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La Martinique en été : un authentique paradis francophone pour les amoureux de la nature

[Article partenaire] Sa riche histoire, l’accueil chaleureux de ses habitants, ses délices culinaires et ses prestigieux rhums font de la Martinique, île des Antilles françaises, une destination fascinante. Et, cet été, American Airlines propose quatre vols sans escale (les mardi-jeudi-samedi-dimanche) de Miami à Fort-de-France… une escapade s’impose !

Mais c’est surtout avec ses paysages naturels les plus impressionnants des Caraïbes et son mélange unique des cultures française et créole, que cette île nichée au cœur des Petites Antilles vous promet une expérience de voyage sans pareille. Voici quatre raisons pour lesquelles la Martinique est une destination de rêve pour les amoureux de la nature.

Plage des Salines Martinique ©A.Petton

1. Des paysages spectaculaires

Littoral vierge, forêts tropicales, mangroves sauvages, montagnes escarpées : les paysages naturels de la Martinique nous en font voir de toutes les couleurs. Puisque les deux tiers de l’île sont des espaces protégés, la végétation est magnifiquement préservée. Ne passez pas à côté de la montagne Pelée, un volcan imposant près de la pointe nord de l’île qui est actuellement candidat à l’inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. La région environnante foisonne de forêts denses, de plages de sable noir, de rivières cristallines et de chutes vertigineuses. Prenez la route pendant deux heures pour atteindre l’extrémité sud de l’île et découvrir un tout autre monde, où des vallées désertiques côtoient des promontoires rocheux et de longues étendues de plage de sable blanc.

Ville de Saint-Pierre et Montagne Pelée

2. Une biodiversité remarquable

En 2021, l’UNESCO a ajouté toute l’île de la Martinique à son Réseau des Réserves de Biosphère mondial, qui promeut la conservation de la biodiversité et le développement durable. En plus de son épatante géologie, l’île regorge d’une faune et d’une flore colorées. En effet, les forêts de la montagne Pelée et les sommets voisins des Pitons du Carbet abritent le plus grand nombre d’espèces endémiques des Antilles. Visitez deux vastes parcs naturels, le Jardin de Balata et le Domaine d’Émeraude, récemment labellisés « Jardins remarquables », pour constater par vous-même pourquoi la Martinique est surnommée l’île aux fleurs.

Gauche : Jardin de Balata © CMT | Droite : Gorges de la Falaise © CMT TropiXPhoto

3. Un tourisme durable et une détente assurée

La Martinique a depuis longtemps reconnu l’importance de la préservation de son extraordinaire beauté naturelle et de ses écosystèmes variés. Pour profiter du grand air sans alourdir votre empreinte écologique, une multitude d’activités s’offrent à vous, notamment faire du canyonisme dans la forêt tropicale, de la plongée libre dans des eaux cristallines, du kayak le long des îlets et des baies, du vélo et de l’équitation le long de la côte. 

Pour rendre votre voyage encore plus inoubliable, séjournez dans l’un des gîtes écologiques de l’île. Découvrez une expérience de relaxation unique à Sainte-Luce, à l’Ecolodge Eden Paradise Spa : un petit coin de paradis niché au cœur d’une végétation tropicale qui promet des moments de détente vraiment magiques. Vous pouvez aussi profiter d’une expérience de bien-être exceptionnelle au Domaine des Bulles au Vauclin. Dormez dans une « bulle » transparente entourée de verdure et profitez de soins relaxants au centre de bien-être.

Domaine des Bulles

4. Des excursions exaltantes

La randonnée est l’un des meilleurs moyens de découvrir toute la beauté naturelle de la Martinique, qui offre plus de 240 kilomètres de sentiers reliant le littoral, les forêts et les montagnes. Si l’envie vous prend de sillonner les eaux, vous pouvez louer un catamaran ou un voilier, ou encore partir en excursion en bateau avec un équipage pour la journée. Sous la surface de l’eau, il y a des centaines de sites de plongée exceptionnels pour tous les niveaux, des épaves de Saint-Pierre au nord jusqu’au monolithique rocher du Diamant, un espace naturel protégé. 

Gauche : Rocher du Diamant et plage | Droite : Plongée en Martinique ©Pakiela

Et ce n’est pas tout…

En plus des vues panoramiques et des aventures en plein air, la Martinique offre un mélange attrayant des cultures française et créole. Cette richesse culturelle rayonne à travers la cuisine alléchante, le rhum de renommée mondiale et les monuments et musées fascinants qui parsèment l’île. Pour en apprendre plus sur la Martinique.

Crédit photo de couverture : Plongée en Martinique ©Pakiela

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Huttopia Paradise Springs, camper à la française en Californie

C’est un écrin de verdure perdu au milieu des canyons de la Angeles National Forest, une oasis au milieu de paysages désertiques. Huttopia Paradise Springs, le dernier né de la chaîne de camping nature française Huttopia, porte bien son nom. Une douzaine de tentes « trappeur » et « canadiennes » (sans salle d’eau) se fondent sur 75 hectares, comme autant de petites maisons de toiles. Ici, camper rime avec confort : lits et matelas, ventilateur plafonnier, ustensiles de cuisine, barbecue, et une terrasse permettant d’admirer la nature environnante. 

© Huttopia Paradise Springs.

« On cherchait un lieu pour ouvrir notre premier établissement dans l’Ouest américain, et on est tombés amoureux du site. C’est un petit joyau, bordé d’une rivière, d’un étang, de montagnes et de forêts. Un havre de paix. On n’est pourtant qu’à 1 heure de Los Angeles, mais on se sent sur une autre planète, c’est assez magique », confie Margaux Bossanne, 28 ans, la fille des fondateurs d’Huttopia, chargée du développement et de la marque de l’entreprise sur le continent nord-américain. 

La nature accessible à tous

Le petit dernier a nécessité 4 ans de travail pour voir le jour. « Entre les permis, la pandémie  et les délais d’approvisionnement rallongés en conséquence, ça a pris beaucoup plus de temps que ce qu’on avait pensé, alors c’est un vrai plaisir de voir les premiers clients enfin arriver ! », partage Margaux Bossanne, tout en faisant un dernier tour d’inspection sur la propriété. Si le site a ouvert ses portes discrètement en août 2021, ce mois de mai 2022 a lancé la première vraie saison de Paradise Springs. Face à un sommet aux couleurs rougeoyantes surnommé Red Rock, les tentes prennent forme, certaines sur la vallée, d’autres nichées dans les hauteurs entre les roches et les arbres.  Notre but, c’est vraiment de rendre la nature accessible à tous, c’est de cette envie qu’est né Huttopia. »

© Huttopia Paradise Springs.

C’était en 1999. De retour de Toronto, Céline et Philippe Bossanne, séduits par la façon de camper nord-américaine, décident de l’importer en France. « À l’époque, quand on parlait de camping, on parlait de clubs de vacances. Mes parents ont voulu remettre la nature au centre, en offrant du prêt-à-camper pour ceux qui étaient attirés par ce mode de voyage mais pas forcément équipés. » Le premier site Huttopia ouvre dans les Alpes au début des années 2000. Vingt ans plus tard, l’entreprise en totalise une soixantaine en France, une cinquantaine en Europe (Espagne, Portugal, Belgique, Pays-Bas…), cinq en Amérique du nord et bientôt un premier en Chine. 

Repaire des stars d’Hollywood des années 1920

Peu importe le pays d’installation, Huttopia a à cœur de garder sa French touch. À Paradise Springs comme ailleurs, le restaurant du site sert des crêpes salées et sucrées, ainsi que des petits-déjeuners typiques (baguette, beurre, confiture, croissant, expresso…) sous fond de musique française. Tout a été pensé pour se détendre : randonnées, jeux de société, baby-foot, soirée ciné en plein air et piscine… d’eau de source. « Johnny Weissmuller, qui a joué Tarzan au cinéma, était aussi le plus grand champion de natation de son époque, et il s’est entraîné ici pour préparer les Jeux Olympiques », raconte Margaux Bossanne. 

© Huttopia Paradise Springs.

Créé dans les années 1920 par les frères Beary, deux acteurs d’Hollywood, le resort devient le lieu de villégiature de nombreuses légendes du cinéma, qui aimaient y venir le week-end pêcher la truite ou festoyer à l’abri des regards lors de la Prohibition dans les années 1930. Clark Gable, Mary Pickford et Charlie Chaplin étaient des habitués, ce dernier avait même sa propre cabine. 

Un siècle plus tard, elle est encore debout, perchée sur les hauteurs du site, à quelques dizaines de mètres de la réception. La bicoque en pierres est en pleine rénovation. « On a vraiment à cœur de préserver l’âme originelle du lieu : le carrelage, l’escalier en bois que Charlie Chaplin a construit de ses mains, tout en apportant le confort moderne avec même un jacuzzi sur la terrasse. » Paradise Springs semble être redevenue une destination évasion dans le vent.

© Huttopia Paradise Springs.

Une nouvelle homologation pour le Lycée international de Houston

C’est une belle réussite pour le Lycée international de Houston (LIH). Depuis son ouverture en 2017, l’établissement bilingue privé a obtenu progressivement l’homologation par le gouvernement français de la majorité de ses classes. D’abord l’élémentaire, puis, l’an dernier, sa classe de 6e au collège. C’est désormais l’ensemble du niveau collège qui rejoint le réseau d’écoles françaises gérées par l’Agence pour l’Enseignement Français à l’Étranger (AEFE). « Cela signifie beaucoup pour nous », estime, enthousiaste, Margaret Combs, la directrice du LIH depuis trois ans. « De nombreux élèves viennent de pays francophones. Ces familles, quand elles partiront de Houston pour rentrer dans leur pays ou vivre ailleurs, n’auront donc plus à s’inquiéter de savoir si les notes obtenue ici seront acceptées à travers le monde ». Margaret Combs connaît bien ces préoccupations des expatriés : originaire du Tennessee. elle a elle-même habité dans une dizaine de pays – son mari était dans la Navy – avant de s’installer au Texas. 

Deux élèves sur trois francophones

L’école, située au cœur de l’Energy Corridor de Houston, compte 50 nationalités différentes mais 67% viennent de la France (majorité) ou de pays francophones, notamment du Moyen-Orient et d’Afrique. Margaret Combs souligne aussi l’avantage financier qu’apporte cette nouvelle homologation : « les familles peuvent appliquer pour tenter d’avoir une bourse scolaire du gouvernement françaises, c’est important. »

Les cours, proposés de la toute petite enfance (dès 18 mois) jusqu’à la terminale (12th grade), sont dispensés à parts quasi-égales en français et en anglais. « C’est en fait du 55%-45%, précise Margaret Combs, car certaines classes – éducation physique, musique et arts – se déroulent uniquement en français. ». Le collège ne compte que 24 élèves pour le moment, répartis dans les trois niveaux, mais l’intégration au réseau AEFE pourrait attirer des famille, espère la directrice du LIH. Un nouveau souffle après deux années de covid très difficiles. Durant les trois premiers mois de la pandémie en 2020, de mars à début juin, l’établissement a perdu 35 familles « d’un coup ». Comme pour beaucoup d’expatriés dans le monde, le retour a été exigé par les entreprises. » C’était très triste, se souvient Margaret Combs. Certaines familles sont revenues mais d’autres ont été relocalisées ailleurs, dans d’autres pays. »

Recherche de professeurs français

La crise sanitaire a non seulement fait partir les élèves mais également les enseignants. « Nous embauchons des professeurs dont le français est la langue maternelle », fait savoir Margaret Combs, d’autant que l’établissement a également reçu l’accréditation complète du gouvernement américain, ce qui facilite l’obtention des visas et supprime la dépendance à celui du conjoint, comme c’était le cas jusqu’à présent. « Nous recherchons toujours des enseignants français. Il ne faut pas hésiter à nous contacter ! »

Podcast : L’histoire d’expatriation d’Anne-Fleur Andrle, la créatrice de French Expat

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Est-ce que l’on est « expatrié.e » pour toujours? C’est une question à laquelle notre invitée (très spéciale) de la semaine a répondu à la positive. Et oui, ses deux cultures sont une richesse, et même si elle envisage de rentrer en France dans quelques années, elle sait que sa famille est et restera autant américaine qu’elle est française.

Vous l’avez sûrement attendu depuis très longtemps, et c’est avec un grand plaisir que nous vous présentons ENFIN l’histoire d’expatriation d’Anne-Fleur Andrle, l’hôte et créatrice de French Expat le podcast.

Et si passer de l’autre côté du micro n’a pas été un exercice facile pour Anne-Fleur, cet échange mené par Tuyen Bui-Lally (que vous avez découverte dans un épisode en janvier dernier) nous donne l’impression d’une conversation authentique entre amies autour d’un café.

Alors tous en voiture, mettez vos ceintures, on part aux 4 coins des États-Unis, à Buffalo, Boston et Denver pour découvrir celle qui incarne French Expat, dans un entretien teinté de rire, d’amour et de douceur!

Production :

  • Enregistrement et réalisation par Anne-Fleur Andrle
  • Habillage sonore et mixage par Alice Krief (Les Belles Fréquences)

 

Escapade d’été : trois jours en famille dans les Rocky Mountain

Situé au cœur du Colorado, à seulement une heure de Denver, le parc national des Montagnes Rocheuses (Rocky Mountain National Park) accueille plus de 4,5 millions de visiteurs chaque année. Alors que l’espace naturel de 1075 kilomètres carrés se recouvre de neige l’hiver, la saison touristique officielle s’étend entre le 27 mai et le 10 octobre.

Durant cette période, il faut un permis pour entrer dans le parc (pas le reste de l’année). Depuis 2020 en effet, pour contrôler le flux de visiteurs, le National Park Service requiert la réservation d’un passe en ligne ici. En été, le parc est très populaire pour ses randonnées en famille, en particulier entre juin et septembre.

Jour 1 : Bear Lake Trail et autour

Trois jours en famille dans les Rocky Mountains.

Commencez l’aventure en vous arrêtant au Visitor Center à Beaver Meadows. Vous pouvez y récupérer une carte, consulter l’actualité du parc et les éventuelles fermetures, ou encore discuter avec l’un des guides. Il y a aussi des souvenirs et un petit musée sur l’écosystème des montagnes. C’est aussi le moment pour acheter ce qui vous manque pour votre journée de balade. Si vous arrivez tôt le matin, vous pouvez tenter votre chance et vous garer dans l’un des parkings les plus populaires du park : Bear lake parking. Ce dernier est souvent complet, mais il est toujours possible de se garer un peu plus loin et de prendre une navette.

Les enfants apprécieront une jolie balade de 0,8 kilomètre autour du lac Bear. Les vues sur les montagnes Rocheuses sont magnifiques et le sentier est accessible pour les jeunes enfants. Pour une expérience similaire avec un peu moins de foule, Sprague Lake et Lily Lake loop sont situés seulement à quelques minutes et offrent de très belles vues.

Si les enfants sont un peu plus âgés, ne manquez pas Dream Lake. En tout, cette randonnée est longue de 5 kilomètres (avec 140 mètres de dénivelés), mais vos efforts seront récompensés par des vues extraordinaires et des fleurs sauvages le long de la route.

Où se restaurer : le midi, vous pouvez pique-niquer sur l’une des nombreuses aires du parc. Vous y trouverez facilement des tables en bois un peu partout. Notez que vous ne trouverez pas de restaurants, de points de vente de nourriture ou de boissons au sein des Rocky Mountain National Park.

Où dormir : si vous souhaitez découvrir les joies du camping, vous êtes au bon endroit. À environ 4 kilomètres de l’entrée de Beaver Meadows, le camping Moraine Park propose des emplacements de tente pour 26$ la nuit. Il n’y a pas de réservation possible, les premiers arrivés sont les premiers servis. Si vous préférez un peu plus de confort, il vous faudra dormir à l’extérieur du parc. Situé à proximité du parc, l’hôtel Stanley a servi au tournage du célèbre film d’horreur « The Shining » (1980), inspiré du livre de Stephen King (compter environ 300$/nuit). La liste des hôtels et des chambres d’hôte est longue autour des Rockies, mais le coup de cœur revient à The Historic Crag’s Lodge pour ses petits chalets en bois rustiques.

Jour 2 : découvrir Estes Park et les environs 

La journée commence par un petit-déjeuner dans le charmant village d’Estes Park. Situé au pied des montagnes et à environ 20 minutes du parc national, Estes Park est le repère des randonneurs en manque de restaurants, ou des touristes à la recherche d’une carte postale ou d’un souvenir. La rue principale (Elkhorn Avenue) est bordée de boutiques de vêtements, de restaurants locaux, d’agence de voyage… Si vous y allez à l’heure du repas et que vous souhaitez goûter des plats uniques, arrêtez-vous dans un des restaurants locaux comme Wild Rose Restaurant pour déguster une truite, du bison ou du renne. Un trolley historique propose une visite guidée de trois heures autour de la ville historique.

De nombreux guides proposent aussi des expériences originales, comme la pêche à la mouche, du rafting ou de l’escalade. Pour les plus jeunes, le YMCA d’Estes Park propose des camps d’été à partir de 5 ans. S’il fait chaud, retourner dans le parc vers 4pm est une bonne idée, la lumière y est très belle et le flot de touristes moins important.

Jour 3 : Explorer Trail Ridge Road en voiture 

Cette route serpente les Rockies et permet aux visiteurs d’admirer la vue sans pour autant faire une randonnée à pied. La prudence est toutefois de mise, car les espaces réservés aux véhicules sont étroits et la vie sauvage est abondante. Il n’est pas rare de croiser un ours ou une famille d’élans lors de votre ascension. Premier arrêt à Many Park Curve pour observer la première vue panoramique. En continuant, vous trouverez de nombreux photographes à Rainbow Curve. Ici, on peut y admirer la différence de végétation, liées à la météo.

En continuant votre ascension, ne manquez pas de vous arrêter à Forest Canyon Overlook. La neige recouvre parfois cet immense glacier jusqu’en juin. Finissez votre tour en visitant l’Alpine visitor center (11.796 feet). S’il vous reste du temps. Descendez jusqu’à Grand Lake pour faire quelques randonnées comme Emerald Lake ou Adams Fall Hike, en entrant via Kawuneeche Visitor Center.

5 restaurants à tester à Santa Monica et aux alentours

Santa Monica, c’est la douceur de vivre… La célèbre station balnéaire de Los Angeles attire les stars américaines et les touristes du monde entier. Voici une liste de restaurants où déjeuner dans les environs, selon les budgets et les goûts.

Coast Beach Café & Bar

Ce n’est assurément pas l’adresse la plus abordable de la liste mais un spot immanquable pour le coucher du soleil. Ce restaurant de l’hôtel 5 étoiles Shutters on the Beach donne directement sur la plage de Santa Monica, avec vue sur le Pier et l’océan à perte de vue. Commencez par une burrata (23$) avec un verre de rosé (19$) pour apprécier les derniers rayons du soleil, avant de partager un plateau de fruits de mer (85$). L’intérieur vaut aussi le détour avec une décoration façon cabine de plage d’un blanc immaculé. Réservation conseillée. Petit bémol, lors de note visite du 27 avril, le service n’était pas des plus agréables. 1 Pico Blvd, Santa Monica, (310) 587-1707.

https://www.instagram.com/p/CcJTIhJOwnA/

Don Antonio’s

Changement d’ambiance dans ce restaurant mexicain sans prétention situé à quelques kilomètres à l’est de la jetée de Santa Monica sur Pico Boulevard. On vous conseille de venir le midi pour profiter de la grande terrasse de l’établissement bien aménagée avec des parasols, des plantes vertes et de la vigne vierge qui grimpe au mur. Ici, les plats sont simples, consistants (tacos, enchiladas, quesadillas) et très abordables (formule à 9,95$ le midi). On peut également casser la croûte dans le backyard ou dans la grande salle à manger de l’établissement. Un vrai voyage au Mexique puisque les serveurs ne parlent qu’espagnol, seule l’enseigne -un immense néon vintage- nous rappelle que nous sommes à LA. 11755 W Pico Blvd, (310) 312-2090.

https://www.instagram.com/p/CE0aJ50hm4X/

Killer Noodle Tsujita

On continue vers l’est pour sortir de Santa Monica et entrer dans le quartier voisin de Sawtelle, aussi appelé Japantown. Vous y trouverez des dizaines de restaurants, en majorité asiatiques, qui s’entassent sur trois blocs du Sawtelle Boulevard. On vous conseille de venir en groupe tester Killer Noodle Tsujita, un établissement spécialisé dans les ramens épicés…. TRÈS épicés. Après avoir choisi ses ingrédients de base, on décide du niveau de piquant de son plat sur une échelle de 0 à 6. Lors de notre visite, nous avons opté pour le niveau 3. Ne faites pas la même erreur… Les novices partiront plutôt sur un niveau 1 voir 2, les plus courageux sur un 3 ou 4. Des photos des champions ayant réussi à terminer leur ramen niveau 6 sont affichés sur les murs du restaurant. De quoi passer un moment amusant entre amis. 2030 Sawtelle Blvd, (424) 293-0474.

https://www.instagram.com/p/CZazdZ5IOuP/

The Apple Pan

Pour un voyage dans le temps, rendez-vous dans ce diner ancien et « dans son jus », qui sert des hamburgers et des tartes au pomme depuis 1947 dans le quartier de West Los Angeles. Lors de notre visite fin avril, l’intérieur était toujours fermé à cause du covid, mais on peut observer à travers la vitre la préparation de notre repas. On passe d’abord commande à travers une petite fenêtre, on récupère notre plateau puis on va s’installer sur l’une des grandes tables de l’agréable terrasse située derrière le bâtiment. On vous conseille leur steakburger (9,25$) préparé avec une sauce barbecue fumée au bois de noyer qui fait toute la différence. Ne partez pas sans avoir également goûté à la « fresh apple pie » et sa boule de glace vanille (6,95$). 10801 W Pico Blvd, (310) 475-3585. 

https://www.instagram.com/p/CbgQ_TBv0bI/

Cafe Vida

Au nord de Santa Monica se trouve le Topanga State Park, un parc régional réputé pour ses randonnées et ses points de vue sur la ville. Après avoir transpiré et pris quelques photos, on vous conseille de vous arrêter sur le chemin du retour à Pacific Palisades, un quartier (très) huppé de Los Angeles. Les dimanches matin, un marché de producteurs locaux traverse le centre-ville. Profitez-en pour vous balader à pied avant d’aller déjeuner en terrasse à Café Vida, un restaurant de cuisine californienne très bien localisé sur la rue commerçante de Antioch St. La carte est toute simple (burgers, sandwiches, bowls) mais les produits sont frais et bien cuisinés. On vous conseille l’Avocado garden sandwich (17,5$). L’établissement ne sert en revanche pas d’alcool. Puisque vous êtes dans le quartier, faites ensuite un stop par The Yogurt Shoppe pour le dessert, et commandez un frozen yogurt au beurre de cacahuète, la spécialité du lieu. Délicieux (prix au poids).

https://www.instagram.com/p/CMuw-MEr40n/

French bee s’associe à la SNCF : encore plus de destinations françaises au départ des US

[Article partenaire] À moins d’habiter à Paris ou d’avoir vos proches dans la capitale, un voyage en France peut rapidement s’avérer fastidieux à organiser : navettes, trains, bus … Arriver à bon port devient vite un casse-tête. 

C’est pour cette raison que French bee, la compagnie aérienne française smart cost, a décidé de s’associer à la SNCF pour simplifier vos voyages. Plus besoin de vous embêter à réserver votre avion et votre train séparément, ni d’avoir à calculer les horaires et risquer de rater votre connexion à l’arrivée : French bee s’occupe de tout et réserve vos billets de train depuis Paris Orly vers les villes françaises pour vous !

Offre train+air : la France ne se résume pas à Paris !

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Ne vous souciez plus de votre correspondance et de votre transfert, French bee s’occupe de tout !

Les avantages d’un voyage train+air

C’est plus économique

Les bonnes affaires, c’est un peu la spécialité de French bee. En choisissant l’offre train+air, vous payez moins cher que si vous achetiez séparément votre billet de train, votre billet d’avion et votre transfert.

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Villes desservies par l’offre train+air de French bee

De Lille à Bordeaux, en passant par Rennes ou Montpellier, French bee vous accompagne aux quatre coins de la France : 

  • Aix-en-Provence TGV
  • Angers St Laud
  • Avignon TGV
  • Bordeaux St-Jean
  • Champagne-Ardenne TGV
  • Le Mans
  • Lille-Europe
  • Lorraine TGV
  • Lyon Part-Dieu
  • Marseille St-Charles
  • Nantes
  • Poitiers
  • Rennes
  • St-Pierre-des-Corps
  • Strasbourg
     Cliquez sur la carte pour l’agrandir

Alors quelle sera votre prochaine destination ? 

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5 bars où boire un verre en extérieur au nord de Brooklyn

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Parmi les petits bonheurs de l’été à New York, profiter des terrasses et backyards de la ville pour boire un verre. Tour d’horizon des meilleures adresses en extérieur au nord de Brooklyn.

FourFiveSix (Williamsburg)

En retrait des grandes rues passantes au nord du quartier à la limite de Greenpoint, ce petit bar aux airs de cabinet de curiosité est un joyau seulement connu des locaux. Ici, on vient commander son verre à l’intérieur dans un ancien garage qui regorge de tableaux, de graffitis et d’objets en tout genre. Puis on se pose au soleil sur l’un des canapés ou siège en cuir de la grande terrasse de l’établissement. Un endroit très hipster idéal pour venir en groupe apprécier une bière fraîche (7-8$) ou un cocktail (14$). 199 Richardson St, Brooklyn. (347 ) 335-0056.

Gran Torino (Williamsburg)

On ne présente plus Gran Torino et sa grande terrasse sur la rue en plein coeur de Williamsburg. Les habitants du quartier adorent s’y retrouver en fin d’après-midi en semaine et le weekend pour profiter du beau temps, dans un décor qui fleure bon le sud de la France avec des petites tables rondes, du gravier au sol et un voilier grandeur nature au fond. L’intérieur est tout aussi agréable avec une verrière très lumineuse habillée de plantes vertes. L’endroit parfait pour l’apéro avant d’aller dîner ailleurs. Happy hour en semaine de 10pm à la fermeture, et à partir de 8pm le dimanche avec verre de rosé à 7$, cocktail à 10$. 131 Berry St, Brooklyn, (917) 835-1243.

https://www.instagram.com/p/CcbHr3gOcfG/

Goldie’s Bar (Greenpoint)

Situé aux abords du McGolrick Park à Greenpoint, ce bar peu connu des touristes porte bien son nom : l’intérieur tout en noir et or est kitch à souhait avec des statues de léopard, des tableaux de lions et des lustres brilliants. Au fond de l’établissement, le backyard est tout aussi ringard (fausse pelouse au mur, palmier en plastique, lustre géant) mais se marie bien avec la terrasse en bois et le mobilier de jardin. Un endroit amusant à découvrir en début de soirée. Bière maison à seulement 4$, margarita 12$. 195 Nassau Ave, Brooklyn, (718) 389-2348.

https://www.instagram.com/p/CJ7BHc1loM4/

Greenpoint Beer & Ale Co (Greenpoint)

On ne peut pas louper cette brasserie de Greenpoint qui est repérable de loin grâce à son réservoir d’eau original en vitres vertes qui trône sur le toit. C’est d’ailleurs à côté de cette oeuvre d’art qu’on peut boire un verre, accoudé sur l’une des grandes tables en bois du rooftop de l’établissement. La vue n’est pas la plus incroyable mais la terrasse est complètement ouverte et les bières sont délicieuses (8-10$). On peut également s’asseoir en terrasse dehors, sur la rue. L’intérieur vaut aussi le coup d’œil. 1150 Manhattan Ave, Brooklyn, (347) 725-3061.

https://www.instagram.com/p/CYZup0dlHdO/

Brooklyn Beer Garden (Bushwick) 

Direction Bushwick désormais, à côté de l’arrêt de métro Jefferson Avenue (Ligne L) où se trouvent une succession de bars, restaurants et clubs dont le réputé House of Yes. Le Brooklyn Beer Garden est notre coup de coeur de la liste. Il s’agit d’un immense espace extérieur aménagé à base de palettes en bois et autre matériel de récup’. Ici, l’intégralité des murs et des tables sont tagués par des artistes dont certains exposent leurs créations sur place. La musique, house/électro, ambiance une clientèle plutôt jeune qui vient profiter du soleil et des soirées douces à partir du printemps. Seul hic, lors de notre récente visite, l’établissement ne proposait pas de bière pression. Bouteille à 8$. 33 Wyckoff Ave, (718) 366-2337. 

https://www.instagram.com/p/CD_5qB0DY58/

Les caramels Le Bon Garçon séduisent les Californiens

Si l’origine du caramel ne fait pas l’unanimité – certains l’attribuent aux Arabes, d’autres aux Espagnols -, la confiserie adorée des Français a trouvé à Los Angeles son meilleur représentant en la personne de Justin Chao et sa fabrique Le Bon Garçon.

Formé à Paris

C’est à East Hollywood, dans le quartier de Thaï Town que l’entrepreneur originaire de Californie tient sa boutique-fabrique. « J’ai grandi à Westlake Village, étudié à San Francisco pour devenir architecte mais ma passion pour la cuisine m’a vite rattrapé, explique Justin Chao. Lors d’un cours de cuisine que l’un de mes amis m’a offert, j’ai eu le déclic et suis parti à Paris me former à l’École Bellouet Conseil, dans le XVème arrondissement. »

Pendant son escapade parisienne, Justin Chao décroche un premier stage à l’hôtel de luxe Le Meurice et enchaîne auprès du pâtissier et chocolatier Jacques Genin. « C’est auprès de ce dernier que j’ai compris l’art de faire des bons caramels. Même si le chef était réticent à me livrer tous ses secrets, j’ai pu observer les techniques et les différents façonnages du caramel. En rentrant aux États-Unis, j’ai fait venir les machines appropriées depuis Chicago et me suis lancé tout seul, chez moi, avec mes propres chaudrons. »

Pour se tester, il ouvre son stand à la Santa Monica Symphony. « Un premier contact avec la clientèle et des ventes réussies m’ont convaincu qu’un business autour du caramel était possible ». Dans son laboratoire, ses chaudrons mélangent les ingrédients nécessaires à la recette, sucre, beurre, crème, le caramel en résultant est ensuite étalé sur une grande table, saupoudré de flocons de sel légèrement croquants, avant d’être découpé en bonbons.

Des goûts nouveaux à chaque saison

« Si les Californiens sont parfois réticents à goûter aux caramels, une fois le premier avalé, la satisfaction est en général au rendez-vous. » Point de caramel qui colle aux dents chez Le Bon Garçon – son « secret » de fabrication -, mais une collection de bonbons tendres et moelleux, déclinés dans une vingtaine de parfums. Au menu, le classique caramel, celui au miel et à la lavande « une recette inspirée des campagnes françaises et réalisé à partir des fermes de lavande d’Ojai », une version « Eat the rich » au citron, safran et gingembre, hommage aux confiseries préférées de Marie-Antoinette, une autre, « Mansplain » enrichie au chocolat et caramel…

Pour plaire au palais américain, Le Bon Garçon inaugure chaque saison de nouvelles déclinaisons, ainsi de cette version « Rose Gold Rosé » aux accords de vin rosé et d’arômes de rose bulgare, surmontée de feuille d’or, d’une autre au tiramisu, au whiskey ou au chili-mango décrété « le Matthew McConaughey’s caramel ». Justin Chao s’est même testé à sa première confiture de caramel et récemment collaboré avec la marque vietnamienne Red Boat Fish Sauce pour réaliser le premier caramel « Red Boat bric-à-brac » rappelant le goût salé de l’anchois.

Si le triporteur maison est, depuis la crise du Covid, remis au garage, les caramels Le Bon Garçon sont aujourd’hui vendues à la boutique du 5158 Hollywood Boulevard et sur son eshop, et vendus dans plus de 250 points de vente dans le monde. « Nos clients viennent de toutes les régions de la planète, de New York à San Francisco en passant par la France, l’Allemagne, le Japon, le Canada, l’Australie et les pays d’Afrique du Nord. » Une confiserie qui se mange toute l’année et connaît, en hiver et à l’occasion des fêtes de Noël, ses plus gros pics de vente.

Au Lac Powell, la ré-invention forcée du tourisme

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Que se passe-t-il quand l’un des plus grands cours d’eau des États-Unis disparaît ? Quelles sont les conséquences économiques, sociales, environnementales et politiques de cet assèchement ? Est-il possible de sauver un fleuve de cette envergure ? C’est à ces questions qu’a voulu répondre « Colorado, le fleuve qui refuse de mourir », un nouveau podcast en huit épisodes réalisé par Alexis Buisson pour le quotidien français La Croix et French Morning, en partenariat avec le programme Alliance.

C’est l’un des grands lacs artificiels le long du Colorado River, le lac Powell attire chaque année des millions de touristes et de plaisanciers, séduits par la beauté époustouflante des canyons environnants et les nombreuses activités aquatiques. La petite ville de Page, située au bord du lac, a profité de l’essor du tourisme dans la région ces dernières décennies. Maintenant que le niveau du lac baisse, elle se retrouve bien malgré elle à la croisée des chemins et doit s’adapter à un présent et un avenir pavés d’incertitudes. C’est le troisième épisode de « Colorado, le fleuve qui refuse de mourir ».

La Marchande : à Wall Street, le chef John Fraser ré-invente la brasserie française

Downtown est verni. Après Le Gratin de Daniel Boulud, le sud de Manhattan gagne un autre restaurant français, lui aussi mijoté par un chef étoilé. En juin, l’Américain John Fraser a ouvert La Marchande au rez-de-chaussée du Wall Street Hotel, au cœur du quartier financier.

C’est la première adresse française du chef, à qui l’on doit des restaurants reconnus entre New York, Long Island et Los Angeles. « Cela faisait longtemps que je voulais ouvrir un établissement français. Le projet de La Marchande était dans les cartons depuis trois ans, mais la Covid l’avait mis en pause », explique-t-il.

Chef francophile et entrepreneur

Entre le Californien et la France, il y a une histoire d’amour ancienne et profonde. Formé dans les cuisines de French Laundry, le restaurant étoilé du chef Thomas Keller à Yountville (Californie), il part s’installer en France entre 2002 et 2004 pour parfaire sa formation. « Je n’ai jamais fait d’école de cuisine. Mais ayant travaillé à French Laundry, je connaissais la culture et les systèmes français. Je savais cuisiner sous la pression», dit-il. De l’autre côté de l’Atlantique, il est à bonne école : Le Taillevent, L’Arpège, Maison Blanche sur l’Avenue Montaigne…

Il s’imprègne aussi de tout ce qui fait la force de la gastronomie française « en dehors de la cuisine » : « l’hospitalité, les marchés, l’histoire ». Il en profite pour voyager à Dijon, Lyon et dans le sud du pays avec un sac à dos. « Tous les jours, j’étais dans un nouveau marché, un nouveau bistrot. Je ne les ai pas comptés tant j’en ai visités ! J’en ai profité pour emmagasiner autant de compétences et de méthodes que possible».

Il faut croire que cette expérience a aidé le jeune chef, qui s’est initié à la cuisine et au métier de barman lorsqu’il étudiait l’anthropologie en Californie. De retour aux États-Unis, il commence à se faire remarquer. Après avoir ouvert une taverne grecque à New York, il prend en charge les fourneaux de Compass, un restaurant haut-de-gamme en difficulté de l’Upper West Side où il se fait remarquer par la critique. En 2006, il est nommé par le magazine Esquire parmi quatre toques prometteuses à suivre aux États-Unis. Et un an plus tard, il ouvre Dovetail, toujours dans l’Upper West Side, décrochant au passage une première étoile au guide Michelin New York en 2011 et trois étoiles au New York Times. « Jusqu’alors, je travaillais pour des chefs incroyables comme Thomas Keller, mais je voulais être entrepreneur », explique-t-il.

« Sexy, convivial et intemporel »

Depuis, « chef John » s’est monté un petit empire gastronomique composé de plusieurs adresses connues des foodies (North Fork Table & Inn, Nix, Iris, le Paradise Club à Times Square, Ardor sur Sunset Boulevard…) et inspirées de ses expériences de vie en Californie et sur la Côte Est. Hommage à ses années françaises – et au bâtiment originel de la Bourse de New York où il se trouve -, La Marchande n’est pas pour autant une brasserie classique. John Fraser et son compère Richard Horiike, un ancien de Morimoto, ont remplacé les sauces traditionnelles par des vinaigrettes et des bouillons, plus légers. Les accents asiatiques du menu sont palpables : le steak au poivre préparé dans un wok, le steak tartare enroulé dans une feuille de riz tel un rouleau de printemps, le homard grillé baignant dans une sauce noix de coco… Le tout est arrosé d’une carte de 120 vins axée sur la France.

Doté de grandes baies vitrées ornées de longs rideaux, le restaurant lui-même est composé de 35 places assises, avec quelques tables nichées dans des alcôves, et d’un bar. Chic sans être prétentieux, La Marchande se veut « un endroit sexy, convivial et intemporel qui sert de la bonne nourriture, résume John Fraser. Personne ne veut d’une version américaine de la cuisine française classique. Il est plus amusant d’utiliser mes influences pour inventer autre chose. C’est ce qu’on attend de moi. »

LVMH continue d’étoffer son portefeuille californien

Moët-Hennessy, la filiale vins et spiritueux de LVMH, a signé fin juin sa quatrième acquisition aux Etats-Unis et ajouté Joseph Phelps à sa collection de vignobles californiens. Le domaine familial, fondé en 1973, rejoint donc ceux de Chandon, Newton et Colgin Cellars sous la bannière du groupe de luxe français de Bernard Arnault. Le montant de la transaction n’a pas été divulgué.

Des vins de prestige

Joseph Phelps est notamment réputé pour Insignia, un vin rouge de style bordelais généralement vieilli en fût de chêne français et « qui incarne le meilleur de ce que les vignobles Phelps peuvent produire », s’enthousiasme Philippe Schaus, PDG de Moët-Hennessy. Son assemblage « peut varier de millésime en millésime », poursuit-il, « avec une base principale de Cabernet Sauvignon assemblé, selon les années, avec du Petit Verdot, du Malbec, etc. ». Un résultat à la fois « complexe, équilibré, et [qui] exprime l’âme du vignoble », selon les viticulteurs de la maison. Les bouteilles, vendues à près de 300 dollars, entrent parfaitement dans la catégorie de produits haut de gamme sur laquelle se concentre Moët-Hennessy. Pinots noirs et chardonnays ont aussi leur place dans les caves du domaine.

Les descendants Phelps ont indiqué dans un communiqué de presse que leur aïeul Joseph Phelps, fondateur du vignoble éponyme et décédé en 2015, « serait incroyablement fier que LVMH rejoigne sa famille ». Sa passion avait d’ailleurs « d’abord commencé avec les vins français », et, après avoir démissionné de son poste de président de la société en 2005, l’homme avait partagé son temps entre la France et les Etats-Unis et appris la langue de Molière. Ils ont salué les efforts déployés par LVMH, qui s’assure que « la mission et les valeurs du fondateur restent au cœur de chacune de [ses] marques grâce à un engagement profond envers la culture, les personnes et la continuité des opérations ». Pour Philippe Schaus, « Joseph Phelps a été à la Napa Valley ce que Nicolas Ruinart, Madame Clicquot, Joseph Krug et Claude Moët furent à la région de Champagne ».

Une expansion américaine

« Les Etats-Unis sont le premier marché mondial pour la consommation de vins super premium et celui qui croît le plus rapidement avec la Chine », indique Philippe Schaus. Moët-Hennessy souhaite donc y renforcer sa présence « afin de faire grandir son activité vins » – en Californie notamment, où sont produits 70% des vins américains ; et plus spécifiquement dans la vallée de Napa, qui constitue son appellation « la plus iconique ». Le domaine Phelps, autrefois un ranch de bétail, dispose de neuf vignobles à Napa et deux à Sonoma, « des zones où le risque incendie est très limité », précise le PDG, « ce qui permet de limiter les risques de perte » pour LVMH, dont certains terroirs ont été touchés en 2020 par le Glass Fire.

Les Etats-Unis représentent un marché clé pour Moët-Hennessy (qui « y dispose d’un puissant réseau de distribution » et possède, en plus de ses maisons de vins, la distillerie Wondinville), mais aussi pour les autres filiales du groupe. LVMH y est au total propriétaire d’une douzaine de marques, parmi lesquelles Marc Jacobs, Tiffany & Co., Fresh, Benefit, KVD Vegan Beauty, Fenty Beauty et Starboard Cruise Services. Au premier semestre de l’année 2022, les Etats-Unis ont généré près d’un quart des revenus du groupe. Philippe Schaus a déclaré que Moët-Hennessy continuerait de « regarder les différentes opportunités en ligne avec sa stratégie qui se présentent aux Etats-Unis comme dans les autres pays du monde ».