendre que Los Angeles est une constellation de micro-marchés », explique Marc. De Santa Monica à Pasadena, en passant par West Hollywood ou Silver Lake, chaque quartier a ses codes, son rythme, et… ses prix. « Ce n’est pas une ville verticale comme Paris, mais un patchwork de styles de vie. Le choix du quartier dépend autant du budget que du mode de vie que l’on recherche. »

Marc insiste : il ne faut pas chercher une “bonne affaire” selon des critères purement financiers. Il faut chercher un bien qui “fait sens” dans le tissu californien.

Contacter Marc de Longeville dès maintenant

2. Crédit, fiscalité, statuts : anticiper la dimension juridique et financière

Pour un acheteur non-résident ou fraîchement expatrié, les démarches peuvent être complexes. « Beaucoup ignorent qu’on peut obtenir un prêt immobilier aux États-Unis même sans green card – mais les conditions sont spécifiques, les taux souvent plus élevés, et la mise de fonds plus importante », précise Marc.

Il conseille également de s’entourer très tôt d’un CPA (expert-comptable américain) et, idéalement, d’un avocat fiscaliste international. « Chaque situation est unique. Il faut adapter la structure d’acquisition – en nom propre, via une LLC, ou même depuis une structure en France – en fonction de l’usage du bien, du patrimoine global et des objectifs à long terme. »

3. Visiter, ressentir, valider : l’approche intuitive

Marc ne vend pas des maisons. Il crée des rencontres. « Mon rôle, c’est d’écouter plus que de parler. Un achat réussi commence par une bonne écoute du projet de vie. » Il accompagne ses clients au-delà de la simple visite technique, en les aidant à “sentir” un quartier, une rue, une ambiance.

Il propose souvent un séjour d’exploration personnalisé, entre rendez-vous ciblés, temps libre et découverte de communautés locales francophones, écoles internationales, clubs professionnels… « Acheter un bien ici, c’est aussi acheter un futur quotidien. Il faut le vivre pour le choisir. »

Choisir la bonne approche avec Marc de Longeville dès maintenant

4. Post-acquisition : l’accompagnement ne s’arrête pas à la remise des clés

Marc continue souvent à accompagner ses clients après la vente : travaux, aménagement, mise en location, gestion locative, ou revente stratégique quelques années plus tard. « Je me considère comme un facilitateur à long terme. Ce lien de confiance est essentiel, surtout quand on investit loin de chez soi. »

Un expert francophone, un allié précieux

Que vous rêviez d’un pied-à-terre ensoleillé, d’un investissement locatif intelligent ou d’un nouveau départ à L.A., Marc de Longeville est bien plus qu’un agent immobilier : un passeur de culture, un guide de terrain, un conseiller de confiance. Et peut-être même, le premier visage ami que vous rencontrerez à votre arrivée.

Pour en savoir plus ou contacter Marc de Longevillerendez-vous sur son site internet.

Marc vous propose également des conseils pratiques dans un guide complet à télécharger ici.

Note : les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

La plateforme de consultants indépendants OMS & Co arrive aux États-Unis

« Indépendants, ensemble ». Depuis 12 ans, le cabinet OMS & Co permet à des consultants et cadres indépendants d'offrir leurs services à des entreprises pour des missions de courte, moyenne et longue durée et de mutualiser un certain nombre de fonctions support. Bien installé en France, le cabinet a ouvert des bureaux en Espagne, en Suisse, au Royaume-Uni, en Allemagne, et vient de s'implanter aux États-Unis. Avec près de mille missions par an et 350 clients actifs, le cabinet fait aujourd’hui environ 60 millions d’euros de chiffre d’affaires.
Son fondateur et CEO, Arnaud Sourisseau, se fé...

Avec 7 Français à la Draft, la French Touch continue de séduire la NBA

La Draft NBA des mercredi 25 et jeudi 26 juin s’annonce comme un nouvel événement majeur pour le basket français : pas moins de sept jeunes talents tricolores figurent parmi les espoirs sélectionnables cette année. Une présence qui confirme l’ascension fulgurante de la France sur la scène mondiale du basketball. Depuis plusieurs saisons, la NBA accueille de plus en plus de joueurs français, à l’image de Victor Wembanyama, choisi en première position en 2023 et sacré Rookie de l’année en 2024, ou encore de Bilal Coulibaly, Zaccharie Risacher, Alexandre Sarr ou plus récemment Dominique Malonga, ...

« Joséphine et Rémy », le duo qui fait aimer la musique aux enfants (et à leurs parents)

Dans les chansons pour enfants de Joséphine Ancelle et Rémy de Laroque, point de matelot risquant de se faire dévorer par le reste de son équipage, de lion « mort ce soir » ou de mère Michel dont le chat a été perdu… D’ailleurs, dans l’un des morceaux de leur nouvel album, « En regardant les étoiles », dont ils fêteront la sortie le samedi 17 mai avec une série de spectacles du même nom (infos ci-dessous), ils imaginent une alouette qui ne se fait pas plumer ! « Notre musique est porteuse d’amour : pour la Terre, les uns et les autres, tous ceux qui sont autour de nous, résume Joséphine Ancell...

Brèves new-yorkaises : Un chèque de 200$ pour compenser l’inflation

🔴 Un homme de 75 ans de la banlieue de New York a été arrêté après que les autorités ont découvert près de 100 chats dans sa maison, dont 28 morts, certains retrouvés dans un congélateur.
🥫 Près d’un million d’enfants new-yorkais et leurs familles font appel aux banques alimentaires chaque mois. Le chiffre n’a pas baissé depuis la pandémie. 
🖼 Un portrait sérigraphié d’Elvis Presley en cow-boy, signé Andy Warhol, a été mis en vente chez Sotheby’s le vendredi 9 mai dernier. C’était la première apparition sur le marché de cette œuvre depuis 1995, et elle a été vendue 37 millions de dollars. 
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