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Parcoursup: comment ça marche pour les élèves de l’étranger?

Les inscriptions à Parcoursup sont ouvertes depuis ce mercredi 18 janvier 2023. Les lycéens peuvent donc commencer à s’inscrire et formuler leurs 10 vœux d’orientation afin de poursuivre leurs études dans l’enseignement supérieur.

Parcoursup, ça n’est facile pour personne. Mais lorsqu’on est scolarisé à l’étranger -en lycée français ou pas- le processus peut carrément tourner au parcours du combattant. Le 14 novembre dernier, French Morning avait consacré une session en ligne à cette plateforme d’inscriptions lors du salon Étudier en France, organisé avec Expat Pro.  Le but étant d’aider élèves et parents à comprendre comment Parcoursup fonctionne et, éventuellement, comment s’en passer.

Une conférence en ligne avec deux expertes, Sibylle Job et Zohra Cousino, toutes deux spécialisées dans l’accompagnement et l’orientation des élèves scolarisés à l’étranger. Elles ont notamment détaillé les spécificités liées à l’expatriation. Nous vous proposons de revoir le replay :

[REPLAY] Visionnez l’enregistrement de cette session sur le site du salon «Étudier en France après une scolarité à l’étranger»

[Vidéo] Fiscalité internationale : le cas d’un expatrié français aux États-Unis

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Olivier Sureau est expert-comptable diplômé et CPA, co-fondateur de JADE FIDUCIAL, société de comptabilité et fiscalité pour les entreprises et particuliers français et américains basés notamment aux Etats-Unis.

Le point fort d’Olivier : sa connaissance des traités internationaux avec les pays francophones, la France en tête, avec une solide expérience de plus de 20 ans.

Mardi 17 janvier 2023, Olivier prenait la parole lors d’un webinaire dédié à la fiscalité pour les Français expatriés aux États-Unis.

Au programme :

– Quand devient-on foyer fiscal américain ?
– Quelles sont les déclarations fiscales fédérales américaines et françaises à effectuer ?
– Sur quels revenus s’appliquent la fiscalité américaine et française ?
– Le cas des retraites, de l’assurance vie et du patrimoine immobilier
– Le retour en France
– Les formulaires à remplir et le calendrier 2023

Visionnez le replay sur notre chaine YouTube

Contactez Jade Fiducial : [email protected]

À Miami, Vincent Raffard fait éclore un nouvel album en trois volets

Les fans de « l’homme au chapeau rouge », comme ils le surnomment, trépignent d’impatience. Artiste incontournable de la scène musicale miamienne, le chanteur et multi-instrumentiste français Vincent Raffard sort son nouvel album de douze chansons, enregistrées et produites par Tony Smurphio du groupe local Afrobeta, qui se déclinera en trois volets, tous dotés d’une atmosphère différente. Un harmonieux mélange entre sonorités électroniques et chansons à texte.

Intitulé « L’amour fait revivre », le premier EP de quatre titres de cette trilogie musicale, dont la pochette a été illustrée par le pionnier français du street-art Speedy Graphito, sera disponible dès le dimanche 22 janvier. « C’est une date symbolique puisqu’elle marque la Saint-Vincent, mais c’est surtout le jour où je me suis réveillé du coma, il y a trois ans », confie le jeune quadra qui a été victime d’un terrible accident de la route à Miami, violemment percuté par une ambulance en service, en janvier 2020.

« L’amour fait revivre », le premier EP de cette trilogie musicale © Grégory Durieu

« Amer Tune » et « Ange Assistance », les deuxième et troisième volets, sortiront respectivement le mercredi 22 février et le mercredi 22 mars. Son dernier EP, au nom évocateur, regroupe notamment des chansons inédites composées lors de son arrivée aux États-Unis ainsi qu’un titre évoquant cet accident qui aurait pu lui être fatal, que le chanteur a écrit après cinq longs mois de rééducation.

Afin de réaliser ce nouveau projet, Vincent Raffard a su rassembler autour de lui de talentueux artistes internationaux, à l’image du violoniste Antoine Beux, aka Tony Bird, de Kaori Niina, et du chanteur de gospel Wendell Morrison, son ami de longue date et complice de scène, donnant ainsi naissance à une incroyable diversité musicale avec des interventions en anglais, en espagnol, en portugais ou encore en japonais, le tout agrémenté par le son de son instrument fétiche, la trompette.

Vous pourrez d’ailleurs vous procurer en avant-première cette trilogie musicale le mercredi 25 janvier à l’Adrienne Arsht Center for the Performing Arts lors du prochain concert de Vincent Raffard et son groupe aux influences gypsy jazz et electro swing The French Horn Collective, pour lequel il nourrit le répertoire de ses propres créations.

Les «Gasconneries» d’Ariane Daguin, hommage à son père

Une nouvelle aventure commence pour l’infatigable Ariane Daguin. Pour ceux qui se demandaient comment l’entrepreneure occupait ses journées après avoir vendu son groupe D’Artagnan l’an dernier, et bien… elle ne chôme pas. En plus d’être très impliquée au sein de la D’Artagnan Farms Foundation, qui opère la ferme dirigée par sa fille, Alix, la pionnière du bio aux États-Unis s’active à promouvoir sa région d’origine et de cœur, la Gascogne. Alors si vous êtes en France le lundi 30 janvier, voici un rendez-vous à ne pas manquer : Les Gasconneries d’André Daguin.

Ce festival qu’Ariane Daguin s’apprête à lancer en France est dédié à son père, figure emblématique de la gastronomie du Sud-Ouest, chef durant 40 ans à l’Hôtel de France (deux étoiles Michelin) à Auch, et décédé il y a trois ans. « J’ai voulu rendre hommage à mon père et surtout à son amour pour sa région, la Gascogne, sa culture, son histoire, ses traditions. Et avec son humour, c’est devenu les Gasconneries. »

Ariane Daguin a donc imaginé un évènement festif qui aurait ravi le grand cuisinier. Vingt-trois producteurs gascons se retrouveront toute la journée du 30 janvier à Ground Control, dans le 12e arrondissement de Paris, pour faire découvrir aux professionnels du secteur et au grand public l’excellence de leurs produits. « Comme tous les Gascons, ils aiment boire, bien manger et bien s’amuser, rappelle Ariane Daguin, mais ils prennent leurs produits très au sérieux. À ce niveau là, il ne faut pas les embêter. »Foies gras, pâtés, poissons, bœuf, veau et volailles seront présentés par ces éleveurs, producteurs de truffes, vignerons, brasseurs, safraniers, pruniculteurs et autres experts de la gastronomie gasconne. Ça ne va pas manquer de saveurs.

Mais avec l’humour facétieux des Daguin, la journée ne s’arrêtera évidemment pas aux dégustations culinaires. Il y aura également des « jeux bêtes », comme s’en amuse la fondatrice du festival : concours de lancer de béret, course palmée, dégustation de demoiselles de canard, initiation à la mêlée de rugby avec des anciens du XV de France – Denis Charvet, Vincent Moscato, Omar Hasan… Rien qu’à lire le programme, ça donne envie de prendre un billet pour Paris.

« Les Gascons ne se prennent pas au sérieux, mais prennent leurs produits très au sérieux !» dit Ariane Daguin, en hommage à son père, André Daguin, aux fourneaux à l’Hotel de France, à Auch, durant 40 ans. © Alix Daguin

Les portes ouvriront en deux temps : à 10h pour les professionnels du secteur Cafés-Hôtels-Restaurants (chefs, cavistes, acheteurs de grands magasins…). La cheffe Hélène Darroze participera à une conférence sur le thème « Comment attirer des investissements ». Suivront deux autres conférences sur « les tendances dans l’alimentation de demain », animées par le chef cuisinier Thierry Marx et, pour les vins, par Jérôme Gagnez, auxquelles pourront assister, à partir de 17h, le grand public muni du pass VP « avant-première ». Ce billet à 20€ permettra également de rencontrer des chefs, de participer à une séance de dédicaces ou encore d’assister à des démonstrations de cuisine. Le pass grand public « classique » à 15€ donnera accès aux Gasconneries à partir de 18h avec une immersion dans toutes les traditions, culinaires et animations festives. « Ne pas oublier son filet à provisions », recommande Ariane Daguin, car il y aura de quoi faire son marché.

L’objectif, à terme, est de pérenniser le festival « pour qu’il puisse servir aux producteurs et leur ouvrir de nouveaux horizons », explique Ariane Daguin, qui a déjà créé une nouvelle entreprise en France afin de pouvoir embaucher. « J’aimerais que ce soit un événement bi-annuel qui se tienne dans une grande ville durant l’hiver – Paris cette année mais pourquoi pas Lyon ou Marseille une autre année – et en Gascogne l’été. » Projet à long terme… Et pourquoi pas des Gasconneries aux États-Unis ?

Kalie Granier révèle son «royaume des forêts sous-marines» à SF

À l’occasion de l’ouverture de la Fog Fair, la Foire Internationale d’Art Contemporain de San Francisco, l’artiste française Kalie Granier inaugure, ce jeudi 19 janvier, son exposition, « Le royaume des forêts sous-marines ». La fondation d’art de Saint-Joseph accueillera son travail jusqu’au vendredi 31 mars en partenariat avec la Villa Albertine. Un lieu grandiose pour une installation unique. 

« J’ai recréé une immense forêt d’algues grâce à trois ans de trésors récoltés dans mon plus proche environnement naturel », explique Kalie Granier qui vit depuis six ans à Santa Cruz, une ville côtière à une heure et demi au Sud de San Francisco. Les spécimens qu’elle revisite et expose sont des algues géantes brunes qui s’épanouissent dans les eaux froides du Pacifique et de l’Antarctique. Leur particularité ? Elles peuvent mesurer plus de 50 mètres de haut. 

L’artiste française Kalie Granier et sa récolte à Santa Cruz. © Damien Golbin

Sensibilisation à la planète

Kalie Granier récolte ces algues directement sur les plages près de chez elle. Échouées sur le sable, elles ont séché et sont souvent endommagées. Alors elle « les répare et les soigne ». Pour ce faire, elle les renforce avec des rubans de laine recyclés ou des chutes de tissus récupérées. Elle les pare aussi de couleurs en utilisant uniquement des pigments naturels. « La plupart des gens sont dégoûtés par les algues… Moi j’aime m’en emparer pour raconter notre société. J’espère changer la vision que le monde occidental en a et démontrer comment nous sommes tous reliés à ces êtres vivants. »

À travers sa forêt d’algues suspendue, l’artiste cherche ainsi à sensibiliser le public à la fragilité de nos éco-systèmes. « Interroger notre relation à l’océan, ramener les gens sur terre alors que certains planifient de voyager sur mars, déplacer le regard là où on ne le pose pas alors que la crise climatique exige que l’on s’y concentre », estime la jeune femme. Ces forêts de varech en déclin libèrent en effet de l’oxygène et représentent un maillon essentiel de la biodiversité. Et Kalie Granier d’ajouter : « mais qui le sait ?! Mon rôle d’artiste, c’est d’exposer ce qui est méconnu et d’aider à créer des liens. »

Luttes et communautés 

Kalie Granier aime se définir à la fois comme une artiste et une activiste. « Je participe à des luttes qui me tiennent à cœur avec mes propres outils, en créant des choses et en racontant des histoires ». Pour soutenir sa démarche, si elle explore différentes matières, elle passe aussi par différents médiums. Son installation à Saint Joseph s’accompagne d’ailleurs d’un film réalisé avec les scientifiques de la fondation Reefcheck : « 2 FEET ». 

©Damien Golbin

Au carrefour de l’art, de la science, de la poésie et de la conservation écologique, ce film raconte la relation de cinq femmes « avec le pouvoir vital de l’eau sous-marine ». Il réunit deux sujets qui animent profondément la jeune artiste : la nature et le féminisme. Deux notions qui convergent dans le collectif artistique qu’elle a co-fondé en 2019 à San Francisco : Loud Spring. Réflexions, expositions, festivals… Ce groupe promeut l’éco-feminisme et la justice sociale à travers l’art. 

Kalie Granier inclut de cette façon son art en politique et met sa passion au service de ses valeurs. « C’est ça pour moi l’éco-feminisme. C’est s’élever contre le système colonial, patriarcal et capitaliste ». Très engagée, elle s’illustre dans différents combats par exemple du côté la région de Santa Cruz, auprès des populations natives locales. « J’aime tisser des relations notamment avec ceux qui habitent ces terres colonisées. J’apprends les différents versants de l’histoire locale et me place comme un élément de transmission et de partage ». Vous pourrez découvrir sa vision durant toute la durée de l’exposition.

Florie Bodin: «J’ai gagné la carte verte à la loterie»

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Chaque année, 20 millions de personnes venant du monde entier tentent leur chance à la fameuse loterie de la carte verte américaine. Ce précieux sésame de résident permanent, si difficile à obtenir, ne sera pourtant délivré qu’à environ 55 000 personnes à l’issue d’un processus souvent long et compliqué.

Florie Bodin a toujours eu une relation très forte avec les États-Unis, et si de nombreux séjours l’y ont menée, elle n’y a jamais véritablement vécu. En octobre 2019, se remettant d’une rupture amoureuse et en recherche de nouvelles aventures, la voilà qui tente sa chance en soumettant sa candidature à ce loto peu ordinaire. Six mois plus tard, alors qu’elle a du réinventer son quotidien impacté par la crise du coronavirus, elle découvre un peu par hasard qu’elle a été sélectionnée.

Choquée mais aussi très heureuse, Florie se lance alors dans un processus dont elle ignore tout : beaucoup de papiers, des justificatifs en tous genres, des visites médicales et un investissement financier qu’elle n’avait pas anticipé. À mesure qu’elle avance, sa vie aussi change. Elle a créé son entreprise, Grows, elle a rencontré son petit ami, un homme plutôt sédentaire. Et la voilà moins mobile qu’au moment de sa candidature. Malgré tout, Florie termine le processus et reçoit sa green card en 2022. Au moment où elle se confie dans French Expat, elle est à New York pour activer sa carte verte et se demande si elle va rester aux États-Unis.

Pour en savoir plus sur la loterie de la carte verte américaine, vous pouvez consultez cette section de notre site Internet.


French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

Divorcer aux États-Unis: 10 conseils indispensables

Quand un divorce plane au-dessus des cœurs, nombre de questions se bousculent. Des interrogations pratiques, financières et morales démultipliées par l’expatriation. Car loin de ses repères habituels, l’expérience se révèle souvent plus complexe. Dix conseils pour naviguer dans les méandres du divorce aux États-Unis.

1) Comprendre de quoi on parle

Divorcer aux États-Unis recouvre trois réalités juridiques distinctes. Le « divorce », qui correspond à la dissolution du mariage. La « custody » qui définit l’autorité parentale et le mode de garde des enfants. Enfin, la « property division » et le « support », soit la répartition des biens.

« Selon les cas de chacun – enfants ou non, contrat de mariage ou non (qu’il faudra d’ailleurs faire reconnaître au préalable par les autorités locales) – les approches diffèrent beaucoup », explique maître Hélène Carvallo, avocate en droit international de la famille dans l’État de New York et médiatrice internationale.

Avant de se lancer dans une procédure, on prend donc le temps d’analyser les critères objectifs qui l’influenceront. Entre autres, l’âge des enfants, la dépendance ou l’indépendance financière, le statut du VISA, l’autorisation de travail, la reconnaissance des diplômes, le logement et le Credit Score.

2) Mesurer le poids de la décision

« Personne n’est jamais gagnant dans un divorce » assure la thérapeute Magdalena Zilveti Manasson. Et d’ajouter : « cette démarche fragilise émotionnellement, créée une blessure, a un lourd impact financier. Sans compter que les implications pratiques, lorsque l’on vit loin de chez soi, rendent tout très compliqué. » Ne pas se précipiter et ouvrir une réflexion approfondie sont les clés d’une séparation plus sereine. 

3) Contacter le consulat

Avant d’officialiser toute démarche, on se met en relation avec le consulat de son État de résidence. C’est un excellent relais d’information et d’orientation. Certains consulats offrent même des consultations juridiques gratuites.

4) Explorer les ressources locales…

Il existe des associations qui peuvent apporter du soutien. Par exemple le réseau Main dans la Main (née à San Francisco) ou SOS French in Texas. La coach Magdalena Zilveti Manasson propose aussi le groupe Facebook « Expat Nanas : Séparées, divorcées », une communauté d’entraide réservée aux Françaises en expatriation ou de retour d’expatriation. En cas de violence conjugale, noter cette ligne d’urgence : National Domestic Violence Hotline (800-799-7233 ) et, pour les Français de l’étranger, ce numéro : 00 33 1 805 233 76.

5) … Et découvrir les institutions légales 

Ne pas maîtriser les règles sur place ajoute des difficultés. Et comme le rappelle maître Carvallo « les États-Unis, ce sont 52 États en un pays». Si l’on retrouve des principes communs entre les différents États, certains comportent des spécificités propres (de la répartition des biens avant le mariage aux montants des pensions). S’informer en amont sur les sites officiels des Supreme Court des États de résidence et sur le site du Department of States s’avère judicieux.

Andrii Yalanskyi – Shutterstock

6) Saisir un juge français ou américain ?

Il n’est pas impossible que les deux juges s’estiment compétents. Selon Hélène Carvallo « deux juges issus des deux pays peuvent être saisis et chacun peut appliquer un droit différent. Chacun étant souverain, il n’est pas soumis à ce que fait l’autre ». Les risques ? Une procédure exponentielle donc plus coûteuse, plus longue, avec la possibilité que la décision de l’une des juridictions ne soit pas reconnue dans l’autre pays. « Le critère principal, c’est la résidence » explicite la médiatrice internationale. Le droit de l’État s’applique en effet automatiquement après un certain temps de résidence. Entre six semaines et six mois selon les États pour le divorce, après six mois de présence sur le territoire d’un État pour la custody.

7) Prendre un avocat… ou pas ! 

Aucune obligation en la matière. « Parfois les avocats voient le pire, c’est une déformation professionnelle. Et on rentre dans un processus qui coûte une fortune… À NY, l’ouverture de la procédure est comprise entre 5 000$ et 25 000$. L’ensemble peut monter à plusieurs centaines de milliers de dollars ! », met en garde maître Carvallo. Son conseil ? Tenter la médiation en s’adressant à des médiateurs internationaux « formés pour tenir compte des différences culturelles, au-delà des aspects purement juridiques ». 

Certains couples qui s’entendent sur les modalités de leur séparation peuvent aussi divorcer sans assistance. Ils rédigent ensemble un accord qui sera ensuite homologué par le juge et cette procédure ne prend en général que six mois. Mais la thérapeute Magdalena Zilveti Manasson encourage, malgré toute bonne entente, à systématiquement prendre conseil auprès d’experts. « Quand on fait ça à l’amiable, au début tout se passe bien, celui qui prend la décision du divorce rassure l’autre, mais après, ça peut se corser, notamment sur les aspects financiers. Autant ne pas attendre qu’il soit trop tard pour réagir… »

Une ou deux sessions avec un avocat en droit de la famille suffisent la plupart du temps pour brosser un tableau général et aborder les exceptions majeures qui existent. 

8) Faire reconnaître son divorce en France

Si le divorce est prononcé par l’un des deux pays, il doit être enregistré dans l’autre. Le but : qu’il soit exécutoire, c’est-à-dire qu’il puisse être appliqué. Pour faire transcrire son divorce américain en France (et que l’État Civil en fasse mention), il faut passer par le parquet de Nantes. Détails ici. Pour le rendre exécutoire, il faut par la suite entamer une procédure supplémetaire, dite d’exequatur.

9) Couple franco-américain et couple franco-français 

« Sur le plan juridique, ça ne change rien ! Ça se joue sur les plans culturels et psychologiques » affirme maître Hélène Carvallo. Concernant un divorce entre deux Français, la question du retour s’impose si l’on ne peut pas maintenir la vie aux États-Unis. « Une menace pour le projet d’expatriation qui a des conséquences familiales majeures ».

Pour un couple mixte, les possibilités de retour sont difficiles, « voire impossibles ». « Il y a simplement moins de chances de trouver un accord », décrypte la médiatrice. Et pour tous : pas de retour en France avec les enfants sans accord juridique préalable. Il s’agirait sinon d’un enlèvement international et le retour de l’enfant sera ordonné par le juge du pays d’enlèvement, sur le fondement de la convention de la Haye. Des règles assez proches existent d’ailleurs entre les différents États américains.

10) Gérer ses sentiments 

Tristesse, colère, vengeance… Un divorce implique un tsunami émotionnel.  Il semble essentiel de se faire accompagner par un spécialiste de la santé mentale durant cette période. En solo pour briser l’isolement, comme en duo. « Suivre une thérapie en couple, même lorsque la décision est prise, aide à la communication, au respect, à l’entraide et à maintenir le couple parental quand il y a des enfants. Eux, vivent souvent la situation comme un drame… » précise la thérapeute Magdalena Zilveti Manasson.

Découvrez LouLou, le rooftop français de Santa Monica

[Article partenaire] Célébrant la joie de vivre, LouLou est connu pour ses plats innovants et son menu franco-méditerranéen « with a cali touch ». 

Un lieu d’exception dans les hauteurs de Santa Monica

C’est tout au bout de la légendaire route 66 que LouLou opère, situé sur la terrasse tout en haut du célèbre mall « Santa Monica Place ». LouLou est une destination de choix, un lieu d’exception aux multiples facettes, qui vous transporte sur la French Riviera avec son nouveau décor et ses salons privés. 

Chez LouLou, on cultive la joie de vivre et le bien-être avec une atmosphère naturelle, des matériaux simples et de la verdure. La vue est époustouflante de jour et la nuit laisse place à une ambiance intimiste avec un éclairage tamisé.

Un espace adapté à tout type d’événements

LouLou, c’est aussi un espace intime et haut de gamme à découvrir entre amis, en famille ou dans un cadre professionnel. L’architecture bien réfléchie du restaurant a été créée dans le but de pouvoir s’adapter à tout type d’évènements et de satisfaire une clientèle exigeante. Avec sa cuisine française aux saveurs californiennes, LouLou vous permettra de vous évader sur la Côte d’Azur et de faire une pause boho chic lors de vos excursions.

En parallèle, le restaurant propose des soirées festives avec des DJ de talent, des artistes variés et une musique triée sur le volet avec un sound system immersif et unique en son genre. LouLou vous a d’ailleurs concocté une playlist pour vous accompagner où que vous soyez.

Des produits locaux pour régaler vos papilles

Le chef Stanislav Suchy a préparé un menu avec des produits locaux provenant des fermes locales. Au menu, des plats emblématiques comme la soupe à l’oignon ; la salade lyonnaise ; la salade césar ; le poulpe grillé à la sauce romesco et à l’avocat ; la galette de sarrasin au jambon, à l’œuf et au gruyère ; un confit de canard Anna ; une poule de Cornouailles avec du farro, des champignons sauvages et des carottes ; des linguine maison au homard et assaisonnées d’ail, d’échalotes, de citron, de basilic et de crème, ou encore des pizzas à la truffe fraîche et des escargots à la française. En somme, il y en a pour tous les goûts !

Les menus du brunch et de l’Happy Hour comprennent des classiques tels que le croissant au soleil levant, la quiche lorraine, des tacos au saumon, la salade niçoise et des créations originales de pizzas cuites au feu de bois. Retrouvez le menu complet ici.

Ouvert 7 jours sur 7

LouLou vous ouvre ses portes tous les jours avec un service en continu :

  • Du lundi au mercredi de 11:30am à 11:00pm
  • Du jeudi au samedi de 11:30am – 12:00am
  • Le dimanche de 11:30am – 10:00pm

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site de LouLou et pour réserver, c’est par ici.

LouLou se situe au 395 Santa Monica Place #300 Santa Monica, CA 90401.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Le peintre André-Pierre Arnal expose dans l’Upper East Side

C’est un bel hommage au travail du peintre français André-Pierre Arnal que rend la galerie Ceysson et Bénétière, située dans l’Upper East Side, jusqu’au samedi 21 janvier. L’artiste fut une figure du groupe Supports/Surfaces fondé par Vincent Bioulès à la fin des années 60 et est resté actif depuis cinq décennies, s’attachant à déconstruire les outils traditionnels de la peinture pour mieux repenser le processus de création d’une œuvre.

Le mouvement Supports/Surface a été un des précurseurs de l’art moderne en France. La démarche consiste à accorder autant d’importance aux matériaux utilisés et aux gestes pour la réaliser qu’à l’œuvre finale, et qui considère le sujet de l’œuvre comme secondaire. Les artistes représentatifs de ce mouvement ont été Marcel Aloccco, Daniel Dezeuze, Noël Dolla, Bernard Pagès, Jean-Pierre Pincemin, Patrick Saytour et Claude Viallat, avec l’exposition La Peinture en Mouvement à l’École spéciale d’architecture à Paris en 1969.

L’exposition rassemble des tableaux aux couleurs chaudes datant de 1970 à 1986, juste après la dissolution du mouvement Supports/Surfaces, qui utilisent différentes techniques comme le froissage, pliage, ficelage, pochoirs, frottage, arrachements, collage, déchirement, et pliage-arrachements. Selon André-Pierre Arnal, « la technique, quelle quelle soit, est ce qui relie la matière et la pensée. Cela depuis la préhistoire. Et ceci continue parce que cest la base même de la création et de la culture. » L’artiste se concentre ainsi sur la déconstruction du support traditionnel de la peinture, en insistant sur la façon dont chaque élément dune œuvre doit être considéré individuellement et comme un tout. Les couleurs chaudes utilisés par André-Pierre Arnal donnent un aspect solaire et reposant à l’exposition, bienvenu en ce mois de janvier.

Concours du meilleur croissant de New York: votez pour vos boulangeries préférées

On est des gourmands, à French Morning. Et comme on ne peut pas attendre la prochaine édition de la Best Baguette à New York, on vous propose une nouvelle édition du Best Croissant !

La finale 2023 aura lieu le dimanche 19 mars, au 5th&MAD à Manhattan, devant un jury de chefs professionnels. Les meilleures boulangeries viendront présenter leurs viennoiseries et vous pourrez ainsi passer de stand en stand, déguster les croissants, et élire le meilleur d’entre-eux en décernant le Fan Prize.

Nos juges, eux, après avoir goûté tous les croissants à l’aveugle, décerneront le Grand Prix.

Best Croissant Miami en 2018.

Nous avons besoin de votre aide pour déterminer les finalistes. Votez dès aujourd’hui pour les boulangeries qui seront en compétition en indiquant celles que vous préférez. Voici le formulaire, vous pouvez en indiquer jusqu’à trois.

Et pour être certain de ne pas rater la finale du 19 mars, vous pouvez déjà prendre votre billet : c’est ici. Vous verrez, en cliquant sur « tickets », il y a plusieurs formules proposées, dont une avec cocktails (Mimosa et Bellini) à volonté. On va se régaler !

L’édition 2023 du concours du Meilleur Croissant de New York est rendue possible grâce au soutien de nos généreux sponsors, French bee, Les Moulins de Soulanges, et Beurremont.

Le duo Kids Return en tournée en Amérique du nord

On les a découverts en octobre dernier alors qu’ils présentaient leur tout premier album « Forever Melodies » en première partie de Polo & Pan à Red Rocks. Depuis, rien n’arrête la progression de Kids Return, le groupe d’indie pop actuellement en tournée en Europe. Quelques mois seulement après sa sortie, leur album était classé par Les Inrockuptibles parmi les meilleurs de l’année 2022.

Au début de la pandémie de Covid en mars 2020, alors qu’ils font partie d’un autre groupe, Teeers, formé avec deux autres copains, et qu’ils sont en tournée en Californie, les amis d’enfance Adrien Rozé et Clément Savoye précipitent leur retour en France depuis Los Angeles suite à l’annulation en série de leurs concerts. Confinés dans l’appartement parisien des parents de l’un d’entre eux, Adrien et Clément essaient tant bien que mal de terminer l’album de Teeers. Ils créent alors une bulle créative : ils lisent des classiques, jouent la musique qu’ils aiment, regardent des films. Ils composent, jouent, chantent… et c’est ainsi qu’est né leur duo musical Kids Return.

Dans « Forever Melodies », Kids Return propose une invitation au voyage à travers le temps et l’espace avec dix chansons intimes et enivrantes traitant de leur amitié, leurs histoires d’amour, leurs peines de cœur et de leur enfance. Leur musique est inspirée de celles qu’ils aiment, un savoureux et entêtant mélange des Beatles, de MGMT et de Vladimir Cosma.

Leur tournée débutera le vendredi 10 février à Brooklyn sur la scène du Elsewhere (Zone One), puis se poursuivra le surlendemain, le dimanche 12 février, au Songbyrd à Washington DC. Le groupe s’envolera au Canada pour la Saint Valentin, le mardi 14 février, pour se produire au Ministère à Montréal puis à Toronto au Drake Hotel le mercredi 15 février. De retour aux États-Unis, le duo continuera au Barboza à Seattle le samedi 18 février, puis terminera cette tournée nord-américaine en Californie, sur la scène du Brick & Mortar à San Francisco le mardi 21 février et sur celle du Moroccan Lounge à Los Angeles le mercredi 22 février.

French Boss, Emma Wallaert: «Une valise clé en main, intelligente et green»

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Si le cœur de la société Maison Jeanne bat à Lisbonne, le cœur de Emma Wallaert, sa fondatrice avec qui nous sommes aujourd’hui, bat de plus en plus souvent dans le nord de la France, à Lille, sa ville natale. Emma n’en reste pas moins une femme entrepreneuse qui a choisi la capitale du Portugal pour y lancer son activité.

Créer son entreprise, Emma y a toujours pensé. Mais ses expériences de salariée, souvent exaltantes et rémunératrices, l’ont toujours empêchée de franchir le pas. C’est une expatriation à Lisbonne qui a – partiellement – décidé de la suite de son parcours.

Maison Jeanne est donc née, en ligne, il y a maintenant quatre ans, pour aider les femmes à faire leur valise. Et pas seulement à la faire. À bien choisir également ce qu’elles mettent dedans. Pour y parvenir, Emma s’est largement appuyée sur sa propre expérience de grande voyageuse.

Son activité suppose de sa part une connaissance de plusieurs univers. Celui de la confection mais aussi celui de la commercialisation en ligne. A la fois traditionnelle dans le produit et novatrice dans la manière de le vendre, Emma a également placé Maison Jeanne au carrefour du luxe, du caritatif et de l’écologie. Chacun de ces domaines alimente au quotidien la réflexion de sa créatrice.

Maison Jeanne grandit pas à pas, mais il est déjà loin le temps où, snobant le web, sa fondatrice prenait sa voiture pour aller rencontrer de possibles fournisseurs, partout au Portugal. Tous ces petits ateliers sélectionnés de visu sont aujourd’hui partenaires de ce concept nouveau et tellement féminin.

Rarement le mot entrepreneure (avec le E à la fin) ne s’est autant imposé. Tout, dans le parcours professionnel de Emma Wallaert, respire en effet la féminité.

Listen to “Episode 54: Emma Wallaert” on Spreaker.