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4 endroits où prendre des cours de boxe à New York

Excellent moyen d’éliminer les excès de l’été et de se bâtir un corps d’athlète pour la rentrée, la boxe a le vent en poupe dans la Big Apple. Voici quatre endroits où prendre des cours selon les budgets.

Rumble Boxing

Let’s get ready to rumbleeee! Cette chaîne qui dispose de quatre salles à Manhattan et une à Downtown Brooklyn s’inspire de la boxe pour préparer des séances de sports ultra-intenses. Compartimentés en cycles de quelques minutes pour un total de 45min, les cours vous apprennent à la fois les différents coups et techniques de base de la boxe, alliés à des exercices de cardio et renforcement musculaire. Le tout sur une playlist de sons rap et RnB crachés à pleine puissance. De quoi trouver la motivation chaque semaine en groupe de 15 à 30 personnes. Comptez 36$ pour deux cours d’essai, ou 640$ pour 20 classes. Possibilité de cours particuliers. Flatiron/ Chelsea (146 W. 23rd St), NoHo (700 Broadway), Upper East Side (1495 3rd Avenue), Tribeca (142 West Street), Downtown Brooklyn (415 Red Hook Ln).

BTL Boxing

French Morning vous dressait en mars 2020 le portrait de Simon Bakindé, ancien boxeur franco-camerounais reconverti en coach à New York. Entraîneur de combattants établis comme Fred Julan et Romain Tomas, deux Français professionnels aux États-Unis, Simon Bakindé a lancé sa propre structure pendant la pandémie, BTL Boxing. Celui qui a commencé dans la boxe à 19 ans ne propose que des séances individuelles, personnalisées selon vos objectifs. Ouvert à tous les niveaux. Comptez 180$ la session, ou 140$ pour 10, 125$ pour 25. Séances sur Manhattan, plus d’informations: [email protected]

Krush Boxing

Krush Boxing a été créé pendant la pandémie par un groupe de boxeurs qui proposent des cours orignaux en extérieur du côté de McCarren Park à Williamsburg. Comme Rumble Boxing, les classes allient technique de boxe et cardio sur une heure et sont ouverts à tous les niveaux. Krush Boxing offre également des cours pour les enfants pour apprendre tous les fondamentaux de la boxe (30min). 35$ le cours. Ouvert 7j/7, programme complet ici.

City Pro Fitness

Pour les portefeuilles moins garnis, City Pro Fitness à Flatiron propose une offre spéciale découverte de la boxe à 29$ sur Groupon avec un entraîneur en tête à tête pendant 45 minutes. Du côté de Chelsea, Empire Martial Arts Center propose trois cours de kickboxing en groupe pour 21$, ou cinq pour 35$ sur Groupon. Vous n’avez plus d’excuses.

10 aires de jeux à tester à Washington DC

Tous les playgrounds ne se ressemblent pas. C’est particulièrement vrai à DC. French Morning en a sélectionnés dix qui valent le détour dans la capitale américaine, même pour les parents !

Le terrain de jeux de Rosedale (Carver/Langston)

C’est l’un des terrains de jeux les plus uniques de DC avec une mini-version du National Mall comprenant le Capitole, la Maison Blanche, le monument MLK, Hirshhorn et quelques musées. ⁣Stationnement dans la rue (gratuit pendant 2 heures). Rendez-vous au 1701, rue Gales NE.

Guy Mason Community Center (Glover Park)

Les enfants et les baby-sitters adorent cette aire de jeux située dans le nord-ouest de Washington. Vous y trouverez tout ce qu’il faut pour occuper vos bambins pour une heure ou deux : bac à sable pour les petits et cordes à grimper pour les plus grands. Bonus : le parking (gratuit) borde la résidence de la vice-présidente. Rendez-vous au 3600 Calvert St NW.

L’aire de jeux Beauvoir (Cathedral Heights)

Unique et inspiré de la nature, la terrasse qui accueille les familles est immense et spacieuse. La spécialité de cette aire : des rochers et des cordes à grimper. L’adresse fait partie de l’école primaire de la Cathédrale nationale et est donc seulement ouverte au public après 6pm et les week-ends. Côte parking, il y a environ 25 places de stationnement juste à côté. Rendez-vous au 3500 Woodley Rd NW.

Centre de récréations des Palissades

Niché dans les quartiers des Palissades, ce magnifique terrain de jeu sur le thème du Potomac est vraiment amusant pour les enfants. À noter que cette aire comprend une zone pour les plus petits. Les enfants peuvent grimper dans des cabanes perchées, glisser sur le fleuve du Potomac et tester un toboggan en forme de canoë. Le parking est gratuit. Rendez-vous au 5200 Sherier Pl NW.

Centre de jeux de Chavy Chase

Avec sa pataugeoire immense et ses jets d’eau qui sortent de partout, cette adresse est l’une des aires les plus agréables pendant les journées caniculaires comme on en connaît à DC en ce moment. Le stationnement se fait directement dans la rue. Rendez-vous au 5500 41st NW.

L’aire de jeux Macomb (Cathedrale Heights)

En plus d’être l’une des aires de jeux préférées des parents de DC, on y trouve assez d’ombre pour organiser un pique-nique. Les toboggans sont très hauts pour les grands enfants, mais on y trouve aussi un manège et des balançoires pour les plus petits. Seuls les stationnements dans la rue du quartier sont disponibles. Rendez-vous au 3409 Macomb St NW.

L’aire de jeux de Takoma

Avec des structures boisées sur le thème de la nature, l’aire a des zones clôturées et séparées pour les grands et les petits enfants et de nombreuses activités à tester. Sa caractéristique unique : on y trouve une balançoire à bascule pour 4 personnes, une immense cabane de jeu et un toboggan triple, idéal pour les courses entre enfants. Le stationnement gratuit dans la rue est facile à trouver. Rendez-vous au 301 Van Buren St NW.

Park Stead (Downtown)

C’est un parc agréable à découvrir avec les enfants lors d’une visite du centre-ville, à une centaine de mètres de la Maison Blanche. Deux murs d’escalade différents pour petits et grands enfants font la particularité de ce lieu. Stationnement payant uniquement dans la rue. Rendez-vous au 1625 P St NW.

Le centre de loisirs Turkey Thicket (Brookland)

C’est un joli parc de quartier avec une grande aire de jeux. Le plus ? Juste en bas de la rue, un monastère franciscain ouvre ses portes de 9am à 4pm. Il y a un grand parking devant l’aire. Rendez-vous au 401 Oklahoma Ave NE.

Le parc du pirate (Anacostia)

Le Pirate Ship Playground, juste à côté du fleuve, est un endroit unique avec un bateau pirate aménagé en terrain de jeux. Écrivez « Pirate Ship Playground at Anacostia Park » dans Google Maps pour trouver le bon parking (gratuit).

Chaussures, maillots, ballons: où acheter des articles de foot à New York?

Dans la ville du basket et du baseball, pas toujours évident de trouver de quoi s’équiper. Voici six adresses où trouver des articles de foot à New York.

À Manhattan

Pelé Soccer : Cette chaîne de magasins qui porte le nom du meilleur joueur brésilien de tous les temps a ouvert à Times Square en novembre 2019. Il faut traverser un couloir original avec un lustre et des boiseries anciennes pour entrer dans cette boutique aux nombreuses références. Vous y trouverez plus d’une centaine de maillots de clubs dont la MLS, les principaux championnats européens et sélections nationales comme la France. Le choix de chaussures est également important avec les derniers modèles des marques Nike, Adidas et New Balance. Cerise sur le gateau, le magasin dispose d’un écran géant pour regarder les matches pendant votre shopping. 1560 Broadway, +1 646-666-0025.

https://www.instagram.com/p/CfZT7BpLdSK/

Upper 90 Soccer : Upper 90 dispose de trois magasins à New York dont un dans l’Upper West Side. La boutique n’est pas très grande mais bien fournie avec une trentaine de références de maillots de clubs et une 15aine de sélections nationales. Vous trouverez également des t-shirts d’entraînement tout simple Nike et Adidas pour 20-25$, ainsi que tout l’équipement nécessaire (short, chaussettes, protèges tibias, ballon, etc). Tailles homme, femme et enfant. Choix de chaussures limité. 250 W 86th St, 646-661-3951

Paragon Sports : À deux pas d’Union Square, ce grand magasin multisport dispose d’articles dans beaucoup de disciplines individuelles et collectives. C’est l’endroit idéal pour acheter un équipement de foot (short et maillot) à un prix accessible (environ 50$ l’ensemble chez Nike et Adidas). Vous trouverez aussi des protèges tibias, ballons, sac à dos ou encore gants de gardien. En revanche, Paragon Sports ne dispose pas d’un grand catalogue de maillots de clubs ni de chaussures. 867 Broadway, (800) 961-3030.

Euromex Soccer : Cette petite boutique située à East Harlem ne paie pas de mine de l’extérieur. Il s’agit en fait de la caverne d’Ali Baba pour les amoureux de football mexicain. Cruz Azul, Monterrey, Tigres, Pachuca… Le patron de l’établissement dispose de nombreux maillots du championnat de Liga MX. Vous y trouverez également le maillot du NYC FC en MLS, et celui de Pelé à l’époque où il a joué pour le New York Cosmos. Large choix de chaussures pour enfant et adulte. 867 Broadway, (800) 961-3030.

À Brooklyn

Upper 90 Soccer : La deuxième adresse d’Upper 90 se trouve à Boerum Hill à Brooklyn. La boutique est joliment décorée de l’extérieur avec des joueuses représentées en graffiti sur les murs en brique. À l’intérieur, le magasin ressemble à celui de Manhattan avec à la fois des équipements de club connus et des tenues toutes simples de marque (Nike, Adidas, etc). Tailles homme, femme et enfant. Choix de chaussures limité. La boutique passe régulièrement des matches sur place. 359 Atlantic Ave, (646) 389-0943.

https://www.instagram.com/p/CfetV0PP65g/

Adidas Store : Non loin d’Upper 90 se trouve le magasin Adidas de Downtown Brooklyn. Vous y trouverez quelques références foot de la marque allemande, dont leurs nouveaux modèles de crampons et chaussures, quelques maillots de grands clubs européens et de sélections nationales. On vous conseille d’appeler avant pour être sur de ce qu’ils ont en stock. 454 Fulton St, (718) 243-2413.

Golazo Sport : Du côté de Bushwick, ce petit magasin de quartier peut être utile pour dépanner. Vous y trouverez surtout des répliques (plus ou moins bien réalisées) de maillots de clubs connus. L’établissement dispose d’un bon choix de ballons et de quelques produits dérivés comme des survêtements, casquettes… Prix abordables. 1042 Flushing Ave, (347) 351-2506.

À Queens

Upper 90 Soccer : C’est le troisième établissement de la chaîne Upper 90. Celui-ci se trouve dans le quartier d’Astoria à Queens. Au delà de proposer les mêmes références que ses homologues, Upper 90 Soccer Queens dispose d’un bar pour regarder les matches et de quatre terrains 5vs5 (deux indoor, deux sur le rooftop). Pour organiser un match, cliquez ici. 34-22 Steinway St, (646) 416-9821.

Myrtille C.: «Je suis partie malgré la maladie de ma maman»

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Vivre loin d’un parent malade. Myrtille est étudiante en fin d’études lorsque sa maman, alors âgée de 60 ans, est diagnostiquée de la maladie d’Alzheimer. À l’époque, cette fille unique vit le début d’une grande histoire d’amour avec Derek, un Américain rencontré en Allemagne. C’était il y a dix ans.

Aujourd’hui Myrtille vit à Houston, au Texas, avec Derek, devenu son mari, et leurs deux petites filles. Elle vit loin de sa maman, qu’elle aime pourtant tendrement. Dans cet épisode, Myrtille revient avec beaucoup de recul et de transparence sur les dix dernières années de sa vie. Comment est-on l’enfant d’un parent malade ? Comment accepter de vivre sa vie, que la vie continue ? Comment parvient-on à partir ? Comment vivre la distance quand on ne peut plus s’appeler, échanger, s’entendre, se voir, se toucher, se sentir ? Touchée par le travel ban lors de la pandémie de Covid, Myrtille n’a pas vu sa maman depuis quelques années. Voici un épisode fort en émotions sur le lien parent-enfant.

Réalisation : Anne-Fleur Andrle
Habillage et mixage : Alice Krief

Fleuve et migrations à Yuma, ville frontière entre les États-Unis et le Mexique

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Que se passe-t-il quand l’un des plus grands cours d’eau des États-Unis disparaît ? Quelles sont les conséquences économiques, sociales, environnementales et politiques de cet assèchement ? Est-il possible de sauver un fleuve de cette envergure ? C’est à ces questions qu’a voulu répondre « Colorado, le fleuve qui refuse de mourir », un nouveau podcast en huit épisodes réalisé par Alexis Buisson pour le quotidien français La Croix et French Morning, en partenariat avec le programme Alliance.

Municipalité de 100 000 habitants, Yuma est connue pour sa production de salades et son ensoleillement record qui fait le bonheur de nombreux touristes canadiens fuyant l’hiver rigoureux dans leur pays. C’est aussi la ville frontière par excellence : le Colorado y forme une barrière naturelle entre le Mexique et les États-Unis, mais aussi entre la Californie et l’Arizona. Depuis quelques années, Yuma se retrouve au cœur d’un débat qui la dépasse : l’immigration – et le Colorado River n’y est pas pour rien. La baisse du niveau du fleuve et la construction d’un barrage aux portes de la ville ont facilité les traversées de migrants. Entre le « mur de Donald Trump », à la frontière mexicaine, et le grand parc au bord du fleuve, cet épisode nous plonge dans une ville où le Colorado a agi à la fois comme un creuset et une barricade.

Les desserts de Clément Le Déoré font fureur en Californie

Breton d’origine, le pâtissier Clément Le Déoré, aujourd’hui à la tête de son entreprise Desserts by Clément à San Diego, est devenu le spécialiste des mini pâtisseries créatives, déclinées au chocolat, aux fruits de saison, et depuis peu dans leur déclinaison vegan.

Originaire de Quéven, dans le département du Morbihan, le garçon quitte le circuit classique scolaire pour entrer, à l’âge de 15 ans, en apprentissage en boulangerie. « Je n’avais qu’une idée en tête : travailler, explique-t-il. Alors, j’ai commencé par suivre un apprentissage en boulangerie à Lorient. La découverte d’une allergie à la farine m’a fait bifurquer sur la pâtisserie. C’est là que j’ai eu le déclic. »

Voyageur dans l’âme, le garçon part se former en Corse où il est embauché comme apprenti à la pâtisserie Davoli, à Ajaccio. Il y restera deux années avant d’embarquer pour l’Australie, où il fait son entrée au Café Le Parisien, à Sydney. « Mon grand rêve, depuis mon plus jeune âge, était d’aller aux Etats-Unis, poursuit-il. Alors, j’ai commencé par envoyer une cinquantaine de CV dans toutes les grandes villes du pays. Une pâtisserie de San Diego, Le Parfait Paris, spécialiste des gâteaux français, m’a gentiment répondu et proposé de venir faire un essai. J’ai foncé sans me poser de questions. »

Arrivé en 2017, Clément Le Déoré est, en quelques semaines, nommé, à 25 ans, Chef Exécutif. Pour la première fois de sa jeune carrière, il dirige une équipe de 6 personnes, manage l’ouverture de nouvelles boutiques à San Diego et donne le La des créations. « Le macaron est rapidement devenue la star de l’enseigne. Les Américains l’adorent et s’imaginent, en le croquant, être à Paris. »

Les “mini cakes” selon Clément Le Déoré

Après avoir lutté pour obtenir sa green card – « deux années de calvaire, où après deux premiers refus, j’ai finalement obtenu le précieux sésame » -, le chef pâtissier décide d’ouvrir sa propre affaire. « Les débuts ont été très compliqués, avoue-t-il, mais ma confiance en la qualité de mes gâteaux m’a donné envie de continuer. Avec un peu de chance, j’ai trouvé un labo à partager où j’étais exonéré de loyer en échange de cours de pâtisseries donnés. Seul à la manœuvre, je devais gérer la partie administrative, créer de nouvelles recettes, assurer mes livraisons. 6 premiers mois éreintants. Puis les choses sont progressivement rentrées dans l’ordre et j’ai pu embaucher mes deux premiers employés. »

Pour dynamiser son business, Clément Le Déoré entame la tournée des hôtels de San Diego. A force de persuasion, il convainc ses deux premiers clients, le prestigieux Hôtel del Coronado, connu de tous les habitants de San Diego, puis The West Gate Hotel San Diego. Suivra la pâtisserie phare, Le Figaro Dessert Café. « Je n’ai rien lâché, me suis battu et même pendant la période de la Covid19, j’ai contacté tous les wedding planners de la région pour leur faire goûter mes gâteaux. Et c’est comme cela que tout a commencé ! ».

Spécialiste des « mini cakes », « ces gâteaux miniatures bons et créatifs » comme il le résume, le pâtissier séduit grâce à ses recettes mousseuses, crémeuses et confectionnées à partir de ganaches. Dans ses best-sellers, le Choconuts réinterprète le fameux Ferrero Rocher, la Pink Lady s’orne de pétales de fleurs subtils, The Mango met à l’honneur la mangue, le Petit Choux revisite le traditionnel chou au yuzu et au marshmallow. Aussitôt sortie, sa version vegan du mini-cake, « une recette à base de crémeux à la pêche, de gelée de framboise et d’un biscuit à la vanille », fait le bonheur d’une nouvelle clientèle attentive à la dimension bien-être des desserts.

Stakhanoviste de la pâtisserie, créatif sans limites, inspiré par le travail de son idole, le chef pâtissier Grégory Doyen, Clément Le Déoré pourrait, dans quelques mois, connaître une nouvelle consécration. Appelé pour participer au tournage d’une émission de télévision américaine dédiée à la pâtisserie, il se frottera cet été pendant 3 semaines aux as du sucré. Le chef vient également de terminer son business-plan en vue de l’ouverture d’une première boutique à San Diego. « Aussi loin que je m’en souvienne, ouvrir une pâtisserie aux Etats-Unis a toujours faire partie de mes rêves. Si certains ne me prenaient guère au sérieux à mes débuts, je suis entrain de réussir mon pari. Ne jamais abandonner ses rêves, voilà ma philosophie. »

Podcast : Lydie Vissoh est libre comme l’air

Cette semaine, French Expat nous embarque pour un tour du monde entre Paris, Madagascar, l’Inde, l’Espagne et la Côte d’Ivoire en compagnie de Lydie Vissoh, pilote de ligne chez Air France.
En mars 1921, Ross Smith écrivait dans le magazine National Geographic « Les pilotes comptent leur vie au nombre d’heures passées dans les airs, comme si les autres ne comptaient pas. » Depuis son plus jeune age, Lydie rêve de voler dans les airs. Si le metier de son papa, lui aussi pilote de carrière a certainement influencé sa vie actuelle, ce sont en fait ses expatriations en famille en Afrique puis en Inde, et seule en Espagne et en Côte d’Ivoire qui ont convaincue notre invitée de passer sa vie dans les airs.
Dans ce nouvel épisode, French Expat vous invite aux voyages, au travers de l’expatriation et du métier de Lydie ainsi que de son engagement auprès des communautés dans lesquelles elle évolue.

Production :

  • Enregistrement et réalisation par Anne-Fleur Andrle
  • Habillage sonore et mixage par Alice Krief (Les Belles Fréquences)

Moi Impat: Un passeport canadien pour garder le lien

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A son retour, c’est Rennes qui va accueillir Gaëlle Audrain, notre 95ème invitée et sa famille. Et pourtant personne ne les y attend, ni famille, ni amis, seul un vieux souvenir d’étudiants. Comment faire dans une ville qui ne coche pas toutes les cases de Gaëlle ?

On prend son mal en patience. Fini le bilinguisme, les saisons et les couleurs de la Belle Province, il faut s’adapter à cet environnement étranger et pas cosmopolite. Le constat : six mois plus tard, la page Montréal est enfin tournée, un cercle d’amis s’est constitué et le bout du tunnel est apparu. La seule exigence de Gaëlle à son retour était d’obtenir la citoyenneté Canadienne. A ses yeux, le sésame qui lui permettait de dire : « un jour je reviendrai ! »

https://www.spreaker.com/user/10781102/pad_72

Sauver l’agriculture, le pari de Camp Verde en Arizona

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Que se passe-t-il quand l’un des plus grands cours d’eau des États-Unis disparaît ? Quelles sont les conséquences économiques, sociales, environnementales et politiques de cet assèchement ? Est-il possible de sauver un fleuve de cette envergure ? C’est à ces questions qu’a voulu répondre « Colorado, le fleuve qui refuse de mourir », un nouveau podcast en huit épisodes réalisé par Alexis Buisson pour le quotidien français La Croix et French Morning, en partenariat avec le programme Alliance.

Les fermiers du sud-ouest des États-Unis nourrissent le reste du pays avec fierté depuis des générations. Cette tâche leur serait impossible sans la présence du fleuve Colorado, dont l’eau est utilisée à 80 % par le secteur agricole.

En parcourant le fleuve, on entend souvent dire que les agriculteurs sont en grande partie responsables de la crise de l’eau. Ils ne seraient pas prêts à changer leurs méthodes de production, d’après leurs critiques.

Mais qu’en est-il réellement sur le terrain ? Dans ce 4e épisode, Alexis Buisson, le correspondant de La Croix aux États-Unis et journaliste à French Morning, s’éloigne du fleuve pour se concentrer sur ses affluents. Direction le comté rural de Pinal, en Arizona, l’un des plus touchés par la déclaration de pénurie d’eau de 2021. Plus au nord, dans la petite ville de Camp Verde, agriculteurs, entrepreneurs et associations s’unissent pour préserver l’eau en faisant un pari audacieux…

Une pétition pour un nouveau programme bilingue à Manhattan

Ils n’ont pas dit leur dernier mot. Trois ans après avoir démarré leurs efforts pour lancer un nouveau programme d’immersion français-anglais à Manhattan, les parents francophones de l’Upper East Side, Nadia Levy et Stéphane Lautner, ont mis en ligne une pétition pour démontrer au Département de l’Education (DoE) new-yorkais l’intérêt continu pour un tel programme. Ils ont reçu le soutien de leur conseillère municipale, Julie Menin.

L’opposition des autorités new-yorkaises

Les signataires demandent l’ouverture d’une petite section maternelle (3k) pour compléter le Pre-K bilingue public ouvert à la rentrée de 2020-2021 dans un centre du DoE sur East 76th Street. Ils militent aussi pour le lancement de classes bilingues de Kindergarten-5th ou 8th Grade dans une école publique du District scolaire 2 (qui s’étend de l’Upper East Side jusqu’au sud de Manhattan). «Le Pre-K tourne très bien. Il y a systématiquement une liste d’attente. Malgré tout, il n’y a pas de débouchés pour les enfants qui veulent continuer leur éducation bilingue dans le quartier», déplore Stéphane Lautner.

Jusqu’à présent, le projet s’est heurté à l’opposition du DoE. L’an dernier, l’administration a refusé de donner son feu vert au lancement d’un programme bilingue de K-5th Grade à PS 290 pour permettre aux enfants inscrits dans le Pre-K de poursuivre leur formation. Lors d’une réunion animée sur Zoom en présence de nombreux parents, les représentants du DoE ont mis en avant des contraintes financières et de recrutement pour justifier leur décision. Ils ont aussi indiqué vouloir attendre un éventuel retour des enfants partis à cause de la pandémie pour évaluer la viabilité d’un programme bilingue dans l’école.

Appel aux familles d’UES

Depuis, le vent a tourné. New York a un nouveau maire, Eric Adams, et le Département de l’éducation, un nouveau chef, David Banks. « Avec le changement d’administration, beaucoup de nos interlocuteurs d’hier sont partis. Plusieurs couches d’administrateurs au sein du DoE ont changé », poursuit Stéphane Lautner.

En plus de devoir trouver des appuis dans les cercles de décision, le Franco-Américain et Nadia Levy, deux des quatre parents à l’origine du projet de filière bilingue, ne ménagent pas leur peine pour motiver leurs troupes. « Un groupe de parents nous suit depuis le début, mais nous cherchons chaque année à en recruter de nouveaux, à trouver de nouvelles familles avec des enfants en crèche », explique Nadia Levy. Le combat continue.

Raphaël Trapp, nouveau consul général de France à Miami

Il ne sera resté que six mois. Après avoir assuré l’interim à Miami, suite au départ anticipé de Laurent Gallissot le 7 janvier dernier, Vincent Floreani, appelé à d’autres fonctions, quitte son poste de Consul général de France. Il est remplacé par Raphaël Trapp, dont la nomination par décret a été officialisée dans le Journal Officiel (JO) daté du 29 juillet.

Ce diplomate de 45 ans arrive d’Autriche, où il était numéro deux de la Représentation permanente de la France auprès de l’Office des Nations Unies et des Organisations internationales à Vienne, depuis trois ans.

Titulaire d’un diplôme d’études approfondies (DEA) en droit public des activités économiques, Raphaël Trapp a également fréquenté les Instituts régionaux d’administration (IRA) de Nantes (promotion Léopold Sédar Senghor en 2002/2003). Marié, le quadra arrivera à Miami à la fin de l’été pour prendre ses nouvelles fonctions sur Brickell Avenue.

Chère “A/C”, je t’aime et je te hais

Chaque année, c’est le même rituel. Je ne parle pas des bûches de Noël, mais de l’installation de mon A/C à la fenêtre de mon appartement new-yorkais – la fameuse “window A/C”. Et à chaque fois, je ne peux m’empêcher d’éprouver des sentiments contradictoires.

Certes, la clim’ est nécessaire à New York et surtout dans certaines parties du pays soumises à des températures encore plus élevées l’été, mais les effets négatifs de ces appareils, qui contiennent des agents chimiques nocifs pour l’environnement, sont bien connus. Sans parler de leur coût, du poids qu’ils font peser sur le réseau électrique et donc le changement climatique, et les conflits qu’ils génèrent au sein des couples – et entre collègues hommes et femmes – sur la “bonne” température, quand l’allumer, pour combien de temps…

Même si 90% des ménages aux États-Unis sont équipés d’une forme ou d’une autre de climatiseur (fenêtre, central…), bon nombre d’Américains se posent des questions. Il suffit de voir les tribunes qui sortent dans la presse tous les ans sur ce thème. “A-t-on besoin de la clim’ ?” “Est-ce qu’on l’utilise trop ?” “Et si on veut s’en passer, comment faire ?” sont quelques-uns des sujets récurrents. En 2016, la journaliste du Washington Post, Karen Heller, mettait les pieds dans le plat. “Je n’ai pas besoin d’air conditionné et vous non plus”, écrivait-elle dans les colonnes du quotidien. Dans son article, cette habitante de Philadelphie explique qu’il y a “plusieurs milliers de raisons” pour lesquelles sa famille s’en passe. Et de citer pèle-mêle le coût que représente l’installation d’un climatiseur, la sensation hermétique de l’air créé… Elle mentionne aussi l’auteur d’un livre sur l’air conditionné qui affirme que la technologie a réduit nos interactions sociales en dehors de nos logements parce qu’on passerait plus de temps chez soi. “L’air conditionné a rendu les Américains gourmands et bêtes. Une fois que le pays est devenu accro, des choses bizarres se sont matérialisées: des fenêtres qui ne s’ouvrent pas, des pulls dans les bureaux en août, des rhumes estivaux, Las Vegas, le football à Phoenix“, énumère Karen Heller.

C’est un argument difficilement audible pour des millions d’Américains. D’abord, dans beaucoup d’endroits, l’accès à la clim’ est une question de vie ou de mort, surtout à l’heure où les vagues de chaleur extrême se multiplient. En moyenne, dix New-Yorkais sont décédés chaque année entre 2011 et 2020 des conséquences directes des températures élevées, selon les données de la Ville. La plupart des victimes sont issues de la communauté noire, conséquence d’inégalités d’accès aux soins médicaux, et vivaient dans des logements non-climatisés. Ce n’est pas un hasard si la Grosse Pomme propose des financements pour aider les plus défavorisés à s’équiper.

Ensuite, de nombreuses habitations ne sont tout simplement pas conçues pour se passer de clim’. “Après la Seconde guerre mondiale, il y a eu un boom de logements individuels au moment où l’air conditionné portable devenait abordable pour l’acheteur immobilier moyen. Beaucoup de maisons ont donc été dessinées et construites avec l’idée qu’elles seraient dotées d’équipements de refroidissement mécanique. D’ailleurs, elles n’auraient pas été confortables sans ce type de technologie“, souligne Gabrielle Brainard, une consultante spécialisée dans “l’enveloppe des bâtiments” qui enseigne l’architecture à l’université Columbia. “Le boom de la construction après la guerre visait à créer des logements low cost pour les vétérans revenant du front. Les entreprises du bâtiment ont utilisé des cadres de bois légers comme structure. Les logements construits, certainement peu isolés, pouvaient être assez inconfortables. L’industrie de l’air conditionné a convaincu les développeurs immobiliers de réduire encore plus les coûts en retirant certains éléments du design, comme les fenêtres qui s’ouvrent, les volets, etc, qui servaient de sources de ventilation et de refroidissement“.

Pour les immeubles, c’est le même combat. Ils n’ont pas été construits pour favoriser l’aération naturelle et d’autres “stratégies passives” destinées à maximiser le recours aux sources naturelles pour chauffer, refroidir ou illuminer les appartements. Par exemple, les fenêtres-guillotines des immeubles, composées de deux vitres qui glissent verticalement, ne se prêtent pas à l’installation de volets. “Dans de nombreux climats aux États-Unis, particulièrement les environnements chauds et humides, ces stratégies passives ne sont pas suffisantes pour parvenir au confort thermique en été. Il y a aussi des types de bâtiments qui ne sont pas optimisés pour la ventilation. Dans des immeubles avec des plaques de plancher profondes, il ne sera probablement pas possible d’ouvrir des fenêtres des côtés de l’appartement pour créer un courant d’air“, poursuit Gabrielle Brainard.

Le secteur a encore de la marge. À la suite d’une vague de chaleur en 2021 dans le Nord-Ouest, Seattle, l’une des grandes villes américaines les moins équipées, a connu une ruée vers l’A/C. On n’a donc pas fini d’adorer de la detester.