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Francophonie : 2e édition du concours de BD « Aventures dans les Amériques »

Fans de bandes dessinées, à vos crayons et tablettes. Le Centre de la francophonie des Amériques vient de lancer la deuxième édition de son concours de BD « Aventures dans les Amériques ». Comme l’an dernier, les bédéistes en herbe sont invités à raconter une histoire représentant une région ou un lieu francophone du continent américain avec, pour personnage principal, soit un aventurier imaginé par le dessinateur, soit un (super) héros. La BD doit contenir entre 6 et 16 cases, réparties sur un maximum de deux planches, en version papier ou numérique.

Défi supplémentaire : l’histoire doit mettre en valeur une ou des expressions francophones. L’association québécoise en suggère une liste. Certaines sont connues de tous, comme « tomber dans les pommes » (s’évanouir), « raconter des salades » (mentir, raconter des histoires qui ne sont pas vraies) ou encore « avoir un bon coup de fourchette » (être gourmand, aimer manger). D’autres sont propres aux Québécois : « avoir la motte à rire » (avoir le fou rire) ou « être vite sur ses patins » (être rapide / être capable de s’adapter rapidement).

Bien d’autres expressions peuvent être proposées, comme les fameuses « Lâche pas la patate » (ne pas abandonner) ou « la ratatouille » (querelle d’amoureux) de Louisiane par exemple.

Ouvert jusqu’au mardi 1er novembre 2022, ce concours s’adresse à tous les francophones du Canada et des Amériques. Les participants sont répartis en deux catégories selon leur âge : « scolaire » (les 12-18 ans) pour les élèves qui participent à cette compétition avec leur classe et leur enseignant – et c’est ce-dernier qui soumet les planches; et « grand public » (les 12 à 17 ans/18 ans et plus) pour une participation à titre individuel. Les gagnants remporteront l’une des 15 bourses dotées de 500 dollars canadiens (380 dollars américains). 

Les projets seront évalués entre les 8 et 22 novembre 2022 par un jury international composé de professionnels et provenant de différentes régions des Amériques. Les noms des gagnants seront dévoilés sur le site du concours le jeudi 1er décembre 2022. Ces personnes seront ensuite contactées par email. L’an dernier, les organisateurs ont reçu 206 planches. Pour découvrir les gagnants de l’an dernier, c’est ici.

Corinne Ouelhadj Engel: «L’artisanat ne repose que sur l’amour et la passion»

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Message reçu sur WhatsApp, quelques minutes seulement après avoir terminé l’enregistrement du programme consacré à Corinne Ouelhadj Engel : « Re-bonjour Eric, je viens d’apprendre que j’ai gagné le premier prix pour le concours Confiture de fleurs avec ma Gelée de Lavande. Merci encore. Corinne. » Une étape de plus sur le chemin de la reconnaissance pour cette femme qui avoue elle-même être très attentive à l’image qu’elle envoie. Une image sur laquelle il convient de bien faire le point car cette expatriée de Miami est résolument éclectique. Et sa vie tourne aujourd’hui autour de quelques mots : le plaisir du palais, la créativité en matière de saveur, l’artisanat et l’entraide. Chacun de ces mots désigne une de ses activités.

Corinne est née à Lyon, au sein d’une famille de cinq enfants, et a été élevée dans le culte du goût, de la finesse en matière de choix culinaires. Elle vit aux États-Unis depuis quinze ans, possède la double nationalité franco-américaine. Et elle s’efforce de faire partager ce goût pour les bonnes choses aux Américains. Elle fabrique des confitures depuis toujours, et les vend depuis 2017 au travers de la structure Madeleine and Co qu’elle a elle-même créée, et dont chaque mot du nom ramène à un élément de sa vie personnelle. Elle fabrique ces confitures dans des bassines de cuivre, en attendant l’ouverture, dans les mois qui viennent, d’une structure de fabrication moins artisanale et d’ores et déjà financée.

Le dernier angle saillant de sa personnalité est enfin cette image empathique qu’elle souhaite se donner au travers de plusieurs déclarations ou réalisations. Elle veut ainsi donner aux femmes la place que celles-ci méritent dans l’univers de la cuisine. Une place qu’elle estime encore très insuffisante. Elle, maman de trois enfants, veut prouver – et y réussit – que les quotidiens familiaux et professionnels ne sont pas incompatibles. À l’image de celle qui est son modèle, la cheffe Anne-Sophie Pic. Elle admire tout de cette dernière. Son talent culinaire et son imagination créative, mais aussi sa trajectoire de créatrice d’entreprise.

Enfin, et c’est l’ultime preuve de son souci de l’autre et du collectif. En 2020 elle a créé la Chambre franco-américaine des métiers et de l’artisanat. L’objectif : fédérer l’artisanat français pour l’aider à s’implanter en Floride. Et, aujourd’hui, c’est la gestion de cette association qui occupe la plus grande partie de son temps. Pour que vive, aux États-Unis, l’esprit culinaire français.

Regarder la vidéo :

Écouter le podcast :

https://www.spreaker.com/user/frenchmorning/pad-audio_50

Chut… le Dîner en Blanc revient à New York

Après deux années de pause forcée à cause de la pandémie, le fameux Dîner en Blanc remet le couvert à New York le lundi 19 septembre. Le lieu est tenu secret, comme le veut la tradition.

Il s’agira aussi de la dixième édition new-yorkaise de cet événement culinaire fondé à Paris en 1988 – un grand dîner où les convives, vêtus de blanc de la tête aux pieds, apportent leur tables, sièges et victuailles et investissent un espace public révélé par les organisateurs à la dernière minute. Il est présent désormais dans 120 villes à travers le monde. À New York, il s’est notamment tenu au Lincoln Center, au Winter Garden au bord de l’Hudson ou sur Governors Island. Les 5 500 participants au rendez-vous de 2019, à Battery Park City, avait été douchés par la pluie, mais cela n’avait pas entamé leur enthousiasme.

Participer au Dîner en Blanc est plus facile à dire qu’à faire. Les curieux sont invités à s’inscrire sur une liste d’attente pour faire partie de l’édition de cette année ou des suivantes, mais celle-ci peut-être très longue – 60 000 noms en 2019.

Les convives qui ne veulent pas s’encombrer ont la possibilité de commander un panier repas sur le site de l’événement. Il est interdit d’apporter de l’alcool sur place. Les commandes de champagne et de vin doivent être faites en ligne. En tout cas, après deux ans de pause, les gourmands seront certainement chauffés… à blanc.

La Crêpe Vegan, le pari gourmand de Jonathan Ohayon à LA

À Los Angeles, l’entrepreneur français touche-à-tout, Jonathan Ohayon, s’est lancé un défi : séduire les Américains autour de recettes de crêpes véganes. Un parti-pris healthy et éthique qui devrait conduire à l’ouverture d’un premier restaurant cette année.

Depuis quelques mois, la crêpe fait fureur à Los Angeles. Dans le quartier d’East Hollywood, face à l’épicerie végane Besties Vegan Paradise, le kiosque de La Crêpe Vegan s’est installé tous les dimanches avec, à la crêpière, le Français Jonathan et son épouse Sucely en tablier aux motifs Tour Eiffel, pour vous servir.

« Je suis végan depuis 8 ans, et concerné par toutes les problématiques éthiques et liées à la souffrance animale, explique Jonathan Ohayon. Cela a d’abord commencé par la mode, en m’associant à mon père et à mon frère autour d’une marque de maroquinerie, Arsayo, que j’ai souhaité développer vegan et éthique. Puis en créant le F.A.K.E (Fashion for Animal Kingdom & Environment), un mouvement qui promeut l’esprit vegan au travers d’événements. Le jour où un client s’est fait lâcher par son fournisseur, j’ai eu l’idée de lui proposer des crêpes ! Et cela a tout de suite pris. »

Vegan et bio

Se rappelant à ses années passées dans la restauration et à son expérience au sein d’une crêperie parisienne, Jonathan Ohayon imagine ses premières recettes. « Avec La Crêpe Vegan, nous avions envie de convaincre nos clients de la nécessité de se passer de tout ingrédient animal et de son caractère beaucoup plus digeste. Pas d’œuf dans nos recettes de pâte, de la margarine au lieu du beurre, du lait de soja, d’avoine ou de pois chiche pour remplacer le lait de vache et de la farine de blé ou de sarrasin. Toutes nos crêpes sont également bio. Un vrai pari qui a pris du temps mais dont nous sommes fiers aujourd’hui ! ».

La crêpe "Cookie and cream"

À la carte de La Crêpe Vegan, la traditionnelle crêpe au sucre s’offre à emporter, chaude, gourmande et parfaitement sucrée. « Le vrai test pour les français de Los Angeles qui veulent retrouver la bonne recette de leur enfance, poursuit Jonathan. Pour le reste, c’est un joyeux mix entre l’Amérique et la France. Pas de chocolat noir ni de crème de marron au menu, mais des crêpes au beurre de cacahuète, au chocolat bio, au « cookie and cream » et la star de la maison : la « Strawberry crêpe » préparée à partir de confiture de fraises, de véritables fraises et d’une crème à base de noix de cajou, de lait de soja et de vanille. »

Restaurant à LA ou Redondo Beach

Version salée, la maison distille sa crêpe à la farine de sarrasin et aux champignons, une « crêpe mushroom » pensée à partir de pesto au basilic, de pignons, de champignons, d’oignons, tomates et de tempeh (un produit alimentaire à base de soja fermenté, originaire d’Indonésie) qui reproduit le goût du bacon. « Avec les conseils de mon épouse naturopathe, une bonne salade pour couvrir le tout, et vous voilà prêt à digérer parfaitement. »

Jonathan Ohayon rêve désormais d’ouvrir son propre restaurant. « Entre Los Angeles et Redondo Beach, mon cœur balance, mais à la première opportunité qui se présente je n’hésiterai pas ! J’ai une âme d’entrepreneur. Et tout est beaucoup plus facile ici aux États-Unis. ». En attendant l’ouverture, le jeune entrepreneur poursuit ses activités dans le métaverse, et espère boucler son premier ouvrage sur la mode éthique d’ici la fin de l’année. « Je fais 1000 choses à la fois, c’est comme cela que je suis. »

Mariage, naissance, divorce : les impacts juridiques en expatriation

Mariage, naissance, divorce : tout cela arrive aussi aux expats… Et parfois, la vie transatlantique implique des complications juridiques.

Nous vous donnons rendez-vous en ligne mardi 13 septembre avec Hélène Carvallo et Anne-Carole Plaçais, avocates spécialisées en droit de la famille entre la France et les États-Unis, pour une webconférence gratuite.

Les deux expertes vont exposer les principaux éléments à prévoir selon votre situation, vous donner de nombreux conseils et répondre à vos questions en direct.

Cette conférence vous est proposée dans le cadre du salon en ligne « Bien Vivre aux États-Unis ».

[Inscription gratuite]

— REPLAY — Visionnez l’enregistrement de la webconférence ici

Cet événement est sponsorisé par USAFrance Financials, cabinet de gestion privée et patrimoniale pour les francophones expatriés aux États-Unis.

Conseils d’experts pour acheter à New York en 2022

Vous souhaitez acheter un bien immobilier aux États-Unis ? La Big Apple est depuis de nombreuses années l’objet de toutes les convoitises.

À l’occasion de notre salon en ligne “Bien Vivre aux États-Unis“, nous vous proposons lundi 12 septembre 2022 une conférence dédiée au marché immobilier new-yorkais.

Avec nos invités experts, Betty Benzakein d’HSBC et Yann Rousseau de Barnes, nous allons notamment aborder :
– Le processus d’acquisition et de location à New York
– Le point sur l’état du marché immobilier à New York City, dans le Westchester et le Connecticut
– Les formalités d’installation ou de “relocation”
– Les quartiers à privilégier
– Les différents produits immobiliers disponibles
– Le rôle de l’agent immobilier

[Inscription gratuite]

— REPLAY — Visionnez l’enregistrement de la webconférence ici

Cet événement est sponsorisé par USAFrance Financials, cabinet de gestion privée et patrimoniale pour les francophones expatriés aux États-Unis.

Le député Christopher Weissberg donne rendez-vous aux Français de Californie

Christopher Weissberg a entamé une vaste tournée au Canada et aux États-Unis afin de rencontrer les Français de la circonscription, sa première du genre depuis qu’il a succédé à Roland Lescure, début juillet, au poste de député des Français de l’étranger de la première circonscription. Il avait promis d’être « accessible à tous » et d’être « un député de terrain », un engagement qu’il semble vouloir concrétiser en proposant de rencontrer tous ceux qui souhaitent faire connaissance et échanger sur « les priorités des Français en Amérique du Nord » et « les sujets qui s’annoncent pour la rentrée ».

Après le Canada, la Côte-Est des États-Unis et le Texas, Christopher Weissberg se rendra en Californie ce week-end. Il sera :

  • à Los Angeles les dimanche 4 et mardi 6 septembre, avec une étape à San Diego pour Labor Day, lundi 5 septembre. Le député participera notamment, le 6 septembre au consulat de LA, à une table ronde consacrée à l’industrie du cinéma et de l’audiovisuel à Hollywood, en présence de Français du secteur.
  • à San Francisco les jeudi 8 septembre et vendredi 9 septembre. Christopher Weissberg assurera notamment les permanences au consulat de SF le 9 septembre de 11:30am à 1pm.

Le détail des rencontres sera donné dans les prochains jours sur les réseaux sociaux du député.

L’Amérique de Diego Rivera au SFMOMA

Le musée d’art moderne de San Francisco fait sensation. Cet été, il a inauguré l’une des plus importantes expositions de ces dernières décennies sur le travail de l’artiste mexicain Diego Rivera. La rétrospective, intitulée « Diego Rivera’s America », présente la vision du peintre sur le Mexique et les États-Unis. Et elle la décline à travers plus de 150 œuvres d’art. Des peintures, dessins, croquis et fresques murales à admirer jusqu’au 02 janvier 2023.

Art et engagement social

L’exposition se concentre sur la prolifique production de Rivera entre les années 1920 et 1940. L’artiste est alors au sommet de sa carrière et ses peintures reflètent sa vision de l’Amérique. Des toiles inspirées par ses fréquents voyages et son amour de l’humain. « Rivera était profondément préoccupé par la transformation de la société et la formation de l’identité. L’identité mexicaine, bien sûr, mais aussi l’identité américaine, au sens le plus large du terme. Il croyait que l’art avait le pouvoir de changer le monde. C’est aujourd’hui un artiste essentiel à explorer dans une perspective contemporaine », explique le conservateur invité James Oles.

Diego Rivera, Weaving, 1936; Art Institute of Chicago, gift of Josephine Wallace KixMiller in memory of her mother, Julie F. Miller; © 2022 Banco de México Diego Rivera & Frida Kahlo Museums Trust, Mexico, D.F. / Artists Rights Society (ARS), New York; photo: The Art Institute of Chicago / Art Resource, NY
Diego Rivera, Weaving, 1936; Art Institute of Chicago, gift of Josephine Wallace KixMiller in memory of her mother, Julie F. Miller; © 2022 Banco de México Diego Rivera & Frida Kahlo Museums Trust, Mexico, D.F. / Artists Rights Society (ARS), New York; photo: The Art Institute of Chicago / Art Resource, NY

Son Amérique invite en effet à réfléchir à l’histoire et aux défis communs qui relient les hommes au-delà des frontières politiques. L’exposition met ainsi en lumière le goût de Rivera pour la culture populaire, la famille, le travail, la justice, la révolution industrielle et prolétarienne. Le tout dans des compositions réalistes aux couleurs intenses et aux formes arrondies.

Diego et Frida à San Francisco

La rétrospective s’organise par thématiques, selon les lieux que l’artiste a traversés et en fonction de ses sujets favoris. Une salle transporte par exemple le public à Tehuantepec, puis à Manhattan, quand une autre présente ses créations humoristiques pour le ballet moderniste H.P. (Horsepower). Deux salles consacrent par ailleurs San Francisco. On y découvre notamment les dessins préparatoires de sa célèbre fresque « Allegory of California » (1931) ou encore le mural « Still Life and Blossoming Almond Trees » (1931).  

 Diego Rivera, Still Life and Blossoming Almond Trees, 1931; Stern Hall, University of California, Berkeley, gift of Rosalie M. Stern; © 2022 Banco de Mexico Diego Rivera & Frida Kahlo Museums Trust, Mexico, D.F. / Artists Rights Society (ARS), New York; photo: © The Regents of the University of California
Diego Rivera, Still Life and Blossoming Almond Trees, 1931; Stern Hall, University of California, Berkeley, gift of Rosalie M. Stern; © 2022 Banco de Mexico Diego Rivera & Frida Kahlo Museums Trust, Mexico, D.F. / Artists Rights Society (ARS), New York; photo: © The Regents of the University of California

Ce choix met en valeur l’attachement de l’artiste à la ville et l’influence qu’il a encore sur toute la région. C’est là qu’il peint ses premières peintures murales aux États-Unis, dans les années 30. C’est aussi là qu’il se remarie avec Frida Kahlo en 1940, après un bref divorce. Trois portraits représentant leurs amis san franciscains et réalisés par Frida Kahlo sont d’ailleurs dévoilés.

Réunies pour la première fois, ces œuvres offrent un aperçu inédit de l’époque à San Francisco. Elles affirment également combien les deux artistes appartiennent à l’identité locale. Plusieurs évènements durant le mois de septembre – comme le festival Mini Mural ou la venue d’artistes en résidence – célèbrent cet héritage. Programme et infos ici. Enfin, n’oubliez pas avant de sortir du musée de passer voir la gigantesque fresque murale « Pan America Unity ». Elle conclut parfaitement l’exposition et reste visible jusqu’à l’été 2023.

Exposition : Foire Internationale d’Art Contemporain The Armory Show à NY

Le Armory Show est de retour au Javits Center, du vendredi 9 au dimanche 11 septembre et marque le coup d’envoi de la rentrée culturelle de New York. Durant trois jours, la foire accueillera plus de 240 galeries d’art contemporain venues de plus de trente pays, dont la France, ainsi que de nouveaux programmes, visites guidées, conférences et évènements artistiques.
Offre spéciale pour les lecteurs de French Morning
Profitez de l’offre spéciale French Morning et utilisez le code « NYARTFAIR » pour un accès privilégié. L’entrée est gratuite pour les enfants de moins de 12 ans, tarif réduit pour les étudiants et seniors. Pour en savoir plus, cliquez ici.

Kieślowski et Buñuel à l’affiche du Roxie Theater de San Francisco

En septembre, le Roxie Theater de San Francisco programmera des classiques francophones à voir (ou revoir) avec plaisir. Du vendredi 2 septembre au jeudi 8 septembre, le cinéaste Krzysztof Kieślowski sera à l’honneur avec la projection de sa trilogie « Trois Couleurs: Bleu, Blanc, Rouge », réalisée en 1993 et 1994.

Porté par Juliette Binoche, « Bleu » raconte la reconstruction d’une femme après l’accident de voiture qui a coûté la vie de sa fille et de son mari. Ce film a été récompensé d’un Lion d’or à la Mostra de Venise. « Blanc » relate la séparation d’un Polonais et de sa femme française, incarnée par Julie Delpy. Ce film a reçu un Ours d’argent du meilleur réalisateur à Berlin. Quant à « Rouge », il traite de la solitude, le rôle principal étant tenu par Irène Jacob. Ce dernier volet de la trilogie a un palmarès impressionnant : trois nominations aux Oscars 1995, six nominations aux César 1995, et un César de la meilleure musique. Les films seront diffusés en français avec des sous-titres.

« Le charme discret de la bourgeoisie » de Luis Buñuel (1972) sera programmé du samedi 10 septembre au mercredi 14. Oscar du meilleur film étranger en 1973, il met en scène trois amis qui tentent vainement d’organiser un repas ensemble, mais qui en sont empêchés par des événements imprévus. Il met notamment en scène Stéphane Audran, Bulle Ogier et Jean-Pierre Cassel.

 

 

«Peter Von Kant», le dernier film de François Ozon, sort aux États-Unis

Pour son 21ème long-métrage, François Ozon renoue avec un cinéaste allemand qu’il admire : Rainer Fassbinder. « Peter Von Kant » est en effet une interprétation libre de la pièce de théâtre « Les Larmes amères de Petra von Kant », que Fassbinder avait écrite et adaptée lui-même à l’écran en 1972. Après « Gouttes d’eau sur pierres brûlantes », c’est la deuxième pièce de Rainer Fassbinder que François Ozon transpose sur grand écran.

Porté par Denis Ménochet et Isabelle Adjani, Peter Von Kant relate la passion dévorante de Peter (Ménochet) pour Amir, un jeune homme de 23 ans, que lui a présenté Sidonie (Adjani). L’actrice Hanna Schygulla, qui jouait l’objet du désir de Petra dans le film de Fassbinder, interprète ici la mère de Peter.

Ce film signe la troisième collaboration entre François Ozon et Denis Ménochet, après « Dans la maison » (2012) et « Grâce à Dieu » (2018).

Le film est projeté à travers les États-Unis, en particulier à New York (à l’IFC Center), San Francisco (à l’Opera Plaza), Los Angeles (au Laemmle Glendale), Chicago, Seattle, et à Washington DC (au Landmark Theatres).

« Romy et le grand déménagement »: un podcast inédit pour enfants sur l’expatriation

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Ce jeudi 1er septembre, c’est la rentrée des classes dans de nombreux pays. Pour certaines familles françaises et francophones, celles qui ont décidé de quitter leur pays pour vivre à l’étranger, cette période de l’année correspond à un nouveau départ. French Morning souhaite les accompagner avec un nouveau podcast à destination des enfants, afin d’aider les plus jeunes à bien vivre l’expatriation : « Romy et le grand déménagement ».

Ce conte moderne, la toute première fiction audio pour enfants sur le thème du départ à l’étranger, invite les familles à plonger dans l’histoire de Romy, une petite fille de cinq ans qui apprend, par ses parents, qu’elle va quitter sa vie en France pour vivre aux États-Unis. Incarnée par Lucy Mancuso, une jeune expatriée française établie en banlieue de Denver (Colorado), Romy est chamboulée par ces changements annoncés. Elle a peur de la nouvelle vie qu’on lui propose, elle est nostalgique de son quotidien en France, elle ne comprend pas tout. Puis, progressivement ce tourbillon d’émotions laisse place à l’excitation et la joie, et c’est finalement accompagnée de sa famille que notre jeune héroïne s’expatrie et découvre sa nouvelle vie.

« French Morning fait partie du quotidien de milliers de Français vivant aux États-Unis depuis quinze ans, explique Emmanuel Saint Martin, fondateur et directeur général du French Morning Media Group. Nous les accompagnons dans l’aventure de l’expatriation, souvent en famille. En nous aventurant pour la première fois dans la production de fiction avec “Romy et le grand déménagement”, nous espérons faciliter ces moments cruciaux de transition pour toute la famille. »

Un outil pour le départ

Ce conte audio d’une quinzaine de minutes a été pensé comme un outil générateur de conversations au sein des familles affectées par l’expatriation. S’il existe beaucoup de contenus pour les adultes sur le départ, on en trouve assez peu adaptés pour les enfants qui suivent leurs parents. « J’espère que cette histoire audio pourra être une aide pour les parents qui ont pour projet d’immigrer en famille. Que les enfants se reconnaîtront dans l’histoire de la petite Romy. Je vois cet épisode comme un outil, un support pour les familles et une façon légère d’aborder un grand changement qui peut générer quelques angoisses aux enfants, indique l’autrice, Fanny Jolly. C’est ainsi que j’ai eu envie de créer le personnage de Romy. » Fanny Jolly vit dans le Wisconsin au Nord des États-Unis depuis 2016 avec son mari et leurs trois filles. Originaire de Haute-Marne, cette jeune maman qui a grandi entre Clefmont et Chaumont raconte que lorsque son mari et elle ont décidé de s’expatrier, elle a vite constaté qu’il n’y avait pas de livre dédié au sujet de l’immigration pour les enfants.

Un conte audio par des Français d’Amérique du Nord

Fidèle à sa mission de fédérer les Français d’Amérique du Nord, French Morning a eu à cœur de collaborer avec des Français, des francophones et des francophiles établis aux États-Unis afin de donner vie à cette histoire. Ainsi les acteurs sont installés dans le Massachusetts et dans le Colorado, l’autrice vit dans le Wisconsin et la réalisatrice dans le Colorado.

L’histoire de « Romy et le Grand Déménagement » a été imaginée et écrite par Fanny Jolly. Cette histoire a vu le jour grâce aux voix de Lucy Mancuso dans le rôle de Romy, Benoit Cavard dans le rôle de Papa, Tuyen Bui-Lally dans le rôle de Maman, Colette Lemarie dans le rôle de Maminou et Cécilia Vernes dans le rôle de la maîtresse d’école. Cette histoire est racontée et réalisée par Anne-Fleur Andrle. Enfin, cet épisode a été habillé et mixé par Alice Krief.

Écouter ce podcast en utilisant le lecteur de cet article ou en retrouvant l’histoire de Romy sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyAmazon MusicDeezerApple PodcastGoogle Podcast,