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Justine Urbanczyk (Pologne) : aller vivre sur les terres d’origine de ses parents

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Cette semaine, le podcast French Expat prend la direction de la Pologne en compagnie de Justine. Justine Urbanczyk a grandit dans les Alpes françaises. Elle est la fille de deux immigrants polonais qui ont refait leur vie en France. Depuis toute petite, elle entend parler polonais, de la culture polonaise mais ne s’y intéresse que modérément. Au final, ironie du sort : une fois son bac en poche, Justine décide d’aller étudier le polonais à Paris, et c’est lors d’un voyage d’étude qu’elle réalise qu’elle peut vivre où elle le désire.

Aujourd’hui, Justine nous parle depuis une petite ville du centre de la Pologne, Bydgoszcz, une ville que l’on surnomme « la Venise de l’Est ». Elle revient sur le choc culturel qu’elle a vécu au travail ainsi que sur son quotidien engagé auprès des réfugiés Ukrainiens qui traversent chaque jour la frontière Polonaise. Justine a à cœur de mettre à mal les clichés qui circulent sur la Pologne (comme l’homophobie ou le racisme), et va sans doute vous donner envie de (re) découvrir cet endroit d’Europe.

Production :
Enregistrement et réalisation par Anne-Fleur Andrle
Habillage sonore et mixage par Alice Krief (Les Belles Fréquences)

Coup de frais gourmand à LA avec les gaspachos de Merci Maman

Ce qui saute d’abord aux yeux, ce sont ces couleurs vives : rouge betterave, vert concombre, jaune maïs. Puis sautent au nez des senteurs délicates : la tomate, l’huile d’olive, la coriandre. Le goût qui finit par saisir les papilles : frais et doux, incisif et gourmand, surprenant et rassurant. Une soupe froide de Merci Maman, ou un voyage des sens contenu dans une petite bouteille en verre. 

Une bouteille qui contient également une multitude d’histoires. D’abord une histoire familiale. Celle de Diane Montoriol, qui, à 40 printemps, a décidé de mettre en pot ses étés de petite fille. « Quand j’étais enfant, je passais toutes mes vacances chez ma grand-mère dans le sud de la France, près de Cannes. Je détestais les légumes, alors, pour m’en faire manger, elle allait en cueillir dans son potager et me les servait en soupe froide. J’avais l’impression d’une glace, je dévorais ça comme un bonbon. » 

Les années passent et, en 2016, l’envie de se replonger dans les saveurs de son enfance naissent au même moment que sa grand-mère s’éteint. « Je préparais des soupes, comme ça, pour le plaisir. Et puis les copains ont commencé à devenir accros, passant le pas de la porte sans même m’embrasser, allant directement au frigo pour se servir un bol. À ce moment-là, j’étais loin de penser à transformer ce plaisir en activité professionnelle. »

De Deloitte aux soupes de l’enfance

Car l’histoire de Merci Maman est aussi celle d’une reconversion. Dans son appartement lumineux de West Hollywood, la jeune chef d’entreprise sirote un thé matcha, vêtue d’une salopette bleue, agrémentée d’un foulard à pois du même camaïeu, un maquillage léger sur le visage, et les cheveux négligemment relevés en queue de cheval. Un style chic and chill, reflet parfait de la double nationalité franco-américaine de cette Parisienne d’allure et de naissance. Fille d’un PDG d’entreprise, et d’une mère diplômée des Beaux Arts, Diane Montoriol décroche son bac S à 17 ans, intègre une classe préparatoire aux concours d’écoles de commerce à Janson de Sailly, et poursuit finalement ses études de finance à l’université de Durham en Angleterre, après être tombée amoureuse lors d’un stage d’été.

Diane Montoriol, fondatrice de Merci Maman.

À 22 ans, son diplôme en poche, elle rejoint le groupe Deloitte, à Londres, en tant que consultante. « Depuis que j’avais fêté mes 21 ans à New York, je n’avais plus qu’une idée en tête : venir vivre ici. C’était tout ce dont j’avais rêvé enfant. » Les passerelles dans le groupe sont possibles, mais l’attente est longue, et la jeune consultante ne voit pas son salut dans la patience. Elle se rend indispensable sur des dossiers très techniques, se fait repérer par l’équipe américaine, joue un coup de poker et remporte la mise : elle est mutée à New York un an après son arrivée à Londres. S’enchaînent six années de travail intense, sa vie dans une valise, qu’elle pose dans les hôtels en fonction des missions. « J’étais bonne à ce que je faisais mais je ne savais pas ce que je faisais là. Je ne me sentais pas en adéquation avec moi-même, alors je suis partie. »  

En 2012, la jeune trentenaire met le cap sur la côte Ouest, et sa terre de rêves, Los Angeles. L’envie d’entreprendre est là, les idées aussi, mais aucune ne s’impose comme une évidence. Diane Montoriol reprend alors un poste de consultante chez un ancien client, en attendant d’avoir le déclic. 

Les soupes froides et colorées de Merci Maman © Merci Maman

Il arrive en 2018, lors de vacances dans la maison familiale du sud de la France, et marque le début de l’histoire d’entreprenariat de la créatrice de Merci Maman. « J’étais en train de me promener dans les montagnes du massif de l’Esterel en pensant à ma grand-mère, et j’ai eu envie d’aller m’acheter un bon gaspacho pour le déjeuner. J’ai réalisé que je ne pourrai pas en trouver d’aussi bons dans le commerce que ceux de mon enfance. Et là, je me suis dit : en fait, c’est ça. » 

Zéro conservateur, bouteille recyclée

À son retour à LA, Diane Montoriol se lance dans son projet de soupes froides : elle réfléchit à une levée de fonds, fait faire un audit de ses recettes, passe un examen pour diriger une cuisine commerciale… Jusqu’à ce que la pandémie impose le confinement en Californie dès mars 2020. « J’ai cru que ça signait la fin de mon projet, et puis je me suis remotivée, en me disant que c’était le moment ou jamais. Je me suis achetée une tente, je l’ai montée dans mon salon, et j’ai créé l’univers de Merci Maman. Une fois que tout était prêt, je l’ai plantée en bas de chez moi, sur le marché de Melrose. En une semaine, j’étais en rupture de stock. J’avais ma réponse. »

Diane Montoriol vend ses produits sur les marchés, dans des épiceries fines et en ligne.

Merci Maman se développe et ajoute à ses points de ventes les marchés de Larchmont et de Brentwood, ainsi que des épiceries fines comme Gjusta à Venice, Monsieur Marcel à The Grove, Bravo Toast à West Hollywood, ou encore Lifehouse à Hollywood. « Ce qui est ultra positif, c’est de créer quelque chose que tu partages, de t’exprimer toi-même et pas pour quelqu’un d’autre. Après, il faut une bonne dose d’inconscience et ne jamais rien lâcher, car ça s’accompagne de moments vraiment difficiles. Quand tu as investi tes économies et que tu te retrouves à alpaguer le chaland sur un marché pour vendre tes soupes, alors que tu avais l’habitude de travailler dans des bureaux en verre surplombant Manhattan, tu te demandes si tu as fait le bon choix. En même temps, tu vis. Tu crois en ton produit, et tu as l’amour des clients en retour, ce que je n’avais pas quand j’étais consultante. Ils te soutiennent, ils ont envie que tu réussisses. C’est ça qui fait que tu continues. »

Pour séduire encore plus de palets, Diane Montoriol a lancé cette année le site internet de la marque pour proposer l’achat en ligne de sa dizaine de soupes originales, sans gluten et vegan, à base de produits locaux et bios : Cold Beets (betterave, tomate, concombre, framboise), Berry Happy (tomate, fraise, dattes, herbes aromatiques), Hello Yellow (tomate jaune, maïs, poivron jaune, jalapeno), Al Green (concombre, petit pois, fenouil, épinard)…

« Tous les ingrédients sont mixés à froid moins de 30 secondes, pour garder toutes leurs propriétés nutritives. Il n’y a aucun conservateur, juste des herbes, du sel, du poivre et de l’huile d’olive. Je conseille d’ajouter des fruits, des graines, des croûtons, que ce soit ceux que je vends ou ceux de vos envies ! Mon but, c’est vraiment de rendre ses honneurs à la soupe froide, et d’en faire le cœur du repas. » 

La soupe d’un demi-litre est vendue 12,99$, dont 1$ par bouteille qu’il est possible de recycler, économisant ainsi sur les prochains achats. « Cela fonctionne sur le même système que notre livreur de lait d’antan : vous déposez vos bouteilles vides, qui seront récupérées lors de la livraison de votre commande. Votre compte sur le site sera alors crédité d’autant de containers rendus. » Diane Montoriol a vraiment pensé à tout. Merci Maman.

[Vidéo] L’immobilier à Miami : quelles opportunités en 2022 ?

Betty Benzakein, spécialiste des prêts hypothécaires conventionnels et jumbo pour les emprunteurs internationaux et domestiques chez HSBC, et Gary Palanque, broker en immobilier sur Miami et Paris, vous donnaient rendez-vous en ligne mardi 12 juillet pour un webinaire dédié à l’immobilier à Miami en 2022.

Visionnez le replay sur notre chaine YouTube

Contactez les intervenants
? Gary Palanque : [email protected]
? Betty Benzakein : betty.x.benzakein@us.hsbc.com

Entraide : SOS French in Texas poursuit son expansion

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Victime de son succès, l’association Soutien Objectif Solidaires French in Texas (SOS French in Texas) a explosé en demande depuis sa création en octobre 2020. Des bureaux annexes ont ouvert leur porte en Louisiane, à Austin, Dallas, Oklahoma City et d’autres sont à venir. Le but est d’étendre ce réseau dans tout le Texas et de couvrir toutes les villes en s’appuyant notamment sur les consuls honoraires.

La raison ? La Covid a certes fait émerger des problèmes familiaux enfouis jusque là mais la précarité a pris le relais. « C’est une évolution sociétale, explique Nathalie Bonneté, Présidente (bénévole) de SOS French in Texas. Le nombre de cas a doublé, nous sommes à environ 30 situations à gérer avec une équipe composée de 50 volontaires contre 12 il y a un an. Nous avons renforcé nos effectifs et notre structure en mettant en place des collaborations avec des médecins, des psychologues, des psychiatres, des interprètes, des avocats, de façon à avoir de plus en plus de ressources professionnelles pour entourer les victimes. Nous avons mis en place, également, une équipe d’anciens légionnaires qui interviennent au cas où. Enfin, nous collaborons de plus en plus avec des associations comme Genesis à Dallas et Survive2thrive à Austin. »

Aide psychologique et soutien financier

Parallèlement, des groupes de paroles en virtuel ont été créés, notamment avec une association parisienne dirigée par Chantal Tixier. « Nous essayons de répondre à toute situation, les violences, les dérives psychologiques doivent être traitées au cas par cas. Mais notre assistance va plus loin : nous soutenons aussi ceux qui manquent de moyens financiers, qui pâtissent de frais médicaux trop lourds ou encore de demandes de retraite non versée. Nous étendons nos services à des requêtes de gens fragilisés et dans le besoin. Nous traitons en ce moment une quinzaine de dossiers », explique Nathalie Bonneté qui vient de demander à nouveau une subvention auprès de l’État français dont elle espère une aide suffisante pour continuer à encadrer SOS French in Texas.

À plus long terme, l’association souhaiterait approfondir ses liens dans le secteur médical, faire en sorte de tisser un maillage pour être plus réactif envers les personnes vulnérables. « Nous avons réussi à installer des passerelles avec plusieurs organismes américains à Houston et à Austin, notamment le Tahirih center, centre pour femmes battues. Mais pour cela nous avons aussi besoin du soutien des groupes français établis dans la circonscription », ajoute la présidente qui a organisé, en avril dernier, un gala soutenu par la Consule de France à Houston, Valérie Baraban, et par Jean-Loup Chrétien et Michel Tognini, anciens astronautes français qui ont participé à cette collecte de fonds.

Le marché immobilier à Miami repart de plus belle suite à la pandémie

[Article partenaire] Après deux années successives de ralentissement du marché immobilier à Miami, l’activité a repris du poil de la bête et a redémarré de manière spectaculaire dès septembre 2021. Roger Pardo, spécialiste de l’immobilier et fondateur du Realty Group of Miami, fait le point sur la situation.

Comment expliquer ce rebond du marché immobilier à Miami ?

Roger Pardo : « Le principal facteur déclencheur a été la migration d’une importante population active, en général avec de très hauts revenus, désireuse de quitter New York, Boston, Chicago ou la Californie pour venir travailler à distance et s’établir en Floride. Le but étant, entre autres, de fuir les restrictions et contraintes distancielles liées à la COVID-19. Rapidement, cette modification brutale de la clientèle a eu un effet très perturbateur sur le marché et a agi fortement sur le niveau des prix de vente et des loyers. Ces nouveaux arrivants viennent de régions dans lesquelles les prix sont très élevés depuis très longtemps, que ce soit à l’achat ou à la location. Leurs salaires ou leurs revenus sont largement supérieurs à ceux des résidents de la Floride, ce qui a provoqué un fort déséquilibre dans l’offre et la demande. »

Comment ce déséquilibre entre l’offre et la demande s’est-il traduit ?

Roger Pardo : « Dès que vous aviez un bien en « listing » (mandat de vente ou de location) et que vous le mettiez sur le marché, dans la demi-journée qui suivait, vous receviez une multitude d’offres très largement à la hausse que ce soit à l’achat ou à la location. Autre fait remarquable, concernant un achat, l’offre était très souvent « all cash » (sans conditions de financement). Concernant les locations, l’offre à la hausse est souvent accompagnée d’une promesse de paiement à l’avance de six à douze mois de loyer. »

À quels prix faut-il s’attendre pour un bien immobilier à Miami ?

Roger Pardo : « C’est un fait : le marché est très actif. En 2021, le nombre de maisons vendues a tout simplement augmenté de près de 50% par rapport à 2020. Le nombre de transactions (39,394) est de 30% supérieur au précédent record : 30,041 en 2013. Pour avoir une idée plus précise : le prix moyen d’une maison (« single family home ») à Miami a augmenté d’environ 10% passant de $515,000 a $565,000. »

Quels conseils donneriez-vous pour acheter à Miami ?

Roger Pardo : « Côté population, la région de Miami est la septième des États Unis. Économiquement, la région s’est beaucoup développée dans les domaines de la finance et du luxe, ce sont donc des secteurs qui recrutent sur place. Aujourd’hui, à la suite d’une série de hausses successives des taux d’intérêts par la « Fed », on assiste à une réduction du nombre de transactions et donc une légère augmentation de l’inventaire. Pour que vous puissiez réfléchir et vous documenter avec toute la tranquillité d’esprit nécessaire, la peace of mind comme on dit ici, nous vous mettrons en contact avec des notaires (ici, ce sont des avocats qui remplissent ce rôle) et des experts comptables internationaux établis sur les deux continents, pour que vous puissiez prendre les bonnes décisions, en toute connaissance de cause. 

De l’avis de nombreux observateurs, c’est le moment d’agir et de se positionner. N’hésitez plus. Contactez-nous sans tarder. »

En savoir plus sur Realty Group of Miami

Realty Group of Miami est établi à Miami Beach depuis plus de onze ans. Le champ d’activité de l’agence est bien adapté au marché immobilier local. L’équipe de Realty Group of Miami traite aussi bien des maisons que des appartements, des immeubles, des hôtels ou encore des commerces. Les agents sont parfaitement bilingues, voire pour certains trilingues, et prêts à vous écouter et vous accompagner.

Roger Pardo, Broker – Investment Specialist
? The Yacht Club at Portofino – 90 Alton Rd #104, Miami Beach, FL 33139, US
? Direct: (1) 786 200 4509
? Email: [email protected]

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Pourquoi les Américains célèbrent-ils Bastille Day ?

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Tous les Français connaissent naturellement la Bastille et l’histoire de la révolution française. Mais qu’est-ce que « Bastille Day », cette invention américaine ? C’est la question bête de la semaine.

On le sait, la fête nationale du 14 juillet n’existe que depuis 1880, lorsque la IIIème République cherchait encore à consolider ses fondations en faisant appel à l’imaginaire révolutionnaire. On sait aussi qu’en réalité, c’est moins le 14 juillet 1789 (et la prise de la Bastille) que l’on décida de célébrer que le 14 juillet 1790 et la fête de la Fédération, qui vit 14.000 soldats fédérés venus de toute la France défiler de la Bastille au Champ de Mars pour célébrer l’unité nationale en ces temps troublés.

Fêtée depuis plus d’un siècle

Mais alors pourquoi les Américains (et en réalité tous les Anglophones du monde) persistent-ils à fêter Bastille Day, alors que l’expression est inconnue en français ? La principale explication est semble-t-il toute pragmatique : impossible de traduire littéralement « Fête Nationale » ou même « Fête du 14 juillet » en anglais sans susciter d’incompréhension. Il fallait un nom qui en lui-même permette de comprendre qu’on parle de la France, et de son histoire. Ce fut donc « Bastille Day ».

Difficile d’identifier le début de l’utilisation de l’expression mais la ville de Kaplan, en Louisiane revendique la plus ancienne fête de Bastille Day aux États-Unis. Depuis 1906, tous les habitants, descendants des Acadiens ou non, fêtent le 14-Juillet. L’expression « Bastille Day » est utilisée dès l’origine et semble se répandre très rapidement. Dans les archives du New York Times, on trouve la première mention d’une Bastille Day new-yorkaise en 1917.

Course des garçons de café

Mais c’est aux restaurateurs français qu’on doit le développement des Bastille Day  à travers le pays, d’abord entre les deux guerres, puis plus encore à partir des années 1960. Une tradition, largement tombée en désuétude dans l’Hexagone, se répand à travers le pays : la course des garçons de café (avec plateau et verres en main). Aux États-Unis, c’est le restaurateur Dominique d’Ermo, figure de la restauration à Washington DC, qui importa la coutume en 1974.

Bastille Day aux États-Unis se célèbre avec vins et cuisine française, parade parfois et, depuis quelques années, pétanque. Plus d’une cinquantaine de villes à travers le pays fêtent le 14-Juillet (ou durant le week-end-end le plus proche, soit les samedi 16 et dimanche 17 juillet cette année), souvent avec leurs propres traditions. À Milwaukee par exemple, dans le Wisconsin, la fête commence « en prenant la Bastille » : une course qui finit devant une reproduction de la Tour Eiffel au centre-ville.

Happy Bastille Day !

Une première version de cette Question bête a été publiée le 12 juillet 2021.

Podcast : Fleuve Colorado, alerte à la pénurie d’eau

C’est l’histoire d’un fleuve qui se bat pour sa survie. Sixième plus grand cours d’eau des États-Unis, le Colorado River irrigue sur son passage sept États et fournit en eau 40 millions de personnes, dans le Sud-Ouest américain. Mais depuis quelques années, le mighty Colorado (le « puissant Colorado ») ne mérite plus son nom. En raison de la surexploitation du fleuve et des conséquences du dérèglement climatique, ce serpent d’eau s’assèche petit à petit.

French Morning est le partenaire de « Colorado, le fleuve qui refuse de mourir », un podcast en huit épisodes du journal La Croix, soutenu par le programme universitaire Alliance Columbia.

Tout au long de l’été, retrouvez Alexis Buisson, le correspondant de La Croix aux États-Unis et journaliste à French Morning, pour un road trip au fil de l’eau de ce fleuve en danger, à la rencontre des gens qui en dépendent et qui cherchent à le sauver. Cette série est la deuxième saison de « C’est ça l’Amérique », le podcast de La Croix sur les États-Unis dont French Morning est le partenaire.

Le lac Mead, réservoir formé par le barrage Hoover sur le fleuve Colorado, à l’Est de Las Vegas. © Alexis Buisson

Dans ce premier épisode, Alexis raconte pourquoi la date du 16 août 2021 l’a marqué. Ce jour-là, le Bureau of Reclamation, l’agence fédérale chargée de la gestion du fleuve Colorado, déclare officiellement – et pour la première fois – une situation de pénurie dans le bassin inférieur, qui comprend la Californie, l’Arizona et le Nevada. Cette décision est attendue : le niveau du Colorado baisse inexorablement depuis des décennies. Comment en est-on arrivé là ? Alexis nous emmène cette semaine au sommet du mythique barrage Hoover, sur les plages du lac Mead, et dans la petite ville de Bullhead City (Arizona).

Heureuse, optimiste et libre : la nouvelle vie de Pascale

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De l’optimisme, il en a fallu une sacrée dose à Pascale Venet, la 94ème invitée de notre podcast Moi Impat. Autant sa première impatriation était simple et facile, autant la seconde, 20 ans plus tard, l’a obligée à déployer des ressources qu’elle ne soupçonnait pas. Pascale avait corsé l’épreuve du retour en revenant seule et dans une ville qu’elle ne connaissait pas, Cannes. Repartir à zéro ne lui faisait absolument pas peur. Un autre challenge pour celle qui est passée d’infirmière à coach sportif devant une web cam, mais toujours pour le plaisir. Une philosophie de vie qui l’aide indéniablement à affronter ce nouveau quotidien. Pas de retraite, pas de salaire, pas de sécurité sociale mais le ciel bleu, la lumière et le soleil qui lui rappellent la Californie de ses souvenirs d’expat.

https://www.spreaker.com/user/frenchmorning/pad_71

On a testé les cours de voile à New York

Mettre les voiles à New York, c’est possible. Et on l’a fait ! L’association Hudson River Community Sailing propose tout l’été des cours d’initiation à la voile pour les adultes. Idéal pour les sorties en amoureux.

L’organisme de promotion de la voile à New York propose ces formations de trois heures, les week-ends, à la fois à Inwood (dans le nord de Manhattan) et à Chelsea. Nous en avons testé une dans le premier quartier, mais les sessions disponibles sont déjà complètes pour le reste de la saison comme elles sont peu nombreuses. Heureusement, il en reste à Chelsea. N’attendez pas pour réserver. Les places partent vite. Comptez 100 dollars l’inscription par personne.

Novices ou pas

Les cours d’intro sont ouverts à tous, même aux amateurs qui ont déjà pratiqué. Ils consistent en des groupes de quatre-cinq personnes, pas plus. La formation commence par une leçon sur la terre ferme, au cours de laquelle un instructeur explique le fonctionnement du voilier, le noms des différentes parties, le rôle des voiles, quelques termes techniques… Cela dure une demi-heure environ, puis le groupe prend place à bord de l’embarcation. Les participants sont invités à hisser les voiles ! Parfait pour se mettre en jambe.

À bord, chaque participant tourne à différents postes (barre, gestion du foc et de la grand-voile), sous la supervision de l’instructeur qui distille au passage quelques informations sur les principes de navigation et vous fait exécuter quelques manœuvres basiques (se mettre face au vent, tourner bâbord, tribord…). Le nôtre a précisé que le voilier ne pouvait pas se retourner, ce qui a rassuré tout le monde ! L’expérience présente peu de risques. Tout le monde a des gilets de sauvetage. Les seuls dangers ? Se prendre un coup de bôme au moment où la grand-voile pivote ou perdre l’équilibre en se déplaçant. Mais l’instructeur insiste sur les bons gestes à adopter avant de larguer les amarres.

Jusqu’en novembre

Le grand bonus de cette initiation : les vues imprenables sur Manhattan. Les téléphones portables et autres appareils photos sont autorisés à bord. L’instructeur vous dira quand il est possible de les utiliser.

Les cours d’introduction font partie des nombreuses activités proposées par l’Hudson River Community Sailing. Des leçons privées (400 dollars), pour les familles (225 dollars), au coucher du soleil (100 dollars) figurent aussi au menu… Les plus motivés peuvent devenir membres pour un accès plus facile aux bateaux et aux services de l’organisation pendant la saison (avril-novembre). Tous les niveaux sont les bienvenus. Bienvenue à bord !

Notre Dame de Paris arrive au Lincoln Center de New York !

[Article partenaire] Tout a commencé il y a vingt-cinq ans avec la chanson « Belle ». Et cet été, le public new-yorkais aura enfin la chance de découvrir pour la première fois le phénomène Notre Dame de Paris pour ses débuts au David Koch Theatre du Lincoln Center.

Depuis sa création en septembre 1998, avec des artistes comme Garou, Daniel Lavoie, Hélène Ségara, Patrick Fiori ou encore Bruno Pelletier, le spectacle a fait le tour du monde, de Londres au Canada, de l’Italie au Liban, de Singapour au Japon, de la Turquie à la Chine. Notre Dame de Paris est très rapidement devenu un succès dans le monde entier, joué dans vingt-trois pays et traduit en neuf langues. À ce jour, plus de quinze millions de spectateurs ont apprécié le spectacle.

Et cela partout, sauf à New York.

Mais désormais, après plus de vingt ans, l’attente est terminée.

Un spectacle en français

Le spectacle sera interprété en français, avec des surtitres en anglais, et une distribution internationale éblouissante, comprenant Daniel Lavoie, le Frollo de la distribution originale. Sept représentations exceptionnelles seront jouées du 13 au 17 juillet 2022 au David H. Koch Theatre du Lincoln Center.

À l’origine, une chanson devenue légendaire

En 1996, Luc Plamondon, à la recherche de nouvelles idées pour son prochain spectacle, s’arrête sur l’émouvant Quasimodo. Travaillant alors avec Richard Cocciante pour de nouvelles chansons, il met le mot « Belle » sur la désormais célèbre mélodie de Richard Cocciante et le phénomène ne fait alors que commencer.

« Belle, est un mot inventé pour Elle » écrit Luc Plamondon et chante Quasimodo.

« Succès » est un mot inventé pour Notre Dame de Paris.

En 1998, « Belle » joue à la radio pendant des mois, capturant le cœur des Français et se vendant à plus de trois millions d’exemplaires. En parallèle, les albums et DVD s’écoulent dans les mêmes proportions. Au total, plus de dix millions d’exemplaires audio-vidéo et trois millions de billets se vendent en deux ans. Notre Dame de Paris prend d’assaut la France, puis le monde et devient la référence du spectacle musical français.

Une histoire d’amour fabuleusement mise en scène

Le public et la critique tombent sous le charme de la mise en scène de Gilles Maheu avec la chorégraphie électrique de Martino Müller, de l’histoire chargée d’émotion du sonneur bossu de la cathédrale, Quasimodo, et de sa dévotion inébranlable pour l’éblouissante Esmeralda.

Gilles Maheu, qui définit le spectacle comme le mélange parfait des plus grandes performances vocales et scéniques, souligne le secret qui rend le spectacle si captivant : son cœur.

« Avant tout, Notre Dame de Paris est une magnifique histoire d’amour. Quand on aime être amoureux, quand on aime vibrer, on est forcément touché par ce spectacle. Il est là, le secret… ».

Notre Dame de Paris a déjà été adapté de nombreuses fois, du grand écran avec en particulier l’inoubliable Gina Lollobrigida dans le rôle d’Esmeralda ou encore en ballet, dessin animé et autres. En 1831, Victor Hugo lui-même en a fait un opéra, « La Esmeralda », qui malheureusement n’a été joué qu’une seule fois à l’Opéra de Paris. « Peut-être nous féliciterait-il pour notre spectacle », glisse Luc Plamondon.

Un spectacle tout public très attendu à New York

Notre Dame de Paris chante et s’adresse à un public de tout âge, quelle que soit votre connaissance de l’histoire originale, et vous plonge dans une mise en scène intemporelle mêlant amour, passion, force et sujets sociétaux actuels.

« C’est son unicité dans tous les domaines, entre écriture, mise en scène et chorégraphie, qui a fait naître un nouveau genre, l’Opéra Populaire »  indique Cocciante. « De plus, il est rare de voir différentes générations profiter du même spectacle, et c’est ce qui se passe ici avec Notre-Dame, diffusé partout dans le monde, dans toutes les langues.»

Une grande attente et excitation précèdent l’arrivée du spectacle à New York.  Ainsi le New York Magazine l’a récemment inclus dans les « 29 pièces de théâtre et comédies musicales que nous avons hâte de voir cet été ». Selon le magazine, « bien que joué dans le monde entier depuis plus de vingt ans, la première à New York promet d’être un tournant dans l’histoire du spectacle et il serait vraiment dommage de rater l’occasion si vous êtes à New York en juillet. It’s that kind of magical ».

« C’était depuis longtemps un rêve de produire Notre Dame de Paris à New York dans l’un des plus grands complexes artistiques du monde » déclare le producteur, Nicolas Talar. Et ce rêve est maintenant une réalité.

L’équipe du spectacle est impatiente de montrer que la passion et la force des chansons, l’énergie et l’actualité des chorégraphies qui sont l’ADN de Notre Dame de Paris, trouvent naturellement leur place à New York.

Psst… Le spectacle passe le 14 juillet à New York, quoi de mieux pour célébrer la fête nationale française ? 

Pour plus d’informations et pour réserver vos billets, c’est par ici.

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Occitania, un nouveau restaurant à Oakland aux saveurs du Sud de la France

Paul Canales, un chef américain derrière les fourneaux depuis 30 ans, vient d’ouvrir un nouveau restaurant à Oakland, au rez-de-chaussée de l’hôtel Kissel Uptown Oakland. Le nom qu’il lui a donné s’inspire directement de la cuisine qu’il y concocte : Occitania. Au menu, on découvre ainsi des plats traditionnels d’Occitanie, une région qui commence en dessous de Bordeaux et s’étend au Sud-Est jusqu’au Piémont italien, et, au Sud-Ouest, jusqu’à la Catalogne espagnole.

« Ce restaurant met en lumière ce que l’on connaît moins de la cuisine française. C’est un mélange vibrant de plats traditionnels régionaux avec des produits frais issus de la Baie de San Francisco », explique le cuisinier. Ce dernier précise avec exaltation combien il aime réinterpréter les recettes à la lumière de son expérience et de ce qui lui plaît. Et d’ajouter : « j’aime toujours glisser une touche d’improvisation avec des versions et des éléments moins attendus dans les assiettes ».

Entre tradition et modernité

La carte présente donc des plats traditionnels, préparés avec des ingrédients frais et locaux, le tout ponctué de « notes personnalisées, créatives et modernes ». Quelques exemples ? Des huîtres frites accompagnées de saucisses faites sur place, un cassoulet qui changera au fil des saisons, des calamars braisés au vin rouge et poireaux, ou une bourride provençale. Le chef revisite également des plats emblématiques comme le steak/frites, le pigeonneau, les escargots ou le boudin blanc. 

« J’ai grandi dans une famille qui aimait recevoir et cuisiner. Avec un père espagnol et historien, une mère, professeure, j’aime aussi éduquer et inspirer. Que ma cuisine devienne une opportunité d’apprendre » raconte Paul Canales.

Côté sucré, la chef pâtissière Jen Kenny Nguyen propose des desserts qui mettent en valeur les fruits de saison. Elle défend aussi une approche contemporaine de certains classiques, comme la tarte Tatin ou la crème brûlée. La carte des vins fait par ailleurs la part belle aux alcools français. Et l’on peut déguster de nombreux cocktails et apéritifs, du Spritz, au vermouth en passant par le cava. Enfin, les gourmands peuvent goûter du pain perdu et des crêpes lors des brunchs du week-end. Menus détaillés et horaires ici. 

De l’Italie à l’Occitanie

Pour ce nouveau restaurant, Paul Canales a fait appel à un cabinet d’architecture réputé. Le but : s’inspirer de la Provence, de ses couleurs dorées et de lavande, utiliser certains matériaux comme les carreaux de terre cuite et créer des jeux de lumières. « Je voulais que l’espace reflète la région. En cherchant à ouvrir ce nouveau restaurant, je me suis passionné pour la culture occitane. J’ai plongé dans les livres et j’ai apprécié ses poèmes d’amour, son aspect mystique et son ancrage entre ombre et lumière », décrit le chef.

Si Paul Canales a cherché à se renouveler, c’est qu’il a opéré entre 2000 et 2010 à la tête d’Oliveto, restaurant italien qui a depuis fermé ses portes. Il a ensuite travaillé dix ans à Duende, restaurant espagnol d’Oakland. Des expériences qui lui ont permis de maîtriser les recettes aux accents du Sud. « Je ne voulais pas repartir sur ces cuisines, je cherchais quelque chose qui résonne en moi et exige toute mon attention. J’ai choisi la gastronomie française car je l’aime ! Sans compter que j’ai eu de nombreuses influences françaises depuis mon enfance et que je dispose d’une soixantaine de livres de recettes françaises dont certains des années 30 ! » L’Occitanie, c’est donc un choix de passion pour le chef Paul Canales qui souligne, en outre, que cette cuisine s’accorde parfaitement aux produits de saison de la Baie de San Francisco.

Où trouver les meilleurs produits d’alimentation français à LA ?

Vous avez le mal du pays ? Vous rêvez d’escargots et de fromage la nuit ? French Morning vous réconcilie à la vie en vous proposant sa liste de bonnes adresses à Los Angeles où trouver cornichons, camembert, galettes au beurre, chocolat, confitures, rouges, blanc ou rosé… Et ajoute celles dédiées aux ustensiles made in France.

L’institution : Monsieur Marcel Gourmet

C’est une institution de The Original Farmers Market. Fondé il y a bientôt 30 ans par Stéphane et Kathy Strouk, Monsieur Marcel tient ici son bistrot, son marché gourmet, son marché aux poissons et un deuxième restaurant Roxy and Jo, spécialiste des produits de la mer et des huîtres fraîches. Au Monsieur Marcel Gourmet Market, tout bon Français en mal du pays trouvera ici l’essentiel pour se faire plaisir, de la pâte à crêpes de chez Francine aux confitures et miels de Famille Mary, des biscuits Bonne Maman en passant par le chutney L’Épicurien, des paquets de biscuits de notre enfance signés Pépito et BN aux bouteilles d’eau Badoit et cannettes Lipton, des huiles d’olive Mas des Bories originaires de Salon de Provence jusqu’au caviar de luxe de la maison Kaviari. Monsieur Marcel compte une jolie sélection de bouteilles de vin et champagnes – Champagne Esterlin en dernière nouveauté -, de quoi festoyer français toute l’année. The Original Farmers Market, 6333 W 3rd Street. Ouvert du lundi au jeudi de 9am à 8pm, le vendredi et samedi de 9am à 9pm, le dimanche de 9am à 19pm.

La totale : Epicurus Gourmet

Bienvenue au Costco des foodies. Un entrepôt planté dans une zone industrielle de North Hollywood ouvert il y a 5 ans par Kevin Jones et son associée Hillary Hirsch, deux spécialistes de la grande distribution et dont l’offre de produits européens s’adresse à la fois aux professionnels de la restauration comme aux particuliers. Dans les rayons d’Epicurus Gourmet, une liste de 1000 produits au fort accent frenchy, avec au menu : sardines Les Mouettess d’Arvor, le beurre demi-sel La Conviette (Charentes-Poitou AOP), les bons pains d’épice de Bertrand, les cornichons Les 3 Petits Cochons, les pruneaux d’Agen, le nougat Le Bonheur des ogres ou le sacré Jambon de Paris. Rayon fromages, l’offre est ici pléthorique et va du camembert Le Châtelain à la fourme d’Ambert, de la traditionnelle raclette de Savoie au célèbre Brillat-Savarin. 12140 Sherman Way, North Hollywood. Tél. 818 658 3637. Ouvert du lundi au vendredi de 11am à 6pm, le samedi de 11am à 5pm.

Le temple du fromage : The Cheese Store of Beverly Hills

Incontournable du fromage à Los Angeles, The Cheese Store of Beverly Hills est l’ambassade du fromage à Los Angeles depuis 1967. La maison, dirigée par Norbert Wabnig, compte entre 500 et 600 variétés de fromages, dont plus d’une centaine originaires de France, ainsi du Brie de Meaux, du Chabichou de Poitou, du camembert, du Livarot ou du Vacherin Mont d’Or. 419 N Beverly Drive, Bevery Hills. Tél. 310 278 2855. Ouvert du lundi au samedi de 10am à 4pm.

Les produits chics : À côté

En octobre dernier, Emmanuel Dossetti, le patron des bars et restaurants Zinqué, ouvrait à Venice, un nouveau concept associant restaurant et concept-store. Baptisé À Côté, l’endroit propose aux clients sa sélection boulangerie et traiteur (de la tartelette aux pommes au couscous, paella et sandwichs jambon-beurre) et un espace d’épicerie premium compilant quelques trésors, ainsi des vinaigres de vin et de la moutarde de Meaux Pommery, du beurre Bordier demi-sel, des thés Mariage Frères, des jus Alain Milliat, du fromage d’Epoisses de la famille Berthaut…

Dans les casiers à bouteilles, À Côté régale d’une large sélection de vins français (coup de cœur pour le rosé Fontenille) et de liqueurs apéritives, ainsi des traditionnels Ricard, Campari et Apérol. Partie maison et art de vivre, Emmanuel Dossetti distribue aussi les produits de beauté de Compagnie de Provence, les bougies luxe signées Trudon, les chaussettes Royalties, les lunettes Izipizi ou la ligne de cachemire LDB design by. Après les courses, tout le monde file au baby-foot et dans le patio pour l’apéro. 1440 Lincoln Boulevard, Venice. Tél. 310 310 2469. Ouvert du lundi au dimanche de 7am à 8pm.

Galettes et sablés : Document Coffee Bar

Installé il y a 8 ans à Koreatown, ce coffee shop et galerie d’art installé en lieu et place de la galerie AndrewShire, trouvait, avec ses nouveaux propriétaires Sojun Kwon et Byoungok Koh, une nouvelle destinée. Outre le très bon café préparé – et la spécialité de café infusé à froid « Document Cold » -, le duo fait également partager leurs trouvailles chinées à travers leurs voyages dans le monde entier. Parmi elles, quelques spécialités françaises finement sélectionnées, ainsi des sablés au caramel et beurre salé importés de la biscuiterie bretonne Filet Bleu, les traditionnels Petit-Beurre et ses déclinaisons au citron et caramel, les mini-sablés au cacao et, rareté française à Los Angeles, le Broyé du Poitou, une galette originaire des Fermes du Poitou, croustillante et fondante. Document Coffee Shop compte aussi une sélection de confitures signées L’Épicurien, une maison familiale de l’Hérault au pourcentage élevé de fruits. 3850 Wilshire Boulevard, Koreatown. Ouvert du lundi au dimanche de 7am à 6pm.

L’idée de dernière minute : Sip Snack

Emma Rice, la propriétaire de ce petit magasin d’Highland Park, a réuni ici les produits d’épicerie de dernière minute et du quotidien, tous enveloppés dans les plus jolis packagings, trouvé les bonnes déclinaisons véganes et sélectionné quelques perles du marché (tous les samedis la maison propose sa box du marché) pour organiser apéritifs ou dînette entre amis. Dans sa sélection, quelques pépites françaises ainsi des biscuits Petit Écolier au chocolat, les bons cornichons de chez Maille et les bons vins choisis par le sommelier Ash avec, entre autres, le Domaine bordelais Jean-Yves Millaire Loupiot (blanc) ou celui de la Loire Gaspard Chenin Blanc. Sip Snack5003 York Boulevard, Highland Park. Tél. 323 474 6898. Ouvert du lundi au dimanche de 10am à 9pm.

L’accessoire Frenchy : Broome Street General Store

Ce « mom-and-pop shop » posé à Silver Lake et à Culver City au sein du centre Platform, et dont la sélection s’inspire à la fois de New-York et de l’Europe, compte quelques produits français introuvables ailleurs. C’est ici que l’on trouve notamment les bocaux en verre Le Parfait, une invention française née à Reims, et reconnaissables par leur fameuse rondelle orange, la maison proposant aussi bouteilles de lait et pots de confiture (vides). Bon chic bon genre, Broome vend aussi les filets de course signés Filt Normandy (spécialiste du genre depuis 1860), les pichets vintage et les bols à soupe à l’oignon de la Poterie Renault. 2912 Rowena Avenue, Silver Lake. Tél. 323 570 0405. Ouvert du lundi au samedi de 8am à 6pm, le dimanche de 9am à 5pm.

L’ustensile qui manque : Sur La Table

Spécialiste des ustensiles de cuisine, la société américaine Sur La Table tient à Glendale une boutique immense où trouver les bonnes références françaises en cuisine. Au milieu des robots Kitchen Aid ou Bréville, se trouvent ici les palets du Mont Saint-Michel signés de La Mère Poulard (saveurs citron en rayon), la poudre de cacao Valrhona pour préparer ses meilleurs gâteaux, et quelques ustensiles de rêve, ainsi des cocottes Le Creuset adorées des américains, des verres bistrot Duralex, des moulins à poivre Peugeot, et des couverts de toutes les couleurs imaginés par Laguiole en collaboration avec Sur La Table. The Americana At Brand, 138 Caruso Avenue, Glendale. Tél. 818 244 3608. Ouvert du lundi au dimanche de 10am à 9pm.