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Le « Piano King » Sofiane Pamart à la conquête des États-Unis

Pianiste prodige, Sofiane Pamart réconcilie les nouvelles générations à la musique classique. Après l’Accor Arena en novembre à Paris, il se produira à New York le lundi 5 décembre sur la scène du National Sawdust à Brooklyn, à Harvard, dans le Massachusetts le mardi 6 décembre et à Los Angeles le jeudi 8 décembre à la Masonic Lodge du Hollywood Forever Cemetery.

Le pianiste des rappeurs

Au début des années 80 en France, le piano c’était Richard Clayderman. La mèche blonde, le nœud papillon et le costard blanc, le pianiste invitait la musique romantique dans les chaumières. Et dans les ascenseurs. Et puis il y eut Hélène Grimaud, la pianiste, éleveuse de loups. Et évidemment, Yann Tiersen dont la bande originale du Fabuleux destin d’Amélie Poulain déclencha des vocations par milliers.

En 2022, il y a désormais Sofiane Pamart. Dit « le pianiste des rappeurs ». Un look teinté de Gucci et Versace. Des lunettes noires. À 32 ans, l’homme, qui ne quitte jamais son piano, dépoussière un milieu souvent hermétique au grand public.

« Le piano et moi, c’est une histoire qui commence à l’âge de 4 ans, explique Sofiane Pamart. Sur mon petit clavier-jouet, j’avais répété la mélodie du Parrain, du compositeur Ennio Morricone. Ma mère a tout de suite compris que j’avais l’oreille absolue. C’est comme cela que j’ai atterri au Conservatoire de musique de Lille à 6 ans. »

Le langage de la musique

Petit-fils d’immigré marocain, arrivé sans un sou, et disparu dans les mines du Nord de la France, Sofiane Pamart grandit aux côtés d’une maman professeur de lettres. « J’ai eu rapidement envie de reproduire ce que ma mère faisait. Dédier sa vie à la maîtrise d’un langage. Le mien était celui de la musique. La lire, l’écrire, voilà ce pour quoi j’étais destiné. » Ambitieux, poussé par une mère aimante et autoritaire, il se rêve en champion du piano. Le « Piano King », c’est lui. Il sera le meilleur du monde.

Rebelle avoué. Revanchard sur le coup du sort de son histoire familiale, il franchit une à une les étapes du Conservatoire. Son frère et sa sœur suivent le même exemple. Lui au piano, elle au violon. À 23 ans, il est médaillé d’or du Conservatoire de Lille et commence à faire entendre ses morceaux. « Rapidement j’ai compris que les gens s’identifiaient à mon parcours. En cassant les codes du milieu, j’ai compris que je réussissais à capturer l’attention d’un public. Mais je n’ai aucune envie de théoriser sur la question. La musique sans parole a ce pouvoir de libre interprétation totale. Chacun peut y construire sa propre histoire. »

Séduire les Américains

Fan absolu de Chopin, Ravel et Debussy, le pianiste se fait rapidement remarquer en collaborant avec les rappeurs de la scène française, Kery James parmi eux, Grand Corps Malade ou Joey Starr. « Le rap m’inspire depuis que je suis petit. Clamer haut et fort son succès quand rien ne vous y prédestine, cela me touche. Je fais partie de ces artistes des milieux populaires qui ont envie de réussir. Le rap véhicule une liberté que j’aime, et qui me construit. »

En 2019, Sofiane Pamart signe un premier album, « Planet », sacré disque d’or, enchaîne par une série de concerts où ses compositions personnelles font mouche. « Composer est un exercice naturel. L’inspiration peut arriver à n’importe quel moment, confie le pianiste. Quand l’émotion arrive, j’essaie de la capturer immédiatement. Partout où je voyage, j’ai besoin d’un piano. Je ne peux pas m’en passer. » S’ensuit un second album, « Letter », sorti en février dernier et une première tournée solo. Au mois de novembre, il deviendra le premier pianiste soliste à remplir l’AccorHotel Arena, avant 3 concerts prévus aux États-Unis.

« C’est un voyage excitant qui se prépare, s’enthousiasme Sofiane Pamart. Beaucoup rêvent de conquérir les États-Unis. C’est un marché énorme, une montagne à gravir et il y a généralement peu d’élus. J’ai envie de séduire les Américains, de faire voyager ma musique sans parole. S’ils m’adoptent, il y aura un avant et un après, c’est sûr. »

Rentrée des classes : de nouvelles homologations en Floride

L’éducation française brille dans le Sunshine State. Après avoir reçu progressivement l’aval des autorités françaises, les écoles bilingues privées French American School of Tampa Bay et French American International School of Boca Raton viennent d’être entièrement homologuées par le ministère de l’Éducation nationale. L’ensemble de leurs classes rejoignent ainsi le réseau d’écoles françaises gérées par l’Agence pour l’Enseignement Français à l’Étranger (AEFE) à travers le monde.

Cette estampille atteste que l’enseignement dispensé est conforme aux programmes, aux objectifs pédagogiques et aux règles d’organisation applicables aux établissements de l’enseignement public en France. « Obtenir cette reconnaissance, après seulement quatre ans d’existence, est quasiment un exploit et nous en sommes très fiers car cela renforce la réputation de notre école », s’enthousiasme Willy LeBihan qui, avec sa femme Elizabeth, a fondé la French American School of Tampa Bay, située à St. Petersburg, sur la côte ouest floridienne.

Une nouvelle directrice à Tampa Bay

Ayant ouvert ses portes en 2018 pour une poignée d’élèves, cet établissement scolaire accueille désormais plus de soixante-dix enfants et poursuit sa croissance. « Les chiffres sont en constante évolution, malgré la pandémie que nous venons de traverser, et cette intégration au réseau AEFE pourrait attirer de nouvelles familles », souligne Corinne Güngör, qui vient d’être nommée directrice de la French American School of Tampa Bay. Une recrue de taille pour cet établissement puisque la Française a créé, il y a plus de deux décennies, l’école French American School of Princeton dans le New Jersey. Un établissement qui, au fil des ans, a été entièrement homologué.

Cette homologation ouvre droit également au détachement de fonctionnaires titulaires du ministère de l’Éducation nationale et offre par ailleurs un avantage financier non négligeable aux élèves français qui sont inscrits dans ces établissements. « Les familles peuvent prétendre à une bourse scolaire du gouvernement français, attribuée sur critères sociaux (*). Cela va permettre à d’autres enfants de la région de rejoindre notre école », se réjouit Amélie Dalco, la fondatrice et directrice de la French American International School of Boca Raton, créée en 2015.

Un label de confiance

À la tête d’un établissement scolaire comptant 125 élèves, qui suivent un cursus bilingue dispensé à parts égales en français et en anglais, cette Française est elle aussi ravie d’avoir obtenu une telle distinction. « C’est avant tout un label de confiance pour les expatriés français, qui leur assure que leurs enfants suivront une scolarité sans rupture des apprentissages avant de réintégrer le système éducatif en France. »

La Floride compte désormais six établissements homologués. Cinq le sont pour l’ensemble de leur cursus (French American School of Tampa Bay, French American International School of Boca Raton, Lycée Franco-Américain International School, International Studies Charter School, École Franco-Américaine de Miami), le sixième pour une partie seulement (French International School of Boca Raton Le Petit Prince). 

(*) Bourses scolaires 2022-2023 : vous avez jusqu’au mercredi 14 septembre pour en faire la demande auprès du consulat général de France à Miami.

Rentrée des classes : il n’y a pas que les enfants qui bossent

Les vacances sont terminées, c’est l’heure de la rentrée des classes. Et qui dit rentrée, dit organisation, horaires, activités, papiers à remplir, car il n’y a pas que les enfants qui sont concernés, les parents sont également très sollicités. Dans les conversations entre expatriés, la logistique qui accompagne la rentrée est un sujet récurrent, avec son cortège de complaintes et de tuyaux échangés : la fameuse lunchbox que beaucoup abhorrent, les trajets maison-écoles-activités qui sabotent une journée qui s’annonçait pourtant productive, et l’avalanche d’informations envoyées par l’école chaque jour. Heureusement, il existe des solutions, que de nombreux parents ont bien voulu partager avec les lecteurs de French Morning.

Les lunchboxes : cauchemar en cuisine

L’angoisse de la lunchbox vide… Qu’est-ce qu’on va bien pouvoir y mettre ? Il faut penser varié et équilibré, avec l’espoir que ce satané repas sera mangé, car quoi de plus décourageant que de se donner du mal à le préparer et de le voir revenir à la maison à peine grignoté, voire totalement boudé ? « Ce sont souvent des restes de la veille, mais j’ai aussi fabriqué pas mal de pain que j’ai congelé, pour toujours avoir de quoi faire un casse-croûte », confie Lucie Marascia, maman de trois enfants de 11, 8 et 3 ans.

On peut trouver de nombreuses idées de menus en ligne, notamment sur le site Teuko, créé par deux mamans françaises, ou sur le groupe Facebook « Les lunchboxes des parents français ». Dans les écoles publiques californiennes, bonne nouvelle depuis cette rentrée : tous les élèves de Kindergarten à la Terminale, sans distinction de revenus, ont droit à un petit-déjeuner et un déjeuner gratuits.

Dans les écoles privées, il est rare de ne pas avoir un service de livraison de repas, qui peut alléger la charge des parents : « J’utilise un service deux fois par semaine et cela m’aide sacrément », reconnaît Sophie Le Guen, maman d’une fille de huit ans et d’un garçon de quatre ans. « Je le fais systématiquement le lundi, pour me remettre du week-end. Les enfants aiment le changement, mais pas forcément la composition des repas qui leur sont livrés. » La qualité médiocre des repas de collectivités est très souvent soulignée par les familles expatriées, et la lunchbox devient alors un excellent moyen d’offrir des repas équilibrés, ou, du moins, plus au goût de ses enfants. « Après un an de cantine au collège, mon cadet m’a fait promettre qu’il aurait des lunchboxes cette année », souligne en riant Agathe Azzis-Midon, dont les enfants sont en 8th grade et première année d’université. « Il avait même promis de les préparer, mais chaque matin, il trouve une bonne raison de me demander de les faire à sa place…» Elle attend d’ailleurs avec impatience que son fils entre au lycée, car il aura la permission de sortir de l’établissement pour s’acheter à déjeuner dans le quartier : « Le lycée, c’est la libération ! »

La paperasse, ça dépasse

« Au mois d’août, les vacances sont déjà finies », déplore Sophie Le Guen.  « On doit déjà préparer la rentrée, remplir des papiers et des formulaires, ne pas rater l’inscription aux activités périscolaires…» Outre un volume souvent impressionnant d’emails, il faut savoir naviguer entre les autres moyens de communication qui permettent de se tenir au courant de ce qui se passent à l’école : « On doit être sur le site de l’école, mais aussi sur mille réseaux sociaux. On est vraiment très sollicité », déplore Caroline Huart dont le fils vient d’entrer en 7th grade. Même constat pour Agathe Azzis-Midon: « On nous suggère de consulter le site de l’école tous les jours pour regarder les notes et se tenir au courant des devoirs que les enfants doivent faire, mais je préfère leur donner de l’autonomie, sans avoir à constamment vérifier que tout est fait. »

Pour ne pas rater une réunion importante, l’entraînement de foot de l’aîné, ou le cours de guitare de la petite dernière, les calendriers partagés permettent d’organiser et de partager les responsabilités. « J’entre tout dans Google calendar : les horaires, les adresses, et j’ai appris à mon fils qui est au collège à consulter Google Maps pour savoir quel bus prendre pour se rendre à son entraînement quotidien et y arriver à l’heure », explique Agathe Azzis-Midon.

Parent ou chauffeur de taxi ?

Les trajets maison-école-activités périscolaires font également partie des contraintes dont les parents se passeraient bien. « Ça commence dès le premier jour, dans le parking de l’école. À croire que les parents ont oublié de conduire et de se garer correctement pendant les vacances, ils se mettent en double file, c’est un vrai souk ! », raconte Sophie Le Guen, qui a choisi d’être en retard, ou de se garer plus loin et de marcher pour éviter ce désagrément. D’autant que ce ballet de voitures se répète quelques heures plus tard à peine, laissant aux parents à peine le temps de souffler entre la dépose du matin et la récupération de l’après-midi. « Les horaires ne sont pas faits pour les parents qui travaillent », souligne Caroline Huart, qui a choisi par moments de ne pas travailler pour pouvoir s’occuper de son fils après l’école.

Sophie Le Guen et son mari alternent les déposes et récupérations : si un parent fait le trajet du matin, l’autre fait celui du soir. Car après l’école ont lieu les fameuses activités périscolaires, qui nécessitent également que les parents endossent le rôle de chauffeur de taxi. « J’ai passé ma vie à conduire mes fils partout », constate Agathe Azzis-Midon, dont le fils cadet a un entraînement de foot quotidien. « J’essaie de l’aider à trouver le moyen de s’y rendre par lui-même. J’ai bien essayé le covoiturage, mais, au final, c’était souvent moi qui conduisais les enfants des autres. »

Le saut dans l’inconnu

La rentrée est aussi souvent synonyme de stress, en particulier pour les enfants qui s’interrogent sur leurs futurs enseignants, – seront-ils stricts ou sympas – , et sur leur capacité à se faire des amis. Ses inquiétudes sont souvent partagées par les parents, sensibles aux changements qui accompagnent chaque rentrée : nouveaux enseignants, nouvelles habitudes à prendre… « Chaque année, la logistique change dans notre école », explique Lucie Marascia. « Cette année, c’est le lieu de dépose qui n’est plus le même que l’an passé ».

Afin de répondre aux questions des enfants et réduire le stress lié aux changements de rentrée, de nombreuses écoles organisent au primaire une sorte de pré-rentrée pour les enfants, leurs familles et leur instituteur/trice. « Cette année, nous avons une nouvelle directrice, de nouveaux enseignants. Cette rencontre permet aux enfants de faire connaissance, de poser des questions et au personnel de l’école de connaître un peu mieux notre famille. Cela rassure tout le monde. »

Dans l’école que fréquente le fils de Caroline Huart, l’équipe pédagogique met tout en œuvre pour que les enfants s’adaptent vite : « Les enseignants leur demandent chaque jour comment ils se sentent et sont toujours disponibles si les élèves ont des questions ou veulent parler de leur stress. L’école organise également des activités pour accueillir et intégrer les nouveaux, comme une pizza party, une bonne occasion de se connaître. »

Bonne rentrée !

6 restaurants ouest-africains dans la région de DC

La soupe de gombo ou le thiebou dienne vous disent quelque chose ? French Morning a trouvé les meilleures adresses pour retrouver les saveurs de la cuisine ouest-africaine entre Washington DC et le Maryland.

Chez Dior

En 2014, Mamadou Fall et Binette Seck ont ouvert Chez Dior pour répondre à la demande des Sénégalais en mal du pays. Le plat prisé de tous ? Le yassa au poulet. Le thiebou dienne, riz jollof, ou encore la soupe au gombo font également partie des favoris. Cette adresse est dans toutes les bouches de tous ceux en quête de gastronomie ouest-africaine. Rendez-vous au 5124 Baltimore Avenue à Hyattsville, dans le Maryland. Site.

Koité Grill

Toujours dans le Maryland, mais cette fois-ci à Silver Spring, une autre adresse partage sa passion pour la cuisine sénégalaise. Omar Koité a ouvert son grill après avoir fait des envieux en cuisinant les restes de viandes vendues par sa mère dans sa boucherie. Avec sa sœur Adja, la famille Koité a lancé son restaurant de viande grillée au menu alléchant : on y trouve de l’agneau « Dibi », du yassa au poulet ou encore du thiebou dienne. Rendez-vous au 8626 Colesville Road à Silver Spring. Site.

Appioo

Dans le quartier de U Street, le chef Prince Matey sert des plats traditionnels ghanéens soigneusement préparés dans ce bar-restaurant installé dans un sous-sol. La soupe au beurre de cacahuète, épicée au piment, est la star du menu. On note aussi l’Akrakro, les raviolis frits, une autre spécialité. Le restaurant propose une petite carte des vins et de cocktails. Rendez-vous au 1924 9th Street Northwest. Site.

Mansa Kunda

À Takoma Park, Hatib Joof a ouvert Mansa Kunda, un portail vers l’Afrique de l’Ouest où les cultures gambienne, sénégalaise et malienne se croisent. Selon le propriétaire, Mansa Kunda signifie « royaume » ou « gouvernement » en mandingue, une langue parlée en Gambie, au Mali et au Sénégal. Au menu du grill, l’afra est un plat traditionnel de rue en Gambie. Du côté des ragoûts, on retrouve la soupe de gombo, mais aussi le « chu » et d’autres soupes épicées comme le supakanja. Une jolie sélection de vins et de bières est également proposée. Rendez-vous au 8000 Flower Avenue à Takoma Park, Maryland. Site.

Bukom Café

Ce restaurant et haut lieu de la musique live célèbre la culture ghanéenne au cœur du quartier d’Adams Morgan. Des groupes de reggae se produisent entre 9pm et 10pm le week-end. La carte des boissons comprend des cocktails comme le Bukom Bomb (vodka, tequila, triple sec et jus de canneberge) et des bouteilles de Tusker, une bière kényane – bien adaptée pour accompagner des brochettes de bœuf épicées. Les plantains frits, pilier de la cuisine ghanéenne, sont servis avec la plupart des plats. Rendez-vous au 2442 18th Street Northwest. Site.

Roger Miller

Patrick Agbenfa, originaire du Togo, est le propriétaire de Roger Miller depuis 2010. Dans ce restaurant, on se laisse tenter par le sowyer, un apéritif de kebab de bœuf grillé, accompagné d’une sauce piquante. Mais le plat le plus populaire est le tilapia, un poisson. Cuit à la vapeur, frit ou rôti entier, il est servi avec du riz attieke ou jollof et des légumes verts. Rendez-vous au 941 Bonifant Street, à Silver Spring, dans le Maryland. Site.

Instagram et création au festival Crossing The Line à New York

Sous le pseudonyme Instagram _jeanne_dark_, Jeanne, une adolescente de 16 ans issue d’une famille catholique de la banlieue d’Orléans, raconte les moqueries de ses camarades de lycée sur sa virginité et le harcèlement dont elle est victime. Des réflexions intimes livrées à ses followers et à la faune de haters qui prolifèrent sur les réseaux sociaux. Cette Pucelle d’Orléans contemporaine est interprétée par une jeune comédienne, Helena de Laurens, dans une pièce de Marion Siéfert qui bouleverse les codes du théâtre : l’actrice filme réellement sa performance en direct sur Instagram via le compte @jeanne_dark. Les spectateurs peuvent ainsi choisir de voir la pièce sur la scène du Florence Gould Hall du FIAF ou sur Instagram Live.

« C’est l’un des tous premiers spectacles à faire un tel usage des réseaux sociaux », explique Mathilde Augé, co-programmatrice, avec Florent Masse, du festival, à propos de cette pièce découverte durant la pandémie de Covid. « Marion Siéfert est une jeune metteuse en scène extrêmement talentueuse, elle fait partie des grandes voix du théâtre français contemporain ». Première pièce de théâtre donc à se jouer à la fois sur les planches et sur Instagram, _jeanne_dark_ sera l’un des spectacles phares de « Crossing the Line » cette année, le festival annuel d’art et de performance de l’Institut français Alliance française (FIAF). Le coup d’envoi de cette 15ème édition sera lancé le vendredi 9 septembre avec l’exposition « Clin d’Oeil » de l’artiste sénégalais Omar Ba. L’occasion de partager un verre de vin lors d’une réception ouverte à tous de 6pm à 8pm.

Omar Ba, Clin d’œil à Cheikh anta Diop-Un continent à la recherche de son histoire, 2017.

Parmi la dizaine de spectacles proposés jusqu’au vendredi 28 octobre, celui de Caroline Guiela Nguyen « FRATERNITY, A Fantastic Tale » – l’histoire de la survie de l’humanité après une catastrophe planétaire -, une production vaste et originale mêlant des acteurs professionnels à des non professionnels; « Freedom, I’ll have lived your dream until the very last day » de Felwine Sarr et Dorcy Rugamba mélange, lui, théâtre et musique sur le thème de l’engagement politique – le titre est une citation de René Char; de la danse également avec « The Encounter » de Kimberly Bartosik, une première mondiale qui interroge sur les rapports humains après deux années de distanciation sociale; ou encore la rave party version 1990’s de « CROWD » de Gisèle Vienne qui se jouera à BAM.

« CROWD », spectacle de danse de Gisèle Vienne.

La pièce du philosophe Bruno Latour et de la metteuse en scène Frédérique Aït-Touati  « The Terrestrial Trilogy », clôturera le festival. « Une réflexion sur la manière de continuer à faire du théâtre », précise Mathilde Augé, sorte d’« expérimentation-mise en scène » selon l’expression de l’auteur. « Tous les spectacles repoussent les limites, ils sont tous des expérimentations. Mais ils sont tous accessibles. Il était très important pour nous de ne pas avoir une pièce réservée à une petite catégorie de gens », assure la responsable du festival, soucieuse de s’adresser à un public le plus large possible.

Une programmation 2022 riche qui reflète les questionnements de notre société en cette sortie de pandémie – la création artistique, l’écologie, le rapport aux autres – « mais on ne voulait pas déprimer nos spectateurs après ces deux dernières années particulièrement pénibles, sourit Mathilde Augé. Tous ces spectacles ont un message d’optimisme ! »

Avant sa tournée en Amérique du Nord, Marc Rebillet insulte Emmanuel Macron au Touquet

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Actuellement en tournée à travers l’Europe, l’artiste franco-américain Marc Rebillet faisait escale au Touquet Music Beach festival du Pas-de-Calais ce samedi 27 août. Celui qui s’est fait connaître grâce à ses créations électroniques excentriques, mélange d’improvisation et de comédie, a copieusement insulté sur scène le président français Emmanuel Macron.

« Macron, enc*** ! »; « Macron, tu dégages !» a notamment chanté l’artiste de 33 ans avant d’enregistrer sa voix et de la répéter en boucle, comme il le fait souvent dans ses morceaux. Problème ? Le chef de l’État français, en weekend au Touquet, était présent sur place.

Choquée, l’organisation du festival a essayé d’arrêter la prestation de l’artiste, et en serait même presque venue aux mains avec son équipe en coulisses. « Ils ont d’abord essayé de couper mon son, avant qu’on le remette. Puis le président du festival a jeté un verre à la tête de mon agent, en plein concert », a réagi Marc Rebillet sur Instagram le 28 août. « Ils me demandent désormais de leur rembourser mon cachet, tout ça parce qu’ils n’ont pas aimé ce que j’ai dit, et pour une performance que j’ai terminée. C’est la chose la plus dingue qui me soit arrivée dans ma carrière, c’est inacceptable ! ». La direction du festival ne s’est pour l’instant pas exprimée sur cet incident.

Provocateur, Marc Rebillet est un habitué des tenues et propos fleuris. Il débute la majeure partie des vidéos et concerts en peignoir avant de finir en slip. Il avait déjà chambré Emmanuel Macron lors d’un concert à Paris en janvier 2019, au moment de la crise des Gilets jaunes, en appelant à sa démission. Idem avec l’ex-président américain Donald Trump, pour qui il avait créé un morceau intitulé « F*** Donald Trump ». « Tout le monde a besoin d’être ramené sur terre de temps en temps », a justifié Rebillet concernant ses propos sur le chef de l’Etat français.

L’artiste, qui se lance bientôt dans une tournée en Amérique du Nord, a grandi à Dallas au Texas et réside actuellement à New York. Sa mère est américaine et son père, décédé en 2018, français.

https://www.instagram.com/p/CTfNN5bJr2R/

Pourquoi n’y-a-t-il pas de gratte-ciel à Washington ?

Si vous avez déjà regardé l’architecture urbaine de Washington DC, vous avez sans doute remarqué qu’elle est un peu différente des autres métropoles américaines. En effet, pas une seule tour de bureaux ou de haut immeuble à l’horizon. Pourquoi n’y-a-t-il pas de gratte-ciel à Washington? C’est la question bête de la semaine.

Cette particularité propre au District est évidente lorsque l’on contraste le quartier historique de Georgetown avec celui de Rosslyn, sur l’autre berge du Potomac où abondent les tours. C’est d’autant plus surprenant que plus de 600.000 personnes vivent à Washington intra muros, et encore plus y viennent tous les jours pour travailler. Il faut bien loger tout ce petit monde, et leur trouver des bureaux dans les 177 km2 de la ville.

Le dôme domine

La légende populaire veut que Washington n’a pas de gratte-ciel parce qu’aucun immeuble ne doit être plus haut que le dôme du Capitole, qui s’élève à 88 mètres. Ce n’est pas tout à fait vrai, et d’ailleurs il y a cinq structures plus hautes dans la ville, dont le Washington Monument (169 mètres). Le Old Post Office Building le dépasse également de huit mètres, un bâtiment dont la presse américaine a beaucoup parlé ces dernières années : il était devenu un hôtel Trump, inauguré en grande pompe en septembre 2016 avant de fermer au mois de mai dernier. Il a rouvert le 1er juin par le groupe propriétaire des hôtels Waldorf Astoria.

Si ce mythe persiste, c’est en partie parce que c’est bien le Capitole, et plus précisément les membres du Congrès qui sont responsables d’une loi limitant la hauteurs des bâtiments. Cette loi, le Height of Buildings Act,  limite la hauteur des immeubles à l’équivalent de la largeur de la rue adjacente, en ajoutant 6 mètres. À l’origine de cette législation, on trouve un autre immeuble : le Cairo.

Une loi de plus de 110 ans

Inauguré en 1894, le Cairo Hotel (maintenant un immeuble résidentiel) était le premier high-rise de Washington, haut de 50 mètres et 14 étages. Son ouverture avait consterné et scandalisé les résidents du quartier qui, en bon Washingtoniens, s’étaient mobilisés pour résoudre ce problème en faisant du lobbying auprès de leurs élus. En raison du statut particulier du District of Columbia, c’est le Congrès qui a tranché en passant une première loi, en 1899, limitant les nouvelles constructions à 34 mètres pour les immeubles commerciaux et 27 mètres pour les immeubles résidentiels.

En 1910, la loi est revue à la hausse avec une limite fixée à 40 mètres et une nouvelle règle sur la largeur de la rue. Mais aucune modification depuis. L’extension de Washington DC par le haut n’est pas pour demain.

Une première version de cette Question bête a été publiée le 5 mars 2017. 

Santé : faites appel à un courtier pour trouver votre assurance aux États-Unis

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[Article partenaire] Le système d’assurance maladie aux États-Unis est très différent du système français. Il est parfois compliqué de comprendre le fonctionnement et les termes utilisés par les assureurs lorsque l’on y est étranger. Il est donc recommandé d’être accompagné dans vos démarches afin d’obtenir le plus de transparence possible sur le fonctionnement de votre contrat.

Rappel sur la complexité du système de santé américain

Aux États-Unis, votre assurance santé peut être fournie par votre employeur dans le cadre d’un contrat groupe (obligatoire pour les entreprises de plus de cinquante salariés), ou alors c’est à chacun de souscrire sa propre couverture santé auprès de compagnies d’assurances privées. Dans ce cas, vous avez le choix parmi deux types de contrats :

  • Les contrats ACA compliant (« Affordable Care Act ») plus connus sous le nom d’Obamacare : ils offrent un minimum de garanties obligatoires sans plafonds et sans sélection médicale. Ils sont accessibles pour les citoyens américains et sur justificatif du visa pour les étrangers. Ils sont obligatoires dans certains États.
  • Les contrats IPMI (« International Private Medical Insurance ») : ils sont réservés aux personnes de nationalité non-américaine (ou double nationalité). Ils offrent des couvertures adaptées à chaque besoin et une sélection médicale est effectuée. Ils sont en général plus abordables.

Nota bene : Les contrats « ACA compliant » comprennent généralement un déductible, un « co-payment » et une « coinsurance », le tout dans la limite du maximum « out of pocket » (OOP) mais n’ont pas de limites de garanties.

Les contrats IPMI offrent plus de souplesse et de simplicité dans le fonctionnement mais peuvent exclure certaines garanties et peuvent avoir des plafonds de remboursements.

Valeur ajoutée du courtier spécialisé en assurances santé

En tant que Français ou étranger installé ou en partance pour les États-Unis, vous avez donc le choix entre une multitude de contrats. Afin d’opter pour la solution qui correspond le mieux à vos besoins (antécédents médicaux ou pas, des besoins particuliers en maternité, dentaire, optique…), un courtier spécialisé en assurances santé tel qu’AgoraExpat vous apportera l’aide et l’éclairage nécessaires parmi toutes les offres disponibles. AgoraExpat met un vrai point d’honneur à échanger étroitement avec le client pour lui apporter un conseil personnalisé, au plus près de ses besoins.

En effet, sa connaissance du marché local et international est un atout pour vous obtenir une offre adaptée à vos attentes. Par ailleurs, le courtier spécialisé vous fera économiser un temps précieux en comparant pour vous les contrats les plus avantageux. Le service dispensé par AgoraExpat n’engendre aucun frais supplémentaire pour le client. La rémunération d’AgoraExpat est faite directement par les compagnies d’assurances avec lesquelles sont établis des partenariats. Il n’y a donc aucune différence, en termes de prix, entre passer par AgoraExpat et s’adresser directement à l’assureur.

En outre, par rapport à des comparateurs d’assurances en ligne, le critère différenciant d’AgoraExpat est vraiment la dimension de conseil. En tant que courtier, il pose les bonnes questions aux assurés, ce qui permet de les orienter efficacement dans leur choix.

Les équipes d’AgoraExpat sont elles-mêmes composées de Français expatriés et sont donc parfaitement familiarisées avec les problématiques de leurs clients.

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Moi Impat : rentrer et être déçu par la France

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Toutes les impatriations ne sont pas toujours synonymes de réussite et d’épanouissement. Ce dernier numéro de « Moi Impat », grâce à Frédéric Fuseau, en apporte un témoignage rare et néanmoins amer.

Avec pas loin de 30 années d’expatriation au compteur et après avoir sillonné la planète d’ouest en est, de Manchester à Saint-Martin et de Tahiti à la Chine, Frédéric ne découvre pas l’impatriation. Pourtant, à chaque fois qu’un retour vers l’Hexagone se profile, il est toujours redouté. La faute à un pessimisme ambiant et à une arrogance française qu’il ressent fortement. L’impression aussi de ne pas être reconnu pour son expérience passée et ses capacités linguistiques.

Mais tout n’est pas noir dans ce tableau. La lumière perce clairement dans les yeux de ses filles. Et Bordeaux, qui les accueille tous les 3 depuis un peu plus d’un an, en adoucit le ressenti.

https://www.spreaker.com/user/10781102/pad_74

Au Mexique, le fleuve Colorado espère revoir la mer

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Que se passe-t-il quand l’un des plus grands cours d’eau des États-Unis disparaît ? Quelles sont les conséquences économiques, sociales, environnementales et politiques de cet assèchement ? Est-il possible de sauver un fleuve de cette envergure ? C’est à ces questions qu’a voulu répondre « Colorado, le fleuve qui refuse de mourir », un nouveau podcast en huit épisodes réalisé par Alexis Buisson pour le quotidien français La Croix et French Morning, en partenariat avec le programme Alliance-Columbia.

Dernier épisode de « Colorado, le fleuve qui refuse de mourir ». En raison des barrages qui le jalonnent et de son assèchement, le Colorado fait partie des fleuves dans le monde qui n’atteignent plus la mer ou l’océan, en l’occurrence le golfe de Californie (ou la mer de Cortés). Mais est-il condamné à ne jamais revoir la mer ?

Pour cet ultime épisode, direction l’embouchure du Colorado, au Mexique, en compagnie d’une association locale qui, avec ses partenaires, est parvenue en 2014 à reconnecter le fleuve à la mer, pour la première fois en plus de vingt ans. Un signe d’espoir pour tous les fleuves en danger.

Combien ça coûte de louer un camping-car aux États-Unis ?

Vous rêvez de partir en voyage sur les routes de l’Ouest des États-unis en camping-car ? Même si vous n’avez jamais conduit de RV (Recreational Véhicule), il est tout à fait possible de connaître l’expérience des routes du Grand Ouest. French Morning vous livre quelques conseils pour que votre roadtrip soit un succès.

Location : 900$/semaine en moyenne

Vous êtes loin d’être les seuls à imaginer un voyage dans un camping-car. Né aux États-Unis dans les années 1950, le concept du voyage en RV sur les routes de l’Ouest est devenu un idéal de voyage, symbole d’aventure. Pourtant, partir sur les routes demande de l’organisation. En moyenne, il faut prévoir entre 6 mois et un an pour avoir un choix suffisant et ne pas se retrouver avec les camping-cars les plus chers. Si les prix varient largement en fonction de la taille du véhicule et du nombre de couchages, il faut compter environ 900$ pour une semaine de location. La plupart des prix varient entre 50$ et 275$ par nuit.

Il existe de nombreux sites de location traditionnels en ligne comme Cruise America, ou El Monte RV. Ces derniers fonctionnent comme des sites de location de voitures. Depuis plusieurs années, certains moteurs de recherche proposent de mettre directement en relation avec des particuliers qui souhaitent louer leur camping-car. C’est le cas de Outdoorsy ou RV Share. Cette formule coûte moins cher que les sites de location traditionnels et vous pouvez parfois trouver des bons plans.

Les différents types de camping-car

Classe B, Classe A, truck camper, trailer... Il existe plusieurs types de location possible et peut-être vous faut-il vous pencher sur la meilleure option pour votre périple. Le camping-car (ou RV) le plus populaire est le Classe C. Proche de celui que l’on voit en Europe, il est de taille intermédiaire et sa longueur peut varier de 19 pieds à 30 pieds (6 à 9 mètres). Les plus longs peuvent abriter jusqu’à 7 personnes. Le camping-car classe A est plus long et plus haut, il ressemble à un bus. Attention, ce dernier ne possède pas toujours davantage de couchages que le Classe B, mais propose plus de confort. Petit conseil : vérifier bien que la longueur de votre camping-car est acceptée dans les campings. Certains endroits n’acceptent pas les véhicules de plus de 30 pieds de long (9 mètres). Aussi appelé van, le classe B est un véhicule grand public reconverti en camping-car. Souvent composé d’un couchage, c’est l’option parfaite pour les couples.

Les truck campers, trailers et Fifth weel trailers sont aussi des options à regarder si vous avez une voiture. Celà dit, ils ne sont pas considérés comme des camping-cars, car ils faut les tracter. Ils sont souvent moins chers et peuvent être pratiques si vous souhaitez faire des randonnées dans des endroits où les camping-cars ne peuvent pas accéder. Vous pouvez ainsi les détacher dans un camping et utiliser votre voiture pour vous déplacer.

Attention au nombre de miles autorisés

Que vous choisissez la formule traditionnelle ou que vous louiez un RV d’un particulier, il faudra que vous pensiez à vérifier combien de miles (ou de kilomètres) vous êtes autorisés à rouler sans payer de frais supplémentaires. Certaines locations sont proposées avec zéro limite, mais la plupart propose 150 à 200 miles par jour (240 à 321 kilomètres). Si vous dépassez le quota du nombre de miles autorisés, le propriétaire ou la compagnie de location ajoutera des frais : en moyenne, 40 à 50 centimes par mile selon les sites. Lors de la location, essayez d’avoir une idée de votre périple et du nombre de miles que cela vous prendra, pour éviter les mauvaises surprises. Il est généralement possible d’acheter des packages de 500 miles supplémentaires pour environ 150 à 170 dollars.

Assurance : 300 à 700$/semaine

Comme lors d’une location de voiture, il vous faut une assurance. Dans la plupart des cas, elle est obligatoire et le locataire peut vous proposer plusieurs solutions. En moyenne, il faut rajouter entre 300 et 700 dollars d’assurance. Bonne nouvelle : les permis français sont acceptés aux États-Unis et le permis véhicule suffit pour louer un camping-car. Vérifiez toutefois auprès de votre assurance française que vous êtes couvert en cas d’accident.

Les sites pour dormir : 30$ à 100$/nuit

Il est interdit de garer son RV pour y dormir sur le bord de la route ou sur un parking. Pour respecter la loi, il faut vous assurer d’être dans un camping ou dans un emplacement prévu pour camping-car. Deux solutions s’offrent à vous : réserver un emplacement dans un camping pour RV, ou dormir sur une aire de repos d’autoroute ou sur un parking de grande surface qui autorise les RV (Walmart par exemple). Pour des souvenirs inoubliables, dormir dans un camping d’un parc national américain est le top du top.

Très appréciés des Américains, les campings américains sont souvent propres, fournis de douches, toilettes, tables de pique-nique et d’un emplacement pour faire un feu. Si vous restez dans un parc national, certains emplacements sont uniques. Problème : la plupart accepte des réservations six mois à l’avance et pour certains parcs nationaux, et sont pris d’assaut en moins d’une journée. Pour réserver un emplacement, rendez-vous ici. En moyenne, il faut compter entre 30 et 50 dollars par nuit. Certains sites prisés sont plus chers et peuvent aller jusqu’à 100$ par nuit. Pensez à bien vérifier que le site propose de quoi brancher le RV à l’électricité (electrical hookup) et des stations pour vider vos toilettes.

Rhonda Broussard, une Lousianaise qui pose une bonne question

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Rhonda Broussard est la fondatrice de Beloved Community, une organisation engagée pour l’équité dans les secteurs de l’éducation, de l’emploi et du logement. Experte sur les questions de pédagogie, qu’elle croise avec celles de l’injustice raciale, Rhonda est une éducatrice reconnue et primée pour avoir fondé et dirigé un réseau d’écoles d’immersion en français aux États-Unis. Elle vit dans sa Louisiane natale d’où elle vient de sortir un livre intitulé « One Good Question » qui propose de penser autrement les problèmes éducatifs et sociaux auxquels nos sociétés sont aujourd’hui confrontées.

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